Concours printemps 2012
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Re: actualité 2012-2013
Le lait maternel contiendrait plus de 700 bactéries
Publié le 09/01/2013 à 10:55
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Envoyer Favoris D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne, le lait maternel, dont dépend la flore intestinale de bébé, contiendrait jusqu’à 700 bactéries ! Un chiffre qui, d’après l’étude, aurait tendance à diminuer en cas de surpoids de la maman ou d’accouchement par césarienne. Explications.
Des centaines de bactéries dans le lait maternel... pour le bien de bébé ? D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne et relayée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, le lait maternel pourrait contenir jusqu’à 700 différentes espèces de bactéries, rapporte le site futura-sciences.com. Un chiffre qui, si au premier abord peut sembler effrayant, serait en réalité bénéfique pour la santé du nourrisson, la flore intestinal de bébé et le lait maternel étant liés.
La flore intestinale apparait chez bébé pendant la grossesse puis se développe au fil du temps grâce l’alimentation. C’est grâce aux bactéries apportées par le lait que la flore intestinale de bébé peut se constituer, le lait maternel étant plus efficace que le lait artificiel, rapporte le site futura-sciences.com.
Le lait des mamans en surpoids moins riche ?
Autre élément surprenant révélé par l’étude, la diversité microbienne du lait maternel dépendrait du poids de la maman. En effet, les chercheurs ont constaté que les mères en surpoids ou ayant pris un nombre de kilos trop important pendant leur grossesse présentaient un lait moins riche en bactéries que les autres mamans. Et donc un lait moins compétant dans le développement de la flore intestinale de bébé.
Même constat pour les mamans ayant accouché par césarienne de convenance. En effet, d’après l’étude, les mamans ayant prévu d’accoucher par césarienne présenteraient un lait moins riche en bactéries que les mamans ayant accouché naturellement ou par une césarienne imprévue. Les chercheurs expliquent cette différence par divers paramètres tels que le stress.
Pour en savoir plus : Le lait maternel contiendrait plus de 700 bactéries - Magicmaman.com
Publié le 09/01/2013 à 10:55
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Envoyer Favoris D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne, le lait maternel, dont dépend la flore intestinale de bébé, contiendrait jusqu’à 700 bactéries ! Un chiffre qui, d’après l’étude, aurait tendance à diminuer en cas de surpoids de la maman ou d’accouchement par césarienne. Explications.
Des centaines de bactéries dans le lait maternel... pour le bien de bébé ? D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne et relayée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, le lait maternel pourrait contenir jusqu’à 700 différentes espèces de bactéries, rapporte le site futura-sciences.com. Un chiffre qui, si au premier abord peut sembler effrayant, serait en réalité bénéfique pour la santé du nourrisson, la flore intestinal de bébé et le lait maternel étant liés.
La flore intestinale apparait chez bébé pendant la grossesse puis se développe au fil du temps grâce l’alimentation. C’est grâce aux bactéries apportées par le lait que la flore intestinale de bébé peut se constituer, le lait maternel étant plus efficace que le lait artificiel, rapporte le site futura-sciences.com.
Le lait des mamans en surpoids moins riche ?
Autre élément surprenant révélé par l’étude, la diversité microbienne du lait maternel dépendrait du poids de la maman. En effet, les chercheurs ont constaté que les mères en surpoids ou ayant pris un nombre de kilos trop important pendant leur grossesse présentaient un lait moins riche en bactéries que les autres mamans. Et donc un lait moins compétant dans le développement de la flore intestinale de bébé.
Même constat pour les mamans ayant accouché par césarienne de convenance. En effet, d’après l’étude, les mamans ayant prévu d’accoucher par césarienne présenteraient un lait moins riche en bactéries que les mamans ayant accouché naturellement ou par une césarienne imprévue. Les chercheurs expliquent cette différence par divers paramètres tels que le stress.
Pour en savoir plus : Le lait maternel contiendrait plus de 700 bactéries - Magicmaman.com
Re: actualité 2012-2013
Le médicament contre la gale en rupture de stock
Mots clés : gale, dermatologie
Par Pauline FréourAFP, AP, Reuters Agences - le 10/01/2013
Le traitement de référence contre cette maladie de la peau qui progresse en France n'est plus disponible depuis fin novembre.
La gale est une maladie cutanée bénigne mais gênante et très contagieuse. Associée à tort à des conditions de vie insalubres, la pathologie, à l'origine de fortes démangeaisons, semble progresser en France ces dernières années, avec des épisodes recensés dans des établissements scolaires, des campus universitaires, des prisons, des maisons de retraite. Dans ce contexte, la rupture de stock du traitement de référence, l'Ascabiol, indisponible depuis fin novembre, est problématique, estiment certains experts.
La fabrication de l'Ascabiol, qui se présente sous forme de pommade, nécessite du sulfirame. Or la laboratoire Zambon subit des ruptures d'approvisionnement de cette substance active par intermittence depuis mars 2012. Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l'Ascabiol va ainsi rester indisponible pour une durée «indéterminée».
La suspension de la production du médicament risque de «poser localement des difficultés de gestion lors d'épidémies de gale», estime Didier Che, du département des maladies infectieuses à l'Institut de veille sanitaire (InVS). D'autant que l'autre produit réputé en application cutanée, la perméthrine, n'est toujours pas commercialisé en France, regrette pour sa part Olivier Chosidow, chef du service de dermatologie à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil et président de la Société française de dermatologie.
L'ANSM a publié fin décembre un communiqué rappelant qu'il existe des traitements de substitution disponibles en France, le Stromectol (comprimés) et le Spregal (aérosol). Mais ceux-ci sont déconseillés pour certaines catégories de population, notamment les jeunes enfants. Pour cette raison, une importation à titre exceptionnel d'un médicament commercialisé en Allemagne à base de benzoate de benzyle pourrait avoir lieu au cours du premier trimestre 2013 pour répondre aux situations cliniques non couvertes par le Stromectol et le Spregal, précise l'ANSM.
De plus en plus de cas?Selon Didier Che, qui a conduit une étude sur le sujet en 2011, le nombre d'épisodes de gale en collectivité serait en augmentation en France. En se basant sur les chiffres des ventes de deux produits anti-gale, ses travaux plaçaient à plus de 200.000 les cas de gale chaque années en France (de 337 à 352 nouveaux cas en moyenne pour 100.000 habitants entre 2005 et 2009).
Plus réservé, le Pr Chosidow rappelle que la gale n'est pas une maladie à déclaration obligatoire, ce qui rend impossible l'évaluation de la tendance. Le dermatologue appelle à la création d'un centre national de référence pour les parasites (gale, punaises de lits, poux de tête ou poux de corps), qui «ne tuent pas mais peuvent transmettre des
Mots clés : gale, dermatologie
Par Pauline FréourAFP, AP, Reuters Agences - le 10/01/2013
Le traitement de référence contre cette maladie de la peau qui progresse en France n'est plus disponible depuis fin novembre.
La gale est une maladie cutanée bénigne mais gênante et très contagieuse. Associée à tort à des conditions de vie insalubres, la pathologie, à l'origine de fortes démangeaisons, semble progresser en France ces dernières années, avec des épisodes recensés dans des établissements scolaires, des campus universitaires, des prisons, des maisons de retraite. Dans ce contexte, la rupture de stock du traitement de référence, l'Ascabiol, indisponible depuis fin novembre, est problématique, estiment certains experts.
La fabrication de l'Ascabiol, qui se présente sous forme de pommade, nécessite du sulfirame. Or la laboratoire Zambon subit des ruptures d'approvisionnement de cette substance active par intermittence depuis mars 2012. Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l'Ascabiol va ainsi rester indisponible pour une durée «indéterminée».
La suspension de la production du médicament risque de «poser localement des difficultés de gestion lors d'épidémies de gale», estime Didier Che, du département des maladies infectieuses à l'Institut de veille sanitaire (InVS). D'autant que l'autre produit réputé en application cutanée, la perméthrine, n'est toujours pas commercialisé en France, regrette pour sa part Olivier Chosidow, chef du service de dermatologie à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil et président de la Société française de dermatologie.
L'ANSM a publié fin décembre un communiqué rappelant qu'il existe des traitements de substitution disponibles en France, le Stromectol (comprimés) et le Spregal (aérosol). Mais ceux-ci sont déconseillés pour certaines catégories de population, notamment les jeunes enfants. Pour cette raison, une importation à titre exceptionnel d'un médicament commercialisé en Allemagne à base de benzoate de benzyle pourrait avoir lieu au cours du premier trimestre 2013 pour répondre aux situations cliniques non couvertes par le Stromectol et le Spregal, précise l'ANSM.
