Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Acouphènes : Enfin une thérapie efficace !
Pour soulager les acouphènes, la combinaison de plusieurs thérapies comportementales apparaît comme le moyen le plus efficace, selon une nouvelle étude. Un espoir pour les patients, alors qu'il n'existe actuellement aucun médicament complètement satisfaisant.
Avoir un bourdonnement incessant dans l'oreille, c'est le quotidien de 6 millions de Français. Ces personnes qui souffrent d'acouphènes sont condamnées à vivre avec cette désagréable sensation sonore en permanence. Le problème, c'est qu'il n'existe actuellement aucun médicament totalement efficace pour soulager ces symptômes.
Cependant, une vaste étude menée par des chercheurs de l'université de Maastricht vient de montrer qu'une combinaison de plusieurs thérapies comportementales peut s'avérer efficace. Ainsi, cumuler technique de relaxation, technique d'exposition et diversion de l'attention multiplie les chances de traiter avec succès ces problèmes auditifs, selon ces travaux, publiés le 26 mai dans la revue médicale britannique The Lancet.
Gérer le stress
Autrement dit, cette étude propose de se concentrer sur l'individu et son attitude (notamment son stress) et de laisser de côté les traitements classiques (médicaments, chirurgie, appareil auditif). Les scientifiques ont suivi 492 patients entre 2007 et 2011 dans le cadre de cette étude. Parmi eux, 247 ont suivi le traitement traditionnels et 245 ont testé la nouvelle thérapie. Au bout d'un an, le deuxième groupe percevait moins de bourdonnement que le premier.
Les chercheurs estiment qu'« un traitement personnalisé et basé sur une thérapie cognitivo-comportementale et les techniques de relaxation pourrait être proposé à l'ensemble des patients souffrant d'acouphènes (…) Nous avons maintenant des preuves empiriques que la combinaison de plusieurs thérapie est plus efficace que la thérapie standard », déclare le Dr david Baguley, un des auteurs de l'étude, cité par Le Figaro. Cette approche donne un véritable espoir de vaincre un jour les acouphènes.
France soir
Pour soulager les acouphènes, la combinaison de plusieurs thérapies comportementales apparaît comme le moyen le plus efficace, selon une nouvelle étude. Un espoir pour les patients, alors qu'il n'existe actuellement aucun médicament complètement satisfaisant.
Avoir un bourdonnement incessant dans l'oreille, c'est le quotidien de 6 millions de Français. Ces personnes qui souffrent d'acouphènes sont condamnées à vivre avec cette désagréable sensation sonore en permanence. Le problème, c'est qu'il n'existe actuellement aucun médicament totalement efficace pour soulager ces symptômes.
Cependant, une vaste étude menée par des chercheurs de l'université de Maastricht vient de montrer qu'une combinaison de plusieurs thérapies comportementales peut s'avérer efficace. Ainsi, cumuler technique de relaxation, technique d'exposition et diversion de l'attention multiplie les chances de traiter avec succès ces problèmes auditifs, selon ces travaux, publiés le 26 mai dans la revue médicale britannique The Lancet.
Gérer le stress
Autrement dit, cette étude propose de se concentrer sur l'individu et son attitude (notamment son stress) et de laisser de côté les traitements classiques (médicaments, chirurgie, appareil auditif). Les scientifiques ont suivi 492 patients entre 2007 et 2011 dans le cadre de cette étude. Parmi eux, 247 ont suivi le traitement traditionnels et 245 ont testé la nouvelle thérapie. Au bout d'un an, le deuxième groupe percevait moins de bourdonnement que le premier.
Les chercheurs estiment qu'« un traitement personnalisé et basé sur une thérapie cognitivo-comportementale et les techniques de relaxation pourrait être proposé à l'ensemble des patients souffrant d'acouphènes (…) Nous avons maintenant des preuves empiriques que la combinaison de plusieurs thérapie est plus efficace que la thérapie standard », déclare le Dr david Baguley, un des auteurs de l'étude, cité par Le Figaro. Cette approche donne un véritable espoir de vaincre un jour les acouphènes.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Contraception : Bientôt une pilule masculine ?
Des scientifiques ont découvert un gène qui pourrait les conduire sur la piste d'une pilule contraceptive pour hommes.
La pilule contraceptive pourrait bien devenir une affaire d'hommes. Une étude récemment publiée dans la revue PloS Genectics révèle en effet que des chercheurs d'Edimbourg sont parvenus à identifier un gène indispensable au développement des spermatozoïdes et donc, lié à la fertilité des hommes. Forts de cette découverte, ils étudient à présent les possibilité pour créer la première pilule contraceptive masculine.
Le gène Katnal1
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques se sont intéressés aux causes de l'infertilité masculine. Ils ont ainsi procédé à différentes expériences sur des souris pour voir quelles modifications génétiques conduisaient à les rendre stériles. Il ont alors découvert que le gène Katnal1 contenait des informations clés indispensables à la production des spermatozoïdes.
Les scientifiques ont ensuite développé l'hypothèse selon laquelle, en bloquant l'action de ce gène, les spermatozoïdes produits ne seraient pas fertiles et donc, incapables de féconder un ovule. Et alors que cette expérience n'a pas encore été pratiquée sur des hommes, les chercheurs ont bon espoir qu'elle fonctionne également sur eux. Ils espèrent par ailleurs pouvoir mettre au point une pilule qui bloquerait la production de spermatozoïdes. Celle-ci s'imposerait alors comme une alternative aux moyens de contraception féminin mais aussi à la vasectomie.
Des effets "réversibles"
« Si on peut trouver un moyen de cibler le gène dans les testicules, une méthode de contraception non hormonale pourrait potentiellement être développée », a ainsi expliqué le Dr Lee Smith, l'un des auteurs de ces recherches. Celui-ci a par ailleurs précisé que « le plus important est que les effets d'un tel médicament sont réversibles, car Katnal1 n'affecte que les cellules spermatiques dans leurs dernières phases de développement, de sorte que les premières phases ne seraient, elles, pas entravées ». Et d'ajouter: « De plus, la capacité globale à produire des spermatozoïdes ne serait pas altérée non plus ».
Le figaro
Des scientifiques ont découvert un gène qui pourrait les conduire sur la piste d'une pilule contraceptive pour hommes.
La pilule contraceptive pourrait bien devenir une affaire d'hommes. Une étude récemment publiée dans la revue PloS Genectics révèle en effet que des chercheurs d'Edimbourg sont parvenus à identifier un gène indispensable au développement des spermatozoïdes et donc, lié à la fertilité des hommes. Forts de cette découverte, ils étudient à présent les possibilité pour créer la première pilule contraceptive masculine.
Le gène Katnal1
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques se sont intéressés aux causes de l'infertilité masculine. Ils ont ainsi procédé à différentes expériences sur des souris pour voir quelles modifications génétiques conduisaient à les rendre stériles. Il ont alors découvert que le gène Katnal1 contenait des informations clés indispensables à la production des spermatozoïdes.
Les scientifiques ont ensuite développé l'hypothèse selon laquelle, en bloquant l'action de ce gène, les spermatozoïdes produits ne seraient pas fertiles et donc, incapables de féconder un ovule. Et alors que cette expérience n'a pas encore été pratiquée sur des hommes, les chercheurs ont bon espoir qu'elle fonctionne également sur eux. Ils espèrent par ailleurs pouvoir mettre au point une pilule qui bloquerait la production de spermatozoïdes. Celle-ci s'imposerait alors comme une alternative aux moyens de contraception féminin mais aussi à la vasectomie.
Des effets "réversibles"
« Si on peut trouver un moyen de cibler le gène dans les testicules, une méthode de contraception non hormonale pourrait potentiellement être développée », a ainsi expliqué le Dr Lee Smith, l'un des auteurs de ces recherches. Celui-ci a par ailleurs précisé que « le plus important est que les effets d'un tel médicament sont réversibles, car Katnal1 n'affecte que les cellules spermatiques dans leurs dernières phases de développement, de sorte que les premières phases ne seraient, elles, pas entravées ». Et d'ajouter: « De plus, la capacité globale à produire des spermatozoïdes ne serait pas altérée non plus ».
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Une semaine sans TV ni ordinateur : Le défi osé de plusieurs écoles
Une semaine, voire dix jours, sans télévision, jeux vidéos ni ordinateur, c'est le défi que de plus en plus d'écoles proposent à leurs élèves.
La jeunesse actuelle est gavée d'écrans. Elle passe son temps devant la télévision, les ordinateurs et autres jeux vidéos. C'est le constat dressé par de nombreux membres du corps enseignant. Et pour rémédier à cette dérive, de nombreuses écoles mettent au défi à leurs élèves de vivre pendant une semaine, et parfois dix jours, dans l'abstinence totale d'écrans. Les parents sont conviés à participer à cette expérience afin de reprendre le contrôle de la consommation audiovisuelle de leurs enfants.
« Le plus difficile, c'est le premier jour, de ne pas allumer la télé quand on rentre le soir », explique à l'AFP Arwa, 9 ans, élève en CM1 d'une école primaire, à Paris. « Quand les autres regardent, je vais dans ma chambre et je joue à autre chose », affirment-elle en bonne joueuse. Son école, située 40 bis rue Manin, dans le XIXe arrondissement, a organisé cette semaine sa quatrième édition de ce défi, conçu par l'institut Eco-conseil, à Strasbourg en 2008. Challenge qui a depuis été essaimé dans plus de cinquante écoles, privées et publiques, un peu partout dans l'Hexagone.
Compétition entre écoles
Pendant cette semaine, les 287 élèves répertorient sur une grille les plages de la journée pendant lesquelles ils disent avoir réussi à ne pas regarder d'écrans. Plus ils ont réussi à s'éloigner de ceux-ci, plus ils gagnent de points. Un score général est ainsi attribué à chaque classe et à chaque école. Ce qui rapporte des points à la classe et contribue au score général de l'école. Il s'agit en fait d'une véritable une compétition sans merci entre enfants et écrans.
« D'habitude, quand on demande aux enfants "qui a regardé la télévision le matin avant de venir ?", la moitié de la classe lève la main », relate le directeur Lamine Mouldaïa. « Avec le développement des nouvelles technologies, en l'espace de quelques années, les parents se sont retrouvés complètement débordés », constate-t-elle. Sur le long terme, le défi permet de diminuer le temps passé devant les écrans pour plus de la moitié des élèves, affirme une étude d'Eco-Conseil menée dans les écoles de Strasbourg en 2011. Il aurait également incité les parents à organiser plus de sorties et favorisé les discussions au sein de la famille. Un moindre mal pour la génération Y.
