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minijim
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Tout savoir sur les dangers des pilules de 3ème et 4ème génération Risques accrus pour la santé, déremboursement, pilules concernées… Faites le point sur les pilules de 3ème et 4ème génération.


Les pilules dites de 3ème et 4ème générations ne cessent de susciter des inquiétudes et sont sur le point de devenir indésirables.

Depuis qu’une jeune femme de 25 ans a porté plainte contre le laboratoire Bayer commercialisant une pilule de 3ème génération, Méliane®, ces nouvelles pilules pourtant censées éviter certains effets secondaires tels que la prise de poids, l’acné, les nausées, sont sur la sellette.

La multiplication des plaintes

A l’origine de l’affaire, Marion Larat qui estime que sa pilule est à l’origine d’un AVC qu’elle a subi en 2006 et qui l’a laissé handicapée à 65 %. Et elle n’est pas la seule dans ce cas. Selon le journal Le Parisien, une trentaine de plaintes devraient être déposées contre les fabricants de pilule de 3ème et 4ème génération. Me Philippe Courtois, l’avocat de Marion Larat, affirme avoir reçu « des dizaines de lettres et de coups de fil. A l’heure actuelle, nous avons reçu 30 dossiers complets, en plus de celui de Marion. (…) Ce chiffre devrait augmenter dans les semaines qui viennent ».

Toutes ces victimes supposées souffrent de graves problèmes de santé ou handicaps, (AVC, embolie pulmonaire, thromboses veineuses ou encore phlébite, tétraplégie, hémiplégie, épilepsie, aphasie...) qu’elles estiment lier à la prise de leur pilule. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus alarmante puisque 13 500 plaintes ont été déposées contre une pilule de 4ème génération, YAZ.

Un déremboursement anticipé

Conséquence directe de la médiatisation de ces plaintes, les autorités sanitaires françaises se sont saisies du dossier. La Haute Autorité de Santé a fait savoir que les risques de phlébites étaient deux fois plus élevés chez les utilisatrices de pilule de 3ème et 4ème génération que chez celles d’une pilule de 2ème génération. Ainsi le risque d’accident thromboembolique veineux est de 2 % avec une pilule de 1ère et 2ème génération. Il passe à 4 % avec une pilule de 3ème et 4ème génération.

Bien que ces pilules de 3ème et 4ème génération représentent aujourd’hui 50 % des pilules contraceptives prescrites en France, Marisol Touraine, le ministre de la Santé, a décidé d’avancer à mars 2013 leur déremboursement prévu initialement fin septembre 2013. Par ailleurs, ces pilules ne devront plus être prescrites en première intention : les pilules de 2ème génération devront être systématiquement privilégiées, sauf cas particulier.

Des risques connus depuis 1995

Dans le journal Le Figaro, le Dr Martine Perez est catégorique : « Il n’y a aucune raison de continuer à prescrire des pilules de 3ème génération. Toutes les pilules œstro-progestatives augmentent légèrement le risque de thrombose veineuse. […] Mais le risque est 2 fois plus important pour celles dites de « troisième » et « quatrième » générations (qui ont comme progestatif le désogestrel, le gestodène, le norgestimate, la drospirénone…) que pour celles de deuxième génération (dont le progestatif est le lévonorgestrel ou le norgestrel) ».

Mais elle rappelle aussi que les risques mis en lumière aujourd’hui étaient avérés depuis 1995. « En décembre 1995, une série d’études publiées dans The Lancet révélait pour la première fois que [ces] pilules augmentaient le risque de souffrir d’une phlébite ou d’une embolie pulmonaire. Ainsi le risque est de 3,9 cas par an pour 100.000 femmes ne prenant pas la pilule, de 10,3 pour 100.000 pour celles prenant une « seconde génération » et de 21,3 avec la 3ème génération de pilule ».

Pour les chercheurs, les pilules incriminées augmentent davantage la résistance au système anticoagulant naturel du sang. « Les firmes pharmaceutiques qui commercialisant ces pilules de 3ème génération - plus onéreuses par que les "seconde génération" - ont commencé par nier ces résultats. Elles ont entrepris auprès des médecins prescripteurs et des associations de femmes des vastes opérations de marketing pour vanter les mérites de ces pilules qui selon elles ne feraient pas grossir, seraient mieux tolérées… Ce qui n’a jamais été démontré », affirme le médecin qui estime que ces pilules « restent majoritairement prescrites, malgré l’évidence d’un risque accru et désormais clairement documenté. Elles seraient responsables de 10 à 30 décès par an dans notre pays ».

Les pilules concernés

Les pilules de 3ème génération concernées sont : Desolbel, Mercilon, Varnoline, EE/Désogestrel Biogaran, Cycleane, Melodia, Triminulet, Harmonet, Carlin, Meliane, l’Efezial, Gestodène Biogaran, Minesse, Phaeva, Rambaxy, Ratiopharm, Sandoz, Winthrop, Cilest, Triafemi, Tricilest, Effiprev. Les pilules de 4ème génération sont Belanette, Convuline, Drospibel, Jasmine, Jasminelle, Jasminelle Continu, Yaz, Rimendia, Biogaran Continu, EE/drospirénone Biogaran.

