Culture Générale
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Re: Actualités 2012
Injections anti-rides : Vers un nouveau scandale ?
Les Anglais s'inquiètent du manque de contrôles réalisés sur les produits anti-rides.
Après les prothèses mammaires PIP, c'est au tour des injections anti-rides d'être mises en cause. Un article du quotidien britannique The Times, cité par le Figaro, pointe le peu de contrôles réalisés sur les produits de comblements des rides (tels que le collagène ou l'acide hyaluronique, hors botox) en Angleterre. Ces derniers considérés comme des « dispositifs médicaux » seraient moins réglementés que les médicaments. Inquiétant lorsque l'on sait que ces produits peuvent être achetés sans grande difficulté.
La situation est presque similaire en France. 110 produits (contre 160 en Angleterre) sont commercialisés dans l'Hexagone et son aussi peu contrôlés. Un marché en constant développement selon l'Afssaps. Il représenterait, en effet, « un volume de vente en France entre 2003 et 2008 de plus de 3 000 000 de seringues soit 600 000 seringues par an. »
L'Afpssaps est vigilante
« Les données cliniques relative aux produits injectables de comblement des rides réalisées chez l’homme ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité d’utilisation du produit notamment à cause d’effectifs insuffisants et de durée d’apparition tardive de certains effets secondaires graves tels que le granulome (quelques mois à plusieurs années) », précise l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (lAfssaps).
Particulièrement vigilante, elle a d'ailleurs décidé à préparer « un référentiel pour l’encadrement d’un essai clinique et le suivi post-mise sur le marché portant sur les produits injectables de comblement des rides afin notamment de mesurer l’incidence des effets indésirables. » Ira-t-on vers un nouveau scandale ?
France soir
Les Anglais s'inquiètent du manque de contrôles réalisés sur les produits anti-rides.
Après les prothèses mammaires PIP, c'est au tour des injections anti-rides d'être mises en cause. Un article du quotidien britannique The Times, cité par le Figaro, pointe le peu de contrôles réalisés sur les produits de comblements des rides (tels que le collagène ou l'acide hyaluronique, hors botox) en Angleterre. Ces derniers considérés comme des « dispositifs médicaux » seraient moins réglementés que les médicaments. Inquiétant lorsque l'on sait que ces produits peuvent être achetés sans grande difficulté.
La situation est presque similaire en France. 110 produits (contre 160 en Angleterre) sont commercialisés dans l'Hexagone et son aussi peu contrôlés. Un marché en constant développement selon l'Afssaps. Il représenterait, en effet, « un volume de vente en France entre 2003 et 2008 de plus de 3 000 000 de seringues soit 600 000 seringues par an. »
L'Afpssaps est vigilante
« Les données cliniques relative aux produits injectables de comblement des rides réalisées chez l’homme ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité d’utilisation du produit notamment à cause d’effectifs insuffisants et de durée d’apparition tardive de certains effets secondaires graves tels que le granulome (quelques mois à plusieurs années) », précise l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (lAfssaps).
Particulièrement vigilante, elle a d'ailleurs décidé à préparer « un référentiel pour l’encadrement d’un essai clinique et le suivi post-mise sur le marché portant sur les produits injectables de comblement des rides afin notamment de mesurer l’incidence des effets indésirables. » Ira-t-on vers un nouveau scandale ?
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Limoges : un nourrisson opéré à l'aide d'un robot
Le Point.fr - Publié le 04/01/2012 à 20:22
L'intervention robotisée sur un bébé est une première en Europe.
Une malformation congénitale de l'oesophage dont souffrait un bébé de quelques heures a été opérée en octobre au CHU de Limoges avec un robot, ce qui constitue "une première en Europe", a annoncé, mercredi, Laurent Fourcade, chirurgien à l'origine de l'intervention. Le professeur Fourcade, chirurgien viscéral au CHU de Limoges, a relaté avoir réalisé avec ses "collaborateurs anesthésistes et infirmiers une opération unique en Europe sur un nourrisson tout juste né". Mi-octobre, il a fait le choix de réaliser une chirurgie reconstructrice sur la petite Louise, 3,2 kg, qui venait de voir le jour au CHU, avec un outil plus précis et moins invasif, un robot chirurgical baptisé Da Vinci dont l'hôpital s'est doté il y trois ans.
Le chirurgien viscéral a attendu deux mois et demi après l'intervention pour révéler l'information, afin d'être sûr du succès de l'opération. "C'est une première en Europe, car nous avons démontré pour la première fois que ce robot était opérationnel dans l'urgence (...) mais aussi parce que c'est la première fois qu'un tel appareil est utilisé sur un si petit enfant", a-t-il dit. "La petite Louise a pu être réalimentée huit jours seulement après l'opération et, aujourd'hui, elle va très bien", a précisé le professeur Fourcade.
L'atrésie de l'oesophage est une malformation de l'oesophage présente à la naissance. Elle s'opère habituellement via l'ouverture chirurgicale du thorax. L'oesophage est le "tube" qui relie la bouche à l'estomac. Chez les nouveau-nés présentant cette malformation, celui-ci est interrompu et se termine en cul-de-sac, ce qui interdit l'accès des aliments et de la salive à l'estomac. Environ un enfant sur 3 000 naît avec cette malformation qui touche autant les filles que les garçons, dans toutes les populations. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les vrais jumeaux.
Le point
Le Point.fr - Publié le 04/01/2012 à 20:22
L'intervention robotisée sur un bébé est une première en Europe.
Une malformation congénitale de l'oesophage dont souffrait un bébé de quelques heures a été opérée en octobre au CHU de Limoges avec un robot, ce qui constitue "une première en Europe", a annoncé, mercredi, Laurent Fourcade, chirurgien à l'origine de l'intervention. Le professeur Fourcade, chirurgien viscéral au CHU de Limoges, a relaté avoir réalisé avec ses "collaborateurs anesthésistes et infirmiers une opération unique en Europe sur un nourrisson tout juste né". Mi-octobre, il a fait le choix de réaliser une chirurgie reconstructrice sur la petite Louise, 3,2 kg, qui venait de voir le jour au CHU, avec un outil plus précis et moins invasif, un robot chirurgical baptisé Da Vinci dont l'hôpital s'est doté il y trois ans.
Le chirurgien viscéral a attendu deux mois et demi après l'intervention pour révéler l'information, afin d'être sûr du succès de l'opération. "C'est une première en Europe, car nous avons démontré pour la première fois que ce robot était opérationnel dans l'urgence (...) mais aussi parce que c'est la première fois qu'un tel appareil est utilisé sur un si petit enfant", a-t-il dit. "La petite Louise a pu être réalimentée huit jours seulement après l'opération et, aujourd'hui, elle va très bien", a précisé le professeur Fourcade.
L'atrésie de l'oesophage est une malformation de l'oesophage présente à la naissance. Elle s'opère habituellement via l'ouverture chirurgicale du thorax. L'oesophage est le "tube" qui relie la bouche à l'estomac. Chez les nouveau-nés présentant cette malformation, celui-ci est interrompu et se termine en cul-de-sac, ce qui interdit l'accès des aliments et de la salive à l'estomac. Environ un enfant sur 3 000 naît avec cette malformation qui touche autant les filles que les garçons, dans toutes les populations. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les vrais jumeaux.
Le point
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Re: Actualités 2012
PIP fournissait les centres anticancéreux français
Par Marie-Amélie Lombard, Anne Jouan - le 04/01/2012 lefigaro.fr
INFO LE FIGARO - L'entreprise accusée d'avoir commercialisé des prothèses mammaires non-conformes vendait certains de ses produits à des établissements de référence.
L'entreprise Poly Implant Prothèse IP a été le fournisseur référent de prothèses mammaires pour les centres anticancéreux français jusqu'en 2010, selon les informations du Figaro. La grande majorité de ces centres (16 sur 18), dont les prestigieux Institut Gustave Roussy et l'Institut Curie, utilisaient des prothèses PIP pour les reconstructions mammaires de femmes ayant été atteintes d'un cancer.
«En général, l'AP-HP préfère ne pas multiplier les fournisseurs et demandent donc aux médecins d'en choisir un nombre restreint. PIP a, pendant plusieurs années, été retenu pour approvisionner les trois centres anticancéreux publics de Paris et sa banlieue», indique un chirurgien plasticien. «Les prix bas pratiqués par PIP ont sans doute joué dans ce choix», indique un autre praticien.
L'une des prothèses proposées par PIP, dite asymétrique, était particulièrement appréciée en chirurgie reconstructrice. Pour ne pas augmenter le nombre de références, les médecins commandaient aussi les autres types de prothèses à PIP. Ces mêmes prothèses étaient aussi souvent utilisées dans les cours de chirurgie ou dans les démonstrations de congrès.
Par Marie-Amélie Lombard, Anne Jouan - le 04/01/2012 lefigaro.fr
INFO LE FIGARO - L'entreprise accusée d'avoir commercialisé des prothèses mammaires non-conformes vendait certains de ses produits à des établissements de référence.
L'entreprise Poly Implant Prothèse IP a été le fournisseur référent de prothèses mammaires pour les centres anticancéreux français jusqu'en 2010, selon les informations du Figaro. La grande majorité de ces centres (16 sur 18), dont les prestigieux Institut Gustave Roussy et l'Institut Curie, utilisaient des prothèses PIP pour les reconstructions mammaires de femmes ayant été atteintes d'un cancer.
