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Re: Actualités 2012

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La fermeture des écoles limite la diffusion de la grippe


Par Yves Miserey - le 10/02/2012
Une étude canadienne démontre que les vacances scolaires peuvent avoir des effets de santé publique.
La fermeture des écoles permet de limiter la propagation de la grippe. Cette mesure devrait être prise en période d'épidémie et s'appliquer aussi bien aux petites classes qu'aux collèges. C'est la recommandation que font des chercheurs canadiens dans le dernier numéro des Annals of Internal Medicine.
«Notre étude montre qu'en 2009, les enfants d'âge scolaire ont été des agents importants de la diffusion du virus H1N1 dans l'Alberta», souligne David Earn, statisticien à l'université McMaster, et premier auteur de l'étude. Dans cet état situé à l'est du Canada, le dépistage du virus a été fait de manière systématique sur une très longue période au cours de l'année 2009. Or, dès la fermeture des établissements scolaires au moment des vacances, la maladie a marqué nettement le pas. La transmission du virus H1N1a été réduite de moitié. Les variations météo ont elles aussi eu un impact marqué.
«La fermeture des écoles comme mesure préventive contre la grippe est une stratégie à laquelle il faut penser sérieusement, insiste David Earn. La prochaine fois qu'une maladie comme le Sras ou la grippe de 1918 se déclarera, notre article devrait fournir aux politiciens des arguments pour fermer les écoles afin de réduire le taux de transmission».
«L'étude canadienne est excellente et elle confirme ce dont on avait l'intuition, souligne Antoine Falhaut, épidémiologiste et directeur de l'École des hautes études en santé publique (EHESP). Grâce aux données du réseau Sentinelles, nous avions déjà constaté en France que la fermeture des écoles au moment des vacances de février avait coïncidé avec un fléchissement de l'épidémie (Nature, 10 avril 2008). Si nous avions eu plus de moyens, on aurait peut-être pu montrer que moins de personnes âgées meurent de la grippe grâce à la fermeture des écoles». Avant de prendre ce type de décision, il faudrait toutefois savoir combien de temps les écoles devraient être fermées et à quelle période, ajoute Antoine Flahaut. Il regrette le déficit de la recherche en santé publique. «On a beaucoup de beaux essais sur le Tamiflu ou le vaccin mais on n'a rien sur les écoles».
Cette année, l'épidémie devrait bientôt atteindre son pic dans notre pays, au moment des vacances de février. Cette coïncidence pourrait limiter à elle seule l'incidence de la maladie.
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Re: Actualités 2012

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Comment réduire la douleur sans médicaments


Par Jean-Luc Nothias - le 10/02/2012
On en sait aujourd'hui plus sur les mécanismes cérébraux à l'origine d'une baisse de la sensation de douleur sans antalgiques.
Des études avaient déjà montré que l'effet placebo (on donne au patient un médicament sans effet en lui faisant croire qu'il en a) pouvait abaisser la sensation de douleur. Et on sait aussi que s'occuper l'esprit, par exemple faire un puzzle, peut avoir le même résultat. Dans les deux cas, l'imagerie cérébrale montre qu'une même zone du cerveau (dans le cortex préfrontal) est concernée. Des chercheurs de la Columbia Université et de l'université du Colorado ont voulu savoir si ces deux effets avaient réellement un chemin cérébral identique.
Pour cela, les chercheurs ont rassemblé 33 participants. L'étude s'est déroulée en trois fois. Premier temps, leur peau a été soumise à de la chaleur. Leur sensation de douleur a été calibrée. Dans un deuxième temps, certains participants se sont vu remettre une crème pour la peau qu'on leur a présentée comme contenant un puissant analgésique tandis que les autres recevaient une crème banale présentée comme simplement hydratante. Puis on leur a appliqué à plusieurs reprises de la chaleur en leur disant que son intensité variait alors que ce n'était pas le cas. Ils devaient «noter» leur sensation de brûlure.
Une partie des participants n'avaient donc que cette épreuve placebo. Mais les autres, en plus du placebo, se voyaient confier une tâche de mémorisation assez complexe. Enfin dans un troisième temps, on inversait les rôles dans l'étude placebo avec la crème pour la peau.
Résultat, le ressenti en baisse de la douleur était bien réel avec soit l'effet placebo, soit la tâche intellectuelle. Mais le plus étonnant est que lorsque les participants avaient droit aux deux effets simultanément, leurs effets s'ajoutaient et la sensation de baisse de la douleur était plus importante. D'où la conclusion des chercheurs: les circuits cérébraux en cause ne sont pas les mêmes pour l'effet placebo et la stimulation intellectuelle.
Conséquence pratique, les médecins savent maintenant que placebo et stimulation intellectuelle peuvent être employés simultanément et que leurs effets, loin de se neutraliser, s'additionnent (publié dans Psychological Science).
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Re: Actualités 2012