Et vous, allez-vous modifier votre moyen de contraception ?
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Que faire lorsque les enfants pleurent souvent la nuit ?
Mots clés : sommeil, bébés
Par Marielle Court - le 04/01/2013
Selon une étude américaine, il faut laisser pleurer les 30 % de bébés qui se réveillent pour qu'ils retrouvent le sommeil.
Que faire lorsqu'un bébé se met à pleurer au beau milieu de la nuit? Se précipiter à l'instar d'un grand nombre de mères pour tenter de consoler le chérubin, tout en étant persuadé que plus vite on intervient, plus vite on retrouve son lit? Ou bien se boucher les oreilles en nourrissant le ferme espoir qu'il finira par se rendormir malgré les intempestifs coups de balais du voisin du dessous? Selon l'étude publiée fin 2012 dans Developmental Psychology, la deuxième solution serait la bonne: il vaut mieux, si possible, laisser les enfants s'apaiser et retrouver le sommeil seuls.
Aujourd'hui, un grand nombre de questions posées aux pédiatres concernent le sommeil des jeunes enfants. D'après l'étude, les enfants entre 6 et 36 mois se répartissent en deux groupes: ceux qui font leur nuit dans les tout premiers mois et les autres. «Tous les bébés comme tous les adultes ont des cycles de sommeil d'une heure et demie à deux heures au cours desquels ils se réveillent puis se rendorment», explique Marsha Weinraub professeur de psychologie à l'université Temple (États-Unis) et principale auteur de l'étude. «Les bébés qui pleurent durant ces moments de veille sont ceux dont on dit qu'ils ne font pas leur nuit», ajoute-t-elle.
Avant d'identifier la bonne stratégie à adopter, la scientifique, qui a mené avec son équipe ses recherches sur près de 1 200 enfants, a constaté qu'à l'âge de six mois, 66 % des bébés font leur nuit ou se réveillent au plus une fois par semaine alors que 33 % se réveillent encore toutes les nuits, puis uniquement deux fois par semaine à 15 mois et enfin une fois par semaine mais seulement à 24 mois. Parmi les bébés qui se réveillent, l'étude montre qu'il y a une majorité de garçons. Ce sont des bébés ayant un caractère plutôt capricieux, ils sont plus souvent nourris au sein et enfin, parmi les mères, celles qui ont des tendances dépressives sont surreprésentées.
L'étude montre «que lorsque la maman se plie aux réveils du bébé ou lorsque celui-ci s'endort contre le sein de sa mère au cours de la tétée, cela peut prolonger le dérèglement du sommeil», poursuit Marsha Weinraub. En tout cas, cela «l'empêche de s'apaiser et l'empêche de trouver un sommeil régulier».
Parents désemparésLa scientifique le reconnaît bien volontiers: les parents sont bien souvent amenés à élaborer des stratégies particulières pour aider les enfants qui se réveillent à retrouver le sommeil. Elle insiste d'ailleurs sur le fait que dans le cas d'enfants qui ont toujours du mal à dormir à 18 mois, il peut être préférable de consulter un médecin.
De tout temps, des professionnels de la santé ont élaboré des recommandations pour aider les parents désemparés et bien souvent exténués par les insomnies de leur bébé. Des experts de la Mayo Clinic (États-Unis) expliquaient il y a quelques années qu'en pleurant les enfants cherchaient à s'exprimer. C'était aux parents d'essayer de comprendre. Mais ils sont également arrivés à des conclusions plus radicales: si vous avez tout essayé mais que votre enfant est toujours perturbé, alors laissez-le pleurer jusqu'à ce qu'il se calme tout seul!
Marsha Weinraub arrive aujourd'hui à cette même conclusion: «Le meilleur conseil que je puisse donner est de mettre les enfants au lit à des heures très régulières tous les soirs, de les laisser s'endormir seuls et de résister à l'envie de se précipiter quand ils se réveillent la nuit dès lors qu'on les sait en sécurité.»
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

De Medscape France
Le surpoids associé à une moindre mortalité : faut-il revoir l'IMC « idéal » ?
Une méta-analyse parue dans le JAMA confirme l'association « en J » de la mortalité avec l'IMC, avec un minimum chez les personnes en surpoids ou présentant une obésité de grade 1.
Auteur : Adélaïde Robert-Géraudel
ImprimerFacebookTwitterViadeo 7 janvier 2013
Hyattsville, Etats-Unis- Une méta-analyse parue dans le Journal de l'American Medical Association indique que l'on meurt moins quand on est en surpoids que lorsque l'on est de poids « normal » [1]. De quoi dédiaboliser l'embonpoint ? La conclusion n'est pas aussi aisée.

Katherine Flegal (National Center for Health Statistics, Hyattsville, Etats-Unis) et ses collègues ont analysé les données de 2,88 millions de personnes, provenant de 97 études épidémiologiques.

Leurs résultats indiquent une baisse de risque de la mortalité toute cause de 6%, statistiquement significative, chez les personnes en surpoids. Une notion pas tout à fait nouvelle mais que cette méta-analyse a le mérite de confirmer en s'affranchissant du plus grand nombre de biais possibles - comme l'âge, la manière dont est recueilli l'IMC (rapporté ou mesuré), le tabagisme, les comorbidités…

L'étude confirme également le sur-risque de mortalité associé à l'obésité. Mais elle nuance cependant un point : ce sur-risque ne serait véritablement significatif que dans les cas d'obésité les plus sévères (de grade 2 et 3 selon la classification de l'OMS).