De plus en plus de cas?Selon Didier Che, qui a conduit une étude sur le sujet en 2011, le nombre d'épisodes de gale en collectivité serait en augmentation en France. En se basant sur les chiffres des ventes de deux produits anti-gale, ses travaux plaçaient à plus de 200.000 les cas de gale chaque années en France (de 337 à 352 nouveaux cas en moyenne pour 100.000 habitants entre 2005 et 2009).
Plus réservé, le Pr Chosidow rappelle que la gale n'est pas une maladie à déclaration obligatoire, ce qui rend impossible l'évaluation de la tendance. Le dermatologue appelle à la création d'un centre national de référence pour les parasites (gale, punaises de lits, poux de tête ou poux de corps), qui «ne tuent pas mais peuvent transmettre des
Re: actualité 2012-2013
dsl de ne pas avoir publier plutot mais trop occuper
je vous dit donc a demain matin pour les news , si vous trouver d'autre actu fais les suivrent
je vous dit donc a demain matin pour les news , si vous trouver d'autre actu fais les suivrent
Re: actualité 2012-2013
Pesticides: la désinformation continue
Publication: 14/01/2013 06:39
stumble "En matière de {limites maximales de résidus pour les pesticides}, la {Commission européenne} a inventé la machine à diviser par 2 les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments! Cela revient à doubler la tolérance par rapport aux résidus de pesticides et à exposer la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans leur alimentation, ce qui est un pur scandale", déclarait François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, en décembre 2012.
Ou comment transformer une donnée technique en complot des multinationales contre la santé des consommateurs.
Les faits :
Dans le passé, chaque pays d'Europe fixait ses propres autorisations d'usage de produits phytosanitaires mais aussi ses propres valeurs limites en résidus (LMR). Ceci entrainait des problèmes pour les échanges commerciaux, certains aliments pouvant être donc conformes dans un pays et non-conformes dans un autre.
Pour assurer la libre circulation des produits alimentaires au sein de l'UE, il y a eu dans un premier temps une harmonisation des teneurs en pesticides dans les aliments, avec la création des limites de résidus de pesticides (LMR). Cependant, ces contrôles de conformité prennent en compte l'incertitude analytique des laboratoires analysant les résidus de pesticides et les différences éventuelles entre les laboratoires. Au sein d'un même laboratoire, cette incertitude est de l'ordre de 20%, et elle peut aller jusqu'à un facteur 3 entre différents laboratoires.
A l'arrivée de nouveaux pays au sein de l'UE, de très grandes différences en qualité d'analyses existaient entre certains laboratoires de l'Europe de l'Est et de l'Ouest. Ceci a été d'ailleurs un vrai sujet de préoccupation pour les résultats des premières compilations de données européennes. En une dizaine d'années, un formidable effort de mise à niveau technique et méthodologique des réseaux de contrôle a été effectué. L'harmonisation européenne dans la fixation des LMR s'est donc accompagnée d'une harmonisation dans le calcul des incertitudes analytiques. Une étude d'inter-comparaison a donc été faite auprès de laboratoires de contrôles des différents pays et a donné comme résultat une incertitude globale de 50% que l'on peut considérer comme un chiffre remarquable résultant des améliorations spectaculaires des performances analytiques pour les récents entrants. Ces performances sont d'autant plus remarquables que les anciennes substances ont été largement abandonnées et que les matières actives les plus récentes sont utilisées à de faibles doses et que les LMRs, dans un but de meilleure protection du consommateur, se rapprochent des seuils de quantifications.
Les conséquences :
Ainsi, le facteur d'incertitude utilisé aujourd'hui en France pour établir la conformité des aliments est harmonisé mais augmente évidemment par rapport celui qui était auparavant utilisé à l'intérieur de chaque Etat. En fait comme conséquences, on aura moins de produits déclarés non-conformes (on doit passer de 4% à 1,5%) mais aussi on aura moins de faux positifs ou de faux négatifs, c'est-à-dire des différences de conformité pour un même produit qui franchit une frontière.
Mais contrairement à l'exploitation faite par certaines ONGs, ceci ne change évidemment rien à l'exposition des consommateurs. En premier lieu, les doses utilisées sur le terrain par les agriculteurs ne dépendent pas des LMR mais de problèmes de terrain et surtout de climat. Il n'y a donc pas de signal d'incitation des opérateurs à augmenter les doses de traitement. En termes statistiques, tous les modèles utilisés pour évaluer l'exposition alimentaire montrent que la consommation marginale (moins de 5%) d'aliments très contaminés ne change pas significativement l'exposition du consommateur. Or, ici il ne s'agit pas d'augmentation de contamination mais simplement d'un changement de classement de conformité, le chiffre du dosage restant celui donné par l'analyse.
Enfin le calcul des expositions des consommateurs (tels que ceux publiés récemment par l'Anses dans l'étude EAT2) prend en compte les résultats des dosages et non des classements de conformités. En revanche, les incertitudes liées aux différents paramètres pris en compte participent aux calculs d'hypothèses basses et hautes et donnent donc une fourchette d'exposition. L'assertion d'une « exposition de la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans l'alimentation » est donc une pure fiction et on peut remettre en cause le sérieux des journalistes qui relaient une telle information. Il faut rappeler que la quantité de pesticides utilisée n'est pas liée à une volonté démoniaque des agriculteurs manipulés par le grand capital mais à des choix agricoles productivistes soutenus par tous les ministres de l'Agriculture depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les usages ont d'ailleurs tendance à diminuer vu le prix élevé des nouvelles substances actives utilisées. Les fluctuations annuelles souvent constatées et faussement rapportées par notre ministre actuel comme contraires au plan « Ecophyto » sont simplement dues aux variations climatiques, un printemps sec comme en 2008 entraînant une diminution d'utilisation, au contraire des printemps humides comme en 2011 et 2012, qui ont entraîné une augmentation des usages (cette année, l'attaque du mildiou dans les vignes a été catastrophique).
La seule solution pour réduire les usages et la pollution due aux pesticides est de changer profondément les modes de production agricole, chose tout à fait possible comme l'ont démontré les résultats d'une étude de l'Inra sur 12 ans et basée sur des rotations de culture optimisées. Les associations qui militent justement pour la diminution d'usage des pesticides feraient mieux de valoriser ces résultats de vraies études scientifiques que de monter des scénarios catastrophes artificiels.
Publication: 14/01/2013 06:39
stumble "En matière de {limites maximales de résidus pour les pesticides}, la {Commission européenne} a inventé la machine à diviser par 2 les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments! Cela revient à doubler la tolérance par rapport aux résidus de pesticides et à exposer la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans leur alimentation, ce qui est un pur scandale", déclarait François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, en décembre 2012.
Ou comment transformer une donnée technique en complot des multinationales contre la santé des consommateurs.
Les faits :
Dans le passé, chaque pays d'Europe fixait ses propres autorisations d'usage de produits phytosanitaires mais aussi ses propres valeurs limites en résidus (LMR). Ceci entrainait des problèmes pour les échanges commerciaux, certains aliments pouvant être donc conformes dans un pays et non-conformes dans un autre.
Pour assurer la libre circulation des produits alimentaires au sein de l'UE, il y a eu dans un premier temps une harmonisation des teneurs en pesticides dans les aliments, avec la création des limites de résidus de pesticides (LMR). Cependant, ces contrôles de conformité prennent en compte l'incertitude analytique des laboratoires analysant les résidus de pesticides et les différences éventuelles entre les laboratoires. Au sein d'un même laboratoire, cette incertitude est de l'ordre de 20%, et elle peut aller jusqu'à un facteur 3 entre différents laboratoires.
A l'arrivée de nouveaux pays au sein de l'UE, de très grandes différences en qualité d'analyses existaient entre certains laboratoires de l'Europe de l'Est et de l'Ouest. Ceci a été d'ailleurs un vrai sujet de préoccupation pour les résultats des premières compilations de données européennes. En une dizaine d'années, un formidable effort de mise à niveau technique et méthodologique des réseaux de contrôle a été effectué. L'harmonisation européenne dans la fixation des LMR s'est donc accompagnée d'une harmonisation dans le calcul des incertitudes analytiques. Une étude d'inter-comparaison a donc été faite auprès de laboratoires de contrôles des différents pays et a donné comme résultat une incertitude globale de 50% que l'on peut considérer comme un chiffre remarquable résultant des améliorations spectaculaires des performances analytiques pour les récents entrants. Ces performances sont d'autant plus remarquables que les anciennes substances ont été largement abandonnées et que les matières actives les plus récentes sont utilisées à de faibles doses et que les LMRs, dans un but de meilleure protection du consommateur, se rapprochent des seuils de quantifications.
