Culture Générale
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Re: Actualités 2012
RTT à l'hôpital : les infirmières se sentent lésées
Les infirmières ont l'impression de ne pas avoir la même reconnaissance que les praticiens après l'accord trouvé avec le gouvernement sur les RTT
Un accord-cadre a été signé lundi soir entre le ministre de la Santé Xavier Bertrand et les intersyndicales de médecins hospitaliers, portant notamment sur le financement des 2,1 millions de journées de RTT accumulées depuis dix ans par les praticiens. Un accord qualifié "d'historique" par le gouvernement, mais pas pour l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers, qui parle lui de "petit accord". Et encore moins pour les infirmières, qui se sentent lésées dans l'histoire.
Jocelyne, infirmière depuis 34 ans à l'hôpital Bichat à Paris : "les médecins ont trouvé une solution, il ne faut pas qu'on nous oublie" Contrairement aux praticiens hospitaliers, le paiement d'une journée de RTT serait de 80 euros bruts en moyenne pour une infirmière, contre 300 euros pour les praticiens hospitaliers, soit moins que le coût horaire d'une infirmière débutante.
"On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé, les médecins ont trouvé une solution, il faut que ça soit équitable, il ne faut pas qu'on nous oublie, s'indigne une infirmière. Les RTT on ne peut pas les prendre, on est fatigué, on aurait pu faire des erreurs, c'est n'importe quoi."
Selon une estimation de la CGT - syndicat majoritaire dans la profession -, plus de 10 millions de jours de RTT sont cumulés dans la fonction publique hospitalière, dont plus d'un tiers rien que pour les infirmiers. Le ministère n'a pas chiffré leur coût.
Un accord à peaufiner
Mais les praticiens ne sont eux non plus pas totalement satisfaits par cet accord, qui est l'aboutissement de plusieurs réunions de négociations difficiles fin 2011 pour trouver une solution à la résorption des RTT accumulées par les blouses blanches.
Ces derniers, contrairement à d'autres personnels, n'ont généralement pas la possibilité de prendre les congés supplémentaires résultant des 35 heures à l'hôpital.
Des syndicats de médecins hospitaliers ont regretté que la journée de RTT non prise soit restée indemnisée à 300 euros. Après cet accord, des discussions doivent se poursuivre pour la rédaction des arrêtés et décrets d'application.
RTL
Les infirmières ont l'impression de ne pas avoir la même reconnaissance que les praticiens après l'accord trouvé avec le gouvernement sur les RTT
Un accord-cadre a été signé lundi soir entre le ministre de la Santé Xavier Bertrand et les intersyndicales de médecins hospitaliers, portant notamment sur le financement des 2,1 millions de journées de RTT accumulées depuis dix ans par les praticiens. Un accord qualifié "d'historique" par le gouvernement, mais pas pour l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers, qui parle lui de "petit accord". Et encore moins pour les infirmières, qui se sentent lésées dans l'histoire.
Jocelyne, infirmière depuis 34 ans à l'hôpital Bichat à Paris : "les médecins ont trouvé une solution, il ne faut pas qu'on nous oublie" Contrairement aux praticiens hospitaliers, le paiement d'une journée de RTT serait de 80 euros bruts en moyenne pour une infirmière, contre 300 euros pour les praticiens hospitaliers, soit moins que le coût horaire d'une infirmière débutante.
"On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé, les médecins ont trouvé une solution, il faut que ça soit équitable, il ne faut pas qu'on nous oublie, s'indigne une infirmière. Les RTT on ne peut pas les prendre, on est fatigué, on aurait pu faire des erreurs, c'est n'importe quoi."
Selon une estimation de la CGT - syndicat majoritaire dans la profession -, plus de 10 millions de jours de RTT sont cumulés dans la fonction publique hospitalière, dont plus d'un tiers rien que pour les infirmiers. Le ministère n'a pas chiffré leur coût.
Un accord à peaufiner
Mais les praticiens ne sont eux non plus pas totalement satisfaits par cet accord, qui est l'aboutissement de plusieurs réunions de négociations difficiles fin 2011 pour trouver une solution à la résorption des RTT accumulées par les blouses blanches.
Ces derniers, contrairement à d'autres personnels, n'ont généralement pas la possibilité de prendre les congés supplémentaires résultant des 35 heures à l'hôpital.
Des syndicats de médecins hospitaliers ont regretté que la journée de RTT non prise soit restée indemnisée à 300 euros. Après cet accord, des discussions doivent se poursuivre pour la rédaction des arrêtés et décrets d'application.
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Entraînement culture générale 2012
stepit42 a écrit :Coucou!J'ai vraiment bien aimer ton plan memo (surtout pour la dernière question). Vous avez tous plein d'idées, c'est super!
Je suis d'accord avec Kysa pour l'emploi du "je": c'est ce qui m'a dérangé quand j'ai lu ta réponse. Mais contrairement à Kysa, j'ai trouvé que dans la question 4 quand tu dis "Cela dit,à trop prévenir il faut faire attention à ne pas tomber dans l'excès.Internet ne remplace pas le médecin et l'automédication peut être dangereuse.Il faut savoir prendre soin de soi sans ne faire que penser à ça.": pour moi, l'automédication ne fait pas partie de la prévention, c'est plutot du soin. Dans la prévention, on peut parler des dépistages, des vaccinations, ... mais pas de l'automédication (c'est ce que je pense!). Donc, j'aimerais savoir ce qu'en pense les autres.
Et je vois que y'en a qui font des plans pour répondre à ces questions, d'autres non (je demande ça pour toutes les questions). Est-ce pour gagner du temps et aller plus vite ou est-ce-qu'il ne faut pas faire de plan?
En fait Stepit42,en parlant d'automédication en guise de prévention,je pensais aux vitamines et compléments alimentaires ou encore les médicaments sans ordonnances pour états grippaux,anti douleurs...et quand j'ai dit qu'elle pouvait être dangereuse je parlais d'en faire une mauvaise utilisation (allonger le traitement,en prendre alors qu'on en a pas besoin...).
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Re: Entraînement culture générale 2012
Salut Kysa!
Je suis dans mes fiches de culture gé et pour les maladies évitables...Je n'ai rien là dessus
On parle des maladies liées à l'alcool et au tabac par exemple?IST,SIDA?maladies qui peuvent être évitées grâce aux vaccins?
Est ce que tu pourrai me mettre le plan de ton chapitre consacré aux maladies évitables?Je vais faire mes recherches sur internet...
Merci!
Je suis dans mes fiches de culture gé et pour les maladies évitables...Je n'ai rien là dessus

Est ce que tu pourrai me mettre le plan de ton chapitre consacré aux maladies évitables?Je vais faire mes recherches sur internet...
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Re: Entraînement culture générale 2012
Je te mets le plan de mon livremouchou64 a écrit :Salut Kysa!
Je suis dans mes fiches de culture gé et pour les maladies évitables...Je n'ai rien là dessusOn parle des maladies liées à l'alcool et au tabac par exemple?IST,SIDA?maladies qui peuvent être évitées grâce aux vaccins?
