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stepit42
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

melachou a écrit :«Donneur d'organes», un nouveau statut sur Facebook
Par figaro icon le figaro.fr - le 02/05/2012

Les utilisateurs américains et britanniques du réseau social peuvent désormais ajouter le statut «donneur d'organes» à leur profil. Un développement voulu par Mark Zuckerberg pour faciliter les greffes.

Mark Zuckerberg a été l'un des tout premiers membres du réseau social à cocher le statut «donneur d'organes» sur son profil. Cette nouvelle option du réseau social mondial permet désormais aux personnes résidant aux États-Unis et au Royaume-Uni d'afficher leur choix et de l'expliquer à leurs amis, a expliqué le jeune et célèbre fondateur de Facebook sur la chaîne américaine ABC. L'initiative vise à mettre en contact les donneurs vivants avec les patients en attente de transplantation.

Des liens redirigent vers les registres de donneurs d'organes officiels et permettent ainsi aux utilisateurs qui le souhaitent de s'inscrire. «Nous pensons que tout le monde peut participer à la prise de conscience de (l'importance) du don d'organes. Cela peut contribuer à résoudre la crise» que rencontre le don d'organes, a-t-il jugé.

«Nous voulons rendre les choses simples. Vous n'avez qu'à indiquer le pays ou l'Etat dans lequel vous habitez, et nous vous redirigeons vers les registres» de donneurs d'organes, a encore souligné Mark Zuckerberg.
Inspiré par Steve Jobs

Mark Zuckerberg a dit avoir eu l'idée lors de conversations avec sa petite amie, étudiante en médecine, et en discutant avec son ami Steve Jobs. Le co-fondateur d'Apple décédé l'an dernier d'un cancer du pancréas à 56 ans et avait reçu une greffe du foie en 2009. «Son histoire n'en est qu'une parmi tant d'autres, celle de quelqu'un qui a reçu une greffe qui a prolongé sa vie. Il en était très reconnaissant», a confié Mark Zuckerberg.

L'ONG américaine Donate Life America en faveur du don d'organes, s'est félicitée de l'intiative de Facebook, qui revendique 901 millions d'utilisateurs à travers le monde. «Nous ne saurions être plus reconnaissants envers Facebook pour son engagement à aider à sauver des vies en incitant les Américains à s'inscrire comme donneurs d'organes (...). Des milliers de vies vont être sauvées grâce à cette initiative», a expliqué David Fleming, président de l'ONG.

Aux États-Unis, les occasions de signaler son statut de donneur d'organes sont nombreuses. Les automobilistes et motards sont ainsi encouragés à indiquer sur leur permis de conduire s'ils souhaitent ou non faire don de leurs organes en cas d'accident mortel. En France, il est possible de faire la demande d'une carte de donneur auprès d'une association, mais celle-ci n'a pas de valeur juridique.

(Avec AFP)
merci pour ce sujet d'actualité très intéressant! :D
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Nanouu
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Nanouu »

mel73 a écrit :
Nanouu a écrit :Je vais essayer de traiter tes oraux merci :)
Soraya je crois pas qu'on puisse dire la loi de leonetti autorise l'euthanasie passive :/
En effet Naanou, tu as raison.
Sinon le dans le texte législatif ce ne serait pas écrit "droit au laisser mourir" mais "euthanasie passive"
Quelle différence?
Euthanasie passive = absence de traitement du patient condamné. Cela veut dire que même s'il y a un traitement adapté à son cas, on ne l'applique pas.
Droit au laisser mourir = Dans le texte légal il est stipulé que ce droit au laisser mourir est applicable seulement quand la traitement est disproportionné ou inutile. Ce qui veut donc dire que dans le cas ou un traitement s'avère adapté, le patient n'a pas droit au laisser mourir.
PS : Pour un traitement qui est inutile : inutilité = traitement non adapté donc droit possible.

J'ai mis du temps à la trouver cette nuance, mais elle existe!!
Dans le texte il y a vraiment écrit "droit au laisser mourir" ? Merci pour cette nuance Mel c'est super :D
Voici mes sujets fait cette après midi :

Qu'évoque le don de soi en tant que futur professionnel de santé ?

Intro :
Don = donner qqchose à quelqu'un
Futur profesionnel de santé = ex : l'infirmière
Nous allons donc voir ce que nous donnons de nous même en devenant IDE.

I- le don de soi dans la technique.

