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Timti
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Timti »

Bonsoir,
Je viens de découvrir cette partie du site, que je trouve très intéressante pour préparer le concours. Je n'ai pas encore parcouru toute les pages, donc je ne sais pas encore quels thèmes ont été traités. Mais je peux vous proposer des fiches sur :
- La population française
- La santé publique et individuelle
- Le cancer
- Les IST
- Les maladies cardiovasculaires
- L'état de santé de la population française

Ce sont des sujets que j'ai traité dans ma prépa concours, donc s'ils peuvent vous être utiles demander moi pour que je les poste.
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« En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout. »
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par debella »

Timti a écrit :Bonsoir,
Je viens de découvrir cette partie du site, que je trouve très intéressante pour préparer le concours. Je n'ai pas encore parcouru toute les pages, donc je ne sais pas encore quels thèmes ont été traités. Mais je peux vous proposer des fiches sur :
- La population française
- La santé publique et individuelle
- Le cancer
- Les IST
- Les maladies cardiovasculaires
- L'état de santé de la population française

Ce sont des sujets que j'ai traité dans ma prépa concours, donc s'ils peuvent vous être utiles demander moi pour que je les poste.
Bonjour Timti et bienvenue !
Si tu veux en page 1 Sianna, remet a jour un sommaire de toutes les fiches ;)
Tu peux venir poster tes fiches avec nous ! Les prochaines sont :
- L4homme et la femme pour vendredi
- Les personnes âgées pour mardi
Après chacun fait a son rythme, si on les fait plus tard c pas grave, chacun fait en fonction du temps qu'il a ! ;)

Merci Memo pour ta fiche !! J'y ai repris des choses
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Un séropositif aux assises pour avoir sciemment contaminé son amie

Hicheim Gharsallah,34 ans, comparaît à compter de mardi pour "administration de substance nuisible" devant la cour d'assises de Paris après avoir délibérément transmis le virus du sida à sa compagne.

Sa vie a basculé le 13 juillet 2004. Du haut de ses 26 ans, Valérie* apprend ce jour là qu'elle est séropositive. Quelques jours plus tôt, elle a appris que le compagnon avec qui elle entretient une relation depuis neuf mois l'était lui aussi. Progressivement, elle découvre qu'Hicheim Gharsallah connaissait sa séropositivité depuis quatre ans et qu'il s'est bien gardé de l'avertir. Valérie décide de porter plainte le 3 janvier 2005.

"Quoi, et alors ? Moi aussi, on m'a baisé"

Lors de l'enquête, elle affirmera que même lorsqu'elle exigeait qu'il mette un préservatif, cet homme la forçait à avoir des relations non protégée. Dans l'ordonnance de mise en accusation, dont TF1 News a eu copie, on peut également lire : "lorsqu'elle lui demande s'il se rendait compte qu'il l'avait contaminée en se sachant déjà atteint par le VIH, il lui avait répondu : 'Quoi, et alors ? Moi aussi, on m'a baisé'". Après avoir niés les faits, Hicheim Garsallah finira par les reconnaître. Mis en examen pour "administration de substance nuisible" avec pour circonstances aggravantes la préméditation et le statut de concubin, il est en détention provisoire depuis trois ans.

Aux assises, il sera également poursuivi pour avoir imposé des rapports non protégés à deux autres de ses compagnes, en 2005, puis 2008. Par chance, celles-ci n'ont pas été contaminées. Seule, l'une d'elle s'est constituée partie civile. "Dans cette affaire, on est en présence de parties civiles particulièrement traumatisées, selon leur avocat, maître Eric Morain. Elles sont victimes et pourtant elles se sentent profondément coupables d'avoir accordé leur confiance à cet homme. Ces femmes ont toutes été trahies en plus d'être contaminées. Ce procès aux assises représente déjà une victoire pour elles car les faits sont bel et bien de nature criminelle. Pour se reconstruire, elles attendent de l'accusé qu'il reconnaisse sans équivoque qu'il se savait séropositif et qu'il les a exposées sciemment à des risques très élevés", affirme-t-il.

"Il a mûri, il est devenu responsable"

Le conseil d'Hicheim Gharsallah espère de son côté que l'audience permettra à son client de montrer à quel point il a évolué en prison. "Il a mûri, il est devenu responsable, mon client expliquera à son procès qu'il est aujourd'hui pleinement conscient de sa responsabilité morale et pénale, selon Me Pascal Garbarini. Il va s'expliquer sur son déni, son refus d'accepter sa maladie et les soins. Mon client expliquera comment il se sentait coupable vis-à-vis de lui et vis-à-vis de sa famille, qui n'a appris sa séropositivité que bien plus tard. Désormais, il reconnaît qu'il était dans une situation irresponsable". Hicheim Gharsallah encourt jusqu'à 15 ans de prison. Le verdict est attendu vendredi.

Ce n'est pas la première fois que la justice traite ce genre d'affaire mais, généralement elles sont jugées en correctionnelle. Ainsi, en janvier 2005, la cour d'appel de Colmar a condamné un homme à six ans de prison ferme pour avoir contaminé deux de ses partenaires par le VIH. En 2007, la cour d'appel de Fort-de-France a condamné à dix ans ferme un homme ayant contaminé cinq mineures. En 2009, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a condamné à trois ans ferme un homme accusé d'avoir contaminé sa compagne. En 2010, à Rennes, un homme écopait en appel d'une peine de six mois ferme.

Fait de société

Dans l'affaire examinée aujourd'hui à Paris, tant l'avocat des victimes que celui de l'accusé estiment justifié et nécessaire que cela se passe devant une cour d'assises. "Cette qualification criminelle des faits a son importance. Passer par une cour d'assises montre qu'il y a une norme sociale", estime Eric Morain. "On sait très bien que, malheureusement, ce genre de faits arrive. C'est un fait de société. Or, un fait de société a besoin d'une véritable audience et une cour d'assises, avec son jury populaire, est le décor le plus adéquate pour cela, estime également Pascal Garbarini. Mon client a refusé d'accepter sa maladie. Il est parti de l'hôpital en courant. Quand il y a de tels chocs, peut-être y-a-t-il des améliorations à apporter, notamment dans le suivi thérapeutique de ces individus."