Est ce que tu pourrai me mettre le plan de ton chapitre consacré aux maladies évitables?Je vais faire mes recherches sur internet...
Merci!

I. Les maladies infectieuses
A. La tuberculose
B. Le SIDA
C. Les infections sexuellement transmissibles
II. Les maladies non-infectieuses
A. Les maladies cardiovasculaire.
B. les cancers
C. Les troubles mentaux et neurologiques
III. les épidémies et les pandémies.
A. Des concepts différents
épidémie, endémie, pandémie
B. Des phénomènes à la diffusion accelérée
C. Le cas de la grippe.
Problématiques: Quelles sont les conséquences d'une maladie?
Quelles stratégies curatives contre le SIDA?
Le tabagisme en milieu scolaire.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Entraînement culture générale 2012
Super merci beaucoup!!!ça va bien m'aider pour mes fiches!
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Re: Entraînement culture générale 2012
Et voilà ma participation.
Je vais réussir à vous rattraper!!
1///////
Les antibiotique ont été l'une des grandes découverte du 19ème siècle et leur forte promotion à conduit la population à se soigner en fonction de ceux là.
La campagne "les antibiotiques sont pas automatiques" informe la population sur les conditions d'utilisation des antibiotiques.
Mais ce sont les médecins qui prescrivent et c'est surtout à eux que devrait s'adresser cette campagne car nombre d'entre eux prescrivent des antibiotiques comme moyen de prévention.
Or toutes les pathologie ne nécessite pas leur utilisation, seules celles d'origines bactérienne les nécessite. Et l'utilisation excessive d'antibiotique peut conduire les bactérie à se transformer en bactérie multi résistante sur lesquelles les antibiotiques n'ont plus aucun effet.
Ces affections se transforment alors en Infections nosocomiales comme cela s'est produit en Juin dans la clinique de Massy dans l'Essone. Et le temps de découvrir la maladie celle ci se propage à une vitesse importante seules mesures pouvant les enrayer des mesures d'hygiène plus strictes et une mise en quarantaine des patients atteints.
Les campagnes de prévention aident la population à comprendre les critères d'utilisation des antibiotiques mais c'est le médecin qui les prescrit.
2///////
Les pub choc visent à montrer un aspect plus concret des risques encourus par la population. Elle sont apparus en premier lieu dans la prévention du tabac par l'intermédiaire des photos présente sur les paquets de cigarette et dans la lutte contre les accidents de la route à travers de mini tournage montrant des accidents.
Cette originalité tend à rendre le risque plus palpable pour les populations. Le risque semble plus réel.
Mais surtout on s'en rappelle ces images restent gravé dans nos mémoires. Nous poussant à nous interroger mais surtout à en parler entre nous. Et s'en même nous en rendre compte, on fait nous même la prévention.
Mais est ce aussi efficace qu'on le pense dans une société où la plupart des films d'action sont rempli de sang et de mort. De plus, il existe un risque d'amalgame. Les gens pensent alors qu'attacher sa ceinture de sécurité protégera les passagers du véhicule en cas d'accident alors, il n'est pas nécessaire de faire attention à la vitesse.
Ces campagnes de prévention touchent plus la population mais une catégorie de la population les interprètent mal ou ne les prennent tout simplement pas en compte.
3///////////
De nos jours, la prévention peut se présenter sous plusieurs forme.
On observe tout d'abord, la prévention primaire qui vise à réduire l'apparition de maladie. Elle peut se présenter de manière directe à travers l'utilisation de vaccin mais aussi indirect à travers l'application d'une bonne hygiène de vie. Elle regroupe les mesures générales tel que les plans nationaux mais aussi, les mesures éducatives et incitatives qui pousse la population à adopté de bon comportement. Et enfin, les mesures coercitives qui elles censurent à travers la législation française comme pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
Puis, la prévention secondaire qui correspond au dépistage de la population. Plus le dépistage est précoce, plus on peut agir sur la maladie rapidement et éviter ses complication. Le dépistage peut se faire de manière individuelle comme pour la détection d'IST dans les centres de planification familial mais aussi sous forme groupé lors des DMO dépistage de masse organisé pour le cancer du sein.
Pour finir, la prévention tertiaire elle vise à réduire la récidive. Elle peut se présenter sous plusieurs forme on sait par exemple que l'exercice après la guérison du cancer du sein réduit de 20 à 50% le risque de récidive.
De nos jours de nombreux moyens de prévention sont mis en place. Malheureusement, la population ne les utilise pas toujours.
4///////
Le budget de la santé est l'un des budgets le plus touché en temps de crise. En effet, 19% des Français dépensent moins en matière de santé.
La prévention est alors un bon moyen pour cette catégorie de la population de se protéger de l'apparition de la maladie. Elle peut se présenter sous plusieurs forme les trois principales étant
-L'hygiène corporelle qui regroupe le lavage des mains, le brossage de dent, la prise de douche
-L'hygiène domestique qui rassemble l'aération du milieu de vie, le nettoyage des lieux à risque tels que la cuisine et les sanitaires.
-L'hygiène alimentaire qui réunit la préparation, la conservation, la provenance et la date de péremption de chaque aliment.
Ces moyens de prévention réduisent fortement le risque de contamination tout en aidant à maintenir une bonne hygiène de vie.
Alors que l'apparition de maladie pourrait rendre encore plus difficile la vie du patient. Suite à une visite chez le médecin celui ci aura tendance à conseiller au mieux la prise de médicament au pire l’arrêt du travail. Or on sait que 26% de la population n'achète pas leurs médicaments et que 60% des Français retournent travailler malgré un Arret de travail.
La prévention apparait donc comme un moyen plus simple d'éviter l'apparition d'une maladie et toutes les dépenses qui s'en suivent.

Je vais réussir à vous rattraper!!

1///////
Les antibiotique ont été l'une des grandes découverte du 19ème siècle et leur forte promotion à conduit la population à se soigner en fonction de ceux là.
La campagne "les antibiotiques sont pas automatiques" informe la population sur les conditions d'utilisation des antibiotiques.
Mais ce sont les médecins qui prescrivent et c'est surtout à eux que devrait s'adresser cette campagne car nombre d'entre eux prescrivent des antibiotiques comme moyen de prévention.
Or toutes les pathologie ne nécessite pas leur utilisation, seules celles d'origines bactérienne les nécessite. Et l'utilisation excessive d'antibiotique peut conduire les bactérie à se transformer en bactérie multi résistante sur lesquelles les antibiotiques n'ont plus aucun effet.
Ces affections se transforment alors en Infections nosocomiales comme cela s'est produit en Juin dans la clinique de Massy dans l'Essone. Et le temps de découvrir la maladie celle ci se propage à une vitesse importante seules mesures pouvant les enrayer des mesures d'hygiène plus strictes et une mise en quarantaine des patients atteints.