- travailler pour se perfectionner
ex : l'IDE peut effectuer des stages pour se perfectionner et apprendre de nouvelles choses
- se surpasser : lors de siutuation difficile, savoir gérer le stress
- savoir gérer un imprévu

II- le don de soi dans le relationnel

- accorder du temps aux patients lorsque ceux ci ont besoin d'être écouté
- savoir éprouver de l'empathie, reconnaître des émotions
- établir une relation en étant chaleureuse et souriante. Laisser ces pb en dehors du travail

Ccl :

Le don de soi m'évoque le fait de s'investir entièrement dans son travail en y donnant le meilleure de soi. Mais attention dans le cas de l'IDE , il faut qu'elle sache garder une certaine distance professionnel avec ces patient. Le métier ne doit pas empiéter sur sa vie privée.

@Memo je trouve que nos plans se rejoignent un peu ;)
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...

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Nanouu
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Nanouu »

Education et répression face à la délinquance des jeunes.

Intro :
* éducation = action d'éduquer, de former, d'instruire quelqu'un, manière de comprendre, de mettre en oeuvre cette formation.
* répression = action de réprimer , de punir
* délinquance = ensemble des infractions commises considérées sur le plan social . ex : vol, voiture incendiées etc
* jeune = notion assez large. Dans cette exposé nous considérons comme jeune les personnes de 12 à 18 ans.
Nous allons donc voir les causes de cette délinquance chez les jeunes, ensuite les conséquences dont la répression fait partie, puis enfin les solutions qui peuvent être trouver comme une meilleure éducation.

-Les causes :

- exclusion sociale
- les banlieues misent à l'écart des villes
- les disparités sociales
- l'augmentation des divorces. Bcp de mères seulent s'occupent de leurs enfants. + de pères = - d'autorité
- l'augmenation du chômage = personne se sentent seules, exclu. Enfants se rendent compte de la situation de leurs parents.
- pas d'argent = l'enfant ne peut pas avoir les dernières choses à la mode comme ces calarades

II- Conséquences :

- augmentation du nombre de vol, du racket
- donc augmentation de la violence, surtout dans certains quartiers
- augmentation des discriminations

II- Solutions

- faire de la prévention
- parler des lois avec les jeunes, et des sanction qu'ils encourent s'ils ne les respectent pas
- rôle de l'infirmière scolaire de déceler des sentiments d'exclusion, de haine, de pb familiaux d'un enfant , en parler avec lui.

Ccl :

La délinquance des jeunes aujourd'hui est dû à de nombres cause, elle a des conséquences désastreuses sur la société. C'est pour cela qu'au delà de la répressions (qui agis après les faits) il faut éduquer les enfants et les prévenir des risques de celle - ci. C'est par ex le rôle de l'infirmière scolaire.
Dernière modification par Nanouu le 02 mai 2012 19:54, modifié 1 fois.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mxlle-0ce »

Bonsoir tout le monde ,

je passe mon oral Infirmière le 5 juin (YN) :D

Je n'ai pas encore commencé mes révisions ,
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi cela consiste et comment se déroule l'épreuve
les questions de culture générale et les questions d'entretien du jury

Si vous avez déjà passé votre oral pourriez- vous m'expliquer votre parcours?
Où commencé mes revisions ?

Merci
2013 :


TFE ...
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Clémantine
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Clémantine »

« Il faut 2ans pour apprendre à parler, il faut toute une vie pour apprendre à se taire. Commentez »

Introduction : Chez les êtres humains, la communication se fait par le langage. La plupart de humains acquiert le langage vers leur 2ans. En effet, l'homme n'est pas encore apte à parler et c'est durant ses premières années que l'enfant va acquérir le parler. Parler est tout naturel chez l'homme et c'est avec celui-ci que nous exprimons nos sentiments, nos pensées, nos doutes, nos certitudes... Bien que parler s'acquiert avec le temps, l'art de se taire est une subtilité qui disons-nous s'acquiert avec l'âge. Se taire c'est savoir quand et comment il faut parler et se taire, savoir manier le silence et la parole.