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Des stratégies nouvelles face à la dépression


Par Pascale Senk - le 02/02/2012
Elle toucherait aujourd'hui 120 millions de personnes dans le monde.INTERVIEW- Le Dr Yasmine Liénard, médecin psychiatre, praticienne attachée de consultation au sein de l'hôpital Cochin, est l'auteur de Pour une sagesse moderne (éditions Odile Jacob).
Ralentissement psychique, fatigue, perte de l'appétit et du sommeil… Si les critères du diagnostic, évalué selon l'intensité et la durée de ces symptômes, ne changent guère, par contre la compréhension de la dépression - qu'on peut au choix et en même temps voir comme une maladie biologique, génétique ou psychologique - est aujourd'hui très renouvelée. Au point que les psychothérapeutes, en complément ou non d'un protocole médicamenteux si un «épisode dépressif majeur» est détecté, redoublent d'inventivité pour aider leurs patients à sortir du tunnel.
Déjà, sous cet abattement qui caractérise l'état dépressif, Freud voyait l'agressivité retournée contre soi et se manifestant par des injonctions intérieures violentes. «Je me répète “bouge-toi”, “sors un peu”, “appelle quelqu'un” mais au final je ne fais rien de ma journée», confient les dépressifs. Un des ressorts de la maladie dépressive serait donc cette incompréhension profonde de soi-même et certaines psychothérapies partent de là pour traiter le patient.
Apprivoiser les sentiments négatifsAinsi, les praticiens de l'école de Palo Alto, dans leur «Thérapie brève systémique», considèrent la dépression comme «un trouble de la communication» entre une personne et son entourage et/ou une personne et elle-même. Psychiatre, le Dr Irène Bouaziz travaille avec cette méthode, tout à fait compatible selon elle avec la prescription de médicaments, depuis plus de dix-neuf ans. Elle affirme en retirer de bons résultats. «Pour mettre en place cette thérapie, il faut déjà que le patient se plaigne de son état, précise-t-elle. Puis, s'il dit être triste et avoir perdu le goût de vivre, on cherchera à identifier ce qu'il a tenté de faire pour en sortir et les messages qu'il s'est envoyés à lui-même comme “je ne devrais pas être triste, ce n'est pas si grave, la vie continue, je devrais être capable de reprendre le travail”… Ensuite, il s'agit d'amener le patient à faire quelque chose de radicalement différent, à cesser ses tentatives de solutions inefficaces, de sorte qu'il se donne à lui-même le message inverse, ce qui aide à débloquer la situation.» Les interventions du thérapeute entrent dans la logique du patient et le rejoignent dans sa souffrance plutôt qu'elle ne lui expliquent la théorie.
Même regard décalé pour le psychologue et psychanalyste Moussa Nabati, à l'initiative d'une unité de soins spécialisée dans la dépression dans le Jura. Lui désigne essentiellement la maladie dépressive comme un symptôme: «Elle arrive, comme la fièvre ou la douleur, pour guérir le sujet», estime l'auteur de La dépression, une maladie pour grandir? (Éd. LGF). Elle est donc à considérer comme une messagère. Mais de quel ordre serait alors son message? «Il faut que tu t'occupes de toi!, résume le psychanalyste. Dans la majorité des cas de dépression, il s'agit de réorienter la libido du sujet sur soi plutôt que sur les autres.» Et de décrire la vulnérabilité de personnalités entièrement tournées sur l'extérieur, soumises avant tout au regard et à l'appréciation des autres et en perte d'authenticité avec elles-mêmes. «C'est pour ça qu'un des axes de la thérapie sera de “devenir mauvais”, relève Moussa Nabati, c'est-à-dire de s'accepter dans ses zones d'ombre et immatures.»
Exercice de haute voltigeUne invitation à l'acceptation des sentiments négatifs qui semble se généraliser dans les psychothérapies contemporaines aujourd'hui (lire ci-dessous). Le Dr Irène Bouaziz travaille dans un même sens avec les «interventions paradoxales» chères aux praticiens de l'école de Palo Alto: «Avec tact et beaucoup de rigueur, le psychothérapeute formé à cette méthode encourage le patient à aller dans le sens inverse de ses injonctions habituelles. S'il répète “je dois aller mieux”, on lui dit: “Avec ce que vous vivez, vous avez de bonnes raisons d'aller mal”, on le rejoint donc là où il en est.»
Un exercice de haute voltige et de précision pour ces thérapeutes qui, précise le Dr Irène Bouaziz, «doivent pratiquer cette méthode de façon respectueuse et bienveillante». Dans cet arsenal thérapeutique, le patient doit effectuer des «tâches» concrètes chez lui, entre les séances. S'il se plaint de tristesse, on peut l'inviter par exemple à pleurer une heure chaque jour à un moment précis, et à tenir un carnet de bord de ces lamentations acceptées mais aussi, d'une certaine manière, encouragées. Dans un même esprit, Moussa Nabati invite ses patients à se reconnecter avec la «Dépression Infantile Précoce - DIP», celle de l'enfant intérieur qui serait selon lui la véritable origine de toute maladie dépressive à l'âge adulte. Ainsi, à l'heure actuelle, il semble que la stratégie ne soit plus de fuir le «dragon dépression», mais bien plutôt d'apprendre à l'apprivoiser.
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Re: Actualités 2012

