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sixela95
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

La lutte difficile pour l’éradication de la polio
30-11-11 à 15:59 1 réaction

L’éradication de la variole sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology. De nouvelles recherches sur le virus de la complexité - les interactions hôte et comment le vaccin est utilisé dans la phase finale du programme d'éradication est essentielle à sa réussite.


Campagne de vaccination antipolio en Afghanistan. Rahmat Gul/AP/SIPA

RéagirEn 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.

Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.

Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.

Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.

La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

La dépression en plein cœur
30-11-11 à 16:00 Réagir

De récentes études tendent à prouver l’impact négatif des troubles de l’humeur sur la santé cardiaque, beaucoup plus important qu’imaginé.


Les personnes atteintes de dépression sévère ont un risque cardiaque majoré. pierre Roussel

RéagirLes personnes atteintes de dépression sévères sont deux fois plus susceptibles d’être victimes d’un infarctus du myocarde que celles qui ne le sont pas, révèle une étude canadienne pub liée dans la revue Psychophysiology.

Les causes de cet état de fait étaient mal comprises jusqu’à présent : « Deux théories opposées ont été avancées pour expliquer le lien entre dépression et maladie cardiovasculaire. La première suppose que les sujets déprimés prennent moins soin de leur santé, ce qui favoriserait l’apparition de problèmes cardiaques. L’autre théorie est physiologique et tient à un dysfonctionnement de la réaction de stress appelée réaction de combat ou de fuite » explique Jennifer Gordon, principale auteure de l’étude.

Et c’est bien la seconde hypothèse qui serait la bonne : la dépression s’accompagne d’un dysfonctionnement de la réaction biologique au stress qui perturbe la récupération physique après un effort. « Nous avons découvert qu’il fallait plus de temps aux sujets déprimés pour retrouver une fréquence cardiaque normale. Nous pensons que ce dysfonctionnement peut contribuer à majorer leur risque de maladie cardiaque » expliquent les auteurs après avoir étudié le cœur de 886 sujets dépressifs ou non.

Ils estiment que leurs résultats devraient inciter les médecins qui prennent en charge les patients dépressifs à pratiquer chez eux un dépistage systématique des maladies cardiovasculaires.

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

[Climat-Durban] Le Canada pourrait sortir du protocole de Kyoto
29-11-11 à 18:24 Réagir

Le Canada pourrait quitter le protocole de Kyoto d’ici la fin de l’année. Information non démentie par le gouvernement canadien, alors que s’ouvrait à Durban, en Afrique du sud, la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique.

Une tempête a provoqué d'importants dégâts dans le port de Durban le jour même de l'ouverture du sommet sur le climat. Mardi, des employés enlèvent les branches cassées sur les plages. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)

RéagirLe Canada va t-il quitter le protocole de Kyoto le 23 décembre, comme l'a annoncé la chaîne canadienne CTV? Avant de s’envoler pour la conférence sur le climat de Durban, le ministre canadien de l’environnement, Peter Kent, a déclaré lundi lors d’une conférence de presse «je ne le confirme pas, je ne le nie pas», rapporte Radio-Canada. Il a ajouté que pour lui le protocole de Kyoto «appartient au passé» et que l’avenir réside dans les accords conclus à Copenhague en 2009 et Cancún en 2010. Ces deux accords ne contiennent aucun objectif contraignant de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour les pays développés, contrairement au protocole de Kyoto signé en 1997. Peter Kent est favorable à un accord post-Kyoto incluant tous les émetteurs de GES.

S’il se retire de Kyoto, le Canada rejoindra la position de son voisin, les États-Unis, qui n’a jamais ratifié l’accord.

L’avenir du protocole de Kyoto est l’un des enjeux majeurs du sommet de Durban, puisque la première phase de cet accord international arrive à échéance à la fin de l’année 2012.

La France et l’Europe souhaitent que l’accord qui doit être signé à Durban d’ici le 9 décembre organise la poursuite de ce protocole. Tout en reconnaissant qu’il faut «mettre en place un processus parallèle pour élaborer un nouvel instrument juridique recouvrant les actions et les engagements de tous les principaux émetteurs» comme le précise le Ministère du développement durable sur son site. En clair, impliquer tous les gros émetteurs de GES, y compris des pays en développement comme la Chine (1er émetteur mondial), l’Inde ou le Brésil. Or ceux-ci demandent aux pays développés de respecter leurs engagements. Ce qui parait de plus en plus difficile.

Les émissions de gaz à effet de serre et les concentrations atmosphériques de ces GES continuent d’augmenter (lire Avis de tempête sur le climat). Les scientifiques sont de plus en plus pessimistes sur notre capacité à ne pas dépasser les 2°C d’augmentation de la température moyenne à la surface du globe.

C.D.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Cherry Bomb »

LE SOIN
DEFINITION DU SOINActe médical ou paramédical apportant un bien être supplémentaire. Il a pour objet de protéger, maintenir, restaurer promouvoir la santé des personnes ou l'autonomie de leurs fonctions vitales, physiques et psychiques, en tenant compte de la personnalité de chacune d'elles.

DEFINITION DU SOIN INFIRMIEREnsemble de connaissances, de compétences et de techniques relatives à la conception et à la mise en œuvre d'actes infirmiers. Il a pour but de répondre aux besoins de santé d'une personne et/ou d'une collectivité. Ils fait appel aux sciences humaines et biologiques.

Les différents aspects du soin:

Soins techniques:
- Soin de nursing
- Soin de suivit
- Soin préventif
- Soin curatif
- Soin palliatif

Soins relationnels et humains:
- relation soignant-soignant
- relation patient-soignant

Les missions de l'infirmière:
- Evaluer
- Former
- Informer
- Encadrer
- Gérer
- Surveiller
- Mettre en place des protocoles
- Assurer des soins préventifs
- Assurer des soins curatifs
- Assurer des soins palliatifs

Les dimensions socio-économique du soin:

L'accès aux soins en France:
- Egalité en théorie
- Inégalité catégorielle et géographique en pratique: mutuelle, personnes âgées ou au chômage, désert médicaux, soin en prison refus de prise en charge de patient CMU (à Paris 20%)

Les acteurs du soin:
- Catégories paramédicales: ergothérapeute, kinésithérapeute, pharma, politique (ex: pandémie >décision de vaccination obligatoire Grippe A)
- Administratifs, juristes (conseil de l'ordre)

Support technologique:
-Imagerie médicale, laboratoire en recherche..impliquent la mise en œuvre d'investissements économiques importants (trouver de nouveaux vaccins..)
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Cherry Bomb »

L'HYGIENE DE VIE
C'est un ensemble de mesures destinées à préserver la santé. Elle concerne essentiellement les choix de style de vie. L'objet d'une bonne hygiène de vie est de prévenir un certain nombre de maladies.