«En général, l'AP-HP préfère ne pas multiplier les fournisseurs et demandent donc aux médecins d'en choisir un nombre restreint. PIP a, pendant plusieurs années, été retenu pour approvisionner les trois centres anticancéreux publics de Paris et sa banlieue», indique un chirurgien plasticien. «Les prix bas pratiqués par PIP ont sans doute joué dans ce choix», indique un autre praticien.
L'une des prothèses proposées par PIP, dite asymétrique, était particulièrement appréciée en chirurgie reconstructrice. Pour ne pas augmenter le nombre de références, les médecins commandaient aussi les autres types de prothèses à PIP. Ces mêmes prothèses étaient aussi souvent utilisées dans les cours de chirurgie ou dans les démonstrations de congrès.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Prothèses : la loi de la jungle
Par Anne Jouan - le 04/01/2012 lefigaro.fr
Le scandale des implants PIP a levé le voile sur certaines pratiques. Enquête sur un monde où les contrôles sont quasi inexistants et la pression de l'industrie très forte.
Selon nos informations, les implants mammaires de PIP ne seraient que la face émergée de l'iceberg dans le monde des «dispositifs médicaux», appellation qui regroupe tous les produits de type prothèses, pacemaker, ou respirateurs artificiels.
«Dans ce domaine, il y a des bombes un peu partout, confie un expert sanitaire reconnu. Et pas seulement en chirurgie esthétique!», explique un autre. «Environ 20% des dispositifs médicaux implantables actuellement en circulation n'ont pas bénéficié d'essais cliniques prouvant leur innocuité à trois, quatre ou cinq ans», renchérit Pierre Faure, chef du service de pharmacie à l'hôpital Saint-Louis (Paris) et président du comité des dispositifs médicaux pour l'Assistance publique-hôpitaux de Paris.
» L'exemple des valves cardiaques percutanées
En provenance de l'ile Maurice ou de Chine
À cela, plusieurs explications. D'abord, contrairement à ce qui se fait pour les médicaments, il n'existe pas d'autorisation de mise sur le marché pour les dispositifs médicaux. Le fabricant est seul responsable de ce qu'il met en vente. La certification de la prothèse est réalisée par l'un des 70 organismes de contrôle accrédités par les agences gouvernementales répartis dans toute l'Europe. Seul un «marquage CE» est nécessaire pour pouvoir commercialiser des dispositifs médicaux.
Et ce marquage ne signifie pas que le produit a été fabriqué en Europe, ce dernier peut avoir un label CE et venir de l'île Maurice, d'Inde ou de Chine. Pour l'obtenir, le fabricant ne doit pas présenter son produit à l'organisme mais seulement un dossier. Le marquage CE étant déclaré légalement suffisant, «on ne demande pas aux fabricants de prouver l'efficacité de leur produit. On exige juste que ce dernier soit aux normes, grosse nuance! observe un expert. Il est donc très fréquent de voir des gens dont ce n'est pas du tout le métier se lancer dans la fabrication de produits de santé».
Des essais sur des cochons
Selon Pierre Faure, «tout le monde peut obtenir le marquage CE. Et pour décrocher une accréditation en Europe, il est très fréquent qu'une entreprise choisisse un organisme de contrôle réputé pour ne refuser jamais aucun dossier. Par exemple, tout le monde sait que le sud de l'Europe est moins regardant que le nord».
Si la règlementation existante concernant la pharmacovigilance (surveillance) des médicaments a été mise en place dans les années 70, celle concernant les prothèses est beaucoup plus récente puisqu'elle ne date que des années 90. De plus, en matière de dispositifs médicaux, le dispositif est plus léger puisque ce sont les pharmaciens et les anesthésistes des hôpitaux qui sont, en théorie, chargés de déclarer les dysfonctionnements. Et la surveillance des dispositifs médicaux incombe, in fine, à l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
En novembre dernier, le comité des dispositifs médicaux de l'AP-HP a refusé d'acheter des prothèses cardiaques qui étaient pourtant réclamées par plusieurs services de chirurgie au motif qu'elles n'avaient pas fait l'objet d'études cliniques sérieuses.
Et ce cas serait loin d'être isolé. «Une fois nous nous sommes demandés ce qu'avait fait l'organisme chargé de la certification quand, pour des prothèses de hanche on nous a répondu que les essais avaient été faits sur des cochons», rapporte Pierre Faure.
Tous les implants posent problème
«Et sur l'homme? Ah, on n'a pas beaucoup testé sur l'homme, nous a-t-on répondu»... Autre problème, notamment en orthopédie, les chirurgiens sont souvent en conflit d'intérêt. «Ils conçoivent eux-mêmes leurs prothèses avant de les faire produire en se mettant en cheville avec une start-up. Puis ils les posent», rapporte un expert.
Comme pour les médicaments, le poids de l'industrie est très important et la «vente» des prothèses aux chirurgiens se fait, là aussi, via les visiteurs médicaux, chaque firme poussant ses produits pour gagner des parts de marché.
«Quand je reçois la même lettre de la part de quatre chirurgiens me demandant les mêmes prothèses en utilisant les mêmes mots, ça sent la magouille, relève Pierre Faure. Et quand c'est 20 lettres, là on rigole. Parfois, certains chirurgiens me transmettent même le mail ou le fax que la firme leur a fait passer pour qu'ils réclament leurs prothèses. Tous ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez et ils ne savent pas ce qu'ils posent ni d'où viennent les prothèses. Ils font la course à la publication scientifique, veulent être les premiers à implanter un nouveau produit et ne sont donc pas très regardants».
Pour le Pr Laurent Lantiéri, chirurgien plasticien et membre du comité de suivi ministériel sur les prothèses PIP, il faut tirer la leçon de ce scandale: «C'est l'occasion de poser la question d'une régulation plus spécifique des dispositifs médicaux. Et ne pas perdre de vue que tous les implants en tant que tels posent problème, ce n'est jamais anodin de poser une prothèse».
________________________________________
L'exemple des valves cardiaques percutanées
Le Dr Rachid Zegdi, chirurgien cardiaque à l'hôpital européen Georges Pompidou (Paris) explique que «très peu d'études comparent les valves entre elles. Le choix n'est donc pas scientifique, ce qui est ennuyeux». Et de donner l'exemple des valves percutanées du géant américain Edwards dont la première a été posée en 2002. Ces dernières permettent d'éviter une opération lourde puisque la valve est installée de la même façon qu'un stent, en passant par une artère. Ce type d'intervention était à l'origine réservée aux patients «inopérables», or de plus en plus demandent à bénéficier de ces valves, y compris des malades parfaitement opérables. «Il y a une énorme pression de la part de l'industrie pour poser cette prothèse plutôt que les valves traditionnelles. Alors que nous n'avons pour l'instant aucun recul et qu'il va très vraisemblablement y avoir des problèmes avec elles», note le Dr Zedgi.
En Allemagne, les percutanées représentent 30% des valves implantées. Une publication du New England Journal du mois de juin montrait qu'un an après la greffe, il n'y avait pas de différences notables entre les deux prothèses. Or ce n'est qu'au bout de 5 à 10 ans qu'une comparaison sérieuse peut être menée. Et cette technique n'est pas dénuée de risque puisque des études ont montré qu'il pouvait y avoir jusqu'à deux fois plus d'accidents vasculaires cérébraux après une intervention percutanée. Enfin, le coût de la valve percutanée varie entre 15.000 à 20.000 euros, soit... dix fois le prix d'une valve classique.
Par Anne Jouan - le 04/01/2012 lefigaro.fr
Le scandale des implants PIP a levé le voile sur certaines pratiques. Enquête sur un monde où les contrôles sont quasi inexistants et la pression de l'industrie très forte.
Selon nos informations, les implants mammaires de PIP ne seraient que la face émergée de l'iceberg dans le monde des «dispositifs médicaux», appellation qui regroupe tous les produits de type prothèses, pacemaker, ou respirateurs artificiels.
«Dans ce domaine, il y a des bombes un peu partout, confie un expert sanitaire reconnu. Et pas seulement en chirurgie esthétique!», explique un autre. «Environ 20% des dispositifs médicaux implantables actuellement en circulation n'ont pas bénéficié d'essais cliniques prouvant leur innocuité à trois, quatre ou cinq ans», renchérit Pierre Faure, chef du service de pharmacie à l'hôpital Saint-Louis (Paris) et président du comité des dispositifs médicaux pour l'Assistance publique-hôpitaux de Paris.
» L'exemple des valves cardiaques percutanées
En provenance de l'ile Maurice ou de Chine
À cela, plusieurs explications. D'abord, contrairement à ce qui se fait pour les médicaments, il n'existe pas d'autorisation de mise sur le marché pour les dispositifs médicaux. Le fabricant est seul responsable de ce qu'il met en vente. La certification de la prothèse est réalisée par l'un des 70 organismes de contrôle accrédités par les agences gouvernementales répartis dans toute l'Europe. Seul un «marquage CE» est nécessaire pour pouvoir commercialiser des dispositifs médicaux.