Les conséquences :
Ainsi, le facteur d'incertitude utilisé aujourd'hui en France pour établir la conformité des aliments est harmonisé mais augmente évidemment par rapport celui qui était auparavant utilisé à l'intérieur de chaque Etat. En fait comme conséquences, on aura moins de produits déclarés non-conformes (on doit passer de 4% à 1,5%) mais aussi on aura moins de faux positifs ou de faux négatifs, c'est-à-dire des différences de conformité pour un même produit qui franchit une frontière.
Mais contrairement à l'exploitation faite par certaines ONGs, ceci ne change évidemment rien à l'exposition des consommateurs. En premier lieu, les doses utilisées sur le terrain par les agriculteurs ne dépendent pas des LMR mais de problèmes de terrain et surtout de climat. Il n'y a donc pas de signal d'incitation des opérateurs à augmenter les doses de traitement. En termes statistiques, tous les modèles utilisés pour évaluer l'exposition alimentaire montrent que la consommation marginale (moins de 5%) d'aliments très contaminés ne change pas significativement l'exposition du consommateur. Or, ici il ne s'agit pas d'augmentation de contamination mais simplement d'un changement de classement de conformité, le chiffre du dosage restant celui donné par l'analyse.
Enfin le calcul des expositions des consommateurs (tels que ceux publiés récemment par l'Anses dans l'étude EAT2) prend en compte les résultats des dosages et non des classements de conformités. En revanche, les incertitudes liées aux différents paramètres pris en compte participent aux calculs d'hypothèses basses et hautes et donnent donc une fourchette d'exposition. L'assertion d'une « exposition de la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans l'alimentation » est donc une pure fiction et on peut remettre en cause le sérieux des journalistes qui relaient une telle information. Il faut rappeler que la quantité de pesticides utilisée n'est pas liée à une volonté démoniaque des agriculteurs manipulés par le grand capital mais à des choix agricoles productivistes soutenus par tous les ministres de l'Agriculture depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les usages ont d'ailleurs tendance à diminuer vu le prix élevé des nouvelles substances actives utilisées. Les fluctuations annuelles souvent constatées et faussement rapportées par notre ministre actuel comme contraires au plan « Ecophyto » sont simplement dues aux variations climatiques, un printemps sec comme en 2008 entraînant une diminution d'utilisation, au contraire des printemps humides comme en 2011 et 2012, qui ont entraîné une augmentation des usages (cette année, l'attaque du mildiou dans les vignes a été catastrophique).
La seule solution pour réduire les usages et la pollution due aux pesticides est de changer profondément les modes de production agricole, chose tout à fait possible comme l'ont démontré les résultats d'une étude de l'Inra sur 12 ans et basée sur des rotations de culture optimisées. Les associations qui militent justement pour la diminution d'usage des pesticides feraient mieux de valoriser ces résultats de vraies études scientifiques que de monter des scénarios catastrophes artificiels.
Re: actualité 2012-2013
Pilule de 3e génération: chronologie d'une crise évitable
Publié le : 13 Janvier 2013 par Philippe Berrebi
Dès 2007, la Haute autorité de santé préconisait de ne pas prescrire la pilule de 3e génération en première intention. La chronologie des faits montre que le politique est resté sourd aux alertes successives.
DURAND FLORENCE/SIPA Envoyer Réagir
Un petit mois pour un grand bouleversement. Le 14 décembre, Marion Larat porte plainte contre un laboratoire qui fabrique des pilules de 3e génération; le 11 janvier 2013, Marsiol Touraine saisit l'Agence européenne du médicament pour que la prescription de ces contraceptifs oraux soit restreinte. Un petit mois qui a fait souffler un vent de panique chez les utilisatrices, suscité la colère des médecins et rappelé que notre système de santé est, après l'affaire du Mediator, encore convalescent. La crise provoquée par les pilules des nouvelle génération a montré également que l'emballement médiaitique s'accompagnait d'une précipitation de la décision politique. Ainsi, a-t-on entendu des déclarations contradictoires, vu des agences sanitaires avec des missions respectives mal délmitées et constaté que les médecins s'éloignaient trop souvent des avis ou référentiels de ce mêmes agences.
Mais contrairement à l'affaire du Mediator qui avait mis en lumière les failles et les lacunes des systèmes de surveillance, d'alerte et de pharmacovigilance, l'histoire des pilules contraceptives a mis en lumière les défaillances du politique. La chronologie établie ci-dessous confirme que les alertes avaient été données à plusieurs reprises et cela dès 2007. La Haute autorité de santé proposait alors de ne pas prescrire les pilules de 3e génération en première intention. Il aura fallu attendre cinq ans et un plainte habilement médiatisée par un avocat pour que le gouvernement se penche sur cette question. Tout se passe comme si nous n'avions pas tiré toutes les leçons du Mediator.Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le Pr Bernard Bégaud, professeur de pharmacovigilance, ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme que «la prochaine crise du médicament est déjà prévisible ».
10 octobre 2007
Les données recueillies au sein de la commission de transparence de la Haute autorité de santé « confirment que les contraceptifs oraux de 3ème génération sont associés à une augmentation de survenue d’accidents thromboemboliques veineux par rapport aux contraceptifs oraux de 2e génération ». Selon les experts, les contraceptifs oraux de 3e génération ne peuvent être recommandés aux nouvelles utilisatrices en 1ère intention ».
14 novembre 2011
L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) prend acte des résultats d’une étdue publié dans le British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. « Ils montrent que le risque de thrombose veineuse chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux dits de troisième génération (contenant du désogestrel ou du gestodène) ou de quatrième génération (contenant de la drospirénone ) est 2 fois plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux dits de deuxième génération (contenant du lévonorgestrel), indique l’Agence dans un point d’information. « Les informations relatives aux risques sont développées dans la rubrique « mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi » des résumés des caractéristiques des produits destinés aux professionnels de santé et dans les notices destinées aux utilisatrices, précise l’Ansm.
Juin 2012
La commission de transparence de la Haute autorité de santé rend un nouvel avis. "Les nouvelles données disponibles ne permettent même plus de positionner les contraceptifs oraux de 3e génération en deuxième intention." Le service médical rendu de ces contraceptifs est rétrogradé d'important" à "insuffisant". Plus dangereux, n'apportant rien, ils ne méritent plus d'être remboursés.
19 septembre 2012
La ministre de la Santé annonce le déremboursement des pilules de 3 ème génération à partir du 30 septembre 2013.
1er octobre 2012
L’Ansm affirme dans un point d’information que « le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux combinés reste positif quelle que soit leur composition, à condition de respecter les contre-indications et les précautions d’emploi. Néanmoins, afin de minimiser le risque de thrombose lié aux contraceptifs oraux combinés, qu’il soit veineux ou artériel, le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patiente ». L’Ansm « recommande de privilégier la prescription » des pilules « de première génération ou deuxième génération « .
Novembre 2012
La Haute autorité de santé rend un avis dans lequel elle stipule qu’« aucune étude n’a démontré » que les pilules de 3e génération « apportaient un bénéfice supplémentaire par rapport aux pilule de 1e et 2e génération sur les effets indésirables comme l’acné, la prise de poids, les nausées, les mastodynies, la dysménorrhée, l’aménorrrhée et les méno-métrorragies ».
« Du fait de leur moindre risque thromboembolique veineux pour une efficacité comparable, la HAS considère que les contraceptifs oraux de 1re ou de 2e génération doivent être préférés à ceux de 3e génération ».
14 décembre 2012
Marion Larat, accuse la pilule de troisième génération Meliane, fabriquée par le gé Bayer, d'avoir provoqué son accident vasculaire cérébral. Elle dépose plainte pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine" contre le directeur général du laboratoire, auprès du procureur de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Cette plainte vise également le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui n'a pas demandé le retrait de cette pilule du marché, "en violation manifestement délibérée du principe de précaution".