Hygiène environnementale
Il faut vivre dans un environnement propre. Pour cela il faut aérer, nettoyer, ranger et organiser son logement.

Hygiène du corps
- L'oxygénation est le 1er besoin vital. Le fait de fumer constitue une entrave à la bonne oxygénation corporelle.
- L'hydratation est le 2ème besoin vital. L'H2O est en effet le véhicule qui permet l'élimination des déchets et toxines du corps. C'est la seule boisson indispensable. Il faut modérer sa consommation d'alcool.
- La nutrition est le 3ème besoin vital. Il faut avoir une alimentation équilibrée et variée.
- L'activité physique favorise l'élimination des toxines, fait garder la forme et empêche de prendre du poids. il faut pratiquer au moins l'équivalent d'une demi-heure de marche par jour.
- Horaires réguliers pour les repas et le coucher.
- Respect des cycles de veille et de sommeil.

Hygiène de l'âme et de l'esprit
Etre bien dans sa tête et dans son corps, avoir confiance en soi, avoir des objectifs dans la vie... Etre bien psychologiquement peut aussi jouer sur sa santé physique (stress, conflits, dépression...), les personnes qui ont des pensées positives sont touchées moins gravement par la maladie. Après cela dépend des caractères de chacun d'entre nous.

Hygiène sexuelle
Elle consiste à prendre des mesures (usages du préservatif) pour se protéger des IST.

Conclusion
Les règles d'hygiène de vie ne doivent pas être perçues comme des contraintes, car les frustrations engendrées annuleraient leurs effets positifs. Au contraire, ces habitudes sont adoptées si elles ont un impact positif sur son propre bien être.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Cherry Bomb »

ALCOOLISME CHEZ LES JEUNES

Dans notre société, l’alcool affiche son omniprésence. Son influence, voire son attrait sont perçus très tôt par les enfants.
A l’adolescence, selon les individus, sa consommation peut répondre au besoin d’identification, d’indépendance ou correspondre à l’une des conduites à risque adoptées à cet âge. Les jeunes en France et dans de nombreux pays d’Europe boivent de plus en plus et de plus en plus tôt.
Mais les modes de consommation ont changé !
Certains jeunes cherchent à boire le plus possible, le plus rapidement pour avoir un maximum d’effet. Ce phénomène est appelé “binge drinking” au Royaume-Uni.

Où boit-on quand on est jeune ?
L’entrée dans la consommation se fait dans un contexte familial, que ce soit à la maison ou au restaurant. 70% des jeunes déclarent consommer en famille à 13-14 ans.
La consommation reste ainsi “encadrée” par des adultes. On consomme en-dehors de chez soi : chez des amis ou au café. A 19-20 ans, les trois-quarts de l’échantillon consomment plutôt hors de leur domicile, le week-end et le soir.

Quand boit-on ?
Les jeunes consomment principalement le week-end, pour 90% d’entre eux. C’est plutôt le goût et l’occasion offerte de boire que le prix qui motivent la consommation de telle ou telle boisson.

L’alcool pour intégrer un groupe :
Il est parfois nécessaire de transgresser la règle pour devenir adulte.
L’oisiveté peut être le motif de rejoindre le groupe, et le manque de possibilités de loisirs pour le groupe une cause de l’absorption d’alcool.
L’importance du groupe est constamment exprimée dans les témoignages des jeunes.

Pourquoi boit-on :
Le jeune prend quelques verres pour oser parler aux filles.
Contre l’angoisse, on parle d’alcool-plaisir, d’alcool-lubrifiant social, d’alcool-anesthésiant, d’alcool-médicament… On boit pour diminuer les moments difficiles à passer, l’alcool calme les blessures de l’enfance. Il est considéré comme un bon compagnon qui soulage et porte l’espoir.
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Message par Memo »

Le Wi-Fi aurait des effets néfastes sur le sperme

Par Tristan Vey - le 30/11/2011
Des chercheurs ont montré une baisse de la mobilité des spermatozoïdes et une dégradation accrue de leur ADN après quatre heures d'exposition intensive à l'internet sans fil en laboratoire.
«Utiliser une connexion wifi peut nuire à vos spermatozoïdes.» Ce message d'avertissement pourrait bien être inscrit un jour sur votre modem ou sur votre ordinateur. Des chercheurs américains (Ecole de médecine de Virginie-Orientale) et argentins (Centre de médecine reproductrice Nascentis de Cordoba) viennent en effet de démontrer en laboratoire les effets délétères de l'internet sans fil sur le sperme humain. Leurs travaux sont publiés ce mois-ci dans la revue Fertility and Sterility .
Les médecins ont utilisé le sperme donné par 29 volontaires. Ils ont divisé chaque échantillon en deux. Les deux sont conservés à la même température mais l'un sert de référence pendant que l'autre est placé pendant quatre heures sous un ordinateur portable connecté en Wi-Fi. Les chercheurs ont alors constaté que 25% des spermatozoïdes exposés ne bougeaient plus, soit 80% de plus que dans le cas témoin. Tout aussi inquiétant, l'expérience a montré que les échantillons exposés présentaient en moyenne trois fois plus de cellules à l'ADN dégradé (9 contre 3%). Des résultats comparables à ceux observés avec le rayonnement électromagnétique caractéristique des téléphones portables.
Plus prudent de ne pas utiliser son portable sur ses genoux«Nos données laissent penser que l'utilisation d'un ordinateur connecté sans fil à internet et placé près des organes reproducteurs masculins pourrait affecter la qualité du sperme», conclut avec prudence le Dr Conrado Avendano, principal auteur de cette étude. «Nous ne savons pas si cet effet s'observe avec tous les types de portables connectés ni quelles conditions d'utilisation peuvent l'accentuer.»
Il appelle donc à mettre en place des études complémentaires pour confirmer ou infirmer ces travaux préliminaires. Il se pourrait en effet qu'en condition d'utilisation normale, l'éloignement naturel entre l'antenne Wi-Fi et les testicules atténue le phénomène. D'autre part, les effets observés ex vivo peuvent être grandement amplifiés. Les vêtements comme les tissus qui entourent les testicules constituent peut-être des barrières efficaces aux ondes relativement peu puissantes du Wi-Fi.
En attendant confirmation, il reste plus prudent d'éviter d'utiliser son ordinateur sur ses genoux, et ce qu'il soit connecté ou non. De précédentes études ont en effet montré sans ambigüité que cet usage induisait une augmentation de la température au niveau des testicules. Or toute situation d'hyperthermie scrotale est nuisible à la bonne santé des spermatozoïdes.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