Et ce marquage ne signifie pas que le produit a été fabriqué en Europe, ce dernier peut avoir un label CE et venir de l'île Maurice, d'Inde ou de Chine. Pour l'obtenir, le fabricant ne doit pas présenter son produit à l'organisme mais seulement un dossier. Le marquage CE étant déclaré légalement suffisant, «on ne demande pas aux fabricants de prouver l'efficacité de leur produit. On exige juste que ce dernier soit aux normes, grosse nuance! observe un expert. Il est donc très fréquent de voir des gens dont ce n'est pas du tout le métier se lancer dans la fabrication de produits de santé».
Des essais sur des cochons
Selon Pierre Faure, «tout le monde peut obtenir le marquage CE. Et pour décrocher une accréditation en Europe, il est très fréquent qu'une entreprise choisisse un organisme de contrôle réputé pour ne refuser jamais aucun dossier. Par exemple, tout le monde sait que le sud de l'Europe est moins regardant que le nord».
Si la règlementation existante concernant la pharmacovigilance (surveillance) des médicaments a été mise en place dans les années 70, celle concernant les prothèses est beaucoup plus récente puisqu'elle ne date que des années 90. De plus, en matière de dispositifs médicaux, le dispositif est plus léger puisque ce sont les pharmaciens et les anesthésistes des hôpitaux qui sont, en théorie, chargés de déclarer les dysfonctionnements. Et la surveillance des dispositifs médicaux incombe, in fine, à l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
En novembre dernier, le comité des dispositifs médicaux de l'AP-HP a refusé d'acheter des prothèses cardiaques qui étaient pourtant réclamées par plusieurs services de chirurgie au motif qu'elles n'avaient pas fait l'objet d'études cliniques sérieuses.
Et ce cas serait loin d'être isolé. «Une fois nous nous sommes demandés ce qu'avait fait l'organisme chargé de la certification quand, pour des prothèses de hanche on nous a répondu que les essais avaient été faits sur des cochons», rapporte Pierre Faure.
Tous les implants posent problème
«Et sur l'homme? Ah, on n'a pas beaucoup testé sur l'homme, nous a-t-on répondu»... Autre problème, notamment en orthopédie, les chirurgiens sont souvent en conflit d'intérêt. «Ils conçoivent eux-mêmes leurs prothèses avant de les faire produire en se mettant en cheville avec une start-up. Puis ils les posent», rapporte un expert.
Comme pour les médicaments, le poids de l'industrie est très important et la «vente» des prothèses aux chirurgiens se fait, là aussi, via les visiteurs médicaux, chaque firme poussant ses produits pour gagner des parts de marché.
«Quand je reçois la même lettre de la part de quatre chirurgiens me demandant les mêmes prothèses en utilisant les mêmes mots, ça sent la magouille, relève Pierre Faure. Et quand c'est 20 lettres, là on rigole. Parfois, certains chirurgiens me transmettent même le mail ou le fax que la firme leur a fait passer pour qu'ils réclament leurs prothèses. Tous ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez et ils ne savent pas ce qu'ils posent ni d'où viennent les prothèses. Ils font la course à la publication scientifique, veulent être les premiers à implanter un nouveau produit et ne sont donc pas très regardants».
Pour le Pr Laurent Lantiéri, chirurgien plasticien et membre du comité de suivi ministériel sur les prothèses PIP, il faut tirer la leçon de ce scandale: «C'est l'occasion de poser la question d'une régulation plus spécifique des dispositifs médicaux. Et ne pas perdre de vue que tous les implants en tant que tels posent problème, ce n'est jamais anodin de poser une prothèse».
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L'exemple des valves cardiaques percutanées
Le Dr Rachid Zegdi, chirurgien cardiaque à l'hôpital européen Georges Pompidou (Paris) explique que «très peu d'études comparent les valves entre elles. Le choix n'est donc pas scientifique, ce qui est ennuyeux». Et de donner l'exemple des valves percutanées du géant américain Edwards dont la première a été posée en 2002. Ces dernières permettent d'éviter une opération lourde puisque la valve est installée de la même façon qu'un stent, en passant par une artère. Ce type d'intervention était à l'origine réservée aux patients «inopérables», or de plus en plus demandent à bénéficier de ces valves, y compris des malades parfaitement opérables. «Il y a une énorme pression de la part de l'industrie pour poser cette prothèse plutôt que les valves traditionnelles. Alors que nous n'avons pour l'instant aucun recul et qu'il va très vraisemblablement y avoir des problèmes avec elles», note le Dr Zedgi.
En Allemagne, les percutanées représentent 30% des valves implantées. Une publication du New England Journal du mois de juin montrait qu'un an après la greffe, il n'y avait pas de différences notables entre les deux prothèses. Or ce n'est qu'au bout de 5 à 10 ans qu'une comparaison sérieuse peut être menée. Et cette technique n'est pas dénuée de risque puisque des études ont montré qu'il pouvait y avoir jusqu'à deux fois plus d'accidents vasculaires cérébraux après une intervention percutanée. Enfin, le coût de la valve percutanée varie entre 15.000 à 20.000 euros, soit... dix fois le prix d'une valve classique.
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Re: Actualités 2012
Routes : le nombre de morts a encore diminué en 2011
Par Angélique Négroni lefigaro.fr le 4/01/2012
Pour la dixième année consécutive, le nombre de personnes décédées sur nos routes a baissé, passant de 3992 en 2010 à 3970 en 2011.
Pour la dixième année consécutive, le nombre de tués a baissé en France sur nos routes. Le bilan provisoire pour l'année 2011 est de 3970 personnes décimées contre 3992 en 2010 et 4273 en 2009.
On est donc resté pour l'année qui vient de s'écouler sous la barre des 4000 et il s'en est fallu de peu pour que la tendance s'inverse et que les chiffres repartent à la hausse. Le début de l'année 2011 avait commencé avec de très mauvais chiffres, les Français ayant renoué avec des pratiques répréhensibles sur la route. En février dernier, on avait ainsi noté une augmentation des tués avec 19 victimes. En avril dernier, encore, la situation s'était particulièrement dégradée avec 59 morts de plus qu'en 2010, soit une hausse de près de 20 %.
Un groupe de travail sur les remontées de files
Puis au lendemain du comité interministériel de la sécurité routière (CISR) en mai dernier annonçant notamment la fin des panneaux signalant les radars, les automobilistes s'étaient de nouveau assagis. En novembre dernier, la mortalité routière avait ainsi reculé de près de 14 %.
Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui a évoqué les nouvelles mesures répressives concernant la sécurité routière, a par ailleurs parlé des deux roues. Il a annoncé la création prochaine d'un groupe de travail «afin de procéder à une analyse de la pratique des remontées de files récemment autorisées en Belgique».
Par Angélique Négroni lefigaro.fr le 4/01/2012
Pour la dixième année consécutive, le nombre de personnes décédées sur nos routes a baissé, passant de 3992 en 2010 à 3970 en 2011.
Pour la dixième année consécutive, le nombre de tués a baissé en France sur nos routes. Le bilan provisoire pour l'année 2011 est de 3970 personnes décimées contre 3992 en 2010 et 4273 en 2009.
On est donc resté pour l'année qui vient de s'écouler sous la barre des 4000 et il s'en est fallu de peu pour que la tendance s'inverse et que les chiffres repartent à la hausse. Le début de l'année 2011 avait commencé avec de très mauvais chiffres, les Français ayant renoué avec des pratiques répréhensibles sur la route. En février dernier, on avait ainsi noté une augmentation des tués avec 19 victimes. En avril dernier, encore, la situation s'était particulièrement dégradée avec 59 morts de plus qu'en 2010, soit une hausse de près de 20 %.
Un groupe de travail sur les remontées de files
Puis au lendemain du comité interministériel de la sécurité routière (CISR) en mai dernier annonçant notamment la fin des panneaux signalant les radars, les automobilistes s'étaient de nouveau assagis. En novembre dernier, la mortalité routière avait ainsi reculé de près de 14 %.
Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui a évoqué les nouvelles mesures répressives concernant la sécurité routière, a par ailleurs parlé des deux roues. Il a annoncé la création prochaine d'un groupe de travail «afin de procéder à une analyse de la pratique des remontées de files récemment autorisées en Belgique».
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Re: Actualités 2012
Chirurgie de l'obésité : bonne pour le cœur et les artères
Par Anne Prigent - le 04/01/2012 lefigaro.fr
La pose d'un anneau ou d'un by-pass gastrique réduit la mortalité par infarctus ou par accident vasculaire cérébral.
La chirurgie de l'obésité ou chirurgie bariatrique avait déjà fait ses preuves contre l'hypertension artérielle et le diabète chez les personnes souffrant d'un très fort embonpoint. Une étude suédoise publiée mercredi dans le Journal of the American Medical Association (Jama) démontre que ce type d'intervention réduit fortement les décès par accidents cardio-vasculaires, qu'il s'agisse d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral.