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Contraception étudiante : les garçons «se désinvestissent»

Par Caroline Piquet - le 13/02/2012
Une enquête nationale sur l'état de santé des étudiants montre que les garçons ont moins le réflexe de se protéger que leurs partenaires.
Les étudiants doivent encore réviser leur manuel de contraception. Si neuf jeunes sur dix déclarent se protéger lors du premier rapport sexuel, ils ne sont plus que sept à le faire durant leur vie affective. C'est ce que rapporte l'enquête nationale sur l'état de santé des étudiants de l'Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (Usem), publiée lundi.
Plus inquiétant, «les garçons se désinvestissent» de la question. «Entre le premier rapport et les autres, les garçons sont plus nombreux à oublier de se protéger que les filles, explique Benjamin Chkroun, délégué général de l'Usem, ils font souvent confiance à leur partenaire sous pilule et pensent que le préservatif est de toute manière moins efficace». Ainsi, ils «ne sont que 61% à s'assurer de l'utilisation d'un contraceptif lors de leurs rapports», contre 73% de filles, indique l'enquête à laquelle 8.535 étudiants ont répondu.
Pour Isabelle, animatrice au mouvement français du planning familial à Paris, «les garçons pensent que c'est une question typiquement féminine et ont encore du mal à se sentir concernés par la contraception». En 2009, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) avait d'ailleurs lancé une campagne de sensibilisation pour rappeler que les hommes jouent également un rôle dans la contraception:

Sur internet, les filles sont nombreuses à s'en plaindre sur les forums dédiés à la sexualité. L'une d'entre elles rapporte les propos d'un partenaire: «C'est vraiment indispensable la capote? Parce que je n'aime pas ça du tout, ça me bloque, j'ai une taille qui fait que je ne suis pas fait pour les préservatifs».
3% des étudiantes ont recours à l'IVGPlus conscientes des risques, les filles sont tout de même 36% à avoir déjà eu recours à une contraception d'urgence. Dans la majorité des cas, il s'agit d'un accident de préservatif (18%) ou d'un oubli de pilule (14%). Parmi les jeunes filles ayant pris une pilule du lendemain, 10% admettent qu'elles l'ont fait parce qu'elles ne s'étaient pas protégées. Enfin, 3% ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse. «Les filles comme les garçons se protègent contre les risques de maladie mais oublient souvent le risque de grossesse», constate Isabelle, animatrice du planning familial.
Mal renseignées? Des consultations trop chères? Seule une étudiante sur deux consulte un professionnel de la santé pour effectuer un bilan gynécologique chaque année. Au planning familial, Isabelle fait ce constat: «Il n'y a pas assez d'offres diversifiées. Souvent, les jeunes filles ne souhaitent pas se faire prescrire la pilule chez leur médecin de famille, de peur que les parents soient mis au courant. Dans d'autres cas, l'anonymat est difficile à conserver au moment de recevoir un courrier quand elles vivent encore au domicile familial».
En réponse, le président de l'Usem, Cédric Chevalier, rappelle qu'il est important de mettre en place «un bilan gynécologique pris en charge à 100% par l'assurance maladie pour offrir aux jeunes femmes un diagnostic contraception personnalisé afin de limiter les échecs contraceptifs». Cette proposition figure dans un livre blanc qui sera soumis cette année aux pouvoirs publics au moment de l'élection présidentielle. «Nous souhaitons donner la possibilité et l'habitude aux jeunes filles de consulter un praticien gratuitement une fois par an».
Six étudiants sur dix pas encore dépistés
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, 60% des étudiants ne se sont jamais fait dépister contre une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles. «Entre deux jeunes qui n'ont jamais eu de rapport sexuel, le dépistage n'est pas nécessaire. Le problème se pose pour les rapports qui suivent, où les jeunes ont tendance à se faire confiance et ne ressentent pas forcément le besoin d'aller faire un test», signale l'animatrice du planning familial.
Ensuite, «les étudiants vont seulement se faire dépister quand ils ont eu une conduite à risque», confirme Benjamin Chkroun, le délégué général de l'Usem. «Et bien souvent, ils ne font qu'un test VIH, en oubliant qu'il existe les infections sexuellement transmissibles comme les hépatites ou les chlamydia, qu'il faut aussi dépister».
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prépa seule, découragée

Message par luciole65 »

Bonjour à tous et toutes
voilà je suis en train de préparer seule le concours qui a lieu fin mars
y en a til dans la meme situation?
je suis un peu découragée...j'ai passé mon bac en 2001! ca date et oui le temps passe, du coup, je ne me sens plus du tout au niveau!
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par stepit42 »

[quote="kysa"]Questions de connaissances

1)Quels sont les dangers encourus par les femmes ,si les IST sont tardivement soignées ou s'il y a récidive?
Risque de propagation de la maladie, de transmission aux partenaires sexuelles, d'infertilité, grossesse ectopiques

2)Quelle est la tranche d'âge la plus touchée par les IST?
a)10 18ans
b)15 20ans
c)20-24ans
d)20-35ans

20-24ans

3)Combien de personnes sont tuées dans le monde annuellement par la tuberculose?
Il y a 9 millions de nouveaux infectés par an, et 2 millions de décès.

