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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

L'itinéraire d'un vaccin sous surveillance

Le Gardasil, censé protéger contre le cancer du col de l'utérus, fait débat. Plongée dans un monde parfois opaque, où le laboratoire est présent presque partout.

Une campagne de vaccination massive. Depuis 2007, c'est 1,5 million de jeunes Françaises qui ont reçu trois injections de Gardasil, l'un des deux vaccins censés protéger contre le cancer du col de l'utérus.

Lancé aux États-Unis en 2005 comme un produit miracle par Merck, à grand renfort de publicité, puis en Europe et en France par Sanofi MSD (filiale de Merck), il fait aujourd'hui partie des 77 médicaments placés sous surveillance par l'Afssaps (1).

L'Afssaps se veut rassurante
Deux demandes d'indemnisation devant la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) de Lyon ont été portées cet été par deux jeunes filles qui estiment avoir subi des effets secondaires graves à la suite d'une injection de Gardasil. Portées devant les médias par l'avocat des victimes du médiator Me Charles Joseph-Oudin, ces demandes devraient être examinées prochainement. À Dax (40), Jean-Jacques Bourguignon devrait faire de même, estimant lui aussi que sa fille a déclenché une maladie auto-immune à la suite de deux injections. Aucun lien pour ces trois cas n'a pour l'instant été formellement établi. Dans le cadre de plan de gestion des risques, Sanofi assure, tout comme l'Afssaps, porter une attention particulière à ces cas. Pour l'heure, 1 700 cas d'effets secondaires, la plupart bénins, ont été recensés. Pas plus que pour les autres vaccins, selon l'Afssaps, pour qui le Gardasil ne présenterait pas de danger particulier.

Il faut dire qu'en février 2007 le ministre de la santé, Xavier Bertrand, n'avait pas ménagé sa peine, annonçant à l'Assemblée nationale le remboursement du vaccin par la Sécurité sociale alors que ni la Haute Autorité de santé (HAS), ni le Comité technique de vaccination (CTV) n'avaient rendu leur avis. « La prise de parole publique du ministre sur ce sujet s'est pleinement inscrite dans la démarche de prévention du cancer du col de l'utérus, important sujet de santé publique. Il ne s'agit en aucun cas d'empressement.
L'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne du Gardasil a été octroyée en septembre 2006, et l'inscription au remboursement s'est faite conformément aux procédures, avec une prise en charge à partir de juillet 2007 », explique-t-on au ministère de la Santé.

Vaccin le plus cher du monde
Mais aujourd'hui, même si l'Afssaps, particulièrement échaudée par l'affaire du Mediator, a maintenu pour l'instant sa confiance dans le Gardasil, estimant que le bénéfice/risque restait positif, la prise de position liminaire du ministre fait grincer quelques dents.

« Dans l'état actuel de nos connaissances, vacciner la moitié des jeunes filles de moins de 18 ans peut ressembler à un pari fou », estime le professeur Bernard Bégaud, directeur, à l'Inserm (2), du service Pharmaco-épidémiologie et évaluation de l'impact des produits de santé sur les populations.
Le vaccin le plus cher du monde, qui a déjà coûté près de 300 millions d'euros à la Sécurité sociale, a-t-il été « survendu » par le laboratoire ? Des scientifiques s'inter- rogent. Présenté parfois à ses débuts dans la presse comme un vaccin anticancer, le Gardasil ne protège en fait que contre quatre souches de papillomavirus susceptibles de dégénérer en lésions précancéreuses, elles-mêmes susceptibles de dégénérer en cancer, au bout de vingt ans.

« Les études montrent que 70 % des cancers de l'utérus proviennent de lésions liées à deux papillomavirus sur lesquels le vaccin est très efficace », explique le docteur Yann Leocmach, directeur médical de Sanofi Pasteur MSD. Des chiffres séduisants qui ne semblent pas contestés par la communauté scienti- fique. Faut-il en déduire pour autant que le vaccin réduira 70 % des cancers du col de l'utérus ?

« Affirmer que ce vaccin diminuera de manière significative le nombre de cancers est une imposture d'un point de vue de santé publique. Aucune étude n'est en mesure de le prouver. On a été beaucoup trop vite, il faudrait un recul de vingt ans pour en avoir la certitude. On ne peut qu'au mieux l'espérer, ce qui n'est pas la même chose ! » tacle le professeur Claude Béraud, ancien vice-président de la commission transparence de l'Afssaps et ancien médecin-conseil de la Cnam (3). Entre autres arguments, rien ne dit que la vaccination contre les quatre souches présentes dans le Gardasil ne favorisera pas la prolifération des huit autres souches réputées dangereuses et contre lesquelles il n'existe aucun vaccin. « Il y a des choses, dans les études, que le labo ne met pas en avant : par exemple, si une jeune fille non infectée se fait vacciner, trois ans plus tard, cela réduira de 0,8 % le risque d'apparition de lésion du col utérin, ce qui n'équivaut pas à un cancer ! On en est là. Et cela ne dispense pas les femmes de faire régulièrement des frottis, seule méthode capable de faire diminuer de 80 % le risque de cancer », continue le pharmacologue.

