Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2012
Ok merci Kysa !kysa a écrit :Oui mais ton intro et ta conclu ne peuvent faire qu'une seule phraseAnouh' a écrit :Bonjour tout le monde !!
J'aurai besoin d'un petit conseil, voilà j'ai un sujet sur la grossesse pour autrui. Dans le sujet il me demande de relever les principaux arguments de l'article ; et il me demande de le faire de manière structurée et n'excédant pas 20 lignes. Je me demandais si il fallait faire Intro-Developpement-Conclu ou pas ?
Merci
IDE en Réa Neurochir
- cristal74270
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Re: Actualités 2012
cristal74270 a écrit :Bien à vous
Le magazine de la santé 07/02/2012
Sommaire :
1.La colère des médecins scolaires: grève
2.Médecins sans frontières
3.Santé bucco-dentaire personnes âgées
4.Le droit des malades, nouvelle loi
5.Des moules montrant des MST
6.Allô docteur : chirurgie du dos et personnes agées
Divers :
Les porteuses de prothèses mammaires PIP, sur les 1379 ruptures déclarées à l’AFSSAPS, 55% sont survenues dans les 5 ans suivant la pose des prothèses, ruptures extraordinairement précoces, selon l’AFSSAPS recommande de les faire retirer.
En décembre dernier, le gouvernement avait recommandé à 30 milles femmes porteuses d’implants de se les faire retirer à titre préventif, un conseil qui a été entendu puisque 877 explantations volontaires sans signe de rupture ou d’inflammation liées au gel de silicone altéré ont déjà été recensés dont 205 en janvier 2012, l’AFFSSAPS a par ailleurs annoncé le lancement d’une étude épidémiologique au long cours pour les femmes ayant eu des prothèses PIP.
AFSSAPS :Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
Une pilule qui envoie des SMS : La compagnie américaine Proteus Biomedical a annoncé dans la presse avoir trouvé un accord avec un laboratoire pharmaceutique, Lloydspharmacy, pour commercialiser une pilule capable de rappeler au patient qu’il a oublié de prendre son traitement, en fournissant les informations à son téléphone. La mise sur le marché est espérée pour septembre prochain. http://www.allô.docteur.fr pour plus d’info.
Lutter contre la violence routière : Un samedi soir, Bertrand Parent « journaliste » roule vite alors qu’il pleut, perd le contrôle de son véhicule et percute un véhicule arrivant en face, le conducteur meurt sur le coup et Bertrand Parent vit avec cette mort sur la conscience, afin de sensibiliser les conducteurs il décide 26 après ,( pas avant car il avait honte ce qu’il avait fait) d’écrire un livre « un jour sur la route j’ai tué un homme », il explique que lors de sa jeunesse, il n’y avait pas assez de contrôle, , il s’engage financièrement à la lutte contre la violence routière et intervient dans les lycées pour sensibiliser les jeunes.
1. LA COLERES DES MEDECINS SCOLAIRES, EN GREVE .
Ces médecins trop mal payés, peu nombreux, et peu reconnus pourtant ils prennent en charge la santé de nos enfants, en colère, ils sont en grève aujourd’hui.
1200 médecins scolaires pour 12 millions d’élèves et 70% d’entre eux partiront à la retraite au cours des dix prochaines années, les médecins scolaires s’inquiètent du manque d’intractivité de leur profession, avec un salaire brut de 1750 euros par mois, gagnant moins en début de carrière qu’un interne en médecine. Le nombre de postulant de plus en plus faible : en 1990 ils étaient 90 médecins à rentrer en poste et en 2010 ils n’étaient plus que 3.
Préventions, bilans médicaux, accompagnements des élèves handicapés et souffrant de maladies chroniques, la liste des missions des médecins scolaires ne cessent de s’allonger, mais difficile de répondre à la demande quand les effectifs ne sont pas au complet.
Exemple : En Seine-Saint-Denis, la situation est catastrophique, 24 postes de titulaires sont vacants depuis le début de l’année représentant la moitié de l’équipe. Un médecin en retraite depuis 1 an a du reprendre son poste en vacation, 1 jour par semaine pour donner un coup de main à ses collègues, elle cite : par manque de temps, nous ne pouvons plus discuter avec la famille car nous ne pouvons plus faire le bilan de la grande section de maternelle, autrefois, on faisait des véritables consultations d’adolescents avec qui on discutait afin de voir quels étaient leurs problèmes, maintenant c’est terminé, nous ne voyons que des enfants à la demande de l’infirmière, de l’établissement, c’est devenu une médecine d’urgence, ce n’est plus une médecine de prévention.
La profession de médecins scolaires a été créée le lendemain de la 2nd guerre mondiale, dans un esprit de solidarité nationale n’a jamais eu autant d’importance qu’ aujourd’hui quand l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour les familles défavorisées.
2. LES MEDECINS SANS FRONTIERES.
Lybie : MSF dénonce la torture : soigner un blessé pour permettre à son bourreau de le torturer à nouveau, c’est une situation inacceptable dont les médecins sans frontières se retrouvent.
Depuis le mois d’août 2011, l’organisation humanitaire se retrouvaient dans les prisons de Misrata pour soigner les prisonniers de guerre, mais médecins sans frontières a décidé de suspendre ces soins parce que les détenus qu’elle prenait en charge était aussitôt torturés.
La directrice juridique de MSF cite : le problème est l’accès au soin, nous avions décidé de promulguer des soins à l’intérieur des prisons, c’est une action risquée mais nécessaire dans une situation de désorganisation. Le problème est intervenue quand des personnes avaient absolument besoin de soins et ensuite emmenés pour subir encore des interrogatoires ou des mauvais traitements où finalement la parole médicale a été complètement marginalisée, mais on veut bien prendre le risque de soigner en prison mais c’est pour que la médecine est un sens en prison part pour que nous soyons contraint de suspendre des soins pour subir des mauvais traitements.
Les prisonniers blessés maintenant iront à l’infirmerie et aller dans les hôpitaux doivent être capable de traiter les blessés qui sont extraits des prisons et amenés dans des centres de traitements.
Aujourd’hui notre problème est effectivement que les autorités s’occupant de la détention clarifient leur rôle parce que les comités militaires, de sécurité et municipaux se cachent derrière tout le monde et personne ne prend ses responsabilités vis-à-vis de ces extractions de détenue.
Donc, nous, c’est un suspension, nous sommes près à y retourner, on reste présent sur Misrata, mais on ne peut pas tolérer que le soin en situation de détention soit si irrespectueux de la santé des personnes.
L’épidémie de choléra en Haïti suite au séisme il y a 2 ans, 250 mille morts: Haïti ne connaissait pas le choléra, et cette épidémie qui a fait un nombre considérable de victimes, des enquêtes épidémiologiques ont été effectuées pour connaître la source, la question est toujours présente ce jour, les haïtiens victimes de cette épidémie demandes des indemnisations. Il y a une pression et colère des patients, une plainte a été déposé auprès du secrétariat général des Nations Unis, 5000 patients représentés par des avocats, cette plainte a fait une traînée de poudre dans le pays et c’est cela qui a déclanché ces demandes massives de certificats médicaux.
Pour info: les médecins du monde ont décidés le 6 février 2012 de suspendre les soins dans le nord du Mali car sa sécurité n’était plus assurée.
3. SANTE BUCCO-DENTAIRE DES PERSONNES AGEES.
L’association « dépend dents » cherchent à améliorer l’hygiène bucco-dentaire des personnes âgées en maison de retraite afin de rester en bonne santé plus longtemps.
Une étude a été réalisée en 2009 dans l’Est de la France sur 354 maisons de retraite seules 14% pratiquaient un examen bucco-dentaire lors de l’admission d’un nouveau résident, or, les problèmes de dents peuvent favoriser la dénutrition et sur l’état en général des personnes âgées.
Exemple : hôpital de Nancy : les résidents expliquent que dans le temps, les soins dentaires n’étaient pas aussi pointilleux que maintenant, ils n’étaient pas sensibiliser sur les problèmes bucco-dentaires. Certaines patientes disent également qu’elles sont gênées suite à leur bouche édentée et abîmées et disent qu’elles ont du mal à manger.
En quelques mois les résidents et le personnel ont pris les choses en main, les aides soignants ont reçu une formation , maintenant obligatoire et chaque résidents ont une fiche pédagogique au mur de leur salle de bain, des gestes simples mais essentiels, les personnes utilisent plutôt des brosses à dents souples car elles ont les gencives fragiles et un dentifrice fluoré permettant d’éviter des pathologies.
Les conséquences d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire : douleurs de l’appareil digestifs, infections osseuses, cardiaques, rénales et une alimentation réduite involontaire.
4. LE DROIT DES MALADES : NOUVELLE LOI
Le ministre de la santé Xavier Bertrand annonce une nouvelle loi sur les droits des malades : pourquoi une nouvelle loi alors qu’il y a déjà la loi la loi kouchner du 4 mars 2002.
L’année 2011 était l’année des patients et de leurs droits, pourquoi faire une nouvelle loi en 2012, c’est peut-être une loi de repentance pour n’avoir rien fait en 2022 cite Christian SAOUT (magistrat et président du CISS: collectif interassiatif sur la santé).
Il déclare également : on a perdu une occasion de regarder les droits des patients d’une autre façon, notamment quand Madame BACHELOT avait demandé en lançant cette année 2011 un certain nombre de rapports demandés particulièrement éclairant.
Premièrement : le rapport de la bien traitance montrait bien ce que les patients attendaient de même que les médecins, finalement ils voulaient la même chose soit du temps pour pouvoir discuter.
Deuxièmement : le rapport sur les nouveaux usages : la nouvelle place des patients dans la relation thérapeutique avec l’intervention des nouvelles technologie, nouveaux traitements , il ne faut pas que cela fasse disparaître le côté humain.
Une nouvelle loi car on sent une pression du corps médical, le monde des soignants en général, il ne faudrait pas que cela perdure.
De nos jours, il manque du temps médicale disponible,d’autant plus que beaucoup partiront en retraite, ce n’est pas un manque de médecins en France.
On pourrait simplifier les choses, en créant par exemple un guichet unique départemental, faire des efforts pour expliquer les droits et obligations.
5. DES MOULAGES MONTRANT DES MST
Au cœur du 10ème arrondissement de Paris, l’hôpital Saint Louis et son architecture carcérale, vestige d’une histoire singulière, accueillait tout les pestiférés de la Capital.
Docteur Gérard Tilles déclare : les patients étaient des personnes très contagieuses qui étaient rejetées de la société pour ne pas contaminer tout le monde, on les enfermait à Saint louis et l’histoire raconte que la nuit on lâchait les chiens pour ne pas que les patients se sauvent.
L’hôpital au XIV siècle, devient le berceau de la dermatologie française, il deviendra un musée avec ses moulages de cire conservés depuis plus d’un siècle, témoin des grands fléaux de l’époque.
La teigne : champignon ultra contagieux s’attaquant surtout au crâne des enfants, se traitait par l’épilation les cheveux parasités, douloureux, fastidieux et long, les enfants atteints avaient une classe spéciale, on les reconnaissait à leur bandage sur le crâne.
La syphilis : la grande infection du 19ème siècle, sexuellement transmissible, elle se répand dans toute l’estrade de la société, tuant Maupassant et Nietzsche, victimes de sa forme la plus ravageuse. Le traitement était le mercure sans garantie de guérison, il faut attendre 1943 et la découverte de la pénicilline pour stopper l’épidémie.