Questions plus dévelloppées

Énoncez la recrudescence des maladies sexuellement transmissibles en France.
Je ne vois pas très bien comment il faut s'y prendre pour énoncer la recudescence... :oops:
Les IST, nouvelle terminologies pour MST, sont une maladie d'incidence sociale. Elles touchent de plus en plus de personnes, sans forcément qu'ils s'en rendent compte. Depuis 1998, il y a une flambée des IST. A quoi cela est-il dû?

Les rapports sexuels étant de plus en plus précoces et la conduite sexuelle de plus en plus à risques jouent en faveurs de cette recrudescence. L'hygiène individuelle insuffisante, la faible utilisation du préservatif masculin et le fait qu'en été, beaucoup de personnes prennent des risques en multipliant les partenaires sans forcément faire attention sont également des facteurs de risques des IST.

Par ex, le VIH infecte 20 000 personnes par jour, ce qui est énorme compte tenu des campagnes de prévention mises en place dans les pays développés. Mais les IST ne font pas d’élitisme : tous les pays sont touchés, et de plus en plus de cas se déclarent dans les pays développés.

Comment peut-on endiguer cette augmentation d'infection? Quels moyens peuvent être mis en place pour qu'il n'y ait plus autant de nouveaux cas déclaré?

Comment expliquer vous la recrudescence de la tuberculose dans les pays dévellopés?
La tuberculose, c'est 2 millions de décès par an ainsi que 9 millions de nouveaux cas dans les PED (pays en développement) ainsi que dans les PD (pas développés).
Comment peut s'expliquer cette montée en puissance de l'infection, et plus particulièrement dans les pays riches?

Le tuberculose est causée par la bacille de Koch, qui se traduit par des gouttelettes aéroportées contaminées. Il suffit donc, de respirer quelques unes de ces gouttelettes en suspension pour être infecté par la bactérie. Une personne non traitée peut en infecter entre 10 et 15 autres chaque année. Les grands mouvements de populations favorisent la propagation de l'épidémie, ainsi que l'alcoolisme et le déficit immunitaire. La maladie se développe surtout dans les milieux défavorisés, or dans les pays riches et développés, les écarts entre classes sociales sont de plus en plus importants. Les plus défavorisés sont plus sujets à l'alcoolisme et à un défit immunitaire dû à leurs conditions de vie (alimentation, hygiène) loin d'être confortables. Mais la maladie touche également les plus riches, et est véhiculés vers les autres pays riches avec les différents déplacements de la population. L'aviation est l'un des premiers véhicule de l'expansion de l'épidémie.

L'association de tous ces facteurs, fait donc, de la tuberculose, l'une des épidémies mondiale de plus en plus dangereuse. L'OMS la considère même comme une urgence sanitaire planétaire.

Comment expliquer le développement encore très important du sida dans les pays pauvres?
40 millions de personnes sont porteuses du VIH, qui cause 3 millions de décès chaque année, soit 30 millions depuis sont émergence. 20 000 nouveaux cas d'infections sont répertoriés par jour. Cette épidémie, touche surtout les PED. 95% des séropositifs vivent dans les PED. Pourquoi les pays en développement sont-ils le plus touchés?

En Afrique, dans certains pays, un quart des habitants sont porteurs du VIH, et en Asie, il y a une explosion des cas principalement en Chine et en Inde. Dans ces pays, il n'y a pas de campagnes de prévention pour l'utilisation du préservatifs, masculin comme féminin, ce qui permet la facilitation de la propagation de l'infection. Ces pays sont souvent en période de guerre, surtout en Afrique, et ainsi la population ne dispose pas du soutient médicale auquel elle est censée avoir droit. De nombreux viols, de par la mauvaise condition des femmes là bas, endiguent la situation et fait encore augmenter le nombres de victimes du VIH.
Les mauvaises conditions sanitaires favorisent elles aussi, la propagation de l'épidémie. Les règles d'hygiène par rapport au contact du sang, ne sont pas forcément respectées, ce qui augmente encore le risque d'infection.
Les jeunes mamans étant infectées, ne savent pas que leur lait peut être contaminant pour leur progéniture.