I) Le franc parler
Apprendre à parler est donné à tous. Certaines personnes possèdent un franc-parler et une franchise à toute épreuve : ils disent ce qu'ils pensent sans réfléchir, sans penser aux conséquences éventuelles de leur paroles. Les franc-parlers ne savent pas se taire. La franchise peut être une bonne chose, car l'hypocrisie ne peut mener à une relation de confiance mais une trop grande franchise peut mener à une situation précaire. En effet certaines personnes n'acceptent pas une trop grande franchise sur leur vestimentaire, leur apparence, leur caractère etc...
II) Savoir se taire
En revanche, apprendre à se taire n'est pas donné à tous. Dans certaines situations, il est préférable de savoir se taire et de ne pas dévoiler directement à la personne avec qui on communique ce que nous pensons. Des personnes n'acceptent pas les remarques et peuvent se vexer à l'évocation d'un de leur défaut ou d'une remarque désobligeante. Effectivement, à certaines occasions, il est préférable de se taire. Le silence est également un moyen de communication. Certains sont très éloquents, comme les silences ironiques, méprisants, réconfortants, gênés.... Mais c'est l’œuvre d'une vie, car l'art de la discussion se perfectionne avec l'expérience et encore aujourd'hui, la parole n'est pas maîtrisé par tous ( registre de vocabulaire par exemple ).

Conclusion : Parler est donné à tous et permet de communiquer avec autrui. Mais le silence est également un moyen de communication ( silence gêné, enthousiaste...) mais n'est pas donné à tous de la maîtriser. Dans certaines circonstances, il est préférable de savoir se taire plutôt de que parler avec trop de franchise et dire des paroles que l'on regretterait plus tard. Comme le proverbe le dit : « le silence est d'or. »
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Clémantine »

mxlle-0ce a écrit :Bonsoir tout le monde ,

je passe mon oral Infirmière le 5 juin (YN) :D

Je n'ai pas encore commencé mes révisions ,
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi cela consiste et comment se déroule l'épreuve
les questions de culture générale et les questions d'entretien du jury

Si vous avez déjà passé votre oral pourriez- vous m'expliquer votre parcours?
Où commencé mes revisions ?

Merci
Pour tes révisions, je te conseille de t'entrainer à des sujets et de les poster ici. Cela te permet d'échanger des idées, des plans, t'ouvrir à d'autres réflexions et mécaniques de logique. Parce que tu vas tirer un sujet, le mettre au brouillon en 10min et le présenter devant trois personnes. Il faut également que tu lises l'actualité. Entraine-toi également à parler devant des personnes, à parler clairement et assez fortement. Entraine toi aussi à gérer ton stress. Bon courage à toi pour ton oral ! Moi je le passe demain, alors je te dirais plus en détail demain ^^
Mais sinon il y a des posts qui expliquent tout ça. Tu peux aller les consulter.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mac queene »

BON COURAGE clemantine!!!!

merci pour tes posts a demain
admise a lyon clemenceau!

ça yest je peux le dire je suis esi 2012/2015!! :D
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mel73
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mel73 »

mxlle-0ce a écrit :Bonsoir tout le monde ,

je passe mon oral Infirmière le 5 juin (YN) :D

Je n'ai pas encore commencé mes révisions ,
Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi cela consiste et comment se déroule l'épreuve
les questions de culture générale et les questions d'entretien du jury

Si vous avez déjà passé votre oral pourriez- vous m'expliquer votre parcours?
Où commencé mes revisions ?

Merci
Bonsoir et bienvenue!
Pour les questions et les conseils il y a le topic de Zakfair : Question/entretien du jury.

Je rappelle qu'ici le topic est uniquement réservé au exposé/plan/culture général.
Et comme il commence à y avoir beaucoup de monde en vue des oraux, on se doit de rester rigoureux.

MERCI :clin:
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"

"Le mieux est l'ennemi du bien"
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Zackfair
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Zackfair »

tu peux me dire les deux types de stress stp Nanouu ?
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki

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melachou
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Bilan de santé contrasté des adolescents français

INFOGRAPHIE - L'OMS a sondé 200.000 jeunes dans 37 pays d'Europe et en Amérique du Nord. En France, ce sont près de 12.000 adolescents qui ont été interrogés.

Les adolescents à problème sont régulièrement au centre des inquiétudes médiatiques. Mais la majorité d'entre eux se porterait plutôt pas mal. C'est l'impression que laisse l'enquête internationale 2009-2010 de l'OMS, publiée mardi, qui a la particularité d'être centrée sur les déterminants sociaux de la santé et du bien-être chez les jeunes. Elle concerne 37 pays ou régions d'Europe ainsi que les États-Unis et le Canada. Interrogés sur la perception qu'ils ont de leur état de santé général les jeunes Français font un peu mieux que la moyenne des autres ados européens, qu'ils aient 11, 13 ou 15 ans. En revanche, les consommations à risque (tabac, alcool, cannabis) restent préoccupantes.