SOS Study est une vaste étude prospective, mise en place en Suède pour évaluer les trois techniques de chirurgie bariatrique (pose d'un anneau ou d'un by-pass gastrique, gastrectomie). «Dans un domaine où les essais chirurgicaux sont rares, il s'agit d'un travail de référence», souligne le professeur Arnaud Basdevant, responsable du Centre de recherche de médecine et de l'obésité de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Les auteurs ont comparé 2 010 patients opérés d'une chirurgie de l'obésité à 2 037 patients obèses ayant bénéficié de prises en charges hygiéno-diététiques, sur une durée de quinze ans. Résultat: sur cette période, les patients opérés sont sensiblement moins nombreux à mourir des suites d'un infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébral. «Avec une diminution de poids de l'ordre de 15 à 20 % sur dix ans vous réduisez de 30 % les événements cardio-vasculaires. Vous faites aussi bien qu'avec une statine (médicament anticholestérol, NDLR) et, fait remarquable, chez des obèses, notamment des femmes, dont les risques cardio-vasculaires de départ ne sont pas très élevés», souligne le professeur Michel Krempf, chef du service Maladie métabolique et nutrition du CHU de Nantes. Autrement dit, il faut traiter 28 hommes et 83 femmes pour éviter un accident cardio-vasculaire.
28.000 Français opérés en 2010
La chirurgie de l'obésité n'est cependant pas destinée à tous les obèses. Elle s'adresse aux patients souffrant d'une obésité très forte, dite morbide, avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40, voire un peu en dessous, à 35, en cas de pathologies associées (diabète, hypertension, apnée du sommeil…).
L'obésité pathologique frappe environ 1 % de la population générale mais concerne 2,5 % des habitants de Seine-Saint-Denis. Selon l'Organisation mondiale de la santé un IMC supérieur à 35 entraîne une augmentation du risque relatif de décès de 2,5! En 2010 près de 28 000 personnes ont été opérées en France.
Il existe trois techniques chirurgicales. La plus répandue consiste à poser un anneau gastrique afin de réduire le volume de l'estomac et de ralentir le passage des aliments. Le by-pass gastrique consiste à le court-circuiter: la nourriture accède directement à l'intestin grêle. Du coup, certains aliments, comme les graisses, sont mal absorbés, entraînant un amaigrissement. La troisième technique, appelée gastrectomie longitudinale, est de moins en moins utilisée. Elle consiste à retirer les quatre cinquièmes de l'estomac en vue de limiter le volume gastrique à 100 millilitres seulement.
Dans l'étude suédoise, toutes les techniques obtiennent les mêmes résultats. En outre, la baisse du nombre d'accidents et de la mortalité est la même quel que soit l'IMC de départ. Les auteurs ne constatent pas non plus de bénéfices supplémentaires pour les patients les plus gros (IMC compris entre 35 et 40). «En revanche, on observe plus de bénéfices chez les patients dont le taux d'insuline sanguin est élevé et qui sont donc insulinorésistants. Cela peut nous donner des pistes pour identifier les patients à traiter en priorité», constate le Pr Arnaud Badesvant. Selon lui, la question aujourd'hui est de savoir s'il y a un avantage à pratiquer la chirurgie bariatrique chez des patients dont l'IMC serait inférieur à 35.
L'enjeu est de taille quand on sait que 10 % de la population française a un IMC supérieur à 30. Jean-Marc Catheline, chirurgien de l'obésité au centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), reste prudent. «Nous n'allons pas remettre en cause un consensus international, estime-t-il. La question peut être soulevée pour les patients jeunes sans pathologie associée dont l'indice de masse corporelle se situe entre 35 et 40. Mais attention la chirurgie de l'obésité n'est pas dénuée d'effets secondaires postopératoires ou à long terme. Dans un tiers des cas les patients doivent à nouveau être opérés. Pour autant, c'est le seul traitement efficace de l'obésité pathologique. Et nous n'en avons pas d'autres pour les vingt ans à venir.»
Par Anne Prigent - le 04/01/2012 lefigaro.fr
La pose d'un anneau ou d'un by-pass gastrique réduit la mortalité par infarctus ou par accident vasculaire cérébral.
La chirurgie de l'obésité ou chirurgie bariatrique avait déjà fait ses preuves contre l'hypertension artérielle et le diabète chez les personnes souffrant d'un très fort embonpoint. Une étude suédoise publiée mercredi dans le Journal of the American Medical Association (Jama) démontre que ce type d'intervention réduit fortement les décès par accidents cardio-vasculaires, qu'il s'agisse d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral.
SOS Study est une vaste étude prospective, mise en place en Suède pour évaluer les trois techniques de chirurgie bariatrique (pose d'un anneau ou d'un by-pass gastrique, gastrectomie). «Dans un domaine où les essais chirurgicaux sont rares, il s'agit d'un travail de référence», souligne le professeur Arnaud Basdevant, responsable du Centre de recherche de médecine et de l'obésité de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Les auteurs ont comparé 2 010 patients opérés d'une chirurgie de l'obésité à 2 037 patients obèses ayant bénéficié de prises en charges hygiéno-diététiques, sur une durée de quinze ans. Résultat: sur cette période, les patients opérés sont sensiblement moins nombreux à mourir des suites d'un infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébral. «Avec une diminution de poids de l'ordre de 15 à 20 % sur dix ans vous réduisez de 30 % les événements cardio-vasculaires. Vous faites aussi bien qu'avec une statine (médicament anticholestérol, NDLR) et, fait remarquable, chez des obèses, notamment des femmes, dont les risques cardio-vasculaires de départ ne sont pas très élevés», souligne le professeur Michel Krempf, chef du service Maladie métabolique et nutrition du CHU de Nantes. Autrement dit, il faut traiter 28 hommes et 83 femmes pour éviter un accident cardio-vasculaire.
28.000 Français opérés en 2010
La chirurgie de l'obésité n'est cependant pas destinée à tous les obèses. Elle s'adresse aux patients souffrant d'une obésité très forte, dite morbide, avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40, voire un peu en dessous, à 35, en cas de pathologies associées (diabète, hypertension, apnée du sommeil…).
L'obésité pathologique frappe environ 1 % de la population générale mais concerne 2,5 % des habitants de Seine-Saint-Denis. Selon l'Organisation mondiale de la santé un IMC supérieur à 35 entraîne une augmentation du risque relatif de décès de 2,5! En 2010 près de 28 000 personnes ont été opérées en France.
Il existe trois techniques chirurgicales. La plus répandue consiste à poser un anneau gastrique afin de réduire le volume de l'estomac et de ralentir le passage des aliments. Le by-pass gastrique consiste à le court-circuiter: la nourriture accède directement à l'intestin grêle. Du coup, certains aliments, comme les graisses, sont mal absorbés, entraînant un amaigrissement. La troisième technique, appelée gastrectomie longitudinale, est de moins en moins utilisée. Elle consiste à retirer les quatre cinquièmes de l'estomac en vue de limiter le volume gastrique à 100 millilitres seulement.
Dans l'étude suédoise, toutes les techniques obtiennent les mêmes résultats. En outre, la baisse du nombre d'accidents et de la mortalité est la même quel que soit l'IMC de départ. Les auteurs ne constatent pas non plus de bénéfices supplémentaires pour les patients les plus gros (IMC compris entre 35 et 40). «En revanche, on observe plus de bénéfices chez les patients dont le taux d'insuline sanguin est élevé et qui sont donc insulinorésistants. Cela peut nous donner des pistes pour identifier les patients à traiter en priorité», constate le Pr Arnaud Badesvant. Selon lui, la question aujourd'hui est de savoir s'il y a un avantage à pratiquer la chirurgie bariatrique chez des patients dont l'IMC serait inférieur à 35.
L'enjeu est de taille quand on sait que 10 % de la population française a un IMC supérieur à 30. Jean-Marc Catheline, chirurgien de l'obésité au centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), reste prudent. «Nous n'allons pas remettre en cause un consensus international, estime-t-il. La question peut être soulevée pour les patients jeunes sans pathologie associée dont l'indice de masse corporelle se situe entre 35 et 40. Mais attention la chirurgie de l'obésité n'est pas dénuée d'effets secondaires postopératoires ou à long terme. Dans un tiers des cas les patients doivent à nouveau être opérés. Pour autant, c'est le seul traitement efficace de l'obésité pathologique. Et nous n'en avons pas d'autres pour les vingt ans à venir.»
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Vers la fin de la stérilité masculine ?
D’après une étude parue dans la revue Nature, des chercheurs allemands et israéliens auraient réussi à fabriquer en laboratoire des spermatozoïdes de souris. Cette avancée pourrait, à terme, permettre de pallier les problèmes de plus en plus croissants d’infertilité masculine.
En France, entre 5 et 10 % des couples désireux d’accéder au statut de parents ont des difficultés à concevoir l’enfant tant attendu. L’origine du problème serait, d’après les experts et dans un peu plus d’un tiers des cas, l’infertilité masculine. La pollution environnementale, mais aussi la présence de perturbateurs endocriniens dans les contenants alimentaires, n’ont fait qu’aggraver la situation depuis quelques décennies.