Aujourd’hui, cette maladie a quasiment disparue.
La gale : Maladie infectieuse souvent associée à la saleté et causée par un parasite le « sarcopte », lui se déplace en creusant des galeries à l’intérieur de l’épiderme, très contagieuse, extrêmement prurigineuse, les patients se grattent beaucoup, actuellement la gale existe toujours mais avec une nette recrudescence dû à des personnes qui ne se soignent pas.
7. ALLODOCTEUR : CHIRURGIE DU DOS ET PERSONNES AGEES
On estime qu’1 personne âgée sur 1000 souffre d’un canal lombaire trop étroit et 15% des douleurs seraient dues à ce rétrécissement du canal rachidien.
Un peu d’anatomie : la colonne vertébrale est composée de 33 vertèbres empilées les unes sur les autres, entre chaque vertèbres, il y a un disque cartilagineux qui permet de limiter les frottements des surfaces articulaires et de limiter les chocs, le tout étant maintenu par des ligaments et par les tendons des muscles du dos.
Les vertèbres sont trouées à l’arrière et l’empilement des vertèbres au niveau de ces trous forment le canal rachidien protégeant la moelle épinière, et de chaque côté des vertèbres il y a des cavités qui permettent aux nerfs d’immerger de la moelle et des fibres nerveuses qui vont transmettre les ordres des mouvements envoyés par le cerveau aux différentes parties du corps.
En bas du dos, sur les vertèbres lombaires, on a une partie de ces fibres que l’on appelle « la queue de cheval » et avec l’âge le canal qui contient la moelle et la queue de cheval se rétrécie au niveau lombaire, ces fibres nerveuses et l’enveloppe qui protège la queue de cheval « la dure mère »en étant comprimés entraîne des symptômes, c’est le cas également des vaisseaux qui vont alimenter ces nerfs, du coup ils ne reçoivent plus de sang et ils finissent par s’altérer.
Les facteurs qui rétrécissent aussi le canal : une vertèbre qui se met à glisser.
Parfois, des personnes naissent avec le canal lombaire étroit et donc peuvent ressentir des douleurs tôt et donc se faire opérer.
Les becs de perroquets (ostéophytes ) , compriment les nerfs, douleurs aux membres inférieurs.
Le traitement : il ne faut pas commencer par l’opération , il faut évaluer le retentissement du canal lombaire étroit, si cela retenti à la vie quotidienne (ex: marche , déplacements), en fonction de ses éléments, on va se diriger soit vers un traitement médical qui a pour but de faire des infiltrations épi-durales, le radiologue va injecter de la corticoïde autour de la dure mère pour réduire l’inflammation et ceci sous contrôle radiographique, ensuite il reste l’opération, qui est le seul vrai traitement du canal étroit.
Dans le premier stade de l’évolution, les douleurs apparaissent en position debout et disparaissent en position assise et de ne pas exister en position allongée.
En faisant le dos rond, la douleur s’atténue.
Le canal lombaire cervicale, compression de la moelle: trouble de l’équilibre, difficulté à marcher dans ce cas la chiropraxie ne sert à rien.
La chiropraxie est une médecine manuelle qui vise à la prévention, au diagnostic, au traitement des troubles de l’appareil locomoteur, de la colonne vertébrale, et de leurs effets néfastes sur la santé humaine. Les méthodes utilisées sont essentiellement manuelles
Laminectomie : La laminectomie est une intervention chirurgicale permettant d'aborder le canal rachidien et son contenu : la moelle épinière et la queue de cheval correspondant au rassemblement des derniers nerfs situés à l'extrémité inférieure de la moelle épinière. Cette opération est utilisée dans les syndromes compressifs (rétrécissement ou sténose du canal médullaire entre autres) dans le canal lombaire étroit d'origine congénitale, la hernie discale ou les fragments osseux. Elle se fait sous anesthésie générale.
Le patient remarche normalement très peu de temps après.
Avec le vieillissement de la population, il y a beaucoup d’opérations de ce genre.
L’opération dure environ 1h15.
Il n’y a pas d’âge pour se faire opérer d’autant plus pour aller mieux c’est l’unique solution.
Il ne faut pas attendre pour se soigner !
Il y a plus de risque à opérer une personne diabétique car elle a les nerfs déjà abîmés par le diabète.
Le suivi : après la laminectomie , le suivi a pour but de bien contrôler la douleur pour que le patient remarche le plus vite possible, un kinésithérapeute vient faire un test, il teste les sensations des jambes et des pieds pour voir si l’opération a bien fonctionné,il aide à la première levée, fait marcher le patient doucement.
Le laser: il doit rester en dehors de la chirurgie.
On peut se faire opérer plusieurs fois, car il se peut qu’il y est d’autres compressions à d’autres endroits.
Le risque pots-opératoire est l’hématome, le syndrome de la queue de cheval.
http://WWW.ALLODOCTEURS.FR
Cristal
je voulais vous informer que le dernier magazine de la santé que j'ai posté n'est pas très au top, je suis plutôt fatiguée donc j'ai fait une correction et j'ai posté sur le topic du magazine de la santé, désolé pour ce désagrémént !


Présélection (jva) pour 2015.
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Re: Entraînement culture générale 2012
Un peu tard...sorry
13- Le handicap
Questions de connaissances:
Combien de personnes handicapées sont placées en institution en France?
a)20000 à 25000
b)35000 à 40000
c)65000 à 70000
d)80000 à 85000
Quel est,en 2011,le montant maximum de l'allocation aux adultes handicapés?
a)417,88euros
b)577,92euros
c)727,61euros
d)755,13euros
Questions plus dévelloppées
Citez quatre mesures prises pour faciliter l'intégration des personnes handicapées dans notre société.
Déficience,incapacité,handicap,trois termes pour définir le même constat:l'altération d'autonomie.Quel discernement faites-vous?(pas de correction pour celle ci)

13- Le handicap
Questions de connaissances:
Combien de personnes handicapées sont placées en institution en France?
a)20000 à 25000
b)35000 à 40000
c)65000 à 70000
d)80000 à 85000
Quel est,en 2011,le montant maximum de l'allocation aux adultes handicapés?
a)417,88euros
b)577,92euros
c)727,61euros
d)755,13euros
Questions plus dévelloppées
Citez quatre mesures prises pour faciliter l'intégration des personnes handicapées dans notre société.
Déficience,incapacité,handicap,trois termes pour définir le même constat:l'altération d'autonomie.Quel discernement faites-vous?(pas de correction pour celle ci)
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
1 320 décès seraient imputables au Mediator, selon deux chercheurs de l'Inserm
| 09.02.12 | 12h54 • Mis à jour le 09.02.12 | 16h55
Près de 3 100 hospitalisations pour une insuffisance des valves cardiaques et 1 320 décès seraient attribuables à la prise de benfluorex (Mediator) au cours de la période 1976-2009 en France. Publiés jeudi 9 février, dans la revue Pharmacoepidemiology and Drug Safety, ces calculs ont été effectués par deux épidémiologistes de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Agnès Fournier et Mahmoud Zureik, qui avaient présenté en novembre 2010 une étude évoquant une fourchette plus large, allant jusqu'à 2000 décès.
"Nous avons affiné nos calculs en travaillant sur les données disponibles, qui dans le cas de celles émanant de l'assurance-maladie ne permettent pas de remonter plus loin que l'année 2006", explique Mahmoud Zureik. Les deux épidémiologistes ont opéré à partir des statistiques hospitalières, de celles des remboursements pour des prescriptions de Mediator et sur les chiffres de vente fournis par le laboratoire Servier.
Au cours de la période de commercialisation du Mediator en France, de 1976 à son retrait du marché en 2009, 145 millions de boîtes (comprenant chacune 30 comprimés) ont été vendues et plus de 5 millions de personnes en ont consommé. "Mais on ne sait pas exactement comment", précise le docteur Zureik. La seule période bien documentée couvre les années 2006 à 2009, où l'on dénombre plus de 10 millions de boîtes remboursées et 303 336 utilisateurs du médicament.
Sur le total de 145 millions de boîtes, les auteurs estiment que 78 millions ont été vendues à des personnes ayant déjà consommé 30 boîtes du produit. C'est parmi cette population de gros consommateurs qu'il est le plus probable de retrouver ceux ayant présenté des effets indésirables sérieux, une insuffisance valvulaire modérée à grave, et à avoir été hospitalisés pour cette raison. Partant d'une étude française ayant montré que la prise de benfluorex multiplie par 3,1 le risque relatif d'être hospitalisé pour une valvulopathie, Agnès Fournier et Mahmoud Zureik sont parvenus au nombre de 3069 hospitalisations pour ce motif sur la période 1976-2009.
Une autre étude, américaine cette fois, indiquait que 43% des individus chez lesquels une échographie motivée par des signes cliniques mettait en évidence une valvulopathie modérée à sévère mourraient prématurément de cette pathologie. Les deux chercheurs en concluent donc qu'il est possible d'attribuer à la consommation de Mediator 1320 décès, parmi les 3069 patients hospitalisés entre 1976 et 2009.
"Nous avons fait des estimations volontairement conservatrices, souligne Mahmoud Zureik, car nous n'avons pas pris en compte des décès pouvant survenir sans que le patient ait été hospitalisé, pas plus que les effets secondaires chez des patients ayant pris du benfluorex mais ayant arrêté de le faire avant 2006. De même, nous n'avons pas pris en considération un autre effet secondaire potentiellement mortel connu de la famille des fenfluramines à laquelle appartient le benfluorex, l'hypertension artérielle pulmonaire primitive. Nos résultats sur le risque relatif d'atteinte des valves cardiaques et sur la mortalité pourraient donc sous-estimer la réalité." Cette nouvelle estimation, qui reste dans la fourchette évoquée précédemment (de 500 décès, si l'on s'en tient à une période de suivi inférieure à quatre ans, jusqu'à 2000 décès, pour un suivi sur la vie entière) pourrait peser lourd dans la balance lorsque s'ouvrira le 14 mai, devant le tribunal correctionnel de Nanterre le premier procès du Mediator.
Paul Benkimoun
| 09.02.12 | 12h54 • Mis à jour le 09.02.12 | 16h55
Près de 3 100 hospitalisations pour une insuffisance des valves cardiaques et 1 320 décès seraient attribuables à la prise de benfluorex (Mediator) au cours de la période 1976-2009 en France. Publiés jeudi 9 février, dans la revue Pharmacoepidemiology and Drug Safety, ces calculs ont été effectués par deux épidémiologistes de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Agnès Fournier et Mahmoud Zureik, qui avaient présenté en novembre 2010 une étude évoquant une fourchette plus large, allant jusqu'à 2000 décès.
"Nous avons affiné nos calculs en travaillant sur les données disponibles, qui dans le cas de celles émanant de l'assurance-maladie ne permettent pas de remonter plus loin que l'année 2006", explique Mahmoud Zureik. Les deux épidémiologistes ont opéré à partir des statistiques hospitalières, de celles des remboursements pour des prescriptions de Mediator et sur les chiffres de vente fournis par le laboratoire Servier.
Au cours de la période de commercialisation du Mediator en France, de 1976 à son retrait du marché en 2009, 145 millions de boîtes (comprenant chacune 30 comprimés) ont été vendues et plus de 5 millions de personnes en ont consommé. "Mais on ne sait pas exactement comment", précise le docteur Zureik. La seule période bien documentée couvre les années 2006 à 2009, où l'on dénombre plus de 10 millions de boîtes remboursées et 303 336 utilisateurs du médicament.