*le prénom a été modifié

TF1
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Budget Sécu : l'examen s'annonce houleux

Revoilà le fameux "trou" de la Sécurité sociale. Les députés commencent mardi l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 (PLFSS). Objectif, ramener le déficit à 13,9 milliards d’euros, contre un peu plus de 18 milliards en 2010. Mais cette perspective réjouissante pour les comptes publics s’avère socialement, et politiquement, plus difficile. De nombreux députés, de l’opposition mais aussi de la majorité, se sont déjà élevés contre certaines mesures. Zoom sur les principaux enjeux de ce PLFSS.

Des médicaments déremboursés - Le gouvernement a décidé de "dérembourser" certains médicaments, " uniquement ceux qui sont inutiles", selon Valérie Pécresse, la ministre du Budget. Une liste sera établie par la Haute autorité de santé et le ministère de la Santé. Cette mesure devrait rapporter 40 millions d'euros.

Les mutuelles taxées - C’est le gros de l’effort demandé pour financer le déficit de la Sécurité sociale, et c’est aussi une des mesures les plus décriées. Cette mesure a été adoptée en septembre et est très critiquée par les mutualistes et les syndicats. Le gouvernement a en effet doublé, de 3,5% à 7%, la taxe sur les contrats de santé "solidaires et responsables" des complémentaires santé. Gain escompté: 1,1 milliard en 2012. Cette mesure devrait entraîner une hausse des tarifs de 4,7% en moyenne en 2012, selon la Mutualité française qui a aussi alerté sur "un risque majeur" pour l'accès aux soins de la population.

La baisse des indemnités pour les arrêts-maladie - Depuis 1945, jamais les indemnités journalières n'avaient été réduites. Un premier changement de mode de calcul, en janvier 2011, avait provoqué une baisse de 1,4 %. Si la nouvelle mesure entre en vigueur, la diminution s'élèvera à près de 6 %. Ces indemnités journalières sont actuellement de 50% du salaire brut : elles vont passer à 40% du net. Concrètement, un smicard perdra 40 euros sur son salaire mensuel. Avec cette mesure, le gouvernement espère gagner 220 millions d’euros.

Le tabac et l’alcool davantage taxés - L’augmentation du prix des cigarettes de 6%, en vigueur depuis la semaine dernière, ferait gagner 600 millions d’euros à la Sécu. La hausse de la fiscalité sur les alcools forts devrait quant à elle rapporter 340 millions d’euros en plus.

Le minimum vieillesse revalorisé - Certaines dépenses sont toutefois maintenues : le minimum vieillesse pour les personnes seules devrait être augmenté de 4,7% en avril 2012.

Le PLFSS sera discuté toute la semaine dans l’hémicycle. Il doit être adopté par le Parlement avant fin novembre.

Europe 1
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

La zone euro à la rescousse de l'Italie

La zone euro étudie la possibilité d'offrir l'assistance de son fonds de secours financier à l'Italie afin d'éviter la contagion de la crise de la dette mais peine toujours à trouver un accord avec les banques pour soulager la Grèce surendettée.
Les pays de l'Union monétaire réfléchissent à une possible activation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour acheter de la dette italienne afin d'éviter que les taux d'emprunt du pays ne s'envolent, ont indiqué lundi deux sources diplomatiques. Rome se finance actuellement à des taux proches de 6 %. Un niveau difficilement compatible dans la durée avec une dette de plus de 1 900 milliards d'euros.



"PAS DE RISQUE"

Cette option est examinée notamment par des hauts fonctionnaires de la zone euro réunis au sein d'un groupe de travail chargé de préparer le sommet décisif de mercredi, selon une des sources. L'idée est de demander à Rome "des mesures pour démontrer qu'il n'y a pas de risque que l'Italie devienne un jour la Grèce" et, en attendant que les marchés soient pleinement rassurés, de lui permettre de s'adosser au FESF, a expliqué l'autre source.

Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a assuré lundi que personne ne devait avoir "quoi que ce soit à craindre" de son pays, avant un conseil des ministres extraordinaire où il devait annoncer des réformes. Il pourrait relever l'âge de départ en retraite à 67 ans, après avoir été sommé d'agir la veille par ses partenaires européens. Lors de ce conseil, le gouvernement italien n'est pas parvenu à un accord sur une réforme des retraites en raison des divisions dans la majorité, a appris l'AFP de source gouvernementale.

POURPARLERS EN COURS

Des pourparlers étaient en cours et devaient se poursuivre toute la nuit pour déboucher sur un accord politique avec des mesures peut-être plus "soft" qu'initialement prévues, mais visant à rassurer les partenaires européens de l'Italie. Rien ne dit que le recours au Fonds deviendra réalité mais dans pareil cas, ce sera la première fois qu'il intervient de la sorte sur les marchés, se substituant à la Banque centrale européenne qui remplit aujourd'hui cette mission, à contrecœur. Elle aide l'Italie et l'Espagne de cette manière depuis l'été.

Le ministre des finances japonais a appelé mardi l'Europe à prendre des mesures pour ramener le calme sur le marché des changes, à la veille du sommet européen consacré à la crise de la dette. "La stabilité sur le marché des changes ne peut être assurée par un seul pays", a souligné Jun Azumi lors d'une conférence de presse, au moment où le Japon est confronté à une flambée record du yen qui fragilise l'activité industrielle dans l'archipel.
"Le problème européen amorce une étape décisive. La question est de savoir si les Européens peuvent instaurer un schéma susceptible d'apaiser tout le monde. Nous les appelons à le faire sans coup férir", a-t-il ajouté.