Les campagnes de prévention aident la population à comprendre les critères d'utilisation des antibiotiques mais c'est le médecin qui les prescrit.
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Les pub choc visent à montrer un aspect plus concret des risques encourus par la population. Elle sont apparus en premier lieu dans la prévention du tabac par l'intermédiaire des photos présente sur les paquets de cigarette et dans la lutte contre les accidents de la route à travers de mini tournage montrant des accidents.
Cette originalité tend à rendre le risque plus palpable pour les populations. Le risque semble plus réel.
Mais surtout on s'en rappelle ces images restent gravé dans nos mémoires. Nous poussant à nous interroger mais surtout à en parler entre nous. Et s'en même nous en rendre compte, on fait nous même la prévention.
Mais est ce aussi efficace qu'on le pense dans une société où la plupart des films d'action sont rempli de sang et de mort. De plus, il existe un risque d'amalgame. Les gens pensent alors qu'attacher sa ceinture de sécurité protégera les passagers du véhicule en cas d'accident alors, il n'est pas nécessaire de faire attention à la vitesse.
Ces campagnes de prévention touchent plus la population mais une catégorie de la population les interprètent mal ou ne les prennent tout simplement pas en compte.
3///////////
De nos jours, la prévention peut se présenter sous plusieurs forme.
On observe tout d'abord, la prévention primaire qui vise à réduire l'apparition de maladie. Elle peut se présenter de manière directe à travers l'utilisation de vaccin mais aussi indirect à travers l'application d'une bonne hygiène de vie. Elle regroupe les mesures générales tel que les plans nationaux mais aussi, les mesures éducatives et incitatives qui pousse la population à adopté de bon comportement. Et enfin, les mesures coercitives qui elles censurent à travers la législation française comme pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
Puis, la prévention secondaire qui correspond au dépistage de la population. Plus le dépistage est précoce, plus on peut agir sur la maladie rapidement et éviter ses complication. Le dépistage peut se faire de manière individuelle comme pour la détection d'IST dans les centres de planification familial mais aussi sous forme groupé lors des DMO dépistage de masse organisé pour le cancer du sein.
Pour finir, la prévention tertiaire elle vise à réduire la récidive. Elle peut se présenter sous plusieurs forme on sait par exemple que l'exercice après la guérison du cancer du sein réduit de 20 à 50% le risque de récidive.
De nos jours de nombreux moyens de prévention sont mis en place. Malheureusement, la population ne les utilise pas toujours.
4///////
Le budget de la santé est l'un des budgets le plus touché en temps de crise. En effet, 19% des Français dépensent moins en matière de santé.
La prévention est alors un bon moyen pour cette catégorie de la population de se protéger de l'apparition de la maladie. Elle peut se présenter sous plusieurs forme les trois principales étant
-L'hygiène corporelle qui regroupe le lavage des mains, le brossage de dent, la prise de douche
-L'hygiène domestique qui rassemble l'aération du milieu de vie, le nettoyage des lieux à risque tels que la cuisine et les sanitaires.
-L'hygiène alimentaire qui réunit la préparation, la conservation, la provenance et la date de péremption de chaque aliment.
Ces moyens de prévention réduisent fortement le risque de contamination tout en aidant à maintenir une bonne hygiène de vie.
Alors que l'apparition de maladie pourrait rendre encore plus difficile la vie du patient. Suite à une visite chez le médecin celui ci aura tendance à conseiller au mieux la prise de médicament au pire l’arrêt du travail. Or on sait que 26% de la population n'achète pas leurs médicaments et que 60% des Français retournent travailler malgré un Arret de travail.
La prévention apparait donc comme un moyen plus simple d'éviter l'apparition d'une maladie et toutes les dépenses qui s'en suivent.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Migrants, population la plus touchée par les maladies infectieuses
L’état de santé des migrants en France ainsi que dans la plupart des pays d’immigration s’est dégradé en dix ans. C’est la principale conclusion du Bulletin épidémiologique hebdomadaire(BEH) de l’Institut de veille sanitaire, publié ce matin. En cause, les maladies infectieuses comme la tuberculose, l’hépatite B ou le VIH qui touchent particulièrement ces populations vulnérables et d’autant plus à risques.
Selon les estimations de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la France compterait plus de 5,3 millions d’immigrés, soit 8,4 % de la population. Un peu moins de la moitié serait originaire d’Afrique, et un peu plus de 30 % viendrait d’Europe de l’Est. Après une revue de la littérature internationale montrant un déclin progressif de l’état de santé des migrants des années 1980 à nos jours, Florence Lot, directrice de recherche à l’InVS, et ses collègues ont essayé de comprendre cet état de fait. Très vite, ils ont constaté que si ces derniers arrivent en bonne santé dans les pays d’accueil, cet état tend à se dégrader au cours du temps. Les raisons sont multiples. Si certains, dans des situations précaires, ont tendance à adopter des habitudes de vie qui, malheureusement, abiment leur santé, d’autres travaillent, mais dans des conditions de forte pénibilité. Par ailleurs, depuis quelques années, le profil des migrants a beaucoup changé. On est de plus en plus loin du schéma traditionnel du père de famille venu chercher un travail stable avant de faire venir les siens, on trouve de plus en plus de femmes et d’enfants seuls, fuyant leur pays pour de multiples raisons (guerre, famine, etc). Ces nouvelles populations migrantes sont très vulnérables.
Au delà de cet état de santé général dégradé, les chercheurs de l’InVS ont constaté que les migrants constituaient la moitié des nouvelles contaminations au VIH et à la tuberculose, et les trois-quart des personnes soignées contre l’hépatite B chronique.
Par ailleurs, ces populations dites "à risques" ont du mal à avoir accès aux soins en raison des barrières administratives, linguistiques, mais aussi financières. Le constat est clair : les populations immigrées vont rarement voir le médecin de ville. Moins informées,elles ne savent pas toujours quelles démarches entreprendre...
Information hospitalière
L’état de santé des migrants en France ainsi que dans la plupart des pays d’immigration s’est dégradé en dix ans. C’est la principale conclusion du Bulletin épidémiologique hebdomadaire(BEH) de l’Institut de veille sanitaire, publié ce matin. En cause, les maladies infectieuses comme la tuberculose, l’hépatite B ou le VIH qui touchent particulièrement ces populations vulnérables et d’autant plus à risques.
Selon les estimations de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la France compterait plus de 5,3 millions d’immigrés, soit 8,4 % de la population. Un peu moins de la moitié serait originaire d’Afrique, et un peu plus de 30 % viendrait d’Europe de l’Est. Après une revue de la littérature internationale montrant un déclin progressif de l’état de santé des migrants des années 1980 à nos jours, Florence Lot, directrice de recherche à l’InVS, et ses collègues ont essayé de comprendre cet état de fait. Très vite, ils ont constaté que si ces derniers arrivent en bonne santé dans les pays d’accueil, cet état tend à se dégrader au cours du temps. Les raisons sont multiples. Si certains, dans des situations précaires, ont tendance à adopter des habitudes de vie qui, malheureusement, abiment leur santé, d’autres travaillent, mais dans des conditions de forte pénibilité. Par ailleurs, depuis quelques années, le profil des migrants a beaucoup changé. On est de plus en plus loin du schéma traditionnel du père de famille venu chercher un travail stable avant de faire venir les siens, on trouve de plus en plus de femmes et d’enfants seuls, fuyant leur pays pour de multiples raisons (guerre, famine, etc). Ces nouvelles populations migrantes sont très vulnérables.