L'abus d'alcool chez les jeunes inquiète plus de 8 parents sur 10

L'alcool chez les jeunes serait un problème de plus en plus précoce et excessif, selon certains professionnels. Pour huit parents sur dix, il s'agit d'une source d'inquiétude, selon une étude Opinion Way.

L'alcool chez les jeunes, nouvelle source d'inquiétude chez les parents ? 83% d'entre eux s'inquiéteraient à ce sujet, selon un étude de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (appel), dévoilée par 20 Minutes ce mardi 29 novembre. Ils estiment que leur consommation d'alcool a augmenté par rapport à la leur. Les trois quarts d'entre eux pensent ainsi au sujet des pratiques festives chez les filles et 59% font ce même constat d'augmentation pour les jeunes garçons. En revanche, les parents se révèlent beaucoup plus sereins concernant leur propre progéniture. Ils ne sont plus que 14% à estimer que l'alcool est en hausse par rapport à leur époque chez leurs enfants âgés de plus de 12 ans. Car, selon les parents, 56% pensent que l'état d'esprit général favorise la consommation d'alcool, bien avant le manque de contrôle (35%) ou l'absence de contrôle dans les bars (27%). « Le foyer apparaît comme un rempart, commente OpinionWay. Reste à savoir si ce rempart constitue une réalité ou une illusion qui freine leur prise de conscience et rend de fait plus difficile l'efficacité des campagnes ». Les parents interrogés sont 90% à dire qu'ils abordent les dangers de l'alcool avec leurs enfants.

"Plus on consomme jeune, plus le risque d'addiction est grand"
Aujourd'hui, la consommation d'alcool n'aurait rien à voir avec celle d'il y a 15 ou 20 ans, selon l'Apel. Les soirées débuteraient par de la bière puis de la vodka et se tiendraient dès le jeudi soir avec les soirées étudiantes. « En tout cas cette consommation débute de plus en plus tôt, or on sait que plus on consomme jeune, plus le risque de tomber dans l’addiction augmente. Les alcools consommés deviennent par ailleurs de plus en plus forts. Ils sont atténués grâce à un mélange avec des sodas ou des jus de fruits, mais cela ne change rien au taux d’alcool. Enfin, le mode de consommation devient de plus en plus excessif, ce qui n’a rien à voir avec la consommation des jeunes d’il y a 15 ou 20 ans, ou de l’alcool mondain pratiqué par certains parents », estime la présidente de l’Apel, Béatrice Barraud. En effet, la consommation d'alcool excessive des jeunes jusqu'à l'ivresse de plus en plus fréquente est le fait qui inquiète le plus 40% des parents.

La responsabilité et l'exemplarité des parents
Pour la présidente de l’Apel, les parents se doivent d’être « exemplaires en la matière. On ne peut pas empêcher aux enfants, ce que l’on s’autorise par ailleurs ». Il reste ensuite à effectuer le bon dosage, entre interdiction et prévention. Mais 31% des parents avouent ne pas être suffisamment informés sur l'alcoolémie des jeunes. Le psychiatre et responsable du centre aquitain de l'adolescence au CHU de Bordeaux, Xavier Pommereau, leur « déconseille très fortement de laisser seuls des adolescents de moins de 16 ans faire une fiesta à la maison. Si le comportement de leur enfant les inquiète, il faut qu'ils en parlent avec lui sans le braquer ». Par ailleurs, en cas de sortie, il incombe aux parents de prévoir un retour sécurisé, quitte à payer un taxi.

Le médecin s'inquiète, lui aussi, d'une hausse de l'alcool chez les jeunes et constate un rajeunissement considérable de ceux qui s'enivrent et une proportion de filles de plus en plus forte. « Ces jeunes sont de tous milieux et ne se limitent plus aux 15% de ceux qui vont mal. Dès 11-12 ans, ils se livrent à des ivresses répétées ; les 13-16 ans organisent des fiestas qui sont de véritables beuveries. Chaque week-end, en moyenne, deux jeunes filles de moins de 15 ans arrivent aux urgences du CHU de Bordeaux en état d'ébriété avancé ou en coma éthylique », rapporte le professionnel
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Conférence sur le climat : Des progrès attendus à Durban

C'est lancé. La conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique s'est ouverte lundi à Durban (Afrique du Sud) pour 12 jours pour tenter de redonner du souffle à des négociations à la peine et tenter d'esquisser un avenir au protocole de Kyoto.

Il y a les pessimistes. Ceux pour qui la conférence sur la lutte contre le changement climatique à Durban ne va pas changer grand chose. Dans les années à venir, pas d'améliorations possibles. Et puis, il y a ceux prêts à faire -semble-t-il- quelques concessions. Parmi eux, les Etats-Unis. Ils misent en effet sur des progrès modestes mais concrets à cette conférence de l'ONU. Malgré cette posture, le pays dirigé par Barack Obama n'a pas laissé espérer un engagement de leur part dans un accord contraignant.