Face à ce constat, les scientifiques cherchent des moyens de résoudre le problème. C’est ainsi que Stefan Schlatta de l’Université de Münster, en Allemagne, et Mahmoud Huleihel de l’Université Ben Gourion de Beersheba, en Israël, ont mis au point une technique qui permet, à partir des cellules germinales primordiales présentes dans les testicules, de produire les spermatozoïdes que l’organisme n’arrive plus à fabriquer par lui-même. La recette est simple : placer les cellules prélevées dans un milieu de culture (gel d’agar) contenant les mêmes nutriments que ceux normalement présents dans les testicules. Les premières données, publiées dans la revue Nature, montrent que les spermatozoïdes ainsi obtenus ont permis de féconder des ovules de souris et de donner naissance à de jeunes rongeurs tout à fait normaux. Toutefois, les chercheurs qui ont tenté de reproduire la même expérience avec des cellules humaines n’ont pas encore réussi à obtenir des résultats probants. Ils restent cependant confiants, estimant que si le processus est possible avec un mammifère tel que la souris, il n'y a pas de raison qu’on ne puisse pas faire de même chez l’homme.
S’il faudra certainement encore bien des années avant de rendre fertiles des hommes stériles, cette découverte marque un tournant dans l’univers de la procréation médicalement assistée…
Article écrit le 2012-01-04 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
D’après une étude parue dans la revue Nature, des chercheurs allemands et israéliens auraient réussi à fabriquer en laboratoire des spermatozoïdes de souris. Cette avancée pourrait, à terme, permettre de pallier les problèmes de plus en plus croissants d’infertilité masculine.
En France, entre 5 et 10 % des couples désireux d’accéder au statut de parents ont des difficultés à concevoir l’enfant tant attendu. L’origine du problème serait, d’après les experts et dans un peu plus d’un tiers des cas, l’infertilité masculine. La pollution environnementale, mais aussi la présence de perturbateurs endocriniens dans les contenants alimentaires, n’ont fait qu’aggraver la situation depuis quelques décennies.
Face à ce constat, les scientifiques cherchent des moyens de résoudre le problème. C’est ainsi que Stefan Schlatta de l’Université de Münster, en Allemagne, et Mahmoud Huleihel de l’Université Ben Gourion de Beersheba, en Israël, ont mis au point une technique qui permet, à partir des cellules germinales primordiales présentes dans les testicules, de produire les spermatozoïdes que l’organisme n’arrive plus à fabriquer par lui-même. La recette est simple : placer les cellules prélevées dans un milieu de culture (gel d’agar) contenant les mêmes nutriments que ceux normalement présents dans les testicules. Les premières données, publiées dans la revue Nature, montrent que les spermatozoïdes ainsi obtenus ont permis de féconder des ovules de souris et de donner naissance à de jeunes rongeurs tout à fait normaux. Toutefois, les chercheurs qui ont tenté de reproduire la même expérience avec des cellules humaines n’ont pas encore réussi à obtenir des résultats probants. Ils restent cependant confiants, estimant que si le processus est possible avec un mammifère tel que la souris, il n'y a pas de raison qu’on ne puisse pas faire de même chez l’homme.
S’il faudra certainement encore bien des années avant de rendre fertiles des hommes stériles, cette découverte marque un tournant dans l’univers de la procréation médicalement assistée…
Article écrit le 2012-01-04 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités 2012
Selon Sauvadet, "on arrive au bout" de la règle du "un fonctionnaire sur deux"
Le ministre de la fonction publique, François Sauvadet, a admis jeudi que la règle du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la fonction publique d'Etat arrivait "au bout". Autrement dit, que le nombre de départs à la retraite devient insuffisant par rapport à l'objectif de réduction des effectifs.
"Je crois que le un sur deux est une bonne méthode à la française", a toutefois affirmé M. Sauvadet sur I-Télé. "Je pense qu'il y aura un débat au moment de la présidentielle sur ce que doit être le périmètre d'un Etat moderne", a ajouté le ministre, notant que "les collectivités territoriales ne pourront pas s'exonérer de cet effort".
LES SYNDICATS FAROUCHEMENT OPPOSÉS
La règle du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est l'une des mesures phares de la révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007 pour réduire les dépenses de l'Etat. Elle a engendré la suppression de 150 000 postes depuis 2008 dans la fonction publique d'Etat, qui emploie quelque 2,4 millions d'agents sur un total de 5,3 millions.
Les syndicats y sont farouchement opposés, jugeant qu'elle se fait au détriment des services publics, mais également de plusieurs rapports parlementaires et de la Cour des comptes, jugeant son bilan budgétaire peu probant.
En mars 2011, le secrétaire d'Etat à la fonction publique, Georges Tron, avait surpris en estimant que cette règle ne devrait pas se poursuivre au-delà de 2012. Il avait été aussitôt recadré par son ministre de tutelle, François Baroin, qui avait assuré qu'il n'y avait "aucun changement de ligne du gouvernement".
Le monde
Le ministre de la fonction publique, François Sauvadet, a admis jeudi que la règle du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la fonction publique d'Etat arrivait "au bout". Autrement dit, que le nombre de départs à la retraite devient insuffisant par rapport à l'objectif de réduction des effectifs.
"Je crois que le un sur deux est une bonne méthode à la française", a toutefois affirmé M. Sauvadet sur I-Télé. "Je pense qu'il y aura un débat au moment de la présidentielle sur ce que doit être le périmètre d'un Etat moderne", a ajouté le ministre, notant que "les collectivités territoriales ne pourront pas s'exonérer de cet effort".
LES SYNDICATS FAROUCHEMENT OPPOSÉS
La règle du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est l'une des mesures phares de la révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007 pour réduire les dépenses de l'Etat. Elle a engendré la suppression de 150 000 postes depuis 2008 dans la fonction publique d'Etat, qui emploie quelque 2,4 millions d'agents sur un total de 5,3 millions.
Les syndicats y sont farouchement opposés, jugeant qu'elle se fait au détriment des services publics, mais également de plusieurs rapports parlementaires et de la Cour des comptes, jugeant son bilan budgétaire peu probant.
En mars 2011, le secrétaire d'Etat à la fonction publique, Georges Tron, avait surpris en estimant que cette règle ne devrait pas se poursuivre au-delà de 2012. Il avait été aussitôt recadré par son ministre de tutelle, François Baroin, qui avait assuré qu'il n'y avait "aucun changement de ligne du gouvernement".
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Re: Actualités 2012
« Le marché de l'esthétique peut attirer des escrocs »
Par Marie-Amélie Lombard - le 04/01/2012
Laurent Brones a longtemps travaillé pour l'un des principaux laboratoires fabriquant des prothèses. Il est aujourd'hui coordinateur d'un congrès européen sur le marché de l'esthétique médicale (Tribune Imcas). Il analyse l'affaire des prothèses PIP
LE FIGARO. - Comment Poly Implant Prothèse (PIP) a-t-il pu vendre pendant des années des prothèses mammaires non conformes?
Laurent BRONES. - Il est difficile d'empêcher des gens malhonnêtes de tenter de profiter d'un marché -celui de la chirurgie esthétique- où il y a beaucoup d'argent. Il peut attirer des escrocs et des tricheurs qui n'hésitent pas à mettre en jeu la santé des femmes. Comme plusieurs de mes confrères, j'estimais que PIP et son président, Jean-Claude Mas, faisaient des affaires de façon peu éthique. Mais, parmi les fabricants européens et américains - je ne me prononcerai pas sur le secteur asiatique - ce cas semble isolé.
Pourquoi ne pas avoir tiré la sonnette d'alarme?
Qu'est-ce que nous, industriels, aurions pu faire? Aucun mécanisme, aucune procédure ne sont prévus. Et ce n'est pas vraiment notre rôle d'aller dénoncer une société concurrente. PIP avait obtenu la certification de TÜV, un organisme certificateur très connu en Allemagne. Ce dernier a-t-il été trompé? L'enquête le dira. Le problème est que les visites de contrôle sont toujours planifiées. Il semblerait, selon des témoignages d'anciens salariés, que PIP faisait alors disparaître la silicone industrielle utilisée à mauvais escient.
Quels étaient les atouts des prothèses PIP?
Elles étaient vendues moins chères que celles de leurs concurrents. En moyenne, une paire de prothèses pour une augmentation mammaire vaut 500 euros. PIP les vendait 300 à 350 euros. Je suppose que cette différence de prix allait dans la poche du chirurgien, de la clinique ou permettait de pratiquer des tarifs bas pour attirer les patientes. La fabrication de prothèses dites asymétriques, que PIP était seul à commercialiser, lui ouvrait la porte de chirurgiens sérieux, pratiquant la reconstruction après un cancer. Avant sa liquidation, PIP avait 10 % du marché français, 5 à 10 % du marché européen. Son chiffre d'affaires avoisinait les 10-15 millions d'euros, très loin derrière les deux leaders que sont Johnson & Johnson et Allergan. Ce n'était certainement pas le troisième fabricant mondial, comme il se dit ces jours-ci.
Comment PIP a-t-il pu organiser la tromperie présumée sur la composition du gel de silicone contenu dans ses prothèses?
Sans doute en soumettant à l'organisme de certification allemand TÜV des données qui ne correspondaient à celles des prothèses vendues. Pour obtenir une certification, un fabricant doit fournir un dossier très lourd comprenant notamment les caractéristiques de son produit, les résultats des tests pratiqués et des évaluations cliniques, les process qualité. PIP a dû ensuite tricher et mettre en vente un produit très différent. Entre le dossier et la réalité, il devait y avoir de la marge… On ne sait pas très bien à quand remonte la fraude supposée, sans doute à moins de dix ans. En 2009, le secteur a été frappé par la crise, même le marché sud-américain a connu un ralentissement. Une période peut-être propice aux dérives.