Sur le total de 145 millions de boîtes, les auteurs estiment que 78 millions ont été vendues à des personnes ayant déjà consommé 30 boîtes du produit. C'est parmi cette population de gros consommateurs qu'il est le plus probable de retrouver ceux ayant présenté des effets indésirables sérieux, une insuffisance valvulaire modérée à grave, et à avoir été hospitalisés pour cette raison. Partant d'une étude française ayant montré que la prise de benfluorex multiplie par 3,1 le risque relatif d'être hospitalisé pour une valvulopathie, Agnès Fournier et Mahmoud Zureik sont parvenus au nombre de 3069 hospitalisations pour ce motif sur la période 1976-2009.
Une autre étude, américaine cette fois, indiquait que 43% des individus chez lesquels une échographie motivée par des signes cliniques mettait en évidence une valvulopathie modérée à sévère mourraient prématurément de cette pathologie. Les deux chercheurs en concluent donc qu'il est possible d'attribuer à la consommation de Mediator 1320 décès, parmi les 3069 patients hospitalisés entre 1976 et 2009.
"Nous avons fait des estimations volontairement conservatrices, souligne Mahmoud Zureik, car nous n'avons pas pris en compte des décès pouvant survenir sans que le patient ait été hospitalisé, pas plus que les effets secondaires chez des patients ayant pris du benfluorex mais ayant arrêté de le faire avant 2006. De même, nous n'avons pas pris en considération un autre effet secondaire potentiellement mortel connu de la famille des fenfluramines à laquelle appartient le benfluorex, l'hypertension artérielle pulmonaire primitive. Nos résultats sur le risque relatif d'atteinte des valves cardiaques et sur la mortalité pourraient donc sous-estimer la réalité." Cette nouvelle estimation, qui reste dans la fourchette évoquée précédemment (de 500 décès, si l'on s'en tient à une période de suivi inférieure à quatre ans, jusqu'à 2000 décès, pour un suivi sur la vie entière) pourrait peser lourd dans la balance lorsque s'ouvrira le 14 mai, devant le tribunal correctionnel de Nanterre le premier procès du Mediator.
Paul Benkimoun
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Handicap : des villes sont plus accessibles que d'autres
Notées par l'APF sur leur accessibilité, les villes récoltent une moyenne nationale de 12 sur 20. Palmarès annuel de celles qui sont les plus accessibles.
Handicap: les villes rendent leur copie. Comme tous les ans depuis 2009, l'Association des paralysés de France (APF) mesure la progression de l'accessibilité dans les communes de France. Cette année encore, Nantes reste le meilleur élève pour la troisième année consécutive avec une note supérieure à 17 sur 20. Un score obtenu notamment grâce sont aménagement conjoint de la voirie et les petits commerces afin de garantir la continuité dans la chaîne de déplacement.
Lille et Paris, ex aequo à la 20ème place
En haut du classement, elle est talonnée par Grenoble (17,1/20), Caen (16,7/20), Rennes (16,5/20) et Belfort (16,1/20). Lille et Paris ne s'en sortent pas trop mal, ex aequo à la 20ème place avec 13,5. Marseille pour sa part occupe le 70 ème rang avec un petite moyenne de 10,4. «Sa progression est telle qu'elle peut finir en tête du classement dans deux ans, encourage Jean-Marie Barbier, président de l'APF. Le contraste est très fort d'une ville à l'autre mais le retard est encore rattrapable». Dernier du classement, Bar-le Duc affiche 7,1/20.
La moyenne nationale est cette année en légère hausse avec un 12 sur 20 contre 11,6/20 en 2010 et 10,6/20 en 2009. En 2010, 21 chefs-lieux départementaux étaient en dessous de la moyenne, ils ne sont plus que 15 en 2011. En progrès mais peu mieux faire, résume l'APF qui a examiné à la loupe 96 chefs-lieux départementaux métropolitains avant de rendre son verdict.
La note prend en compte le cadre de vie adapté, des équipements municipaux accessibles et le volontarisme de la politique locale. Le calcul est effectué à partir des constatations des délégations départementales de l'association, de ses adhérents et des réponses des mairies.
La bonne accessibilité des centres commerciaux
Dans l'ensemble, l'APF a salué la bonne accessibilité des centres commerciaux. 77% des personnes interrogées par l'association ont déclaré ne pas avoir eu de problème pour y accéder. Ce «taux de satisfaction» s'explique facilement car ces établissement sont conçus pour faciliter la circulation des caddies.
Les bureaux de poste voient aussi leur notation augmenter par rapport au dernier baromètre en raison du programme national de rénovation des agences entamé par La Poste. Les cinémas conservent leur bonne place, notamment grâce à l'apparition récente de 1000 nouvelles salles sur les quelque 5500 salles existantes. L'accès aux piscines progresse également.
Les commerces de proximité par contre, posent plus de problèmes. «La vie quotidienne ordinaire est toujours un vœu pieu pour les personnes en situation de handicap: comment en toute autonomie se rendre chez un boucher, un boulanger ou un coiffeur?», déplore l'association.
Le pourcentage de lignes de bus accessibles reste inconnu
Autre regret: les cabinets médicaux et paramédicaux restent aussi difficiles d'accès. Un véritable paradoxe pour des établissements «censés accueillir les personnes les plus vulnérables sur le plan de la santé». «Le libre choix de son médecin traitant, de son ophtalmologiste, de son gynécologue ou dentiste, n'existe pas pour les personnes en situation de handicap», souligne l'APF.
Dans l'ensemble, il n'est pas certain que la dynamique en marche soit suffisante pour respecter l'échéance de 2015, année limite pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des transports publics, prévient l'APF. Si les établissements municipaux ont dans leur grande majorité fait les travaux nécessaires, il n'en va pas de même pour les transports.
«89% des communes déclarent avoir effectué leur état des lieux des transports publics sur leur territoire mais 44% d'entre elles sont incapables de répondre à la question du pourcentage de lignes de bus accessibles»!, précise l'APF.
Un Français sur 3 a souvent rencontré des difficultés d'accessibilité
«Les deux tiers du délai pour la mise en accessibilité sont passés mais seulement 15% des établissements recevant du public sont accessibles», avertit Jean-Marie Barbier, qui évoque, à regret, la possibilité que la loi ne soit pas appliquée de manière uniforme avant 2020. Selon un sondage réalisé par Ifop pour l'association, en septembre 2011, un Français sur 3 a souvent rencontré des difficultés d'accessibilité.
Pour faire avancer les choses, les personnes handicapées misent désormais sur la campagne des élections présidentielles, moment privilégié des revendications. L'APF a lancé à cette occasion son «pacte pour une société ouverte à tous» le 26 Janvier dernier afin d'interpeller les candidats.
Au programme, quatre priorités: le respect de l'échéance de 2015, l'accessibilité des transports et de la voirie dans tous les territoires, le renforcement des droits des consommateurs, usagers et clients, la promotion de la conception universelle afin que les produits et services soient pensés pour tous.
L'Observatoire de l'accessibilité, destiné à faire avancer ce chantier colossal, est un outil intéressant, estime Jean-Marie Barbier «mais il faudrait le transformer en agence pour le doter de vrais pouvoirs». En attendant, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et Philippe Bas, président de l'Observatoire de l'accessibilité ont lancé jeudi le site www.accessibilite.gouv.fr, centre de ressources pour l'ensemble des acteurs de l'accessibilité destiné à faire progresser ce vaste chantier.
Le figaro
Notées par l'APF sur leur accessibilité, les villes récoltent une moyenne nationale de 12 sur 20. Palmarès annuel de celles qui sont les plus accessibles.
Handicap: les villes rendent leur copie. Comme tous les ans depuis 2009, l'Association des paralysés de France (APF) mesure la progression de l'accessibilité dans les communes de France. Cette année encore, Nantes reste le meilleur élève pour la troisième année consécutive avec une note supérieure à 17 sur 20. Un score obtenu notamment grâce sont aménagement conjoint de la voirie et les petits commerces afin de garantir la continuité dans la chaîne de déplacement.
Lille et Paris, ex aequo à la 20ème place
En haut du classement, elle est talonnée par Grenoble (17,1/20), Caen (16,7/20), Rennes (16,5/20) et Belfort (16,1/20). Lille et Paris ne s'en sortent pas trop mal, ex aequo à la 20ème place avec 13,5. Marseille pour sa part occupe le 70 ème rang avec un petite moyenne de 10,4. «Sa progression est telle qu'elle peut finir en tête du classement dans deux ans, encourage Jean-Marie Barbier, président de l'APF. Le contraste est très fort d'une ville à l'autre mais le retard est encore rattrapable». Dernier du classement, Bar-le Duc affiche 7,1/20.
La moyenne nationale est cette année en légère hausse avec un 12 sur 20 contre 11,6/20 en 2010 et 10,6/20 en 2009. En 2010, 21 chefs-lieux départementaux étaient en dessous de la moyenne, ils ne sont plus que 15 en 2011. En progrès mais peu mieux faire, résume l'APF qui a examiné à la loupe 96 chefs-lieux départementaux métropolitains avant de rendre son verdict.
La note prend en compte le cadre de vie adapté, des équipements municipaux accessibles et le volontarisme de la politique locale. Le calcul est effectué à partir des constatations des délégations départementales de l'association, de ses adhérents et des réponses des mairies.
La bonne accessibilité des centres commerciaux
Dans l'ensemble, l'APF a salué la bonne accessibilité des centres commerciaux. 77% des personnes interrogées par l'association ont déclaré ne pas avoir eu de problème pour y accéder. Ce «taux de satisfaction» s'explique facilement car ces établissement sont conçus pour faciliter la circulation des caddies.
Les bureaux de poste voient aussi leur notation augmenter par rapport au dernier baromètre en raison du programme national de rénovation des agences entamé par La Poste. Les cinémas conservent leur bonne place, notamment grâce à l'apparition récente de 1000 nouvelles salles sur les quelque 5500 salles existantes. L'accès aux piscines progresse également.
Les commerces de proximité par contre, posent plus de problèmes. «La vie quotidienne ordinaire est toujours un vœu pieu pour les personnes en situation de handicap: comment en toute autonomie se rendre chez un boucher, un boulanger ou un coiffeur?», déplore l'association.
Le pourcentage de lignes de bus accessibles reste inconnu
Autre regret: les cabinets médicaux et paramédicaux restent aussi difficiles d'accès. Un véritable paradoxe pour des établissements «censés accueillir les personnes les plus vulnérables sur le plan de la santé». «Le libre choix de son médecin traitant, de son ophtalmologiste, de son gynécologue ou dentiste, n'existe pas pour les personnes en situation de handicap», souligne l'APF.
Dans l'ensemble, il n'est pas certain que la dynamique en marche soit suffisante pour respecter l'échéance de 2015, année limite pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public et des transports publics, prévient l'APF. Si les établissements municipaux ont dans leur grande majorité fait les travaux nécessaires, il n'en va pas de même pour les transports.
«89% des communes déclarent avoir effectué leur état des lieux des transports publics sur leur territoire mais 44% d'entre elles sont incapables de répondre à la question du pourcentage de lignes de bus accessibles»!, précise l'APF.