Le monde

Vous pensez que l'on peut tomber sur cette crise, dut au déficit de la Grèce ?
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Greffes d'organes animaux, entre espoirs et déconvenues

Les recherches sur les organes entiers de porcs génétiquement modifiés pourraient bien ne jamais aboutir. Les transferts de cellules isolées, notamment pancréatiques et nerveuses, sont en revanche très prometteurs.
Les chirurgiens de la transplantation se plaignent depuis des années de la pénurie chronique d'organes. En 2010, près de 70% des 15.613 patients qui attendaient un rein, un foie ou un cœur n'ont pu être satisfaits. Pour remédier à cette situation et faciliter la logistique transplantatoire, la piste des organes animaux semblait prometteuse. A l'occasion du Congrès international de la xénogreffe (du latin xénos, étranger) qui se déroule cette semaine à Miami, la revue The Lancet publie un article faisant le point sur ce domaine de recherche. Conclusion : si des avancées notables sont à signaler, la révolution médicale promise dans les années 1990 n'est pas pour demain.
L'idée de transplanter des organes animaux chez l'homme est finalement assez ancienne. La première greffe bien documentée date de 1905. Elle est l'œuvre d'un chirurgien lyonnais qui tente d'implanter un rein de chèvre à une jeune femme. A l'époque, les médecins ne connaissent pas les mécanismes de rejet et ne peuvent que constater l'échec de l'opération. Les organes de primates ne connaîtront pas beaucoup plus de succès dans les décennies qui suivent. Tous sont rejetés de façon brutale par leur hôte. On sait aujourd'hui que c'est le système de reconnaissance du soi* qui pousse notre système immunitaire à attaquer tout organe étranger. Si les traitements immunosuppresseurs ont par la suite permis les greffes d'homme à homme du même groupe sanguin, les transplantations inter-groupes sanguins et inter-espèces se heurtent à des barrières plus difficiles à lever.
Des porcs transgéniques «humanisés»
C'est en connaissance de cause que la recherche sur les organes animaux a été relancée dans les années 90. La découverte des nombreuses similitudes entre les séquences génétiques des hommes, des primates et des porcs laissaient alors penser que les obstacles ne seraient pas insurmontables. Dans un premier temps, les scientifiques parviennent à fabriquer des porcs clonés, dits KO, dont un gène impliqué dans le rejet** a été inhibé. Les animaux sont viables et peuvent se reproduire, ce qui constitue déjà une première victoire des biologistes. Les greffes de ces cœurs et de ces reins porcins sur des primates n'obtiennent toutefois pas vraiment le succès escompté. Les durées de survie montent à seulement plusieurs mois contre quelques jours auparavant. Les résultats pour les foies et les poumons sont encore plus décevants: toujours pas plus de quelques jours de survie.
Depuis 2005, ces porcs ont ensuite été «humanisés» par l'ajout d'un ou deux gènes-clés humains du processus de reconnaissance du soi. Les chercheurs plaçaient de grands espoirs dans cette nouvelle manipulation. «Cela n'a malheureusement pas permis d'améliorer les taux de survie», déplore Gilles Blancho, directeur de l'institut de transplantation du CHU de Nantes. «Nous ne comprenons pas bien les raisons biologiques de cet échec. En l'état actuel, passer à des expériences sur l'homme ne serait pas simplement inutile, ce serait tout à fait irresponsable.»
Un essai de phase 2 en cours en Nouvelle-Zélande
Des années de recherche restent donc nécessaires avant de pouvoir seulement considérer le passage aux tests cliniques. Heureusement, une autre piste est plus prometteuse: l'utilisation de cellules isolées. Les cellules ne sont alors utilisées que pour la substance qu'elles sécrètent: des neurotransmetteurs (cellules nerveuses) ou de l'insuline (cellules pancréatiques). En ligne de mire, le traitement de maladies neuro-dégénératives et des diabètes de type 1 et 2. Les manipulations transgéniques ont cette fois-ci permis aux cellules greffées de tenir plusieurs années. Mieux encore, les ilots pancréatiques porcins greffés sur des singes ont été efficaces jusqu'à un an dans la régulation du taux de sucres. Un essai de phase II, visant à prouver l'efficacité de la procédure sur l'homme, est en cours depuis 2010 en Nouvelle-Zélande. C'est vraisemblablement dans cette voie que réside l'avenir clinique de la xénogreffe.

* Ce système est basé sur un ensemble de molécules situées à la surface des cellules et qui sont propres à chaque individu. La système immunitaire distingue le «soi», les cellules qui portent les bons marqueurs, et le «non-soi», celles qui porte des marqueurs différents.
** Ce gène code la production d'un sucre qui va déclencher une cascade très rapide de réactions immunitaires.

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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Fumer peu fragilise quand même les poumons