A-t-on été trop vite ?

Bernard Delorme, cadre à l'Afssaps, tempère : « L'arme majeure contre le cancer du col, c'est le frottis. Le vaccin aura-t-il un effet préventif ? Oui. Mais le problème, c'est de le quantifier. Des études sont toujours en cours. »
A-t-on été trop vite ? Complexe. En marge des débats sur la loi sur le médicament, la question fait l'objet d'âpres débats entre Xavier Bertrand et le député Gérard Bapt (en pointe dans l'affaire Mediator). « Je suis scandalisé par les publicités qui ont été diffusées. J'estime qu'en l'état de nos connaissances il est impossible de se prononcer pour ou contre cette vaccination. Cela pose quand même un problème », explique le député. « Que pouvait faire Xavier Bertrand ? Alors qu'il y avait un battage sur le vaccin contre le cancer, pouvait-il ne pas le faire rembourser ? Aurait-on compris que seuls les riches puissent se faire vacciner ? » analyse Bernard Bégaud. « Si on ne l'avait pas remboursé, la France aurait été le seul pays occidental, à l'exception de l'Autriche, à ne pas le faire », relève Yann Leocmach. Un expert de l'Afssaps va plus loin : « Peut-être aurait-il été idéal d'attendre vingt ans. Mais le labo n'aurait pas suivi, car, non remboursé, il en aurait vendu moins. Cela revenait à se priver du Gardasil, dont on peut quand même raisonnablement supposer qu'il évitera un certain nombre de maladies, même si ce sera sans doute moins qu'annoncé. C'est un choix politique. »
Nombre de gynécologues continuent d'ailleurs à le conseiller. « Il protège à coup sûr de quatre papillomavirus. Si les diagnostics de cancers sont rares, le virus est une saleté pour les femmes. Soigner les lésions se fait au prix d'une agression de l'appareil gynécologique », explique Anne-Marie Kern, présidente de l'association de gynécologie du Sud-Ouest. Patrick Stora, gynécologue à Lesparre (33), est plus mesuré : « Je suis contre cette vaccination massive. Ce qui manque dans notre pratique, c'est de donner aux patientes une information complète qui tienne compte de notre degré d'incertitude. »
(1) Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
(2) Institut national de la santé et de la recherche médicale.
(3) Caisse nationale d'assurance-maladie.

La culture du doute désormais dans la seringue


La loi post-Mediator renforce le droit au doute en matière sanitaire. Le vaccin essuie les plâtres.

« Le doute doit profiter au patient. » Ce principe, affiché par Xavier Bertrand à travers sa loi de réforme du médicament votée avant-hier, est promis à un bel avenir. « Je suis un expert du doute », lui a déjà fait écho cette semaine le docteur Philippe de Chazournes, habile président de l'association Med'Océan, basée à la Réunion, ouvertement en guerre contre le Gardasil.
La veille de l'adoption de la loi Bertrand à l'Assemblée, les anti-Gardasil ont fait la mêlée dans une salle de l'Assemblée, en présence de Gérard Bapt, le rapporteur PS de la mission parlementaire Mediator. Les anti-Gardasil ? Deux médecins de la Réunion et les deux auteurs d'un livre à charge, « La Piqûre de trop », publié en Suisse. Un groupe informel réuni via Internet et qui a organisé cette semaine une « conférence de consensus » autour du Gardasil en présence du député Bapt et en l'absence des autorités sanitaires pourtant annoncées sur le carton de Med'Océan.
« Un procédé scandaleux », tonne le professeur Gérard Salamon, président du Haut Conseil de la santé publique, dont la chaise vide a été interprétée comme une dérobade. « Qui sont ces gens pour nous convoquer ainsi, si ce n'est des gens qui ont cherché à nous piéger et qui semblent avoir piégé le député Bapt ? » dit encore Gérard Salamon.
Selon les anti-Gardasil, le laboratoire Merck aurait présenté à la FDA (Food and Drug Administration) américaine des données biaisées, surestimant l'efficacité du produit pour accélérer son autorisation de mise sur le marché et survaloriser son remboursement. « Ils se basent sur le document de travail initial et incomplet pour développer leur théorie du complot », objecte Yann Leocmach, directeur médical de Sanofi. « La belle affaire ! Ils n'ont qu'à alerter la FDA », ajoute le professeur Salamon.
Limites d'un système
Autre argument avancé par les opposants au Gardasil : impossible de déterminer sa dangerosité dès lors qu'a été découvert de l'aluminium dans le placebo. « C'est vrai que, parmi toutes les études, l'une a été conduite ainsi. Mais pourquoi se limitent-ils à celle-ci ? » s'interroge encore Yann Leocmach. « Voilà bien le signe que le lobby antivaccin est derrière ces soi-disant professionnels du doute, ajoute Gérard Salamon. Ce vaccin est loin d'être miraculeux, mais il rend service et ne fait aucun mal. Il n'est pas obligatoire. Son niveau de remboursement est peut-être la seule question qui mérite d'être posée. Mais il y a des instances pour cela. Inutile d'inquiéter les gens. »
Ce n'est en revanche pas faire injure au Gardasil que de noter combien son agrément mondial illustre les limites d'un système où le laboratoire est présent à chaque maillon de la chaîne. Un vaccin qui a d'autre part fait l'objet d'un volume de publicité inédit jusque-là et jugé par certains « culpabilisant pour les mères ». Lobbying ?
Avant les études consacrées aux papillomavirus, la plupart financées par Merck-Sanofi, « le cancer du col de l'utérus n'était pas présenté comme une question sanitaire majeure », reconnaît sous couvert d'anonymat un expert de l'Afssaps. On se heurte une nouvelle fois à la difficile équation entre recherche financée par le privé et garantie de l'intérêt général. L'étude « mère » établissant que les papillomavirus visés par Gardasil étaient en lien avec 70 % des cancers du col de l'utérus a été produite par la firme. « 20 autres études l'ont confirmé », précise Yann Leocmach. Sans préciser qui les a financées.
Les conflits d'intérêts, très fréquents en règle générale, ne manquent également pas. À titre d'exemple, sur les 20 experts du CTV chargé d'examiner le Gardasil, 14 avaient déclaré des liens d'intérêt avec Sanofi…