France soir
Une semaine, voire dix jours, sans télévision, jeux vidéos ni ordinateur, c'est le défi que de plus en plus d'écoles proposent à leurs élèves.
La jeunesse actuelle est gavée d'écrans. Elle passe son temps devant la télévision, les ordinateurs et autres jeux vidéos. C'est le constat dressé par de nombreux membres du corps enseignant. Et pour rémédier à cette dérive, de nombreuses écoles mettent au défi à leurs élèves de vivre pendant une semaine, et parfois dix jours, dans l'abstinence totale d'écrans. Les parents sont conviés à participer à cette expérience afin de reprendre le contrôle de la consommation audiovisuelle de leurs enfants.
« Le plus difficile, c'est le premier jour, de ne pas allumer la télé quand on rentre le soir », explique à l'AFP Arwa, 9 ans, élève en CM1 d'une école primaire, à Paris. « Quand les autres regardent, je vais dans ma chambre et je joue à autre chose », affirment-elle en bonne joueuse. Son école, située 40 bis rue Manin, dans le XIXe arrondissement, a organisé cette semaine sa quatrième édition de ce défi, conçu par l'institut Eco-conseil, à Strasbourg en 2008. Challenge qui a depuis été essaimé dans plus de cinquante écoles, privées et publiques, un peu partout dans l'Hexagone.
Compétition entre écoles
Pendant cette semaine, les 287 élèves répertorient sur une grille les plages de la journée pendant lesquelles ils disent avoir réussi à ne pas regarder d'écrans. Plus ils ont réussi à s'éloigner de ceux-ci, plus ils gagnent de points. Un score général est ainsi attribué à chaque classe et à chaque école. Ce qui rapporte des points à la classe et contribue au score général de l'école. Il s'agit en fait d'une véritable une compétition sans merci entre enfants et écrans.
« D'habitude, quand on demande aux enfants "qui a regardé la télévision le matin avant de venir ?", la moitié de la classe lève la main », relate le directeur Lamine Mouldaïa. « Avec le développement des nouvelles technologies, en l'espace de quelques années, les parents se sont retrouvés complètement débordés », constate-t-elle. Sur le long terme, le défi permet de diminuer le temps passé devant les écrans pour plus de la moitié des élèves, affirme une étude d'Eco-Conseil menée dans les écoles de Strasbourg en 2011. Il aurait également incité les parents à organiser plus de sorties et favorisé les discussions au sein de la famille. Un moindre mal pour la génération Y.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Merci Mémo, pour l'actualisation du sujet!
C'est vrai qu'il a été un peu délaissé pendant que chacun se préparait aux oraux
C'est vrai qu'il a été un peu délaissé pendant que chacun se préparait aux oraux
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Bizutage de pompiers : Un numéro vert pour dénoncer
Le général Gilles Glin, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), a indiqué qu'un numéro vert serait ouvert très prochainement pour que des soldats du feu victimes de bizutage puissent dénoncer ces faits.
L'affaire de viol présumé de pompiers a des répercussions inestimées. En effet, suite à cette histoire de bizutage qui a mal tourné, le général Gilles Glin vient d'annoncer une mesure afin de lutter dans le futur contre de tels agissement. Le commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a indiqué qu'un numéro vert serait ouvert très prochainement pour que des soldats du feu victimes de bizutage puissent dénoncer ces faits. Une dispoition qu'il a révélé ce jeudi sur RTL. Ce numéro doit permettre à « toute personne qui peut être témoin ou victime d'actes de bizutage » de « me contacter directement », a poursuivi le général.
Accessible 24/24 heures, ce numéro vert sera mis en place « très rapidement », a précisé un porte-parole de la Brigade, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu. « Ces pratiques ne sont pas généralisées » au sein de la Brigade, a toutefois rappelé Gilles Glin comme il l'a souvent répété depuis que l'affaire a été dévoilée. Et le général de préciser que les sapeurs-pompiers pouvaient déjà dénoncer ces délits par la voie de leurs supérieurs, des représentants de catégorie élus, des personnels de santé et sociaux (médecins, psychologues, assistantes sociales) ou encore des aumôniers.
Fin de l'enquête le 11 juin
Le commandant de la BSPP a fait état, toujours sur RTL, d'un « sentiment de double trahison » après la mise en examen de onze soldats du feu de sa brigade dans l'enquête sur un viol et des violences sur des engagés. Il y a d'une part une « trahison de ceux qu'on avait choisis comme nos ambassadeurs », à savoir la prestigieuse équipe de gym de la Brigade, « et l'autre trahison, c'est celle des cadres », a assuré le général. « A l'intérieur du bus pour les encadrer, il y avait un capitaine et un sergent-chef. Le rôle du commandement, ne serait-ce que quand il y a un chahut dans un bus, d'autant plus un bizutage voire des crimes ou délits en cours, c'est de se lever (...) il doit réagir, et c'est pour ça qu'il a été formé et éduqué, c'est son niveau de responsabilité », a aussi estimé Gilles Glin.
Une enquête interne, sur ce qui s'est passé dans le bus et sur le bizutage en général au sein de la Brigade, a été diligentée. Elle devrait être terminée le 11 juin, selon M. Glin. Ensuite, « nous prendrons les décisions qui s'imposeront », a certifié le commandant. Un jeune engagé a déposé plainte, accusant un de ses collègues de l'avoir violé avec une bouteille devant d'autres pompiers après une séance de bizutage qui aurait mal tourné dans un autocar ramenant l'équipe de gymnastique de la BSPP, le 6 mai, de Colmar à Paris. Depuis, l'équipe a été dissoute.
France soir
Le général Gilles Glin, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), a indiqué qu'un numéro vert serait ouvert très prochainement pour que des soldats du feu victimes de bizutage puissent dénoncer ces faits.
L'affaire de viol présumé de pompiers a des répercussions inestimées. En effet, suite à cette histoire de bizutage qui a mal tourné, le général Gilles Glin vient d'annoncer une mesure afin de lutter dans le futur contre de tels agissement. Le commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a indiqué qu'un numéro vert serait ouvert très prochainement pour que des soldats du feu victimes de bizutage puissent dénoncer ces faits. Une dispoition qu'il a révélé ce jeudi sur RTL. Ce numéro doit permettre à « toute personne qui peut être témoin ou victime d'actes de bizutage » de « me contacter directement », a poursuivi le général.
Accessible 24/24 heures, ce numéro vert sera mis en place « très rapidement », a précisé un porte-parole de la Brigade, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu. « Ces pratiques ne sont pas généralisées » au sein de la Brigade, a toutefois rappelé Gilles Glin comme il l'a souvent répété depuis que l'affaire a été dévoilée. Et le général de préciser que les sapeurs-pompiers pouvaient déjà dénoncer ces délits par la voie de leurs supérieurs, des représentants de catégorie élus, des personnels de santé et sociaux (médecins, psychologues, assistantes sociales) ou encore des aumôniers.
Fin de l'enquête le 11 juin
Le commandant de la BSPP a fait état, toujours sur RTL, d'un « sentiment de double trahison » après la mise en examen de onze soldats du feu de sa brigade dans l'enquête sur un viol et des violences sur des engagés. Il y a d'une part une « trahison de ceux qu'on avait choisis comme nos ambassadeurs », à savoir la prestigieuse équipe de gym de la Brigade, « et l'autre trahison, c'est celle des cadres », a assuré le général. « A l'intérieur du bus pour les encadrer, il y avait un capitaine et un sergent-chef. Le rôle du commandement, ne serait-ce que quand il y a un chahut dans un bus, d'autant plus un bizutage voire des crimes ou délits en cours, c'est de se lever (...) il doit réagir, et c'est pour ça qu'il a été formé et éduqué, c'est son niveau de responsabilité », a aussi estimé Gilles Glin.
Une enquête interne, sur ce qui s'est passé dans le bus et sur le bizutage en général au sein de la Brigade, a été diligentée. Elle devrait être terminée le 11 juin, selon M. Glin. Ensuite, « nous prendrons les décisions qui s'imposeront », a certifié le commandant. Un jeune engagé a déposé plainte, accusant un de ses collègues de l'avoir violé avec une bouteille devant d'autres pompiers après une séance de bizutage qui aurait mal tourné dans un autocar ramenant l'équipe de gymnastique de la BSPP, le 6 mai, de Colmar à Paris. Depuis, l'équipe a été dissoute.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
De rien!!
Moi j'ai fini mes oraux mais si ça peut en aider certains....
Ecolabel Pavillon Bleu : Quinze nouvelles plages récompensées
L'écolabel Pavillon Bleu récompense les plages pour la qualité de leurs eaux de baignade et leurs efforts pour respecter l'environnement. Cette année, il y a quinze nouveaux lauréats, dont huit sur la façade atlantique et la Manche.
L'écolabel Pavillon Bleu, c'est un peu le Guide Michelin de la plage. C'est-à-dire un indicateur qui récompense la qualité des eaux de baignade et les efforts pour respecter l'environnement. Et comme n'importe quelle récompense, elle est décernée périodiquement. Cette année, le Pavillon Bleu a couronné quinze nouvelles plages, dont huit sur la façade atlantique et la Manche. L'écolabel a au total consacré 136 communes en France, ce qui représente en tout 377 plages. Ce palmarès constitue un record historique depuis le lancement en 1985 de ce classement auquel participent actuellement 46 pays du monde sur les cinq continents avec 3.450 sites élus en 2012.
Comme l'an dernier, le Languedoc-Roussillon reste en tête des régions labellisées (avec 28 communes), devant Provence-Alpes-Côte-d'Azur (19), Pays de la Loire (15) et Basse-Normandie (15). Parmi les lauréats de 2012 on compte quinze nouveaux venus (contre seulement 5 en 2011) et 23 communes continentales labellisées contre 19 l'an dernier. Cette récompense souligne aussi la fidélité de certaines communes qui fournissent des efforts continus depuis un quart de siècle. Ainsi Le-Grand-Village-Plage (Charente-Maritime), Villeneuve-les-Maguelone (Hérault), Argelès-sur-Mer (Pyrénées orientales) et La Londe-les-Maures (Var) ont été félicitées pour leur 25 ans d'appartenance au Pavillon Bleu.