Les signes d'inflammation du poumon se constatent dès la première cigarette.
«Moi je ne fume pas vraiment, juste deux ou trois cigarettes par jour…». Et pourtant, cela suffit pour que soient présents les marqueurs de l'inflammation du poumon.
La diminution de la concentration de monoxyde d'azote dans l'air expiré est considérée comme un marqueur de l'inflammation bronchique. Elle est observée chez tous les fumeurs quel que soit le nombre de cigarettes grillées. Chez de jeunes adultes d'une vingtaine d'année, considérés comme de «petits fumeurs», cet indicateur diminue de 15,3% dès la première cigarette allumée, selon une étude présentée ce lundi 24 octobre lors du congrès américain de pneumologie, Chest.
«Il y a longtemps que nous avons visualisé au microscopoque électronique l'effet nocif sur l'épithélium bronchique d'une seule cigarette», rappelle le docteur Béatrice Lemaitre, tabacologue au CHU de Caen, qui refuse l'expression «petits fumeurs». Pour la tabacologue, il n'existe pas de consommation sans danger. «Une cigarette représente dix bouffées. Trois cigarettes ce sont des torrents de produits chimiques inhalés trente fois dans la journée», met-elle en garde. La fumée de tabac composée de 4000 substances se révèle un cocktail redoutable qui n'épargne pas les amateurs de cigarettes «plaisir». Les personnes qui fument de 1 à 4 cigarettes par jours voient leur risque de décès par maladie cardiaque et cancer du poumon multiplié par trois par rapport à un non fumeur.
Une dépendance plus grande si on commence tôt
L'étude présentée lors du congrès de pneumologie a montré un rôle immédiat sur les marqueurs de l'inflammation bronchique. Mais, chez les petits fumeurs, c'est le système cardiovasculaire qui souffre en priorité. «L'augmentation des marqueurs de l'inflammation a des conséquences rapides en termes d'infarctus et de thromboses», insiste le professeur Bertrand Dauzenberg, pneumologue et président de l'office française de prévention du tabagisme. «Dès trois cigarettes par jour, un fumeur augmente son risque d'infarctus 'immédiat'». Pour le cancer du poumon ou labronchopneumopathie obstructive, deux maladies pulmonaires dues au tabac, le temps et le nombre de cigarettes fumées seront plus déterminants.
Autre phénomène inquiétant pour le pneumologue : les «petits fumeurs » sont une espèce en voie de disparition. La plupart des gens qui fument peu ont commencé après dix-huit ans. Or aujourd'hui, les jeunes commencent à fumer de plus en plus tôt, entre 14 et 17 ans. Un moment où le cerveau n'est pas encore complètement formé et où se grave alorsla dépendance à la nicotine. Fumer jeune, c'est modifier son cerveau à vie. «En commençant plus jeunes, ils ont plus de risque de devenir accros. Et si à 14 ans, ils sont deux tiers à fumer moins de 3 cigarettes par jour, à 18 ans les trois quart d'entre eux en fument plus de trois par jour», alarme Bertrand Dautzenberg.

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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

«Les malades d'Alzheimer resteront couverts à 100%»

Quatre médicaments anti-Alzheimer devraient voir leur efficacité réévaluée à la baisse mais le ministre de la Santé affirme que cela ne remettra pas en cause leur remboursement.
Les médicaments contre la maladie d'Alzheimer, en cours de réévaluation par la Haute autorité de santé (HAS), ne seront pas déremboursés mais des baisses de prix seront possibles, a affirmé dimanche le ministre de la Santé Xavier Bertrand.
Ils «ne seront pas déremboursés et les malades d'Alzheimer continueront à être pris en charge à 100%», a-t-il affirmé, invité de l'émission BFM TV 2012.
Il existe depuis une vingtaine d'années quatre médicaments destinés à traiter les personnes atteintes d'une forme modérée de la maladie d'Alzheimer. Ils correspondent à quatre molécules, dont trois ont le même mode d'activité dite anticholinestérasique (donezepil, galantamine, rivastigmine), la mémantine ayant un mode d'action différent.
Service médical rendu «faible»
Une polémique concernant l'efficacité de ces molécules anime depuis des années le milieu des gériatres et des neurologues. Le débat n'est pas propre d'ailleurs à la France, puisque dans pratiquement tous les pays d'Europe, mais aussi aux États-Unis et au Canada, des voix se sont élevées pour s'opposer aux remboursements de ces substances par les assurances sociales, tandis que d'autres au contraire tonnaient pour dire la nécessité de cette prise en charge médicamenteuse. Les experts eux-mêmes sont relativement partagés, même si tous savent, malheureusement, que ces molécules peuvent au mieux limiter quelque temps la dégradation des fonctions cognitives, chez certains patients, sans empêcher l'évolution de la maladie.
Interrogé sur la possibilité de baisser le prix des quatre médicaments réévalués, Xavier Bertrand a en revanche répondu qu'il baisserait le prix de différents médicaments «dès que c'est possible».
Le quotidien La Croix a révélé ce jeudi que la HAS «dans un avis encore confidentiel», jugeait «faible» le service médical rendu des médicaments anti-Alzheimer, ce qui pourrait justifier une réduction du taux de remboursement. Cet avis doit être rendu officiellement la semaine prochaine. Le député PS Gérard Bapt, rapporteur de la mission santé de l'Assemblée nationale, a estimé jeudi que ces médicaments devraient voir leur prix divisé par deux.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Cancer pulmonaire : un vaccin thérapeutique, porteur d’espoir

Dans la lutte contre le cancer, la recherche continue d’avancer afin d’améliorer le pronostic vital trop souvent sombre. Alors que la chimiothérapie reste le traitement standard du cancer pulmonaire avancé, malgré une rémission souvent incertaine, des chercheurs ont mis au point un vaccin qui stimule le système immunitaire et permet de détruire une partie des cellules cancéreuses. Les premiers résultats encourageants d’une étude clinique de phase II, pilotée par la France, viennent d’être publiés sur le site internet du Lancet Oncolology.

La société transgène qui a mis au point le vaccin est partie du constat selon lequel le cancer pulmonaire, à l’instar d’autres cancers, produit en grande quantité une protéine altérée appelée MUC1. En stimulant le système immunitaire pour qu’il attaque spécifiquement cette molécule, il est possible d’entraîner la destruction des cellules cancéreuses. Suite à différents travaux, les chercheurs ont mis au point un vaccin thérapeutique, le TG4010, qui contient un poxvirus dont un des gènes code pour l’antigène de la protéine MUC1 et qui est couplé avec de l’Interleukine 2.
Une fois les tests d’innocuité effectués, Elisabeth Quoix, des hôpitaux universitaires de Strasbourg, en collaboration avec des chercheurs français et internationaux, a mené une étude clinique multicentrique sur 148 patients atteints d’un cancer pulmonaire avancé. L’objectif de ces travaux était de montrer que le vaccin freinait l’évolution de la maladie, avec une survie sans aggravation à 6 mois.
Les premiers résultats publiés en ligne sur le site du Lancet Oncology montrent qu’à six mois, chez 43% des patients ayant reçu le vaccin, la maladie n'a pas progressé, au contraire des 35 % dans le groupe témoin. D’autre part, les chercheurs ont constaté que la réponse au traitement était meilleure chez les patients sous chimiothérapie et ayant reçu le vaccin. Par contre, les effets secondaires sérieux sont plus importants chez les patients ayant reçu la combinaison thérapeutique.
Si les gains, en terme de réponse tumorale et de survie, sont intéressants, d’autres études doivent être menées afin d’améliorer la technique.
Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Concentrez-vous!