Présents donc mais pas encore convaincus. L'objectif de cette conférence est de tenter de redonner un cap au processus onusien de lutte contre le réchauffement climatique. Les pays pauvres réclament un avenir au protocole de Kyoto, qui n'a jamais été ratifié par les Etats-Unis. « Nous avons travaillé de manière constructive avec les Chinois », a récemment dit Todd Stern, l'émissaire américain pour le climat. Mais, s'agissant d'un accord contraignant vers 2020, « il n'en est pas question sans que toutes les principales économies y soient aussi soumises » a-t-il prévenu.

Des efforts des États-Unis
Les États-Unis sont-ils prêts à des concessions ou du moins à des efforts ? Ce responsable a expliqué devant la presse que le sort du Protocole de Kyoto, ratifié par 141 pays, dont la première phase expire fin 2012, ne concernait pas Washington. « Kyoto n'est pas sur la table des négociations pour les Etats-Unis, mais nous ne voyons pas cela comme un obstacle » à Durban, a-t-il dit. Signé en 1997 et en vigueur depuis 2005, Kyoto est le seul accord visant à réduire les émissions de CO2 résultant des activités humaines. Seuls les pays développés -- à l'exception notable des Etats-Unis -- ont accepté de s'y contraindre.

Mais le Japon, la Russie et le Canada ont déjà déclaré ne plus vouloir se plier à un exercice auquel se refusent les Etats-Unis et auquel échappent également l'Inde et la Chine. Et les Etats-Unis ont déclaré que les négociations devaient « s'ouvrir et inclure toutes les principales économies » développées et en développement, a insisté Stern. La Chine est désormais le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, devant les Etats-Unis qui demeurent toutefois, par habitant, largement en tête des pollueurs de la planète. Cette position américaine pourrait conduire à une impasse à Durban.

L'Union Européenne a indiqué qu'elle refusait de s'engager sur de nouveaux objectifs de réduction de ses gaz à effet de serre dans le cadre d'un Kyoto 2 sans un engagement américain, chinois et des autres gros pollueurs sur des principes visant à aboutir à un traité contraignant à l'horizon 2020.

Pour Elliott Diringer du « Center for Energy and Climate Solutions », institut de recherche privé de Washington, "les discussions à Durban porteront surtout sur l'architecture d'un accord et le niveau des ambitions". Reconnaissant les limites du processus onusien, il explique que les pays devraient « se concentrer davantage sur des actions nationales pour établir les conditions permettant à terme un engagement contraignant » sur une réduction des émissions de CO2. Les problèmes économiques, la période d'élections dans laquelle entrent les Etats-Unis et la forte opposition des élus d'Etats dépendants du charbon et du pétrole, n'offrent guère un contexte favorable à un changement de comportement aux Etats-Unis. La conférence de Durban ne va pas régler tous les maux
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Jouets toxiques : Sophie la girafe est-elle cancérigène ?

Une enquête de l’UFC-Que Choisir révèle la présence de substances cancérogènes classées « probables » ou « possibles » dans plusieurs jouets destinés aux enfants de moins de trois ans.

Comment être sûr que les jouets que l’on disposera sous le sapin ne sont ni toxiques, ni dangereux pour la santé des enfants ? La réponse est loin d’être aisée, mais la suspicion est de plus en plus forte.

L’UFC-Que Choisir joue à son tour les trouble-fête, en publiant, dans son édition de décembre, une enquête approfondie sur la sécurité des jouets destinés aux très jeunes enfants, de moins de 3 ans. Résultat : si aucun des jouets testés n’est contraire à la réglementation actuelle, une bonne partie contient des substances considérées comme probablement ou possiblement cancérogènes. Sur les 30 jouets analysés, « l’absence de phtalates, formaldhéhyde, colorants azoïques, substances cancérogènes ou reprotoxiques interdites par la réglementation, est un élément de satisfaction », souligne l’association de consommateurs, dans un communiqué. En revanche, l’UFC s’étonne « de la présence importante (plus de 20 % des plastiques des jouets testés) de substituts aux phtalates n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation toxicologique officielle ».

Sophie la girafe serait interdite en Allemagne
Autre point noir révélé par l’association : « La présence, dans près de la moitié des jouets testés (13 sur 30), de dérivés pétroliers (HAP), classés cancérogènes probables ou possibles par l’Agence américaine de l’environnement et l’Union européenne, ou de substances susceptibles d’être transformées en nitrosamines, également cancérogènes probables ou possibles, selon le Centre international de recherche sur le cancer et l’Agence américaine de l’environnement ». Ainsi, le doudou Oui-Oui de Lansay contient du chrysène et du naphtalène, HAP classés respectivement cancérogènes probables ou possibles. De même, l’emblème des jouets pour bébés depuis les années soixante, Sophie la Girafe, pourtant destiné à la bouche des enfants, contient et libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines. « Si elle appartenait à la famille des tétines où ces composés sont interdits, Sophie ne serait plus sur le marché mais, appartenant à la catégorie des jouets, la Girafe n’est pas menacée… », déplore l’UFC. L’association fait également remarquer que ce jouet, extrêmement répandu en France, ne serait pas autorisé à rester sur le marché Outre-Rhin. En effet, l’Allemagne a renforcé sa réglementation sur les jouets, en étendant l’interdiction des composés en cause (les nitrosamines) aux jouets destinés aux moins de 3 ans.

Pour l’heure, la France est loin d’être aussi strict que son voisin allemand. Ainsi, les jouets testés « qui contiennent des hydrocarbures aromatiques préoccupants resteront parfaitement conformes à la réglementation, en 2013 » qui limite l’utilisation de produits cancérogènes sans les interdire totalement. Soucieuse de protéger les enfants en bas âge, population particulièrement vulnérable aux substances chimiques et toxiques, l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics « un renforcement de la réglementation sur la sécurité des jouets des tout-petits », en vue « d’interdire la présence des dérivés pétroliers classés cancérogènes certains, probables et possibles, ainsi que les nitrosamines et leurs précurseurs ». L’association a également saisi l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) pour évaluer des substituts de phtalates qu’elle a identifiés au cours de tests dans certains jouets, dont la nocivité n’a jamais été officiellement évaluée.

