avortement
Modérateur : Modérateurs
je suis étonnée que personne ne soulève le probleme de l'EDUCATION SEXUELLE,
en effet, je crois qu'il y aurait beaucoup moins d'avortement chez les jeunes si elles étaient plus souvent informées en cours, par les parents, les médias et avaient accès à des consultations de gynécologues sans l'avis des parents car certains ont des théories etriquées.
par exemple, j'ai eu une jeune de 17 ans, mineure don, qui a SUBIT je dis bien subit car lorsqu'on se retrouve les pates en l'air face à des gens qu'on ne connait pas on est mal à l'aise, un avortement car sa mère avait refusée qu'elle prenne la pilule la jugeant trop jeune.
résultat: la mère a du signer une autorisation d'opérer.
l'education sexuelle permettrait peut etre de résponsabiliser certains jeunes, pas tous car ils sont nombreux à croire tout savoir et même plus que leurs parenst dans ce domaine là, mais si on evite un avortement à une fille c'est déjà une victoire dans sa responsabilisation .
et je tiens ce discours alors que je ne suis pas un exemple!
+1!!!
Je suis tout a fait d'accord avec toi!!
L'education sexuelle est primordiale!!!
Infirmiere au CHU de nimes en medecine geriatrique!!
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Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
À part ça, que de clichés dans ce topic...
1) Biologiquement, il existe une continuité de vie qui commence à partir de la fécondation de l'oeuf et qui se finit à la mort. La limite du terme pour l'interruption volontaire de grossesse est donc une limite légale, pas biologique.
2) La loi prévoit qu'il faut préserver la vie. Mais elle admet que la femme puisse décider d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse jusqu'à un certain terme. On peut être d'accord ou on peut y être opposé, mais si on est d'accord, le postulat de départ est que c'est la femme qui est la seule juge de la nécessité d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse.
3) Il s'agit d'un acte très fréquent (autour de 200 000 ivg/an en France, à comparer avec les 750 000 grossesses par an). C'est donc un événement probable dans la vie d'une femme.
D'un point de vue de la santé publique, il faudrait se pencher sur le problème : comment faire baisser le nombre d'ivg en France ?
4) Le traumatisme psychologique de l'ivg n'est pas aussi important qu'on le raconte, et il est très variable d'un individu à l'autre. Mais en résumé, le traumatisme ne sera important que pour un petit nombre de femmes.
5) S'il est clair que l'équipe qui pratique l'ivg n'a pas à émetre de jugement, en particulier sur la nécessité de pratiquer ou pas une ivg, il n'en demeure pas moins qu'un des rôles de l'équipe est de prévenir les récidives. Il faudra donc à un moment ou à un autre parler de contraception, de risque, de sexualité, de mst... avec la femme.[/i]
À part ça, que de clichés dans ce topic...
1) Biologiquement, il existe une continuité de vie qui commence à partir de la fécondation de l'oeuf et qui se finit à la mort. La limite du terme pour l'interruption volontaire de grossesse est donc une limite légale, pas biologique.
2) La loi prévoit qu'il faut préserver la vie. Mais elle admet que la femme puisse décider d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse jusqu'à un certain terme. On peut être d'accord ou on peut y être opposé, mais si on est d'accord, le postulat de départ est que c'est la femme qui est la seule juge de la nécessité d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse.
3) Il s'agit d'un acte très fréquent (autour de 200 000 ivg/an en France, à comparer avec les 750 000 grossesses par an). C'est donc un événement probable dans la vie d'une femme.
D'un point de vue de la santé publique, il faudrait se pencher sur le problème : comment faire baisser le nombre d'ivg en France ?
4) Le traumatisme psychologique de l'ivg n'est pas aussi important qu'on le raconte, et il est très variable d'un individu à l'autre. Mais en résumé, le traumatisme ne sera important que pour un petit nombre de femmes.
5) S'il est clair que l'équipe qui pratique l'ivg n'a pas à émetre de jugement, en particulier sur la nécessité de pratiquer ou pas une ivg, il n'en demeure pas moins qu'un des rôles de l'équipe est de prévenir les récidives. Il faudra donc à un moment ou à un autre parler de contraception, de risque, de sexualité, de mst... avec la femme.[/i]
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Louvic@m a écrit :l'avortement est un droit acquis, point
juanito a écrit :c'est un droit, point barre......
Simoco a écrit :rien à ajouter...
Ça n'est pas l'esprit de la loi française. À aucun moment on ne parle de droit à l'avortement. Au contraire, la loi rappelle le principe de respecter la vie.
La loi garantie le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.
Mais la loi prévoit que dans certaines circonstances on ne punira pas la femme qui a recours à l'ivg.
bledina a écrit :Je pense que la douleur phsychologique est beaucoup plus lourde car elle restera présente toute la vie
Heu... j'ai du mal m'exprimer

Quant à la douleur psychologique, je maintiens ce que j'ai dit, elle n'est pas obligatoirement présente !
Dans l'hôpital de ma ville, les ivg sont "parquées" (le terme est assez violent mais choisi volontairement


Sans compter la charmante petite visite de l'aumonier de l'hôpital, qui vient gentiment expliquer que Dieu envoie à chaque femme le nombre d'enfants qu'Il juge qu'elle est apte à assumer