D. de L. et Y. S.- S.
Sud-ouest.fr 06/10/2011
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Affichage environnemental: Le consommateur appelé à donner son avis
le 06/10/2011

CONSO - Depuis le 1er juillet, l'affichage de l'empreinte carbone des produits de grande consommation est testé par plus de 150 marques...
Biscuits, shampoing, packs de bière ou chemise en coton : depuis le 1er juillet, plus de 150 entreprises s'essayent à l'affichage environnemental pour encourager les achats «verts», au risque de plonger les consommateurs dans une jungle de pictogrammes. «On est les premiers à faire un test grandeur nature de cet affichage environnemental en Europe», s'est félicitée mercredi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet devant un caddy d'échantillon de produits participant à l'expérimentation qui doit s'achever en juillet 2012.
Après trois mois d'essai de cet affichage environnemental, qui doit informer sur les impacts des produits sur le climat, l'eau, les ressources naturelles non renouvelables et la biodiversité, le ministère lançait mercredi un «testing national» du public sur son site http://www.consultations-publiques.deve ... le.gouv.fr. «On veut voir ce qui a le plus de sens, ce qui est le mieux produit et ce qui frappe le plus», a indiqué la ministre. Les entreprises seront également interrogées par voie de questionnaires. Un rapport complet d'évaluation devrait être remis début 2013 au parlement. Le choix des pictogrammes et des affichages, que ce soit sur les produits, en rayon, en magasin ou sur les sites internets des producteurs, revient à chaque participant à cette opération. La moitié des entreprises a choisi l'internet.On navigue ainsi entre des feuilles vertes marquées CO2, des gouttes d'eau ou des dessins de robinet selon les différents produits. Pour la boîte de petits pois Bonduelle, par exemple, l'impact de sa fabrication sur le climat (94 grammes d'équivalent CO2 pour 100 g) est affiché en rayon sous un carré jaune avec un nuage.
Shampoing, cannettes et croquettes pour chiens
Pour connaître celle du shampoing Garnier Ultra Doux, il faut aller sur internet. «Dans un deuxième temps on le mettra sur l'emballage car pour l'instant on n'y indique que le pourcentage de biodégradabilité parce que cela parle le plus au consommateur», explique Jean-Florent Campion chargé du développement durable chez L'Oréal. Il rappelle «qu'un shampoing c'est 60g de C02 pour sa production alors qu'un Français moyen, lui en émet 20kg par jour». D'autres, comme le géant du bricolage et du jardin Leroy-Merlin, affichent des notes globales pour les impacts environnementaux de leurs produits. Les croquettes pour chien Exigence affichent un 6/10 pour l'impact sur le climat alors que le respect de la faune et la flore dans le processus de fabrication obtient 8/10. D'autres encore se sont regroupés pour informer plus généralement, comme le Syndicat national des boissons rafraichissante SNBR, qui précise sur son site que les bouteilles plastique de 1,5l sont plus respectueuses de l'environnement (35g CO2 pour 100ml) que les cannettes (42g).
«Dans un premier temps on permet au consommateur de mieux choisir ce qui est plus protecteur de l'environnement et dans un deuxième temps on pense que le producteur va s'adapter et là il va y avoir une compétition positive entre les producteurs», a souligné la ministre. Actuellement l'expérimentation ne concerne que les produits français mais «la Commission européenne est très intéressée», selon elle. Le fait d'être pionnier en Europe va permettre aux producteurs français «d'orienter les critères de choix lors de la mise en place d'un dispositif européen», a-t-elle ajouté en notant que c'est mieux «que de se faire imposer ensuite une réglementation européenne».