Et en attendant les modifications de réglementations et les évaluations de l’Anses, qui ne sont sans doute pas pour demain, l’UFC demande aux fabricants de s’assurer que toutes ces substances potentiellement nocives ne sont pas présentes dans leurs produits
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Vers un bonus-malus sur les appareils ménagers

Le 5 décembre devrait être annoncée l’instauration d’un bonus-malus sur les téléviseurs, lave-linge et autres appareils énergivores. Objectif : financer des bons d’achat de réfrigérateurs pour les foyers les plus modestes.

Les ménages qui équipent leur foyer vont bientôt payer plus cher leurs appareils. Après plusieurs tentatives infructueuses, depuis 2008, l’idée d’un bonus-malus sur l’électroménager refait surface. Selon nos informations, Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Environnement, devrait annoncer le 5 décembre la mise en place, début 2012, d’une « contribution de solidarité énergétique » et un « bonus de solidarité énergétique ». Un dispositif à la fois social et écologique visant à aider les familles les plus défavorisées à acheter dans un premier temps uniquement des réfrigérateurs peu gourmands en énergie.

Concrètement, ce bonus-malus, inspiré d’une proposition de l’Ademe (Agence de développement et de la maîtrise de l’énergie), fonctionnera de la façon suivante. L’acquisition de tous les produits comme les téléviseurs, lave-linge, climatiseurs, réfrigérateurs, lampes qui affichent leurs performances énergétiques se verraient taxés sur la base de 0,02 € par kWh. « Les recettes générées sont supérieures à 120 M€ dont près de 70 M€ pour les ampoules », explique l’Ademe.

Réticences des professionnels

L’argent ainsi récolté viendra financer une vignette verte de 150 € pour tout achat d’un réfrigérateur ou d’un congélateur de classe A +++ et A ++. Ce bon d’achat sera distribué aux ménages éligibles aux tarifs sociaux du gaz et de l’électricité. Selon l’Ademe, ce « bonus de solidarité » pourrait profiter à environ deux millions de ménages et faire grimper les prix dans la distribution de l’ordre de 2%. Le projet suscite donc déjà de vives réticences de la part des professionnels. « Le coût pour les consommateurs va être beaucoup plus élevé, prévient Bernard Planque, le porte-parole des fabricants d’appareils d’équipement ménager, le Gifam. Nous allons intégrer cette taxe dans nos prix de fabrication et c’est à partir de ce prix de base plus élevé que les consommateurs acquitteront la TVA à 19,6%. En somme, on va taxer la taxe… » déplore-t-il.

« L’idée de favoriser l’achat d’appareils les moins énergivores pour les plus défavorisés va dans le bon sens », estime Bernard Heger du Syndicat des industries de matériel audiovisuel et électronique (Simavelec). Mais, selon lui, le gouvernement va pénaliser une industrie qui a pris conscience depuis longtemps des enjeux énergétiques en affichant les performances de leurs appareils. « D’autres pistes moins pénalisantes étaient possibles avec, par exemple, des filières de reconditionnement de matériels qui proposent du matériel de bonne qualité », reprend Bernard Planque.

Il reste que, pour les pouvoirs publics, l’opération s’annonce beaucoup plus rentable que le bonus-malus automobile qui a coûté à l’Etat près de 500 M€ en 2011. Les recettes du malus seraient de 120 M€ alors que les dépenses correspondantes ne devraient pas dépasser 15,2 M€ selon l’Ademe. Contacté, le ministère de l’Environnement se borne à confirmer que des annonces seront bien faites par NKM le 5 décembre après les derniers arbitrages.



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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Sida : l'espoir d'une possible fin de la pandémie

LEMONDE.FR Avec AFP | 01.12.11 | 08h13 • Mis à jour le 01.12.11 | 10h43

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l'heure des bilans a sonné. Et les associations tirent une fois encore la sonnette d'alarme, bien que des "progrès extraordinaires" dans la riposte mondiale au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) aient été enregistrés ces dix dernières années, notent l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Unicef et Onusida, dans un rapport conjoint. "L'incidence mondiale de l'infection au VIH s'est stabilisée" et a commencé à diminuer dans de nombreux pays ayant des épidémies généralisées, se félicitent-ils.

Au chapitre des progrès réalisés : "L'accès à la prévention du VIH – fondée sur des données factuelles –, au conseil et au dépistage, ainsi qu'aux services de traitement et de soins dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, s'est développé de manière spectaculaire", notent-elles. Et l'année 2011 s'annonce déjà prometteuse, marquée par un "nouvel élan politique" et des "avancées scientifiques importantes".
Nourrissant l'espoir d'une possible fin de la pandémie, l'OMS, l'Unicef et Onusida fixent ainsi à l'horizon 2015 l'objectif "zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida". Un optimisme partagé par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui estime qu'à "l'aube de la quatrième décennie du sida, nous sommes maintenant en position d'en finir avec l'épidémie".

34 MILLIONS DE PERSONNES ATTEINTES DU VIH
Dans un rapport initial, Onusida a fait état d'un nombre record de 34 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde en 2010, principalement en raison d'un meilleur accès au traitement, qui a contribué à réduire le nombre de décès.
Le nombre de personnes sous traitement antirétroviral continue d'augmenter. Elles étaient 6,65 millions fin 2010, relève le rapport conjoint de l'OMS, de l'Unicef et d'Onusida. Ainsi, près de 50 % des séropositifs ont aujourd'hui accès à un traitement, ce qui a sauvé la vie à 700 000 personnes pour la seule année 2010. De 2009 à 2010, le nombre de morts du VIH a baissé de 5 %, pour s'établir à 1,8 million de personnes en 2010.