Pavillon Bleu partie civile au procès Erika
Les critères à respecter portent sur l'environnement général, la gestion de l'eau, la gestion des déchets et l'éducation à l'environnement. Concernant les plages, il faut notamment que les eaux de baignade soient classées en catégorie « Excellent » avec cinq analyses minimum des eaux par saison et un maximum d'intervalle de 30 jours. De plus les résultats doivent être affichés sur les plages. Il faut des poubelles avec une collecte sélective, des points d'eau potable, un niveau adéquat d'équipement en sanitaires et l'affichage du code de bonne conduite environnementale.
Pour les plages des départements et territoires d'outre-mer, l'obtention du label passe également par un suivi de l'état des coraux. Les responsables du programme Pavillon Bleu se félicitent de cette performance intervenant le jour où la Cour de Cassation doit décider jeudi si elle valide ou annule les condamnations, dont celle de Total, prononcées dans l'affaire de la marée noire de l'Erika. L'association Pavillon Bleu s'est d'ailleurs portée partie civile « et attend de ce procès que les responsabilités soient établies et que les condamnations, au regard des dommages causé sur le littoral en France, soient exemplaires », souligne-t-elle dans un communiqué. Le 3 mai, le Pavillon bleu a également été décerné à 87 ports de plaisance, contre 84 en 2011.
France soir

Moi j'ai fini mes oraux mais si ça peut en aider certains....
Ecolabel Pavillon Bleu : Quinze nouvelles plages récompensées
L'écolabel Pavillon Bleu récompense les plages pour la qualité de leurs eaux de baignade et leurs efforts pour respecter l'environnement. Cette année, il y a quinze nouveaux lauréats, dont huit sur la façade atlantique et la Manche.
L'écolabel Pavillon Bleu, c'est un peu le Guide Michelin de la plage. C'est-à-dire un indicateur qui récompense la qualité des eaux de baignade et les efforts pour respecter l'environnement. Et comme n'importe quelle récompense, elle est décernée périodiquement. Cette année, le Pavillon Bleu a couronné quinze nouvelles plages, dont huit sur la façade atlantique et la Manche. L'écolabel a au total consacré 136 communes en France, ce qui représente en tout 377 plages. Ce palmarès constitue un record historique depuis le lancement en 1985 de ce classement auquel participent actuellement 46 pays du monde sur les cinq continents avec 3.450 sites élus en 2012.
Comme l'an dernier, le Languedoc-Roussillon reste en tête des régions labellisées (avec 28 communes), devant Provence-Alpes-Côte-d'Azur (19), Pays de la Loire (15) et Basse-Normandie (15). Parmi les lauréats de 2012 on compte quinze nouveaux venus (contre seulement 5 en 2011) et 23 communes continentales labellisées contre 19 l'an dernier. Cette récompense souligne aussi la fidélité de certaines communes qui fournissent des efforts continus depuis un quart de siècle. Ainsi Le-Grand-Village-Plage (Charente-Maritime), Villeneuve-les-Maguelone (Hérault), Argelès-sur-Mer (Pyrénées orientales) et La Londe-les-Maures (Var) ont été félicitées pour leur 25 ans d'appartenance au Pavillon Bleu.
Pavillon Bleu partie civile au procès Erika
Les critères à respecter portent sur l'environnement général, la gestion de l'eau, la gestion des déchets et l'éducation à l'environnement. Concernant les plages, il faut notamment que les eaux de baignade soient classées en catégorie « Excellent » avec cinq analyses minimum des eaux par saison et un maximum d'intervalle de 30 jours. De plus les résultats doivent être affichés sur les plages. Il faut des poubelles avec une collecte sélective, des points d'eau potable, un niveau adéquat d'équipement en sanitaires et l'affichage du code de bonne conduite environnementale.
Pour les plages des départements et territoires d'outre-mer, l'obtention du label passe également par un suivi de l'état des coraux. Les responsables du programme Pavillon Bleu se félicitent de cette performance intervenant le jour où la Cour de Cassation doit décider jeudi si elle valide ou annule les condamnations, dont celle de Total, prononcées dans l'affaire de la marée noire de l'Erika. L'association Pavillon Bleu s'est d'ailleurs portée partie civile « et attend de ce procès que les responsabilités soient établies et que les condamnations, au regard des dommages causé sur le littoral en France, soient exemplaires », souligne-t-elle dans un communiqué. Le 3 mai, le Pavillon bleu a également été décerné à 87 ports de plaisance, contre 84 en 2011.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Absentéisme scolaire : La Cnaf sanctionne 472 familles réfractaires
Entre mars 2011 et mars 2012, 472 familles ont été sanctionnées pour l'absentéisme scolaire répété de leur enfant et privées partiellement d'allocations familiales, selon un bilan d'étape de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).
Sur la période mars 2011/mars 2012, 472 familles ont vu leurs allocations partiellement suspendues sur un an, en vertu de la loi de septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire, selon cette étude révélée par Le Parisien et que l'AFP s'est procurée.
Sur les 101 Caf existantes, 58 ont été amenées à suspendre une part d'allocation familiale pour au moins un de leurs allocataires. La suspension est limitée à la seule part des allocations dues pour l'enfant non assidu.
Après convocation des parents, avertissement et en dernier recours
Fin mars, il restait 288 dossiers de suspension en cours, concernant 312 enfants (dans certains cas, la famille compte plusieurs enfants non assidus). Parmi ces 288 dossiers, a noté la Cnaf, 96 versements étaient suspendus depuis un mois, 112 depuis deux mois. Deux dossiers l'étaient depuis 12 mois.
Dans ce bilan d'étape, la Cnaf, qui avait émis un avis défavorable au dispositif de sanction, note « une saisonnalité » des comportements : « un niveau plus bas au moment de la rentrée des classes qui s'accroîtrait au fur et à mesure de l'avancée de l'année scolaire ». « Ainsi, le nombre de dossiers avec une suspension en cours s'établissait à 68 en octobre 2011, à 95 en décembre 2011 et à 229 en février 2012 ».
Hollande pour la suppression du dispositif
Dans son bilan, la Cnaf rappelle que la circulaire de l'Education nationale du 31 janvier 2011 « met l'accent sur la prévention et le traitement de l'absentéisme scolaire ». « La suspension des allocations familiales y est appréhendée comme un "ultime recours" ».
Mis en place en janvier 2011, le dispositif prévoit en cas d'absentéisme trop fréquent et non justifié, après la convocation des parents et l'avertissement prononcé par l'inspecteur d'académie, que l'inspection d'académie peut exiger de la Caf la suspension partielle des allocations.
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait indiqué qu'il supprimerait ce dispositif : « Ce mécanisme n'a aucun effet, donc il sera supprimé parce que je préfère en mettre un autre », avait-t-il affirmé. Oui mais lequel ?
France soir
Entre mars 2011 et mars 2012, 472 familles ont été sanctionnées pour l'absentéisme scolaire répété de leur enfant et privées partiellement d'allocations familiales, selon un bilan d'étape de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).
Sur la période mars 2011/mars 2012, 472 familles ont vu leurs allocations partiellement suspendues sur un an, en vertu de la loi de septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire, selon cette étude révélée par Le Parisien et que l'AFP s'est procurée.
Sur les 101 Caf existantes, 58 ont été amenées à suspendre une part d'allocation familiale pour au moins un de leurs allocataires. La suspension est limitée à la seule part des allocations dues pour l'enfant non assidu.
Après convocation des parents, avertissement et en dernier recours
Fin mars, il restait 288 dossiers de suspension en cours, concernant 312 enfants (dans certains cas, la famille compte plusieurs enfants non assidus). Parmi ces 288 dossiers, a noté la Cnaf, 96 versements étaient suspendus depuis un mois, 112 depuis deux mois. Deux dossiers l'étaient depuis 12 mois.
Dans ce bilan d'étape, la Cnaf, qui avait émis un avis défavorable au dispositif de sanction, note « une saisonnalité » des comportements : « un niveau plus bas au moment de la rentrée des classes qui s'accroîtrait au fur et à mesure de l'avancée de l'année scolaire ». « Ainsi, le nombre de dossiers avec une suspension en cours s'établissait à 68 en octobre 2011, à 95 en décembre 2011 et à 229 en février 2012 ».
Hollande pour la suppression du dispositif
Dans son bilan, la Cnaf rappelle que la circulaire de l'Education nationale du 31 janvier 2011 « met l'accent sur la prévention et le traitement de l'absentéisme scolaire ». « La suspension des allocations familiales y est appréhendée comme un "ultime recours" ».
Mis en place en janvier 2011, le dispositif prévoit en cas d'absentéisme trop fréquent et non justifié, après la convocation des parents et l'avertissement prononcé par l'inspecteur d'académie, que l'inspection d'académie peut exiger de la Caf la suspension partielle des allocations.
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait indiqué qu'il supprimerait ce dispositif : « Ce mécanisme n'a aucun effet, donc il sera supprimé parce que je préfère en mettre un autre », avait-t-il affirmé. Oui mais lequel ?
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Etudiants : Un budget moyen de 610 euros par mois
Les étudiants disposent en moyenne de 610 par mois pour vivre. Une part importante de cette somme serait consacrée au logement.
Un budget serré. Une enquête* BVA-Sodexo publiée ce jeudi révèle que les étudiants disposent, en moyenne, d'un budget de 610 euros par mois, dont une grande part serait réservée au logement. Un étudiant sur cinq serait par ailleurs obligé de travailler pour financer ses études. « Le logement étant le poste essentiel, les étudiants qui ne logent plus chez leurs parents ont un budget bien supérieur: 784 euros dont la moitié en loyer, contre 329 euros pour ceux vivent toujours dans leur famille », souligne par ailleurs cette enquête.
La carte du budget
L'enquête précise également que les budgets sont étroitement liés au prix de l'immobilier. Ainsi, les étudiants disposant du budget le plus élevé (667 euros) se trouvent en Ile-de-France où les prix du mètre carré sont élevés. Suivent ensuite ceux du Sud-Ouest (666 euros) et du Sud-Est (613 euros). Le budget des étudiants vivant dans le Nord-Est de la France est, quant à lui, de 593 euros, suivi par celui des étudiants du Nord-Ouest (536 euros).
Des journées chargées
Un étudiant sur cinq (21%) finance ses études avec un « job » effectué en période de cours, et dont la durée moyenne mensuelle est de 48 heures. Interrogés sur leur journée type, les étudiant passent en moyenne une heure dans les transports (1h30 en Ile-de-France) et dorment raisonnablement (7h20). Ils déclarent par ailleurs passer chaque jour 6h20 en cours, 45 minutes à travailler en groupe et 2h40 à travailler seul pour leurs études. Ils consacrent 1h50 à leurs loisirs préférés, et 1h25 à leurs repas. A noter, près d'un tiers des étudiants autent le déjeuner au moins une fois par semaine. Les principales raisons invoquées sont le manque de temps (72%) et le coût (29%).