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sixela95
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par sixela95 »

Les prochaines fiches sont:
Génie Génétique vendredi 7 octobre
Démographie Française
Vieillissement démographiqe
Pollution
Logement et Banlieue
la famille contamporaine
rôle de la famille
L'enfance
Adolescence
L'homme et la femme
Personnes âgéescytoyenneté
discrimination
violence institutionnelle
violence familliale
violence scolaire
violence internationale
le travail
la souffrance au travail
le sport
et on finira avec les loisirs
Ensuite je pense qu'il restera surement encore des thème qui ne sont pas dans le livre
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
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S3: Médecine gériatrique
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Angelito dis moi si c'est bon pour l'exercice 4.... :oops:

Et voilà le dernier:
Exercice 5 (Série 2) : Le dernier de la semaine pour ma part

Voici une argumentation.

1)Quel(s) thème(s) sont/est abordé(s) ?

2) Quel est la thèse de l'auteur ?

3)Quel est la problématique ? (la version interrogative de la thèse)

4)Retrouvez le plan de l'argumentation , en résumant très brièvement chaque parti.
1)Le thème est la pollution sonore.

2)La thèse de l'auteur: Supérieur à 45Db, les éoliennes et les voitures devraient être éloignées des habitations.

3)La problématique: Qu'elle mesure prendre pour lutter contre les nuisances sonores issues des éoliennes et des voitures?


4)Le Plan:
I_ Nuisance sonore
L'acadèmie de médecine fixe un seuil de pollution sonore à 45Db alors que l'OMS le fixe à 35Db. L'utilisation d'une intensité supérieure à ses seuils agit sur la santé en déréglant le temps de repos, augmentant l'anxiété. On parle d'agression acoustique régulière.
Paragraphe de transition: Il faudrait étudier les répercussions sur l'homme de toutes les nouvelles technologies.
II_Le cas de l'éolienne
Il faudrait les éloigner des maisons d'environ 1500m.
Paragraphe de transition: Parallélisme de l'auteur avec la voiture
III_Le cas de la voiture
Le niveau sonore d'une voiture va de 50 à 60Db environ à 80Db en cas d'embouteillage. Or, à 80Db, on observe un caractère violent.
Donc, il faudrait éloigner les voitures des maisons.

:oops:
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Rozita
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Rozita »

L'économie du bonheur
Le bonheur, sujet neuf pour les économistes ? Pas tout à fait. Dès la fin du XVIIIe siècle s’est développée une économie du bien-être, centrée sur la notion d’utilité. Cette dernière était définie par le philosophe Jeremy Bentham comme la somme des plaisirs moins la somme des peines. Il s’agissait alors de mesurer comment l’action publique favorisait le bien-être collectif, ce dernier n’étant rien d’autre que la somme des utilités individuelles.

Ce n’est qu’à partir des années 1970, et après bien des vicissitudes, qu’une nouvelle vague d’économistes en viendra à se demander, très simplement, ce qui rend les gens heureux. S’ils restent de véritables économistes, s’intéressant aux mécanismes de marché et à la question des revenus, le dialogue qu’ils instaurent avec l’ensemble des sciences humaines (philosophie, psychologie, sociologie, neurosciences…) leur fait réaliser que le bonheur ne passe pas nécessairement par la consommation de biens marchands. La croissance est ainsi remise en cause comme condition du bien-être (graphique ci-dessous). Ces chercheurs remettent également en cause le modèle de l’individu rationnel. S’appuyant sur les travaux des psychologues, Richard Layard montre, dans Le Prix du bonheur (Armand Colin, 2007), que nous sommes inaptes à prévoir nos sentiments futurs, fascinés par l’instant présent, mauvais calculateurs dans les risques que nous prenons…

Dans un ouvrage pionnier, The Joyless Economy (Oxford University Press, 1976), l’économiste Tibor Scitovsky soulignait déjà que les hommes ne recherchent pas uniquement le confort matériel et l’absence de souffrance. S’appuyant sur la psychologie expérimentale, il notait que les hommes recherchent aussi dans la vie une certaine stimulation, de la nouveauté, des défis.

Cherchant à favoriser, selon le mot de R. Layard, « le plus grand bonheur du plus grand nombre », l’économie du bonheur se présente ainsi comme une réflexion ouverte sur les déterminants matériels, sociaux ou encore naturels du bien-être individuel et collectif.

sujet CG Rueil malmaison hier 5/10/11
( revue sciences humaines n °218 Julien Bonnet août/septembre 2010)

c'est juste la moitié du texte je n'ai pas trouvé l'autre moitié.

-Idées principales en 15-20 lignes.

Pour que vous puissiez avoir un aperçu du genre de sujet pour le concours!!
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

angelito94 a écrit :Exercice 4 ( série 2) : Proposition de correction

Voici des textes "imbuvables" votre rôle est de reformuler tout les textes en peu de lignes de manière claire, lisible et avec des synonymes pour regrouper des mots et les "et" répétitifs ainsi que les "répétitions" excessives.

