Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
Santé publique - Contamination par les rats
75 cas de leptospirose en 2012
La cellule interrégionale d'épidémiologie à La Réunion et Mayotte (CIRE) a recensé 75 cas de leptospirose au cours de l'année 2012, indique l'agence régionale de santé (ARS) ce mardi 8 janvier 2013. 74 cas de cette maladie grave, principalement transmise à l'homme par les rats, ont été confirmés. 73 de ces malades ont été hospitalisés et 29 d'entre eux sont passés en service de réanimation. "Malgré des formes très sévères ayant entrainé des hospitalisations longues et pour 3 patients des séquelles rénales, aucun décès n'a été enregistré sans doute du fait de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge hospitalière" commente l'ARS (Photo : www.dinosoria.com).
Posté par IPR il y a 8 heures
L’âge moyen des malades était de 40 ans et les hommes représentaient 95% des malades hospitalisés, note la CIRE. Elle souligne que "depuis les premières études sur la maladie en 2002, les femmes ne représentent que 5% du total des cas recensés".
La CIRE ajoute qu'une exposition "domiciliaire" est retrouvée pour 81% des patients. À savoir : présence de rats (71%), logements insalubres (20%), élevage d'animaux à domicile (40%), jardinage (47%), usage d’eau non traitée (6%). Pour les malades présentant une exposition professionnelle, 86 % appartiennent à une profession à risque avec la répartition suivante : agriculteurs (55%), spécialistes des espaces verts (15%), bâtiment (10%) et autres (6%).
L’existence d’une blessure favorise la pénétration du germe, remarque la CIRE. Ainsi "42% des patients présentaient une blessure lors de la période d’exposition, 60% n’utilisaient aucune protection, 26% une protection partielle, 4% une protection complète dans le cadre professionnel seulement, et 11% une protection dans le travail et les loisirs" énumère la cellule épidémiologie. "Lorsqu’une seule hypothèse de contamination a pu être identifiée, l’exposition en eau douce a été retenue pour 20% des cas'" ajoute-t-elle.
Les leptospires sont des bactéries susceptibles d’infecter un grand nombre de mammifères sauvages (rongeurs et insectivores : rats, tangues, musaraignes, etc.) et domestiques (bovins, ovins, caprins, porcs, chiens) qui les évacuent dans leur urine. Les bactéries peuvent survivre plusieurs mois dans un milieu humide et chaud.
Les leptospires sont responsables de manifestations cliniques allant du syndrome de la grippe bénigne à des défaillances multi viscérale potentiellement mortelle. La leptospirose débute après une incubation de 4 à 19 jours, par l’apparition brutale d’une fièvre avec frissons, myalgies, céphalées, troubles digestifs fréquents puis évolue en septicémie avec atteintes viscérales : hépatique, rénale, méningée, pulmonaire… "
Les renseignements recueillis auprès de 101 malades soulignent "le polymorphisme de la leptospirose à la phase initiale" indique la CIRE en citant : syndrome grippal (49%), fièvre isolée (18%), association d’asthénie (fatigue) majeure, céphalées, myalgies,et/ou arthralgie sans fièvre initiale (18%), myalgies arthralgies isolées (5%) et autres signes (10%).
Les précautions à prendre pour éviter la maladie sont les suivantes :
− dans la mesure du possible, se protéger par le port de bottes et de gants lors d’une activité à risque (agriculture, élevage, jardinage, pêche en eau douce, chasse…);
− éviter de se baigner en eau douce lorsqu’on est porteur de plaies (ou protéger les plaies en utilisant des pansements imperméables) et limiter les contacts des muqueuses avec l’eau ;
− éviter de marcher pieds nus ou en chaussures ouvertes sur des sols boueux ;
− consulter sans délai un médecin en cas d’apparition des symptômes en lui signalant l’activité à risque pratiquée.
Ces mesures sont à renforcer durant la saison des pluies.
75 cas de leptospirose en 2012
La cellule interrégionale d'épidémiologie à La Réunion et Mayotte (CIRE) a recensé 75 cas de leptospirose au cours de l'année 2012, indique l'agence régionale de santé (ARS) ce mardi 8 janvier 2013. 74 cas de cette maladie grave, principalement transmise à l'homme par les rats, ont été confirmés. 73 de ces malades ont été hospitalisés et 29 d'entre eux sont passés en service de réanimation. "Malgré des formes très sévères ayant entrainé des hospitalisations longues et pour 3 patients des séquelles rénales, aucun décès n'a été enregistré sans doute du fait de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge hospitalière" commente l'ARS (Photo : www.dinosoria.com).
Posté par IPR il y a 8 heures
L’âge moyen des malades était de 40 ans et les hommes représentaient 95% des malades hospitalisés, note la CIRE. Elle souligne que "depuis les premières études sur la maladie en 2002, les femmes ne représentent que 5% du total des cas recensés".
La CIRE ajoute qu'une exposition "domiciliaire" est retrouvée pour 81% des patients. À savoir : présence de rats (71%), logements insalubres (20%), élevage d'animaux à domicile (40%), jardinage (47%), usage d’eau non traitée (6%). Pour les malades présentant une exposition professionnelle, 86 % appartiennent à une profession à risque avec la répartition suivante : agriculteurs (55%), spécialistes des espaces verts (15%), bâtiment (10%) et autres (6%).
L’existence d’une blessure favorise la pénétration du germe, remarque la CIRE. Ainsi "42% des patients présentaient une blessure lors de la période d’exposition, 60% n’utilisaient aucune protection, 26% une protection partielle, 4% une protection complète dans le cadre professionnel seulement, et 11% une protection dans le travail et les loisirs" énumère la cellule épidémiologie. "Lorsqu’une seule hypothèse de contamination a pu être identifiée, l’exposition en eau douce a été retenue pour 20% des cas'" ajoute-t-elle.
Les leptospires sont des bactéries susceptibles d’infecter un grand nombre de mammifères sauvages (rongeurs et insectivores : rats, tangues, musaraignes, etc.) et domestiques (bovins, ovins, caprins, porcs, chiens) qui les évacuent dans leur urine. Les bactéries peuvent survivre plusieurs mois dans un milieu humide et chaud.
Les leptospires sont responsables de manifestations cliniques allant du syndrome de la grippe bénigne à des défaillances multi viscérale potentiellement mortelle. La leptospirose débute après une incubation de 4 à 19 jours, par l’apparition brutale d’une fièvre avec frissons, myalgies, céphalées, troubles digestifs fréquents puis évolue en septicémie avec atteintes viscérales : hépatique, rénale, méningée, pulmonaire… "
Les renseignements recueillis auprès de 101 malades soulignent "le polymorphisme de la leptospirose à la phase initiale" indique la CIRE en citant : syndrome grippal (49%), fièvre isolée (18%), association d’asthénie (fatigue) majeure, céphalées, myalgies,et/ou arthralgie sans fièvre initiale (18%), myalgies arthralgies isolées (5%) et autres signes (10%).
Les précautions à prendre pour éviter la maladie sont les suivantes :
− dans la mesure du possible, se protéger par le port de bottes et de gants lors d’une activité à risque (agriculture, élevage, jardinage, pêche en eau douce, chasse…);
− éviter de se baigner en eau douce lorsqu’on est porteur de plaies (ou protéger les plaies en utilisant des pansements imperméables) et limiter les contacts des muqueuses avec l’eau ;
− éviter de marcher pieds nus ou en chaussures ouvertes sur des sols boueux ;
− consulter sans délai un médecin en cas d’apparition des symptômes en lui signalant l’activité à risque pratiquée.
Ces mesures sont à renforcer durant la saison des pluies.
Re: actualité 2012-2013
Concours kiné et orthophoniste : des olympiades pour tester son niveau
L'IRSS, une prépa privée aux concours du social et du paramédical, organise durant deux jours en Bretagne une simulation des concours d'entrée en écoles de kiné ou d'orthophonie. Des olympiades ouvertes à tous : lycéens, étudiants en première année de médecine ou déjà en prépa.
inShare.0
Chaque année, des milliers d'étudiants tentent les concours d'entrée dans les écoles de kiné et d'orthophonie... mais seul un petit pourcentage réussit à s'y faire une place, souvent après une année intensive en prépa privée. C'est ce qui a incité l'une de ces prépas, l'IRSS, l'Institut régional sport et santé, à proposer une simulation intensive aux concours.
L'initiative, lancée en 2012, est reproduite en 2013 et elle n'est pas réservée aux inscrits à l'IRSS mais est ouverte à tous les futurs candidats des concours kiné et orthophonie 2013 ! Pendant 2 jours, les élèves passent des concours blancs en kiné ou orthophonie. Au programme : une série d’épreuves originales de type QCM pour tester ses connaissances et se situer par rapport aux autres.
"Cette répétition générale unique permet aux élèves de se mettre en condition réelle de concours mais aussi de se confronter les uns aux autres : lycéens, étudiants en première année médecine ou en classe prépa, désireux d’accéder aux concours de kiné et orthophonie”, explique Jacky Pohu, responsable de l’école IRSS de Cholet.
A l’issue des épreuves, les candidats obtiennent les corrigés d’épreuves et un classement officiel par voie électronique. Précision importante : ces "olympiades" ont lieu en Bretagne, à Rennes, Cholet et Nantes
L'IRSS, une prépa privée aux concours du social et du paramédical, organise durant deux jours en Bretagne une simulation des concours d'entrée en écoles de kiné ou d'orthophonie. Des olympiades ouvertes à tous : lycéens, étudiants en première année de médecine ou déjà en prépa.
inShare.0
Chaque année, des milliers d'étudiants tentent les concours d'entrée dans les écoles de kiné et d'orthophonie... mais seul un petit pourcentage réussit à s'y faire une place, souvent après une année intensive en prépa privée. C'est ce qui a incité l'une de ces prépas, l'IRSS, l'Institut régional sport et santé, à proposer une simulation intensive aux concours.