C'est l'association des tous ces facteurs qui fait que les pays en voie de développement restent les principales victimes du virus du SIDA.

En quoi le cancer est il une maladie à incidence sociale?
On regroupe sous le nom de maladies d’incidence sociale, des pathologies qui ont des conséquences non seulement pour la santé de la personne atteinte mais aussi sur sa vie sociale ( relation, travail ou études, autonomie…). En quoi un cancer fait-il partie de ce groupe de pathologies?

Le cancer est un mécanisme de développement anormal des cellules, qui, en l'absence de traitement vont envahir le tissu voisins, c'est ce que l'on appelle métastases. En France, les cancers sont la première cause de mortalité masculine avec le cancer des poumons en tête, et la deuxième cause de mortalité féminine avec le cancer du sein. On décèle 250 000 nouveaux cas chaque années, 2 millions de personnes vivent avec un cancer et un million de travailleurs sont exposés à un cancer professionnel. Une fois, ces chiffres posés, on se rend compte du nombres d'individus touchés par cette maladie et nous nous interrogeons sur les conséquences d'une telle pathologie.
Cette pathologie, va agir sur la santé du patient, même s'il existe des cancers bénins, il y a bon nombres de cancers dangereux qui cause de nombreux troubles vitaux, qui nécessitent une hospitalisation dans un premier temps, suivi, d'un suivi constant du traitement par la suite. L'hospitalisation, même si elle est de courte durée, a un impact sur la vie familiale et professionnel du patient. Il ne peut pas voir ses proches quand il en a envie, et ne peut plus assurer sa fonction domestique au sein de son foyer. Le cancer, est donc, de par ses conséquences, une maladie d'incidence sociale.
Une fois l'hospitalisation terminée, le traitement qui suit est généralement très lourd et vecteur de contraintes : fatigue dûe à la chimiothérapie, ce qui ne permet pas de reprendre une activité professionnelle à plein temps tout de suite, perte d'appétit, ce qui joue sur la stabilité de la vie familiale, perte des cheveux, ce qui induit un isolement social voire une exclusion du fait de la différence physique ...

Aux vues des différences conséquences que provoque un cancer chez un patient, on peut donc qualifier le cancer de maladie d'incidence sociale. Aujourd'hui en France, on réussit à guérir un cancer sur deux, ce qui est encore trop peu. La recherche médicale tente de trouver des traitements plus efficaces, avec des effets secondaires moins importants pour le patient.

Quels sont les moyens de prévention contre le cancer de la peau?
Protection face aux UVs.
Hydratation de la peau après une exposition au soleil prolongée
Limiter l'exposition au soleil au maximum surtout pour les plus vulnérables (enfants, ado, P.A, femmes enceintes)
Limiter le temps d'exposition, ne pas rester à faire la crêpe au soleil tout un après-midi même s'il est agréable de se faire dorer.

Comment tenter de prévenir l'infarctus du myocarde?Vous développerez seulement la prévention collective.
L'infarctus du myocarde est la première cause de mortalité en France. Comment la collectivité peut limiter et prévenir l'impact de cette pathologie sur la population?

La prévention collective passe par des campagnes d'informations, de prévention et des dépistages massifs. L'infarctus du myocarde étant lié à l'hygiène alimentaire du patient, de nombreuses campagnes liées à l'alimentation sont développées : "mangerbouger.fr", limiter les graisses, manger plus de fruits et de légumes, éviter le sel ...
Les dépistages de masse permettent de surveiller des patients qui n'ont pas forcément d'antécédents familiaux et ainsi de déceler des facteurs de risque rendant vulnérables certains patients.

l'ensemble de ces mesures permet donc à l'Etat d'essayer d'endiguer le nombre de décès liés à cette pathologie.