Pour les personnes obèses de grade 1, c'est-à-dire présentant un IMC compris entre 25 et 30 kg/m², il n'y aurait pas de sur-risque. Le risque de mortalité serait même moindre que chez les sujets d'IMC compris entre 18,5 et 25 kg/m², mais sans que l'écart (- 5%) atteigne la significativité.

Risque relatifs de mortalité suivant les catégories d'IMC
Hazard Ratios (HR) de mortalité toutes causes

Poids « normal » (18,5 kg/m² < IMC < 25 kg/m²)
1

Surpoids (25 kg/m² < IMC < 30 kg/m²)
0,94 (IC 95%, 0,91-0,96)

Obésité (IMC = 30 kg/m²)
1,18 (IC 95% :1,12-1,25)

Obésité de grade 1 (30 kg/m² = IMC < 35 kg/m²)
0,95 (IC 95% : 0,88-1,01)*

Obésité de grade 2 et 3 (IMC = 35 kg/m²)
1,29 (IC 95% : 1,18-1,41)


* non significatif

Revoir le poids idéal ? Ou ne pas regarder le poids ?

Si le surpoids n'est pas dangereux, et peut-être même protecteur, faut-il redéfinir le surpoids ?

La question mérite d'autant plus d'être posée que le nombre de personnes concernées augmente. Aux Etats-Unis, les personnes rentrant dans la catégorie « surpoids » représentent 40% des hommes adultes, et 30% des femmes adultes. En France, la proportion est de 32,2% des plus de 18 ans, selon les données 2012 de l'enquête Obépi. Quant aux personnes en obésité de grade 1, elles représentent plus de la moitié des personnes obèses aux Etats-Unis.

Doit-on continuer de s'inquiéter pour elles ?

Steven Heymsfield et William Cefalu (Pennington Biomedical Research Center, Baton Rouge, Etats-Unis) estiment, dans un éditorial accompagnant l'article [2], que répondre à cette question implique d'aborder l'IMC de la même manière qu'un phénotype à risque.

Ils estiment qu'en l'état, l'IMC n'est pas un marqueur satisfaisant. « L'IMC compte pour environ les deux tiers de la variation inter-individuelle de l'adiposité totale. L'IMC ne tient pas compte du sexe, de l'origine ethnique, de l'âge et des différences de condition physique […] », soulignent-ils. Et la manière dont la masse graisseuse est distribuée a une influence.

« L'IMC est connu pour être un facteur prédictif imparfait du risque métabolique », insistent les deux éditorialistes. Des personnes ayant un IMC normal peuvent avoir le profil métabolique d'une personne en surpoids ou obèse, et vice-versa.

En recourant uniquement à l'IMC on risque donc de mélanger dans une même catégorie des personnes ayant des statuts nutritionnels, des handicaps, des maladies et un risque de mortalité très différents.

Les deux éditorialistes recommandent donc de s'en tenir aux facteurs de risque traditionnels : pression artérielle, taux de cholestérol, glycémie, auxquels ajouter le duo tour de taille et IMC.

Enfin, pour eux, cette absence de sur-risque de mortalité chez les personnes en surpoids est un artefact, lié au fait que l'on mélange une large gamme d'IMC dans le poids « normal ». Ils suggèrent que les résultats auraient été différents si la stratification avait été différente, en particulier si les IMC compris entre 18,5 et 22 et 22 et 25 avaient été séparés.

Surtout, ils estiment que si cette étude ne montre pas de lien entre surpoids ou obésité modérée, et sur-risque de mortalité, elle n'explore pas, et donc n'exclut pas non plus un sur-risque de morbidité.

Le paradoxe de l'obésité : les pistes explicatives
Comment expliquer l'apparente protection conférée par le surpoids ? Cette méta-analyse ne permet pas de le déterminer. Les auteurs se contentent ainsi de rappeler les hypothèses émises par le passé, en soulignant toutefois que les biais souvent évoqués du tabagisme ou des comorbidités préexistantes, ne semblaient pas être en cause.

Ces hypothèses concernaient essentiellement la baisse de la mortalité d'origine cardiovasculaire.

Dans l'étude APPROACH [3], il avait ainsi été suggéré que les personnes obèses puissent être atteintes de maladies coronaires plus jeunes et être traitées de manière plus agressive que celles de poids normal.

D'autres auteurs ont également suggéré que les personnes obèses, atteintes d'une maladie coronaire et prises en charge de manière invasive, sont davantage susceptibles de recevoir un traitement médical optimal (notamment [4]).

Enfin, il a été suggéré que la masse grasse corporelle a des effets cardio-métaboliques protecteurs ou que, chez des malades chroniques ou en cas de pathologies cataboliques aigües ou traumatiques, le fait d'avoir davantage de réserves métaboliques a un effet protecteur.
minijim
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Message par minijim »

Deux personnes sont décédés de la grippe H1N1 à Pékin.

Deux femmes chinoises sont décédées de la grippe H1N1 ces dix derniers jours à Pékin, a annoncé la presse chinoise. Ces décès sont les premiers dus à ce virus annoncés dans la capitale chinoise depuis 2010.