David est acheteur, Claire avocate, Joseph économiste et Antony consultant Web. Ils ont en commun de bonnes études, une activité choisie, un poste intéressant... Pourtant, tous quatre ressentent une drôle de sensation une fois au boulot : ils éprouvent de plus en plus de mal à se concentrer. Ils ont répondu - pendant leurs heures de travail ! - à un appel à témoignages lancé sur Lemonde.fr mais ils désirent garder l'anonymat.
"J'ai 4 000 e-mails dans ma boîte. Certaines personnes m'en envoient alors qu'elles sont à 5 mètres, déplore David, qui travaille dans l'automobile. Je butine d'un sujet à l'autre et sous prétexte de partager un même espace, mes collègues m'interrompent sans cesse." Pour Claire, seule dans son bureau d'un cabinet juridique, la source du mal est ailleurs : "Dès que mon ordinateur est en route, la moindre pensée parasite me fait aller sur Internet. Pourtant je suis passionnée par mon travail", dit-elle.


Joseph, lui aussi, dispose d'un bureau, dans une grande organisation internationale. "Gestion d'équipe, suivi financier, recherche d'informations... On me demande d'être multitâche mais ma tête est en multi-zapping", reconnaît-il. Quant à Antony, plongé dans l'univers Internet, il reçoit "des demandes tous azimuts sur Skype ou par e-mails, entrecoupées de multiples perturbations". "Sympa cette vidéo, tiens, un changement de statut sur Facebook, vite, un e-mail client... J'ai du mal à me concentrer sur des tâches complexes", avoue-t-il.

Combien sont-ils, ces salariés dont la pollution attentionnelle mange une partie de la journée ? Ceux qui passent d'une tâche à l'autre au point de papillonner en boucle ? Difficile à dire, tant la dispersion au travail est un mal feutré, un non-dit caché dans les plis des costumes. "Je ne suis pas la seule, mais personne n'en parle. Ce serait comme si quelqu'un disait qu'il glande au travail", confie Claire, l'avocate. La dispersion "est de plus en plus présente au travail mais la situation est assez invisible", analyse Caroline Datchary, sociologue au Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires du CNRS. "Les entreprises sont ambivalentes, poursuit-elle. Un trouble de l'attention est connoté négativement, mais être multitâche est une compétence recherchée." La sphère privée n'est pas épargnée, certains salariés reconnaissant continuer ce papillonnage soirs et week-ends.

Le "syndrome de déconcentration", mal du XXIe siècle ? La multiplication des chaînes télévisées a habitué notre cerveau au zapping. Depuis, notre environnement quotidien est en ébullition. Internet et les e-mails, les téléphones portables puis les smartphones et les tablettes tactiles, sans compter les tweets, nous ont rendus peu à peu multitâches, surstimulés mais pas si fiers de l'être. Pour preuve, l'écho mondial de l'article de Nicholas Carr, "Google rend-il stupide ?", publié à l'été 2008. L'auteur y soutient que l'usage du Web limite la capacité de concentration. Son livre, The Shallows (Norton, 2010) vient d'être traduit en français (Internet rend-il bête ? Robert Laffont, 312 p., 20 €).

Une poignée de chiffres de l'Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) campe le décor : près de six salariés sur dix consacrent deux heures par jour à gérer leurs boîtes mail ; quatre sur dix reçoivent plus de 100 messages par jour ; près de sept sur dix disent vérifier leur messagerie toutes les heures mais le font toutes les cinq minutes ; 64 secondes sont nécessaires pour reprendre le fil de sa pensée après l'interruption par un message. Enfin, sept managers sur dix déclarent souffrir de surcharge informationnelle.

"Dans le monde du travail, les personnes s'observent, commente la psychiatre Christine Foulon. Multiplier les e-mails permet de se rassurer, d'autant plus que la réactivité est souvent érigée en qualité, avant même la productivité." Ajoutons à cela que les open spaces, vastes bureaux ouverts permettant le partage sans limite des conversations du voisin, sont désormais le quotidien de six sociétés sur dix. En conséquence, l'espace vital d'un salarié (7 mètres carrés) a été divisé par trois en dix ans !

Cette réalité intrusive n'est pourtant pas vécue par chacun de la même façon. Les plus de 50 ans ont appris à écrire au cours préparatoire avec une plume Sergent Major, dans un encrier. Plus généralement, les plus de 30 ans ne sont pas nés une souris à la main et jonglent quotidiennement avec des outils numériques. Une gymnastique coûteuse en énergie, explique le psychiatre Roland Jouvent. Les quadras, génération perdue ? "Disons que les jeunes peuvent plus aisément switcher, répond ce scientifique. Leur plasticité cérébrale leur permet de passer facilement d'un acte à un autre, en utilisant leurs cinq sens."

D'autres inégalités, plus intimes, entrent en ligne de compte. Dans une journée, "les salariés ne peuvent travailler en continu qu'un nombre limité d'heures, explique Christine Foulon. Difficile de s'autoriser des plages de vacance visibles. Aller sur Internet peut constituer une pause salutaire discrète". Jusque-là, rien de problématique. Mais, à situation égale, certaines personnes plongent dans une addiction au zapping. "La web-errance renvoie chacun à sa propre histoire", explique le psychanalyste Michael Stora. Se concentrer revient "à pouvoir être seul avec soi-même. D'où l'importance des moments d'ennui pour un enfant, une des premières expériences de concentration", dit-il. Certaines personnes en sont moins capables que d'autres. Et les multiples écrans à portée de main sont autant de moyens "de calmer des montées d'angoisse", ajoute Michael Stora.