L'initiative, lancée en 2012, est reproduite en 2013 et elle n'est pas réservée aux inscrits à l'IRSS mais est ouverte à tous les futurs candidats des concours kiné et orthophonie 2013 ! Pendant 2 jours, les élèves passent des concours blancs en kiné ou orthophonie. Au programme : une série d’épreuves originales de type QCM pour tester ses connaissances et se situer par rapport aux autres.
"Cette répétition générale unique permet aux élèves de se mettre en condition réelle de concours mais aussi de se confronter les uns aux autres : lycéens, étudiants en première année médecine ou en classe prépa, désireux d’accéder aux concours de kiné et orthophonie”, explique Jacky Pohu, responsable de l’école IRSS de Cholet.
A l’issue des épreuves, les candidats obtiennent les corrigés d’épreuves et un classement officiel par voie électronique. Précision importante : ces "olympiades" ont lieu en Bretagne, à Rennes, Cholet et Nantes
Re: actualité 2012-2013
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
8 janvier
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Une chaîne humaine pour sauver les éléphantes Baby et Népal
Brigitte Bardot menace de devenir russe pour la cause de deux éléphants
Quand on lutte avec des alligators pour sauver leurs oeufs
Préservez le foie de votre chien et de votre chat
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Des pigeons attaqués par des poissons dans le Tarn
Une grâce présidentielle pour sauver deux éléphants à Lyon
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Brigitte Bardot menace de devenir russe pour la cause de deux éléphants
Quand on lutte avec des alligators pour sauver leurs oeufs
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Des pigeons attaqués par des poissons dans le Tarn
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Une grâce présidentielle pour sauver deux éléphants à Lyon
Préservez le foie de votre chien et de votre chat
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Une cinquantaine de chiots maltraités dans la Meuse
Selon vous, les 2 éléphantes de Lyon, Baby et Népal..
..doivent être soignées
..doivent être euthanasiées
Patrick Rollo
Rédacteur
335 articles Henri de Miebenthal
Kinésithérapeute
333 articles
Tout le site Les actus Santé & Maladies Psycho & Sexo Médicaments & Soins Enfants & Ados Nutrition & Régimes Femmes & Grossesses Santé Naturelle Je Gère Ma Santé Forme & Beauté Santé Des Animaux
Patrick Rollo
Rédacteur
note moyenne des lecteurs
33333note moyenne de la rédaction
55555nombre d'articles
335nombre de commentaires
0nombre de votes
0Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootieVictimes de la maladie de Newcastle, hautement contagieuse pour de nombreuses espèces d’oiseaux mais sans impact réel pour l’homme, 140 poules d’une ferme de la campagne genevoise, en Suisse, ont été mises à mort et leurs œufs détruits. On suspecte un paon, originaire d’un jardin botanique et qui a été vendu à l’exploitation, d’avoir déclenché l’épizootie. Des analyses sont en cours pour cerner au plus près le parcours du virus.
Les volatiles de Suisse ne sont décidément pas en forme. Après l’hécatombe des pigeons morts à Genève il y a deux ans (non pas empoisonnés, mais à cause de la maladie de Newcastle comme on le saura plus tard), c’est au tour des poules des environs de cette ville d’être mises à mal. Le 7 janvier dernier, pas moins de 140 poules pondeuses d’une exploitation du canton de Genève ont du être gazées, et leurs œufs détruits, en raison d’une épizootie. La maladie de Newcastle, aussi appelée "pseudopeste aviaire", hautement redoutée dans les élevages avicoles, a en effet été diagnostiquée dans une ferme de la commune de Meinier (non loin du lac Léman d’un côté, et à proximité de la frontière française de l’autre) lors de prélèvements de surveillance effectués le 24 décembre dernier.
Des échantillons des volailles ont été prélevés pour analyses, dont les résultats devraient être dévoilés dans le courant de la semaine. Selon les vétérinaires, aucun symptôme clinique n’aurait été détecté chez les poules des autres exploitations environnantes. La maladie de Newcastle, qui est hautement contagieuse et se transmet de manière aérogène ou par contact direct, avait jusqu’ici plutôt épargné les volailles de Suisse. Le virus naturel est probablement diffusé par les oiseaux migrateurs, mais les épizooties chez la volaille semblent liées aux pratiques avicoles. Comme le souligne le vétérinaire cantonal Jérôme Föllmi « l’infection s’avère parfois très rapide, entraînant la mort subite de l’animal. Et si la maladie se développe, les symptômes sont la fièvre, une apathie prononcée, une anorexie, voire des difficultés respiratoires ou des paralysies locales ».
Quoiqu’il arrive, pas d’inquiétude particulière pour l’homme, qui ne court pas grand danger. Dans le cas le plus critique, un individu en contact avec les animaux malades pourra développer, au pire, une conjonctivite. Une enquête a été entamée par des vétérinaires du canton pour déterminer la provenance du virus, et une piste a déjà été établie : elle mène à un paon du jardin botanique de Genève. Gilles Nussbaum, responsable du parc animalier de ce jardin botanique, s’explique : « Nous avions vendu un de nos paons, l’an dernier, à la ferme de Meinier où a eu lieu la contamination ». Depuis cette révélation, des vétérinaires effectuent des prises de sang sur des paons mais aussi des poules et des canards du parc.
Inquiet, Jérôme Föllmi attend les résultats des analyses avec angoisse : « Si les résultats s’avéraient positifs, il faudrait tirer des conclusions sur les oiseaux du parc. D’un autre côté, on ne peut absolument pas contrôler le passage des oiseaux indigènes ». Le virus peut affecter tous les lieux où vivent des oiseaux. Et, comme le rappelle très justement le vétérinaire, les oiseaux d’appartement, comme les canaris et les perruches, ne sont pas à l’abri. Pour l’heure, la Suisse ne procède pas à la vaccination des volailles, comme c’est le cas dans les pays frontaliers. Mais un projet de loi sur les épizooties, et qui serait votée courant 2013, pourrait changer la donne.
8 janvier
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Une chaîne humaine pour sauver les éléphantes Baby et Népal
Brigitte Bardot menace de devenir russe pour la cause de deux éléphants
Quand on lutte avec des alligators pour sauver leurs oeufs
Préservez le foie de votre chien et de votre chat
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Des pigeons attaqués par des poissons dans le Tarn
Une grâce présidentielle pour sauver deux éléphants à Lyon
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Brigitte Bardot menace de devenir russe pour la cause de deux éléphants
Quand on lutte avec des alligators pour sauver leurs oeufs
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Des pigeons attaqués par des poissons dans le Tarn
Aux USA, le bison fait son retour pour rétablir un écosystème naturel
Une grâce présidentielle pour sauver deux éléphants à Lyon
Préservez le foie de votre chien et de votre chat
Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootie
Une cinquantaine de chiots maltraités dans la Meuse
Selon vous, les 2 éléphantes de Lyon, Baby et Népal..
..doivent être soignées
..doivent être euthanasiées
Patrick Rollo
Rédacteur
335 articles Henri de Miebenthal
Kinésithérapeute
333 articles
Tout le site Les actus Santé & Maladies Psycho & Sexo Médicaments & Soins Enfants & Ados Nutrition & Régimes Femmes & Grossesses Santé Naturelle Je Gère Ma Santé Forme & Beauté Santé Des Animaux
Patrick Rollo
Rédacteur
note moyenne des lecteurs
33333note moyenne de la rédaction
55555nombre d'articles
335nombre de commentaires
0nombre de votes
0Un paon de Genève, suspect n°1 dans la flambée d’une épizootieVictimes de la maladie de Newcastle, hautement contagieuse pour de nombreuses espèces d’oiseaux mais sans impact réel pour l’homme, 140 poules d’une ferme de la campagne genevoise, en Suisse, ont été mises à mort et leurs œufs détruits. On suspecte un paon, originaire d’un jardin botanique et qui a été vendu à l’exploitation, d’avoir déclenché l’épizootie. Des analyses sont en cours pour cerner au plus près le parcours du virus.
Les volatiles de Suisse ne sont décidément pas en forme. Après l’hécatombe des pigeons morts à Genève il y a deux ans (non pas empoisonnés, mais à cause de la maladie de Newcastle comme on le saura plus tard), c’est au tour des poules des environs de cette ville d’être mises à mal. Le 7 janvier dernier, pas moins de 140 poules pondeuses d’une exploitation du canton de Genève ont du être gazées, et leurs œufs détruits, en raison d’une épizootie. La maladie de Newcastle, aussi appelée "pseudopeste aviaire", hautement redoutée dans les élevages avicoles, a en effet été diagnostiquée dans une ferme de la commune de Meinier (non loin du lac Léman d’un côté, et à proximité de la frontière française de l’autre) lors de prélèvements de surveillance effectués le 24 décembre dernier.
Des échantillons des volailles ont été prélevés pour analyses, dont les résultats devraient être dévoilés dans le courant de la semaine. Selon les vétérinaires, aucun symptôme clinique n’aurait été détecté chez les poules des autres exploitations environnantes. La maladie de Newcastle, qui est hautement contagieuse et se transmet de manière aérogène ou par contact direct, avait jusqu’ici plutôt épargné les volailles de Suisse. Le virus naturel est probablement diffusé par les oiseaux migrateurs, mais les épizooties chez la volaille semblent liées aux pratiques avicoles. Comme le souligne le vétérinaire cantonal Jérôme Föllmi « l’infection s’avère parfois très rapide, entraînant la mort subite de l’animal. Et si la maladie se développe, les symptômes sont la fièvre, une apathie prononcée, une anorexie, voire des difficultés respiratoires ou des paralysies locales ».