Le figaro
Par Marie-Amélie Lombard - le 04/01/2012
Laurent Brones a longtemps travaillé pour l'un des principaux laboratoires fabriquant des prothèses. Il est aujourd'hui coordinateur d'un congrès européen sur le marché de l'esthétique médicale (Tribune Imcas). Il analyse l'affaire des prothèses PIP
LE FIGARO. - Comment Poly Implant Prothèse (PIP) a-t-il pu vendre pendant des années des prothèses mammaires non conformes?
Laurent BRONES. - Il est difficile d'empêcher des gens malhonnêtes de tenter de profiter d'un marché -celui de la chirurgie esthétique- où il y a beaucoup d'argent. Il peut attirer des escrocs et des tricheurs qui n'hésitent pas à mettre en jeu la santé des femmes. Comme plusieurs de mes confrères, j'estimais que PIP et son président, Jean-Claude Mas, faisaient des affaires de façon peu éthique. Mais, parmi les fabricants européens et américains - je ne me prononcerai pas sur le secteur asiatique - ce cas semble isolé.
Pourquoi ne pas avoir tiré la sonnette d'alarme?
Qu'est-ce que nous, industriels, aurions pu faire? Aucun mécanisme, aucune procédure ne sont prévus. Et ce n'est pas vraiment notre rôle d'aller dénoncer une société concurrente. PIP avait obtenu la certification de TÜV, un organisme certificateur très connu en Allemagne. Ce dernier a-t-il été trompé? L'enquête le dira. Le problème est que les visites de contrôle sont toujours planifiées. Il semblerait, selon des témoignages d'anciens salariés, que PIP faisait alors disparaître la silicone industrielle utilisée à mauvais escient.
Quels étaient les atouts des prothèses PIP?
Elles étaient vendues moins chères que celles de leurs concurrents. En moyenne, une paire de prothèses pour une augmentation mammaire vaut 500 euros. PIP les vendait 300 à 350 euros. Je suppose que cette différence de prix allait dans la poche du chirurgien, de la clinique ou permettait de pratiquer des tarifs bas pour attirer les patientes. La fabrication de prothèses dites asymétriques, que PIP était seul à commercialiser, lui ouvrait la porte de chirurgiens sérieux, pratiquant la reconstruction après un cancer. Avant sa liquidation, PIP avait 10 % du marché français, 5 à 10 % du marché européen. Son chiffre d'affaires avoisinait les 10-15 millions d'euros, très loin derrière les deux leaders que sont Johnson & Johnson et Allergan. Ce n'était certainement pas le troisième fabricant mondial, comme il se dit ces jours-ci.
Comment PIP a-t-il pu organiser la tromperie présumée sur la composition du gel de silicone contenu dans ses prothèses?
Sans doute en soumettant à l'organisme de certification allemand TÜV des données qui ne correspondaient à celles des prothèses vendues. Pour obtenir une certification, un fabricant doit fournir un dossier très lourd comprenant notamment les caractéristiques de son produit, les résultats des tests pratiqués et des évaluations cliniques, les process qualité. PIP a dû ensuite tricher et mettre en vente un produit très différent. Entre le dossier et la réalité, il devait y avoir de la marge… On ne sait pas très bien à quand remonte la fraude supposée, sans doute à moins de dix ans. En 2009, le secteur a été frappé par la crise, même le marché sud-américain a connu un ralentissement. Une période peut-être propice aux dérives.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Les antirétroviraux testés en prévention du sida
Par Pauline Fréour - le 04/01/2012
Un essai français conduit auprès de 300 homosexuels va vérifier si la prise de ces médicaments, prescrits pour soigner les malades, peut protéger les séronégatifs.
Est-il utile de prendre un traitement antirétroviral avant et après des rapports sexuels pour se protéger d'une éventuelle contamination par le virus du sida? C'est tout l'enjeu d'un nouvel essai français destiné aux hommes homosexuels non contaminés (séronégatifs), une population particulièrement à risque.
La communauté médicale utilise déjà depuis 1996 les antirétroviraux (ARV) pour soigner les personnes contaminées. Ces médicaments sont aussi utilisés pour éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant et comme traitement d'urgence après un rapport non protégé à risque. Des essais récents ont aussi montré que la prise régulière d'ARV par un malade réduisait fortement le risque de contagion à un partenaire sain.
L'essai Ipergay, présenté par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) mercredi, va explorer un nouvel usage de ces traitements: la protection des séronégatifs. Il regroupera 300 volontaires: la moitié recevra un placebo et l'autre, un antirétroviral oral, le Truvada. Ils seront pris sous la forme de deux comprimés avant et pendant la période d'activité sexuelle (week-end par exemple), et un comprimé après. Les médicaments sont fournis par le laboratoire Gilead.
Une seule étude avait jusqu'à présent évalué l'efficacité du traitement pré-exposition chez des gays séronégatifs. L'essai «iPrEx», mené principalement en Amérique du Sud et en Thaïlande auprès de 2500 homosexuels, a montré fin 2010 que le risque de contamination diminuait en moyenne de 44% sous Truvada quotidien. Les résultats étaient encore meilleurs quand le traitement était pris très régulièrement - jusqu'à 92%.
Dans l'essai Ipergay, contrairement à l'essai iPrEx, les volontaires décideront eux-mêmes de la fréquence à laquelle ils souhaitent prendre leurs médicaments, en fonction de leur activité sexuelle. Les chercheurs espèrent ainsi rendre le respect du traitement plus aisé. L'essai ANRS Ipergay se déroulera d'abord dans trois centres français (à Paris et à Lyon) puis ultérieurement à Montréal. Si la phase pilote réussit, une deuxième phase sera lancée avec 1900 participants (incluant les 300 premiers).
Prévention combinée
Les comprimés n'assurant pas une protection totale, les volontaires se verront par ailleurs proposer d'autres mesures de prévention, en partenariat avec l'association Aides: conseils, préservatifs, dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles (IST/MST), ainsi que vaccinations anti-hépatites A et B.
«Malgré l'existence d'outils de prévention efficaces comme le préservatif, l'épidémie ne diminue pas au sein de la communauté homosexuelle qui concentre 40% des nouveaux cas diagnostiqués chaque année, rappelle le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS. L'objectif est donc ici d'ajouter un nouveau moyen de prévention, pas d'en remplacer un ancien par un nouveau. C'est de la prévention combinée, pour une efficacité accrue». L'essai iPrEx n'avait, selon lui, pas révélé de délaissement du préservatif chez les hommes prenant un traitement préventif.
D'autres populations à risque, comme les femmes migrantes en provenance de pays où le taux de contamination est élevé, pourraient constituer une cible intéressante pour ce type de prévention. Le Pr Delfraissy estime en revanche qu'il est trop tôt pour se prononcer sur l'utilité des ARV préventifs pour la population générale.
Quant au risque de voir se développer des résistances au virus si l'on élargit l'accès aux antiviraux, l'immunologiste l'estime «très faible»: «Les personnes qui prennent des ARV en préventif sont séronégatives. Le contact entre le virus et l'agent actif est limité aux relations sexuelles avec un partenaire contaminé, c'est très bref».
Le figaro
Par Pauline Fréour - le 04/01/2012
Un essai français conduit auprès de 300 homosexuels va vérifier si la prise de ces médicaments, prescrits pour soigner les malades, peut protéger les séronégatifs.
Est-il utile de prendre un traitement antirétroviral avant et après des rapports sexuels pour se protéger d'une éventuelle contamination par le virus du sida? C'est tout l'enjeu d'un nouvel essai français destiné aux hommes homosexuels non contaminés (séronégatifs), une population particulièrement à risque.
La communauté médicale utilise déjà depuis 1996 les antirétroviraux (ARV) pour soigner les personnes contaminées. Ces médicaments sont aussi utilisés pour éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant et comme traitement d'urgence après un rapport non protégé à risque. Des essais récents ont aussi montré que la prise régulière d'ARV par un malade réduisait fortement le risque de contagion à un partenaire sain.
L'essai Ipergay, présenté par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) mercredi, va explorer un nouvel usage de ces traitements: la protection des séronégatifs. Il regroupera 300 volontaires: la moitié recevra un placebo et l'autre, un antirétroviral oral, le Truvada. Ils seront pris sous la forme de deux comprimés avant et pendant la période d'activité sexuelle (week-end par exemple), et un comprimé après. Les médicaments sont fournis par le laboratoire Gilead.
Une seule étude avait jusqu'à présent évalué l'efficacité du traitement pré-exposition chez des gays séronégatifs. L'essai «iPrEx», mené principalement en Amérique du Sud et en Thaïlande auprès de 2500 homosexuels, a montré fin 2010 que le risque de contamination diminuait en moyenne de 44% sous Truvada quotidien. Les résultats étaient encore meilleurs quand le traitement était pris très régulièrement - jusqu'à 92%.
Dans l'essai Ipergay, contrairement à l'essai iPrEx, les volontaires décideront eux-mêmes de la fréquence à laquelle ils souhaitent prendre leurs médicaments, en fonction de leur activité sexuelle. Les chercheurs espèrent ainsi rendre le respect du traitement plus aisé. L'essai ANRS Ipergay se déroulera d'abord dans trois centres français (à Paris et à Lyon) puis ultérieurement à Montréal. Si la phase pilote réussit, une deuxième phase sera lancée avec 1900 participants (incluant les 300 premiers).