Une femme de 65 ans souffrant d'un cancer est décédée vendredi et une migrante de 22 ans est décédée le 27 décembre, a rapporté le "Quotidien de Pékin" sur son site web qui cite le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies.

Jamais autant de cas de grippes n'ont été répertoriés à Pékin depuis cinq ans. Dans le plus grand nombre de cas, le virus est de la souche H1N1, a indiqué le directeur du centre, Deng Ying.

L'augmentation du nombre de patients s'inscrit dans un contexte de températures très basses à Pékin et dans le reste de la Chine.

Le virus H1N1 est responsable de la pandémie de grippe A intervenue en 2009, dont les premiers cas sont apparus aux Etats-Unis et au Mexique et qui a fait le tour du monde en six semaines.

Au total, selon les estimations initiales de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette pandémie a entraîné 18 500 décès, mais, d'après une étude, entre 284 500 et 579.000 personnes seraient décédées.
Source: ATS
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Re: actualité 2012-2013

Message par margotcha83 »

[quote="minijim"]L’Institut de veille sanitaire consacre un numéro thématique du bulletin épidémiologique hebdomadaire à la pollution de l'air.



Les crises sont plus fréquentes et plus sévères chez les personnes asthmatiques exposées à un air particulièrement pollué. Le risque de maladies respiratoires est augmenté dès le plus jeune âge et la mortalité par cancer pulmonaire est plus importante. La pollution de l'air favorisent le développement des maladies cardiaques et certains polluants comme l’oxyde d’azote et les microparticules sont considérés comme des possible déclencheurs d’infarctus. La "relation de cause à effet" entre l'exposition aux particules fines (PM2,5), la morbidité (maladie) et la mortalité cardiovasculaires a été prouvé par l'American Heart Association.



je suis concernée: asthmatique et vivant a Toulon une des villes les plus polluées de France je passe un hiver pourri... et les étés aussi d'ailleurs!
"ton avenir dépend de tes rêves. ne perds pas de temps, va te coucher" Coluche
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

je passe le concours a frejus lol
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Pourquoi les doigts se fripent dans l'eau ?
Créé le 09-01-2013 à 10h14 - Mis à jour à 10h21Par Sciences et AvenirC'est pour mieux saisir les objets mouillés selon une étude de l'Université britannique de Newcastle publiée dans la revue scientifique Biology Letters.
Mots-clés : DOIGT, Tom Smulders, Biology Letters, Université britannique de Newcastle
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SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA


PNEUS. "Nous avons démontré que les doigts ridés assurent une meilleure prise dans des conditions humides. Cela pourrait fonctionner comme les sillons sur les pneus de nos voitures qui permettent à une plus grande surface du pneu de rester en contact avec la route et donnent une meilleure adhérence", résume Tom Smulders, de l'Université britannique de Newcastle.

Lorsque nos mains et nos pieds restent immergés trop longtemps, ils se plissent, et les biologistes ont longtemps pensé que ce phénomène était dû à l'eau qui passait sous la peau et la faisait gonfler. On sait à présent qu'il s'agit d'un processus actif commandé par le système nerveux et causé par la contraction des vaisseaux sanguins.

"Lorsque le corps détecte que les doigts sont restés mouillés pendant un certain temps, le système nerveux rend les vaisseaux sanguins plus fins sur le bout des doigts. Le volume des doigts se réduit mais comme la peau garde la même taille, elle se plisse", explique à l'AFP Tom Smulders.

Si le système nerveux central est à l'oeuvre, cela impliquerait que le plissement a une fonction spécifique, restée jusqu'alors mystérieuse.



Attraper des billes après avoir laisser ses mains tremper 30 minutes dans l'eau chaude


Tom Smulders et son équipe ont donc recruté des volontaires et leur ont demandé d'attraper des billes de différentes tailles, d'abord avec les mains sèches puis après les avoir plongées durant 30 minutes dans de l'eau chaude.

Les cobayes attrapaient plus rapidement des billes mouillées lorsque leurs doigts étaient ridés mais aucune différence notable n'a été enregistrée lorsqu'il s'agit de saisir des objets secs.



"Si on remonte dans le temps, ce plissement de nos doigts aurait pu aider nos ancêtres à récolter de la nourriture dans des cours d'eau ou des végétaux humides", estime Tom Smulders.


ÉVOLUTION. "Selon nous, il s'agit probablement d'une adaptation au cours de l'évolution, qui peut aussi concerner la locomotion" en offrant une meilleure adhérence sur des surfaces humides, précise-t-il. "Cela expliquerait pourquoi ce phénomène survient à la fois sur les doigts et les orteils. Il pourrait remonter à un de nos ancêtres, un primate qui marchait à quatre pattes", poursuit l'auteur de l'étude, publiée dans la revue Biology Letters de l'Académie des sciences britannique.



OL avec AFP
09/01/13
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Re: actualité 2012-2013

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Obésité et Alzheimer
Selon une étude basée sur des souris, des chercheurs ont mis en évidence un lien entre l’obésité et l’aggravation des pathologie sur la mémoire telle que Alzheimer.



L’étude montre un lien entre l’obésité et Alzheimer basé sur la protéine Tau, protéine lié à la dégénérescence mémorielle.

C’est l’accumulation anormale de cette protéine dans les cellules nerveuses du cerveau.