Tout cela sous le thème du sanitaire et sociale bien évidemment.

ex : l'huile et les sodas et les jus de fruit ainsi que l'eau en bouteille se trouve dans les frigidaires et placards des cuisines chez énormément de français.

réponse : Les aliments liquides font parti des cuisines des français.
ou
réponse: l'huile et les boissons font parti des cuisines françaises.


1)Afin de prévenir les infections nosocomiales, se prononçant 48h après l’hospitalisation du malade et souvent provoquée par une BMR, l'équipe d'aide soignant, d'ash et de ménage effectuent , la désinfection du moins sale vers le plus sale (circuit du propre et du sale), par la désinfection des sols, des surfaces, du nettoyage du linge, des draps, mais également au lavage du patient, au rasage de celui-ci si nécessaire, elle veille également à leur propre hygiène, lavage des mains avec solution hydo-alcoolique, entre chaque patient et chaque acte, le port de blouse, de gants et de sur-chaussure si nécessaire.

1)Dans un but préventif face aux infections nosocomiales, contamination par une BMR détectable 48h après l'hospitalisation d'un patient, les employés respectent les règles du circuit du propre et du sale et appliquent les règles d'asepsie concernant les surfaces et les tissus.
De même ils sont minutieux quand à leur propre hygiène et à celle des patients.


2)Egalement dans un même but les visiteurs sont invités à utiliser les ascenseurs bleus, ainsi que le respect des heure de visite, mais aussi du nombre de personne dans une même pièce, et le respect de toute règle demandé par le personnel comme par exemple le port d'un masque, de gants, de blouse , de sur-chaussure, le lavage des mains.

2)Dans un même objectifs, les proches doivent respecter les règles de l'hôpital et appliquer toute demande du personnel soignant.

3)De même au sein du bloc opératoire un aide soignant sous la directive d'un IBODE, se doit de procéder à la désinfection du périmètre opératoire entre chaque intervention , celle-ci consiste au nettoyage des surfaces du haut vers le bas, et du plus propre au plus sale, aussi au vidage des poubelles jaunes et noires , sans oublier la table d'opération qui est préparé par l'aide soignant.
Tout cela dans les objectifs de diminuer la présences de bactéries, virus, parasite, champignon , mais aussi d'éviter la propagation des germes par les surfaces, le sol, les objets, les vêtements, la voie cutané ou encore aéroporté.

3)Au bloc opératoire, l'équipe soignante vieille au respect et l’exécution des règles strictes d'asepsie entre chaque opération. Dans l'initiative de diminuer la dissémination de micro-organismes pathogènes , par tout les vecteurs possibles.

4)Un jeune buvant de l'alcool de manière excessive risque , des problèmes d'humeur et de repli sur soit et aussi des séquelles neurologiques mais aussi des cirrhoses du foie, pouvant entraîner des cancers et aussi des cancers généralisés de plus l'alcool peut être responsable de risque de viol et de violence et d’agressivité et aussi d'acte de suicide mais aussi d'homicide.

4) L’alcoolisme des jeunes est facteur de risques sanitaires, psychologiques, sociaux et judiciaires.

5) Voici un terme qui devra apparaître dans au moins l'une de vos reformulations : règles d'asepsie.

Voilà travaillez bien sa nous apprend à utiliser des synonymes, à résumer , à savoir structurer et EN PLUS sa vous fait revoir vos cours!

Bon courage :D
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Quelques petits commentaires sur les infos qui sont passés à midi:
Je précise que j'ai pas tout regardé et que mon petit frère s'amusait à zapper à côté de moi... :?

_Pour les personnes dépendantes: Système de vidéo surveillance.
Exemple d'un mari dont la femme est atteinte d'Alzeimer: il téléphone à l'entreprise qui surveille juste avant de sortir de la maison et si la caméra enregistre quelque chose d'anormale comme une chutte, une psychologue analyse la situation et décide si la personne peut se relever seul, si il faut prévenir le compagnon ou si il faut carrément appelé les secours!!
Il la laisse pas à la maison toute la journée, hein? C'est pour des petits trajets comme allé chercher du pain, des médicaments!

_Village isolé: SOS village sur le site de TF1
Avec des anonces de particulier ou des mairies elle même qui souhaittent garder "la vie" dans les villages: petites épiceries, écoles, poste....