Une bonne santé physique et psychique est donc plus que recommandée pour résister à la dispersion ambiante. Gare à la pression professionnelle ou aux problèmes familiaux, sources supplémentaires de stress qui peuvent faire basculer dans le papillonnage ! Le psychiatre Christophe André juge la situation préoccupante. "Nous possédons de plus en plus de canaux par lesquels des interruptions peuvent arriver. Les périodes de calme, de lenteur et de continuité se fractionnent", constate-t-il.

Selon certaines études américaines, notre cerveau étant conçu pour stimuler, nous répondons trop aux sollicitations : e-mails, téléphones... "Nous surstimulons ainsi notre attention dite réactionnelle, et atrophions notre capacité attentionnelle endogène, plus posée, nécessaire à la réflexion", explique-t-il. D'autres travaux, publiés en novembre 2010 par la revue Science soulignent que les personnes dispersées se sentent moins heureuses. "Nous commençons à peine à mesurer scientifiquement les effets négatifs de ces phénomènes sur la performance et le bien-être", remarque Christophe André, qui a fait entrer la méditation à l'hôpital Sainte-Anne en 2004.

De façon quasi instinctive, certains salariés s'isolent ou n'allument pas l'ordinateur pour travailler tranquillement. Romain, ancien dirigeant d'une agence Web, s'est appliqué la méthode de gestion du temps GTD (Getting Things Done), nom du best-seller de l'Américain David Allen. Romain en a même fait son métier. "Je coache des cadres hypersollicités. Certains sont même angoissés si leur portable ne sonne pas. Je les aide à hiérarchiser leurs priorités, et les sportifs s'en sortent mieux", remarque-t-il. Stéphane, dirigeant d'un cabinet de lobbying, lui, a suivi "un stage de pleine conscience, il y a un an. Depuis, je médite vingt minutes chaque jour", explique-t-il. L'exercice l'apaise. "Je suis plus attentif, moins dispersé. Si une pensée parasite arrive, je la laisse venir, puis s'en aller."

Roland Jouvent n'est pas surpris de tels résultats : "La thérapie de la pleine conscience s'appuie sur la philosophie prônée par les bouddhistes. C'est l'anti-double tâche, dit-il. Par nature, les hommes sont soit dans l'anticipation, soit dans la remémoration. Un travers accentué par les nouvelles technologies. Une personne anticipant trop deviendra anxieuse ou au contraire dépressive." D'où le bénéfice d'une technique apprenant à profiter du moment présent.

"La méditation, c'est scientifiquement prouvé, stabilise l'attention, augmente la capacité de concentration et l'habileté à passer d'une tâche à l'autre", ajoute Christophe André, auteur de Méditer jour après jour (L'Iconoclaste, 304 p., 24,90 €). Et les personnes qui méditent ont plus de pensées positives. Signe de l'époque, les ouvrages de méditation s'arrachent : "Eloge de la faiblesse d'Alexandre Jollien a 10 ans mais vient de paraître en poche (Marabout, 96 p., 3,90 €) et se vend par milliers", explique Laurence Deschamps, chef de produit littérature à la Fnac.

Outre-Atlantique, le prospectiviste Alex Soojung-Kim Pang, prône le contemplative computing (la contemplation informatique). "Nous devons repenser notre relation compliquée aux nouvelles technologies pour ne plus les subir, a-t-il martelé, devant un public branché réuni cet été à Marseille par la Fédération Internet nouvelle génération (FING). Avez-vous remarqué que nous retenons tous notre respiration quand nous vérifions nos mails ?"

Ce réflexe inconscient, est, selon ce chercheur, "une micro-alerte montrant une légère anxiété". Y a-t-il des conseils à suivre au quotidien ? "Transformez vos attentes en temps de repos : ne lisez pas, ne regardez pas votre portable. Tournez votre attention sur votre souffle, votre corps", explique Christophe André, qui préconise de limiter les interruptions en regroupant coups de téléphone et consultations des e-mails. Enfin, créez-vous des espaces de pause intérieure. "Toutes les heures, asseyez-vous, respirez deux minutes en commençant par une inspiration profonde, qui favorise le ralentissement." Allez, vous êtes arrivé au bout de l'article, fermez les yeux !

Laure Belot
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Une étude américaine lie consommation de soda et comportement violent

Comme la consommation de cigarette et d'alcool, celle de boissons gazeuses sucrées va de pair avec un comportement violent, sans qu'on puisse pour autant établir un lien de cause à effet, révèle une étude menée auprès de jeunes de Boston de milieux défavorisés.
Des chercheurs américains, qui étudiaient le lien éventuel entre consommation de boissons gazeuses sucrées et obésité, ont constaté de fait une association non pas avec le surpoids, mais avec la violence. Ils ont noté que les lycéens du centre de Boston consommant plus de cinq canettes de soda par semaine avaient 9 à 15 % plus de risques de participer à des actions violentes que leurs camarades qui en consommaient moins. "Ça nous a choqués quand on a vu combien l'association entre les deux était évidente", indique David Hemenway, professeur à l'école de santé publique d'Harvard. L'étude a été publiée dans un journal britannique, Injury Prevention.


"Nous ne savons pas pourquoi [il y a cette forte association], a-t-il souligné. La relation peut être causale, mais il est tout à fait plausible aussi que ce ne soit qu'un marqueur d'autres problèmes, que des enfants violents, pour quelque raison que ce soit, aient tendance à fumer plus, à boire plus d'alcool, à boire plus de sodas. Nous ne savons pas."