21 décembre 2012
L’Agence nationale de sécurité du médicament lance une mise en garde auprès des médecins er sages-femmes concernant les contraceptifs oraux combinés (COC) et risque de thrombose veineuse. L’Ansm demande aux prescripteurs de privilégier les pilules de 2e génération, d’informer les femmes du risque de thrombose , d’effectuer un suivi clinique pour surveiller la tolérance au traitement contraceptif prescrit.
29 décembre 2012
L’avocat de Marion Larat, la première femme à avoir porté plainte, affirme que trente autres personnes s’apprêteraient à engager des poursuites pour des raisons similaires.
2 janvier 2013
La ministère de la Santé annonce que le non remboursement des pilules de 3e génération interviendrait le 31 mars 2013 et non pas le 30 septembre 2013 comme elle avait initialement évouqé.
3 janvier 13
Le Collège national des gynécologues (Cngof) rappelle que la recommandation de prescription d'une pilule de 2 ème génération en première intention est justifiée.
Concernant les pilules de nouvelle génération, le Cngof confirme que « le risque individuel de thrombose se dépiste en fonction de l'histoire personnelle et familiale de la patiente et de la prise en compte des facteurs de risque individuels ». Selon le Collège, Il convient d'être très rigoureux sur ce plan avant toute prescription d'une contraception estro-progestative
4 janvier 2012
A la demande du ministre de la Santé, l’Ansm entame une série de consultations et de réunions avec les professionnels de santé pour revoir les conditions de prescription des pilules de 3e et 4e générations.
5 janvier 2013
Concernant les pilules de nouvelle génération, Dominique Maraninchi affirme au journal Le Monde qu’une « restriction de la prescription aux spécialistes (…) n'est pas souhaitable ». Pourtant, une semaine avant, le directeur de l’Ansm avait lui même envisagé cette hypothèse et suscité des vagues de protestation dans les rangs médicaux.
9 janvier 2013
La Fédération des médecins de France annonce qu'elle se retourne contre l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à propos des pilules de 3e génération. "L'objet de cette plainte est d'obtenir le retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces pilules", indique le syndicat.
11 janvier 2013
Marisol Touraine saisit l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en première intention.
11 janvier 2013
L’Agence européenne du médicament stipule qu’il n'existe actuellement aucun nouvel élément de preuve" indiquant un changement d'innocuité de ces pilules de nouvelle génération. Si elle reconnnaît que "ces contraceptifs comportent des risques", l'EMA estime cependant "qu'il n'y a aucune raison pour une femme de cesser sa contraception".
Publié le : 13 Janvier 2013 par Philippe Berrebi
Dès 2007, la Haute autorité de santé préconisait de ne pas prescrire la pilule de 3e génération en première intention. La chronologie des faits montre que le politique est resté sourd aux alertes successives.
DURAND FLORENCE/SIPA Envoyer Réagir
Un petit mois pour un grand bouleversement. Le 14 décembre, Marion Larat porte plainte contre un laboratoire qui fabrique des pilules de 3e génération; le 11 janvier 2013, Marsiol Touraine saisit l'Agence européenne du médicament pour que la prescription de ces contraceptifs oraux soit restreinte. Un petit mois qui a fait souffler un vent de panique chez les utilisatrices, suscité la colère des médecins et rappelé que notre système de santé est, après l'affaire du Mediator, encore convalescent. La crise provoquée par les pilules des nouvelle génération a montré également que l'emballement médiaitique s'accompagnait d'une précipitation de la décision politique. Ainsi, a-t-on entendu des déclarations contradictoires, vu des agences sanitaires avec des missions respectives mal délmitées et constaté que les médecins s'éloignaient trop souvent des avis ou référentiels de ce mêmes agences.
Mais contrairement à l'affaire du Mediator qui avait mis en lumière les failles et les lacunes des systèmes de surveillance, d'alerte et de pharmacovigilance, l'histoire des pilules contraceptives a mis en lumière les défaillances du politique. La chronologie établie ci-dessous confirme que les alertes avaient été données à plusieurs reprises et cela dès 2007. La Haute autorité de santé proposait alors de ne pas prescrire les pilules de 3e génération en première intention. Il aura fallu attendre cinq ans et un plainte habilement médiatisée par un avocat pour que le gouvernement se penche sur cette question. Tout se passe comme si nous n'avions pas tiré toutes les leçons du Mediator.Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le Pr Bernard Bégaud, professeur de pharmacovigilance, ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme que «la prochaine crise du médicament est déjà prévisible ».
10 octobre 2007
Les données recueillies au sein de la commission de transparence de la Haute autorité de santé « confirment que les contraceptifs oraux de 3ème génération sont associés à une augmentation de survenue d’accidents thromboemboliques veineux par rapport aux contraceptifs oraux de 2e génération ». Selon les experts, les contraceptifs oraux de 3e génération ne peuvent être recommandés aux nouvelles utilisatrices en 1ère intention ».
14 novembre 2011
L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) prend acte des résultats d’une étdue publié dans le British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. « Ils montrent que le risque de thrombose veineuse chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux dits de troisième génération (contenant du désogestrel ou du gestodène) ou de quatrième génération (contenant de la drospirénone ) est 2 fois plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux dits de deuxième génération (contenant du lévonorgestrel), indique l’Agence dans un point d’information. « Les informations relatives aux risques sont développées dans la rubrique « mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi » des résumés des caractéristiques des produits destinés aux professionnels de santé et dans les notices destinées aux utilisatrices, précise l’Ansm.
Juin 2012
La commission de transparence de la Haute autorité de santé rend un nouvel avis. "Les nouvelles données disponibles ne permettent même plus de positionner les contraceptifs oraux de 3e génération en deuxième intention." Le service médical rendu de ces contraceptifs est rétrogradé d'important" à "insuffisant". Plus dangereux, n'apportant rien, ils ne méritent plus d'être remboursés.
19 septembre 2012
La ministre de la Santé annonce le déremboursement des pilules de 3 ème génération à partir du 30 septembre 2013.
1er octobre 2012
L’Ansm affirme dans un point d’information que « le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux combinés reste positif quelle que soit leur composition, à condition de respecter les contre-indications et les précautions d’emploi. Néanmoins, afin de minimiser le risque de thrombose lié aux contraceptifs oraux combinés, qu’il soit veineux ou artériel, le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patiente ». L’Ansm « recommande de privilégier la prescription » des pilules « de première génération ou deuxième génération « .
Novembre 2012
La Haute autorité de santé rend un avis dans lequel elle stipule qu’« aucune étude n’a démontré » que les pilules de 3e génération « apportaient un bénéfice supplémentaire par rapport aux pilule de 1e et 2e génération sur les effets indésirables comme l’acné, la prise de poids, les nausées, les mastodynies, la dysménorrhée, l’aménorrrhée et les méno-métrorragies ».
« Du fait de leur moindre risque thromboembolique veineux pour une efficacité comparable, la HAS considère que les contraceptifs oraux de 1re ou de 2e génération doivent être préférés à ceux de 3e génération ».
14 décembre 2012
Marion Larat, accuse la pilule de troisième génération Meliane, fabriquée par le gé Bayer, d'avoir provoqué son accident vasculaire cérébral. Elle dépose plainte pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine" contre le directeur général du laboratoire, auprès du procureur de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Cette plainte vise également le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui n'a pas demandé le retrait de cette pilule du marché, "en violation manifestement délibérée du principe de précaution".
21 décembre 2012
L’Agence nationale de sécurité du médicament lance une mise en garde auprès des médecins er sages-femmes concernant les contraceptifs oraux combinés (COC) et risque de thrombose veineuse. L’Ansm demande aux prescripteurs de privilégier les pilules de 2e génération, d’informer les femmes du risque de thrombose , d’effectuer un suivi clinique pour surveiller la tolérance au traitement contraceptif prescrit.
29 décembre 2012
L’avocat de Marion Larat, la première femme à avoir porté plainte, affirme que trente autres personnes s’apprêteraient à engager des poursuites pour des raisons similaires.
2 janvier 2013
La ministère de la Santé annonce que le non remboursement des pilules de 3e génération interviendrait le 31 mars 2013 et non pas le 30 septembre 2013 comme elle avait initialement évouqé.
3 janvier 13
Le Collège national des gynécologues (Cngof) rappelle que la recommandation de prescription d'une pilule de 2 ème génération en première intention est justifiée.