_Voiture électrique: 50 personnes pour les tester.
J'en ai vu qu'une partie où la femme listait tous les défauts :lol:
-Dangeureux pour les piétons car aucun bruit
-à recharger tous les 150km pendant 8h difficile en cas de long trajet
-Selon la position du logement 8ème étage par exemple, difficile à recharger, faire pendre un fil??? Attention à la sécurité!!
-Le prix
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Merci angelito!!
C'était bien ce que j'avais fais. :clin:
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

Memo a écrit :Merci angelito!!
C'était bien ce que j'avais fais. :clin:
Oui c'était bien le principe de l'exercice résumer, et reformuler ;)

Par contre "liqueur" c'est un peut trop "spécifique" , je pense que la l'alcoolisme ou alcool tu pouvais le garder ^^
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

J'ai répondue qu'aux deux premières questions....
Bon je me lance.
Au travail, ne vous forcez pas à sourire

Une étude américaine souligne les effets néfastes des expressions hypocrites sur la santé et la productivité des salariés.
Vous vous êtes levé du pied gauche, mais cherchez à dissimuler vos états d'âme derrière un masque de bonne humeur? Vous n'adoptez pas nécessairement la bonne stratégie. Selon les conclusions d'une étude américaine publiée dans l'Academy of management journal, les sourires forcés seraient nuisibles à la santé des personnes intéressées, de même qu'à leur productivité.

Cette enquête menée auprès des conducteurs de bus montre que ceux qui se contraignent à être aimables voient leur humeur peu à peu se détérioré en même temps qu'ils tendent à se désinvestir de leur tâche. Elle confirme les conclusions d'études précédemment menées sur le sujet. "Les employées qui expriment leurs vrais sentiments jouissent d'une meilleur santé, ont un sentiment de relation personnelle plus fort et sont attachés à leur travail", affirmait la chercheuse canadienne Ursula Hess dans une étude publiée en 2003.

"Toutes les émotions ont un rôle fonctionnel. Elles servent à optimiser le bien être du corps, à le réguler, explique Christophe Haag, professeur de ressources humaines à l'EM Lyon et auteur de Génération QE (pour "quotien émotionnel"). Un salarié qui nie ses émotions s'expose à les voir s'exprimer d'une autre façon: insomnie, mal de dos, manque de concentration... comme un sportif, un salarié doit être à l'écoute de son corps et agir pour remédier à ce qui le perturbe".

Jouer un rôle comme un acteur
Dans certaines professions très exposées au public conducteur de bus, commercial, caissier..., les individus sont plus que d'autres amenés à composer avec leurs émotions. Un vendeur est sommé d'être aimable avec ses clients, un steward ou une hôtesse de l'air d'afficher calme et sérénité en dépit de turbulences, un médecin de se montrer empathique s'il annonce une mauvaise nouvelle...

"Ces professions requièrent de savoir de jouer un rôle, de la même façon qu'un acteur. Le salarié doit en être conscient et s'y entrainer. Même si maitriser ses émotions demeure une activité psychiquement épuisante", explique Christophe Haag. Pour ne pas friser le "burn-out", une seule solution: se connaitre et faire des pauses quand la fatigue psychologique se fait sentir.

"L'open-space est un tue-l'émotion"
D'une manière générale, l'émotion demeure une denrée précieuse dans l'entreprise, de plus en plus appréciée des managers. Si l'enthousiasme ou la joie sont évidemment stimulantes, certaines émotions jugées négatives, telles la colère, possèdent aussi certaines vertus. Dans son dernier ouvrage, petit chef ou vrai patron, Robert Sutton, professeur à Stanford, souligne que "quelques coups de gueules épisodiques créent l'impression que celui qui s'exprime sait de quoi il parle".

Mais curieusement alors même que nombre de managers prônent un usage raisonné de l'émotion au travail, la prolifération des open-spaces tend au contraire à l'en bannir! "l'open-space, adopté par près de 60 pour cent des grandes et moyennes entreprises, est un véritable "tue- l'émotion". Il crée des comportements factices, des attitudes de façade",estime Christophe Haag. L'entreprise a conscience qu'il faut laisser les individus s'exprimer, mais se dote de structures qui l'en empêche. Intéressant paradoxe.
par Marie Bartnik, le figaro,24/02/2011

consignes
1. Résumez ce texte en cent mots (plus ou moins 10 pour cent) (8points);
2. Expliquez les expressions suivantes en fonction du contexte (4points);
a."un salarié qui nie ses émotions s'expose à les voir s'exprimer d'une autre façon";
b."burn-out",
3.Pour l'auteur "l'entreprise a conscience qu'il faut laisser les individus s'exprimer, mais se dote de structures qui l'en empêche. Intéressant paradoxe." Qu'en pensez-vous?

Voila à vos crayons
1)
Rester naturel permet de garder un bon équilibre et de travailler efficacement alors que s’interdire de montrer ses émotions entraine des troubles du sommeil, des douleurs lombaires et empêche la réflexion.
Mais des métiers nécessitent de prendre sur soi pour ne laisser paraitre que confiance, compréhension et courtoisie. Alors, il ne faut pas hésiter à se reposer quand le besoin s'en fait sentir.
Et l' augmentation d'open space n'arrange rien en empêchant les salariés de s'affirmer.
De manière contradictoire on pousse les employés à s'exprimer pour améliorer leur rendement mais on met à leur disposition des aménagements qui les en empêche.

107 mots j'ai compté "s'interdire" 2 mots...