Quoiqu’il arrive, pas d’inquiétude particulière pour l’homme, qui ne court pas grand danger. Dans le cas le plus critique, un individu en contact avec les animaux malades pourra développer, au pire, une conjonctivite. Une enquête a été entamée par des vétérinaires du canton pour déterminer la provenance du virus, et une piste a déjà été établie : elle mène à un paon du jardin botanique de Genève. Gilles Nussbaum, responsable du parc animalier de ce jardin botanique, s’explique : « Nous avions vendu un de nos paons, l’an dernier, à la ferme de Meinier où a eu lieu la contamination ». Depuis cette révélation, des vétérinaires effectuent des prises de sang sur des paons mais aussi des poules et des canards du parc.
Inquiet, Jérôme Föllmi attend les résultats des analyses avec angoisse : « Si les résultats s’avéraient positifs, il faudrait tirer des conclusions sur les oiseaux du parc. D’un autre côté, on ne peut absolument pas contrôler le passage des oiseaux indigènes ». Le virus peut affecter tous les lieux où vivent des oiseaux. Et, comme le rappelle très justement le vétérinaire, les oiseaux d’appartement, comme les canaris et les perruches, ne sont pas à l’abri. Pour l’heure, la Suisse ne procède pas à la vaccination des volailles, comme c’est le cas dans les pays frontaliers. Mais un projet de loi sur les épizooties, et qui serait votée courant 2013, pourrait changer la donne.
Re: actualité 2012-2013
Psychiatrie. Privé et public collaborent
9 janvier 2013 - Réagir à cet article
.
.La clinique privée Pen an Dalar,de Guipavas, et l'hôpital de Landerneau, ont signé hier après-midi une convention de coopération dans le domaine de la psychiatrie.
La clinique privée Pen an Dalar, installée route de Paris, à la sortie de Guipavas, et l'hôpital Ferdinand-Grall de Landerneau travaillent ensemble depuis de nombreuses années dans le domaine de la psychiatrie. La clinique de Guipavas a été créée en 1947 et a rejoint le groupe «Générale de Santé» en l'an 2000. Cet établissement privé dispose de 107 lits en hospitalisation complète, d'une dizaine de lits d'hospitalisation de nuit et d'une dizaine de places en centre de jour. L'établissement, où travaillent près de 100 salariés, accueille de 130 à 140 patients par jour et totalise plus de 40.000 journées d'hospitalisation par an. L'hôpital Ferdinand-Grall dispose de son côté, à Landerneau, de47lits en hospitalisation complète, dans un bâtiment indépendant à proximité de l'hôpital général, de 15 places en accueil de jour et quatre lits en accueil de nuit, dans deux lieux situés dans le centre-ville. L'hôpital de Landerneau fait partie du secteur 13 et ses30salariés prennent en charge 1.400 personnes environ dans l'année.
Hospitalisation sous contrainte
Les deux établissements travaillent déjà ensemble, notamment pour traiter les urgences et pour assurer la prise en charge des patients hospitalisés sous contrainte. La clinique de Pen an Dalar n'accepte eneffet que les patients adultes dont les troubles psychiatriques sont compatibles avec une hospitalisation libre. «Il est important que les différentes structures spécialisées dans le domaine de la psychiatrie communiquent entre elles et travaillent ensemble, ont expliqué hier les responsables de la clinique de Pen an Dalar et de l'hôpital Ferdinand-Grall. Le travail en réseau est nécessaire pour le bien-être des patients et surtout pour assurer la continuité des soins». La collaboration entre la clinique privée et l'hôpital public «marche très bien» et «la convention est une mise en évidence de ce fonctionnement. Elle va nous donner les moyens d'étendre cette pratique et de travailler dans de bien meilleures conditions». Pour les médecins et les infirmières, la convention représente «l'officialisation d'un travail quotidien, obligatoire pour les patients quidoivent être pris en charge aulong cours. Ils sont souvent suivis sur des mois, voire des années. Il n'y a pas d'opposition entre les différents services, c'est un travail en complémentarité sur le long terme pour proposer aux patients la prise en charge la plus adaptée». Le renforcement des relations entre les deux partenaires, en adéquation avec le plan régional de santé, va donc faciliter les échanges et le suivi des patients à Guipavas et Landerneau, dans l'établissement qui leur convient le mieux.
Guy Pellen
9 janvier 2013 - Réagir à cet article
.
.La clinique privée Pen an Dalar,de Guipavas, et l'hôpital de Landerneau, ont signé hier après-midi une convention de coopération dans le domaine de la psychiatrie.
La clinique privée Pen an Dalar, installée route de Paris, à la sortie de Guipavas, et l'hôpital Ferdinand-Grall de Landerneau travaillent ensemble depuis de nombreuses années dans le domaine de la psychiatrie. La clinique de Guipavas a été créée en 1947 et a rejoint le groupe «Générale de Santé» en l'an 2000. Cet établissement privé dispose de 107 lits en hospitalisation complète, d'une dizaine de lits d'hospitalisation de nuit et d'une dizaine de places en centre de jour. L'établissement, où travaillent près de 100 salariés, accueille de 130 à 140 patients par jour et totalise plus de 40.000 journées d'hospitalisation par an. L'hôpital Ferdinand-Grall dispose de son côté, à Landerneau, de47lits en hospitalisation complète, dans un bâtiment indépendant à proximité de l'hôpital général, de 15 places en accueil de jour et quatre lits en accueil de nuit, dans deux lieux situés dans le centre-ville. L'hôpital de Landerneau fait partie du secteur 13 et ses30salariés prennent en charge 1.400 personnes environ dans l'année.
Hospitalisation sous contrainte
Les deux établissements travaillent déjà ensemble, notamment pour traiter les urgences et pour assurer la prise en charge des patients hospitalisés sous contrainte. La clinique de Pen an Dalar n'accepte eneffet que les patients adultes dont les troubles psychiatriques sont compatibles avec une hospitalisation libre. «Il est important que les différentes structures spécialisées dans le domaine de la psychiatrie communiquent entre elles et travaillent ensemble, ont expliqué hier les responsables de la clinique de Pen an Dalar et de l'hôpital Ferdinand-Grall. Le travail en réseau est nécessaire pour le bien-être des patients et surtout pour assurer la continuité des soins». La collaboration entre la clinique privée et l'hôpital public «marche très bien» et «la convention est une mise en évidence de ce fonctionnement. Elle va nous donner les moyens d'étendre cette pratique et de travailler dans de bien meilleures conditions». Pour les médecins et les infirmières, la convention représente «l'officialisation d'un travail quotidien, obligatoire pour les patients quidoivent être pris en charge aulong cours. Ils sont souvent suivis sur des mois, voire des années. Il n'y a pas d'opposition entre les différents services, c'est un travail en complémentarité sur le long terme pour proposer aux patients la prise en charge la plus adaptée». Le renforcement des relations entre les deux partenaires, en adéquation avec le plan régional de santé, va donc faciliter les échanges et le suivi des patients à Guipavas et Landerneau, dans l'établissement qui leur convient le mieux.
Guy Pellen
Re: actualité 2012-2013
La Cour suprême des États-Unis refuse de se saisir d'un recours contre le financement public des recherches sur les cellules souches embryonnaires.
Sans faire de commentaire, la Cour a rejeté la plainte de deux chercheurs qui plaidaient que ce financement allait à l'encontre de la loi fédérale qui interdit la création et la destruction d'embryons à des fins de recherche scientifique. Les deux chercheurs en question font des travaux sur des cellules adultes et non sur l'embryon.
La décision de lundi de la Cour suprême vient mettre un terme à une longue saga judiciaire sur le sujet.
Sous la présidence de George W. Bush, la recherche avait été interdite pendant huit ans pour des raisons morales et religieuses. Pendant cette période, la recherche privée sur ce type de cellules avait toutefois pu progresser. Puis, en mars 2009, le président Barack Obama avait réautorisé la recherche sur les cellules souches embryonnaires, jusqu'à ce qu'en août 2010, un tribunal fédéral de Washington la suspende provisoirement en attendant qu'une cour statue sur le fond.
Le financement public avait finalement été autorisé par la Cour d'appel fédérale en avril 2011. Celle-ci avait notamment statué que le financement public d'un projet utilisant des cellules souches provenant d'un embryon n'était pas problématique « puisqu'une cellule souche n'est pas un embryon et ne peut pas se développer pour devenir un être humain ».
L'Agence américaine de la santé se réjouit
La décision de lundi a été immédiatement saluée par l'agence fédérale de la santé, la National Institute of Health (NIH).
Les travaux sur les cellules souches représentent un espoir de nouveaux traitements médicaux pour plusieurs patients et chercheurs. « Les patients et leurs familles qui attendent de nouveaux traitements pour remplacer leurs cellules perdues lors d'une maladie ou d'un accident, ou qui pourraient bénéficier de nouveaux médicaments issus de recherches sur les cellules souches embryonnaires peuvent être assurés que le NIH continuera d'aider ces recherches prometteuses », a d'ailleurs assuré lundi le NIH.
Sans faire de commentaire, la Cour a rejeté la plainte de deux chercheurs qui plaidaient que ce financement allait à l'encontre de la loi fédérale qui interdit la création et la destruction d'embryons à des fins de recherche scientifique. Les deux chercheurs en question font des travaux sur des cellules adultes et non sur l'embryon.