Au delà de cet état de santé général dégradé, les chercheurs de l’InVS ont constaté que les migrants constituaient la moitié des nouvelles contaminations au VIH et à la tuberculose, et les trois-quart des personnes soignées contre l’hépatite B chronique.
Par ailleurs, ces populations dites "à risques" ont du mal à avoir accès aux soins en raison des barrières administratives, linguistiques, mais aussi financières. Le constat est clair : les populations immigrées vont rarement voir le médecin de ville. Moins informées,elles ne savent pas toujours quelles démarches entreprendre...
Information hospitalière
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Re: Actualités 2012
Un antipaludéen, l’artémisinine, pourrait être produit en masse
Traitement efficace contre le paludisme, l’artémisinine, une molécule – difficilement – extraite d'une plante coûte cher à synthétiser. Des chimistes allemands changent la donne en proposant une méthode pour en produire en plus grande quantité et à moindre coût. De quoi baisser les prix des médicaments antipaludéens et de les rendre accessibles à un plus grand nombre de malades.
Le paludisme a encore tué 655.000 personnes en 2010. Certes, c’est 26 % de moins qu’en 2000, mais en deçà des objectifs prévus par l'OMS qui espérait une réduction de moitié du nombre de victimes.
Ce taux de survie s’explique en grande partie par l’utilisation de traitements plus efficaces pour contrer les effets du Plasmodium (le protozoaire à l’origine de la maladie), à base d’une molécule, l’artémisinine.
Depuis 2001, l’OMS a recommandé l’utilisation de thérapies à base de cette artémisinine combinée à un autre principe actif, car ces traitements surclassent en efficacité les médications précédentes.
Extraite d’une plante chinoise nommée armoise annuelle (Artemisia annua), cette artémisinine ne se retrouve dans le végétal qu’à de faibles concentrations. De plus, sa synthèse artificielle repose sur des techniques coûteuses, si bien qu’elle n’est pas produite à hautes doses.
Par ses difficultés de production, les coûts des médicaments s’avèrent trop élevés pour une bonne partie de la population affectée par la malaria. Rappelons que le parasite sévit principalement en Afrique subsaharienne et dans le sud de l'Asie, dans des pays aux faibles moyens financiers.
Lumière, oxygène : les ingrédients manquants
Des chimistes de l’institut Max Planck et de l’Université libre de Berlin viennent de refaire renaître l’espoir de produire cette artémisinine à moindre coût en découvrant une nouvelle façon plus efficace de synthétiser le principe actif. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Angewandte Chemie.
Lors de l’extraction d’1 kg d’artémisinine, on récupère en parallèle 10 kg d’une molécule voisine, appelée acide artémisinique, dont on se débarrassait parce que sa conversion en artémisinine n’était pas rentable. Les chercheurs allemands ont essayé d’empêcher ce gaspillage et d’utiliser cet acide végétal pour trouver une nouvelle voie, moins coûteuse, pour synthétiser le principe actif.
On peut voir ici le schéma simplifié de la synthèse d'artémisinine à partir de l'acide dihydroartémisinique. Les principales différences entre ces deux molécules apparaissent au niveau du nombre d'atomes d'oxygène, qui viennent former des cycles supplémentaires.
L’artémisinine obtenue en moins de 5 minutes
La réaction de transformation de l’acide artéminisique en artémisinine implique la mise en place d’un pont (une liaison covalente) entre deux atomes d’oxygène sur l’un des trois cycles que comprend la molécule, car c’est ce groupement dit endoperoxide qui confère au produit végétal son pouvoir actif.
Dans un premier temps, l’acide artéminisique est réduit en acide dihydroartémisinique. Ce produit de la réaction est placé dans un tube fin en présence d’oxygène, le tout entouré d’un flux continu de rayons lumineux. On laisse mijoter 4 minutes 30 et on obtient de l’artémisinine à un rendement de 40 %.
Des traitements moins onéreux contre le paludisme
En une journée, les chercheurs peuvent produire jusqu’à 800 g, mais espèrent améliorer les procédés pour passer à 2 kg quotidiens dans trois mois. Autre point sombre en passe d’être résolu : le prix du réactif. Il avoisine actuellement les 60.000 $ (46.000 €), mais un nouveau composé identique pourrait être vendu prochainement 5 à 6 fois moins cher.
Cette découverte abaisserait probablement les coûts de production, ce qui se répercuterait sur le prix de vente des thérapies antipaludéennes, contribuant à sauver davantage de vies humaines. Cependant, un problème capital n’est pas encore réglé. Il faut laisser 14 mois à la plante avant d’en extraire les molécules d’intérêt. De ce fait, les prix sont très changeants, ce qui a conduit de nombreux agriculteurs à se détourner de cette culture. Et sans producteur primaire, tous les progrès accomplis deviennent compromis.
Futura science
Traitement efficace contre le paludisme, l’artémisinine, une molécule – difficilement – extraite d'une plante coûte cher à synthétiser. Des chimistes allemands changent la donne en proposant une méthode pour en produire en plus grande quantité et à moindre coût. De quoi baisser les prix des médicaments antipaludéens et de les rendre accessibles à un plus grand nombre de malades.
Le paludisme a encore tué 655.000 personnes en 2010. Certes, c’est 26 % de moins qu’en 2000, mais en deçà des objectifs prévus par l'OMS qui espérait une réduction de moitié du nombre de victimes.
Ce taux de survie s’explique en grande partie par l’utilisation de traitements plus efficaces pour contrer les effets du Plasmodium (le protozoaire à l’origine de la maladie), à base d’une molécule, l’artémisinine.
Depuis 2001, l’OMS a recommandé l’utilisation de thérapies à base de cette artémisinine combinée à un autre principe actif, car ces traitements surclassent en efficacité les médications précédentes.
Extraite d’une plante chinoise nommée armoise annuelle (Artemisia annua), cette artémisinine ne se retrouve dans le végétal qu’à de faibles concentrations. De plus, sa synthèse artificielle repose sur des techniques coûteuses, si bien qu’elle n’est pas produite à hautes doses.
Par ses difficultés de production, les coûts des médicaments s’avèrent trop élevés pour une bonne partie de la population affectée par la malaria. Rappelons que le parasite sévit principalement en Afrique subsaharienne et dans le sud de l'Asie, dans des pays aux faibles moyens financiers.
Lumière, oxygène : les ingrédients manquants
Des chimistes de l’institut Max Planck et de l’Université libre de Berlin viennent de refaire renaître l’espoir de produire cette artémisinine à moindre coût en découvrant une nouvelle façon plus efficace de synthétiser le principe actif. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Angewandte Chemie.