Un Français sur 3 a souvent rencontré des difficultés d'accessibilité
«Les deux tiers du délai pour la mise en accessibilité sont passés mais seulement 15% des établissements recevant du public sont accessibles», avertit Jean-Marie Barbier, qui évoque, à regret, la possibilité que la loi ne soit pas appliquée de manière uniforme avant 2020. Selon un sondage réalisé par Ifop pour l'association, en septembre 2011, un Français sur 3 a souvent rencontré des difficultés d'accessibilité.
Pour faire avancer les choses, les personnes handicapées misent désormais sur la campagne des élections présidentielles, moment privilégié des revendications. L'APF a lancé à cette occasion son «pacte pour une société ouverte à tous» le 26 Janvier dernier afin d'interpeller les candidats.
Au programme, quatre priorités: le respect de l'échéance de 2015, l'accessibilité des transports et de la voirie dans tous les territoires, le renforcement des droits des consommateurs, usagers et clients, la promotion de la conception universelle afin que les produits et services soient pensés pour tous.
L'Observatoire de l'accessibilité, destiné à faire avancer ce chantier colossal, est un outil intéressant, estime Jean-Marie Barbier «mais il faudrait le transformer en agence pour le doter de vrais pouvoirs». En attendant, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et Philippe Bas, président de l'Observatoire de l'accessibilité ont lancé jeudi le site www.accessibilite.gouv.fr, centre de ressources pour l'ensemble des acteurs de l'accessibilité destiné à faire progresser ce vaste chantier.
Le figaro
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
La vie difficile des étudiants handicapés
L'association Starting-Block lance sa 7ème campagne Handivalides, pour sensibiliser à l'accès aux études des jeunes en situation de handicap.
Le handicap, c'est l'affaire de tous! Tel le message que l'association Starting Block a voulu transmettre en donnant, jeudi, le coup d'envoi de sa 7ème campagne Handivalides. Objectif: sensibiliser à l'accès aux études des jeunes en situation de handicap.
«On est handicapé, mais pas malade!»
L'événement a attiré jeudi près de 300 personnes sur le campus de Jussieu, à l'université Pierre et Marie Curie à Paris.
Au cours des colloques, tables rondes et ateliers de mises en situation, chacun aura pu aborder les défis à relever pour favoriser les parcours de formation et d'accès à l'emploi des jeunes en difficulté.
Parmi les participants, Steeve, 32 ans et tétraplégique depuis un accident de moto lors de sa 20ème année. «Si j'accepte de témoigner aujourd'hui, c'est pour prouver qu'il est possible de dépasser le handicap», explique-t-il. «J'aurais pu me laisser couler mais j'ai décidé de me battre. Et aujourd'hui, je suis en Master2 Neuro Science», lance-t-il avec fierté. Il rencontre néanmoins des difficultés pour trouver un stage. «Je voudrais dire aux recruteurs: n'ayez pas peur d'embaucher des personnes handicapées car bien souvent, ces personnes vont se donner encore plus à fond pour prouver leur efficacité», poursuit-il. «On est handicapé, mais pas malade»!
«On veut être comme tout le monde»
Ce que montrent tous ces jeunes, c'est leur «volonté de lutter pour s'en sortir». «On veut être comme tout le monde», mais «on ne peut pas y arriver tout seul», confie Laura, une étudiante sourde qui tient le stand dédié à la langue des signes. Un avis partagé par Jenny, responsable de l'initiation au braille. La jeune femme de 27 ans et pleine de vie bien qu'aveugle depuis l'âge de 5 ans a été contraite d'arrêter ses études après le bac faute de structures adéquates. Pour elle, «l'urgence est de développerl'accompagnement». C'est «la seule manière d'encourager le désir de se battre, qui est souvent fragile», estime-t-elle.
L'opération durera quatre mois et sera portée dans 45 grandes écoles et universités. Au cours de la mobilisation, 40 journées seront organisées un peu partout en France afin de permettre une meilleure perception de la complexité des situations de handicap. Au programme de chaque journée: ateliers de sensibilisation, mises en situation, forumes, temps de réflexion en partenariat avec une quarantaine d'associations étudiantes engagées.
De quoi «continuer à faire évoluer les mentalités, même si beaucoup de progrès ont déjà été accomplis», conclue Steeve.
Le figaro
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Le handicap, c'est l'affaire de tous! Tel le message que l'association Starting Block a voulu transmettre en donnant, jeudi, le coup d'envoi de sa 7ème campagne Handivalides. Objectif: sensibiliser à l'accès aux études des jeunes en situation de handicap.
«On est handicapé, mais pas malade!»
L'événement a attiré jeudi près de 300 personnes sur le campus de Jussieu, à l'université Pierre et Marie Curie à Paris.
Au cours des colloques, tables rondes et ateliers de mises en situation, chacun aura pu aborder les défis à relever pour favoriser les parcours de formation et d'accès à l'emploi des jeunes en difficulté.
Parmi les participants, Steeve, 32 ans et tétraplégique depuis un accident de moto lors de sa 20ème année. «Si j'accepte de témoigner aujourd'hui, c'est pour prouver qu'il est possible de dépasser le handicap», explique-t-il. «J'aurais pu me laisser couler mais j'ai décidé de me battre. Et aujourd'hui, je suis en Master2 Neuro Science», lance-t-il avec fierté. Il rencontre néanmoins des difficultés pour trouver un stage. «Je voudrais dire aux recruteurs: n'ayez pas peur d'embaucher des personnes handicapées car bien souvent, ces personnes vont se donner encore plus à fond pour prouver leur efficacité», poursuit-il. «On est handicapé, mais pas malade»!
«On veut être comme tout le monde»
Ce que montrent tous ces jeunes, c'est leur «volonté de lutter pour s'en sortir». «On veut être comme tout le monde», mais «on ne peut pas y arriver tout seul», confie Laura, une étudiante sourde qui tient le stand dédié à la langue des signes. Un avis partagé par Jenny, responsable de l'initiation au braille. La jeune femme de 27 ans et pleine de vie bien qu'aveugle depuis l'âge de 5 ans a été contraite d'arrêter ses études après le bac faute de structures adéquates. Pour elle, «l'urgence est de développerl'accompagnement». C'est «la seule manière d'encourager le désir de se battre, qui est souvent fragile», estime-t-elle.
L'opération durera quatre mois et sera portée dans 45 grandes écoles et universités. Au cours de la mobilisation, 40 journées seront organisées un peu partout en France afin de permettre une meilleure perception de la complexité des situations de handicap. Au programme de chaque journée: ateliers de sensibilisation, mises en situation, forumes, temps de réflexion en partenariat avec une quarantaine d'associations étudiantes engagées.
De quoi «continuer à faire évoluer les mentalités, même si beaucoup de progrès ont déjà été accomplis», conclue Steeve.
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Re: Actualités 2012
Diabète : une micropuce pour mesurer la glycémie dans la salive ?
Des chercheurs annoncent la mise au point d'une micropuce expérimentale capable de détecter le taux de glucose dans la salive. Ceci permettrait d’éviter l’épreuve de la piqûre à tous les diabétiques. Les scientifiques espèrent même rendre leur détecteur sensible à tout un ensemble de molécules.
Les nanotechnologies s’invitent de plus en plus dans notre quotidien. Après la pilule pour voyager dans le corps ou le glucomètre compatible avec l’iPhone, voilà désormais que des ingénieurs de l’université Brown (États-Unis) viennent de tester un prototype de puce capable de détecter la glycémie à des doses infimes. Les avancées ont été publiées dans le journal Nano Letters.
Ce microcapteur exploite l'interférométrie plasmonique, une technique prometteuse en nanotechnologie, permettant même de fabriquer des nanolasers de la taille d'une protéine. Dans le cas de ce capteur, il s’agit en quelque sorte de mesurer l’interaction entre une onde lumineuse et les électrons présents à la surface de la couche d’argent composant la puce. L’interféromètre, l’unité de base du détecteur qui en comporte des milliers par millimètre carré, consiste en une fente encadrée par deux rainures peu profondes.
Lorsqu’un rayonnement lumineux frappe le capteur, il produit à la surface une série de plasmons, sortes de vagues électroniques se propageant à l'interface métal-liquide. La forme de ces plasmons est extrêmement sensible à l'état de la surface et notamment à la présence éventuelle de molécules adsorbées (fixées sur la surface). Dans ce capteur, la forme des plasmons générés par la fente et les rainures sera suffisamment modifiée par l'adsorption de molécules, par exemple du glucose, que leur présence deviendra détectable.
Une puce 100 fois plus sensible que les glucomètres actuels
Les chercheurs pensent être en mesure de détecter des doses de sucres 100 fois plus faibles qu’avec les glucomètres classiques, soit à peu près l’écart de concentration qui existe entre le sang et la salive. Mesurer le taux de glucose sans se piquer devient ainsi un rêve accessible.
Les personnes diabétiques souffrent d'un taux de sucres dans le sang trop élevé, entraînant de nombreuses pathologies, notamment au niveau cardiovasculaire mais aussi au niveau oculaire. Les diabétiques ont aujourd'hui recours à un glucomètre pour mesurer leur glycémie sanguine. Cette opération, quotidienne, consiste à savoir quelle dose d'insuline (l'hormone qui permet de baisser les concentrations de glucose) s'injecter pour atteindre un niveau normal, compris entre 0,7 et 1,2 gramme par litre de sang.
En résulterait davantage de confort pour les personnes diabétiques, qui plusieurs fois par jour prélèvent une goutte de sang au bout de leur doigt pour connaître leur glycémie. Il leur suffirait alors d’imbiber de salive la puce et de la placer dans un lecteur. Finies les douleurs, souvent gênantes chez les enfants atteints du diabète de type 1.
Pour l’heure, les auteurs n’en sont qu’aux tests des prototypes. « Nous possédons les moyens techniques, il ne reste maintenant qu’à s’occuper du design » précise Domenico Pacifici, l’un des ingénieurs impliqués dans le projet. Ils espèrent en faire une application pour le plus célèbre des smartphones.
La glycémie, mais pas seulement
Leurs ambitions ne s’arrêtent cependant pas là. « Il y a de nombreuses substances différentes dans la salive » poursuit le scientifique. À l’origine, l’objectif de l’équipe était de quantifier les cytokines, des molécules messagères émises dans l’organisme en cas de blessure, notamment pour évaluer l’urgence de mener une opération chirurgicale.
Ils se sont finalement focalisés sur le glucose pour tester leur technique car la molécule est plus pratique à utiliser. Une piste finalement pertinente étant donnée l’incidence du diabète dans le monde (21 millions d’Européens, 26 millions d’Américains). Ils poursuivent donc dans cette voie, et ne désespèrent pas d’élargir les compétences de la puce à l’avenir.
Cependant, il reste juste un dernier point à éclaircir, et pas des moindres… La concentration salivaire de glucose est-elle un marqueur fiable pour indiquer la glycémie sanguine ? Aucune étude n’a pu l’établir à l’heure actuelle. Et si tout cela n'était finalement qu'un coup dans l’eau ?
Futura science
Des chercheurs annoncent la mise au point d'une micropuce expérimentale capable de détecter le taux de glucose dans la salive. Ceci permettrait d’éviter l’épreuve de la piqûre à tous les diabétiques. Les scientifiques espèrent même rendre leur détecteur sensible à tout un ensemble de molécules.