L’étude a consisté à nourrir pendant 5 mois des souris avec un régime spécialement riche en graisse. Ces souris possédaient initialement une neurodégénérescence liée à la protéine Tau. En gros, les souris avaient un terrain favorable pour un Alzheimer.



D’après les chercheurs, les résultats sont transposables à l’homme.

Le débat contre l’obésité devrait de fait être lié aux actions contre Alzheimer de part le lien qui semblerait être démontrée par cette étude.

Les chercheurs continuent leurs analyses pour mieux comprendre les liens entre ces deux pathologies.



Quoi qu’il en soit, cette découverte donne une raison de plus pour lutter contre l’obésité et pousser les gens à mieux manger.



Cet article a été publié le Mercredi 9 janvier 2013 à 10:43 et est classé dans Santé, Sciences, Société. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre propre
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Le retour en force des génériques
Publié le : 9 Janvier 2013 par Philippe Berrebi
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Par Philippe Berrebi
Pourquoi docteur.com L’arme de dissuasion a parfaitement fonctionné. Au printemps dernier, l’assurance maladie signe avec les pharmaciens un accord tiers-payant contre génériques. Celui-ci prévoit que les patients qui refusent le générique lorsque le médicament prescrit est substituable doivent faire l’avance des frais.
L’argument financier a fait mouche. Au 26 décembre 2012, indique Vincent Collen dans les Echos, les 22 000 pharmacies avaient distribué des génériques à la place des médicaments de marque dans 83,9% des cas. L’objectif fixé par les pouvoirs publics était de 85%.
Une progression spectaculaire, notent vos journaux, puisque le taux de substitution était de 71% avant la signature de l’accord. Et les syndicats de pharmaciens observent que les départements qui traînaient les pieds ont rejoint le peloton de tête. Paris, les Hauts-de-Seine, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes ont progressé de 20 points. Au passage, la sécu a économisé 200 millions d’euros.

Reste à savoir si cette embellie sera durable. En 2008, le taux de substitution avait dépassé 80% pour chuter de 10 points par la suite. Car, selon les représentants de la profession, il «règne un climat délétère » sur les génériques. L’Inspection générale des affaires sociales, rappelle le quotidien économique, observait dans un rapport que « des leaders d’opinion » mettaient « en cause régulièrement l’efficacité et la qualité des médicaments génériques » et installaient « durablement dans l’opinion un climat de suspicion ».
En frappant directement au portefeuille des usagers avec cette menace de pénalité, l’assurance maladie sait pertinemment que la crise économique joue en sa faveur.
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Contraception : faut-il craindre les pilules de 3ème génération ?
Publié le 08/01/2013 à 11:57
Commentaires (3)

Envoyer Favoris Depuis quelques jours, les plaintes contre les pilules contraceptives dites de troisième génération se multiplient. Faut-il avoir peur de leurs effets ? Qui est concerné ? Le point avec notre expert, Martin Winckler.
La fronde a été lancée par Marion Larat, courant décembre 2012. Cette jeune femme de 25 ans a décidé de porter plainte contre le directeur général de Bayer pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine" en raison de son AVC en 2006 - et de son handicap à 65 % depuis - qu'elle impute à sa pilule de troisième génération, Meliane. Marion Larat n'est pas la seule à dénoncer les dangers de ces pilules dites de troisième génération ou quatrième génération : plusieurs plaintes contre des laboratoires pharmaceutiques ont été déposées par des familles en colère. Toutes accusent ces pilules de provoquer des embolies pulmonaires et des thromboses veineuses. Actuellement, 2 millions de femmes sont concernées par ces pilules et se posent des questions sur leur santé et les risques encourus par ce moyen de contraception. Quels sont les véritables dangers ? Faut-il changer de contraception ? Martin Winckler (Dr Marc Zaffran), docteur en médecine et auteur de plusieurs livres sur la contraception (1), revient sur cette polémique qui ne cesse d'enfler.

Magicmaman : L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament vient tout juste d’abandonner l’idée de restreindre la prescription de la pilule 3ème génération aux spécialistes. Comment expliquer cette décision ?
Martin Winckler : Je pense que la "décision" initiale n'en était pas une, c'était une intention, peut-être suggérée par un "expert" très mal informé, ou peut être lancée seulement pour voir comment les professionnels réagiraient. Il y a eu un tel lever de bouclier des généralistes et des épidémiologistes (qui leur ont montré que les spécialistes sont les principaux prescripteurs de ces pilules) qu'ils ont vu que c'était une mauvaise idée. Restreindre une prescription à des "spécialistes", c'est interdire à ceux qui ne le sont pas de la contester et de la rectifier si elle est dangereuse. C'est donc restreindre la sécurité des patient(e)s. En réalité, tous les professionnels de santé et toutes les femmes devraient savoir comment se prescrit une contraception et sur quels critères. Il est en effet illogique d'exiger des femmes qu'elles sachent tout (ou presque) des précautions à prendre quand elles sont enceintes, et de les empêcher de savoir comment se protéger quand elles ne veulent pas l'être !