La décision de lundi de la Cour suprême vient mettre un terme à une longue saga judiciaire sur le sujet.
Sous la présidence de George W. Bush, la recherche avait été interdite pendant huit ans pour des raisons morales et religieuses. Pendant cette période, la recherche privée sur ce type de cellules avait toutefois pu progresser. Puis, en mars 2009, le président Barack Obama avait réautorisé la recherche sur les cellules souches embryonnaires, jusqu'à ce qu'en août 2010, un tribunal fédéral de Washington la suspende provisoirement en attendant qu'une cour statue sur le fond.
Le financement public avait finalement été autorisé par la Cour d'appel fédérale en avril 2011. Celle-ci avait notamment statué que le financement public d'un projet utilisant des cellules souches provenant d'un embryon n'était pas problématique « puisqu'une cellule souche n'est pas un embryon et ne peut pas se développer pour devenir un être humain ».
L'Agence américaine de la santé se réjouit
La décision de lundi a été immédiatement saluée par l'agence fédérale de la santé, la National Institute of Health (NIH).
Les travaux sur les cellules souches représentent un espoir de nouveaux traitements médicaux pour plusieurs patients et chercheurs. « Les patients et leurs familles qui attendent de nouveaux traitements pour remplacer leurs cellules perdues lors d'une maladie ou d'un accident, ou qui pourraient bénéficier de nouveaux médicaments issus de recherches sur les cellules souches embryonnaires peuvent être assurés que le NIH continuera d'aider ces recherches prometteuses », a d'ailleurs assuré lundi le NIH.
Re: actualité 2012-2013
voila pour aujourd'hui si vous trouvez d'autre article faites les passer ici ca aide bien pour les revisions 

Re: actualité 2012-2013
L'épidémie de gastro-entérite atteint son pic
Mots clés : Gastro-entérite, Épidémies hivernales
Par Service infographie du Figarolefigaro.fr - le 10/01/2013
INFOGRAPHIE - Après le franchissement du seuil épidémique il y a deux semaines, le virus hivernal circule dans toute la France.
L'épidémie de gastro-entérite a bien démarré et conduit en deux semaines près d'un demi-million de personnes à consulter un médecin généraliste, a annoncé mercredi le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm. Conséquence: selon son modèle de prévision basé sur des données historiques, «le niveau d'activité des diarrhées aiguës devrait commencer à diminuer cette semaine».
Les régions les plus touchées la semaine dernière étaient: Midi-Pyrénées (627 cas pour 100.000 habitants), Languedoc-Roussillon (555), Limousin (514), Aquitaine (509), Centre (482), Nord-Pas-de-Calais (463), Haute-Normandie (440) et Poitou-Charentes (410).
Les cas recensés ne présentaient pas de critère particulier de gravité - seuls 0,6% des malades ont été hospitalisés.
Les bébés plus fragilesLa gastro-entérite virale se manifeste par des diarrhées, des vomissements, des crampes abdominales et parfois une légère fièvre. Elle est très contagieuse. Elle peut se transmettre directement - de personne à personne - ou indirectement, par l'intermédiaire de l'eau ou d'aliments contaminés. Pour s'en prémunir, les médecins conseillent de se laver les mains régulièrement, notamment en sortant des toilettes, avant et après avoir changé un bébé, avant et après les repas et, pendant leur préparation, à chaque changement d'aliment. Il faut également éviter de porter à la bouche la cuillère d'un enfant ou de boire dans le verre d'autrui.
La plupart des personnes atteintes se rétablissent en l'espace de un à trois jours, avec du repos et une alimentation adaptée. Les adultes n'ont pas forcément besoin de consulter s'ils veillent à bien s'hydrater (eau additionnée de sucre et de sel, soupe). En revanche, les bébés et les jeunes enfants, plus sensibles au virus, doivent être présentés à un médecin afin d'éviter tout risque de deshydratation sévère. Des solutés de réhydratation orale sont disponibles en pharmacie et remboursés sur prescription. Il vaut toujours mieux en avoir d'avance quand on a un jeune enfant. Les personnes âgées, vulnérables, doivent également faire l'objet d'une attention renforcée.
Mots clés : Gastro-entérite, Épidémies hivernales
Par Service infographie du Figarolefigaro.fr - le 10/01/2013
INFOGRAPHIE - Après le franchissement du seuil épidémique il y a deux semaines, le virus hivernal circule dans toute la France.
L'épidémie de gastro-entérite a bien démarré et conduit en deux semaines près d'un demi-million de personnes à consulter un médecin généraliste, a annoncé mercredi le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm. Conséquence: selon son modèle de prévision basé sur des données historiques, «le niveau d'activité des diarrhées aiguës devrait commencer à diminuer cette semaine».
Les régions les plus touchées la semaine dernière étaient: Midi-Pyrénées (627 cas pour 100.000 habitants), Languedoc-Roussillon (555), Limousin (514), Aquitaine (509), Centre (482), Nord-Pas-de-Calais (463), Haute-Normandie (440) et Poitou-Charentes (410).
Les cas recensés ne présentaient pas de critère particulier de gravité - seuls 0,6% des malades ont été hospitalisés.
Les bébés plus fragilesLa gastro-entérite virale se manifeste par des diarrhées, des vomissements, des crampes abdominales et parfois une légère fièvre. Elle est très contagieuse. Elle peut se transmettre directement - de personne à personne - ou indirectement, par l'intermédiaire de l'eau ou d'aliments contaminés. Pour s'en prémunir, les médecins conseillent de se laver les mains régulièrement, notamment en sortant des toilettes, avant et après avoir changé un bébé, avant et après les repas et, pendant leur préparation, à chaque changement d'aliment. Il faut également éviter de porter à la bouche la cuillère d'un enfant ou de boire dans le verre d'autrui.
La plupart des personnes atteintes se rétablissent en l'espace de un à trois jours, avec du repos et une alimentation adaptée. Les adultes n'ont pas forcément besoin de consulter s'ils veillent à bien s'hydrater (eau additionnée de sucre et de sel, soupe). En revanche, les bébés et les jeunes enfants, plus sensibles au virus, doivent être présentés à un médecin afin d'éviter tout risque de deshydratation sévère. Des solutés de réhydratation orale sont disponibles en pharmacie et remboursés sur prescription. Il vaut toujours mieux en avoir d'avance quand on a un jeune enfant. Les personnes âgées, vulnérables, doivent également faire l'objet d'une attention renforcée.
Re: actualité 2012-2013
Dépenses de santé. Un coup de frein constaté en 2012
10 janvier 2013 - 5 réaction(s)
.
.
Une situation inédite. Pour la première fois depuis bien longtemps, les remboursements de médicaments et les indemnités d'arrêt maladie sont en net recul d'après les chiffres publiés par l'Assurance-maladie concernant l'année 2012. Sur les onze premiers mois de l'année, l'ensemble des remboursements de soins en ville ont ainsi été considérablement freinés. Ils ont progressé de seulement 0,5% par rapport à 2011.
Une première depuis 2006
Un «vif rebond des génériques» pourrait, selon le journal Les Echos, expliquer la régression de 1,5% du poste «médicaments». Un repli des indemnités journalières lors des arrêts de travail (-1,6%), n'avait pas été constaté depuis 2006. Il s'expliquerait notamment par un mode de calcul entré en vigueur en 2010 moins avantageux pour les malades. Il s'agirait aussi, selon Les Echos, de la conséquence de contrôles plus fréquents pour limiter certains abus «tant de la part des patients que des médecins prescripteurs». La crise aurait également un effet sur cette tendance avec une diminution du nombre d'emplois et donc, proportionnellement, de salariés absents.
10 janvier 2013 - 5 réaction(s)
.
.
Une situation inédite. Pour la première fois depuis bien longtemps, les remboursements de médicaments et les indemnités d'arrêt maladie sont en net recul d'après les chiffres publiés par l'Assurance-maladie concernant l'année 2012. Sur les onze premiers mois de l'année, l'ensemble des remboursements de soins en ville ont ainsi été considérablement freinés. Ils ont progressé de seulement 0,5% par rapport à 2011.
Une première depuis 2006
Un «vif rebond des génériques» pourrait, selon le journal Les Echos, expliquer la régression de 1,5% du poste «médicaments». Un repli des indemnités journalières lors des arrêts de travail (-1,6%), n'avait pas été constaté depuis 2006. Il s'expliquerait notamment par un mode de calcul entré en vigueur en 2010 moins avantageux pour les malades. Il s'agirait aussi, selon Les Echos, de la conséquence de contrôles plus fréquents pour limiter certains abus «tant de la part des patients que des médecins prescripteurs». La crise aurait également un effet sur cette tendance avec une diminution du nombre d'emplois et donc, proportionnellement, de salariés absents.
Re: actualité 2012-2013
La pilule 3e génération coûte 16,3 millions d'euros à la Sécu
Mots clés : Pilule, Remboursement, Troisième génération, Sécurité sociale
Par Caroline Piquet Mis à jour le 10/01/2013 à 16:23 | publié le 10/01/2013 à 16:01 Réactions
A Lille, une personne montre des plaquettes de pilule de troisième génération qui ne seront plus remboursées à compter du 31 mars. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP
inShare.RecommanderLe déremboursement de cette pilule, une mesure de santé publique, aura un coût supplémentaire pour les patientes qui souhaiteront poursuivre leur traitement.