Les nanotechnologies s’invitent de plus en plus dans notre quotidien. Après la pilule pour voyager dans le corps ou le glucomètre compatible avec l’iPhone, voilà désormais que des ingénieurs de l’université Brown (États-Unis) viennent de tester un prototype de puce capable de détecter la glycémie à des doses infimes. Les avancées ont été publiées dans le journal Nano Letters.
Ce microcapteur exploite l'interférométrie plasmonique, une technique prometteuse en nanotechnologie, permettant même de fabriquer des nanolasers de la taille d'une protéine. Dans le cas de ce capteur, il s’agit en quelque sorte de mesurer l’interaction entre une onde lumineuse et les électrons présents à la surface de la couche d’argent composant la puce. L’interféromètre, l’unité de base du détecteur qui en comporte des milliers par millimètre carré, consiste en une fente encadrée par deux rainures peu profondes.
Lorsqu’un rayonnement lumineux frappe le capteur, il produit à la surface une série de plasmons, sortes de vagues électroniques se propageant à l'interface métal-liquide. La forme de ces plasmons est extrêmement sensible à l'état de la surface et notamment à la présence éventuelle de molécules adsorbées (fixées sur la surface). Dans ce capteur, la forme des plasmons générés par la fente et les rainures sera suffisamment modifiée par l'adsorption de molécules, par exemple du glucose, que leur présence deviendra détectable.
Une puce 100 fois plus sensible que les glucomètres actuels
Les chercheurs pensent être en mesure de détecter des doses de sucres 100 fois plus faibles qu’avec les glucomètres classiques, soit à peu près l’écart de concentration qui existe entre le sang et la salive. Mesurer le taux de glucose sans se piquer devient ainsi un rêve accessible.
Les personnes diabétiques souffrent d'un taux de sucres dans le sang trop élevé, entraînant de nombreuses pathologies, notamment au niveau cardiovasculaire mais aussi au niveau oculaire. Les diabétiques ont aujourd'hui recours à un glucomètre pour mesurer leur glycémie sanguine. Cette opération, quotidienne, consiste à savoir quelle dose d'insuline (l'hormone qui permet de baisser les concentrations de glucose) s'injecter pour atteindre un niveau normal, compris entre 0,7 et 1,2 gramme par litre de sang.
En résulterait davantage de confort pour les personnes diabétiques, qui plusieurs fois par jour prélèvent une goutte de sang au bout de leur doigt pour connaître leur glycémie. Il leur suffirait alors d’imbiber de salive la puce et de la placer dans un lecteur. Finies les douleurs, souvent gênantes chez les enfants atteints du diabète de type 1.
Pour l’heure, les auteurs n’en sont qu’aux tests des prototypes. « Nous possédons les moyens techniques, il ne reste maintenant qu’à s’occuper du design » précise Domenico Pacifici, l’un des ingénieurs impliqués dans le projet. Ils espèrent en faire une application pour le plus célèbre des smartphones.
La glycémie, mais pas seulement
Leurs ambitions ne s’arrêtent cependant pas là. « Il y a de nombreuses substances différentes dans la salive » poursuit le scientifique. À l’origine, l’objectif de l’équipe était de quantifier les cytokines, des molécules messagères émises dans l’organisme en cas de blessure, notamment pour évaluer l’urgence de mener une opération chirurgicale.
Ils se sont finalement focalisés sur le glucose pour tester leur technique car la molécule est plus pratique à utiliser. Une piste finalement pertinente étant donnée l’incidence du diabète dans le monde (21 millions d’Européens, 26 millions d’Américains). Ils poursuivent donc dans cette voie, et ne désespèrent pas d’élargir les compétences de la puce à l’avenir.
Cependant, il reste juste un dernier point à éclaircir, et pas des moindres… La concentration salivaire de glucose est-elle un marqueur fiable pour indiquer la glycémie sanguine ? Aucune étude n’a pu l’établir à l’heure actuelle. Et si tout cela n'était finalement qu'un coup dans l’eau ?
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Re: Actualités 2012
Dépistage prénatal : attention à la dérive eugéniste…
Notre société est elle en train de dériver vers celle décrite dans le livre de Adlous Huxley, Le meilleur des mondes ? C’est la question que se sont posée des spécialistes en bioéthique lors d'une série de débats organisés cette semaine à Strasbourg à l’occasion du 2e Forum européen de bioéthique. Avec en toile de fond, le développement des diagnostics prénatal et pré-implantatoire, et le dépistage quasi systématique de la trisomie 21, certains mettent en garde contre les risques de dérives eugénistes.
Face au dépistage de plus en plus fréquent de maladies ou malformations sur les embryons ou les fœtus, certains spécialistes en bioéthique estiment, que si rien n’est fait, on peut glisser doucement mais sûrement vers une forme d’eugénisme. Comme l’a souligné Patrick Leblanc, gynécologue à Béziers et engagé au sein du "Comité pour sauver la médecine prénatale" (CSMP), « la médecine a pour but de soigner les gens et non de traquer les handicaps. » Et pourtant, la loi de boiéthique votée, l’année dernière favorise malheureusement, pour ce dernier, une dérive vers l’eugénisme, en incitant les femmes enceinte à recourir systématiquement au dépistage de la trisomie 21. Dans le cas ou le diagnostic est positif, 96 % des couples préfèrent interrompre la grossesse.
Afin de délimiter précisément la loi et éviter toute dérive, les spécialistes de la bioéthique ont souligné que les techniques actuelles de diagnostic ont pour unique but de vérifier que l’enfant à venir n’est pas atteint d’une maladie génétique incurable. Ce type de test prénatal ou pré-implantatoire ne peut donc être proposé qu’en cas d'antécédents familiaux connus touchant une personne proche (parents ou frère ou sœur) du futur bébé.
Pour ces médecins, il était important de rappeler que l’objectif de ces méthodes n’est nullement de mettre en place une « fabrique » de bébés parfaits, suite à la sélection de certains gènes… Le risque étant de basculer dans la dérive eugéniste, notamment depuis que « le principe de précaution s'est glissé dans le domaine de l'obstétrique », explique Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, il est important de mettre des garde-fous.
Information hospitalière
Notre société est elle en train de dériver vers celle décrite dans le livre de Adlous Huxley, Le meilleur des mondes ? C’est la question que se sont posée des spécialistes en bioéthique lors d'une série de débats organisés cette semaine à Strasbourg à l’occasion du 2e Forum européen de bioéthique. Avec en toile de fond, le développement des diagnostics prénatal et pré-implantatoire, et le dépistage quasi systématique de la trisomie 21, certains mettent en garde contre les risques de dérives eugénistes.
Face au dépistage de plus en plus fréquent de maladies ou malformations sur les embryons ou les fœtus, certains spécialistes en bioéthique estiment, que si rien n’est fait, on peut glisser doucement mais sûrement vers une forme d’eugénisme. Comme l’a souligné Patrick Leblanc, gynécologue à Béziers et engagé au sein du "Comité pour sauver la médecine prénatale" (CSMP), « la médecine a pour but de soigner les gens et non de traquer les handicaps. » Et pourtant, la loi de boiéthique votée, l’année dernière favorise malheureusement, pour ce dernier, une dérive vers l’eugénisme, en incitant les femmes enceinte à recourir systématiquement au dépistage de la trisomie 21. Dans le cas ou le diagnostic est positif, 96 % des couples préfèrent interrompre la grossesse.
Afin de délimiter précisément la loi et éviter toute dérive, les spécialistes de la bioéthique ont souligné que les techniques actuelles de diagnostic ont pour unique but de vérifier que l’enfant à venir n’est pas atteint d’une maladie génétique incurable. Ce type de test prénatal ou pré-implantatoire ne peut donc être proposé qu’en cas d'antécédents familiaux connus touchant une personne proche (parents ou frère ou sœur) du futur bébé.
Pour ces médecins, il était important de rappeler que l’objectif de ces méthodes n’est nullement de mettre en place une « fabrique » de bébés parfaits, suite à la sélection de certains gènes… Le risque étant de basculer dans la dérive eugéniste, notamment depuis que « le principe de précaution s'est glissé dans le domaine de l'obstétrique », explique Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, il est important de mettre des garde-fous.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Merci Mouchou pour les questions que tu nous mets à chaque fois.
Voilà mes réponses:
L'intégration des personnes handicapés correspond aux moyens misent en place pour lutter contre l'exclusion. Ainsi l'intégration s'adresse à toute personne mise à l'écart d'un groupe de manière volontaire ou non.
Elle passe tout d'abord par la rééducation pour les personnes souffrant de trouble physique. Cette rééducation permettra ensuite à la personne concerné de pouvoir se déplacer plus librement et donc d'aller au contact des autres.
Puis par l'accès à toutes les infrastructures pour les personnes en situation de handicap. Ces aménagements peuvent se manifester sous forme de rampe d'accès ou de signaux voyant et sonore pour les personnes sourdes et malvoyantes. Cette facilité d'accès permettra aux personnes en situation de handicap de sortir sans se soucier des contraintes liés à leur handicap.
Mais aussi par l'accès aux services scolaires et professionnels que ce soit par les institut spécialisé tel que les Esat ou par l'appui de professionnel qui les prends en charge tel que les Assistants de vie scolaire. La formation professionnel permettra aux personnes en situation de handicap d'entrer plus facilement dans le monde du travail.
Et pour finir par les Maisons Départementales des Personnes Handicapés qui permettent d'accompagner les personnes atteintes de handicap dans leurs projets en les mettant en relation avec les personnes et services adéquats.
L'altération d'autonomie peut se manifester sous différentes formes que ce soit à travers une déficience, une incapacité ou un handicap.
La déficience correspond à une perte d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique qui peut se présenter sous forme de trouble du langage ou de l'équilibre
Alors que l'incapacité est une réduction partielle ou totale de la capacité d'accomplir une activité tel que se tenir debout ou communiquer.
Le handicap quant à lui équivaut à un préjudice résultant de sa déficience ou de son incapacité ça peut apparaitre par un désavantage dans la vie professionnel.

Voilà mes réponses:
L'intégration des personnes handicapés correspond aux moyens misent en place pour lutter contre l'exclusion. Ainsi l'intégration s'adresse à toute personne mise à l'écart d'un groupe de manière volontaire ou non.
Elle passe tout d'abord par la rééducation pour les personnes souffrant de trouble physique. Cette rééducation permettra ensuite à la personne concerné de pouvoir se déplacer plus librement et donc d'aller au contact des autres.
Puis par l'accès à toutes les infrastructures pour les personnes en situation de handicap. Ces aménagements peuvent se manifester sous forme de rampe d'accès ou de signaux voyant et sonore pour les personnes sourdes et malvoyantes. Cette facilité d'accès permettra aux personnes en situation de handicap de sortir sans se soucier des contraintes liés à leur handicap.
Mais aussi par l'accès aux services scolaires et professionnels que ce soit par les institut spécialisé tel que les Esat ou par l'appui de professionnel qui les prends en charge tel que les Assistants de vie scolaire. La formation professionnel permettra aux personnes en situation de handicap d'entrer plus facilement dans le monde du travail.
Et pour finir par les Maisons Départementales des Personnes Handicapés qui permettent d'accompagner les personnes atteintes de handicap dans leurs projets en les mettant en relation avec les personnes et services adéquats.
L'altération d'autonomie peut se manifester sous différentes formes que ce soit à travers une déficience, une incapacité ou un handicap.
La déficience correspond à une perte d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique qui peut se présenter sous forme de trouble du langage ou de l'équilibre
Alors que l'incapacité est une réduction partielle ou totale de la capacité d'accomplir une activité tel que se tenir debout ou communiquer.