J'ai vu trop de femmes traitées pour une épilepsie se retrouver enceintes parce que leur neurologue ne leur avait pas dit que le traitement inactivait la pilule, trop de femmes souffrir parce qu'on leur interdisait la prise d'un anti-inflammatoire sous prétexte qu'elles portaient un DIU, et beaucoup d'autres bêtises éructées par des professionnels ignorants. L'ignorance, le cloisonnement des savoirs et des pratiques (et la surspécialisation qui les entretient) sont les pires ennemis des patient(e)s.

En l'occurrence, la bonne attitude, la plus raisonnable et la moins catastrophiste consiste à :
1° à énoncer de nouveau très clairement les règles de prescription et de prudence de ces pilules
2° à les faire connaître à TOUTES les femmes et à tous les professionnels de santé
3° à inciter fortement les médecins à prescrire d'autres méthodes (en particulier DIU et implants)
4° à réduire progressivement la prescription des pilules de 3e génération aux utilisatrices qui ne sont pas à risque et à celles qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas utiliser/tolérer) une autre méthode, en pratiquant un bilan de coagulation chaque fois qu'on est dans le doute sur les antécédents de ces femmes. Mais tout cela découle de l'information.

Magicmaman : Avons-nous aujourd’hui à faire à une crise de confiance des femmes envers la pilule de troisième génération et plus largement envers les professionnels gynécologues ? Qu’est-ce qui explique, au-delà des récents scandales ultra-médiatisés, cette méfiance ?
Martin Winckler : Le manque de confiance découle du mépris des professionnels (pas seulement les gynécos, mais beaucoup de médecins, en général), de leur refus de répondre ou de s'engager aux côtés des patient(e)s, du refus de prendre en compte leurs demandes (de DIU, de ligature de trompes, d'accouchement dans de meilleures conditions, d'accouchement par voie basse même après césarienne, d'expulsion sans épisiotomie, etc.). Les femmes lisent et s'informent. Les gynécologues obstétriciens qui font de même et qui ne voient pas leur travail comme un rapport de pouvoir n'ont pas de difficultés avec elles. Ceux et celles qui, en revanche, prennent sans arrêt ombrage du fait qu'une patiente est une personne autonome qui a le droit de faire des choix éclairés, même si ce choix semble mauvais au professionnel, ne sont pas des soignants mais des professionnels paternalistes. C'est ce paternalisme dont les femmes françaises ne veulent plus. Elles me l'écrivent depuis que j'ai publié Contraceptions mode d'emploi en 2001 puis Choisir sa contraception en 2007. Elles me l'écrivent depuis que j'ai publié Le Choeur des femmes. Ces milliers de femmes qui m'ont écrit depuis dix ans ne devraient pas avoir à écrire à un type qui ne peut leur donner que des encouragements verbaux car elles ne trouvent pas de médecin qui respecte leurs questions et leurs désirs. C'est insupportable.


Magicmaman : Que peut-on aujourd’hui conseiller aux femmes qui souhaitent bénéficier d’une contraception respectueuse de qui elles sont, sans danger ?
Martin Winckler : Tout d'abord, de lire et d'échanger le plus possible sur le sujet ; une information gratuite est disponible partout : sur le site choisirsacontraception.fr de l'INPES (commandité par le ministère de la santé) ; sur mon site personnel (www.martinwinckler.com) ; sur le site masexualite.ca des Obstétriciens canadiens (qui sont bien plus respectueux du choix des femmes que les français) et bien d'autres.

Ensuite, ces femmes doivent chercher un médecin (généraliste ou gynécologue) ou une sage-femme (habilitées à prescrire toutes les méthodes, et elles le font très bien) qui les écoute et qui leur présente TOUTES les méthodes et les laissent choisir ou essayer et changer à leur guise.

Enfin, elles doivent faire ce choix en fonction de leur mode de vie, de leurs préférences et de leurs valeurs et du CONFORT qu'elles attendent de leur méthode sans chercher à faire deux choses à la fois. Une pilule c'est pour la contraception. Si elle veulent un traitement de l'acné, il faut qu'elles se fassent prescrire un traitement de l'acné et non pas "une pilule pour l'acné" : c'est grâce à cet argument de marketing qu'on a multiplié inutilement les prescriptions de pilules de 3e génération.

Magicmaman : que conseillez-vous de faire aux utilisatrices de ces pilules dites de troisième génération ?
Martin Winckler : Si c'est leur première contraception, et si elles la prennent depuis quelques mois (moins de 2 ans), je leur conseille de s'en faire prescrire rapidement une autre (une pilule 2e génération ou autre chose).

Si elles la prennent depuis plusieurs années et si elles n'ont pas ou d'antécédents familiaux (phlébite, accident thrombo-embolique) chez les femmes de leur famille (soeurs, mère, tantes maternelles, grand-mères) ou de facteur de risque personnel (surpoids important, sédentarité, tabac, plus de 35 ans) , il n'y a pas de danger à la poursuivre. Mais arrivées à 35 ans, je leur conseille de changer de pilule ou de méthode, qu'elles fument ou non.

Si elles prennent ce type de pilule parce qu'on leur a refusé un DIU sous prétexte qu'elles n'ont pas d'enfant, je leur recommande d'aller fermement demander à leur gynéco de changer d'attitude car il leur a fait prendre des risques inutiles et, s'il ou elle ne veut pas entendre raison, je leur conseille de changer de gynéco et de faire clairement savoir autour d'elles pourquoi elles ne veulent plus le/la voir. C'est seulement dans ces conditions que les professionnels indélicats ou maladroits ou mal informés (sans pour autant être malveillants ou stupides) modifieront leurs attitudes.