En France, grâce au partenariat de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) et de l'OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies), ce sont 11.638 adolescents qui dans 568 classes ont donc répondu à une soixantaine de questions. L'enquête, baptisée HBSC, met en relief d'évidentes différences de genre, communes à tous les pays. Ainsi, en France, 17 % des filles de 15 ans s'estiment en mauvaise santé alors qu'au même âge ce n'est le cas que de 10 % des garçons. Au niveau européen, l'écart fille-garçon est encore plus net: 23 % des filles contre 14 % des garçons. Si l'adolescence mérite bien une attention particulière ce n'est pas seulement parce que les comportements à risque démarrent préférentiellement au collège mais aussi parce qu'il s'agit, estime l'OMS, «d'une période cruciale pour prévenir l'apparition d'inégalités entre les hommes et les femmes à l'âge adulte».
«Amélioration en France»

D'un côté, les filles sont plus nombreuses à adopter des comportements qui favorisent une bonne santé - consommation de fruits, brossage des dents, consommation modérée des sodas - mais elles expriment aussi davantage de plaintes psychologiques et notamment d'inquiétudes exagérées sur leur poids. De l'autre, les garçons sont plus nombreux à avoir des comportements nuisibles pour la santé. Mais l'OMS note aussi des paradoxes: en Angleterre et dans certains pays scandinaves, les jeunes filles sont plus souvent en état d'ivresse que les garçons!

L'enquête permet aussi la comparaison sur la durée puisqu'elle est renouvelée tous les 4 ans depuis 1983, ne cessant d'inclure de nouveaux pays. Elle concerne aujourd'hui 200.000 jeunes dans le monde. «En France, on observe une nette amélioration entre 2006 et 2010, pour ce qui est d'aimer l'école. Il y a eu beaucoup d'efforts de l'Éducation nationale pour améliorer la perception du collège», se félicite Emmanuelle Godeau, du service médical du rectorat de Toulouse, responsable de l'enquête HBSC en France.

Le passage au collège demeure toutefois délicat dans la plupart des pays et les indices de satisfaction des enfants se détériorent brutalement. «On est souvent dans des modes archaïques de dévalorisation. On voit des absurdités pédagogiques», déplore le pédopsychiatre Stéphane Clerget, auteur de Réussir à l'école, une question d'amour (Larousse). Bien sûr, tout n'est pas à mettre sur le dos des enseignants: «C'est surtout la 5e et la 4e qui sont difficiles, pondère le pédopsychiatre. L'enfant est en plein remaniement pubertaire et a d'autres centres d'intérêt. Il est aussi moins dans l'idée de faire plaisir à ses parents et cherche d'abord à se faire plaisir. Il vit l'école comme quelque chose d'infantilisant, certainement pas comme un moyen d'émancipation.» Le fossé se creuse.
«Bien communiquer»

Pourtant, «bien communiquer avec les parents est protecteur pour la santé», remarque Emmanuelle Godeau. Par ailleurs, moins on est aisé et moins la communication est de qualité. Faut-il alors s'affoler en voyant les jeunes Français en queue de peloton pour ce qui est de la facilité de parler à leurs parents de choses importantes? «Il faut plutôt relativiser, explique-t-elle, la majorité des élèves de cet âge-là dit que la communication est plutôt facile. Tout le monde communique facilement avec sa maman.» À 11 ans, 80 % des enfants dialoguent facilement avec leur mère et, à 15 ans, c'est encore le cas de 61 % des filles et 71 % des garçons. Les choses sont un peu plus compliquées avec les pères: à 15 ans, seul 28 % des filles et 50 % des garçons trouvent cette communication facile.

Des chiffres qui ne surprennent pas le Dr Clerget: «La principale personne avec qui on communique aisément est la mère, c'est souvent elle qui s'est le plus occupée de l'enfant, c'est avec elle que s'est développée une complicité. Mais attention, communiquer moins facilement avec le père ne signifie pas que l'on ne fasse pas d'autres choses avec lui.» Il faut enfin se méfier des impressions: «Une étude récente de la Fondation Pfizer sur la communication montre que les ados sont plus nombreux que leurs parents à estimer qu'il y a une bonne communication entre eux», détaille le Dr Clerget.
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Alcool, tabac, cannabis : l'initiation débute au collège
Par figaro icon Delphine Chayet - le 02/05/2012

L'enquête HBSC menée par l'OMS montre qu'à l'entrée au Lycée, certaines consommations régulières sont déjà ancrées: 15% des élèves en fin de 3e sont ainsi déjà des fumeurs quotidiens.