Le handicap quant à lui équivaut à un préjudice résultant de sa déficience ou de son incapacité ça peut apparaitre par un désavantage dans la vie professionnel.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Je trouve que c'est très bien ce que tu as fais Memo et Mouchou je ne sais pas ou tu trouves tes questions mais elles sont biens ( et je dois dire que j'ai du mal à y répondre u coup ça fait un bon entrainement merci
)

Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
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Re: Entraînement culture générale 2012
Questions de connaissances:
Combien de personnes handicapées sont placées en institution en France?
a)20000 à 25000
b)35000 à 40000
c)65000 à 70000
d)80000 à 85000
Je n'arrive pas à trouver le chiffre
Quel est,en 2011,le montant maximum de l'allocation aux adultes handicapés?
a)417,88euros
b)577,92euros
c)727,61euros
d)755,13euros
Moi j'ai 743,62€ d'après le site: http://vosdroits.service-public.fr/F12242.xhtml
Questions plus dévelloppées
Citez quatre mesures prises pour faciliter l'intégration des personnes handicapées dans notre société.
Le handicap n'est pas très bien accepté dans notre société, cependant des moyens sont mis en oeuvre pour faciliter leur intégration, et dans le but de ne pas les stigmatiser, ni de les exclure.
La société a mis en place un fond de pension pour les personnes en situation de handicap. L'AAH est une aide accordée aux personnes en situation de handicaps pour leur faciliter le quotidien.
Les villes françaises ont du faciliter leur accès en modernisant les bâtiments, les transports en commun, les infrastructures.
La rééducation et l'accompagnement au quotidien, permet une réintégration progressive dans la vie quotidienne.
Me manque un argument, jsuis pas trop en forme. Navrée, c'est la loose.
Déficience,incapacité,handicap,trois termes pour définir le même constat:l'altération d'autonomie.Quel discernement faites-vous?
L'altération d'autonomie peut prendre différentes formes. On emploi sans réelle distinction les termes déficience, incapacité et le handicap. Cependant, il y a une distinction à faire.
La déficience c'est une ou plusieurs conséquences dues à une maladie ou un accident sur l'organisme. C'est la perte de substance ou une altération d'une structure ou fonction psychique, physiologique ou anatomiques (amputation, lésion, paraplégie, incontinence urinaire...).
L'incapacité correspond à une réduction partielle ou totale de la capacité à accomplir une activité dans les limites dites normales (marcher, s'habiller, communiquer etc...)
Le handicap est soit une incapacité, soit une déficience, soit un désavantage. Les notions sont donc différentes mais intimement liées.
Combien de personnes handicapées sont placées en institution en France?
a)20000 à 25000
b)35000 à 40000
c)65000 à 70000
d)80000 à 85000
Je n'arrive pas à trouver le chiffre
Quel est,en 2011,le montant maximum de l'allocation aux adultes handicapés?
a)417,88euros
b)577,92euros
c)727,61euros
d)755,13euros
Moi j'ai 743,62€ d'après le site: http://vosdroits.service-public.fr/F12242.xhtml
Questions plus dévelloppées
Citez quatre mesures prises pour faciliter l'intégration des personnes handicapées dans notre société.
Le handicap n'est pas très bien accepté dans notre société, cependant des moyens sont mis en oeuvre pour faciliter leur intégration, et dans le but de ne pas les stigmatiser, ni de les exclure.
La société a mis en place un fond de pension pour les personnes en situation de handicap. L'AAH est une aide accordée aux personnes en situation de handicaps pour leur faciliter le quotidien.
Les villes françaises ont du faciliter leur accès en modernisant les bâtiments, les transports en commun, les infrastructures.
La rééducation et l'accompagnement au quotidien, permet une réintégration progressive dans la vie quotidienne.
Me manque un argument, jsuis pas trop en forme. Navrée, c'est la loose.
Déficience,incapacité,handicap,trois termes pour définir le même constat:l'altération d'autonomie.Quel discernement faites-vous?
L'altération d'autonomie peut prendre différentes formes. On emploi sans réelle distinction les termes déficience, incapacité et le handicap. Cependant, il y a une distinction à faire.
La déficience c'est une ou plusieurs conséquences dues à une maladie ou un accident sur l'organisme. C'est la perte de substance ou une altération d'une structure ou fonction psychique, physiologique ou anatomiques (amputation, lésion, paraplégie, incontinence urinaire...).
L'incapacité correspond à une réduction partielle ou totale de la capacité à accomplir une activité dans les limites dites normales (marcher, s'habiller, communiquer etc...)
Le handicap est soit une incapacité, soit une déficience, soit un désavantage. Les notions sont donc différentes mais intimement liées.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Un anticancéreux efficace contre Alzheimer
Par Joël Ignasse
Un médicament anticancéreux administré chez des souris modèles de la maladie d'Alzheimer permet d’inverser rapidement les déficits pathologiques, cognitifs et mémoriels.
inShare.1Réagir
Plaques de substance béta amyloïde (en rouge) dans le cerveau de souris modèles de la maladie d'Alzheimer. Science/AAAS
Mots-clés : alzheimer, plaques séniles, beta amyloïde, bexarotène, Santé
Sur le même sujet
» Nouvelle cible contre Alzheimer
» Un arsenal pour détecter précocement Alzheimer
» Alzheimer : la piste hépatique
» EXCLUSIF: ces médicaments qui favorisent Alzheimer
» Alzheimer : les médicaments peu efficaces
Une amélioration rapides des performances cognitives, sociales et olfactives
Un médicament, le bexarotène (Tagretin), prescrit dans le traitement de certains cancers cutanés, a permis de soigner efficacement des souris modèles de la maladie d’Alzheimer, annoncent des chercheurs de l’université Case Western Reserve aux États-Unis. Trois jours après son administration, ils ont constaté chez les animaux une amélioration des performances cognitives, sociales et olfactives.
Le bexarotène permet d’éliminer les fragments d’une substance, la béta-amyloïde, qui s’accumulent sous forme de plaques séniles dans le cerveau des malades d’Alzheimer. Ces fragments sont habituellement dégradés par des enzymes avec l'aide d'une protéine appelée ApoE. Le bexarotène semble stimuler l'expression du gène de l'ApoE.
Prochain objectif : tester son efficacité chez l'homme
Dans la revue Science, les chercheurs indiquent qu’ils ont observé une diminution des niveaux de béta amyloïde de 25% à peine six heures après l’administration du médicament, un effet qui a perduré trois jours. Les souris traitées ont également rapidement retrouvé des comportements perdus, comme l’instinct de nidification. Malades, les rongeurs ne construisent plus de nids lorsqu’on leur donne du papier de soie. Sous bexarotène, elles retrouvent ce comportement en 72 heures.
«Il s'agit d'une constatation sans précédent. Le meilleur traitement existant actuellement pour la maladie d'Alzheimer nécessite plusieurs mois pour réduire les plaques séniles chez les souris» soulève Paige Cramer, auteur principal de l'étude.
Il souligne toutefois que si le bexarotène fonctionne très bien sur des modèles murins, son efficacité chez l’homme est inconnue. «Notre prochain objectif est de vérifier si elle fonctionne de façon similaire chez les humains. Nous sommes à un stade précoce de la traduction de cette découverte scientifique de base vers un traitement».
Chez l'homme, des candidats vaccins qui détruisaient les plaques amyloïdes ont été testés. Certains se sont révélés efficaces en réduisant leur nombre mais ils n'ont entrainé aucune amélioration des symptômes. La prudence est donc de mise.
Sciences et Avenir.fr
10/02/2012
Par Joël Ignasse
Un médicament anticancéreux administré chez des souris modèles de la maladie d'Alzheimer permet d’inverser rapidement les déficits pathologiques, cognitifs et mémoriels.
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Plaques de substance béta amyloïde (en rouge) dans le cerveau de souris modèles de la maladie d'Alzheimer. Science/AAAS
Mots-clés : alzheimer, plaques séniles, beta amyloïde, bexarotène, Santé
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» Alzheimer : les médicaments peu efficaces
Une amélioration rapides des performances cognitives, sociales et olfactives
Un médicament, le bexarotène (Tagretin), prescrit dans le traitement de certains cancers cutanés, a permis de soigner efficacement des souris modèles de la maladie d’Alzheimer, annoncent des chercheurs de l’université Case Western Reserve aux États-Unis. Trois jours après son administration, ils ont constaté chez les animaux une amélioration des performances cognitives, sociales et olfactives.
Le bexarotène permet d’éliminer les fragments d’une substance, la béta-amyloïde, qui s’accumulent sous forme de plaques séniles dans le cerveau des malades d’Alzheimer. Ces fragments sont habituellement dégradés par des enzymes avec l'aide d'une protéine appelée ApoE. Le bexarotène semble stimuler l'expression du gène de l'ApoE.
Prochain objectif : tester son efficacité chez l'homme
Dans la revue Science, les chercheurs indiquent qu’ils ont observé une diminution des niveaux de béta amyloïde de 25% à peine six heures après l’administration du médicament, un effet qui a perduré trois jours. Les souris traitées ont également rapidement retrouvé des comportements perdus, comme l’instinct de nidification. Malades, les rongeurs ne construisent plus de nids lorsqu’on leur donne du papier de soie. Sous bexarotène, elles retrouvent ce comportement en 72 heures.
«Il s'agit d'une constatation sans précédent. Le meilleur traitement existant actuellement pour la maladie d'Alzheimer nécessite plusieurs mois pour réduire les plaques séniles chez les souris» soulève Paige Cramer, auteur principal de l'étude.
Il souligne toutefois que si le bexarotène fonctionne très bien sur des modèles murins, son efficacité chez l’homme est inconnue. «Notre prochain objectif est de vérifier si elle fonctionne de façon similaire chez les humains. Nous sommes à un stade précoce de la traduction de cette découverte scientifique de base vers un traitement».
Chez l'homme, des candidats vaccins qui détruisaient les plaques amyloïdes ont été testés. Certains se sont révélés efficaces en réduisant leur nombre mais ils n'ont entrainé aucune amélioration des symptômes. La prudence est donc de mise.
Sciences et Avenir.fr
10/02/2012
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
Le tai-chi-chuan au secours des parkinsoniens
Le Point.fr - Publié le 10/02/2012 à 15:02
Cet art martial est à l'origine de multiples bienfaits, pour les bien portants comme pour les malades.
Le tai-chi-chuan semble réduire les troubles de l'équilibre chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, selon une étude américaine publiée dans le dernier numéro du New England Journal of Medicine. À l'instar des personnes souffrant d'autres affections, ils auraient donc tout intérêt à pratiquer cet art martial "interne" (par opposition aux arts martiaux dits "externes", plus brutaux) qui a pris naissance en Chine, il y a plus de 3 000 ans. Aujourd'hui encore, des millions de personnes - quels que soient leur âge, leur souplesse et leur condition physique - s'y adonnent quotidiennement dans le monde. Pour cela, il leur suffit d'être détendu et de savoir respirer. Cette activité leur permet de retrouver le calme, le bien-être et la santé par l'écoute d'eux-mêmes et des autres, autant d'atouts nécessaires pour affronter plus sereinement les aléas de la vie quotidienne et pour évacuer le stress.