Concernant les pilules de nouvelle génération, le Cngof confirme que « le risque individuel de thrombose se dépiste en fonction de l'histoire personnelle et familiale de la patiente et de la prise en compte des facteurs de risque individuels ». Selon le Collège, Il convient d'être très rigoureux sur ce plan avant toute prescription d'une contraception estro-progestative
4 janvier 2012
A la demande du ministre de la Santé, l’Ansm entame une série de consultations et de réunions avec les professionnels de santé pour revoir les conditions de prescription des pilules de 3e et 4e générations.
5 janvier 2013
Concernant les pilules de nouvelle génération, Dominique Maraninchi affirme au journal Le Monde qu’une « restriction de la prescription aux spécialistes (…) n'est pas souhaitable ». Pourtant, une semaine avant, le directeur de l’Ansm avait lui même envisagé cette hypothèse et suscité des vagues de protestation dans les rangs médicaux.
9 janvier 2013
La Fédération des médecins de France annonce qu'elle se retourne contre l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à propos des pilules de 3e génération. "L'objet de cette plainte est d'obtenir le retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces pilules", indique le syndicat.
11 janvier 2013
Marisol Touraine saisit l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en première intention.
11 janvier 2013
L’Agence européenne du médicament stipule qu’il n'existe actuellement aucun nouvel élément de preuve" indiquant un changement d'innocuité de ces pilules de nouvelle génération. Si elle reconnnaît que "ces contraceptifs comportent des risques", l'EMA estime cependant "qu'il n'y a aucune raison pour une femme de cesser sa contraception".
Re: actualité 2012-2013
New York frappé par une épidémie de grippe
Publié le : 14 Janvier 2013
L'état d'urgence sanitaire a été décrété à New York qui doit faire face à une épidémie de grippe particulièrement virulente. La quasi totalité du pays est confrontée à une propagation du virus élevée.
Réseau d'alerte de la grippe sur google.org Envoyer Réagir
4000 cas à l'hiver 2011-2012, plus de 19000 aujourd'hui, l'Etat de New York est touché par une épidémie de grippe de grande ampleur. Le gouverneur a déclaré l'état d'ugence sanitaire et autorisé les pharmaciens à vacciner les bébés et les jeunes de moins de 18 ans. "Nous subissons la pire épidémie de grippe depuis 2009, a-t-il déclaré, et le virus est actif dans tout l'Etat de New York avec des cas enregistrés dans les 57 comtés et cinq arrondissements de la ville". Et le gouverneur appelle tous les habitants non immunisés à se fair vacciner en particulier les enfants de moins de deux ans, les personnes fragiles ou malades et les femmes enceintes .
Particulièrement virulente à New York, l'épidémie s'étend dans d'autres états comme le Massachusetts ou le New Jersey où les hôpitaux ont, parfois, des difficultés à faire face aux urgences. Au moins 29 000 cas de grippe ont été recensés aux Etats-Unis et 20 enfants ont succombé à la maladie.
Mais ces chffres officiels semblent bien en deçà de la réalité. Voilà plusieurs semaines que le réseau mis en place par Google avait enregistré une augmentation très significative du nombre de requêtes concernant la grippe. " Parce que la fréquence relative de certaines requêtes est fortement corrélé avec le pourcentage de visites chez le médecin où un patient se présente avec des symptômes grippaux, nous pouvons estimer avec précision le niveau actuel de l'activité grippale par semaine dans chaque région des Etats-Unis, avec un retard de publication d'environ un jour", expliquaient les auteurs d'une étude publiée dans Nature. Sur la carte, la plupart des états sont signalés avec "une propagation du virus élevée ou très élevée
Publié le : 14 Janvier 2013
L'état d'urgence sanitaire a été décrété à New York qui doit faire face à une épidémie de grippe particulièrement virulente. La quasi totalité du pays est confrontée à une propagation du virus élevée.
Réseau d'alerte de la grippe sur google.org Envoyer Réagir
4000 cas à l'hiver 2011-2012, plus de 19000 aujourd'hui, l'Etat de New York est touché par une épidémie de grippe de grande ampleur. Le gouverneur a déclaré l'état d'ugence sanitaire et autorisé les pharmaciens à vacciner les bébés et les jeunes de moins de 18 ans. "Nous subissons la pire épidémie de grippe depuis 2009, a-t-il déclaré, et le virus est actif dans tout l'Etat de New York avec des cas enregistrés dans les 57 comtés et cinq arrondissements de la ville". Et le gouverneur appelle tous les habitants non immunisés à se fair vacciner en particulier les enfants de moins de deux ans, les personnes fragiles ou malades et les femmes enceintes .
Particulièrement virulente à New York, l'épidémie s'étend dans d'autres états comme le Massachusetts ou le New Jersey où les hôpitaux ont, parfois, des difficultés à faire face aux urgences. Au moins 29 000 cas de grippe ont été recensés aux Etats-Unis et 20 enfants ont succombé à la maladie.
Mais ces chffres officiels semblent bien en deçà de la réalité. Voilà plusieurs semaines que le réseau mis en place par Google avait enregistré une augmentation très significative du nombre de requêtes concernant la grippe. " Parce que la fréquence relative de certaines requêtes est fortement corrélé avec le pourcentage de visites chez le médecin où un patient se présente avec des symptômes grippaux, nous pouvons estimer avec précision le niveau actuel de l'activité grippale par semaine dans chaque région des Etats-Unis, avec un retard de publication d'environ un jour", expliquaient les auteurs d'une étude publiée dans Nature. Sur la carte, la plupart des états sont signalés avec "une propagation du virus élevée ou très élevée
Re: actualité 2012-2013
Une manifestation générale contre la fermeture des urgences
Le Berry Républicain
Près de 1.500 personnes ont bravé la pluie et le froid, hier matin, pour manifester contre la fermeture prochaine des urgences à Saint-Amand.? - Photo A. CHarrier
Malgré la dérogation repoussant de six mois la fermeture du service des urgences à Saint-Amand, près de 1.500 personnes sont venues manifester leur mécontentement, hier, devant la clinique des Grainetières.
Le combat public continue
Il ne fallait pas être frileux ni craindre la pluie hier matin pour oser aller manifester devant la clinique des Grainetières contre la fermeture des urgences à Saint-Amand. Une fermeture déjà repoussée de six mois grâce à une dérogation mais qui n'a pas empêché les 1.500 manifestants de s'interroger sur l'avenir de la médecine dans le Boischautæ à l'heure où les v'ux de bonne année et de bonne santé sont légion.
Ainsi, le chirurgien Peter Joos a été le premier à monter au créneau. « Donner une offre à la population locale, c'est notre devoir au quotidien. On ne peut pas se satisfaire de cette simple prolongation de six mois. Il faut un vrai droit complet aux soins à Saint-Amand pour tout le Boischaut », a martelé le praticien. Celui-ci a rapidement été rejoint par Michelle Rivet, intervenant en qualité de conseillère générale EELV, qui a rappelé l'importance « d'unir nos forces pour revendiquer cette présence médicale sur le territoire. »
Chaleureusement applaudis, les deux orateurs ont finalement laissé la place au maire Thierry Vinçon qui a dans un premier temps remercié « le peuple de la communauté de communes C'ur de France d'avoir répondu à l'appel des élus et des 800 professionnels du pôle de santé de Saint-Amand. Aujourd'hui, avec cette fermeture programmée, nous sommes tous en danger de mort ! Ils veulent économiser 30 opérations et 500 urgences médicales, mais à refuser le droit au secours d'une population, ils feront 30 morts parmi nous ! C'est vous qui payez, c'est donc vous qui devez décider », a lancé Thierry Vinçon, s'attachant les faveurs de l'ensemble du public.
Le rassemblement a toutefois laissé de bons espoirs aux élus et aux médecins quant à l'avenir de cette lutte.Ils ne croient pas perdu d'avance ce combat pour une cause qui se veut avant tout « l'émanation des politiques de santé de ces trente dernières années ».
Six mois pour inverser la tendance
En attendant, une table ronde a été décidée pour réfléchir aux solutions à mettre en place pour pérenniser le service des urgences à Saint-Amand. Il reste six mois pour inverser la tendance. Mais les décisionnaires ne sont plus seuls désormais…
Le Berry Républicain
Près de 1.500 personnes ont bravé la pluie et le froid, hier matin, pour manifester contre la fermeture prochaine des urgences à Saint-Amand.? - Photo A. CHarrier
Malgré la dérogation repoussant de six mois la fermeture du service des urgences à Saint-Amand, près de 1.500 personnes sont venues manifester leur mécontentement, hier, devant la clinique des Grainetières.