Autre progrès, en 2010, le nombre de nouvelles infections a atteint son niveau le plus bas depuis 1997, avec 2,7 millions de nouvelles infections (dont 390 000 chez des enfants), soit un recul de 21 % par rapport au pic de 1997.
L'amélioration de l'accès aux services de dépistage du VIH a également permis à 61 % des femmes enceintes en Afrique de l'est et en Afrique australe de bénéficier d'un dépistage et de conseils, alors qu'elles n'étaient que 14 % en 2005, note le rapport. "Un des problèmes clés soulignés dans le rapport est le fait que 1 000 enfants sont infectés par le VIH chaque jour, [...] et ce par leur propre mère. C'est entièrement évitable" a estimé pour sa part Leila Pakkala, directrice de l'Unicef Genève.

LES POINTS NOIRS

• En France, le dépistage fait du surplace
Le dépistage du virus du sida fait du surplace en France et le nombre des nouvelles contaminations ne reflue pas, selon une étude publiée par l'Institut de veille sanitaire (INVS) dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). On observe un "relâchement depuis le début des année 2000" en particulier dans la communauté gay face à une maladie qui suscite moins de craintes grâce à l'efficacité des traitements, a commenté Caroline Semaille, de l'INVS.
Le nombre des nouvelles contaminations par VIH ne recule pas depuis quelques années, avec une estimation à 7 000 cas par an en France, "ce qui, pour une pathologie aussi grave, reste énorme", a souligné Mme Semaille. Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2010, on estime que 57 % ont été contaminées lors de rapports hétérosexuels, 40 % lors de rapports entre hommes et 1 % par usage de drogues injectables.
Le gros point noir de ces statistiques est qu'un tiers des découvertes de séropositivité se font "trop tardivement". On estime qu'en France, 50 000 personnes ignorent encore qu'elles sont porteuses du VIH. En 2010, le nombre de tests de dépistage en France (4,98 millions) n'a pas vraiment décollé.

• En Europe, la transmission du VIH est en augmentation
"Les nouvelles données sont préoccupantes quant à la poursuite de la transmission du VIH en Europe", relève un rapport commun du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "En 2010, 27 116 nouveaux diagnostics de VIH ont été recensés dans l'Union européenne (UE) et l'Espace économique européen (EEE), soit une augmentation de 4 % par rapport à 2009", selon le rapport qui précise que les statistiques étaient inaccessibles en Autriche et au Liechtenstein.
Malgré cette augmentation de la transmission du VIH, le nombre de cas déclarés de sida baisse. "Cette baisse continue s'est poursuivie en 2010 avec 4 666 cas dans la région UE/EEE", sans compter les données en Suède et au Liechtenstein qui n'étaient pas accessibles, note le rapport. "Cela constitue une baisse de près de 50 % des cas recensés entre 2004 et 2010."

• 72 % des séropositifs américains ne maîtrisent pas leur infection
Sur les près de 1,2 million de personnes vivant avec le VIH aux Etats-Unis, seulement 28 % maîtrisent leur infection grâce à des antirétroviraux, indique un rapport des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Selon les auteurs de cette étude, le faible pourcentage des séropositifs contrôlant leur infection aux Etats-Unis s'explique par le fait qu'un sur cinq n'est pas conscient de son infection et que parmi ceux qui le savent, seuls 51 % sont traités et suivis médicalement.

• En Afrique du Sud, plus de 30 % des femmes enceintes sont porteuses du virus VIH
L'incidence du virus VIH parmi les femmes enceintes en Afrique du Sud a augmenté, passant de 29,4 % à 30,2 %, a annoncé le ministre de la santé, Aaron Motsoaledi, qui a admis que "la guerre était loin d'être gagnée". "Mais nous progressons", a-t-il ajouté lors de la présentation à Pretoria d'un rapport annuel, publié avec huit mois de retard.
Alors qu'une stabilisation à un haut niveau est à noter chez les 16-24 ans, une hausse du nombre de porteuses du virus a été observée parmi les parturientes de la tranche d'âge supérieure, les 24-39 ans. Cette hausse est due au manque de traitements antirétroviraux, dont l'une des propriétés est de limiter la propagation de l'épidémie.
L'Afrique du Sud est le pays le plus touché par l'épidémie, avec le Swaziland voisin. Environ 5,38 millions de Sud-Africains vivaient en 2011 avec le VIH, selon le dernier rapport disponible de l'institut statistique national.

DES AXES D'AMÉLIORATION

• Généraliser le dépistage et les traitements
Une généralisation du dépistage et des traitements, tout particulièrement en Afrique, principal foyer d'infection avec 23 millions de séropositifs sur les 34 millions sur la planète, permettrait de stopper l'épidémie à court terme. "Une personne séropositive qui bénéficie d'un traitement est 96 % moins susceptible de transmettre le VIH à d'autres personnes", selon M. Grosso.
Les traitements à base d'antirétroviraux limitent la charge virale et s'avèrent pratiquement "aussi efficaces" qu'un préservatif contre la transmission sexuelle, selon l'association Aides, l'une des plus importantes associations européennes de lutte contre le sida. L'accès universel au traitement dans les pays du sud avec le développement des génériques ne serait pas un gouffre financier, mais est au contraire rentable financièrement, selon son président, Bruno Spire.

• Financer la lutte contre la transmission du virus
Pour stopper la transmission du virus du sida, il faudrait "remobiliser" et augmenter les budgets alors que la crise économique est en train de les rogner, ont alerté plusieurs associations. Dans leur rapport, l'OMS, l'Unicef et Onusida notent que les financements nationaux et internationaux spécifiques à la lutte contre le VIH sont passés de 15,9 milliards de dollars en 2009 à 15 milliards de dollars en 2010. Ce qui "est bien en dessous des 22 à 24 milliards de dollars nécessaires en 2015 pour une riposte mondiale au VIH qui soit globale et efficace".
Cette baisse de l'aide internationale classique oblige à trouver des "financements innovants", estime Philippe Douste-Blazy, président d'Unitaid dont les fonds proviennent d'une taxe sur les billets d'avion. "L'idée est de demander des microcontributions de solidarité aux activités qui ont le plus profité de la globalisation" a indiqué M. Douste-Blazy, qui milite aujourd'hui pour une taxe sur les transactions financières.
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L'éthylotest bientôt obligatoire dans les voitures

Par Laurence De Charette Mis à jour le 30/11/2011 lefigaro.fr

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi le déploiement de 400 nouveaux radars fixes sur le bord des routes, et la présence obligatoire d'un éthylotest dans tous les véhicules dès 2012.