Lors de l’extraction d’1 kg d’artémisinine, on récupère en parallèle 10 kg d’une molécule voisine, appelée acide artémisinique, dont on se débarrassait parce que sa conversion en artémisinine n’était pas rentable. Les chercheurs allemands ont essayé d’empêcher ce gaspillage et d’utiliser cet acide végétal pour trouver une nouvelle voie, moins coûteuse, pour synthétiser le principe actif.
On peut voir ici le schéma simplifié de la synthèse d'artémisinine à partir de l'acide dihydroartémisinique. Les principales différences entre ces deux molécules apparaissent au niveau du nombre d'atomes d'oxygène, qui viennent former des cycles supplémentaires.
L’artémisinine obtenue en moins de 5 minutes
La réaction de transformation de l’acide artéminisique en artémisinine implique la mise en place d’un pont (une liaison covalente) entre deux atomes d’oxygène sur l’un des trois cycles que comprend la molécule, car c’est ce groupement dit endoperoxide qui confère au produit végétal son pouvoir actif.
Dans un premier temps, l’acide artéminisique est réduit en acide dihydroartémisinique. Ce produit de la réaction est placé dans un tube fin en présence d’oxygène, le tout entouré d’un flux continu de rayons lumineux. On laisse mijoter 4 minutes 30 et on obtient de l’artémisinine à un rendement de 40 %.
Des traitements moins onéreux contre le paludisme
En une journée, les chercheurs peuvent produire jusqu’à 800 g, mais espèrent améliorer les procédés pour passer à 2 kg quotidiens dans trois mois. Autre point sombre en passe d’être résolu : le prix du réactif. Il avoisine actuellement les 60.000 $ (46.000 €), mais un nouveau composé identique pourrait être vendu prochainement 5 à 6 fois moins cher.
Cette découverte abaisserait probablement les coûts de production, ce qui se répercuterait sur le prix de vente des thérapies antipaludéennes, contribuant à sauver davantage de vies humaines. Cependant, un problème capital n’est pas encore réglé. Il faut laisser 14 mois à la plante avant d’en extraire les molécules d’intérêt. De ce fait, les prix sont très changeants, ce qui a conduit de nombreux agriculteurs à se détourner de cette culture. Et sans producteur primaire, tous les progrès accomplis deviennent compromis.
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Re: Actualités 2012
Bonjour,
je viens de m'inscrire sur ce forum, merci beaucoup pour toutes ces informations

je viens de m'inscrire sur ce forum, merci beaucoup pour toutes ces informations

Re: Entraînement culture générale 2012
Memo a écrit :Et voilà ma participation.![]()
Je vais réussir à vous rattraper!!![]()
1///////
Les antibiotiques ont étés l'une des grandes découvertes du 19ème siècle et leur forte promotion à conduit la population à se soigner en fonction de ceux là.
La campagne "les antibiotiques sont pas automatiques" informe la population sur les conditions d'utilisation des antibiotiques.
Mais ce sont les médecins qui prescrivent et c'est surtout à eux que devrait s'adresser cette campagne car nombre d'entre eux prescrivent des antibiotiques comme moyen de prévention.
Or toutes les pathologie ne nécessitent pas leur utilisation, seules celles d'origines bactériennes les nécessitent. Et l'utilisation excessive d'antibiotiques peut conduire les bactéries à se transformer en bactéries multi-résistantes sur lesquelles les antibiotiques n'ont plus aucun effet.
Ces affections se transforment alors en Infections nosocomiales comme cela s'est produit en Juin dans la clinique de Massy dans l'Essone. Et le temps de découvrir la maladie celle ci se propage à une vitesse importante seules mesures pouvant les enrayer des mesures d'hygiène plus strictes et une mise en quarantaine des patients atteints.
Les campagnes de prévention aident la population à comprendre les critères d'utilisation des antibiotiques mais c'est le médecin qui les prescrit.
Tu analyses bien la "antibio pas auto" mais tu oublies de traiter la question sur les changements de comportements.
Attention à ton orthographe aussi, tu oublie tes conjugaisons de pluriel
2///////
Les pub choc visent à montrer un aspect plus concret des risques encourus par la population. Elles sont apparus en premier lieu dans la prévention du tabac par l'intermédiaire des photos présentes sur les paquets de cigarette et dans la lutte contre les accidents de la route à travers de mini tournages montrant des accidents.
Cette originalité tend à rendre le risque plus palpable pour les populations. Le risque semble plus réel.
Mais surtout on s'en rappelle ces images restent gravées dans nos mémoires. Nous poussant à nous interroger mais surtout à en parler entre nous. Et s'en même nous en rendre compte, on fait nous même la prévention.
Mais est ce aussi efficace qu'on le pense dans une société où la plupart des films d'action sont remplis de sang et de mort. De plus, il existe un risque d'amalgame. Les gens pensent alors qu'attacher sa ceinture de sécurité protégera les passagers du véhicule en cas d'accident alors, il n'est pas nécessaire de faire attention à la vitesse.
Ces campagnes de prévention touchent plus la population mais une catégorie de la population les interprètent mal ou ne les prennent tout simplement pas en compte.Tes idées sont intéressantes, mais je trouve que tu n'approfondit pas assez.
3///////////
De nos jours, la prévention peut se présenter sous plusieurs formes.
On observe tout d'abord, la prévention primaire qui vise à réduire l'apparition de maladies. Elle peut se présenter de manière directe à travers l'utilisation de vaccins mais aussi indirecte à travers l'application d'une bonne hygiène de vie. Elle regroupe les mesures générales telles que les plans nationaux mais aussi, les mesures éducatives et incitatives qui poussent la population à adopté de bon comportement. Et enfin, les mesures coercitives qui elles censurent à travers la législation française comme pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
Puis, la prévention secondaire qui correspond au dépistage de la population. Plus le dépistage est précoce, plus on peut agir sur la maladie rapidement et éviter ses complications. Le dépistage peut se faire de manière individuelle comme pour la détection d'IST dans les centres de planification familial le mais aussi sous forme groupée lors des DMO dépistages de masse organisés pour le cancer du sein.
Pour finir, la prévention tertiaire (elle) vise à réduire la récidive. Elle peut se présenter sous plusieurs forme on sait par exemple que l'exercice après la guérison du cancer du sein réduit de 20 à 50% le risque de récidive.
De nos jours de nombreux moyens de prévention sont mis en place. Malheureusement, la population ne les utilise pas toujours.
Idées bonnes et tu utilises des chiffres récents et précis, c'est cool
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Le budget de la santé est l'un des budgets le plus touché en temps de crise. En effet, 19% des Français dépensent moins en matière de santé.