Je n'avais pas vraiment d'idées et d'exemples pour cette question, vivement la correction



J'ai une question sur la phrase en rouge: est-il vrai que les ados font partie des + vulnérables ?
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Julie3134
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Re: prépa seule, découragée

Message par Julie3134 »

Ne sois pas décourager je connais des personnes qui préparent le concours à 40 passé !
Ce qu'il faut c'est de la persévérance !! Si tu l'obtiens pas cette année, tu pourras toujours le repasser l'année suivante !
Pour préparer le concours je te conseille quelques livres qu'on m'a conseillé dans ma prépa cette année : " le grand livre des tests d'aptitudes et psychitechniques " la 3em édition de DUNOD il est super et aborde les différents type d'exercices avec des un cours et des exercices a difficultés différentes ! pour la culture G masson fait de très bons livres :)
Bonne chance à toi !!!
Etudiante infirmière 2012-2015 :D
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S1 : Neurochirurgie S2: MAPAD/Psychiatrie
luciole65
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Re: prépa seule, découragée

Message par luciole65 »

merci julie c'est gentil à toi de m'encourager
tu le prépares seule toi aussi? ou?
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par lea2010 »

j'avais envie de faire quelque chose sur le grand froid........ n'hésitez pas pour vos commentaires ... :clin:

Les températures extérieures peuvent avoir des conséquences dramatiques pour les plus vulnérables. Pendant le pic de grands froids, il est important de protéger les individus pendant ces périodes.

Nous avons pu constater récemment que nous avons atteints des températures négatives dont on n’a pas l’habitude. Avec un froid glacial, les personnes âgées sont contraintes et forcées de rester à leur domicile. Ceci accentue leur isolement et contribue au repli sur soi.

De plus, beaucoup de personnes âgées, fragilisées par leurs âges sont susceptible de tomber malade. Si nous additionnons ces deux facteurs (isolement et maladie) les pics de grands froids peuvent avoir des conséquences graves sur leur état de santé qui peuvent très vite dégénérées.

De même, pour les personnes sans domicile fixe, beaucoup d’entres elles refusent d’intégrer des centre d’hébergement d’urgence pour cause de pillage et bagarre. Mais aussi, il n’ya pas assez de place dans ces centres. C’est pourquoi l’ambiance est parfois déplorable, car « le 1er arrivée et le 1er servie » ce qui entraîne dispute entre ces personnes. La conséquence est parfois irréversible, ils ne survivent pas face à ce froid.

Afin d’éviter cela il faudrait remédier à des solutions,

Les campagnes de préventions, d’informations, pourraient en effet, sensibiliser la population. De ce fait, cela permettrait aux individus de penser aux personnes âgées dont ils disposent dans leurs entourage comme la voisine du pallier, les grands parents ou autres

Mais aussi, comme lors des périodes de fortes canicules, créer des visites de personnes professionnelles afin de s’assurer, qu’elles ne manquent de rien, comme médicaments, couverture etc….Cette méthode permet également de limiter la solitude. Ceci serait pour certains, leurs seul visite.

En ce qui concerne les sans domicile fixe, les visites du samu social est déjà très présente auprès de ces personnes afin de les alimenter et distribuer couverture si besoin est. Cependant, malgré cela beaucoup d’entre elles décèdent suite au froid. La création supplémentaire de centre d’hébergement d’urgence, permettrait d’accueillir d’avantage de personnes sdf désirant dormir dans ces centres.