Concernant le moral des étudiants, celui-ci n'est pas toujours au beau fixe. Plus de 35% des étudiants pensent ou ont en effet déjà pensé arrêter leur études. Pire, quatre sur dix ont confié avoir déjà été tristes ou déprimés au cours des sept derniers jours.
* L'enquête a été réalisée par Internet du 3 au 24 janvier auprès de 3.040 étudiants.
France soir
Les étudiants disposent en moyenne de 610 par mois pour vivre. Une part importante de cette somme serait consacrée au logement.
Un budget serré. Une enquête* BVA-Sodexo publiée ce jeudi révèle que les étudiants disposent, en moyenne, d'un budget de 610 euros par mois, dont une grande part serait réservée au logement. Un étudiant sur cinq serait par ailleurs obligé de travailler pour financer ses études. « Le logement étant le poste essentiel, les étudiants qui ne logent plus chez leurs parents ont un budget bien supérieur: 784 euros dont la moitié en loyer, contre 329 euros pour ceux vivent toujours dans leur famille », souligne par ailleurs cette enquête.
La carte du budget
L'enquête précise également que les budgets sont étroitement liés au prix de l'immobilier. Ainsi, les étudiants disposant du budget le plus élevé (667 euros) se trouvent en Ile-de-France où les prix du mètre carré sont élevés. Suivent ensuite ceux du Sud-Ouest (666 euros) et du Sud-Est (613 euros). Le budget des étudiants vivant dans le Nord-Est de la France est, quant à lui, de 593 euros, suivi par celui des étudiants du Nord-Ouest (536 euros).
Des journées chargées
Un étudiant sur cinq (21%) finance ses études avec un « job » effectué en période de cours, et dont la durée moyenne mensuelle est de 48 heures. Interrogés sur leur journée type, les étudiant passent en moyenne une heure dans les transports (1h30 en Ile-de-France) et dorment raisonnablement (7h20). Ils déclarent par ailleurs passer chaque jour 6h20 en cours, 45 minutes à travailler en groupe et 2h40 à travailler seul pour leurs études. Ils consacrent 1h50 à leurs loisirs préférés, et 1h25 à leurs repas. A noter, près d'un tiers des étudiants autent le déjeuner au moins une fois par semaine. Les principales raisons invoquées sont le manque de temps (72%) et le coût (29%).
Concernant le moral des étudiants, celui-ci n'est pas toujours au beau fixe. Plus de 35% des étudiants pensent ou ont en effet déjà pensé arrêter leur études. Pire, quatre sur dix ont confié avoir déjà été tristes ou déprimés au cours des sept derniers jours.
* L'enquête a été réalisée par Internet du 3 au 24 janvier auprès de 3.040 étudiants.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Médicaments : la contrefaçon, un fléau mondial
Le Point.fr - Publié le 24/05/2012 à 13:16 - Modifié le 24/05/2012 à 15:05
La dernière étude concerne le paludisme, mais les faux traitements se multiplient. La résistance s'organise au niveau international.
Plus d'un tiers des médicaments utilisés contre le paludisme en Asie du Sud-Est et en Afrique subsaharienne sont faux ou de mauvaise qualité (notamment avec des produits désormais interdits en raison de leur dangerosité ou des principes actifs en quantité insuffisante). Les résultats d'une étude menée par des chercheurs américains et britanniques - publiée hier dans la revue The Lancet Infectious Diseases - font froid dans le dos, d'autant plus que la malaria tue, encore aujourd'hui, près d'un million de personnes chaque année dans le monde, dont des centaines de milliers d'enfants. Et que, malheureusement, le marché des faux médicaments ne cesse de croître.
Selon les auteurs de ce travail, qui ont analysé 1 437 échantillons de médicaments prélevés dans sept pays d'Asie du Sud-Est, 35 % ont échoué aux tests chimiques, 46 % avaient des défauts d'emballage ou étaient périmés et 36 % étaient tout simplement des faux. Les chiffres sont similaires pour les antipaludéens présents dans 21 pays d'Afrique subsaharienne. Les conséquences sont dramatiques : non seulement les patients risquent de mourir, mais en plus, l'emploi de médicaments sous-dosés favorise l'apparition de résistances. Or les traitements à base d'artémisinine - une plante issue de la pharmacopée traditionnelle chinoise - sont aujourd'hui pratiquement les seuls à être encore efficaces contre le paludisme. Et jusqu'à présent, l'Afrique subsaharienne, à la différence de l'Asie, semble avoir échappé aux résistances contre ce produit.
"Crimes contre l'humanité"
Les auteurs de ce travail, bien conscients que leurs résultats pourraient ne concerner que la partie émergée de l'iceberg, souhaitent que "la production et la distribution de faux traitements antipaludéens (soient) considérées comme des crimes contre l'humanité". Car le trafic est mondial et concerne un grand nombre de médicaments (dont le Viagra et ses "cousins"). À titre d'exemple, l'opération internationale "Pangea IV", destinée à lutter contre la vente illicite de médicaments - cette fois exclusivement sur Internet -, a donné lieu à la saisie de milliers de médicaments potentiellement dangereux ainsi qu'à des arrestations dans le monde entier. Elle a eu lieu en septembre dernier, dans 81 pays dont la France.
Le sujet préoccupe évidemment les responsables européens. En octobre dernier, le Conseil de l'Europe et les autorités sanitaires russes ont organisé, à Moscou, une conférence destinée à faire progresser la lutte contre la contrefaçon de produits médicaux et les infractions similaires. A cette occasion, ils ont présenté la nouvelle "convention Médicrime". Il s'agit du premier instrument juridique international qui oblige les États à "ériger en infraction pénale la fabrication de produits médicaux contrefaits, la fourniture, l'offre de fourniture et le trafic de produits médicaux contrefaits, la falsification de documents, la fabrication ou la fourniture non autorisée de produits médicaux et la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne remplissant pas les exigences de conformité (ou infractions similaires)".
Enfin, en février 2012, le Conseil de l'Europe et sa Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé ont lancé eTact, un service informatique de traçabilité qui va permettre de vérifier l'authenticité des médicaments sur Internet. Il couvrira l'ensemble des traitements de la chaîne légale d'approvisionnement et sera ouvert, entre autres, aux 36 états membres de la Commission européenne de pharmacopée. La guerre ne fait que commencer...
Le Point.fr - Publié le 24/05/2012 à 13:16 - Modifié le 24/05/2012 à 15:05
La dernière étude concerne le paludisme, mais les faux traitements se multiplient. La résistance s'organise au niveau international.
Plus d'un tiers des médicaments utilisés contre le paludisme en Asie du Sud-Est et en Afrique subsaharienne sont faux ou de mauvaise qualité (notamment avec des produits désormais interdits en raison de leur dangerosité ou des principes actifs en quantité insuffisante). Les résultats d'une étude menée par des chercheurs américains et britanniques - publiée hier dans la revue The Lancet Infectious Diseases - font froid dans le dos, d'autant plus que la malaria tue, encore aujourd'hui, près d'un million de personnes chaque année dans le monde, dont des centaines de milliers d'enfants. Et que, malheureusement, le marché des faux médicaments ne cesse de croître.
Selon les auteurs de ce travail, qui ont analysé 1 437 échantillons de médicaments prélevés dans sept pays d'Asie du Sud-Est, 35 % ont échoué aux tests chimiques, 46 % avaient des défauts d'emballage ou étaient périmés et 36 % étaient tout simplement des faux. Les chiffres sont similaires pour les antipaludéens présents dans 21 pays d'Afrique subsaharienne. Les conséquences sont dramatiques : non seulement les patients risquent de mourir, mais en plus, l'emploi de médicaments sous-dosés favorise l'apparition de résistances. Or les traitements à base d'artémisinine - une plante issue de la pharmacopée traditionnelle chinoise - sont aujourd'hui pratiquement les seuls à être encore efficaces contre le paludisme. Et jusqu'à présent, l'Afrique subsaharienne, à la différence de l'Asie, semble avoir échappé aux résistances contre ce produit.
"Crimes contre l'humanité"
Les auteurs de ce travail, bien conscients que leurs résultats pourraient ne concerner que la partie émergée de l'iceberg, souhaitent que "la production et la distribution de faux traitements antipaludéens (soient) considérées comme des crimes contre l'humanité". Car le trafic est mondial et concerne un grand nombre de médicaments (dont le Viagra et ses "cousins"). À titre d'exemple, l'opération internationale "Pangea IV", destinée à lutter contre la vente illicite de médicaments - cette fois exclusivement sur Internet -, a donné lieu à la saisie de milliers de médicaments potentiellement dangereux ainsi qu'à des arrestations dans le monde entier. Elle a eu lieu en septembre dernier, dans 81 pays dont la France.
Le sujet préoccupe évidemment les responsables européens. En octobre dernier, le Conseil de l'Europe et les autorités sanitaires russes ont organisé, à Moscou, une conférence destinée à faire progresser la lutte contre la contrefaçon de produits médicaux et les infractions similaires. A cette occasion, ils ont présenté la nouvelle "convention Médicrime". Il s'agit du premier instrument juridique international qui oblige les États à "ériger en infraction pénale la fabrication de produits médicaux contrefaits, la fourniture, l'offre de fourniture et le trafic de produits médicaux contrefaits, la falsification de documents, la fabrication ou la fourniture non autorisée de produits médicaux et la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne remplissant pas les exigences de conformité (ou infractions similaires)".
Enfin, en février 2012, le Conseil de l'Europe et sa Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé ont lancé eTact, un service informatique de traçabilité qui va permettre de vérifier l'authenticité des médicaments sur Internet. Il couvrira l'ensemble des traitements de la chaîne légale d'approvisionnement et sera ouvert, entre autres, aux 36 états membres de la Commission européenne de pharmacopée. La guerre ne fait que commencer...
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Société
Retraites à 60 ans: Les périodes de maternité "a priori" prises en compte, selon Vallaud-Belkacem
Créé le 04/06/2012 à 08h35 -- Mis à jour le 04/06/2012 à 08h48
POLITIQUE - «Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine et du Premier ministre», a indiqué la porte-parole du gouvernement...