Les chercheurs fondent leur étude sur des questionnaires remplis par 1 878 lycéens de 14 à 18 ans des écoles publiques du centre de Boston, où selon David Hemenway la criminalité est beaucoup plus importante que dans les banlieues plus riches. La grande majorité des élèves étaient noirs ou hispaniques. Un sur trois buvait cinq canettes ou plus par semaine. Parmi ceux qui en buvaient au maximum une, 23 % avaient un couteau ou une arme, 15 % étaient violents à l'égard de leur petite amie, et 35 % à l'égard de leurs camarades. Parmi ceux qui buvaient 14 canettes ou plus par semaine, 43 % disposaient d'une arme ou d'un couteau, près de 27 % avaient été violents à l'égard de leur petite amie et plus de 58 % à l'égard de leurs pairs. La violence à l'égard des frères ou sœurs passait de 35 % à plus de 58 %.

Les gros buveurs de soda avaient plus de chances de consommer aussi de l'alcool et de fumer, et l'impact de la consommation de soda sur la violence était similaire à celle du tabac ou de l'alcool. Parmi les explications possibles, on cite le taux très bas de glucose dans le sang, un état lié à des comportements violents, qui inciterait à la consommation de sucre. On évoque aussi la possibilité que les jeunes qui consomment beaucoup de soda compensent ainsi une alimentation trop pauvre et déficiente en certains micro-nutriments, à l'origine d'une conduite violente.

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Un collégien sur dix se plaint de harcèlement

Plus de neuf collégiens sur dix (93 %) "se sentent bien" dans leur établissement et 86 % s'y sentent en sécurité, mais 10 % se plaignent de harcèlement et 6 % de racket, selon une étude du ministère de l'éducation nationale révélée mardi au Parisien et à RTL.
Cette étude a été réalisée sur la base d'un questionnaire de cinquante questions remplis par 18 000 élèves de 300 collèges français. Cette enquête, qui doit être menée tous les deux ans, avait été décidée lors des états généraux de la sécurité à l'école en 2010.


PANOPLIE D'OUTILS

Si 93 % ont déclaré se sentir "bien" dans leur établissement, 6 % ont affirmé avoir été victimes de racket et 2 % avoir été blessés avec une arme, le plus souvent à l'intérieur de l'établissement. 4 % se sont plaints de harcèlement modéré, et 6 % de harcèlement plus sévère. Enfin, les punitions apparaissent injustes à un collégien sur trois (32 %).

Au printemps, le ministère de l'éducation nationale avait installé un "conseil scientifique contre les discriminations à l'école", en particulier chargé de la lutte contre le harcèlement scolaire, et annoncé une panoplie d'outils (guides, numéro d'appel unique, formation, médiation).

Une étude de l'Observatoire international de la violence à l'école pour l'Unicef rendue publique en mars avait donné des résultats comparables, neuf élèves de primaire sur dix disant se sentir bien à l'école mais environ un sur dix (11,7 %) expliquant être harcelé ou victime de violences physiques et verbales répétées.

Se gardant de tout alarmiste et faisant preuve d'un optimisme étonnant au regard de ces chiffres, Luc Chatel a affirmé dans les colonnes du Parisien que l'école restait un "lieu de paix".

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La police parisienne face au enfants mendiants

Les autorités puisent dans les textes de loi pour endiguer le phénomène. Sans succès.

Depuis la rentrée, la mendicité avec enfants se fait plus visible dans la capitale. «On constate qu'il y a de plus en plus de Roumaines avec des enfants en bas-âge qui errent dans les rues de Paris», reconnaît une source policière. «Déjà, sûrement parce qu'elles savent qu'on ne peut pas faire grand-chose contre elles. Ensuite, peut-être aussi car elles sont de plus en plus nombreuses à accoucher en France.»

Pour endiguer ce phénomène, les autorités semblent bien décidées à agir. Depuis le mois d'août, plusieurs interpellations de Roumaines ont eu lieu, notamment en Seine-Saint-Denis, où les campements sont nombreux. Ces arrestations ont été faites au nom d'un délit tombé dans l'oubli: la «privation de soins». Inscrit dans la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, il prévoit que «le fait de maintenir un enfant de moins de 6 ans sur la voie publique (…) dans le but de solliciter la générosité des passants» est passible de sept ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.

Au moment de cette loi, une vague d'interpellations pour «privation de soins» avait eu lieu. Mais les dossiers, une fois entre les mains de la justice, avaient été classés sans suite. Les arrestations avaient alors cessé, avant de réapparaître il y a deux mois, à la surprise générale.

«Nous nous demandons vraiment pourquoi cet article de loi resurgit maintenant», réagit Damien Nantes, directeur de l'association Hors la rue, qui s'occupe de mineurs isolés étrangers à Paris. «Quel est l'objectif? De faire peur? Ça marche, les familles sont terrorisées», poursuit-il, avant d'estimer: «Nous sommes d'accord, la place des enfants n'est pas dans la rue. Mais les retirer comme ça à leur mère, de façon aussi brutale, alors qu'il s'agit souvent d'enfants allaités -qui sont du coup brutalement sevrés- ne nous semble pas être la bonne solution.»

Un point de vue toujours partagé par la justice, puisque le tribunal de Bobigny a décidé la semaine dernière de relaxer une Roumaine qui comparaissait pour avoir mendié avec son enfant de 22 mois dans la rue. Le bébé, nourri au sein, n'était pas déshydraté au moment de son arrestation et la privation de soins n'était donc pas justifiée, a estimé la cour.

Du côté des policiers, on peine à comprendre la position des juges. «Le phénomène n'est pas facile à appréhender. Il existe peu de recours pour protéger ces enfants. Si la privation de soins n'aboutit pas, notre champ d'action se retrouve bien restreint», regrette l'un d'entre eux.

Autre difficulté: les enfants que l'on voit dans les rues se trouvent parfois à des milliers de kilomètres de leurs parents biologiques. «Leurs parents ont été renvoyés en Roumanie et ils se retrouvent seuls, confiés à une famille ou un clan, qui les exploite en leur faisant faire la manche», explique-t-il. «Il y a aussi ceux dont les parents sont restés en Roumanie, et qui ont été envoyés en France pour “faire de l'argent”. C'est parfois le cas de jeunes handicapés, repérés en Roumanie par les chefs de clans, qui savent très bien qu'une fois en France, ces enfants pourront susciter la générosité des passants.»