Prévention combinée
Les comprimés n'assurant pas une protection totale, les volontaires se verront par ailleurs proposer d'autres mesures de prévention, en partenariat avec l'association Aides: conseils, préservatifs, dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles (IST/MST), ainsi que vaccinations anti-hépatites A et B.
«Malgré l'existence d'outils de prévention efficaces comme le préservatif, l'épidémie ne diminue pas au sein de la communauté homosexuelle qui concentre 40% des nouveaux cas diagnostiqués chaque année, rappelle le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS. L'objectif est donc ici d'ajouter un nouveau moyen de prévention, pas d'en remplacer un ancien par un nouveau. C'est de la prévention combinée, pour une efficacité accrue». L'essai iPrEx n'avait, selon lui, pas révélé de délaissement du préservatif chez les hommes prenant un traitement préventif.
D'autres populations à risque, comme les femmes migrantes en provenance de pays où le taux de contamination est élevé, pourraient constituer une cible intéressante pour ce type de prévention. Le Pr Delfraissy estime en revanche qu'il est trop tôt pour se prononcer sur l'utilité des ARV préventifs pour la population générale.
Quant au risque de voir se développer des résistances au virus si l'on élargit l'accès aux antiviraux, l'immunologiste l'estime «très faible»: «Les personnes qui prennent des ARV en préventif sont séronégatives. Le contact entre le virus et l'agent actif est limité aux relations sexuelles avec un partenaire contaminé, c'est très bref».
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Re: Actualités 2012
Éducation: le projet d'un système scolaire restructuré
DÉCRYPTAGE - Après 2007 et le retour aux fondamentaux, Nicolas Sarkozy souhaite poursuivre, en 2012, sur la voie de l'autonomisation des établissements et de l'accompagnement personnalisé de chaque élève.
Réitérer l'exploit de 2007, qui avait vu la droite, pour la première fois, s'approprier un discours sur l'école et susciter l'enthousiasme auprès de ses électeurs, mais aussi auprès de parents et de professeurs déçus de la gauche et de ses réformes? Tout le monde, autour du président de la République, sait combien ce sera difficile.
Mais après une séquence qui fut celle de l'invocation aux hussards noirs de la République, voici venu le temps d'une préfiguration de l'école du futur. Après 2007 et le retour aux fondamentaux et à l'autorité des maîtres, incarné par la réforme du primaire en 2008, 2012 redessinera les contours d'un système scolaire entièrement restructuré.
Rien là d'inattendu, puisque la direction tracée par le chef de l'État reprend les pistes déjà lancées par ses deux ministres de l'Éducation nationale, Xavier Darcos et Luc Chatel. Des pistes rendues possibles dès la loi d'orientation de 2005, la loi Fillon, qui ouvrait la porte à l'autonomie des établissements et à la redéfinition du métier d'enseignant autour de l'idée d'accompagnement de l'élève et de projets pédagogiques. Des pistes, surtout, qui s'inscrivent dans la droite ligne des préconisations internationales telles que les expriment l'OCDE, à travers les enquêtes PISA, ou la Commission de Bruxelles, à travers le protocole de Lisbonne sur la «société de la connaissance».
Faire oublier les réductions de postes
Des équipes plus soudées, des professeurs valorisés et dynamisés autour d'un chef d'établissement plus libre de s'adapter à son environnement, un enseignement individualisé, plus proche des besoins de chaque élève et les rapprochant d'un emploi futur: tel est le projet que Nicolas Sarkozy veut offrir en 2012.
À tous ceux qui, à gauche, ne manqueront pas de pointer une libéralisation de l'école républicaine, il lui suffira de montrer que, promesses mirobolantes mises à part, le programme du PS n'en est qu'une version un peu honteuse, à commencer par le très hypocrite «nouveau contrat avec les enseignants».
Toute la difficulté de l'exercice réside donc dans la capacité à faire oublier des réductions de postes qui, même aux yeux des plus farouches défenseurs de la maîtrise des dépenses publiques, semblent avoir constitué la principale boussole du quinquennat écoulé. La promesse d'une réforme du collège, le laissé pour compte des années écoulées, se veut un message à tous ces professeurs conquis en 2007 grâce au discours républicain, mais pour qui le maintien du collège unique relevait du renoncement.
Un pari loin d'être gagné, puisque ces professeurs-là sont les plus réticents à des changements structurels plutôt souhaités par les tenants des pédagogies modernes, faites d'accompagnement «transdisciplinaire» et d'expérimentations diverses.
Quant aux parents, ils ont les yeux sur les résultats des enquêtes internationales, qui ne traduiront que vers 2015 les changements apportés par la réforme de 2008. Le temps de l'école n'est pas celui de la politique, mais Nicolas Sarkozy bénéficiera, sur ce sujet crucial, du caractère inaudible de tout véritable projet alternatif.
Le figaro
DÉCRYPTAGE - Après 2007 et le retour aux fondamentaux, Nicolas Sarkozy souhaite poursuivre, en 2012, sur la voie de l'autonomisation des établissements et de l'accompagnement personnalisé de chaque élève.
Réitérer l'exploit de 2007, qui avait vu la droite, pour la première fois, s'approprier un discours sur l'école et susciter l'enthousiasme auprès de ses électeurs, mais aussi auprès de parents et de professeurs déçus de la gauche et de ses réformes? Tout le monde, autour du président de la République, sait combien ce sera difficile.
Mais après une séquence qui fut celle de l'invocation aux hussards noirs de la République, voici venu le temps d'une préfiguration de l'école du futur. Après 2007 et le retour aux fondamentaux et à l'autorité des maîtres, incarné par la réforme du primaire en 2008, 2012 redessinera les contours d'un système scolaire entièrement restructuré.
Rien là d'inattendu, puisque la direction tracée par le chef de l'État reprend les pistes déjà lancées par ses deux ministres de l'Éducation nationale, Xavier Darcos et Luc Chatel. Des pistes rendues possibles dès la loi d'orientation de 2005, la loi Fillon, qui ouvrait la porte à l'autonomie des établissements et à la redéfinition du métier d'enseignant autour de l'idée d'accompagnement de l'élève et de projets pédagogiques. Des pistes, surtout, qui s'inscrivent dans la droite ligne des préconisations internationales telles que les expriment l'OCDE, à travers les enquêtes PISA, ou la Commission de Bruxelles, à travers le protocole de Lisbonne sur la «société de la connaissance».
Faire oublier les réductions de postes
Des équipes plus soudées, des professeurs valorisés et dynamisés autour d'un chef d'établissement plus libre de s'adapter à son environnement, un enseignement individualisé, plus proche des besoins de chaque élève et les rapprochant d'un emploi futur: tel est le projet que Nicolas Sarkozy veut offrir en 2012.
À tous ceux qui, à gauche, ne manqueront pas de pointer une libéralisation de l'école républicaine, il lui suffira de montrer que, promesses mirobolantes mises à part, le programme du PS n'en est qu'une version un peu honteuse, à commencer par le très hypocrite «nouveau contrat avec les enseignants».
Toute la difficulté de l'exercice réside donc dans la capacité à faire oublier des réductions de postes qui, même aux yeux des plus farouches défenseurs de la maîtrise des dépenses publiques, semblent avoir constitué la principale boussole du quinquennat écoulé. La promesse d'une réforme du collège, le laissé pour compte des années écoulées, se veut un message à tous ces professeurs conquis en 2007 grâce au discours républicain, mais pour qui le maintien du collège unique relevait du renoncement.
Un pari loin d'être gagné, puisque ces professeurs-là sont les plus réticents à des changements structurels plutôt souhaités par les tenants des pédagogies modernes, faites d'accompagnement «transdisciplinaire» et d'expérimentations diverses.
Quant aux parents, ils ont les yeux sur les résultats des enquêtes internationales, qui ne traduiront que vers 2015 les changements apportés par la réforme de 2008. Le temps de l'école n'est pas celui de la politique, mais Nicolas Sarkozy bénéficiera, sur ce sujet crucial, du caractère inaudible de tout véritable projet alternatif.
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Re: Actualités 2012
Tumeurs : Un "foie virtuel" pour faciliter les opérations
Un « foie virtuel » a été mis en place par des chercheurs européens, pour aider les chirurgiens à planifier et réaliser des opérations du foie en leur montrant avec précision la taille et la localisation de tumeurs.
Chaque année, des milliers de personnes meurent de maladies hépatique : cancers ou cirrhoses du foie. La Commission européenne a présenté ce jeudi un dispositif destiné à aider les chirurgiens à planifier et réaliser des opérations du foie en leur montrant avec précision la taille et la localisation de tumeurs. Un « foie virtuel » a donc été mis au point par des chercheurs.
Des scientifiques et chirurgiens de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse ont réalisé cette avancée dans le cadre du projet PASSPORT (Patient-Specific Simulation and Pre-Operative Realistic Training), qui a bénéficié de financements européens.