(1)Le choeur des femmes aux éditions P.O.L, Choisir sa contraception aux



Pour en savoir plus : Contraception : faut-il craindre les pilules de 3ème génération ? - Magicmaman.com
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L'Auvergne, parmi les régions de France les plus touchées par la grippe et la gastro-entérite
La grippe a déjà attaqué très fort en Auvergne : 11 000 personnes ont été touchées fin 2012. L'épidémie de gastro-entérite devrait se confirmer cette semaine.

Par Evelyne Rimbert
Publié le 08/01/2013 | 12:15, mis à jour le 08/01/2013 | 12:57 237 cas de syndromes grippaux pour 100 000 habitants ont été signalés en Auvergne,fin décembre 2012. Un chiffre au-dessus du seuil épidémique de 176 cas.

ImprimerEnvoyer+ grand+ petitAvec 11 000 personnes frappées par la grippe fin décembre 2012, l'Auvergne est l'une des régions les plus touchées en France. Une grippe sans caractère de gravité mais qui a rempli les cabinets médicaux auvergnats.
Selon les médecins du réseau de surveillance Sentinelles, le seuil épidémique de la grippe a été dépassé, au plan national, la dernière semaine de 2012.
En Auvergne, l'Allier a été le premier département à passer en mode épidémique à cette même période. Actuellement, l'activité grippale est en train de monter en puissance sur l'ensemble de la région. Le pic devrait être dépassé dans les semaines à venir.

L'épidémie de gastro-entérite devrait se confirmer cette semaine

La semaine dernière, 300 cas de diarrhée aiguë pour 100 000 habitants ont été comptabilisés en Auvergne. L'épidémie de gastro-entérite devrait être confirmée cette semaine pour la région Auvergne.
Une gastro-entérite particulièrement virulente cet hiver. En cause, un nouveau type de virus qui a touché et continue à toucher de nombreux enfants.

Au menu également des Auvergnats : la bronchiolite. Un virus qui s'attaque aux jeunes enfants. Une épidémie particulièrement importante le mois dernier et qui commence à faiblir.
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Le "seigneur de l'anneau"
LE MONDE | 08.01.2013 à 16h04
Par Renaud Machart (C'est à voir...)


Calendrier "résolutions" 2010, "tout en rondeurs" pour sensibiliser autrement à la prévention du surpoids et de l'obésité | Capital Image
En regardant, lundi 7 janvier, sur France 3, à 20 h 45, la première partie du diptyque documentaire "Le combat contre l'obésité" (2012), de Jean-Baptiste Gallot et Hervé Brèque, j'ai eu un sentiment de déjà-vu. Le visage du personnage central du film, le charismatique et sympathique docteur Guillaume Bécouarn, qui professe et opère dans la région angevine, ne m'était pas inconnu, et la structuration du récit me rappelait un documentaire similaire vu il y a quelques années. En effet : quelques clics sur Internet m'ont permis de retrouver la trace d'un autre diptyque, signé des deux mêmes auteurs, "Obésité, le poids de la souffrance", qu'avait diffusé France 3 en 2008. On y suivait, sur le même mode narratif et avec les mêmes personnages types, le calvaire débilitant d'obèses morbides, leurs angoisses et leurs espoirs avant la pose d'un anneau gastrique, dit "bypass" (la spécialité du docteur Bécouarn, qui consiste à réduire la jauge de l'estomac), leur transformation, souvent heureuse, mais parfois difficile.
Etaient abordés, en 2008 comme en 2012, les éventuelles complications liées à cette opération aujourd'hui courante mais non sans risques, et la nécessité de constituer, avant l'intervention, un minimum de masse musculaire afin que le corps supporte ces terribles transformations (certains perdent jusqu'à 100 kg en quelques mois), et de se soumettre par la suite à un minimum d'exercices physiques quotidiens. Un long passage de ce nouveau documentaire concernait l'association Obésité sans complexes, où l'on voyait d'anciens très gros se plonger pour la première fois en trente ans dans une piscine, ce que la honte de leur corps et le regard des autres les avaient empêchés de faire.

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Tout cela est frappé au coin du bon sens. Mais il manque cependant à ce documentaire la distance, la variété de témoignages, le point de vue d'autres médecins qui permettraient de jeter un regard plus complexe sur ce phénomène. Non qu'on doute de l'expertise du docteur Bécouarn, mais quatre documentaires en cinq ans consacrés à son activité et à ses succès finissent par paraître un rien hagiographiques.

Par ailleurs, comme souvent dans ce type de sujets sur l'obésité, la part psychologique n'est pas assez prise en compte : la plupart des patients du docteur Bécouarn avouent la souffrance due à leur dépendance à la nourriture, mais rien de réellement déterminant n'est dit à ce sujet, sur lequel on aurait aimé entendre le point de vue de psychothérapeutes spécialistes des comportements alimentaires compulsifs.