Le combat public continue
Il ne fallait pas être frileux ni craindre la pluie hier matin pour oser aller manifester devant la clinique des Grainetières contre la fermeture des urgences à Saint-Amand. Une fermeture déjà repoussée de six mois grâce à une dérogation mais qui n'a pas empêché les 1.500 manifestants de s'interroger sur l'avenir de la médecine dans le Boischautæ à l'heure où les v'ux de bonne année et de bonne santé sont légion.
Ainsi, le chirurgien Peter Joos a été le premier à monter au créneau. « Donner une offre à la population locale, c'est notre devoir au quotidien. On ne peut pas se satisfaire de cette simple prolongation de six mois. Il faut un vrai droit complet aux soins à Saint-Amand pour tout le Boischaut », a martelé le praticien. Celui-ci a rapidement été rejoint par Michelle Rivet, intervenant en qualité de conseillère générale EELV, qui a rappelé l'importance « d'unir nos forces pour revendiquer cette présence médicale sur le territoire. »
Chaleureusement applaudis, les deux orateurs ont finalement laissé la place au maire Thierry Vinçon qui a dans un premier temps remercié « le peuple de la communauté de communes C'ur de France d'avoir répondu à l'appel des élus et des 800 professionnels du pôle de santé de Saint-Amand. Aujourd'hui, avec cette fermeture programmée, nous sommes tous en danger de mort ! Ils veulent économiser 30 opérations et 500 urgences médicales, mais à refuser le droit au secours d'une population, ils feront 30 morts parmi nous ! C'est vous qui payez, c'est donc vous qui devez décider », a lancé Thierry Vinçon, s'attachant les faveurs de l'ensemble du public.
Le rassemblement a toutefois laissé de bons espoirs aux élus et aux médecins quant à l'avenir de cette lutte.Ils ne croient pas perdu d'avance ce combat pour une cause qui se veut avant tout « l'émanation des politiques de santé de ces trente dernières années ».
Six mois pour inverser la tendance
En attendant, une table ronde a été décidée pour réfléchir aux solutions à mettre en place pour pérenniser le service des urgences à Saint-Amand. Il reste six mois pour inverser la tendance. Mais les décisionnaires ne sont plus seuls désormais…
Re: actualité 2012-2013
Jordanie: deux personnes meurent de la grippe H1N1 en une semaine
(AFP) – Il y a 14 heures
AMMAN — Une femme est morte de la grippe H1N1 en Jordanie, près d'une semaine après un premier décès causé par le virus dans le royaume, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Abdellatif Wreikat.
"La femme, âgée d'une quarantaine d'années, a été transportée à l'hôpital le 6 janvier, souffrant d'une pneumonie. Elle a reçu les soins nécessaires après des examens qui ont révélé qu'elle était porteuse du virus H1N1, mais elle est morte vendredi", a indiqué M. Wreikat à l'agence officielle Petra.
Un Jordanien âgé de 26 ans était déjà décédé le 6 janvier, victime de la grippe H1N1.
En 2009, une épidémie de grippe H1N1, partie du Mexique, avait dégénéré en pandémie mondiale qui avait fait au moins 17.000 morts.
(AFP) – Il y a 14 heures
AMMAN — Une femme est morte de la grippe H1N1 en Jordanie, près d'une semaine après un premier décès causé par le virus dans le royaume, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Abdellatif Wreikat.
"La femme, âgée d'une quarantaine d'années, a été transportée à l'hôpital le 6 janvier, souffrant d'une pneumonie. Elle a reçu les soins nécessaires après des examens qui ont révélé qu'elle était porteuse du virus H1N1, mais elle est morte vendredi", a indiqué M. Wreikat à l'agence officielle Petra.
Un Jordanien âgé de 26 ans était déjà décédé le 6 janvier, victime de la grippe H1N1.
En 2009, une épidémie de grippe H1N1, partie du Mexique, avait dégénéré en pandémie mondiale qui avait fait au moins 17.000 morts.
Re: actualité 2012-2013
Novartis: protection contre le méningocoque B du nourrisson.
Cercle Finance
Le 14/01/2013 à 7:57 - + Imprimer
cet article réagir
(CercleFinance.com) - Une étude pivot publiée dans The Lancet met en évidence le potentiel du vaccin Bexsero® de Novartis pour offrir une large protection contre le méningocoque B chez le nourrisson.
'L'étude a montré que Bexsero induit une réponse immunitaire protectrice et présente un profil d'innocuité acceptable lorsqu'il est administré en trois doses de primo-vaccination de façon concomitante avec des vaccins de routine' indique la direction.
'Les chercheurs ont également observé, chez l'enfant en bas âge, une forte réponse anamnestique à l'administration d'une quatrième dose à l'âge de 12 mois, ce qui pourrait contribuer à prolonger la durée de protection'.
'Les conclusions de cette étude et d'autres travaux ont permis de constituer un ensemble considérable de preuves démontrant l'efficacité de Bexsero contre cette maladie mortelle ', affirme Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis.
'Une fois l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero a été obtenue, Novartis sera en mesure de proposer des vaccins visant à prévenir les infections dues aux cinq sérogroupes de méningocoque les plus répandus et les plus virulents. '
Cercle Finance
Le 14/01/2013 à 7:57 - + Imprimer
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(CercleFinance.com) - Une étude pivot publiée dans The Lancet met en évidence le potentiel du vaccin Bexsero® de Novartis pour offrir une large protection contre le méningocoque B chez le nourrisson.
'L'étude a montré que Bexsero induit une réponse immunitaire protectrice et présente un profil d'innocuité acceptable lorsqu'il est administré en trois doses de primo-vaccination de façon concomitante avec des vaccins de routine' indique la direction.
'Les chercheurs ont également observé, chez l'enfant en bas âge, une forte réponse anamnestique à l'administration d'une quatrième dose à l'âge de 12 mois, ce qui pourrait contribuer à prolonger la durée de protection'.
'Les conclusions de cette étude et d'autres travaux ont permis de constituer un ensemble considérable de preuves démontrant l'efficacité de Bexsero contre cette maladie mortelle ', affirme Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis.
'Une fois l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero a été obtenue, Novartis sera en mesure de proposer des vaccins visant à prévenir les infections dues aux cinq sérogroupes de méningocoque les plus répandus et les plus virulents. '
Re: actualité 2012-2013
Publié le 14/01/2013 08:16
Ajouter un commentaireAgen. Transgenre : il devient légalement une femme sans avoir été opéré
Me Marie-Dolorès Prud'Homme (à droite) , avocate de la Villeneuvoise (ci-dessus, aux côtés de son compagnon) et Jonathan Nixon (de face), le président d'Ecce Homo, sont «ravis» de cette décision. / Photos DDM. B.S.
La Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, qui réclamait une modification de la mention du sexe dans son état-civil, vient d'obtenir satisfaction du tribunal de grande instance d'Agen. Une décision rare, inédite même dans le département. Et qui pourrait faire jurisprudence...
La justice a tranché et c'est assurément une décision qui fera date. Le tribunal de grande instance d'Agen vient en effet d'ordonner la modification de l'acte de naissance, en l'occurrence le changement de la mention du sexe dans son état civil, d'un Villeneuvois transgenre qui lui en avait fait, il y a quelques mois, la demande. Le jugement a été rendu fin décembre. Le parquet n'ayant pas fait appel de cette décision, celle-ci est aujourd'hui définitive et cette Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, père de deux enfants et aujourd'hui comptable dans une petite entreprise du département, est désormais juridiquement une femme.
«C'est un jugement qui permet de mettre en adéquation son image sociale, son identité et son état civil», relève non sans satisfaction, Me Marie-Dolorès Prud'Homme, l'avocate agenaise, qui l'a assistée durant toute la procédure et qui se félicite de ce «pas en avant» effectué par la justice.
Des personnes transgenres obtenant un changement d'état-civil, ce n'est certes pas une première dans le pays, encore que l'on doute que les cas soient légion dans nos campagnes. Ce qui est plus rare, et probablement inédit dans le département, est que cette modification a été accordée sans que l'intéressé (é) ne justifie d'une quelconque intervention chirurgicale revêtant un caractère «irréversible», accompagnant sa volonté de changement d'identité.