La prévention est alors un bon moyen pour cette catégorie de la population de se protéger de l'apparition de la maladie. Elle peut se présenter sous plusieurs formes les trois principales étant
-L'hygiène corporelle qui regroupe le lavage des mains, le brossage de dents, la prise de douche
-L'hygiène domestique qui rassemble l'aération du milieu de vie, le nettoyage des lieux à risque tels que la cuisine et les sanitaires.
-L'hygiène alimentaire qui réunit la préparation, la conservation, la provenance et la date de péremption de chaque aliment.
Ces moyens de prévention réduisent fortement le risque de contamination tout en aidant à maintenir une bonne hygiène de vie.
Alors que l'apparition de maladie pourrait rendre encore plus difficile la vie du patient. Suite à une visite chez le médecin celui ci aura tendance à conseiller au mieux la prise de médicament au pire l’arrêt du travail. Or on sait que 26% de la population n'achète pas leurs médicaments et que 60% des Français retournent travailler malgré un Arret de travail.
La prévention apparait donc comme un moyen plus simple d'éviter l'apparition d'une maladie et toutes les dépenses qui s'en suivent.
Pour moi tu es HS ! Tu ne commente pas "Mieux vaut prévenir que guérir", même si tu réfléchis sur la problématique que cela engendre.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
La population japonaise va chuter d'un tiers entre 2010 et 2060
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.12
En 2060, l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans).
La population du Japon va chuter de 32,3 % entre 2010 et 2060 compte tenu de la dénatalité, et les personnes âgées de plus de 65 ans représenteront alors près de 40 % du total, une perspective inquiétante pour le pays et son régime de protection sociale, selon une nouvelle étude publique. En 2060, le Japon ne comptera plus que 86,74 millions d'habitants, contre 128,06 millions recensés en 2010, le passage sous la barre symbolique des 100 millions devant se produire en 2048, d'après les chiffres actualisés publiés lundi par l'Institut national de la protection sociale et des problèmes démographiques.
Le nombre d'enfants de 0 à 14 ans va pour sa part être divisé par deux dans le même laps de temps à cause d'un taux de fécondité évalué sur la période à seulement 1,35 bébé par femme, un chiffre inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1). La population des 0-14 ans devrait passer de 16,84 millions (12,7 % de la population) à 7,91 millions (9,1 %) et celle des 15-64 ans de 81,73 millions (63,8 %) à 44,18 millions (50,9 % du total). En revanche, la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans devrait croître d'année en année, évoluant de 29,48 millions (23 % du total) en 2010 à 34,64 millions (39,9 %) en 2060.
L'organisme public qui a conduit l'étude précise en outre qu'en 2060 l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans). La baisse de la natalité conjuguée à une existence plus longue entraîne un vieillissement rapide de la population japonaise, un problème majeur qui représente une menace pour le système de protection sociale du pays, de moins en moins de jeunes actifs étant disponibles pour soutenir un nombre croissant de personnes âgées.
Le gouvernement de centre-gauche prône une importante hausse de la taxe sur la consommation pour pérenniser le régime de remboursement des soins, mais dans le même temps il lui est reproché de ne pas tenir ses promesses pour favoriser les naissances, de nombreux couples se privant d'enfants pour des raisons économiques compte tenu de frais d'éducation extrêmement élevés et du manque d'infrastructures d'accueil.
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.12
En 2060, l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans).
La population du Japon va chuter de 32,3 % entre 2010 et 2060 compte tenu de la dénatalité, et les personnes âgées de plus de 65 ans représenteront alors près de 40 % du total, une perspective inquiétante pour le pays et son régime de protection sociale, selon une nouvelle étude publique. En 2060, le Japon ne comptera plus que 86,74 millions d'habitants, contre 128,06 millions recensés en 2010, le passage sous la barre symbolique des 100 millions devant se produire en 2048, d'après les chiffres actualisés publiés lundi par l'Institut national de la protection sociale et des problèmes démographiques.
Le nombre d'enfants de 0 à 14 ans va pour sa part être divisé par deux dans le même laps de temps à cause d'un taux de fécondité évalué sur la période à seulement 1,35 bébé par femme, un chiffre inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1). La population des 0-14 ans devrait passer de 16,84 millions (12,7 % de la population) à 7,91 millions (9,1 %) et celle des 15-64 ans de 81,73 millions (63,8 %) à 44,18 millions (50,9 % du total). En revanche, la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans devrait croître d'année en année, évoluant de 29,48 millions (23 % du total) en 2010 à 34,64 millions (39,9 %) en 2060.
L'organisme public qui a conduit l'étude précise en outre qu'en 2060 l'espérance de vie des hommes japonais devrait atteindre 84,19 ans (contre 79,64 en 2010) et celle des femmes 90,93 ans (contre 86,39 ans). La baisse de la natalité conjuguée à une existence plus longue entraîne un vieillissement rapide de la population japonaise, un problème majeur qui représente une menace pour le système de protection sociale du pays, de moins en moins de jeunes actifs étant disponibles pour soutenir un nombre croissant de personnes âgées.
Le gouvernement de centre-gauche prône une importante hausse de la taxe sur la consommation pour pérenniser le régime de remboursement des soins, mais dans le même temps il lui est reproché de ne pas tenir ses promesses pour favoriser les naissances, de nombreux couples se privant d'enfants pour des raisons économiques compte tenu de frais d'éducation extrêmement élevés et du manque d'infrastructures d'accueil.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Les achats en ligne des Français en hausse de 22 %
LEMONDE.FR | 30.01.12 | 08h34
Les Français ont dépensé 37,7 milliards d'euros sur Internet en 2011, dont 7,6 milliards pour Noël en novembre et décembre, selon les données publiées, lundi 30 janvier, par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) et Médiamétrie. C'est 22 % de plus qu'en 2010.
Le panier moyen par achat a légèrement diminué : les Français ont dépensé en moyenne 90 euros lors d'une commande, soit 1 % de moins qu'en 2010, et 86 euros pour Noël, le montant le plus bas depuis 2006.
Mais les acheteurs ont été plus nombreux : 30,7 millions de Français ont commandé sur la Toile, dont 3 millions pour la première fois en 2011. Et ils ont fait en moyenne 13,7 transactions par an (contre 12,3 en 2010), dépensant sur un an 1 230 euros (contre 1 120).
"SILVER SURFERS"
Le fort développement en 2011 des systèmes de retrait en magasin ("drive" et "point relais") pour les commandes passées sur Internet a contribué au développement du commerce en ligne, tout comme la progression des achats réalisés à partir du téléphone mobile et des tablettes (le "m-commerce").
Désormais, la Toile attire toutes les catégories d'acheteur et, depuis près de deux ans, surtout des personnes plus âgées. La catégorie des 50 ans et plus, que l'on appelle les "silver surfers", est celle qui en un an a le plus progressé.
Au quatrième trimestre 2011, 79 % des internautes âgés de 50 à 64 ans ont fait un achat sur Internet, soit 23 % de plus qu'un an auparavant. Un tiers des acheteurs sur Internet a plus de 50 ans, ce qui en fait la première catégorie d'acheteurs en ligne, ex-aequo avec les 35-49 ans.