Par conséquent, l’isolement, le repli sur soi, la maladie et parfois la mort sont les conséquences directes des pics de grands froids sur les personnes fragilisées, comme les personnes âgées et les sans domicile fixe.
.De nombreuses solutions peuvent limiter les dégâts comme la création de campagne de prévention, instaurer des visites de professionnels auprès des personnes âgées ou encore la création supplémentaire de centre d’hébergement d’urgence. Pour se faire, il faudrait que des budgets supplémentaires soit alloués à ce projet.
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Re: prépa seule, découragée

Message par william57 »

Courage à toi Luciole 65 :D
Et surtout ne désespère pas. :D
luciole65
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Re: prépa seule, découragée

Message par luciole65 »

merci william
tu le passes kan toi?
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Re: prépa seule, découragée

Message par tilily81 »

faut pas être découragée !
on est nombreuses a reprendre des études et beaucoup y arrive il faut surtout ne pas lâcher !

moi la dernière année scolaire était en 1998...et pourtant je suis motivée a bloc dès que j'ai quelques minutes je lis une fiche de culture G. le soir quand les enfants sont couchés hop je me lance dans mes exos et à partir de la semaine prochaine je ferais une annale par jour

bon courage à toi !
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Re: prépa seule, découragée

Message par Junily »

Je prépare moi aussi le concours seule et j'ai peut être ce qui pourrait paraitre comme un avantage, celui d'être toujours dans le milieu scolaire, mais je dois préparer en parallèle mon bac. Et toute seule, je trouve que ça fait beaucoup à assumer d'un coup. On se décourage vite, alors je comprends que parfois il y ait des moments où tu te dise que ça sert à rien, mais il faut dans ce cas-là que tu te dise qu'il faut surtout ne pas lâcher. Chacun a ses qualités et donc ses chances. Si tu n'as plus le même niveau que t'avais dans tes études, dis-toi que t'as de l'expérience. Il faut seulement passer au dessus le découragement, parce qu'au final qu'on l'ait ou pas, on se sera fière de nous!
Courage!
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Re: prépa seule, découragée

Message par hibiscus1985 »

Bonjour Luciole et tout le monde...
Si mon témoignage peut t'aider...Je prépare seule aussi le concours pour le 4avril. J'ai 2enfants( enfin 3 avec la fille de mon conjoint en garde alternée). Je ne travaille pas donc même si ça pourrait me laisser le temps de bûcher à fond, il y a quand même les enfants dont il faut s'occuper. Les pauvres ...lol
Alors ce que je fais c'est réveil à 5h jusqu'à 7h , puis dans la journée je fais environs 3h30 de révision et le soir 2h.Sauf le we que je consacre à mon chéri et mes monstres et le ménage qui n'est pas fait de la semaine du coup :oops:

C'est pas évident toute seule, mais dis-toi qu'on est pas les premier(e)s ni les dernier(e)s à faire ça seul(e)s et que si d'autres l'ont eu , on l'aura aussi ce foutu concours.Il y aura nos noms( oui celles et ceux qui n'ont pas fait de prépa) écrits en grand sur cette p...ain de liste principale et on se rappellera des petits moments de doutes et on en rigolera!!!!!
A chaque fois que le courage vient à manquer, que le doute s'installe, qu'un exo paraît difficile, dis-toi que c'est toi la meilleure et que tu vas y arriver. Qu'il y a une place qui t'attend à la rentrée à l'IFSI....
Les tests et la CG sont hards? Dis-toi qu'il y a plus costaud qu'eux...Toi!!!!!
Tout ça ne va pas bien sûr sans beaucoup de travail et de perséverance.Et encore ça ne suffit pas des fois, mais le premier pas vers la réussite est le fait d'y croire.
Ok? Surtout, ne lâche pas le morceau, il est à toi et ne le laisse à personne d'autre. :D
Etudiante IFAS Brive 2012/2013
luciole65
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Re: prépa seule, découragée

Message par luciole65 »

merci à tous et toutes pour vos réponses
vous me redonnez la peche!!! comme tu dis hibiscus on va l'avoir ce p.... de concours
et puis si je l'ai pas, je me motive à faire une prépa, jespère juste que les aides financières suivent après lol
courage a tous et toutes
ce matin j'ai buché les maths, au début c'était misérable, à 13h, ça l'était beaucoup moins! ca rentre!
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