Les périodes de maternité seront «a priori» prises en compte dans la réforme des retraites visant à permettre à ceux qui ont commencé à travailler tôt de partir à 60 ans, a indiqué ce lundi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
«A priori, dans les périodes qui devraient être prises en considération pour ce départ possible à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, seront comptabilisées les périodes de maternité», a déclaré la ministre des Droits des femmes sur I-télé. «Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine et du Premier ministre», a encore dit Najat Vallaud-Belkacem à propos de la ministre des Affaires sociales et de Jean-Marc Ayrault.
Pas de bras de fer entre Bercy et Grenelle
Dimanche, son collègue en charge du Travail, Michel Sapin, avait indiqué que peut-être «un peu plus d'avantages» pourraient être octroyés aux femmes ayant eu des enfants et ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans pour partir à la retraite à 60 ans. Un tel geste pourrait résulter du fait que, selon Bercy, le coût de l'assouplissement de la réforme des retraites du précédent gouvernement sera moins élevé qu'attendu pour les finances publiques. Le rétablissement de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler très tôt sera à l'ordre du jour du prochain conseil des ministres.
Interrogée sur une prise en compte des périodes de chômage, la porte-parole gouvernementale a répondu: «Je sais que c'est une des revendications des organisations syndicales reçues. Il s'agit en réalité de tenir un équilibre entre la nécessité de remettre de la justice» et de «tenir l'équilibre des comptes publics». «Entre ces deux injonctions-là, il faudra trouver la cible prioritaire», a-t-elle poursuivi.
Est-ce un premier bras de fer entre Bercy et Grenelle? «Ce n'est pas un bras de fer», a rétorqué Najat Vallaud-Belkacem. «C'est comme pour l'ensemble des décisions qui vont venir, c'est-à-dire que le gouvernement s'est engagé à la fois à rétablir l'équilibre de ses finances» et à «faire respirer un petit peu la société sur un certain nombre de sujets de justice sociale sur lesquels nous comptons bien avancer».
© 2012 AFP
Retraites à 60 ans: Les périodes de maternité "a priori" prises en compte, selon Vallaud-Belkacem
Créé le 04/06/2012 à 08h35 -- Mis à jour le 04/06/2012 à 08h48
POLITIQUE - «Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine et du Premier ministre», a indiqué la porte-parole du gouvernement...
Les périodes de maternité seront «a priori» prises en compte dans la réforme des retraites visant à permettre à ceux qui ont commencé à travailler tôt de partir à 60 ans, a indiqué ce lundi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
«A priori, dans les périodes qui devraient être prises en considération pour ce départ possible à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, seront comptabilisées les périodes de maternité», a déclaré la ministre des Droits des femmes sur I-télé. «Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine et du Premier ministre», a encore dit Najat Vallaud-Belkacem à propos de la ministre des Affaires sociales et de Jean-Marc Ayrault.
Pas de bras de fer entre Bercy et Grenelle
Dimanche, son collègue en charge du Travail, Michel Sapin, avait indiqué que peut-être «un peu plus d'avantages» pourraient être octroyés aux femmes ayant eu des enfants et ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans pour partir à la retraite à 60 ans. Un tel geste pourrait résulter du fait que, selon Bercy, le coût de l'assouplissement de la réforme des retraites du précédent gouvernement sera moins élevé qu'attendu pour les finances publiques. Le rétablissement de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler très tôt sera à l'ordre du jour du prochain conseil des ministres.
Interrogée sur une prise en compte des périodes de chômage, la porte-parole gouvernementale a répondu: «Je sais que c'est une des revendications des organisations syndicales reçues. Il s'agit en réalité de tenir un équilibre entre la nécessité de remettre de la justice» et de «tenir l'équilibre des comptes publics». «Entre ces deux injonctions-là, il faudra trouver la cible prioritaire», a-t-elle poursuivi.
Est-ce un premier bras de fer entre Bercy et Grenelle? «Ce n'est pas un bras de fer», a rétorqué Najat Vallaud-Belkacem. «C'est comme pour l'ensemble des décisions qui vont venir, c'est-à-dire que le gouvernement s'est engagé à la fois à rétablir l'équilibre de ses finances» et à «faire respirer un petit peu la société sur un certain nombre de sujets de justice sociale sur lesquels nous comptons bien avancer».
© 2012 AFP
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Economie La SNCF va lancer des trajets TGV à bas prix
Créé le 04/06/2012 à 09h18 -- Mis à jour le 04/06/2012 à 14h53
TRANSPORT – La compagnie se prépare à l’arrivée de la concurrence…
La SNCF se met au low-cost. Après l’aérien avec les Ryanair ou easyJet, le transport ferroviaire se lance dans l’aventure avec un nom de code : «Projet Aspartam. D'après RTL qui a révélé le scoop ce lundi matin, la première ligne à bas prix, sera lancée l’an prochain et desservira, pour moins de 25 euros, Lyon, Marseille et Montpellier à partir de Marne-la-Vallée au rythme de 62 circulations hebdomadaires. Un prix moins cher donc que le meilleur des tarifs Prem’s. A priori, il sera le même que vous soyez le premier ou le dernier à réserver.
Revers de la médaille, dans ces quatre TGV Duplex, il n'y aura plus de première classe, ni de restauration à bord. L’espace sera donc optimisé pour accueillir 630 passagers, soit 20% de plus selon Challenges. Le contrôle des billets, qui seront non-remboursables, se fera sur le quai. Il faudra arriver 45 minutes avant le départ. Le quai sera fermé cinq minutes avant, contre deux minutes pour le TGV classique. Et le nombre de bagages acceptés à bord devrait être limité à un par personne. A terme, venir avec un deuxième bagage serait possible moyennant un surcoût. Dixit Challenges, le passager aura une place assise garantie et aucune surréservation ne sera tolérée.
Ce nouveau projet de la SNCF nécessiterait moins de 10 millions d’euros d'investissement et la compagnie pense être bénéficiaire en 2017 en transportant 1,6 million de voyageurs dès 2013, et jusqu’à 2,5 millions en 2020.
Un lancement bientôt
Un porte-parole de la SNCF a refusé, «pour le moment» de commenter «une information commerciale» en invoquant des raisons de concurrence. Mais il y a fort à parier que la SNCF tardera le moins possible pour tester cette nouvelle offre. En effet, après le lancement de sa garantie voyage le 31 mars, elle veut garder une longueur d’avance sur la concurrence qui pointe le bout de son nez.
Déjà, Thello, co-entreprise entre Veolia et Trenitalia, a ouvert en décembre dernier, sur la ligne Paris-Turin, le premier train privé sur les lignes internationales du réseau français. Si la libéralisation est effective pour le transport de marchandises depuis 2007 et pour les liaisons internationales depuis 2010, elle devrait être étendue à tous les trains d’ici à 2017-2018.
M.B.
Créé le 04/06/2012 à 09h18 -- Mis à jour le 04/06/2012 à 14h53
TRANSPORT – La compagnie se prépare à l’arrivée de la concurrence…
La SNCF se met au low-cost. Après l’aérien avec les Ryanair ou easyJet, le transport ferroviaire se lance dans l’aventure avec un nom de code : «Projet Aspartam. D'après RTL qui a révélé le scoop ce lundi matin, la première ligne à bas prix, sera lancée l’an prochain et desservira, pour moins de 25 euros, Lyon, Marseille et Montpellier à partir de Marne-la-Vallée au rythme de 62 circulations hebdomadaires. Un prix moins cher donc que le meilleur des tarifs Prem’s. A priori, il sera le même que vous soyez le premier ou le dernier à réserver.
Revers de la médaille, dans ces quatre TGV Duplex, il n'y aura plus de première classe, ni de restauration à bord. L’espace sera donc optimisé pour accueillir 630 passagers, soit 20% de plus selon Challenges. Le contrôle des billets, qui seront non-remboursables, se fera sur le quai. Il faudra arriver 45 minutes avant le départ. Le quai sera fermé cinq minutes avant, contre deux minutes pour le TGV classique. Et le nombre de bagages acceptés à bord devrait être limité à un par personne. A terme, venir avec un deuxième bagage serait possible moyennant un surcoût. Dixit Challenges, le passager aura une place assise garantie et aucune surréservation ne sera tolérée.
Ce nouveau projet de la SNCF nécessiterait moins de 10 millions d’euros d'investissement et la compagnie pense être bénéficiaire en 2017 en transportant 1,6 million de voyageurs dès 2013, et jusqu’à 2,5 millions en 2020.
Un lancement bientôt
Un porte-parole de la SNCF a refusé, «pour le moment» de commenter «une information commerciale» en invoquant des raisons de concurrence. Mais il y a fort à parier que la SNCF tardera le moins possible pour tester cette nouvelle offre. En effet, après le lancement de sa garantie voyage le 31 mars, elle veut garder une longueur d’avance sur la concurrence qui pointe le bout de son nez.
Déjà, Thello, co-entreprise entre Veolia et Trenitalia, a ouvert en décembre dernier, sur la ligne Paris-Turin, le premier train privé sur les lignes internationales du réseau français. Si la libéralisation est effective pour le transport de marchandises depuis 2007 et pour les liaisons internationales depuis 2010, elle devrait être étendue à tous les trains d’ici à 2017-2018.
M.B.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Economie: Comprendre son addiction à la cigarette pour la faire partir en fumée
Créé le 29/05/2012 à 03h52 -- Mis à jour le 29/05/2012 à 08h15
TABAC - Selon une étude, 74% des fumeurs ne peuvent pas se passer de leur cigarette après le repas du soir...
S'en griller une après le dîner. Un réflexe quasi systématique pour les fumeurs, à en croire une étude de NiQuitin réalisée par l'Ifop à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, qui aura lieu jeudi. Selon celle-ci, 74% des fumeurs ne peuvent pas se passer de leur cigarette après le repas du soir. Et 78% d'entre eux en consomment entre 1 et 10 après 19h.
Pour 93% d'entre eux, la cigarette du soir représente un moment de détente. «Cela montre bien la dépendance physique et psychologique de la cigarette. La douleur du manque est apaisée en sept secondes et donne une sensation de plaisir, d'où la difficulté de résister à la tentation», souligne Marion Adler, tabacologue à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine).
Les patchs efficaces
Autre danger: la fréquentation d'autres accros de la clope. Ainsi, 79% des fumeurs sortent s'en griller une lors d'une soirée au restaurant ou dans un bar, et 73% en font de même lorsqu'ils sont invités chez des amis. «La loi d'interdiction de fumer dans les lieux publics a permis d'aider les gens à diminuer leur consommation, mais pas d'arrêter de fumer», ajoute Marion Adler.