«Provocation de mineurs à la mendicité»
Les policiers cherchent donc un autre angle d'attaque. «Nous n'avons pas l'intention d'abandonner ces enfants. Si la privation de soins ne fonctionne pas, nous trouverons autre chose», indique une source policière. Selon nos informations, les policiers auraient l'intention de procéder désormais à des arrestations pour «provocation de mineurs à la mendicité», un délit qui existe lui aussi dans le Code pénal (article 227-20) mais qui est rarement appliqué, notamment en raison de sa complexité à prouver l'infraction. Un moyen qui permettrait de mettre directement en cause les exploitants de ces enfants (les parents, mais également les chefs de clan), avec des condamnations qui pourraient aller jusqu'à trois ans de prison, et cinq ans en cas de circonstances aggravantes.

Interrogée sur ce délit, l'association Hors la rue tient à rappeler que la grande majorité de la mendicité roumaine se fait au sein de la famille, avant tout pour survivre. «Pour réellement venir en aide à ces familles, il faudrait d'abord travailler sur leur extrême pauvreté», explique-t-on au sein de l'association. Avant de rappeler que les Roumains n'ont toujours pas le droit de travailler en France.

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Re: Actualités concours 2012

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Le cheveu est un formidable agent de renseignement

Alcool, substance addictive, pesticides, substances chimiques toxiques : le cheveu dit tout de vous.

L’analyse d’une mèche de cheveux permet de découvrir ce à quoi une personne a été chroniquement exposée, ont expliqué à Paris des médecins suisses spécialisés en médecine légale. Le cheveu, dont la croissance est d’environ 1 cm par mois, incorpore des substances étrangères de différentes façons, selon le Pr Patrice Mangin, directeur du Centre universitaire romand de médecine légale des universités de Lausanne et Genève. Chaque tête dispose de 5 millions de follicules pileux (la racine du cheveu). « A partir de son compartiment plasmatique, il fixe par la racine des substances circulant dans le sang. » Il peut récupérer des substances étrangères aussi par les sécrétions sébacées et la sueur, et encore par contact direct, comme c’est le cas par exemple en cas de tabagisme passif. On peut déceler ainsi si quelqu’un a pris tel ou tel médicament ou tel psychotrope, s’il boit régulièrement, ou simplement s’il habite dans un environnement chargé en métaux lourds, en polluants chimiques ou autres xénobiotiques…

Arme antidopage
Comment analyse-t-on le cheveu ? Le Dr Marc Augsburger, lui aussi du Centre universitaire romand de médecine légale, relève qu’un cheveu unique ne suffit pas, contrairement à ce qu’affirment les romans policiers, mais qu’il faut « une mèche d’environ 50 cheveux ». Une fois décontaminé, le cheveu est réduit en poudre et on en extrait les molécules par hydrolyse. Les résultats, selon le Dr Augsburger, sont utilisables en médecine légale, mais aussi en médecine clinique, pour surveiller l’impact d’un médicament ou vérifier que le traitement est bien suivi. Il permet de rechercher des conduites addictives, de rechercher le dopage des sportifs –puisque le cheveu « donne un historique de la consommation ». On peut aussi voir si quelqu’un est exposé à la maison ou au travail aux pesticides, aux métaux lourds ou à d’autres xénobiotiques, note le Dr Augsburger. En Suisse, les tests de cheveux sont utilisés dans le secteur médico-légal, notamment pour apprécier l’aptitude à conduire ou à récupérer son permis après un retrait

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Re: Actualités concours 2012

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Tabac : "Avec, ou sans sucre votre cigarette ?"

L'industrie du tabac n'hésite pas à adoucir ses produits avec du sucre ou des arômes ce que dénonce 60 Millions de consommateurs.

Tout est bon pour attirer de nouveaux consommateurs et cela les industriels du tabac l'ont bien compris. Pour faire venir le plus jeunes, ils n'hésitent donc pas à créer des produits spécifiques en rendant leur cigarettes plus douces à fumer. Dans son numéro de novembre, et test à l'appui, le magazine 60 millions de consommateurs affirme en effet que certains tabacs à rouler contiennent plus de 10% de sucre, un pourcentage qui monte même à 37% pour le tabac à narguilé.

En plus du sucre, des arômes viennent adoucir encore plus le tabac. Vanille, fraise, chocolat, « autant d’additifs qui masquent l’âcreté du tabac. Et qui, accessoirement, renforcent la dépendance à la nicotine » dénonce Thomas Laurenceau, rédacteur en chef à 60 millions de consommateurs.

La vente de tabac à rouler en hausse
Depuis 2009, un décret interdit pourtant l'ajout d'édulcorants et limite fortement la présence d'arôme vanille mais cette législation ne s'applique qu'aux cigarettes et pas au tabac à rouler. Or poursuit le magazine, « plus de 7 % des étudiants roulent leurs cigarettes, et la consommation de tabac à rouler ne cesse de progresser : elle est passée de 5.000 à plus de 8.000 tonnes en une vingtaine d’années ». Deux tiers des tabacs à rouler analysés contenaient de l'arôme.

« On a limité notamment la possibilité de mettre des arômes de vanille dans les cigarettes mais on n'a pas limité les autres arômes. Ils en mettent autant qu'ils veulent. On fume du sucre et de l'arôme chocolat, barbe à papa et tout ce que vous voulez. Il n'est pas normal aujourd'hui quand vous achetez un yaourt, vous savez ce qu'il y a dedans mais quand vous achetez un paquet de cigarettes, vous ne savez pas ce qu'il y a dedans » poursuit Thomas Laurenceau. Des arômes que l'on retrouve également dans les cigarillos où l'arôme vanille est 10 fois plus présent que dans les cigarettes. Fort de ces tests, l'association appelle aujourd'hui à un renforcement de la réglementation quant l'usage d'arômes et de sucres et à un étiquetage plus précis
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