cruel dilemne...
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- Forcené
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cruel dilemne...
Diplômé depuis nov 2006, j'ai tout de suite intégré un service de psy ou pendant deux mois je me suis senti au mieux, confortant mon choix...mais deux mois plus tard je suis envoyé sur un site ou je cohabite avec des inf psy proches de la retraite, démotivés et avec des méthodes et une façon de faire et une prise en charge que je désapprouve et a laquelle je n'adhère pas mais alors pas du tout...Ce transfert était programmé dès le départ mais je ne m'attendais pas a un tel retour en arrière, en me retrouvant avec des matons plutot que des soignants...et puis une proposition de poste arrive...encore mieux que ce que j'espèrais, carrément le poste dont je rêvait, dans un CSST...avec des gens que je connais pour y avoir effectué un stage, et un travail, riche, interressant, valorisant, épanouissant...seulement niveau salaire...ça craint un peu.. alors depuis trois jours je me taraude sans cesse , et je pèse le pour et le contre...... que faire...si vous pouvez me donner votre sentiment...cela ne me donnera pas de solution, d'ailleurs ce n'est pas ce que je veux, juste votre façon de voir les choses de l'exterieur. Merci
- MissPurple
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à toi de voir si l'argent vaut mieux que la motivation sachant que l'on passe les 3/4 de notre temps au boulot..
Maintenant les finances ne sont jamais négligeables c'est sur.
ils sont à combien de la retraite tes matons? L'équipe va changer quand ils partiront.
Maintenant les finances ne sont jamais négligeables c'est sur.
ils sont à combien de la retraite tes matons? L'équipe va changer quand ils partiront.
Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
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- Forcené
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il y en a un bon paquet qui vont partir..il est d'ailleurs temps pour elle, car elles passent le plus clair de leur temps a consulter leur plannings et calculer leurs point acquis...pour le reste : café journal magazine et potins meublent la journée..ah j'oubliais, recadrage, recadrage et protection de soi même et de la sacro sainte équipe, face aux demandes des chroniques....j'en fait des poussées de psoriasis hallucinantes...
- MissPurple
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- Forcené
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ça va à peu près..les psychiatres manquent cruellement (2 pour 26) pas de généraliste ni d'interne dans le service...un batiment qui tombe en ruine, des collègues du public mis a dispo pour une instituion privée dont je depends...avec une méfiance extrême et des luttes avant le rachat qui ont laissé des traces..bref un climat lourd et pesant..et les pauvres patients la au milieu...quelles perspectives..et si tu veux bouger des choses ou transgresser l'ordre établi..alors la ...
- poudre_de_cannelle
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En 2003 j'intégrais un établissement de réinsertion sociale pour les sans abris. La structure ouvrait et j'occupais le seul poste d'IDE. J'ai tout créé... le rôle, la façon de travailler, le réseau de professionnel... Avec l'équipe sociale cela s'est bien passé pendant 1.5an. Puis la direction a changé d'optique et le soin ne fut plus une priorité, bien au contraire. Un dépressif etait un fénéant... un mélancolique un simulateur dont il fallait se débarasser au plus vite... etc... puisque retrouver un emploi n'etait pas encore au 1er plan dans leur réinsertion... Et je vous passe les détails des piluliers non remis au résidents en mon absence car "cela fait plus de mal que de bien"... etc...
J'ai fait de la résistance pendant 8 mois... j'ai tenté d'alerter le président de l'assos qui nous employait...
J'ai fini par partir en donnant ma démission car en restant j'avais l'impression de cotionnais, tout en restant impuissante... J'ai tout de meme assez remué les choses pour avoir provoqué un audit de la structure... mais je ne suis hélas pas sure que cela ait servit à grand chose... aucune autre infirmière n'a été embauchée pour me remplacer...
J'occupe aujourd'hui un poste qui me plait et que je n'ai pas envie de quitter. J'ai perdu prés de 150€ par mois de salaire... mais je suis en accord avec mon éthique et celle de notre profession.
Le choix est souvent difficile... sans parler de "peut on laisser continuer de tels comportements ??..." Penses tu pouvoir en parler à un cadre ? peut etre sont ils déjà au courant mais n'osent pas bouger de peur de se retrouver avec tout un tas d'arret maladie... etc...
Enfin... comme l'a dit Miss Purple on passe 3/4 de notre temps au travail et notre épanouissement personnel dépend aussi de notre condition de travail.
Bon courage...
J'ai fait de la résistance pendant 8 mois... j'ai tenté d'alerter le président de l'assos qui nous employait...
J'ai fini par partir en donnant ma démission car en restant j'avais l'impression de cotionnais, tout en restant impuissante... J'ai tout de meme assez remué les choses pour avoir provoqué un audit de la structure... mais je ne suis hélas pas sure que cela ait servit à grand chose... aucune autre infirmière n'a été embauchée pour me remplacer...
J'occupe aujourd'hui un poste qui me plait et que je n'ai pas envie de quitter. J'ai perdu prés de 150€ par mois de salaire... mais je suis en accord avec mon éthique et celle de notre profession.
Le choix est souvent difficile... sans parler de "peut on laisser continuer de tels comportements ??..." Penses tu pouvoir en parler à un cadre ? peut etre sont ils déjà au courant mais n'osent pas bouger de peur de se retrouver avec tout un tas d'arret maladie... etc...
Enfin... comme l'a dit Miss Purple on passe 3/4 de notre temps au travail et notre épanouissement personnel dépend aussi de notre condition de travail.
Bon courage...