Enfin, on souhaiterait, de la part du service public, un type de récit plus sobre et qui se démarque plus nettement des usages de la télé-réalité. On ne va pas reprocher aux malades de pleurer devant la caméra, mais aux documentaristes d'avoir souscrit à des illustrations sonores de séries télévisées : rythmique guillerette avec marimba quand le ton est léger, grandes tenues synthétisées, avec quelques notes de piano égrenées quand le récit devient poignant. La graisse sonore est moins dangereuse que celle qui gagne nos corps, mais quelle engeance...
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Les dépenses de santé ont marqué le pas en 2012
Les remboursements des soins n’ont progressé que de 0,5% sur les onze premiers mois de 2012, selon l’Assurance-maladie. Les dépenses de médicaments et d’arrêt de travail sont même en recul.

Diane Lacaze
Le 09/01/2013 à 10:20 - + Imprimer
cet article réagir La fièvre des dépenses de santé retombe (DR)
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Le déficit abyssal de la Sécurité sociale commercerait-il tout doucement à se résorber ? Les chiffres, publiés mardi 8 janvier par l’Assurance-maladie, montrent en effet un recul des dépenses de santé.

Sur les onze premiers mois de 2012, les remboursements de soins de ville du régime général sont quasiment stables, avec une légère progression de 0,5%.

Des postes sont d’ailleurs en recul. Tout d’abord, les dépenses de médicaments se replient de 0,8%, "l’augmentation de la délivrance de médicaments génériques a un impact sensible depuis quatre mois", explique dans son communiqué l’Assurance-maladie.

Les remboursements de soins de médecins et dentistes sont stables sur les onze premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année précédente. Ensuite, les dépenses d’arrêt de travail baissent de 1,6% "du fait, notamment, de la modification des règles de calcul intervenues dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012". Enfin, les dépenses d’analyses médicales diminuent de 2% à fin octobre, sous l’effet des baisses tarifaires.

Néanmoins, ces chiffres sont à nuancer. Si l'on se réfère aux dates des soins facturés, qui reflètent mieux l'évolution de la consommation que les dates de remboursement, la hausse des dépenses pour l’ensemble des soins de ville atteint 1,8% à fin septembre.

De plus, il faut encore prendre en compte les 450 millions d'euros de primes pour les médecins qui auront atteint des objectifs de santé publique et de maîtrise des prescriptions
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Santé : Téléphones portables, de nouvelles preuves concernant les risques sur la santé Publié le 9 janvier 2013 à 10:53 par Zeke|Partager
Téléphone portable
Un rapport du groupe de travail BioInitiative vient d’annoncer que de nouvelles preuves concernant le risque des technologies sans fil et les ondes électromagnétiques, tels que les portables sur la santé.



1800 études ont été analysés pour réaliser ce rapport. Les risques se porteraient sur les enfants, les femmes enceintes et les futurs parents.



Le rapport met en évidence le fait que les ondes électromagnétiques augmenteraient le risque de développer un gliome, une tumeur cérébrale maligne ou une tumeur du nerf acoustique.

Le rapport préconise le classement dans ces ondes comme cancérigène.

Le débat se relance sur l’impact de tous ces objets sur notre santé.



Ces ondes pourraient selon les résultats des études, altérer les spermatozoïdes au niveau de l’ADN provoquant des problèmes chez les futurs enfants.

Chez les enfants, l’hyperactivité pourrait se développer avec les ondes. L’autisme pourrait également être accru par l’augmentation de ces ondes électromagnétiques.

Le rapport demande un changement des seuils légaux pour la protection de la population.
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santé - chr metz-thionville
Metz : la maternité déménage lundi
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L’hôpital-maternité de Metz entamera son déménagement à Mercy ce lundi 14 janvier. Photo Maury GOLINI
Le CHR Metz-Thionville engage la 3e phase de son déménagement, du 14 au 25 janvier, après le transfert des activités de l’hôpital Bon-Secours de Metz sur le site de Mercy en juin et septembre/octobre derniers.

En effet, l’hôpital-maternité de Metz entamera son déménagement à Mercy ce lundi 14 janvier dans le bâtiment accueillant les activités femme, mère-enfant, bâtiment qui jouxte l’hôpital principal de Mercy.

Cette structure de 156 lits et places et de 40 M€ regroupe les activités de gynécologie, d’obstétrique, de pédiatrie, de néonatologie, ainsi que le centre de planification familiale et le centre de procréation médicalement assistée.

L’hôpital femme-mère-enfant est le fruit du regroupement des activités du CHR et de l’ancien hôpital maternité Sainte-Croix (Etablissement privé adhérent de la FEHAP) et dont l’intégration a été effective au 1er janvier 2009.

Un planning et une organisation spécifiques ont été mis en place pour le déménagement. Les patientes transférées seront transportées par VSL ou ambulances selon leur état de santé et accompagnés par les équipes de l’hôpital-maternité de Metz. Durant cette période de déménagement, l’hôpital-maternité de Metz maintiendra sa mission de service public et la prise en charge médicale, obstétricale, et chirurgicale 7 jours/7 et 24h/24 des futures mamans, patientes et enfants en néonatologie.

« À compter du jeudi 24 janvier, 8h, les accouchements auront lieu à Mercy, et non plus à Sainte-Croix », indique Dominique Peljak, directeur général adjoint du CHR.

Quelque 300 employés, une cinquantaine de patientes et parturientes, et une vingtaine de bébés sont concernés par le déménagement.

L. B.
Verrouillé