S'il fallait choisir un moment pour parler de drogue à son enfant, l'entrée au collège serait sans doute le meilleur. C'est en effet entre la 6e et la 3e que la rencontre avec les produits psychoactifs les plus courants a lieu. Pendant ces années déterminantes, les enfants s'initient au tabac, au cannabis et connaissent leurs premières ivresses alcooliques. À l'entrée au lycée, certaines consommations régulières sont déjà ancrées, alors que les générations précédentes faisaient ces expériences plus tard. Mais ce premier contact n'a pas lieu au même moment selon le produit, comme le prouve le volet drogues de l'étude HBSC que publie l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
• Alcool: les ivresses augmentent fortement en 3e

L'alcool est le seul produit psychoactif que les enfants découvrent en famille. À l'entrée en sixième, près de 60 % des élèves ont déjà bu de l'alcool et ce taux progresse tout au long des «années collège». Pendant cette période, les ivresses augmentent fortement, les garçons se révélant plus précoces encore que les filles. Alors que moins de 7 % des élèves de 6e ont déjà été ivres, ils sont 34 % en 3e. «Retarder le plus possible l'âge de l'expérimentation permettrait de minimiser le risque de passage à des consommations abusives précoces, remarque le Dr Emmanuelle Godeau, responsable de l'enquête pour la France. Le message des adultes, qui banalisent l'alcool, semble incohérent.» Si le champagne et le cidre sont les boissons les plus répandues chez les collégiens, la consommation de bière, d'alcool fort et de prémix augmente fortement à partir de la 4e, une classe charnière qui voit les adolescents gagner en autonomie.
• Le collège, lieu d'expérimentation du cannabis

En 2010, un collégien sur dix déclare avoir consommé du cannabis. Marginale en 6e, l'initiation progresse fortement à partir de la 4e. À l'entrée au lycée, un adolescent sur quatre a déjà fumé ce toxique, ce qui place la France dans les six plus mauvais élèves du classement international HBSC (38 pays). Le pédopsychiatre Stéphane Clerget explique: «Le collège est un univers hostile, difficile, qui facilite l'accès aux toxiques. En outre, les adolescents connaissent à ce moment de leur vie une multitude de ressentis, qui les déstabilisent.»
• La consommation de tabac bien ancrée à l'entrée au lycée

C'est au collège que la découverte du tabac intervient, mais aussi, pour une partie des adolescents, le basculement dans la dépendance. En fin de 3e, un élève sur deux aura fumé au moins une cigarette et plus de 15 % seront devenus des fumeurs quotidiens. Chez les jeunes filles, qui testent ce produit plus tard que les garçons, le tabagisme quotidien s'accélère en 4e et devient comparable à celui des garçons. L'enquête fait apparaître une stabilité des usages depuis 2006. «C'est très surprenant, car cette génération d'élèves est la première qui a connu l'interdiction de la vente de tabac aux moins de 16 ans, note le Dr Godeau. En fait, l'application de cette mesure n'a pas eu d'impact». La loi aurait cependant renforcé le sentiment d'interdit, selon les auteurs de l'étude, qui espèrent «contribuer à l'élaboration de politiques de prévention mieux ciblées selon la classe et le produit»
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Bébé : mieux détecter les malformations cardiaques

Une nouvelle méthode de dépistage permettrait de détecter plus de 75% des malformations cardiaques chez les nouveau-nés, selon une étude.

Chaque année, entre 750 et 1300 bébés naissent avec ce que les médecins appellent des malformations cardiaques congénitales, c'est-à-dire présentes dès la naissance. Sans symptômes apparents, ces maladies silencieuses mettent en péril la vie des nourrissons qui ne sont pas opérés à temps. Actuellement, des méthodes de dépistage comme l'échographie prénatale permettent de détecter la moitié des cas de malformation.