Des pratiques qui éclairent sur les stratégies à adopter pour vaincre enfin son addiction. «Les patchs sont à recommander en premier, puisqu'ils comblent le manque. Ils peuvent être aussi associés à des substituts nicotiniques par voie orale (pastilles à sucer, gommes, comprimés, etc.), ce qui multiplie les chances de réussite du sevrage», conseille Marion Adler. Un accompagnement psychologique peut aussi être recommandé car les thérapies comportementales vont aider le patient à comprendre le rôle de la cigarette dans sa vie», conclut-elle.
D. B.
Créé le 29/05/2012 à 03h52 -- Mis à jour le 29/05/2012 à 08h15
TABAC - Selon une étude, 74% des fumeurs ne peuvent pas se passer de leur cigarette après le repas du soir...
S'en griller une après le dîner. Un réflexe quasi systématique pour les fumeurs, à en croire une étude de NiQuitin réalisée par l'Ifop à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, qui aura lieu jeudi. Selon celle-ci, 74% des fumeurs ne peuvent pas se passer de leur cigarette après le repas du soir. Et 78% d'entre eux en consomment entre 1 et 10 après 19h.
Pour 93% d'entre eux, la cigarette du soir représente un moment de détente. «Cela montre bien la dépendance physique et psychologique de la cigarette. La douleur du manque est apaisée en sept secondes et donne une sensation de plaisir, d'où la difficulté de résister à la tentation», souligne Marion Adler, tabacologue à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine).
Les patchs efficaces
Autre danger: la fréquentation d'autres accros de la clope. Ainsi, 79% des fumeurs sortent s'en griller une lors d'une soirée au restaurant ou dans un bar, et 73% en font de même lorsqu'ils sont invités chez des amis. «La loi d'interdiction de fumer dans les lieux publics a permis d'aider les gens à diminuer leur consommation, mais pas d'arrêter de fumer», ajoute Marion Adler.
Des pratiques qui éclairent sur les stratégies à adopter pour vaincre enfin son addiction. «Les patchs sont à recommander en premier, puisqu'ils comblent le manque. Ils peuvent être aussi associés à des substituts nicotiniques par voie orale (pastilles à sucer, gommes, comprimés, etc.), ce qui multiplie les chances de réussite du sevrage», conseille Marion Adler. Un accompagnement psychologique peut aussi être recommandé car les thérapies comportementales vont aider le patient à comprendre le rôle de la cigarette dans sa vie», conclut-elle.
D. B.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Etats-Unis: Un étudiant arrêté après avoir tué et mangé le cœur et une partie du cerveau de son colocataire
Créé le 01/06/2012 à 10h45 -- Mis à jour le 01/06/2012 à 10h46
MONDE - Il a découpé le corps de sa victime avant de s'en débarrasser...
C’est décidément la saison des cannibales. Après Rudy Eugene, le «zombie de Miami» samedi dernier, c’est au tour d’Alexander Kinyua de défrayer la chronique cette semaine. Cet étudiant de 21 ans a été arrêté mercredi près de Baltimore (Maryland) après avoir tué son colocataire, mangeant son cœur et une partie de son cerveau, a rapporté CBS jeudi.
C’est le père d’Alexander Kinyua qui a donné l’alerte mardi soir après que le frère de l’étudiant a retrouvé la tête et les deux mains de la victime, Kujoe Bonsafo Agyei-Kodie, 37 ans, dans des boîtes de métal laissées dans la buanderie de la maison qu’ils partageaient. Interrogé par son père et son frère, Alexander Kinyua leur a répondu qu’il s’agissait de restes d’animaux avant de s’en débarrasser dans la benne à ordures d’une église située à proximité et de nettoyer les containers.
Après son arrestation, le cannibale a avoué avoir tué puis découpé sa victime, portée disparue depuis vendredi, avec un couteau avant d’en manger le cœur et une partie du cerveau. La police ignore encore les circonstances qui ont poussé Alexander Kinyua à commettre un tel acte, mais il souffrirait de troubles psychologiques. Il avait déjà été arrêté il y a deux semaines après s’en être pris sans raison à un autre étudiant à l’aide d’une batte de base-ball avant de prendre la fuite.
C.C.
Créé le 01/06/2012 à 10h45 -- Mis à jour le 01/06/2012 à 10h46
MONDE - Il a découpé le corps de sa victime avant de s'en débarrasser...
C’est décidément la saison des cannibales. Après Rudy Eugene, le «zombie de Miami» samedi dernier, c’est au tour d’Alexander Kinyua de défrayer la chronique cette semaine. Cet étudiant de 21 ans a été arrêté mercredi près de Baltimore (Maryland) après avoir tué son colocataire, mangeant son cœur et une partie de son cerveau, a rapporté CBS jeudi.
C’est le père d’Alexander Kinyua qui a donné l’alerte mardi soir après que le frère de l’étudiant a retrouvé la tête et les deux mains de la victime, Kujoe Bonsafo Agyei-Kodie, 37 ans, dans des boîtes de métal laissées dans la buanderie de la maison qu’ils partageaient. Interrogé par son père et son frère, Alexander Kinyua leur a répondu qu’il s’agissait de restes d’animaux avant de s’en débarrasser dans la benne à ordures d’une église située à proximité et de nettoyer les containers.
Après son arrestation, le cannibale a avoué avoir tué puis découpé sa victime, portée disparue depuis vendredi, avec un couteau avant d’en manger le cœur et une partie du cerveau. La police ignore encore les circonstances qui ont poussé Alexander Kinyua à commettre un tel acte, mais il souffrirait de troubles psychologiques. Il avait déjà été arrêté il y a deux semaines après s’en être pris sans raison à un autre étudiant à l’aide d’une batte de base-ball avant de prendre la fuite.
C.C.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Quand les enseignants innovent…
Inauguré, vendredi 1er juin, par le nouveau ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, le 5e Forum des enseignants innovants a réuni, deux jours durant à Orléans (Centre), une centaine de professeurs porteurs de projets extrêmement divers, bien que souvent marqués par les nouvelles technologies. De ces deux journées pleines d’échanges et de rires, on retiendra l’optimisme, la passion, la grande créativité de ces "super profs", qui ne se lassent pas de chercher, d’inventer, de tester des manières d’enseigner, et ce dans un seul but : faire réussir tous leurs élèves. On est loin, très loin, des clichés souvent véhiculés sur les enseignants moroses, dépassés, déprimés.
L’objectif du Forum, organisé par le Café pédagogique, est avant tout de "mettre en réseau" les participants, de les "regonfler moralement" avant leur retour en classe, en espérant que "l’innovation fasse tâche d’huile", explique François Jarraud, rédacteur en chef du Café pédagogique. Samedi 2 juin, un certain nombre de projets ont été primés : "Ecole en sons chantier" a reçu le Grand prix du Forum, "Volcans et paysages européens" le Prix du jury, "Doublage de films en anglais" le Grand prix enseignants innovants... Au total, ce sont treize projets qui ont été applaudis. Certains, parmi eux, continueront la compétition lors du Forum européen des enseignants innovants, en Ecosse, organisé par Microsoft éducation, et en Grèce pour le Forum mondial. Parce que tous, sans doute, auraient mérité d’être distingués, nous vous présentons, ici, notre propre sélection. Non exhaustive.
Françoise Cahen
Et si Facebook était aussi un moyen d’enseignement ? Françoise Cahen l’a testé ! Pour cette professeure de lettres modernes au lycée Maximilien Perret d’Alfortville (Val-de-Marne), les réseaux sociaux ont "révolutionné les relations humaines. L’éducation nationale doit en tenir compte".
Il ne s’agit surtout pas, dit-elle, de devenir "ami" avec ses élèves sur Facebook, mais plutôt de détourner l’usage ordinaire de ce réseau pour enseigner. Concrètement, "nous avons travaillé, avec une classe de seconde, sur le roman Bel-Ami. Après avoir étudié les différentes facettes des personnages de Maupassant, nous avons créé des profils Facebook pour chacun d’entre eux". Un moyen, dit-elle, d’"approfondir l’étude des liens" entre les personnages et de "démontrer que le héros mobilise tout un réseau social - au sens du XIXe siècle - pour réussir".
Facebook a, selon Françoise Cahen, plusieurs vertus pédagogiques. En premier lieu, celle de faire disparaître la "muraille imaginaire" des lycéens entre leur vie et la littérature. "Mes élèves se sont montrés très stimulés par ce travail. Quand je leur ai annoncé ce projet, ils n’en revenaient pas ! Il faut s’emparer de leur enthousiasme dès qu’il est là." A une époque où Facebook est utilisé quotidiennement par les jeunes, le rôle des enseignants est aussi, pour Mme Cahen, d’apprendre à sécuriser ses données personnelles, alors qu’"une bonne partie - plus la moitié peut-être - des élèves ne savent pas paramétrer un compte !"
Bloguer en collège et lycée: le phénomène commence à se propager. Mais bloguer en primaire ? Monique Ducroux s’y est essayée, avec succès... dès la maternelle. Sur l’écran de l’ordinateur qui l’a suivie jusqu’à Orléans, l’enseignante de petite section à l’école Armand-Chouffet de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a écrit: "En direct du forum, je pense à vous."
C’est qu’elle entretient un lien très fort, bien que virtuel, avec sa classe. "Je me suis rendue compte que le cahier de vie ‘ancienne manière’, en papier, circulait peu à la maison, et pour moi, c’était coûteux en photocopies et tirages photos", raconte-t-elle. Après une formation aux outils numériques, cette professeure des écoles, trente ans de métier, a créé ce qu’elle décrit avec modestie comme un "cahier de vie numérique" où elle "poste", chaque jour à midi, le récit de la matinée - "un compte-rendu quotidien de nos activités… et toutes les aventures de Tchouan, notre mascotte, un panda qui fait le tour du monde." Un peu à la manière du nain de jardin d’Amélie Poulain, Tchouan a embarqué à bord d’un avion. "J’ai la chance d’avoir une amie hôtesse de l’air…", confie Monique Ducroux.
Le récit qu’elle met quotidiennement en ligne soude les familles dans leur rapport à l’école, explique-t-elle. "A l’heure où ces enfants de 2-3 ans apprennent à devenir des élèves, et leurs parents, des parents d’élèves, le blog leur donne l’occasion de redécouvrir ce qu’ils font en classe, de réinvestir le vocabulaire." La limite ? L’équipement informatique, qui fait défaut à certaines familles. "J’ai le sentiment de travailler sous le regard des parents, ce qui m’oblige sans doute à plus de cohérence. Quand je vois l’impact sur les familles, dont certaines se sont mises à leur tour à bloguer, ou sur les collègues qui ont emboîté le pas, je crois qu’il n’y a vraiment rien à regretter !" Monique Ducroux a enseigné à tous les niveaux du primaire, avant de terminer sa carrière en petite section. "C’est en maternelle que tout se joue, c’est là où les inégalités socio-économiques commencent à peser sur les parcours scolaires. Tous les investissements, toute l’énergie, méritent d’y être déployés", conclut-elle.