2)
a_Un employé qui se force à maitriser ses émotions sera d'autant plus fatigué à la fin de la journée autant physiquement que mentalement.
b_L'épuisement professionnel.
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par mlle-44 »

debella a écrit :LA ROUGEOLE
La rougeole (également appelée 1re maladie) est une infection virale éruptive aiguë

MODE DE TRANSMISSION
- Gouttelettes contaminées.
- Contact direct avec les sécrétion du nez ou de la gorge
PROPAGATION :
- 2 a 4 jours avant l’apparition des boutons

SYMPTOMES :
- Fievre, rhino, toux, eruption cutanées, nausées, vomissements
COMPLICATIONs :
encéphalite, diarrhées sévères ou pneumonies.
TTT :
Pas de TTT spécifiques, on soigne les symptômes : Toux, rhino, fievre

PREVENTION :
- Vaccination recommandée : Vaccin possible a partir de 9 mois, plusieurs rappel sont necessaires
EPIDEMIOLOGIE ( Ministére de la santé)
- Dans le monde, la rougeole touche plus de 30 millions d’enfants
- 300.000 cas par an en 1985 en FRance
- 4 448 en 2004 en France
- Depuis début 2011 : 14 500 cas = Recrudescence
Merci beaucoup debella pour ta correction et ta fiche, ça m'a beaucoup aidé à revoir la mienne
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Je suis tombé sur un exercice où on parlait de "open space" :choque:
Je savais pas du tout ce que c'était donc je vous poste deux articles pour ceux que ça pourrait interesser...
C'est de la culture général...


«L'open space fabrique du contrôle social»


INTERVIEW - L'observatoire de la qualité de vie au bureau Actinéo a consacré mercredi un colloque à cette forme d'organisation de bureau, dénoncée dans un récent pamphlet («L'open space m'a tuer»*). Son responsable scientifique, Alain d'Iribarne, directeur de recherche au CNRS, analyse la dangerosité de ces «bureaux ouverts».

En quoi l'open space pose-t-il problème ?
Dans la tradition française, le bureau est un lieu de symbole extrêmement fort. Avoir son propre bureau fermé, c'est signe que l'on est bien placé hiérarchiquement. C'est aussi un gage de tranquilité pour travailler, et de possibilité de personnalisation, d'appropriation de son lieu de travail. A l'inverse, l'open space est un plateau, souvent de 30 à 50 personnes, sans cloison, et avec des postes de travail complètement anonymes, dépersonnalisés. Dans les formes ultimes d'open space, les salariés ne savent même pas à quel bureau ils seront le matin à leur arrivée. Pour ces formes ultimes d'open space... nous agitons le chiffon rouge !

Est-ce le symbole d'un nouveau management ?
L'open space est considéré comme étant «moderne» : cela permet une meilleure collaboration des salariés, de faciliter le travail en équipe. Mais en contrepartie, l'open space fabrique du contrôle social. La norme sociale, sous forme de «cancans», de rumeurs, est très présente dans l'entreprise, et est ainsi accentuée par l'open space. Chacun se surveille, écoute les conversations des autres. La hiérarchie de l'entreprise se sert en fait de l'open space comme d'une mécanique de contrôle social des salariés entre eux, ce qui leur évite de le faire eux-mêmes.

Peut-il y avoir un open space «intelligent». Des entreprises ont-elle développé de bonnes idées à ce sujet ?
Entre un bureau fermé et de vastes plateaux impersonnels de 50 personnes, il y a effectivement la possibilité de solutions intermédiaires. Il est possible de créer un open space de 10 à 12 personnes, qui soit relativement personnalisable. Il faut à la fois favoriser le travail collectif, mais aussi la vie individuelle du salarié. Les deux sont possibles. Dans certaines entreprises, par exemple, des espaces complémentaires, comme des petits box pour les rendez-vous individuels sont aménagés. Il faut aussi penser aux bonnes conditions matérielles : rangements pour le bureau, bonne climatisation, lumière appropriée, et des règles de vie en commun, sur la manière dont on laisse ou non les sonneries de téléphone par exemple.

Quelle est la part d'open space actuellement en France dans les entreprises ?
C'est difficile à évaluer. Il n'y en a pas tant que ça, mais quoiqu'il en soit, dès qu'une entreprise remet à neuf ses bureaux, dès qu'une construction s'effectue, c'est toujours sous la forme d'open space, car ils sont préconisés par les concepteurs pour optimiser la place. On note cependant une tendance des entreprises à être plus attentives à les humaniser.Ceci dit, c'est moins l'open space que l'organisation du travail qui créé du stress chez les salariés. Le travail est de plus en plus exigeant, avec toujours plus de performance et de rapidité exigée. L'open space risque simplement d'être un facteur supplémentaire de stress. * «L'open space m'a tuer», de Alexandre des Isnards et Thomas Zuber, aux éditions Hachette Littérature.