Face à ce chiffre insuffisant, des médecins de l'Université Queen Mary à Londres ont cherché à augmenter l'efficacité des dépistages et se sont penchés sur l'usage d'un oxymètre de pouls, une technique permettant de mesurer la quantité d'oxygène présente dans le sang. En compilant treize études réalisées sur environ 230.000 nouveau-nés, ces médecins londoniens ont découvert que cette méthode pouvait détecter plus des trois-quarts des cas de malformation chez les nourrissons.
Sauver 300 nouveau-nés de plus

Si le test effectué à partir d'un petit boîtier électronique placé sur le pied du nouveau-né révèle un taux d'oxygène anormalement bas, le bébé doit suivre des examens plus approfondis. D'après leurs résultats publiés mercredi dans la revue scientifique The Lancet, l'oxymètre de pouls pourrait sauver entre 200 et 300 bébés supplémentaires chaque année en Grande-Bretagne.

«Cette étude est très importante car la moitié des enfants victimes de malformations non diagnostiquées meurent à la maison ou en salle d'urgence, faute d'avoir été opérés avant, commente le Dr Thangaratinam, gynécologue-obstétricien à la tête de ces travaux. Or le test oxymétrique permet de repérer rapidement une malformation sans erreur de diagnostic chez les bébés en bonne santé et si une anomalie est détectée, le nourrisson peut être opéré à temps», ajoute-t-il. Néanmoins, le médecin rappelle que cette méthode ne permet pas de déceler les malformations qui se développent plus tard, à l'origine de crise cardiaques chez les jeunes adultes.
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Vitrification des ovocytes : le nouvel espoir pour avoir un enfant

Pour la première fois en France, un bébé est né grâce à une technique de procréation médicalement assistée basée sur la congélation ultra-rapide des ovocytes.

La technique de vitrification des ovocytes n’est pas nouvelle et a déjà permis la naissance de plusieurs enfants dans le monde (et notamment chez nos voisins belges). Mais jusqu’à présent, cette technique basée sur la congélation ultrarapide des gamètes était interdite en France, seule la méthode dite de « congélation lente » étant autorisée par les lois de bioéthique.

Mais en juillet 2011, la loi de bioéthique est revenue sur cette interdiction, en autorisant désormais la technique de vitrification pour les couples qui doivent faire face à des problèmes de stérilité. La naissance d’une petite Aya, née il y a quelques semaines à l’hôpital Robert-Debré à Paris après la congélation ultra-rapide des ovules non fécondés de sa maman, est donc une première qui apporte une grande bouffée d’espoir aux couples qui ont du mal à avoir un enfant et qui se lancent dans l’aventure de la procréation médicalement assistée. « L’enfant est né naturellement à 36 semaines », rapporte l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Il mesurait 48 cm et pesait 2,980 kg.

Vitrification : une technique plus efficace que la congélation

Par rapport à la congélation lente, la technique de vitrification est plus efficace car la vitesse de refroidissement est si rapide que l’eau contenue à l’intérieur de la cellule n’a pas le temps de se dégrader en cristaux de glace, ce qui ruinerait toute possibilité de fécondation de l’ovule.

La vitrification permet une augmentation considérable de la survie des embryons congelés qui restent intacts, et donc utilisables, une fois décongelés.

« La vitrification permet aujourd’hui de conserver des ovocytes frais non fécondés, et donne la possibilité de préserver la fertilité des patientes », souligne l’AP-HP. Elle apporte aussi un immense espoir aux femmes atteintes d’un cancer car elles pourront préserver leur fertilité et garder l’espoir d’une grossesse, même après un traitement aussi lourd qu’une chimiothérapie. "La perspective d’une grossesse après traitement qui leur était jusqu’alors bouchée est une formidable façon pour elles de s’accrocher à la vie", souligne le professeur Wolf, chef du service d’histologie-embryologie-biologie de la reproduction de l’hôpital Cochin, à Paris, qui a procédé à la vitrification des ovules de la maman, d’Aya.
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Grossesses d’adolescentes : accompagnement pour (très jeunes) futures mamans

Avoir un enfant lorsque l’on est soi-même une adolescente et donc « encore un peu » une enfant, c’est aux yeux de certains, une forme d’inconscience. Qu’il s’agisse d’un accident ou d’un réel désir, il arrive que la famille proche s’inscrive aux abonnés absents. La jeune mère est alors livrée à elle-même pour gérer sa grossesse et sa maternité. Heureusement, des structures d’accueil existent pour aider ces (très) jeunes futures mamans à franchir une passe souvent difficile. C’est le cas du centre Anjorrant de Nantes. Entretien avec Dominique Moulet, son directeur.