Quatre cents nouveaux radars seront installés sur les routes hexagonales d'ici à la fin de l'année prochaine, et les éthylotests seront obligatoires à bord de chaque véhicule, a annoncé mercredi Nicolas Sarkozy. «La France compte 2080 radars à ce jour, a déclaré le chef de l'État lors d'une cérémonie des Écharpes d'or de la prévention routière. Je souhaite que 400 radars fixes supplémentaires soient déployés d'ici à la fin de l'année prochaine.»
«Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d'avertissement entre automobilistes», a-t-il rappelé.
Pour se conformer aux décisions déjà arrêtées par le gouvernement en juillet dernier, les fabricants d'avertisseurs de radars se préparent en effet à modifier leurs appareils. Bientôt, les nouveaux «assistants d'aide à la conduite» ne pourront plus indiquer les radars sur la route, mais simplement les «zones de danger» qui doivent attirer l'attention des conducteurs.
Objectif: moins de 3000 tués sur les routes
Toujours pour se rapprocher de l'objectif de moins de 3000 tués sur les routes, qu'il avait lui-même fixé le 21 décembre 2007, Nicolas Sarkozy a également souhaité que les radars mobiles de nouvelle génération soient généralisés avant la fin du premier semestre de l'année prochaine.
En dix ans, le nombre de morts sur les routes a diminué de moitié, passant de 8000 à environ 4000 entre le 1er novembre 2010 et le 31 octobre 2011. Le nombre de blessés est quant à lui passé de 153.000 en 2001 à 81.000 à ce jour.
Contravention de première catégorie
«En aucun cas, les radars ne servent de vecteur de recettes budgétaires facile», a assuré le président de la République, tenant à s'inscrire en faux contre une critique récurrente. «L'argent de la sécurité routière revient intégralement à la route et à ses usagers», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, selon les calculs de l'Élysée, l'équipement obligatoire d'éthylotest dans les voitures est une mesure «peu coûteuse»: le prix d'une paire d'éthylotest se situe entre «1,5 et 2 euros ». Les automobilistes qui ne respecteraient pas cette obligation s'exposeront toutefois une contravention dite de première catégorie, d'un montant de 17 euros.
Le président souhaite également la création d'une «journée nationale des victimes de la route», afin de «créer chaque année un moment de recueillement et d'échanges sur le thème de la sécurité routière». La date de cette journée nationale sera choisie à l'issue d'une concertation avec le Conseil national de la sécurité routière (CNSR).
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy s'est enfin félicité d'avoir abrogé l'amnistie présidentielle des infractions routières, cette «pratique d'amnistie d'un autre âge».
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Message par missdu33 »

Sclérose en plaques, diabète : nouvel espoir thérapeutique
Par Martine Perez - le 30/11/2011

Des chercheurs français viennent de montrer que les maladies auto-immunes pourraient être traitées avec succès par l'interleukine 2 à faibles doses.
Les grandes découvertes en médecine résultent parfois de la rencontre entre deux univers qui, en se recoupant, s'éclairent mutuellement pour ouvrir une nouvelle perspective.
Les professeurs David Klatzmann, codécouvreur du virus du sida, et Patrice Cacoub, respectivement chefs du service de biothérapies et du service de médecine interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), travaillent depuis des années, mais pas sous le même angle, sur les maladies auto-immunes, ces affections relativement fréquentes, caractérisées par une autodestruction de tissus pourtant sains. L'organisme, dans ces pathologies, se met à fabriquer des cellules et des anticorps contre ses propres composants. C'est le cas du diabète de type 1 où les cellules du pancréas secrétant l'insuline sont progressivement annihilées ; de la sclérose en plaques due à une autodestruction des gaines de myéline qui protègent les neurones du système nerveux central, de certaines maladies du rein…
Les professeurs Klatzmann et Cacoub ont fait l'hypothèse qu'une grande partie des maladies auto-immunes étaient caractérisées par des mécanismes immunologiques communs, et notamment une insuffisance de certains globules blancs, les lymphocytes T régulateurs. Ils ont suspecté qu'un traitement par un médicament, l'interleukine 2, pourrait normaliser ces lymphocytes. Et ils ont surtout réussi à guérir 10 malades atteints d'une maladie auto-immune rare, la vascularite liée à l'hépatite C, uniquement grâce à des petites doses d'interleukine 2.
Les résultats de leurs travaux, publiés jeudi dans la plus prestigieuse revue médicale, le New England Journal of Medicine (NEJM) , ouvrent des perspectives nouvelles dans presque toutes les maladies auto-immunes. Qui restent cependant à étayer concrètement. Mais si nos deux chercheurs sont persuadés d'être en train d'écrire un nouveau pan de la médecine moderne, ils ne sont pas les seuls à y croire. D'autres spécialistes français commencent à y souscrire et sont prêts à s'impliquer dans d'autres essais. Les Américains, dans ce même numéro du NEJM, enfoncent le clou avec une autre étude également positive sur l'interleukine 2.
Une découverte passée inaperçue
L'histoire commence en 1995, quand un scientifique japonais découvre un nouveau type de globule blanc, les lymphocytes T régulateurs, dont l'absence provoque des maladies auto-immunes chez la souris. Une découverte qui passe relativement inaperçue à l'époque. En 2003, des chercheurs américains comprennent que les enfants atteints d'un syndrome Ipex, une maladie rare responsable de multiples maladies auto-immunes, présentent une absence totale de ces lymphocytes T.
En 2004, les équipes de Klatzmann et Cacoub montrent que les patients souffrant d'une forme rare de vascularite auto-immune associée à l'hépatite C présentent un déficit en T régulateurs. Quand l'hépatite C guérit grâce aux antiviraux, ces lymphocytes T régulateurs s'élèvent et la vascularite disparaît. Malheureusement, tous les cas d'hépatite C ne guérissent pas grâce aux antiviraux. Mais peut-on faire régresser la vascularite chez les malades atteints d'hépatite C résistante aux antiviraux, en augmentant les T régulateurs ?
L'interleukine 2 (IL2), découverte il y a 30 ans, est un facteur de croissance capable de stimuler d'autres types de lymphocytes T (dits tueurs), utilisée aujourd'hui contre le cancer du rein et le mélanome malin à fortes doses. Il y a quelques années, des scientifiques s'aperçoivent que des souris dénuées du gène de l'interleukine 2 souffrent de maladies auto-immunes. Et n'ont pas de T régulateurs.
Résultats époustouflants
«Nous avons compris à ce moment-là que l'interleukine 2 était un facteur de survie des lymphocytes T régulateurs, eux-mêmes impliqués dans les maladies auto-immunes, racontent les professeurs Klatzmann et Cacoub. D'où notre idée, en 2007, de tester l'IL2 à faible dose dans la vascularite auto-immune liée à l'hépatite C sur 10 malades avec 4 cures à trois semaines d'intervalles, avec deux doses différentes pour établir la meilleure posologie.»
Les résultats publiés jeudi dans le NEJM sont époustouflants sur le plan biologique avec, pour tous les malades, une remontée spectaculaire des T régulateurs, mais surtout une disparition du purpura et des ulcérations cutanées, de l'atteinte rénale. Tous les malades sans exception ont répondu au traitement. Aucun effet secondaire notable n'a été observé. «Si nous sommes si enthousiastes, insistent les deux experts, ce n'est pas seulement à cause du traitement efficace dans ce cadre restreint, mais c'est surtout parce que nos travaux ouvrent une voie thérapeutique prometteuse dans toutes les maladies auto-immunes.»
Le concept reste à prouver dans le cadre large et éclaté des maladies auto-immunes qui concernent des centaines de milliers de personnes aussi bien en neurologie (sclérose en plaques) qu'en rhumatologie (polyarthrite), endocrinologie (diabète) ou en néphrologie… Le laboratoire de Klatzmann a déjà montré que l'interleukine 2 pouvait guérir des souris atteintes de diabète type 1. Un essai est en cours dans le diabète insulinodépendant, d'autres sont envisagés dans plusieurs autres affections. L'Assistance publique des Hôpitaux de Paris, très enthousiaste, a d'ores et déjà accepté de participer au financement d'autres études.
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Message par missdu33 »