Alain Beuve-Méry
LEMONDE.FR | 30.01.12 | 08h34
Les Français ont dépensé 37,7 milliards d'euros sur Internet en 2011, dont 7,6 milliards pour Noël en novembre et décembre, selon les données publiées, lundi 30 janvier, par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) et Médiamétrie. C'est 22 % de plus qu'en 2010.
Le panier moyen par achat a légèrement diminué : les Français ont dépensé en moyenne 90 euros lors d'une commande, soit 1 % de moins qu'en 2010, et 86 euros pour Noël, le montant le plus bas depuis 2006.
Mais les acheteurs ont été plus nombreux : 30,7 millions de Français ont commandé sur la Toile, dont 3 millions pour la première fois en 2011. Et ils ont fait en moyenne 13,7 transactions par an (contre 12,3 en 2010), dépensant sur un an 1 230 euros (contre 1 120).
"SILVER SURFERS"
Le fort développement en 2011 des systèmes de retrait en magasin ("drive" et "point relais") pour les commandes passées sur Internet a contribué au développement du commerce en ligne, tout comme la progression des achats réalisés à partir du téléphone mobile et des tablettes (le "m-commerce").
Désormais, la Toile attire toutes les catégories d'acheteur et, depuis près de deux ans, surtout des personnes plus âgées. La catégorie des 50 ans et plus, que l'on appelle les "silver surfers", est celle qui en un an a le plus progressé.
Au quatrième trimestre 2011, 79 % des internautes âgés de 50 à 64 ans ont fait un achat sur Internet, soit 23 % de plus qu'un an auparavant. Un tiers des acheteurs sur Internet a plus de 50 ans, ce qui en fait la première catégorie d'acheteurs en ligne, ex-aequo avec les 35-49 ans.
Alain Beuve-Méry
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Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
14 % des agents de l'Education se disent en situation d'épuisement professionnel
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
"Une proportion non négligeable des professionnels est en situation de risque psycho-social avéré, en particulier les conseillers principaux d'éducation (CPE), les personnels administratifs, les professeurs des écoles élémentaires et (ceux) exerçant en collège", résume le Carrefour santé social.
Selon l'étude, menée en mai 2011 auprès de 5.000 agents de l'Education nationale sur les risques psychosociaux, l'épuisement professionnel et les troubles musculosquelettiques (TMS), 24 % se disent en état de tension au travail et 14 % en épuisement professionnel.
Ce risque d'épuisement (ou "burnout" selon le terme anglosaxon) est supérieur à la moyenne des agents de l'Education nationale pour les CPE, les enseignants d'école élémentaire et du collège, les hommes et les plus de 55 ans.
Une grande majorité des agents déclare avoir connu un problème d'ordre musculosquelettique au cours des 12 derniers mois concernant la nuque ou le cou (78 %), le bas du dos (75 %), l'épaule (60 %), le genou ou la jambe (54%). Selon la zone du corps, entre un tiers et plus de la moitié des répondants déclare un problème au cours des sept derniers jours.
Par rapport à l'enquête "Sumer" qui constitue la référence en France (toutes professions confondues), l'étude montre que les agents de l'Education nationale sont soumis à une "demande psychologique" élevée mais ils bénéficient d'une "latitude décisionnelle" importante. Ce dernier critère, qui correspond à la marge de manoeuvre dont les personnels disposent pour mener leur activité, "contribue à réduire le niveau de risque psycho-social".
Dans l'enquête Sumer, 12 % des cadres et 23 % de tous les salariés se disent "tendus" au travail, à comparer avec les 24 % de l'Education nationale.
Lieu d'échanges et de réflexion entre la MGEN et les principaux syndicats de l'éducation (FSU, UNSA-Education, Sgen-CFDT), le Carrefour santé social a publié deux premières enquêtes en 2006, sur la santé des jeunes enseignants, et en 2009, sur les fins de carrière. Son objectif est de déceler les situations à risque pour que des réponses adéquates y soient apportées.
Lepoint.fr
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
"Une proportion non négligeable des professionnels est en situation de risque psycho-social avéré, en particulier les conseillers principaux d'éducation (CPE), les personnels administratifs, les professeurs des écoles élémentaires et (ceux) exerçant en collège", résume le Carrefour santé social.
Selon l'étude, menée en mai 2011 auprès de 5.000 agents de l'Education nationale sur les risques psychosociaux, l'épuisement professionnel et les troubles musculosquelettiques (TMS), 24 % se disent en état de tension au travail et 14 % en épuisement professionnel.
Ce risque d'épuisement (ou "burnout" selon le terme anglosaxon) est supérieur à la moyenne des agents de l'Education nationale pour les CPE, les enseignants d'école élémentaire et du collège, les hommes et les plus de 55 ans.
Une grande majorité des agents déclare avoir connu un problème d'ordre musculosquelettique au cours des 12 derniers mois concernant la nuque ou le cou (78 %), le bas du dos (75 %), l'épaule (60 %), le genou ou la jambe (54%). Selon la zone du corps, entre un tiers et plus de la moitié des répondants déclare un problème au cours des sept derniers jours.
Par rapport à l'enquête "Sumer" qui constitue la référence en France (toutes professions confondues), l'étude montre que les agents de l'Education nationale sont soumis à une "demande psychologique" élevée mais ils bénéficient d'une "latitude décisionnelle" importante. Ce dernier critère, qui correspond à la marge de manoeuvre dont les personnels disposent pour mener leur activité, "contribue à réduire le niveau de risque psycho-social".
Dans l'enquête Sumer, 12 % des cadres et 23 % de tous les salariés se disent "tendus" au travail, à comparer avec les 24 % de l'Education nationale.
Lieu d'échanges et de réflexion entre la MGEN et les principaux syndicats de l'éducation (FSU, UNSA-Education, Sgen-CFDT), le Carrefour santé social a publié deux premières enquêtes en 2006, sur la santé des jeunes enseignants, et en 2009, sur les fins de carrière. Son objectif est de déceler les situations à risque pour que des réponses adéquates y soient apportées.
Lepoint.fr
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Re: Actualités 2012
La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:
http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
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Re: Actualités 2012
Dans l'Aveyron, 30.000 habitants se retrouveront sans ophtalmo le 1er avril
TOULOUSE — La fermeture prochaine du dernier cabinet d'ophtalmologie de l'ancienne cité minière de Decazeville (Aveyron) va plonger un bassin de population de 30.000 personnes dans une pénurie symptomatique de la désertification médicale qui frappe de nombreuses régions isolées.
Malgré l'annonce de leur prochain départ en retraite, le 31 mars, les docteurs Gérard Le Joncour et Michèle Buessinger, qui exercent à Decazeville depuis 1980, n'ont pas trouvé de repreneurs pour leur cabinet. Cette fermeture s'ajoute à l'absence d'ophtalmologiste au Centre hospitalier de Decazeville.