Si Marisol Touraine, ministre de la Santé, a décidé de dérembourser les pilules de troisième génération pour des raisons sanitaires, cette décision devrait en même temps permettre de réduire les dépenses de la Sécurité sociale. Le remboursement de ce traitement lui coûte aujourd'hui quelque 16,3 millions d'euros, selon le ministère des Affaires sociales et de la santé qui se base sur les chiffres de la Caisse nationale d'assurance maladie. Une somme qui ne sera pas totalement économisée sachant que les femmes vont certainement se reporter sur d'autres contraceptifs remboursés.
Dans un contexte où le déficit de la Sécurité sociale a atteint 14,7 milliards d'euros en 2012, cette mesure n'est pas sans intérêt. Pour autant, le ministère de la Santé ne cesse de le marteler: «l'objectif du déremboursement n'est pas économique. Nous souhaitons qu'avec leur médecin les femmes se posent la question de leur contraception.»
En France, la pilule reste le premier moyen contraceptif. Sur les 4,9 millions de femmes sous contraception, 1,5 million prennent la pilule de troisième génération, dont la plupart sont remboursées à hauteur de 65%. En 2011, les Françaises se sont vues prescrire environ 3,5 millions de boîtes. À compter du 31 mars, «les ventes vont incontestablement fondre de plus de deux tiers», prévoit le Dr Jean-Jacques Zambrowski qui enseigne l'économie de la santé à l'université Descartes à Paris. De son côté le ministère de la Santé s'est refusé à tout pronostic.
Si les prescripteurs auront pour mission d'orienter les femmes vers des pilules de deuxième génération, dans certains cas, des patientes vont probablement se retrouver dans l'impasse. En effet, «toutes ne tolèrent pas les pilules de 1e et 2e générations, rappelle le Dr Zambrowski. Certaines ont même trouvé un confort hormonal quand la 3e génération est arrivée. Résultat, ces patientes n'auront d'autres choix que de payer leur contraception au prix fort», s'inquiète le médecin. «Il y a de fortes chances pour que certaines renoncent à la pilule pour des raisons financières et que, par conséquent, le nombre d'IVG augmente.»
Un coût de 29,04 à 140 euros par an
Parmi les 11 pilules et génériques qui ne seront plus remboursés, les patientes qui souhaiteront garder leur contraceptif devront débourser entre 7,26 euros et 35 euros pour une boîte de trois mois ou entre 29,04 et 140 euros par an. «Ces tarifs risquent d'augmenter», prévient le Dr Zambrowski. «Dès qu'un médicament cesse d'être remboursé, c'est toujours pareil. Les labos et les pharmaciens sont tentés de remonter leur prix puisque leur volume baisse», analyse le spécialiste, qui estime que cette hausse pourrait varier entre 10 et 30% du prix actuel. En somme, «une plaquette qui coûte actuellement 2,90 euros pourrait passer à 4 euros».
Il reste la possibilité d'utiliser d'autres contraceptifs, tels que le préservatif, l'implant, le stérilet, l'anneau vaginal, les patchs, etc. Mais là encore, tous ne sont pas remboursés. Seuls le stérilet et l'implant le sont à hauteur de 65%. «La décision de dérembourser les pilules de 3e génération n'impactera pas le remboursement des autres contraceptifs oraux ou autres», souligne le ministère.
Mots clés : Pilule, Remboursement, Troisième génération, Sécurité sociale
Par Caroline Piquet Mis à jour le 10/01/2013 à 16:23 | publié le 10/01/2013 à 16:01 Réactions
A Lille, une personne montre des plaquettes de pilule de troisième génération qui ne seront plus remboursées à compter du 31 mars. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP
inShare.RecommanderLe déremboursement de cette pilule, une mesure de santé publique, aura un coût supplémentaire pour les patientes qui souhaiteront poursuivre leur traitement.
Si Marisol Touraine, ministre de la Santé, a décidé de dérembourser les pilules de troisième génération pour des raisons sanitaires, cette décision devrait en même temps permettre de réduire les dépenses de la Sécurité sociale. Le remboursement de ce traitement lui coûte aujourd'hui quelque 16,3 millions d'euros, selon le ministère des Affaires sociales et de la santé qui se base sur les chiffres de la Caisse nationale d'assurance maladie. Une somme qui ne sera pas totalement économisée sachant que les femmes vont certainement se reporter sur d'autres contraceptifs remboursés.
Dans un contexte où le déficit de la Sécurité sociale a atteint 14,7 milliards d'euros en 2012, cette mesure n'est pas sans intérêt. Pour autant, le ministère de la Santé ne cesse de le marteler: «l'objectif du déremboursement n'est pas économique. Nous souhaitons qu'avec leur médecin les femmes se posent la question de leur contraception.»
En France, la pilule reste le premier moyen contraceptif. Sur les 4,9 millions de femmes sous contraception, 1,5 million prennent la pilule de troisième génération, dont la plupart sont remboursées à hauteur de 65%. En 2011, les Françaises se sont vues prescrire environ 3,5 millions de boîtes. À compter du 31 mars, «les ventes vont incontestablement fondre de plus de deux tiers», prévoit le Dr Jean-Jacques Zambrowski qui enseigne l'économie de la santé à l'université Descartes à Paris. De son côté le ministère de la Santé s'est refusé à tout pronostic.
Si les prescripteurs auront pour mission d'orienter les femmes vers des pilules de deuxième génération, dans certains cas, des patientes vont probablement se retrouver dans l'impasse. En effet, «toutes ne tolèrent pas les pilules de 1e et 2e générations, rappelle le Dr Zambrowski. Certaines ont même trouvé un confort hormonal quand la 3e génération est arrivée. Résultat, ces patientes n'auront d'autres choix que de payer leur contraception au prix fort», s'inquiète le médecin. «Il y a de fortes chances pour que certaines renoncent à la pilule pour des raisons financières et que, par conséquent, le nombre d'IVG augmente.»
Un coût de 29,04 à 140 euros par an
Parmi les 11 pilules et génériques qui ne seront plus remboursés, les patientes qui souhaiteront garder leur contraceptif devront débourser entre 7,26 euros et 35 euros pour une boîte de trois mois ou entre 29,04 et 140 euros par an. «Ces tarifs risquent d'augmenter», prévient le Dr Zambrowski. «Dès qu'un médicament cesse d'être remboursé, c'est toujours pareil. Les labos et les pharmaciens sont tentés de remonter leur prix puisque leur volume baisse», analyse le spécialiste, qui estime que cette hausse pourrait varier entre 10 et 30% du prix actuel. En somme, «une plaquette qui coûte actuellement 2,90 euros pourrait passer à 4 euros».
Il reste la possibilité d'utiliser d'autres contraceptifs, tels que le préservatif, l'implant, le stérilet, l'anneau vaginal, les patchs, etc. Mais là encore, tous ne sont pas remboursés. Seuls le stérilet et l'implant le sont à hauteur de 65%. «La décision de dérembourser les pilules de 3e génération n'impactera pas le remboursement des autres contraceptifs oraux ou autres», souligne le ministère.
Re: actualité 2012-2013
Des cellules souches pour soigner les fractures graves
Par Tristan Vey - le 09/01/2013
Un essai clinique coordonné est lancé à l'échelon européen pour tester cette technique innovante qui remplacerait la greffe de moelle osseuse.
L'os est le tissu le plus souvent transplanté chez l'homme. Selon l'Inserm, on dénombre en Europe plus d'un million de greffes osseuses chaque année. Ce geste chirurgical consiste à prélever un morceau, le plus souvent sur la hanche, pour guérir une pathologie donnée (fracture ouverte avec perte osseuse, dégradation de la tête fémorale, préparation d'une mâchoire fragile avant une chirurgie dentaire, etc.). Cette opération lourde entraîne toutefois souvent des effets secondaires indésirables au niveau du site de prélèvement: infections, œdèmes, douleurs.
Depuis plusieurs années, l'idée d'utiliser des cellules souches associées à un substitut osseux synthétique fait son chemin. Un essai européen de phase II vient ainsi de recevoir l'aval de l'Agence française du médicament et de son équivalent allemand. L'objectif est de soigner une trentaine de patients en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie, atteints de fractures ouvertes «compliquées» avec perte osseuse. Ce sont généralement des blessures consécutives à des accidents de la route ou à de lourdes chutes (notamment dans le secteur du bâtiment). On en dénombre entre 5000 et 10.000 chaque année en France.
Un essai sur les ostéonécroses lancé fin 2013«Nous allons prélever des cellules souches contenues dans la moelle osseuse de la hanche du patient, les mettre en culture pendant trois semaines, puis réimplanter les millions de cellules ainsi produites avec une matrice en céramique de phosphate de calcium à l'endroit où la personne a perdu de la matière osseuse», explique au Figaro Pierre Layrolle, directeur de recherche à l'Inserm et coordinateur du projet baptisé «Reborne». «L'objectif est de démontrer que cette méthode est au moins équivalente aux traitements standards, sans leurs inconvénients.»
Des essais similaires ont été menés avec succès aux États-Unis, en Corée du Sud, au Japon ou en Australie. «Nous avons mis en place quelques petites innovations dans les procédés et la logistique qui doivent permettre de démocratiser la technique», précise Pierre Layrolle, qui travaille en partenariat étroit avec l'Établissement français du sang. Un deuxième essai sur les ostéonécroses, une détérioration du tissu osseux souvent liée à l'âge ou survenant après un traitement immuno-suppresseur, doit être lancé fin 2013. Chacune de ces campagnes devrait durer environ deux ans.