En ce domaine, il était pourtant jusque-là communément admis (en s'appuyant sur un vieil arrêt de la cour de cassation) qu'une demande de changement de la mention du sexe devait obligatoirement être précédée de contraintes médicales, voire psychiatriques. En clair, on exigeait que la personne subisse une opération chirurgicale et (ou) un traitement hormonal, et qu'elle «justifie» de son changement physique de sexe. «Or, lier le juridique au médical n'était pas acceptable», a toujours dénoncé Me Prud'Homme qui se réjouit d'être parvenue à ses fins sans que sa cliente ne soit contrainte à ce niveau. «Seulement» astreinte à un traitement hormonal quotidien et entériné par le rapport d'expertise demandé par le juge, la Villeneuvoise a en revanche toujours rejeté l'idée d'une quelconque opération et donc conservé ses organes génitaux originels.
Elle qui disait au début de la procédure que son sexe (biologique) faisait «partie de (son) corps» et qu'elle voulait «garder l'intégralité de ce corps» est donc aujourd'hui pleinement reconnue comme femme. Telle qu'elle est.
Au lendemain d'une manifestation nationale dont les participants ont crié haut et fort leur rejet de bouleversements sociétaux annoncés, une décision de justice de ce... genre pourrait bousculer encore davantage «l'ordre» établi.
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«Réassignation» sexuelle
Bien que satisfaite de cette décision du TGI d'Agen, Me Prud'Homme considère que l'on en est qu'à «mi-chemin» de l'évolution de la loi. «Il faut aller dans le sens de la proposition faite en 2 011 par Michèle Delaunay, l'actuelle ministre du gouvernement Ayrault, qui préconisait que cette modification de l'état-civil des personnes transgenres ne soit plus soumise à une condition médicale, Il s'agit en fait d'arrêter d'exiger une chirurgie de réassignation sexuelle».
Ajouter un commentaireAgen. Transgenre : il devient légalement une femme sans avoir été opéré
Me Marie-Dolorès Prud'Homme (à droite) , avocate de la Villeneuvoise (ci-dessus, aux côtés de son compagnon) et Jonathan Nixon (de face), le président d'Ecce Homo, sont «ravis» de cette décision. / Photos DDM. B.S.
La Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, qui réclamait une modification de la mention du sexe dans son état-civil, vient d'obtenir satisfaction du tribunal de grande instance d'Agen. Une décision rare, inédite même dans le département. Et qui pourrait faire jurisprudence...
La justice a tranché et c'est assurément une décision qui fera date. Le tribunal de grande instance d'Agen vient en effet d'ordonner la modification de l'acte de naissance, en l'occurrence le changement de la mention du sexe dans son état civil, d'un Villeneuvois transgenre qui lui en avait fait, il y a quelques mois, la demande. Le jugement a été rendu fin décembre. Le parquet n'ayant pas fait appel de cette décision, celle-ci est aujourd'hui définitive et cette Villeneuvoise de 45 ans, née de sexe masculin, père de deux enfants et aujourd'hui comptable dans une petite entreprise du département, est désormais juridiquement une femme.
«C'est un jugement qui permet de mettre en adéquation son image sociale, son identité et son état civil», relève non sans satisfaction, Me Marie-Dolorès Prud'Homme, l'avocate agenaise, qui l'a assistée durant toute la procédure et qui se félicite de ce «pas en avant» effectué par la justice.
Des personnes transgenres obtenant un changement d'état-civil, ce n'est certes pas une première dans le pays, encore que l'on doute que les cas soient légion dans nos campagnes. Ce qui est plus rare, et probablement inédit dans le département, est que cette modification a été accordée sans que l'intéressé (é) ne justifie d'une quelconque intervention chirurgicale revêtant un caractère «irréversible», accompagnant sa volonté de changement d'identité.
En ce domaine, il était pourtant jusque-là communément admis (en s'appuyant sur un vieil arrêt de la cour de cassation) qu'une demande de changement de la mention du sexe devait obligatoirement être précédée de contraintes médicales, voire psychiatriques. En clair, on exigeait que la personne subisse une opération chirurgicale et (ou) un traitement hormonal, et qu'elle «justifie» de son changement physique de sexe. «Or, lier le juridique au médical n'était pas acceptable», a toujours dénoncé Me Prud'Homme qui se réjouit d'être parvenue à ses fins sans que sa cliente ne soit contrainte à ce niveau. «Seulement» astreinte à un traitement hormonal quotidien et entériné par le rapport d'expertise demandé par le juge, la Villeneuvoise a en revanche toujours rejeté l'idée d'une quelconque opération et donc conservé ses organes génitaux originels.
Elle qui disait au début de la procédure que son sexe (biologique) faisait «partie de (son) corps» et qu'elle voulait «garder l'intégralité de ce corps» est donc aujourd'hui pleinement reconnue comme femme. Telle qu'elle est.
Au lendemain d'une manifestation nationale dont les participants ont crié haut et fort leur rejet de bouleversements sociétaux annoncés, une décision de justice de ce... genre pourrait bousculer encore davantage «l'ordre» établi.
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«Réassignation» sexuelle
Bien que satisfaite de cette décision du TGI d'Agen, Me Prud'Homme considère que l'on en est qu'à «mi-chemin» de l'évolution de la loi. «Il faut aller dans le sens de la proposition faite en 2 011 par Michèle Delaunay, l'actuelle ministre du gouvernement Ayrault, qui préconisait que cette modification de l'état-civil des personnes transgenres ne soit plus soumise à une condition médicale, Il s'agit en fait d'arrêter d'exiger une chirurgie de réassignation sexuelle».
Re: actualité 2012-2013
Une forme de myopathie élucidée à Nice. Publié le dimanche 13 janvier 2013 à 08h50 .
Le Dr Sacconi, Pauline Lahaut, Olivier Castel et le Pr Desnuelle, l'équipe à l'origine de la découverte.
Partager
1
. Des scientifiques niçois viennent de découvrir la cause génétique d'une certaine forme de myopathie, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale de type 2.
On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une seule et même maladie. Rien ne permettait de distinguer, d'un point de vue clinique, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale (DMFSH) de type 1 de celle de type 2 ; les patients présentent les mêmes symptômes. Mais une chose intriguait les spécialistes de cette maladie. « Alors que la DMFSH était reconnue comme étant associée à une mutation bien caractéristique au niveau du chromosome 4, on était incapable de retrouver cette anomalie chez certains patients. Ce qui ne permettait pas d'une part de les inclure dans les essais cliniques, d'autre part de les renseigner sur les risques de transmission de la maladie à la descendance », explique le Dr Sabrina Sacconi, neurologue et chercheur au CHU de Nice (équipe du Pr Desnuelle).
Deux anomalies
Quinze familles dans le monde ont accepté de participer aux études menées conjointement par les équipes du CHU de Nice et celles de l'université de Leiden aux Pays-bas. « Douze d'entre elles sont azuréennes,souligne le Dr Sacconi. C'est grâce à elles que l'on a réussi à élucider les causes génétiques de la DMFSH de type 2. »
Ce que les chercheurs ont découvert est absolument unique et devrait profiter non seulement aux personnes atteintes de cette forme de myopathie, mais aussi à d'autres maladies. « Il faut la présence de deux anomalies pour que cette maladie se développe. Ce qui permet de comprendre comment des enfants dont les parents sont parfaitement sains, puisqu'ils ne sont porteurs que d'une anomalie, peuvent développer ce type de dystrophie musculaire.»Restent certaines interrogations :« On ne sait pas aujourd'hui pourquoi, dans ces familles, certains individus deviennent lourdement handicapés alors que d'autres ne consulteront jamais, alors qu'ils ont la même combinaison de variants. »
La bonne nouvelle est que désormais toutes les personnes atteintes de DMFSH chez lesquelles on n'a pas trouvé jusque-là de mutation peuvent bénéficier d'une consultation dans le centre de référence du CHU de Nice. «La mise en évidence des anomalies génétiques récemment identifiées permettra d'inclure ces patients dans les essais cliniques jusqu'à présent réservés aux patients atteints de l'autre forme. Et l'on sait que si une thérapie est développée pour les uns, elle fonctionnera pour les autres. »
Une promesse qui pourrait être concrétisée bientôt. Mais les spécialistes niçois préfèrent, pour l'heure, garder le silence sur ce sujet. Ils connaissent trop les attentes des malades pour s'autoriser à donner des espoirs vains.