Le figaro et ça datait de 2008
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

L’«open space» file le bourdon

BrouhahaSelon un sondage Ipsos, 54% des personnes travaillant dans les lieux décloisonnés souffrent du bruit. Une nuisance peu reconnue.

Téléphones, machines à café, discussions entre collègues… Plus d’un tiers des Français souffrent du bruit sur leur lieu de travail, d’après un sondage réalisé par Ipsos (1) à l’occasion de la 14e Journée nationale de l’audition (JNA), qui se déroule aujourd’hui.

Pénibilité du travail oblige, les ouvriers sont les plus nombreux (57%) à souffrir du bruit. Alors que dans les bureaux, 36% des employés et 28% des cadres supérieurs et des professions intermédiaires l’endurent en silence. «Dans l’industrie, les dangers sanitaires liés au bruit sont reconnus. Ailleurs, ils passent inaperçus», explique le Pr Christian Gelis, président de la JNA.

Ces petites nuisances sonores ont pourtant des conséquences. Les bruits persistants provoquent des troubles psychologiques tels que l’anxiété, le mal-être ou l’insomnie. Ainsi, 58% des sondés souffrant du bruit montrent des signes de fatigue, 51% d’irritabilité, 37% éprouvent des migraines. Loin d’être anodin, le bruit accroît de 24% le risque d’accident avec arrêt de travail. Au-delà de 80 décibels, il détruit même les cellules sensorielles de l’audition.

Pour éviter la surdité, deuxième maladie professionnelle en France, plusieurs métiers classés à risque (BTP, métallurgie ou transports) ont mis au point des règles strictes : port d’un casque obligatoire, suivi médical auditif, etc. Tout environnement sonore classé au-delà de 90 décibels est considéré comme dangereux pour la santé.

En dessous de cette limite, c’est le silence radio. Selon l’étude, 51% des personnes qui travaillent en open space souffrent du bruit. «Ces espaces devraient tous être supprimés,ils n’ont aucune isolation acoustique. Pour les employés, c’est l’horreur», insiste Christian Gelis. Quid des casques et des bouchons ? «Ce n’est pas une solution de mettre des casques à des employés de bureaux, ça coupe les liens sociaux»,ironise le Pr Gelis.

Malgré tout, quelques astuces peuvent aider à supporter les nuisances sonores des collègues. «Il faut isoler tous les objets potentiellement bruyants», souligne Christian Gelis. Imprimante reléguée dans le couloir, baisse de la sonnerie du téléphone, coup de fils passés à l’extérieur… Des gestes qui ne paient pas de mine, mais qui peuvent se révéler précieux tant le silence est d’or.

(1) Réalisé entre le 14 et le 17 janvier à partir d’un échantillon de 992 personnes choisies selon la méthode des quotas.

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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par debella »

De rien Melle44 ;) La tienne était trés bien aussi. Comme je te dis , si tu prefere les phrases pour retenir c'est trés bien!
Moi j'ai plutot une mémoire visuellle, donc les plan, avec tiret etc ... (j'aime bien lool)
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer du pancréas : quels sont les facteurs de risque ?

Jeudi 6 Octobre 2011

Avec le décès de Steve Jobs, le PDG d'Apple, des suites du cancer du pancréas, on reparle beaucoup de cette maladie qui évolue silencieusement. Quels sont les facteurs de risque ?

1. Cancer du pancréas : il touche surtout les hommes

Le cancer du pancréas est un cancer peu fréquent (entre 2 et 4% des cancers) qui touche environ deux hommes pour une femme. Selon les chercheurs de l'Inserm , vous avez trois fois plus de risques d'attraper un cancer du pancréas si vous êtes fumeur.
L'excès d'alcool, qui peut provoquer des pancréatites chroniques est également un facteur favorisant le développement du cancer. En revanche, l'hypothèse selon laquelle une importante consommation de café pouvait provoquer la maladie, est désormais abandonnée.
Enfin, dans les statistiques médicales, on associe également le cancer du pancréas avec l'obésité, le diabète ou l'exposition régulière à certains solvants.

2. Cancer du pancréas: une maladie silencieuse
Parce qu'il évolue longtemps avec des symptômes qui paraissent anodins, le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué par hasard, lors d'une palpation pour un problème digestif par exemple. Mais lorsque le cancer est bien développé, des signes plus manifestes apparaissent :
- douleurs abdominales intenses
- coloration jaune de la peau avec démangeaisons cutanées
- perte d'appétit avec amaigrissement rapide.
Et comme il est souvent diagnostiqué tardivement, ce cancer est difficile à soigner et son pronostic est sombre, avec un taux de survie inférieur à 5% cinq ans après la maladie et de 10 à 30% chez les malades qui étaient opérables lors du diagnostic.
L'ablation du pancréas ne peut être réalisée chez tous les malades car elle suppose un bon état général du malade. La radiothérapie et la chimiothérapie sont donc les seuls traitements possibles pour nombre de personnes atteintes du cancer du pancréas.

Auteur : Catherine Cordonnier
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
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