Moyenne d’âge, 16 ans

C’est le plus souvent par décision judicaire ou dans le cadre de la protection de l’enfance, que ces jeunes filles et leur bébé sont confiés au centre. Si la moyenne d’âge se situe aux alentours de 16 ans, il est déjà arrivé que l’établissement se voit demander de recueillir une pensionnaire de… 13 ans ! « Les problèmes qu’elles rencontrent sont majoritairement d’ordre familial » continue Dominique Moulet. « Elles sont négligées au sein de leur foyer, maltraitées, voire abusées. Si elles nous sont confiées, c’est avant tout pour les protéger, elle et leur enfant. Elles ont souvent des histoires de vie assez lourdes ». Le centre peut accueillir 33 mères et 27 enfants. Cela peut paraître beaucoup, mais il ne s’agit pas d’une structure à vocation locale, ni, même régionale. Les futures pensionnaires ne sont pas uniquement originaires des Pays-de-la-Loire et « notre agrément est national » souligne le directeur d’Anjorrant.

Entrevoir l’avenir

L’objectif d’un établissement comme celui-ci, c’est de donner à la jeune mère tous les moyens de conquérir son autonomie. « Nous essayons de les sortir de leur destin laborieux » explique Dominique Moulet. « La plupart du temps, elles sont très perturbées, déscolarisées... Notre prise en charge doit donc se faire sécurisante, autant pour elles que pour leurs’ enfant ». Crèche, logements privés, formation scolaire et professionnelle, accompagnement dans les démarches administratives et soutien psychologique… ce ne sont là que quelques uns des services proposés par le centre éducatif.

La durée du séjour peut s’étaler de quelques mois… à quatre ans parfois. Un accueil qui se prolonge peut résulter de la conjonction de plusieurs facteurs ; une arrivée très jeune, une fragilité qui perdure, une formation professionnelle qui se prolonge… Les jeunes mamans sont accompagnées en fait, tant que le besoin s’en fait sentir.

Après leur départ, l’établissement continue de les suivre dans leurs démarches pour trouver un logement. « La plupart de nos résidentes réussissent à s’établir » conclut Dominique Moulet. « Nous réalisons régulièrement des enquêtes pour savoir ce qu’elles deviennent. Beaucoup ont trouvé un emploi… et un amoureux ».

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Centre éducatif pour mères adolescentes Anjorrant.

SOPHIE MARINOPOULOS, PSYCHALANYSTE : « NE PAS BANALISER CES GROSSESSES »
D’après l’Institut national d’Etudes démographiques (INED), pas moins de 18 000 mineures ont déclaré une grossesse en 2010, en France. Et 4 500 de ces jeunes femmes l’ont conduite jusqu’à son terme. Si aujourd’hui, des téléfilms ou des chansons font de ces jeunes filles des héroïnes, « il ne faudrait surtout pas banaliser cette situation » avertit Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne, psychanalyste à Nantes et auteur de Dans l’intime des mères.

La grossesse, lorsqu’elle survient chez une adolescente, est souvent associée à une certaine misère sociale. Une association qui n’est pas nécessairement fondée, comme l’explique Sophie Marinopoulos. Selon elle en effet, « il est temps d’en finir avec cette idée reçue. Comme si la pauvreté des relations humaines était l’apanage des milieux défavorisés ». Notre spécialiste insiste sur le fait qu’il s’agit de « deux réalités bien distinctes. Il n’est pas rare que des personnes issues de milieux aisés connaissent une grande détresse affective ».

Un manque d’affection… et d’information

Si elle insiste sur le fait que la pauvreté, fut-elle sociale ou intellectuelle, n’est pas nécessairement un critère commun aux jeunes mamans, Sophie Marinopoulos leur reconnaît tout de même des points communs. « Ces jeunes femmes peuvent être dans un grand état de besoin » précise-t-elle. « Le besoin de réparer en quelque sorte, leur propre enfance. Elles pensent que l’enfant à naître pourrait être celui qui réparera leur histoire personnelle, qui n’a pas été équilibrée… Quand il y a eu des manques affectifs graves et répétés, on constate que l’histoire elle aussi, se répète de génération en génération. Comme si la détresse affective pouvait se transmettre. Une jeune fille est maman à 16 ans, sa propre mère l’a été au même âge… »

Le psychanalyste cite également une méconnaissance du sujet, comme le manque d’information sur la sexualité, une absence totale de compréhension de leur corps. « Elles ne savent pas reconnaître les signes d’un début de grossesse et consulteront très tardivement » continue-t-elle. « D’autres en revanche, seront enceintes parce qu’elles auront éprouvé le besoin de transgresser un interdit ».