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Lentement évolutive
La dystrophie musculaire FSH (facio-scapulo-humérale) ou DMFSH est la deuxième myopathie la plus fréquente chez l'adulte, avec 500 000 personnes atteintes dans le monde. Dans la majorité des cas, le premier symptôme apparaît autour de 20 ans, plus rarement dès l'enfance. Lentement évolutive, la maladie affecte, de façon sélective, certains muscles, notamment ceux de la face, des épaules et de la partie supérieure des bras, parfois ceux des membres inférieurs. À terme, la DMFSH peut être très invalidante puisque les patients ne peuvent plus lever les bras et éprouvent parfois des difficultés à se déplacer : 20 % doivent recourir à un fauteuil roulant. Aucune thérapeutique n'est encore disponible à ce jour .
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Le Dr Sacconi, Pauline Lahaut, Olivier Castel et le Pr Desnuelle, l'équipe à l'origine de la découverte.
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. Des scientifiques niçois viennent de découvrir la cause génétique d'une certaine forme de myopathie, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale de type 2.
On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une seule et même maladie. Rien ne permettait de distinguer, d'un point de vue clinique, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale (DMFSH) de type 1 de celle de type 2 ; les patients présentent les mêmes symptômes. Mais une chose intriguait les spécialistes de cette maladie. « Alors que la DMFSH était reconnue comme étant associée à une mutation bien caractéristique au niveau du chromosome 4, on était incapable de retrouver cette anomalie chez certains patients. Ce qui ne permettait pas d'une part de les inclure dans les essais cliniques, d'autre part de les renseigner sur les risques de transmission de la maladie à la descendance », explique le Dr Sabrina Sacconi, neurologue et chercheur au CHU de Nice (équipe du Pr Desnuelle).
Deux anomalies
Quinze familles dans le monde ont accepté de participer aux études menées conjointement par les équipes du CHU de Nice et celles de l'université de Leiden aux Pays-bas. « Douze d'entre elles sont azuréennes,souligne le Dr Sacconi. C'est grâce à elles que l'on a réussi à élucider les causes génétiques de la DMFSH de type 2. »
Ce que les chercheurs ont découvert est absolument unique et devrait profiter non seulement aux personnes atteintes de cette forme de myopathie, mais aussi à d'autres maladies. « Il faut la présence de deux anomalies pour que cette maladie se développe. Ce qui permet de comprendre comment des enfants dont les parents sont parfaitement sains, puisqu'ils ne sont porteurs que d'une anomalie, peuvent développer ce type de dystrophie musculaire.»Restent certaines interrogations :« On ne sait pas aujourd'hui pourquoi, dans ces familles, certains individus deviennent lourdement handicapés alors que d'autres ne consulteront jamais, alors qu'ils ont la même combinaison de variants. »
La bonne nouvelle est que désormais toutes les personnes atteintes de DMFSH chez lesquelles on n'a pas trouvé jusque-là de mutation peuvent bénéficier d'une consultation dans le centre de référence du CHU de Nice. «La mise en évidence des anomalies génétiques récemment identifiées permettra d'inclure ces patients dans les essais cliniques jusqu'à présent réservés aux patients atteints de l'autre forme. Et l'on sait que si une thérapie est développée pour les uns, elle fonctionnera pour les autres. »
Une promesse qui pourrait être concrétisée bientôt. Mais les spécialistes niçois préfèrent, pour l'heure, garder le silence sur ce sujet. Ils connaissent trop les attentes des malades pour s'autoriser à donner des espoirs vains.
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Lentement évolutive
La dystrophie musculaire FSH (facio-scapulo-humérale) ou DMFSH est la deuxième myopathie la plus fréquente chez l'adulte, avec 500 000 personnes atteintes dans le monde. Dans la majorité des cas, le premier symptôme apparaît autour de 20 ans, plus rarement dès l'enfance. Lentement évolutive, la maladie affecte, de façon sélective, certains muscles, notamment ceux de la face, des épaules et de la partie supérieure des bras, parfois ceux des membres inférieurs. À terme, la DMFSH peut être très invalidante puisque les patients ne peuvent plus lever les bras et éprouvent parfois des difficultés à se déplacer : 20 % doivent recourir à un fauteuil roulant. Aucune thérapeutique n'est encore disponible à ce jour .
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Re: actualité 2012-2013
Une Mexicaine donne naissance à des sextuplés
(AFP) – Il y a 1 jour
MORELIA — Une jeune femme de 20 ans, déjà mère de trois enfants, a donné naissance à six bébés dans le Michoacan, un Etat de l'ouest du Mexique, a indiqué vendredi une source officielle, précisant que la mère et les enfants étaient en bonne santé.
"Les enfants sont nés hier (jeudi) et ils sont en parfaite santé", tout comme leur mère Salud Romero, a déclaré à l'AFP Patricia Mora, la femme du gouverneur du Michoacan et la présidente honoraire du Système pour le Développement intégral e la Famille (DIF) de la localité.
Avant d'accoucher, "la jeune femme est venue au DIF pour solliciter une aide pour les couches et le lait, et elle nous a alors confié qu'elle serait mère de six bébés", quatre filles et deux garçons, a ajouté Mme Mora.
Bien que le DIF ait distribué des paquets de couches à Mme Romero, ainsi que des lingettes humides, du savon pour bébé, des éponges et des médicaments, la présidente de cette institution a lancé des appels à des associations et institutions privées pour solliciter des dons de berceaux, de vêtements et d'autres articles pour bébés.
Salud Romero, femme au foyer, et son époux Yoshio Salinas, maçon, sont déjà parents de deux petites filles et d'un garçon.
(AFP) – Il y a 1 jour
MORELIA — Une jeune femme de 20 ans, déjà mère de trois enfants, a donné naissance à six bébés dans le Michoacan, un Etat de l'ouest du Mexique, a indiqué vendredi une source officielle, précisant que la mère et les enfants étaient en bonne santé.
"Les enfants sont nés hier (jeudi) et ils sont en parfaite santé", tout comme leur mère Salud Romero, a déclaré à l'AFP Patricia Mora, la femme du gouverneur du Michoacan et la présidente honoraire du Système pour le Développement intégral e la Famille (DIF) de la localité.
Avant d'accoucher, "la jeune femme est venue au DIF pour solliciter une aide pour les couches et le lait, et elle nous a alors confié qu'elle serait mère de six bébés", quatre filles et deux garçons, a ajouté Mme Mora.
Bien que le DIF ait distribué des paquets de couches à Mme Romero, ainsi que des lingettes humides, du savon pour bébé, des éponges et des médicaments, la présidente de cette institution a lancé des appels à des associations et institutions privées pour solliciter des dons de berceaux, de vêtements et d'autres articles pour bébés.
Salud Romero, femme au foyer, et son époux Yoshio Salinas, maçon, sont déjà parents de deux petites filles et d'un garçon.
Re: actualité 2012-2013
Argenton : maison bien pensée
14/01/2013 05:33
La ministre de la Santé a été séduite par l'établissement. - (Photo NR, Patrick Gaïda) " Nous avons quelque chose ici qui peut éviter la contrainte. "
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a souligné samedi, à Argenton-sur-Creuse, les vertus d'une maison pluridisciplinaire qu'elle inaugurait en compagnie du ministre de l'Emploi, Michel Sapin. L'établissement qui héberge trente-deux professionnels depuis la mi-novembre a été présenté comme un bel exemple d'aménagement du territoire adapté aux réalités locales. Avec l'avantage de permettre de travailler en réseau et d'accueillir des spécialistes grâce à une coopération avec l'hôpital de Châteauroux.
14/01/2013 05:33
La ministre de la Santé a été séduite par l'établissement. - (Photo NR, Patrick Gaïda) " Nous avons quelque chose ici qui peut éviter la contrainte. "
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a souligné samedi, à Argenton-sur-Creuse, les vertus d'une maison pluridisciplinaire qu'elle inaugurait en compagnie du ministre de l'Emploi, Michel Sapin. L'établissement qui héberge trente-deux professionnels depuis la mi-novembre a été présenté comme un bel exemple d'aménagement du territoire adapté aux réalités locales. Avec l'avantage de permettre de travailler en réseau et d'accueillir des spécialistes grâce à une coopération avec l'hôpital de Châteauroux.
Re: actualité 2012-2013
lire les articles c'est bien...
en poster pour la communauté c'est mieux!!!!!
alors si vous trouvez d'autre info sur le net ou autre media faites les tourner
C'EST UN TRAVAILLE D'EQUIPE ET NON INDIVIDUEL
merci a vous
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