Le maire PS de Decazeville, Jean Reuilles, se dit impuissant. Pour lui, l'urgence est d'assurer une permanence des soins à l'hôpital pour les 6.000 habitants de la ville et ceux des communes alentour.
L'Agence régionale de santé (ARS) s'est fixé comme priorité d'attirer à l'hôpital un ophtalmologiste, ou d'établir un système de gardes en alternance, pour que les 30.000 habitants du bassin de vie de Decazeville puissent être examinés "dans les 35 minutes" en cas d'urgence.
Mais, pour Jean Reuilles, cette solution "ne serait qu'un pis-aller".
Le Dr Michel Boussaton, président du Conseil régional de l'ordre des médecins de Midi-Pyrénées, y voit "l'aboutissement d'un long processus que l'on dénonce depuis longtemps".
"Quand on parle de désert médical, ça en fait sourire certains parce que jusqu'ici, on ne voyait pas concrètement ce que c'était. Eh bien, les gens vont maintenant le voir. C'est regrettable, dit-il, mais c'était tout à fait prévisible sur la région, qui souffre fortement de cette désertification médicale."
Patrick Romestaing, responsable de la démographie au Conseil national de l'ordre des médecins, s'est refusé à parler de désert médical, concédant cependant que, "même dans une région globalement bien dotée comme Midi-Pyrénées, il existe des territoires et des départements qui sont confrontés à de grandes difficultés sur certaines spécialités".
Si l'ophtalmologie est la spécialité médicale la plus durement touchée par la pénurie de médecins au niveau national (une quarantaine des 2.200 bassins de vie français en sont dépourvus), le problème est plus global pour le bassin de Decazeville, selon Jean-Paul Boyer, porte-parole du collectif "Tous Ensemble".
"Sur notre bassin de vie, il y a 30.000 habitants, et nous souffrons de carences sur de nombreuses spécialités: en pneumologie, en urologie, en psychiatrie, et donc en ophtalmologie", précise-t-il.
Le numerus clausus "n'a pas été fait de manière assez prospective", regrette Michel Boussaton. "Cela fait 20 ans qu'on organise la pénurie de médecins. C'est trop facile, aujourd'hui, de demander aux organisations professionnelles et aux politiques locaux de trouver une solution", juge-t-il.
Réévalué chaque année, le numerus clausus limite le nombre d'étudiants en médecine reçus au concours d'entrée en seconde année.
Selon les chiffres du Conseil régional de l'ordre des médecins, 37% des médecins des Hautes-Pyrénées ont plus de 60 ans, tout comme un tiers des praticiens du Gers, de l'Aveyron. "Le problème sera donc aigu dans 4 ou 5 ans, lorsque ces médecins partiront à la retraite, et que nous n'aurons pas la possibilité de les remplacer", explique Michel Boussaton.
Les Decazevillois devront donc se déplacer jusqu'à Figeac (à 27 km), Villefranche-de-Rouergue (39 km) ou Rodez (40 km) pour voir un ophtalmologiste.
Pour Patrick Romestaing, les Français doivent s'adapter: "On n'aura plus de médecins sur le pas de la porte, il faudra faire plus de kilomètres. La population doit accepter qu'on va plus se déplacer qu'avant pour voir un médecin."
AFP.
TOULOUSE — La fermeture prochaine du dernier cabinet d'ophtalmologie de l'ancienne cité minière de Decazeville (Aveyron) va plonger un bassin de population de 30.000 personnes dans une pénurie symptomatique de la désertification médicale qui frappe de nombreuses régions isolées.
Malgré l'annonce de leur prochain départ en retraite, le 31 mars, les docteurs Gérard Le Joncour et Michèle Buessinger, qui exercent à Decazeville depuis 1980, n'ont pas trouvé de repreneurs pour leur cabinet. Cette fermeture s'ajoute à l'absence d'ophtalmologiste au Centre hospitalier de Decazeville.
Le maire PS de Decazeville, Jean Reuilles, se dit impuissant. Pour lui, l'urgence est d'assurer une permanence des soins à l'hôpital pour les 6.000 habitants de la ville et ceux des communes alentour.
L'Agence régionale de santé (ARS) s'est fixé comme priorité d'attirer à l'hôpital un ophtalmologiste, ou d'établir un système de gardes en alternance, pour que les 30.000 habitants du bassin de vie de Decazeville puissent être examinés "dans les 35 minutes" en cas d'urgence.
Mais, pour Jean Reuilles, cette solution "ne serait qu'un pis-aller".
Le Dr Michel Boussaton, président du Conseil régional de l'ordre des médecins de Midi-Pyrénées, y voit "l'aboutissement d'un long processus que l'on dénonce depuis longtemps".
"Quand on parle de désert médical, ça en fait sourire certains parce que jusqu'ici, on ne voyait pas concrètement ce que c'était. Eh bien, les gens vont maintenant le voir. C'est regrettable, dit-il, mais c'était tout à fait prévisible sur la région, qui souffre fortement de cette désertification médicale."
Patrick Romestaing, responsable de la démographie au Conseil national de l'ordre des médecins, s'est refusé à parler de désert médical, concédant cependant que, "même dans une région globalement bien dotée comme Midi-Pyrénées, il existe des territoires et des départements qui sont confrontés à de grandes difficultés sur certaines spécialités".
Si l'ophtalmologie est la spécialité médicale la plus durement touchée par la pénurie de médecins au niveau national (une quarantaine des 2.200 bassins de vie français en sont dépourvus), le problème est plus global pour le bassin de Decazeville, selon Jean-Paul Boyer, porte-parole du collectif "Tous Ensemble".
"Sur notre bassin de vie, il y a 30.000 habitants, et nous souffrons de carences sur de nombreuses spécialités: en pneumologie, en urologie, en psychiatrie, et donc en ophtalmologie", précise-t-il.
Le numerus clausus "n'a pas été fait de manière assez prospective", regrette Michel Boussaton. "Cela fait 20 ans qu'on organise la pénurie de médecins. C'est trop facile, aujourd'hui, de demander aux organisations professionnelles et aux politiques locaux de trouver une solution", juge-t-il.
Réévalué chaque année, le numerus clausus limite le nombre d'étudiants en médecine reçus au concours d'entrée en seconde année.
Selon les chiffres du Conseil régional de l'ordre des médecins, 37% des médecins des Hautes-Pyrénées ont plus de 60 ans, tout comme un tiers des praticiens du Gers, de l'Aveyron. "Le problème sera donc aigu dans 4 ou 5 ans, lorsque ces médecins partiront à la retraite, et que nous n'aurons pas la possibilité de les remplacer", explique Michel Boussaton.
Les Decazevillois devront donc se déplacer jusqu'à Figeac (à 27 km), Villefranche-de-Rouergue (39 km) ou Rodez (40 km) pour voir un ophtalmologiste.
Pour Patrick Romestaing, les Français doivent s'adapter: "On n'aura plus de médecins sur le pas de la porte, il faudra faire plus de kilomètres. La population doit accepter qu'on va plus se déplacer qu'avant pour voir un médecin."
AFP.
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