Sophie Marinopoulos dénonce enfin certaines œuvres de fiction qui, selon elle, banalisent les grossesses adolescentes. « Au cinéma sont sortis des films comme ‘Juno’ ou plus récemment ’17 filles’. Ils font croire aux jeunes filles croire qu’être enceinte à 15 ans, finalement, ce n’est pas bien grave ! » La psychologue clinicienne remarque surtout que ces films oublient un peu facilement la déscolarisation dont sont victimes ces mineures. Mais aussi « la responsabilité d’un enfant alors qu’elles ne sont pas responsables elles-mêmes. Il est donc primordial qu’elles soient entourées et écoutées. Mais la famille n’est pas toujours présente. D’où l’importance des centres maternels, qui malheureusement ne sont pas assez nombreux en France ».
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melachou
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Message par melachou »

L’assiette de maman influe sur les gènes de son enfant

Il est clairement établi depuis bien des années, que tout notre être n’est pas inscrit dans nos gènes. Outre la distinction universellement admise entre l’inné et l’acquis, des travaux récents ont démontré que notre environnement, et en particulier notre alimentation, peut modifier la manière dont ces derniers sont exprimés. C’est ce que les spécialistes appellent l’épigénétique. Découvrez donc aujourd’hui, en quoi le régime alimentaire d’une femme en période périconceptuelle peut modifier l’expression des gènes de son enfant à naître… Et quels sont les aliments à privilégier juste avant pendant la grossesse. Pour cela découvrez les recettes de nos chefs sur www.ma-cuisine-ma-sante.fr/.

Les processus épigénétiques bien sûr, ne modifient pas le code inscrit dans nos gènes. En revanche, ils ont la capacité de modifier leur expression. Et ceci par un mécanisme particulier de méthylation de l’ADN. C’est-à-dire que de petites molécules, des dérivés ‘méthyles’ viennent se « greffer » sur l’ADN. Ces derniers jouent un rôle capital, puisqu’ils ont le pouvoir de mettre nos gènes en mode « off ». Autrement dit, de les empêcher de s’exprimer. Et l’expression ou la non-expression des gènes, peut être transmise d’une génération à l’autre.

Incroyable ? Pas tant que cela. La Seconde Guerre mondiale nous en offre un exemple concret. Au cours de l’hiver 1944-1945, le blocus nazi a provoqué une famine dans l’Ouest des Pays-Bas. Les femmes ne disposaient plus que de 500 calories de nourriture par jour. Elles ont – qui s’en étonnera ? - donné naissance à des nouveau-nés de faible poids de naissance.. Ces derniers ont ensuite vécu dans l’opulence des trente glorieuses… mais ont eux-mêmes eu des enfants dont le poids de naissance était inférieur à la moyenne. Ainsi les effets de la dénutrition de ces jeunes néerlandaises en 1944, se sont-ils répercutés… sur leurs petits-enfants.

Veillez à votre alimentation…

C’est dire l’importance de l’alimentation en période périconceptionnelle, c’est-à-dire à proximité immédiate de la conception. C’est en effet lors de la formation des gamètes – la gamétogénèse – et de la fécondation que surviennent les processus de méthylation. Voilà pourquoi, dès le moment où votre désir d’enfant se concrétise, vous devez être particulièrement attentive à votre alimentation. Et surtout veiller à vos apports en aliments ‘donneurs de méthyle ‘.

Les vitamines B9, B6 et B12 sont nécessaires à un bon niveau de méthylation. Et ceci pour les deux futurs parents. Où en trouver ? Pour la vitamine B9 qui n’est autre que l’acide folique, faites le plein de légumes à feuilles vert foncé et de légumes secs. Le jaune d’œuf, les produits laitiers, les huîtres et les sardines vous fourniront de bons apports en vitamine B12. Enfin l’avocat, le soja et la levure de bière sont riches en vitamine B6. En cas de question, demandez conseil auprès d’un médecin spécialisé en micronutritoin.
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