Emily Bouillon, Héloïse Beauvallet, Mathieu Asseman
Au collège Lucie Aubrac de Tourcoing (Nord), certains élèves sont déjà présidents, trésoriers ou secrétaires d’association… Dans cet établissement classé "Eclair" (écoles, collèges, lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite) – un dispositif d’éducation prioritaire – quatre "Juniors asso" ont vu le jour depuis la rentrée 2011.
Tout est parti d’une réflexion en salle des professeurs : comment instaurer une relation de confiance avec les élèves ? La solution, ce sont les élèves eux-mêmes qui l’ont trouvée. "Un élève nous a dit un jour qu’il aimerait bien cuisiner pour les Restos du cœur", raconte Héloïse Beauvallet, conseillère principale d’éducation. C’est ainsi qu’est née l’association "Cuistots du cœur". D’autres élèves se sont rassemblés pour venir en aide au frère d’une élève atteint d’une maladie orpheline. Ils ont créé "Soso’junior", pour récolter des fonds destinés à financer ses soins. D’autres encore ont fondé "Animo’ciation" - une association de soins aux animaux -, et "L’âge n’a pas d’âge", qui organise des animations dans les maisons de retraite. "Ce sont eux qui portent les projets, qui les défendent devant le principal, remplissent les dossiers d’habilitation, désignent leur président…, poursuit Héloïse Beauvallet. On pensait que tout cela serait trop lourd pour eux. On était à côté de la plaque ! Ils nous ont prouvé qu’ils pouvaient s’investir, et du coup, on leur a renvoyé une image très positive d’eux-mêmes."
Au collège Lucie Aubrac, la vie associative des élèves contribue à un climat scolaire serein. Les effets positifs de ces "Juniors asso" n’étaient pourtant pas évidents, selon Mathieu Asseman, documentaliste : "Au début, on avait peur de casser la relation d’autorité traditionnelle entre le maître et l’élève puisque, dans le cadre de ces associations, les professeurs sont des partenaires, sur un pied d’égalité avec les élèves. En fait, pas du tout: les élèves savent faire la part des choses, et on a pu constater que dans un cadre scolaire classique, notre autorité est renforcée."
Il existe plus de 800 "junior associations" en France, initiées par des jeunes âgés de 12 à 18 ans. Elles sont habilitées par le "Réseau national des junior associations" et accompagnées par des animateurs, des parents, des éducateurs… plus rarement par des enseignants dans le cadre scolaire.
Evaluer par compétences ? Beaucoup de professeurs confient volontiers "sécher" sur ce qui est, pourtant, devenu un impératif. En instituant le socle commun de connaissances et de compétences, la loi d’orientation pour l’école de 2005 a bouleversé les pratiques d’évaluation, laissant nombre d’enseignants perplexes… Mais pas dans l’établissement que dirige Didier Schmidt, principal du collège de Barr (Bas-Rhin).
Dans le cadre d’une expérimentation "article 34", c’est toute l’équipe de cet établissement rural qui espère bien faire ses adieux à la note, pour construire "le collège du socle". Elle a d’ores et déjà mis en place une évaluation uniquement par compétences en 6e – "dans une seule classe cette année", précise M. Schmidt -, mais l’expérimentation devrait être étendue l’an prochain à toutes les classes de 6e et à une 5e, avec le plein accord des familles et du recteur de l’académie de Strasbourg.
"Le projet a germé au printemps 2011, lorsqu’on discutait avec les enseignants des changements affectant le brevet des collèges - puisqu’il faut désormais, outre les épreuves terminales, valider les compétences du socle. Une collègue m’a demandé : Si les notes ne servent plus à rien, pourquoi ne pas les abandonner? J’ai répondu : Chiche !"
L’objectif : faire que les élèves et leurs parents s’approprient les compétences du socle, en mettant les collégiens en position de réussite. "Et cela semble fonctionner à tous les maillons de la chaîne, soutient Didier Schmidt. Lorsqu’on organise des réunions dans les écoles primaires environnantes, on n’observe pas – ou presque pas - de réticence du côté des parents. En classe, les élèves qui semblaient en difficulté s’épanouissent depuis qu’ils ne sont plus accablés par la note. Et du côté des professeurs, des projets interdisciplinaires ambitieux ont vu le jour…", explique M. Schmidt. Progressivement, les bulletins trimestriels se sont défaits de la colonne de notes, pour ne conserver que celle des "remarques". Les élèves tiennent, eux, leur propre bulletin, à l’aide de "smileys". La "classe sans note" semble bel et bien être née.
Pascal Bihouée
Dans la classe de Pascal Bihouée, c’est un peu le monde à l’envers… Les cours se prennent à la maison, et les révisions se font en classe. C’est ce que ce professeur de physique-chimie au collège Sainte-Marie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) appelle la "pédagogie inversée".
Car ce que Pascal Bihouée veut éviter par-dessus tout, c’est le "cours magistral" : l’exposé traditionnel du professeur avec, face à lui, "des élèves rangés en rang d’oignons", souvent endormis, en tout cas passifs… M. Bihouée est convaincu d’une chose : il n’y a qu’en faisant travailler les élèves que l’on obtient des résultats.
Concrètement, son projet prend la forme d’un "bureau virtuel" qu’il appelle "Biweb" (Bureau innovant sur le web). En quelques clics, l’interface propose tous les outils indispensables au collégien du XXIe siècle : vidéos, podcasts, publications numériques, agenda, compte twitter pédagogique, tableau de bord personnel des compétences... C’est donc via le "Biweb" que les élèves prennent leur leçon. "En classe, on en reparle, on revient sur les points qu’ils n’ont pas compris, on fait des exercices…", explique l’enseignant.
Pascal Bihouée n’en est pas à sa première innovation. Voilà cinq ans qu’il invente des outils numériques destinés notamment à faciliter l’évaluation des élèves par compétences – car M. Bihouée est de ceux qui aimeraient bien bannir les notes : "Aux conseils de classe, on regarde des moyennes, des moyennes de moyennes… tout cela n’a aucun sens !" Son outil d’évaluation par compétences a été présenté au Forum des enseignants innovants à Dax, en 2010.
Mattea Battaglia et Aurélie Collas
Le monde
Inauguré, vendredi 1er juin, par le nouveau ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, le 5e Forum des enseignants innovants a réuni, deux jours durant à Orléans (Centre), une centaine de professeurs porteurs de projets extrêmement divers, bien que souvent marqués par les nouvelles technologies. De ces deux journées pleines d’échanges et de rires, on retiendra l’optimisme, la passion, la grande créativité de ces "super profs", qui ne se lassent pas de chercher, d’inventer, de tester des manières d’enseigner, et ce dans un seul but : faire réussir tous leurs élèves. On est loin, très loin, des clichés souvent véhiculés sur les enseignants moroses, dépassés, déprimés.
L’objectif du Forum, organisé par le Café pédagogique, est avant tout de "mettre en réseau" les participants, de les "regonfler moralement" avant leur retour en classe, en espérant que "l’innovation fasse tâche d’huile", explique François Jarraud, rédacteur en chef du Café pédagogique. Samedi 2 juin, un certain nombre de projets ont été primés : "Ecole en sons chantier" a reçu le Grand prix du Forum, "Volcans et paysages européens" le Prix du jury, "Doublage de films en anglais" le Grand prix enseignants innovants... Au total, ce sont treize projets qui ont été applaudis. Certains, parmi eux, continueront la compétition lors du Forum européen des enseignants innovants, en Ecosse, organisé par Microsoft éducation, et en Grèce pour le Forum mondial. Parce que tous, sans doute, auraient mérité d’être distingués, nous vous présentons, ici, notre propre sélection. Non exhaustive.
Françoise Cahen
Et si Facebook était aussi un moyen d’enseignement ? Françoise Cahen l’a testé ! Pour cette professeure de lettres modernes au lycée Maximilien Perret d’Alfortville (Val-de-Marne), les réseaux sociaux ont "révolutionné les relations humaines. L’éducation nationale doit en tenir compte".
Il ne s’agit surtout pas, dit-elle, de devenir "ami" avec ses élèves sur Facebook, mais plutôt de détourner l’usage ordinaire de ce réseau pour enseigner. Concrètement, "nous avons travaillé, avec une classe de seconde, sur le roman Bel-Ami. Après avoir étudié les différentes facettes des personnages de Maupassant, nous avons créé des profils Facebook pour chacun d’entre eux". Un moyen, dit-elle, d’"approfondir l’étude des liens" entre les personnages et de "démontrer que le héros mobilise tout un réseau social - au sens du XIXe siècle - pour réussir".
Facebook a, selon Françoise Cahen, plusieurs vertus pédagogiques. En premier lieu, celle de faire disparaître la "muraille imaginaire" des lycéens entre leur vie et la littérature. "Mes élèves se sont montrés très stimulés par ce travail. Quand je leur ai annoncé ce projet, ils n’en revenaient pas ! Il faut s’emparer de leur enthousiasme dès qu’il est là." A une époque où Facebook est utilisé quotidiennement par les jeunes, le rôle des enseignants est aussi, pour Mme Cahen, d’apprendre à sécuriser ses données personnelles, alors qu’"une bonne partie - plus la moitié peut-être - des élèves ne savent pas paramétrer un compte !"
Bloguer en collège et lycée: le phénomène commence à se propager. Mais bloguer en primaire ? Monique Ducroux s’y est essayée, avec succès... dès la maternelle. Sur l’écran de l’ordinateur qui l’a suivie jusqu’à Orléans, l’enseignante de petite section à l’école Armand-Chouffet de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a écrit: "En direct du forum, je pense à vous."
C’est qu’elle entretient un lien très fort, bien que virtuel, avec sa classe. "Je me suis rendue compte que le cahier de vie ‘ancienne manière’, en papier, circulait peu à la maison, et pour moi, c’était coûteux en photocopies et tirages photos", raconte-t-elle. Après une formation aux outils numériques, cette professeure des écoles, trente ans de métier, a créé ce qu’elle décrit avec modestie comme un "cahier de vie numérique" où elle "poste", chaque jour à midi, le récit de la matinée - "un compte-rendu quotidien de nos activités… et toutes les aventures de Tchouan, notre mascotte, un panda qui fait le tour du monde." Un peu à la manière du nain de jardin d’Amélie Poulain, Tchouan a embarqué à bord d’un avion. "J’ai la chance d’avoir une amie hôtesse de l’air…", confie Monique Ducroux.