Ce que je vais ajouter n'est peut être pas très politiquement correcte, mais j'ai vécu cette expérience et je n'en ressens aucune douleur morale, ni aucune culpabilité, désolée ! Juste un passage assez désagréable, mais qui n'est rien en comparaison de ce que serait ma vie aujourd'hui avec un enfant supplémentaire (j'en ai déjà 2), dans un contexte financier très difficile, de couple en difficulté, le tout en plein cursus scolaire...
Par contre, ce qui me chagrine quelque peu, c'est le chiffre annuel des ivg qui reste sensiblement le même d'années en années

c'est mystérieux, le pays des larmes (St Ex)
Youpiii, je passerais mon DE en psy!!!
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J'avais pas vu le post précédent
Léopold Anastase, tu cites le 1er article de la loi du 17 janvier 1975.
L'article L162-1 dit "La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse".
Il me semblait que cette phrase était assimilable à un droit puisque inscrit dans une loi ? (j'y connais pas encore grand chose en droit et en terme s'y rattachant moi
)

Léopold Anastase, tu cites le 1er article de la loi du 17 janvier 1975.
L'article L162-1 dit "La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse".
Il me semblait que cette phrase était assimilable à un droit puisque inscrit dans une loi ? (j'y connais pas encore grand chose en droit et en terme s'y rattachant moi

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Louvic@m a écrit :Il me semblait que cette phrase était assimilable à un droit puisque inscrit dans une loi ?
Oui et non. On peut en discuter pendant des heures, mais l'esprit de la loi n'est pas de donner aux femmes un droit à l'avortement. L'esprit de la loi est de permetre aux femmes en détresse de bénéficier d'une ivg dans certaines conditions définites par la loi. En lisant la loi, on ne comprend pas que la loi de 1975 a créé un droit à l'avortement, mais qu'elle a dépénalisé l'ivg dans certaines conditions. La nuance peut paraitre subtile, mais elle me parait essentielle.
il y a des sujets, ou, je pense, on ne peut ni être pour ni être contre....
Chacun, face à cette situation doit pouvoir être libre de choisir ce qui est le mieux pour lui, pour l'autre et aussi essayer d'imaginer ce que sera la vie sans et /ou avec...
et que l'avortement soit légal ou pas il existe et existera, donc vaut mieux qu'il soit bien encadrer comme maintenant en France
Chacun, face à cette situation doit pouvoir être libre de choisir ce qui est le mieux pour lui, pour l'autre et aussi essayer d'imaginer ce que sera la vie sans et /ou avec...
et que l'avortement soit légal ou pas il existe et existera, donc vaut mieux qu'il soit bien encadrer comme maintenant en France
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le problème c'est que chacun va interpréter les phrases à sa manière
un autre problème c'est qu'aujourd'hui j'ai l'impression que la sexualité dans notre société redevient assez tabou
on en parle sans trop en parler! on montre sans trop montrer!
j'ai déjà rencontrer des jeunes filles qui ignoraient tout de la pillule du lendemain et ne savaient pas où la trouver!
au lycée j'ai eu une copine qui n'OSAIT pas demander la pillule à ses parents de peur de leur réaction et qui avait un copain assez irresponsable qui ne voulait pas mettre de préservatif! bref la totale
en 6 mois à 5 reprises elle a été demander la pillule du lendemain et elle a fait 3 tests de grossesse
c'est moi qui en ait eu marre et qui l'a trainé au planning
je pense qu'il y a un grand manque d'informations aujourd'hui et un grand manque de communication!
les parents n'osent pas toujours aborder ce sujet avec leurs enfants et attendent que sa viennent d'eux! un véritable cercle vicieux et on en voit les conséquences!


un autre problème c'est qu'aujourd'hui j'ai l'impression que la sexualité dans notre société redevient assez tabou

on en parle sans trop en parler! on montre sans trop montrer!
j'ai déjà rencontrer des jeunes filles qui ignoraient tout de la pillule du lendemain et ne savaient pas où la trouver!
au lycée j'ai eu une copine qui n'OSAIT pas demander la pillule à ses parents de peur de leur réaction et qui avait un copain assez irresponsable qui ne voulait pas mettre de préservatif! bref la totale



je pense qu'il y a un grand manque d'informations aujourd'hui et un grand manque de communication!
les parents n'osent pas toujours aborder ce sujet avec leurs enfants et attendent que sa viennent d'eux! un véritable cercle vicieux et on en voit les conséquences!

Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
J’ai accompagné deux de mes amies au planning familiale après qu’elles aient eu des résultas positifs au test de grossesse. Ces filles étaient désemparées malheureuses de devoir assumer seule la conséquence d’un acte accompli a deux. L’une d’elle était affaiblie par un pilule abortive prise trop tard, qui la rendait malade, nauséeuse, en plus des premiers symptômes de grossesse. Autant dire que si j’étais là, c’est que le père s’était barré dans les deux cas. A l’une d’elle qui me demandait conseil, puisque incapable de prendre une décision dans l’état ou elle était, ou de se tourner vers les parents, j’aurais pu répondre qu’il m’étais facile de lui dire de garder cet enfant. Ce n’est pas moi qui plus tard aurait a passer des nuits blanches a l’entendre pleurer, a m’inquiéter des ses études, de la place qu’il a dans la classe, de son carnet de note, de l’environnement dans lequel il grandi. Ce n’est pas moi qui aurait après cet acte a passer des nuits blanches a broyer du noir a penser a la portée de cet acte. Il m’était facile de lui dire que plus tard elle pourrais vraiment désirer cet enfant et ne pouvoir l’obtenir, stérilité, fausses couches a répétitions, que sais-je.. je me suis tu. Il m’a été plus facile de lui dire garde toi des opinions des autres, rentre chez toi et réfléchi sagement. On ne choisit pas d’avorter sur un simple coup de tête, ce la s’assume ensuite.
Fridhu
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