"La santé mentale se mesure par une disposition à trouver toute chose bien."
- TitFéline
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Met par écrit la situation et fait une colonne pour et une colonne contre ça peut paraitre idiot mais ça peut t'aider à y voir clair, de plus poses-toi les bonnes questions : qu'attend-tu du métier ? Est-ce que ce poste répondra en majeur partie à ces dernières ?
Et suis ton instinct c'est le meilleur allié car toi seul peut savoir si ton choix sera le bon ou non.
Bon courage !!!
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- En 2e année !!!!
- ChériChéri champion de ma vie
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- Forcené
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psykedeclic a écrit :300 neuros bruts et une prime annuelle équivalente a 2/3 d'un salaire...la qualité de vie et l'épanouissemnt ça n'a pas de prix, certes mais quand t'as 39 balais et deux filletes de 4 ans et demi et 14 mois ça entre en ligne de compte...d'ou le dilemne..
oui je comprends tout à fait!

titféé a une idée qui n'est pas bête du tout! tu mets les pour d'un coté les contre de l'autre, et tu vois où penche la balance

vi c'est sur que 1500 francs net en plus ç'est pas rien!

ESI promo 2007/2010 à Bordeaux
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- Forcené
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kelly04 a écrit :psykedeclic a écrit :300 neuros bruts et une prime annuelle équivalente a 2/3 d'un salaire...la qualité de vie et l'épanouissemnt ça n'a pas de prix, certes mais quand t'as 39 balais et deux filletes de 4 ans et demi et 14 mois ça entre en ligne de compte...d'ou le dilemne..
oui je comprends tout à fait!![]()
titféé a une idée qui n'est pas bête du tout! tu mets les pour d'un coté les contre de l'autre, et tu vois où penche la balance![]()
vi c'est sur que 1500 francs net en plus ç'est pas rien!c'est cornélien comme choix!
ça fait même plus que ça en fait dans les 1800 francs en moins par mois plus 6500 francs de prime annuelle en moins encore..mais ne plus travailler en équipe (soir/matin) , amener mes filles a l'école le matin etre présent le soir et les week end, et surtout faire ce qui me plait dans une équipe sympa ou tous convergent vers un même objectif..ça n'a pas de prix non ??
psykedeclic a écrit :kelly04 a écrit :psykedeclic a écrit :300 neuros bruts et une prime annuelle équivalente a 2/3 d'un salaire...la qualité de vie et l'épanouissemnt ça n'a pas de prix, certes mais quand t'as 39 balais et deux filletes de 4 ans et demi et 14 mois ça entre en ligne de compte...d'ou le dilemne..
oui je comprends tout à fait!![]()
titféé a une idée qui n'est pas bête du tout! tu mets les pour d'un coté les contre de l'autre, et tu vois où penche la balance![]()
vi c'est sur que 1500 francs net en plus ç'est pas rien!c'est cornélien comme choix!
ça fait même plus que ça en fait dans les 1800 francs en moins par mois plus 6500 francs de prime annuelle en moins encore..mais ne plus travailler en équipe (soir/matin) , amener mes filles a l'école le matin etre présent le soir et les week end, et surtout faire ce qui me plait dans une équipe sympa ou tous convergent vers un même objectif..ça n'a pas de prix non ??
je crois que tu réponds toi même à ton problème

c'est bien un peu plus de pognon, mais c'est pas toujours le mieux: je me prends pour exemple: mon homme avait un boulot qui lui permettait de rentrer super tot à la maison, d'être présent!
maintenant il a changé de boite, il gagne environ 300 euros de plus par mois, un 13e mois, plus la prime aux bénéfices, etc...
mais il ne rentre jamais avant 8h le soir, travaille tout le temps, ne pense plus qu'à ça!
donc voilà
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psykedeclic a écrit :voila le type d'exemples qui amènent de l'eau à mon moulin....je sors du sujet pour dire qu'aucun boulot ne justifie que l'on délaisse sa moitié... car s'il ne pense qu'au boulot tu dois te faire chier de temps en temps..pour pas dire souvent...


c'est vrai qu'il ne faut pas oublier sa famille derrière... ça n'a pas de prix de pouvoir emmener ses enfants à l'école non?



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