Si les résultats sont bons, il faudra encore lancer un essai de phase III pour s'assurer que le nouveau traitement est bien supérieur aux méthodes existantes. «Cela nécessite toutefois un collège de patients plus important, au moins 150 individus, pour pouvoir faire des statistiques sérieuses», rappelle Pierre Layrolle, qui se montre confiant quant à l'avenir de son projet.
Par Tristan Vey - le 09/01/2013
Un essai clinique coordonné est lancé à l'échelon européen pour tester cette technique innovante qui remplacerait la greffe de moelle osseuse.
L'os est le tissu le plus souvent transplanté chez l'homme. Selon l'Inserm, on dénombre en Europe plus d'un million de greffes osseuses chaque année. Ce geste chirurgical consiste à prélever un morceau, le plus souvent sur la hanche, pour guérir une pathologie donnée (fracture ouverte avec perte osseuse, dégradation de la tête fémorale, préparation d'une mâchoire fragile avant une chirurgie dentaire, etc.). Cette opération lourde entraîne toutefois souvent des effets secondaires indésirables au niveau du site de prélèvement: infections, œdèmes, douleurs.
Depuis plusieurs années, l'idée d'utiliser des cellules souches associées à un substitut osseux synthétique fait son chemin. Un essai européen de phase II vient ainsi de recevoir l'aval de l'Agence française du médicament et de son équivalent allemand. L'objectif est de soigner une trentaine de patients en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie, atteints de fractures ouvertes «compliquées» avec perte osseuse. Ce sont généralement des blessures consécutives à des accidents de la route ou à de lourdes chutes (notamment dans le secteur du bâtiment). On en dénombre entre 5000 et 10.000 chaque année en France.
Un essai sur les ostéonécroses lancé fin 2013«Nous allons prélever des cellules souches contenues dans la moelle osseuse de la hanche du patient, les mettre en culture pendant trois semaines, puis réimplanter les millions de cellules ainsi produites avec une matrice en céramique de phosphate de calcium à l'endroit où la personne a perdu de la matière osseuse», explique au Figaro Pierre Layrolle, directeur de recherche à l'Inserm et coordinateur du projet baptisé «Reborne». «L'objectif est de démontrer que cette méthode est au moins équivalente aux traitements standards, sans leurs inconvénients.»
Des essais similaires ont été menés avec succès aux États-Unis, en Corée du Sud, au Japon ou en Australie. «Nous avons mis en place quelques petites innovations dans les procédés et la logistique qui doivent permettre de démocratiser la technique», précise Pierre Layrolle, qui travaille en partenariat étroit avec l'Établissement français du sang. Un deuxième essai sur les ostéonécroses, une détérioration du tissu osseux souvent liée à l'âge ou survenant après un traitement immuno-suppresseur, doit être lancé fin 2013. Chacune de ces campagnes devrait durer environ deux ans.
Si les résultats sont bons, il faudra encore lancer un essai de phase III pour s'assurer que le nouveau traitement est bien supérieur aux méthodes existantes. «Cela nécessite toutefois un collège de patients plus important, au moins 150 individus, pour pouvoir faire des statistiques sérieuses», rappelle Pierre Layrolle, qui se montre confiant quant à l'avenir de son projet.
Re: actualité 2012-2013
Les génériques, ça devrait être systématique !
Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 16:09
Les laboratoires de médicaments génériques lancent une campagne pour promouvoir leurs produits, si mal aimés en France.
Aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". © DURAND FLORENCE / SIPA
Le slogan "les génériques, ça devrait être systématique" fait évidemment écho à celui concernant les antibiotiques (pour ces derniers, "c'est pas automatique"), qui a marqué les esprits. C'est par ce moyen que les producteurs de "copies" de médicaments vont lancer - à partir du 14 janvier et pendant trois semaines - une vaste campagne de communication destinée à rétablir la confiance dans ces traitements, qui sont sources de fréquentes inquiétudes (quand leur efficacité n'est pas purement et simplement remise en question). Ces industriels notent, à cette occasion, que 25 % des boîtes de médicaments génériques sont délivrées dans notre pays, contre 64 % en Allemagne.
"Depuis trop longtemps, le médicament générique évolue dans un environnement difficile, cerné par les rumeurs, les informations péjoratives et les idées reçues", précise le Gemme (Générique même médicament, une association qui regroupe 90 % des industriels concernés) dans un dossier remis ce matin à la presse. "Ces informations paradoxales et erronées ont abouti à ancrer dans l'opinion et de manière tenace une ambiance de méfiance, de suspicion et de crainte." C'est pourquoi de nombreux professionnels de santé et les autorités publiques ont estimé qu'il était temps de mettre fin à ces "ces critiques infondées".
Il ne faut pas oublier que l'Académie nationale de pharmacie, l'Igas et plus récemment encore l'agence du médicament (ANSM) se sont inscrites en faux vis-à-vis de ces rumeurs : "La communication sur les médicaments génériques aurait dû avoir pour objectif de fédérer les trois acteurs incontournables du dispositif - prescripteurs, pharmaciens et patients - autour d'un projet commun mis en place dans un but d'intérêt général."
"Aucune maladie ne fait la différence"
Après le renforcement de la mesure "tiers payant contre génériques" et en l'absence de réaction des pouvoirs publics, les producteurs de génériques invitent donc les patients et les professionnels de santé à s'interroger sur leur attitude et leurs a priori par rapport à ces "copies conformes" (ou presque). Ils comparent ces produits à ceux d'origine (dits princeps) : équivalence de traitement, équivalence d'origine, équivalence de contrôles... Cette campagne véhicule des idées puissantes pour tenter de rétablir la confiance et un climat serein autour du médicament générique.
D'abord, "aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine parce que, quand on est bien soigné par son médicament d'origine, on est bien soigné par son médicament générique". En d'autres termes, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". De plus, "l'avantage des génériques, c'est de soigner la maladie et l'assurance maladie". Finalement, "les génériques ne représentent qu'un petit pas pour nos habitudes, mais un grand pas pour la santé publique".
Il sera difficile d'échapper à cette campagne, qui va être diffusée à la fois dans la presse écrite quotidienne nationale, régionale (presse économique, presse santé et féminine...) et professionnelle, sur les sites web d'information santé et grand public ainsi que dans le réseau des transports franciliens. À la radio, elle sera déclinée sous la forme de micros-trottoirs. Les laboratoires de médicaments génériques espèrent que cette campagne permettra de rétablir le dialogue et une communication positive autour d'une politique de santé efficiente. Mais la partie n'est pas gagnée...
Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 16:09
Les laboratoires de médicaments génériques lancent une campagne pour promouvoir leurs produits, si mal aimés en France.
Aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". © DURAND FLORENCE / SIPA
Le slogan "les génériques, ça devrait être systématique" fait évidemment écho à celui concernant les antibiotiques (pour ces derniers, "c'est pas automatique"), qui a marqué les esprits. C'est par ce moyen que les producteurs de "copies" de médicaments vont lancer - à partir du 14 janvier et pendant trois semaines - une vaste campagne de communication destinée à rétablir la confiance dans ces traitements, qui sont sources de fréquentes inquiétudes (quand leur efficacité n'est pas purement et simplement remise en question). Ces industriels notent, à cette occasion, que 25 % des boîtes de médicaments génériques sont délivrées dans notre pays, contre 64 % en Allemagne.
"Depuis trop longtemps, le médicament générique évolue dans un environnement difficile, cerné par les rumeurs, les informations péjoratives et les idées reçues", précise le Gemme (Générique même médicament, une association qui regroupe 90 % des industriels concernés) dans un dossier remis ce matin à la presse. "Ces informations paradoxales et erronées ont abouti à ancrer dans l'opinion et de manière tenace une ambiance de méfiance, de suspicion et de crainte." C'est pourquoi de nombreux professionnels de santé et les autorités publiques ont estimé qu'il était temps de mettre fin à ces "ces critiques infondées".
Il ne faut pas oublier que l'Académie nationale de pharmacie, l'Igas et plus récemment encore l'agence du médicament (ANSM) se sont inscrites en faux vis-à-vis de ces rumeurs : "La communication sur les médicaments génériques aurait dû avoir pour objectif de fédérer les trois acteurs incontournables du dispositif - prescripteurs, pharmaciens et patients - autour d'un projet commun mis en place dans un but d'intérêt général."
"Aucune maladie ne fait la différence"
Après le renforcement de la mesure "tiers payant contre génériques" et en l'absence de réaction des pouvoirs publics, les producteurs de génériques invitent donc les patients et les professionnels de santé à s'interroger sur leur attitude et leurs a priori par rapport à ces "copies conformes" (ou presque). Ils comparent ces produits à ceux d'origine (dits princeps) : équivalence de traitement, équivalence d'origine, équivalence de contrôles... Cette campagne véhicule des idées puissantes pour tenter de rétablir la confiance et un climat serein autour du médicament générique.
D'abord, "aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine parce que, quand on est bien soigné par son médicament d'origine, on est bien soigné par son médicament générique". En d'autres termes, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". De plus, "l'avantage des génériques, c'est de soigner la maladie et l'assurance maladie". Finalement, "les génériques ne représentent qu'un petit pas pour nos habitudes, mais un grand pas pour la santé publique".
Il sera difficile d'échapper à cette campagne, qui va être diffusée à la fois dans la presse écrite quotidienne nationale, régionale (presse économique, presse santé et féminine...) et professionnelle, sur les sites web d'information santé et grand public ainsi que dans le réseau des transports franciliens. À la radio, elle sera déclinée sous la forme de micros-trottoirs. Les laboratoires de médicaments génériques espèrent que cette campagne permettra de rétablir le dialogue et une communication positive autour d'une politique de santé efficiente. Mais la partie n'est pas gagnée...