Les bénéfices du tai-chi-chuan ne sont pas que psychologiques. La pratique lente d'exercices précis améliore progressivement les capacités cardiaques et pulmonaires. Cet art martial permet aussi de mieux coordonner ses mouvements et de gagner en souplesse, d'abord grâce aux étirements progressifs des tendons. Les mouvements de grande amplitude aident à "dérouiller" les articulations. Pour ses adeptes, c'est également excellent pour le dos et notamment pour prévenir les douleurs lombaires, si fréquentes. Quant au transfert régulier du poids du corps d'un côté à l'autre, il est bénéfique pour la conservation du sens de l'équilibre.
Or ce sont justement les troubles de l'équilibre qui réduisent les capacités fonctionnelles des personnes souffrant de la maladie de Parkinson et qui augmentent leur risque de chutes. C'est pourquoi Fuzhong Li de l'Oregon Research Institute à Eugene (Oregon) et ses collègues ont testé les effets du tai-chi-chuan chez 195 patients ayant une maladie de Parkinson légère à modérée. Ils ont été répartis en trois groupes : tai-chi-chuan, entraînement en résistance et étirement, avec deux sessions d'une heure par semaine pendant six mois. À l'issue des différents programmes, la stabilité de ces personnes a été mesurée. Et celles qui ont pratiqué l'art martial ont obtenu de meilleurs résultats que les autres, notamment celles qui n'avaient effectué que des étirements. Cette différence est toujours visible trois mois plus tard.
Dans un autre domaine, le tai-chi-chuan est reconnu par tous ses adeptes comme étant excellent pour la mémoire et la concentration. Parce qu'il faut d'abord se souvenir de l'enchaînement des mouvements à effectuer et ensuite pouvoir les réaliser sans avoir besoin d'y réfléchir. C'est pourquoi cette activité est désormais souvent proposée dans les hôpitaux français aux personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, en complément d'autres activités susceptibles de retarder l'évolution de cette redoutable affection. Il devrait en être de même pour la maladie de Parkinson.
Le Point.fr - Publié le 10/02/2012 à 15:02
Cet art martial est à l'origine de multiples bienfaits, pour les bien portants comme pour les malades.
Le tai-chi-chuan semble réduire les troubles de l'équilibre chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, selon une étude américaine publiée dans le dernier numéro du New England Journal of Medicine. À l'instar des personnes souffrant d'autres affections, ils auraient donc tout intérêt à pratiquer cet art martial "interne" (par opposition aux arts martiaux dits "externes", plus brutaux) qui a pris naissance en Chine, il y a plus de 3 000 ans. Aujourd'hui encore, des millions de personnes - quels que soient leur âge, leur souplesse et leur condition physique - s'y adonnent quotidiennement dans le monde. Pour cela, il leur suffit d'être détendu et de savoir respirer. Cette activité leur permet de retrouver le calme, le bien-être et la santé par l'écoute d'eux-mêmes et des autres, autant d'atouts nécessaires pour affronter plus sereinement les aléas de la vie quotidienne et pour évacuer le stress.
Les bénéfices du tai-chi-chuan ne sont pas que psychologiques. La pratique lente d'exercices précis améliore progressivement les capacités cardiaques et pulmonaires. Cet art martial permet aussi de mieux coordonner ses mouvements et de gagner en souplesse, d'abord grâce aux étirements progressifs des tendons. Les mouvements de grande amplitude aident à "dérouiller" les articulations. Pour ses adeptes, c'est également excellent pour le dos et notamment pour prévenir les douleurs lombaires, si fréquentes. Quant au transfert régulier du poids du corps d'un côté à l'autre, il est bénéfique pour la conservation du sens de l'équilibre.
Or ce sont justement les troubles de l'équilibre qui réduisent les capacités fonctionnelles des personnes souffrant de la maladie de Parkinson et qui augmentent leur risque de chutes. C'est pourquoi Fuzhong Li de l'Oregon Research Institute à Eugene (Oregon) et ses collègues ont testé les effets du tai-chi-chuan chez 195 patients ayant une maladie de Parkinson légère à modérée. Ils ont été répartis en trois groupes : tai-chi-chuan, entraînement en résistance et étirement, avec deux sessions d'une heure par semaine pendant six mois. À l'issue des différents programmes, la stabilité de ces personnes a été mesurée. Et celles qui ont pratiqué l'art martial ont obtenu de meilleurs résultats que les autres, notamment celles qui n'avaient effectué que des étirements. Cette différence est toujours visible trois mois plus tard.
Dans un autre domaine, le tai-chi-chuan est reconnu par tous ses adeptes comme étant excellent pour la mémoire et la concentration. Parce qu'il faut d'abord se souvenir de l'enchaînement des mouvements à effectuer et ensuite pouvoir les réaliser sans avoir besoin d'y réfléchir. C'est pourquoi cette activité est désormais souvent proposée dans les hôpitaux français aux personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, en complément d'autres activités susceptibles de retarder l'évolution de cette redoutable affection. Il devrait en être de même pour la maladie de Parkinson.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Les médicaments mauvais pour les enfants ?
Le Point.fr - Publié le 09/02/2012 à 18:50
Nausées, vomissements, toux, syndromes grippaux, c'est surtout la "bonne nature" des jeunes qui doit les aider à guérir.
Mauvaise nouvelle pour les parents. Même s'ils le savaient déjà depuis quelques mois, c'est ce matin qu'est entrée en vigueur la contre-indication formelle des spécialités à base de métoclopramide (le Primpéran, commercialisé depuis les années 60 et ses génériques) pour les jeunes de moins de 18 ans qui se plaignent de nausées et qui vomissent. L'Agence du médicament (Afssaps) a en effet décidé de limiter l'usage de ce médicament aux adultes. La commercialisation de ces spécialités à usage exclusivement pédiatrique était déjà interrompue depuis juillet 2011. Mais cette fois les lots qui restaient sur le marché ont été rappelés et tous les produits distribués doivent porter la mention "contre-indiqué chez l'enfant de moins de 18 ans", en attendant la mise à disposition de lots ayant une boîte et une notice mises à jour.
Le Primpéran est efficace contre les nausées et les vomissements de diverses origines (provoqués par une gastroentérite, un aliment mal accepté, ou induits par les chimiothérapies anticancéreuses). Il réduit les symptômes de ce réflexe de défense de l'organisme, mais sans en traiter la cause. Malheureusement, il a chez les enfants "un profil de risque défavorable avec un risque augmenté de survenue d'effets neurologiques", notamment de tremblements, de mouvements anormaux de la tête et du cou... (appelés troubles extrapyramidaux). Et ce risque augmente pour les doses élevées ou répétées. Ce qui est, selon l'Afssaps, d'autant moins acceptable que l'efficacité de ce traitement est insuffisante. Et qu'il existe des alternatives thérapeutiques. En cas de vomissements, l'agence rappelle qu'il est important de donner à l'enfant des boissons sucrées ou salées, en fractionnant les prises, pour éviter la déshydratation.
Une telle décision, même si elle est scientifiquement justifiée, plonge les parents dans le désarroi. Et accentue leur sentiment d'impuissance face à des problèmes, certes souvent bénins, mais qui font souffrir leurs enfants (et les obligent parfois à rester à leurs côtés). C'est notamment le cas de la toux. Les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l'Hélicidine sont contre-indiqués chez le nourrisson depuis le 29 avril 2010. Dans la continuité de la réévaluation des traitements de ce problème chez l'enfant de moins de deux ans, l'Afssaps a aussi contre-indiqué l'utilisation des antitussifs antihistaminiques H1 de première génération et du fenspiride. Le risque d'effets indésirables étant supérieur au bénéfice escompté, ils ne sont plus délivrés en pharmacie pour les bébés de moins de deux ans depuis le 15 mars 2011. Mais il faut savoir qu'un jeune enfant en bonne santé fait en moyenne 7 à 10 épisodes par an d'infections respiratoires associées à une toux et que ce symptôme disparaît en général spontanément, mais dans un délai de 10 à 14 jours...
Enfin, les spécialistes estiment que les enfants prennent trop d'antibiotiques. Selon un article en août dernier dans la revue Nature et titré "Arrêtez le massacre des bactéries bénéfiques", un spécialiste new-yorkais des maladies infectieuses affirme qu'en moyenne un enfant habitant dans un pays développé a reçu 10 à 20 cures d'antibiotiques avant ses 18 ans. Malheureusement, une antibiothérapie, même courte, peut modifier durablement, voire définitivement, la composition de la flore intestinale. Alors, certes, ces médicaments éliminent les "mauvaises" bactéries, responsables d'infections, mais aussi potentiellement des germes utiles qui colonisent notre tube digestif. D'où cet appel à la moindre prescription de ces médicaments dont la consommation augmenterait les risques d'obésité, de diabète, voire de certains cancers digestifs. Ce qui peut entraîner parfois un temps un peu plus long avant la guérison (et le retour à l'école, tant attendu par les parents). Même si, évidemment, les antibiotiques, "c'est pas automatique".
Le Point.fr - Publié le 09/02/2012 à 18:50
Nausées, vomissements, toux, syndromes grippaux, c'est surtout la "bonne nature" des jeunes qui doit les aider à guérir.
Mauvaise nouvelle pour les parents. Même s'ils le savaient déjà depuis quelques mois, c'est ce matin qu'est entrée en vigueur la contre-indication formelle des spécialités à base de métoclopramide (le Primpéran, commercialisé depuis les années 60 et ses génériques) pour les jeunes de moins de 18 ans qui se plaignent de nausées et qui vomissent. L'Agence du médicament (Afssaps) a en effet décidé de limiter l'usage de ce médicament aux adultes. La commercialisation de ces spécialités à usage exclusivement pédiatrique était déjà interrompue depuis juillet 2011. Mais cette fois les lots qui restaient sur le marché ont été rappelés et tous les produits distribués doivent porter la mention "contre-indiqué chez l'enfant de moins de 18 ans", en attendant la mise à disposition de lots ayant une boîte et une notice mises à jour.
Le Primpéran est efficace contre les nausées et les vomissements de diverses origines (provoqués par une gastroentérite, un aliment mal accepté, ou induits par les chimiothérapies anticancéreuses). Il réduit les symptômes de ce réflexe de défense de l'organisme, mais sans en traiter la cause. Malheureusement, il a chez les enfants "un profil de risque défavorable avec un risque augmenté de survenue d'effets neurologiques", notamment de tremblements, de mouvements anormaux de la tête et du cou... (appelés troubles extrapyramidaux). Et ce risque augmente pour les doses élevées ou répétées. Ce qui est, selon l'Afssaps, d'autant moins acceptable que l'efficacité de ce traitement est insuffisante. Et qu'il existe des alternatives thérapeutiques. En cas de vomissements, l'agence rappelle qu'il est important de donner à l'enfant des boissons sucrées ou salées, en fractionnant les prises, pour éviter la déshydratation.
Une telle décision, même si elle est scientifiquement justifiée, plonge les parents dans le désarroi. Et accentue leur sentiment d'impuissance face à des problèmes, certes souvent bénins, mais qui font souffrir leurs enfants (et les obligent parfois à rester à leurs côtés). C'est notamment le cas de la toux. Les médicaments mucolytiques, mucofluidifiants et l'Hélicidine sont contre-indiqués chez le nourrisson depuis le 29 avril 2010. Dans la continuité de la réévaluation des traitements de ce problème chez l'enfant de moins de deux ans, l'Afssaps a aussi contre-indiqué l'utilisation des antitussifs antihistaminiques H1 de première génération et du fenspiride. Le risque d'effets indésirables étant supérieur au bénéfice escompté, ils ne sont plus délivrés en pharmacie pour les bébés de moins de deux ans depuis le 15 mars 2011. Mais il faut savoir qu'un jeune enfant en bonne santé fait en moyenne 7 à 10 épisodes par an d'infections respiratoires associées à une toux et que ce symptôme disparaît en général spontanément, mais dans un délai de 10 à 14 jours...