«Les connaissances sur le VIH sont de plus en plus floues»
Par Nathalie Beltzer, - le 01/12/2011

Nathalie Beltzer, chargée d'études à l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France, constate que les jeunes de 18 à 30 ans sont les moins bien informés sur le sida.
Grâce aux études menées à intervalles réguliers en population générale en France, on connaît l'évolution des connaissances, attitudes et comportements face au VIH-sida depuis 1992. Les connaissances des modes de transmission du virus et l'efficacité des moyens de s'en protéger se sont améliorées entre 1992 et 1994. Les Français savent depuis cette date que le VIH peut se transmettre lors de rapports sexuels sans préservatif, ou lors d'une injection de drogue avec une seringue déjà utilisée. Le préservatif reste le moyen considéré comme le plus efficace pour se protéger du sida. Les attitudes à l'égard des personnes atteintes sont également plus tolérantes.
En revanche, à partir de 1998, soit dix-huit mois après l'arrivée des traitements antirétroviraux, on assiste à une modification de la représentation sociale du sida, qui se traduit par une moindre crainte et une médicalisation de la maladie. Cette modification s'est accompagnée au début des années 2000 d'un relâchement des comportements de prévention : les personnes déclarant plusieurs partenaires étaient près de deux fois plus nombreuses qu'en 1998 à n'avoir jamais utilisé le préservatif dans les douze derniers mois.
Les plus jeunes moins bien informés sur la transmission
Les résultats de la dernière enquête réalisée en Ile-de-France en 2010 révèlent que ces évolutions s'accentuent*. Les connaissances sont de plus en plus floues. De fausses croyances persistent, puisque 21 % des Franciliens pensent que la transmission du virus est possible par piqûre de moustique et 15 % dans les toilettes publiques.
Cette dégradation des connaissances concerne essentiellement les plus jeunes, âgés entre 18 et 30 ans, qui ont commencé leur vie sexuelle après l'arrivée des antirétroviraux et qui ont une perception du sida différente des générations plus anciennes.
Ils maîtrisent moins les mécanismes de transmission du virus que leurs aînés qui ont expérimenté la sexualité à l'époque où le sida était encore une maladie mortelle. Le préservatif semble aujourd'hui déconnecté de son enjeu préventif. Les jeunes sont de moins en moins nombreux à le considérer comme tout à fait efficace pour se protéger du sida et ils sont de plus en plus nombreux à penser que la transmission du virus est possible lors de rapports sexuels avec préservatif. Ils sont d'ailleurs plus nombreux que leurs aînés à refuser d'avoir des relations sexuelles avec une personne séropositive.
Le sida mis au même niveau que les autres IST
La compréhension de la maladie chez les jeunes de 2010 diffère donc de celle des générations touchées par les premières campagnes de prévention. Le VIH, perçu comme un risque majeur au début des années 1990, apparaît comme un risque banal, mis au même niveau que les autres IST. Et si les rapports sexuels sont toujours bien protégés au moment des premiers rapports sexuels, attestant du parcours accompli en matière de prévention, les réflexes de protection ne perdurent pas tout au long de la relation. Le préservatif est en effet non seulement moins utilisé lors du dernier rapport sexuel en 2010 qu'en 2004, mais cet abandon du préservatif se fait sans aucun autre relais contraceptif. Les jeunes savent qu'il faut mettre un préservatif, mais ils ne savent plus bien pourquoi. Il est donc urgent de repenser les actions de prévention, en particulier à l'égard des jeunes, et d'adopter des stratégies de prévention intégrant à la fois les enjeux préventifs et contraceptifs.
* Ces enquêtes sur les connaissances, ¬attitudes, croyances et comportements face au VIH-sida sont réalisées à intervalle régulier depuis 1992 et financées par l'ANRS, la DGS, l'Inpes et l'Iresp.
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