Re: actualité 2012-2013
L'obésité aggraverait l'Alzheimer 10/01/2013 - 11h01
Une étude menée par les chercheurs de l’Inserm et publiée dans la revue Diabètes, tend à démontrer qu’il existerait un lien étroit entre l’obésité et la protéine TAU dans l’aggravation de la maladie d’Alzheimer.
Ces recherches, dirigées par l’équipe du Professeur Luc Bué de L’université Lille 2, viennent de renforcer les hypothèses de responsabilité des anomalies métaboliques dans les troubles neurodégénérescents. L’étude prouverait qu’il existe un rapport entre les causes des maladies comme l'Alzheimer et l’obésité.
Le responsable ? La protéine TAU anormale
La protéine TAU anormale agit sur la dégénérescence des cellules nerveuses responsables de la maladie d'Alzheimer, puisqu'elle perturbe le fonctionnement des cellules nerveuses.
Des tests ont été effectués pendant cinq mois sur des souris soumises à un régime alimentaire très riche en graisses, induisant une obésité progressive. Les résultats des tests ont démontré que ces souris ont développé des modifications de la protéine TAU, favorisant des troubles de la mémoire et des déficiences mentales.
Les chercheurs espèrent pouvoir se baser sur cette découverte pour développer de nouveaux traitements contre la maladie d'Alzheimer.
Source : L’obésité aggraverait les lésions associées à la maladie d'Alzheimer, Inserm, 07 janvier 2013.
Une étude menée par les chercheurs de l’Inserm et publiée dans la revue Diabètes, tend à démontrer qu’il existerait un lien étroit entre l’obésité et la protéine TAU dans l’aggravation de la maladie d’Alzheimer.
Ces recherches, dirigées par l’équipe du Professeur Luc Bué de L’université Lille 2, viennent de renforcer les hypothèses de responsabilité des anomalies métaboliques dans les troubles neurodégénérescents. L’étude prouverait qu’il existe un rapport entre les causes des maladies comme l'Alzheimer et l’obésité.
Le responsable ? La protéine TAU anormale
La protéine TAU anormale agit sur la dégénérescence des cellules nerveuses responsables de la maladie d'Alzheimer, puisqu'elle perturbe le fonctionnement des cellules nerveuses.
Des tests ont été effectués pendant cinq mois sur des souris soumises à un régime alimentaire très riche en graisses, induisant une obésité progressive. Les résultats des tests ont démontré que ces souris ont développé des modifications de la protéine TAU, favorisant des troubles de la mémoire et des déficiences mentales.
Les chercheurs espèrent pouvoir se baser sur cette découverte pour développer de nouveaux traitements contre la maladie d'Alzheimer.
Source : L’obésité aggraverait les lésions associées à la maladie d'Alzheimer, Inserm, 07 janvier 2013.
Re: actualité 2012-2013
VIH : un vaccin efficace mis au point chez le macaque
SIDA - Des médecins ont élaboré un vaccin thérapeutique capable de bloquer la multiplication du VIH dans l'organisme des macaques en le rendant inactif sans l'aide d'anticorps. Un procédé qui ouvre la voie à un traitement à l'échelle humaine.
Après des chercheurs espagnols et leur vaccin capable de ralentir la progression du VIH, une autre équipe de scientifiques semble également très avancée dans le combat contre cette maladie. Le professeur Jean-Marie Andrieu, virologue, et le professeur Wei Lu de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) travaillent également sur un vaccin thérapeutique prometteur.
Son but ? Combattre le virus plutôt que le prévenir en agissant sur les globules blancs qui jouent un rôle majeur dans le système immunitaire. Déjà très avancées, leurs recherches en sont au protocole expérimental. Les chercheurs ont travaillé avec l'équivalent du VIH (virus de l'immunodéficience humaine) chez les macaques : le virus de l’immunodéficience simienne (VIS).
Un traitement pour l'homme d'ici trois ans ?
Ce virus simesque est "tout à fait comparable au virus du sida chez l'homme", explique à Ouest-France le professeur Jean-Marie Andrieu. Ils s'infiltrent donc dans les globules blancs du nom de lymphocytes CD4 pour pouvoir se multiplier et affaiblir les défenses. Pour l'empêcher de s'attaquer à ces cellules, il faut donc "désactiver" ces lymphocytes CD4.
Pour cela, l'équipe scientifique a associé dans un même vaccin le VIS désactivé, donc sans pouvoir pathogène, et une bactérie lactique du nom de lactobacillus plantarum. Présente dans les yaourts, ces micro-organismes sont réputés pour renforcer les défenses immunitaires. De ce mélange est apparu une nouvelle sorte de lymphocytes : les CD8.
Dans l'organisme, ces cellules agissent contre l’activation des lymphocytes CD4 infectés par le VIS, leur "intime l'ordre de rester au repos", précise le virologue. Et là, miracle la réplication du virus s'est interrompue : sur 16 macaques vaccinés, 15 ont été totalement protégés. Mais reste la difficulté de transposer ce traitement sur l'homme, avec cette fois le VIH. "Le succès n'est pas assuré, affirme Jean-Marie Andrieu, mais il est très probable". Le scientifique se donne trois ans pour réussir.
SIDA - Des médecins ont élaboré un vaccin thérapeutique capable de bloquer la multiplication du VIH dans l'organisme des macaques en le rendant inactif sans l'aide d'anticorps. Un procédé qui ouvre la voie à un traitement à l'échelle humaine.
Après des chercheurs espagnols et leur vaccin capable de ralentir la progression du VIH, une autre équipe de scientifiques semble également très avancée dans le combat contre cette maladie. Le professeur Jean-Marie Andrieu, virologue, et le professeur Wei Lu de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) travaillent également sur un vaccin thérapeutique prometteur.
Son but ? Combattre le virus plutôt que le prévenir en agissant sur les globules blancs qui jouent un rôle majeur dans le système immunitaire. Déjà très avancées, leurs recherches en sont au protocole expérimental. Les chercheurs ont travaillé avec l'équivalent du VIH (virus de l'immunodéficience humaine) chez les macaques : le virus de l’immunodéficience simienne (VIS).
Un traitement pour l'homme d'ici trois ans ?
Ce virus simesque est "tout à fait comparable au virus du sida chez l'homme", explique à Ouest-France le professeur Jean-Marie Andrieu. Ils s'infiltrent donc dans les globules blancs du nom de lymphocytes CD4 pour pouvoir se multiplier et affaiblir les défenses. Pour l'empêcher de s'attaquer à ces cellules, il faut donc "désactiver" ces lymphocytes CD4.
Pour cela, l'équipe scientifique a associé dans un même vaccin le VIS désactivé, donc sans pouvoir pathogène, et une bactérie lactique du nom de lactobacillus plantarum. Présente dans les yaourts, ces micro-organismes sont réputés pour renforcer les défenses immunitaires. De ce mélange est apparu une nouvelle sorte de lymphocytes : les CD8.
Dans l'organisme, ces cellules agissent contre l’activation des lymphocytes CD4 infectés par le VIS, leur "intime l'ordre de rester au repos", précise le virologue. Et là, miracle la réplication du virus s'est interrompue : sur 16 macaques vaccinés, 15 ont été totalement protégés. Mais reste la difficulté de transposer ce traitement sur l'homme, avec cette fois le VIH. "Le succès n'est pas assuré, affirme Jean-Marie Andrieu, mais il est très probable". Le scientifique se donne trois ans pour réussir.
Re: actualité 2012-2013
Préserver le sommeil des futurs voyageurs vers Mars
Mots clés : Mars, Mars 500, Espace, Astronomie
Par Marc Mennessier Mis à jour le 10/01/2013 à 10:26 | publié le 09/01/2013 à 18:00 Réactions (1)
Le 4 novembre 2011, le scientifique Sukhrob Kamolov sortait de la capsule, près de Moscou, dans laquelle il venait de séjourner avec 5 autres volontaires pendant 520 jours, afin de simuler un vol martien. Crédits photo : Oleg Voloshin/AP
inShare.RecommanderUne expérience de simulation d'un vol martien révèle qu'un confinement prolongé augmente l'inactivité.
Pas besoin d'être grand clerc pour deviner qu'un voyage aller et (si possible) retour vers Mars ne sera pas une sinécure. Exposition aux radiations cosmiques, confinement dans un espace restreint, longueur de la mission évaluée à dix-huit mois au minimum, apesanteur: il ne manquait plus que les dérèglements du sommeil!
C'est ce que vient de révéler la mission dite Mars500, au cours de laquelle six volontaires (trois Russes, deux Européens dont un Français, et un Chinois) sont restés enfermés pendant 520 jours, du 3 juin 2010 au 4 novembre 2011, dans une capsule installée dans un centre de recherche, près de Moscou. Objectif: simuler un vol aller de 250 jours vers la planète rouge, un séjour sur Mars de 30 jours et un voyage retour de 240 jours.
Au cours de cette expérience, réalisée en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA), les scientifiques ont étudié les effets physiologiques et psychologiques d'un long confinement à l'aide d'instruments enregistrant et mesurant les mouvements des «astronautes», leurs périodes de sommeil et d'éveil, leur capacité de concentration, leur degré de fatigue, de stress et les tensions avec les autres membres du groupe.
«Il s'agit de la première recherche destinée à comprendre le rôle clé joué par les cycles du sommeil et d'éveil lors de longues missions spatiales», précise le Pr David Dinges, spécialiste du sommeil à l'Université de Pennsylvanie (Nord-Est) et principal auteur de l'étude parue cette semaine dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (Pnas).