Enfin, les spécialistes estiment que les enfants prennent trop d'antibiotiques. Selon un article en août dernier dans la revue Nature et titré "Arrêtez le massacre des bactéries bénéfiques", un spécialiste new-yorkais des maladies infectieuses affirme qu'en moyenne un enfant habitant dans un pays développé a reçu 10 à 20 cures d'antibiotiques avant ses 18 ans. Malheureusement, une antibiothérapie, même courte, peut modifier durablement, voire définitivement, la composition de la flore intestinale. Alors, certes, ces médicaments éliminent les "mauvaises" bactéries, responsables d'infections, mais aussi potentiellement des germes utiles qui colonisent notre tube digestif. D'où cet appel à la moindre prescription de ces médicaments dont la consommation augmenterait les risques d'obésité, de diabète, voire de certains cancers digestifs. Ce qui peut entraîner parfois un temps un peu plus long avant la guérison (et le retour à l'école, tant attendu par les parents). Même si, évidemment, les antibiotiques, "c'est pas automatique".
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Re: Actualités 2012
Mal de dos : la posture souvent coupable
Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 05/02/2012
INFOGRAPHIE - Un nouvel appareil servant à détecter les problèmes posturaux arrive en France.
L'imagerie dynamique du rachis numérisé - nom de cette technique désormais proposée à la clinique du Diaconat de Strasbourg - est déjà utilisée depuis une quinzaine d'années en Allemagne. Elle repose sur de simples clichés photographiques. Selon la durée de l'exposition, le résultat affiche la façon dont on se tient sans ou avec correction (semelles, lunettes, gouttière mandibulaire), ainsi que les mouvements que l'on adopte en station debout. Autant de données utiles à l'analyse posturale et qui intéressent avant tout les kinésithérapeutes.
» Mal de dos chronique: les femmes premières victimes
«L'examen clinique suffit le plus souvent au médecin pour poser son diagnostic et, pour preuve, il ne demande pas de scanner ou d'IRM pour un simple mal de dos aigu, confirme le Dr Jean-Yves Maigne, responsable de l'unité fonctionnelle de rééducation fonctionnelle de médecine de l'Hôtel-Dieu à Paris (auteur de Docteur, j'ai mal au dos aux Ed. Solar). Cependant, connaître plus précisément le centre de gravité peut être utile au kinésithérapeute pour affiner sa rééducation.» Et de fait, pour Michel Moreau, kinésithérapeute à Strasbourg, «ce nouvel appareil semble intéressant pour conseiller des corrections et ensuite apprécier leur impact sur la colonne, en vérifier les effets bénéfiques dans les mois qui suivent et, enfin, ajuster sa rééducation de la façon la plus fine possible».
Même si les maux de dos mécaniques bénins (dits «communs») sont les plus fréquents, une douleur du dos peut être secondaire à une autre affection. La règle est donc simple: «Il faut consulter d'office lorsqu'un mal de dos apparaît avant 20 ans ou après 60 ans, que la douleur est localisée plus particulièrement au niveau du rachis thoracique, que l'on présente des douleurs nocturnes si importantes qu'elles obligent à se lever la nuit, que la douleur ne régresse pas en dépit des antalgiques, que l'on a eu un cancer au cours des cinq dernières années et/ou que l'on est très fatigué ces temps-ci. C'est en effet ce que l'on appelle des “signaux rouges” et tout le monde devrait les connaître», insiste le Dr Jean-Yves Maigne.
Problème dégénératifAvis partagé par le Pr Philippe Orcel (CHU rhumatologie, hôpital Lariboisière à Paris): «En l'absence de ces signaux, la probabilité pour qu'il s'agisse d'un banal mal de dos est très forte et c'est pourquoi il n'y a pas besoin de réaliser des examens complémentaires dans un premier temps. En effet, l'évolution de ces douleurs communes est favorable dans la majorité des cas. Prendre des antalgiques et des anti-inflammatoires, poursuivre ses activités quotidiennes (mais sans forcer) suffit bien souvent à résoudre le problème. Toutefois, si dans les quinze jours la douleur est toujours aussi gênante ou même avant si des signaux d'alerte sont retrouvés, il faut consulter. Le médecin demande alors une prise de sang (bilan inflammatoire) et une radiographie du segment du rachis douloureux.»
» Le mal de dos peut signaler une affection chronique
Même à ce stade, il faut encore se garder de conclusions trop hâtives. Le plus gros risque serait de mettre toutes les petites anomalies perçues à la radiographie, sur le dos de la douleur. «Il n'y a pas de corrélation stricte entre la douleur ressentie et les signes radiologiques d'arthrose. Ainsi, quand le radiologue conclut à un simple problème dégénératif, il ne faut pas s'en inquiéter, bien au contraire. Car cela veut dire - même si ce n'est pas marqué de façon explicite - que l'on n'a pas retrouvé de cause secondaire plus grave pour expliquer le mal de dos et, après tout, c'est bien là l'essentiel», insiste le Dr Johann Beaudreuil, rhumatologue (hôpital Lariboisière à Paris).
De toute façon, si la douleur fait de la résistance (lombalgie persistante) en dépit du bilan rassurant, les médecins ont encore plusieurs cordes à leur arc: «Il est possible de faire deux à trois séances de manipulation vertébrale pour soulager un dysfonctionnement vertébral mineur, explique le Dr Dominique Kieffer, rhumatologue à Strasbourg. La kinésithérapie comprenant des exercices de mobilisation, de renforcement musculaire (au niveau de la ceinture abdominale et des muscles paravertébraux), ainsi que des étirements, est utile, à condition que le bénéficiaire comprenne bien qu'il doit ensuite se prendre en charge et continuer les exercices à raison de 5 à 10 minutes par jour.»
La perte des kilos superflus, le maintien d'une activité physique et l'apprentissage des postures à adopter pour améliorer le confort et l'efficacité du geste au cours des activités courantes sont aussi au programme. «Mais il faut que cela reste simple: si c'est inobservable au quotidien, au point de devenir anxiogène et culpabilisant, c'est contre-productif», conclut le Dr Beaudreuil.
Le figaro
Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 05/02/2012
INFOGRAPHIE - Un nouvel appareil servant à détecter les problèmes posturaux arrive en France.
L'imagerie dynamique du rachis numérisé - nom de cette technique désormais proposée à la clinique du Diaconat de Strasbourg - est déjà utilisée depuis une quinzaine d'années en Allemagne. Elle repose sur de simples clichés photographiques. Selon la durée de l'exposition, le résultat affiche la façon dont on se tient sans ou avec correction (semelles, lunettes, gouttière mandibulaire), ainsi que les mouvements que l'on adopte en station debout. Autant de données utiles à l'analyse posturale et qui intéressent avant tout les kinésithérapeutes.
» Mal de dos chronique: les femmes premières victimes
«L'examen clinique suffit le plus souvent au médecin pour poser son diagnostic et, pour preuve, il ne demande pas de scanner ou d'IRM pour un simple mal de dos aigu, confirme le Dr Jean-Yves Maigne, responsable de l'unité fonctionnelle de rééducation fonctionnelle de médecine de l'Hôtel-Dieu à Paris (auteur de Docteur, j'ai mal au dos aux Ed. Solar). Cependant, connaître plus précisément le centre de gravité peut être utile au kinésithérapeute pour affiner sa rééducation.» Et de fait, pour Michel Moreau, kinésithérapeute à Strasbourg, «ce nouvel appareil semble intéressant pour conseiller des corrections et ensuite apprécier leur impact sur la colonne, en vérifier les effets bénéfiques dans les mois qui suivent et, enfin, ajuster sa rééducation de la façon la plus fine possible».
Même si les maux de dos mécaniques bénins (dits «communs») sont les plus fréquents, une douleur du dos peut être secondaire à une autre affection. La règle est donc simple: «Il faut consulter d'office lorsqu'un mal de dos apparaît avant 20 ans ou après 60 ans, que la douleur est localisée plus particulièrement au niveau du rachis thoracique, que l'on présente des douleurs nocturnes si importantes qu'elles obligent à se lever la nuit, que la douleur ne régresse pas en dépit des antalgiques, que l'on a eu un cancer au cours des cinq dernières années et/ou que l'on est très fatigué ces temps-ci. C'est en effet ce que l'on appelle des “signaux rouges” et tout le monde devrait les connaître», insiste le Dr Jean-Yves Maigne.
Problème dégénératifAvis partagé par le Pr Philippe Orcel (CHU rhumatologie, hôpital Lariboisière à Paris): «En l'absence de ces signaux, la probabilité pour qu'il s'agisse d'un banal mal de dos est très forte et c'est pourquoi il n'y a pas besoin de réaliser des examens complémentaires dans un premier temps. En effet, l'évolution de ces douleurs communes est favorable dans la majorité des cas. Prendre des antalgiques et des anti-inflammatoires, poursuivre ses activités quotidiennes (mais sans forcer) suffit bien souvent à résoudre le problème. Toutefois, si dans les quinze jours la douleur est toujours aussi gênante ou même avant si des signaux d'alerte sont retrouvés, il faut consulter. Le médecin demande alors une prise de sang (bilan inflammatoire) et une radiographie du segment du rachis douloureux.»
» Le mal de dos peut signaler une affection chronique
Même à ce stade, il faut encore se garder de conclusions trop hâtives. Le plus gros risque serait de mettre toutes les petites anomalies perçues à la radiographie, sur le dos de la douleur. «Il n'y a pas de corrélation stricte entre la douleur ressentie et les signes radiologiques d'arthrose. Ainsi, quand le radiologue conclut à un simple problème dégénératif, il ne faut pas s'en inquiéter, bien au contraire. Car cela veut dire - même si ce n'est pas marqué de façon explicite - que l'on n'a pas retrouvé de cause secondaire plus grave pour expliquer le mal de dos et, après tout, c'est bien là l'essentiel», insiste le Dr Johann Beaudreuil, rhumatologue (hôpital Lariboisière à Paris).
De toute façon, si la douleur fait de la résistance (lombalgie persistante) en dépit du bilan rassurant, les médecins ont encore plusieurs cordes à leur arc: «Il est possible de faire deux à trois séances de manipulation vertébrale pour soulager un dysfonctionnement vertébral mineur, explique le Dr Dominique Kieffer, rhumatologue à Strasbourg. La kinésithérapie comprenant des exercices de mobilisation, de renforcement musculaire (au niveau de la ceinture abdominale et des muscles paravertébraux), ainsi que des étirements, est utile, à condition que le bénéficiaire comprenne bien qu'il doit ensuite se prendre en charge et continuer les exercices à raison de 5 à 10 minutes par jour.»
La perte des kilos superflus, le maintien d'une activité physique et l'apprentissage des postures à adopter pour améliorer le confort et l'efficacité du geste au cours des activités courantes sont aussi au programme. «Mais il faut que cela reste simple: si c'est inobservable au quotidien, au point de devenir anxiogène et culpabilisant, c'est contre-productif», conclut le Dr Beaudreuil.
Le figaro
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