Un "foie virtuel" construit à partir d'images
Comment les chercheurs ont-ils pu construire cet organe virtuel ? Ils l'ont réalisé à partir d'images envoyées par les radiologues au service en ligne de PASSPORT. Actuellement, moins de 50% des patients subissent une opération consistant à l'ablation de la partie abîmée de l'organe. Car les chirurgiens ne peuvent opérer s'ils ne connaissant pas précisément la taille et la localisation de la partie du foie malade. Mais avec ce projet, il s'agirait donc d'une « avancée majeure qui permettra des améliorations en termes de diagnostic et de chirurgie, et contribuera à sauver des vies », selon les mots de la commissaire européenne chargée de l'Agenda numérique, Neelie Kroes.
Le projet PASSPORT, coordonné par l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (Ircad), basé à Strasbourg, a été mené de juin 2008 à décembre 2011 et a coûté 5,4 millions d'euros, dont 3,6 financés par l'Union européenne
France soir
Un « foie virtuel » a été mis en place par des chercheurs européens, pour aider les chirurgiens à planifier et réaliser des opérations du foie en leur montrant avec précision la taille et la localisation de tumeurs.
Chaque année, des milliers de personnes meurent de maladies hépatique : cancers ou cirrhoses du foie. La Commission européenne a présenté ce jeudi un dispositif destiné à aider les chirurgiens à planifier et réaliser des opérations du foie en leur montrant avec précision la taille et la localisation de tumeurs. Un « foie virtuel » a donc été mis au point par des chercheurs.
Des scientifiques et chirurgiens de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse ont réalisé cette avancée dans le cadre du projet PASSPORT (Patient-Specific Simulation and Pre-Operative Realistic Training), qui a bénéficié de financements européens.
Un "foie virtuel" construit à partir d'images
Comment les chercheurs ont-ils pu construire cet organe virtuel ? Ils l'ont réalisé à partir d'images envoyées par les radiologues au service en ligne de PASSPORT. Actuellement, moins de 50% des patients subissent une opération consistant à l'ablation de la partie abîmée de l'organe. Car les chirurgiens ne peuvent opérer s'ils ne connaissant pas précisément la taille et la localisation de la partie du foie malade. Mais avec ce projet, il s'agirait donc d'une « avancée majeure qui permettra des améliorations en termes de diagnostic et de chirurgie, et contribuera à sauver des vies », selon les mots de la commissaire européenne chargée de l'Agenda numérique, Neelie Kroes.
Le projet PASSPORT, coordonné par l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (Ircad), basé à Strasbourg, a été mené de juin 2008 à décembre 2011 et a coûté 5,4 millions d'euros, dont 3,6 financés par l'Union européenne
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Re: Actualités 2012
Moral : Chômage et consommation ne font pas bon ménage
Selon l'INSEE, le moral des ménages français demeure stable en cette fin d'année 2011. Mais le mois de décembre garde un indicateur faible, à savoir son plus bas niveau depuis décembre 2008.
L'indicateur du moral des ménages est resté stable en ce mois de décembre 2011 bien qu'il soit bien en-deçà de sa moyenne de longue période demeurant à son plus bas niveau depuis décembre 2008.
Depuis deux ans, l'indicateur synthétique du moral des ménages ne dépasse plus les 100. Pour le mois de décembre 2011, l'indicateur est de 80, a indiqué l'INSEE ce jeudi. L'opinion des Français sur leur niveau de vie progresse, lui, par rapport à novembre. Pourtant son niveau reste, lui aussi, très faible : -62, la moyenne de longue période ressortant à -23. Autre amélioration par rapport à novembre : les Français sont plus nombreux à estimer que le « moment est plus favorable » pour l'épargne, avec un indicateur qui gagne deux points pour arriver à 17. Ce qui s'avère beaucoup plus proche parmi les autres indicateurs de moral des ménages de la moyenne de longue période, établie à 20.
Baisse de la consommation
En revanche, la situation du marché de l'emploi inquiète manifestement les ménages. Ils sont aussi nombreux qu'en novembre à anticiper une augmentation du chômage, l'indicateur s'établissant à 69 contre 34 de moyenne.
Les temps ne seraient cependant pas de bon augure pour la consommation. Un sondage de TNS Sofres vient de montrer que deux tiers des Français (67%) s'attendent à devoir réduire leurs dépenses ou celles de leur famille dans les mois à venir. Mercredi, l'Insee avait aussi annoncé une baisse de 0,1% des dépenses de consommation
France soir
Selon l'INSEE, le moral des ménages français demeure stable en cette fin d'année 2011. Mais le mois de décembre garde un indicateur faible, à savoir son plus bas niveau depuis décembre 2008.
L'indicateur du moral des ménages est resté stable en ce mois de décembre 2011 bien qu'il soit bien en-deçà de sa moyenne de longue période demeurant à son plus bas niveau depuis décembre 2008.
Depuis deux ans, l'indicateur synthétique du moral des ménages ne dépasse plus les 100. Pour le mois de décembre 2011, l'indicateur est de 80, a indiqué l'INSEE ce jeudi. L'opinion des Français sur leur niveau de vie progresse, lui, par rapport à novembre. Pourtant son niveau reste, lui aussi, très faible : -62, la moyenne de longue période ressortant à -23. Autre amélioration par rapport à novembre : les Français sont plus nombreux à estimer que le « moment est plus favorable » pour l'épargne, avec un indicateur qui gagne deux points pour arriver à 17. Ce qui s'avère beaucoup plus proche parmi les autres indicateurs de moral des ménages de la moyenne de longue période, établie à 20.
Baisse de la consommation
En revanche, la situation du marché de l'emploi inquiète manifestement les ménages. Ils sont aussi nombreux qu'en novembre à anticiper une augmentation du chômage, l'indicateur s'établissant à 69 contre 34 de moyenne.
Les temps ne seraient cependant pas de bon augure pour la consommation. Un sondage de TNS Sofres vient de montrer que deux tiers des Français (67%) s'attendent à devoir réduire leurs dépenses ou celles de leur famille dans les mois à venir. Mercredi, l'Insee avait aussi annoncé une baisse de 0,1% des dépenses de consommation
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Entraînement culture générale 2012
coucou !
j'ai lu ce que t'as trouvé memo et je trouve que c'est pas mal... ba toutes les idées que j'avais en tete tu les a mises mais tu en as ajouté plus! c'est super! merci
moi ce que je n'arrive pas ce sont surtout les questions de philo du genre "etre sage: savoir que l'on ne sait pas" (Platon) ba la jai aucune idée de quoi mettre, sous forme de quel plan...
parce que les autres c'est écrit dans les livres de culture gé et il faut trouver le plan mais là.. c'est différent
dans mon livre, j'en ai plusieurs comme ça je vous les mets, si vous trouvez un plan on pourra le compléter ensamble!
voici qq sujets:
- La télévision peut chnager le monde, mais on ne peut pas changer le monde en regardant la télévision. qu'en pensez-vous?
- peut on déclencher une guerre sur de fausses informations? (
)
- mentez, démentez, il en restera toujours quelque chose. est-ce le but?
- y a t-il des médias diaboliques?
- "Je pense qu'il faut faire avancer le monde, progresser, améliorer plutôt que condamner et punir"
- l'identité nationale, l'impossible définition?
- "le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours" expliquez et mettez cette réflexion en perspective avec votre projet de formation.
bon j’espère que vous êtes d'accord avec moi que ces sujets sont très difficiles (j’espère que je ne suis pas toute seule à le penser!)

j'ai lu ce que t'as trouvé memo et je trouve que c'est pas mal... ba toutes les idées que j'avais en tete tu les a mises mais tu en as ajouté plus! c'est super! merci
moi ce que je n'arrive pas ce sont surtout les questions de philo du genre "etre sage: savoir que l'on ne sait pas" (Platon) ba la jai aucune idée de quoi mettre, sous forme de quel plan...

dans mon livre, j'en ai plusieurs comme ça je vous les mets, si vous trouvez un plan on pourra le compléter ensamble!
voici qq sujets:
- La télévision peut chnager le monde, mais on ne peut pas changer le monde en regardant la télévision. qu'en pensez-vous?
- peut on déclencher une guerre sur de fausses informations? (



- mentez, démentez, il en restera toujours quelque chose. est-ce le but?
- y a t-il des médias diaboliques?
- "Je pense qu'il faut faire avancer le monde, progresser, améliorer plutôt que condamner et punir"
- l'identité nationale, l'impossible définition?
- "le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours" expliquez et mettez cette réflexion en perspective avec votre projet de formation.
bon j’espère que vous êtes d'accord avec moi que ces sujets sont très difficiles (j’espère que je ne suis pas toute seule à le penser!)
Re: Fiches culture générale 2012
pah la la la ! tout ce que t'as mis memo j'en suis bouche bée
en tout cas merci de faire partager ton travail avec nous!
(par contre il faut juste savoir les grandes idées et pas des phrases mais bon c'est mieux d’écrire sur les fiches ce dont on ne maîtrise pas bien parce que au concours, on devra tout expliquer surtout à l'oral....!) Encore merci
j'ai une question: quand on fait un plan sur l'obésité, en ouverture serait-ce une bonne idée de mettre "le bac: option minceur de dukan" fait la polémique...???


j'ai une question: quand on fait un plan sur l'obésité, en ouverture serait-ce une bonne idée de mettre "le bac: option minceur de dukan" fait la polémique...???