De l'exercice physique et une nourriture adaptée
L'analyse des données recueillies révèle que les six membres de l'équipage Mars500 sont devenus de plus en plus sédentaires et inactifs (hypokinétiques, dans le jargon médical) au cours de la mission, comme le montre l'augmentation de leur temps de sommeil et de leurs périodes de repos. La majorité d'entre eux a subi au moins une perturbation de son sommeil et de sa capacité de concentration ainsi qu'un dérèglement des périodes de sommeil et d'éveil, signe d'une mauvaise synchronisation des rythmes circadiens, un cycle naturel de 24 heures.
«Prises ensemble, ces mesures montrent la nécessité de maintenir artificiellement, durant un long périple d'exploration spatiale, le rythme circadien naturel tel qu'on le connaît sur la Terre afin d'assurer une quantité et une qualité suffisantes de sommeil permettant une activité optimale une fois réveillé», souligne le Dr Mathias Basner, de l'Université de Pennsylvanie et coauteur de cette étude.
Les concepteurs d'une éventuelle future mission vers Mars devront garantir aux astronautes une exposition suffisante à la lumière et leur fournir une nourriture adaptée. Ces futurs pionniers devront également pratiquer une activité physique régulière notamment pour maintenir la densité musculaire qui se réduit en microgravité. Ces mesures seront indispensables pour préserver la santé physique et mentale des astronautes tout au long de la mission, laquelle exigera qu'ils soient toujours en pleine possession de leurs moyens, insistent les chercheurs.
En 2015, deux astronautes, un Américain et un Russe, séjourneront pendant un an dans l'ISS pour justement étudier les effets de séjours prolongés dans l'espace sur l'organisme humain. En conditions réelles, cette fois.
Mots clés : Mars, Mars 500, Espace, Astronomie
Par Marc Mennessier Mis à jour le 10/01/2013 à 10:26 | publié le 09/01/2013 à 18:00 Réactions (1)
Le 4 novembre 2011, le scientifique Sukhrob Kamolov sortait de la capsule, près de Moscou, dans laquelle il venait de séjourner avec 5 autres volontaires pendant 520 jours, afin de simuler un vol martien. Crédits photo : Oleg Voloshin/AP
inShare.RecommanderUne expérience de simulation d'un vol martien révèle qu'un confinement prolongé augmente l'inactivité.
Pas besoin d'être grand clerc pour deviner qu'un voyage aller et (si possible) retour vers Mars ne sera pas une sinécure. Exposition aux radiations cosmiques, confinement dans un espace restreint, longueur de la mission évaluée à dix-huit mois au minimum, apesanteur: il ne manquait plus que les dérèglements du sommeil!
C'est ce que vient de révéler la mission dite Mars500, au cours de laquelle six volontaires (trois Russes, deux Européens dont un Français, et un Chinois) sont restés enfermés pendant 520 jours, du 3 juin 2010 au 4 novembre 2011, dans une capsule installée dans un centre de recherche, près de Moscou. Objectif: simuler un vol aller de 250 jours vers la planète rouge, un séjour sur Mars de 30 jours et un voyage retour de 240 jours.
Au cours de cette expérience, réalisée en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA), les scientifiques ont étudié les effets physiologiques et psychologiques d'un long confinement à l'aide d'instruments enregistrant et mesurant les mouvements des «astronautes», leurs périodes de sommeil et d'éveil, leur capacité de concentration, leur degré de fatigue, de stress et les tensions avec les autres membres du groupe.
«Il s'agit de la première recherche destinée à comprendre le rôle clé joué par les cycles du sommeil et d'éveil lors de longues missions spatiales», précise le Pr David Dinges, spécialiste du sommeil à l'Université de Pennsylvanie (Nord-Est) et principal auteur de l'étude parue cette semaine dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (Pnas).
De l'exercice physique et une nourriture adaptée
L'analyse des données recueillies révèle que les six membres de l'équipage Mars500 sont devenus de plus en plus sédentaires et inactifs (hypokinétiques, dans le jargon médical) au cours de la mission, comme le montre l'augmentation de leur temps de sommeil et de leurs périodes de repos. La majorité d'entre eux a subi au moins une perturbation de son sommeil et de sa capacité de concentration ainsi qu'un dérèglement des périodes de sommeil et d'éveil, signe d'une mauvaise synchronisation des rythmes circadiens, un cycle naturel de 24 heures.
«Prises ensemble, ces mesures montrent la nécessité de maintenir artificiellement, durant un long périple d'exploration spatiale, le rythme circadien naturel tel qu'on le connaît sur la Terre afin d'assurer une quantité et une qualité suffisantes de sommeil permettant une activité optimale une fois réveillé», souligne le Dr Mathias Basner, de l'Université de Pennsylvanie et coauteur de cette étude.
Les concepteurs d'une éventuelle future mission vers Mars devront garantir aux astronautes une exposition suffisante à la lumière et leur fournir une nourriture adaptée. Ces futurs pionniers devront également pratiquer une activité physique régulière notamment pour maintenir la densité musculaire qui se réduit en microgravité. Ces mesures seront indispensables pour préserver la santé physique et mentale des astronautes tout au long de la mission, laquelle exigera qu'ils soient toujours en pleine possession de leurs moyens, insistent les chercheurs.
En 2015, deux astronautes, un Américain et un Russe, séjourneront pendant un an dans l'ISS pour justement étudier les effets de séjours prolongés dans l'espace sur l'organisme humain. En conditions réelles, cette fois.
Re: actualité 2012-2013
Dépression
articles et photos
Sodas : Un lien avec la dépression ?
Publié par la rédaction Société, il y a 39 minutes.
Dans le dossier Dépression
On le sait, les boissons trop sucrées entraînent de nombreux problèmes de santé comme le surpoids ou le diabète. Mais boire trop de sodas et de jus de fruits favoriserait également… la dépression.
Une étude qui vient d’être publiée par le National Institute of Health révèle une conséquence surprenante de la consommation de sodas. Des chercheurs ont en effet observé durant près de 10 ans, 263 925 adultes âgés entre 50 et 71 ans. Il s’est avéré que 11 311 d’entre eux (environ 4%) présentaient un état dépressif. Après avoir analysé leur alimentation les scientifiques se sont aperçu d’un lien entre ce trouble et une consommation accrue de boissons de type soda ou jus de fruits sucrés.
Les personnes buvant au moins quatre verres de soda par jour ont vu leur risque de dépression augmenter de 30% par rapport à celles qui n’en consommaient pas. Et les boissons dites « light » ne sont pas épargnées : elles aussi seraient liées à un état dépressif si consommées à hautes doses. Pire, pour les adeptes de jus de fruits avec sucres ajoutés, le risque de dépression augmente de 38% par rapport à ceux qui n’en boivent pas.
En revanche, les consommateurs de café verraient leur risque d’être sujets à la dépression diminuer de 10%, dès quatre tasses par jour. « Notre recherche suggère que délaisser ou diminuer les boissons sucrées, ou les remplacer par du café non sucré, peut aider à réduire le risque de dépression chez les personnes concernées » a donc suggéré Honglei Chen, l’un des auteurs de l’étude.
Les sodas pointés du doigt
Au-delà de la dépression, les sodas, et plus largement les boissons sucrées, sont également liés à des problèmes de santé tels que le diabète, le surpoids, ou les maladies cardiovasculaires. Il convient donc, en attendant que les résultats de l’étude du National Institute of Health soient réexaminés par un comité scientifique, de limiter la consommation de ces produits et de les associer à une alimentation équilibrée.
articles et photos
Sodas : Un lien avec la dépression ?
Publié par la rédaction Société, il y a 39 minutes.
Dans le dossier Dépression
On le sait, les boissons trop sucrées entraînent de nombreux problèmes de santé comme le surpoids ou le diabète. Mais boire trop de sodas et de jus de fruits favoriserait également… la dépression.
Une étude qui vient d’être publiée par le National Institute of Health révèle une conséquence surprenante de la consommation de sodas. Des chercheurs ont en effet observé durant près de 10 ans, 263 925 adultes âgés entre 50 et 71 ans. Il s’est avéré que 11 311 d’entre eux (environ 4%) présentaient un état dépressif. Après avoir analysé leur alimentation les scientifiques se sont aperçu d’un lien entre ce trouble et une consommation accrue de boissons de type soda ou jus de fruits sucrés.
Les personnes buvant au moins quatre verres de soda par jour ont vu leur risque de dépression augmenter de 30% par rapport à celles qui n’en consommaient pas. Et les boissons dites « light » ne sont pas épargnées : elles aussi seraient liées à un état dépressif si consommées à hautes doses. Pire, pour les adeptes de jus de fruits avec sucres ajoutés, le risque de dépression augmente de 38% par rapport à ceux qui n’en boivent pas.
En revanche, les consommateurs de café verraient leur risque d’être sujets à la dépression diminuer de 10%, dès quatre tasses par jour. « Notre recherche suggère que délaisser ou diminuer les boissons sucrées, ou les remplacer par du café non sucré, peut aider à réduire le risque de dépression chez les personnes concernées » a donc suggéré Honglei Chen, l’un des auteurs de l’étude.
Les sodas pointés du doigt
Au-delà de la dépression, les sodas, et plus largement les boissons sucrées, sont également liés à des problèmes de santé tels que le diabète, le surpoids, ou les maladies cardiovasculaires. Il convient donc, en attendant que les résultats de l’étude du National Institute of Health soient réexaminés par un comité scientifique, de limiter la consommation de ces produits et de les associer à une alimentation équilibrée.