Le récit qu’elle met quotidiennement en ligne soude les familles dans leur rapport à l’école, explique-t-elle. "A l’heure où ces enfants de 2-3 ans apprennent à devenir des élèves, et leurs parents, des parents d’élèves, le blog leur donne l’occasion de redécouvrir ce qu’ils font en classe, de réinvestir le vocabulaire." La limite ? L’équipement informatique, qui fait défaut à certaines familles. "J’ai le sentiment de travailler sous le regard des parents, ce qui m’oblige sans doute à plus de cohérence. Quand je vois l’impact sur les familles, dont certaines se sont mises à leur tour à bloguer, ou sur les collègues qui ont emboîté le pas, je crois qu’il n’y a vraiment rien à regretter !" Monique Ducroux a enseigné à tous les niveaux du primaire, avant de terminer sa carrière en petite section. "C’est en maternelle que tout se joue, c’est là où les inégalités socio-économiques commencent à peser sur les parcours scolaires. Tous les investissements, toute l’énergie, méritent d’y être déployés", conclut-elle.
Emily Bouillon, Héloïse Beauvallet, Mathieu Asseman
Au collège Lucie Aubrac de Tourcoing (Nord), certains élèves sont déjà présidents, trésoriers ou secrétaires d’association… Dans cet établissement classé "Eclair" (écoles, collèges, lycées, pour l’ambition, l’innovation et la réussite) – un dispositif d’éducation prioritaire – quatre "Juniors asso" ont vu le jour depuis la rentrée 2011.
Tout est parti d’une réflexion en salle des professeurs : comment instaurer une relation de confiance avec les élèves ? La solution, ce sont les élèves eux-mêmes qui l’ont trouvée. "Un élève nous a dit un jour qu’il aimerait bien cuisiner pour les Restos du cœur", raconte Héloïse Beauvallet, conseillère principale d’éducation. C’est ainsi qu’est née l’association "Cuistots du cœur". D’autres élèves se sont rassemblés pour venir en aide au frère d’une élève atteint d’une maladie orpheline. Ils ont créé "Soso’junior", pour récolter des fonds destinés à financer ses soins. D’autres encore ont fondé "Animo’ciation" - une association de soins aux animaux -, et "L’âge n’a pas d’âge", qui organise des animations dans les maisons de retraite. "Ce sont eux qui portent les projets, qui les défendent devant le principal, remplissent les dossiers d’habilitation, désignent leur président…, poursuit Héloïse Beauvallet. On pensait que tout cela serait trop lourd pour eux. On était à côté de la plaque ! Ils nous ont prouvé qu’ils pouvaient s’investir, et du coup, on leur a renvoyé une image très positive d’eux-mêmes."
Au collège Lucie Aubrac, la vie associative des élèves contribue à un climat scolaire serein. Les effets positifs de ces "Juniors asso" n’étaient pourtant pas évidents, selon Mathieu Asseman, documentaliste : "Au début, on avait peur de casser la relation d’autorité traditionnelle entre le maître et l’élève puisque, dans le cadre de ces associations, les professeurs sont des partenaires, sur un pied d’égalité avec les élèves. En fait, pas du tout: les élèves savent faire la part des choses, et on a pu constater que dans un cadre scolaire classique, notre autorité est renforcée."
Il existe plus de 800 "junior associations" en France, initiées par des jeunes âgés de 12 à 18 ans. Elles sont habilitées par le "Réseau national des junior associations" et accompagnées par des animateurs, des parents, des éducateurs… plus rarement par des enseignants dans le cadre scolaire.
Evaluer par compétences ? Beaucoup de professeurs confient volontiers "sécher" sur ce qui est, pourtant, devenu un impératif. En instituant le socle commun de connaissances et de compétences, la loi d’orientation pour l’école de 2005 a bouleversé les pratiques d’évaluation, laissant nombre d’enseignants perplexes… Mais pas dans l’établissement que dirige Didier Schmidt, principal du collège de Barr (Bas-Rhin).
Dans le cadre d’une expérimentation "article 34", c’est toute l’équipe de cet établissement rural qui espère bien faire ses adieux à la note, pour construire "le collège du socle". Elle a d’ores et déjà mis en place une évaluation uniquement par compétences en 6e – "dans une seule classe cette année", précise M. Schmidt -, mais l’expérimentation devrait être étendue l’an prochain à toutes les classes de 6e et à une 5e, avec le plein accord des familles et du recteur de l’académie de Strasbourg.
"Le projet a germé au printemps 2011, lorsqu’on discutait avec les enseignants des changements affectant le brevet des collèges - puisqu’il faut désormais, outre les épreuves terminales, valider les compétences du socle. Une collègue m’a demandé : Si les notes ne servent plus à rien, pourquoi ne pas les abandonner? J’ai répondu : Chiche !"
L’objectif : faire que les élèves et leurs parents s’approprient les compétences du socle, en mettant les collégiens en position de réussite. "Et cela semble fonctionner à tous les maillons de la chaîne, soutient Didier Schmidt. Lorsqu’on organise des réunions dans les écoles primaires environnantes, on n’observe pas – ou presque pas - de réticence du côté des parents. En classe, les élèves qui semblaient en difficulté s’épanouissent depuis qu’ils ne sont plus accablés par la note. Et du côté des professeurs, des projets interdisciplinaires ambitieux ont vu le jour…", explique M. Schmidt. Progressivement, les bulletins trimestriels se sont défaits de la colonne de notes, pour ne conserver que celle des "remarques". Les élèves tiennent, eux, leur propre bulletin, à l’aide de "smileys". La "classe sans note" semble bel et bien être née.
Pascal Bihouée
Dans la classe de Pascal Bihouée, c’est un peu le monde à l’envers… Les cours se prennent à la maison, et les révisions se font en classe. C’est ce que ce professeur de physique-chimie au collège Sainte-Marie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) appelle la "pédagogie inversée".
Car ce que Pascal Bihouée veut éviter par-dessus tout, c’est le "cours magistral" : l’exposé traditionnel du professeur avec, face à lui, "des élèves rangés en rang d’oignons", souvent endormis, en tout cas passifs… M. Bihouée est convaincu d’une chose : il n’y a qu’en faisant travailler les élèves que l’on obtient des résultats.
Concrètement, son projet prend la forme d’un "bureau virtuel" qu’il appelle "Biweb" (Bureau innovant sur le web). En quelques clics, l’interface propose tous les outils indispensables au collégien du XXIe siècle : vidéos, podcasts, publications numériques, agenda, compte twitter pédagogique, tableau de bord personnel des compétences... C’est donc via le "Biweb" que les élèves prennent leur leçon. "En classe, on en reparle, on revient sur les points qu’ils n’ont pas compris, on fait des exercices…", explique l’enseignant.
Pascal Bihouée n’en est pas à sa première innovation. Voilà cinq ans qu’il invente des outils numériques destinés notamment à faciliter l’évaluation des élèves par compétences – car M. Bihouée est de ceux qui aimeraient bien bannir les notes : "Aux conseils de classe, on regarde des moyennes, des moyennes de moyennes… tout cela n’a aucun sens !" Son outil d’évaluation par compétences a été présenté au Forum des enseignants innovants à Dax, en 2010.
Mattea Battaglia et Aurélie Collas
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Un bébé maintenu 13 jours en vie grâce à un coeur artificiel en attendant une greffe !
source UBERGIZMO
30 mai 2012 - Par Antoine Bisiaux
On ne cesse de faire des progrès scientifiques et technologiques dans le but de sauver des vies. Il y a peu, une pompe en titane faisant office de coeur artificiel a sauvé un nourrisson dans l'attente d'un don d'organe. Une avancée incroyable à ne surtout pas manquer !
Une pompe en titane servant de cœur artificiel, a sauvé une enfant de 16 mois en attendant de bénéficier d'un don d'organe. L'implantation de ce coeur artificiel a eu lieu à l’hôpital Bambino Gesù de Rome, et a nécessité 8 heures d'opération. La fillette, ne pesait que 5,6 kg et souffrait d'une cardiomyopathie et d'une infection grave du système d'assistance ventriculaire qui lui avait été implanté auparavant. Cette minuscule pompe en titane de 11 grammes, capable de traiter 1,5 litres de sang en une minute a permis à la fillette de survivre pendant 13 jours, avant de bénéficier d'une greffe de coeur ! Depuis, le bébé se porte bien ! Un bel exploit !
C'est le docteur américain Robert Jarvik qui est l'inventeur de ce dispositif, considéré comme le plus petit cœur artificiel au monde ! Auparavant , il n'avait été testé que sur des animaux, mais l'hôpital a réussi à avoir une autorisation spéciale du ministère italien de la Santé et de Robert Jarvik. Une innovation très prometteuse, qui permet de garder en vie des personnes en attente d'une transplantation cardiaque !
source UBERGIZMO
30 mai 2012 - Par Antoine Bisiaux
On ne cesse de faire des progrès scientifiques et technologiques dans le but de sauver des vies. Il y a peu, une pompe en titane faisant office de coeur artificiel a sauvé un nourrisson dans l'attente d'un don d'organe. Une avancée incroyable à ne surtout pas manquer !
Une pompe en titane servant de cœur artificiel, a sauvé une enfant de 16 mois en attendant de bénéficier d'un don d'organe. L'implantation de ce coeur artificiel a eu lieu à l’hôpital Bambino Gesù de Rome, et a nécessité 8 heures d'opération. La fillette, ne pesait que 5,6 kg et souffrait d'une cardiomyopathie et d'une infection grave du système d'assistance ventriculaire qui lui avait été implanté auparavant. Cette minuscule pompe en titane de 11 grammes, capable de traiter 1,5 litres de sang en une minute a permis à la fillette de survivre pendant 13 jours, avant de bénéficier d'une greffe de coeur ! Depuis, le bébé se porte bien ! Un bel exploit !
C'est le docteur américain Robert Jarvik qui est l'inventeur de ce dispositif, considéré comme le plus petit cœur artificiel au monde ! Auparavant , il n'avait été testé que sur des animaux, mais l'hôpital a réussi à avoir une autorisation spéciale du ministère italien de la Santé et de Robert Jarvik. Une innovation très prometteuse, qui permet de garder en vie des personnes en attente d'une transplantation cardiaque !
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe