Culture Générale

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 23 août 2007 18:45

Londres ne devrait pas remplir ses objectifs de réduction de CO2

LONDRES (AFP) - Le gouvernement britannique ne devrait pas réussir à atteindre les objectifs de réduction d'émissions de CO2 et de développement des énergies renouvelables qu'il s'est lui-même fixés, conclut un rapport du centre de recherche Cambridge Econometrics publié jeudi.

Le ministère de l'Environnement a contesté ces prévisions.

"La baisse prévue des émissions de carbone sur la période 2005-2010 ne sera pas suffisante pour atteindre les objectifs nationaux d'une réduction de 20% des émissions de carbone fixés par le gouvernement", écrivent les auteurs du rapport.

La Grande-Bretagne devrait cependant "confortablement" parvenir à une baisse de 12,75% des émissions de CO2 pour 2010 prévue par le protocole de Kyoto, affirment les chercheurs.

A plus long terme, il lui sera "très difficile" d'atteindre en 2020 une réduction comprise entre 26% et 32% des émissions de CO2, comme le prévoit un projet de loi, objecte le rapport.

Les émissions de carbone de la Grande-Bretagne n'ont pas diminué depuis 2002, mais les experts de Cambridge Econometrics prévoient qu'elles baisseront de 1,75% par an entre 2005 et 2010 en moyenne.

Par ailleurs, les prévisions "suggèrent que le gouvernement manquera largement ses objectifs sur les énergies renouvelables pour 2010 et 2015 et les atteindra presque en 2020", ajoutent-ils.

Les énergies renouvelables devraient constituer 5% du total de la production d'énergie en Grande-Bretagne en 2010, soit la moitié de l'objectif fixé qui est 10%, selon ce centre de recherche.

En revanche, 19% de la production d'électricité devrait venir de sources renouvelables en 2020 dans le pays, atteignant presque les objectifs gouvernementaux, indique-t-il.

Un porte-parole du ministère de l'Environnement a contesté ces prévisions pessimistes, soulignant qu'elles ne prenaient pas en compte "les mesures ambitieuses" déjà mises en place.

"La Grande-Bretagne a un bon bilan pour la lutte contre le changement climatique et est déjà sur la bonne voie pour atteindre et dépasser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre dans le cadre du protocole de Kyoto", a-t-il précisé.

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 23 août 2007 18:45

Une étude américaine se penche sur la sexualité du 4e âge

Par Gene Emery Reuters - Jeudi 23 août, 14h27

BOSTON (Reuters) - Le vieillissement modifie peu l'attrait pour la sexualité, qui demeure important pour nombre d'octogénaires, selon une étude de l'université de Chicago.

L'étude, qui a été conduite auprès de 3.005 personnes âgées de 57 à 85 ans, souligne aussi que l'activité sexuelle dépend davantage de l'état de santé général que de l'âge.

"La fréquence de l'activité sexuelle ne varie pas énormément selon les classes d'âge", souligne Stacy Tessler Lindau, du département d'obstétrique et de gynécologie de l'université qui a dirigé l'étude.

"Même si on considère depuis longtemps que la sexualité se détériore inévitablement avec l'âge, nous avons découvert que la santé était un facteur plus important que l'âge pour de nombreux aspects de la sexualité", ajoute-t-elle.

Entre 57 et 64 ans, 73% des personnes interrogées se déclarent sexuellement actives. La proportion passe à 53% pour chez les hommes âgés de 65 à 74 ans et à 26% pour les hommes âgés de 75 à 85 ans. Chez les femmes, ces proportions sont moindres, du fait de leur plus grande difficulté à trouver un partenaire.

"La prévalence de l'activité sexuelle décline avec l'âge, mais un nombre considérable d'hommes et de femmes ont des rapports vaginaux, oraux ou se masturbent même parmi les septuagénaires et les octogénaires", peut-on lire dans cette étude publiée par le New England Journal of Medicine.

"Nous avons établi que près de 50% des hommes et un quart des femmes disent se masturber, qu'ils aient ou non un partenaire sexuel", a ajouté Lindau. "Ceci suggère qu'il existe parmi les adultes plus âgés une pulsion ou un besoin intérieurs de satisfaction sexuelle."

La moitié des hommes et des femmes interrogées disent aussi avoir été victime de problèmes sexuels: 37% des hommes évoquent des troubles de l'érection, 39% des femmes une sècheresse vaginale.

Selon l'étude, les hommes dépensent plus d'un milliard de dollars par an pour se procurer des médicaments améliorant leurs fonctions sexuelles. Mais seule une minorité (38% chez les hommes, 22% chez les femmes) dit avoir discuté de sexualité avec son médecin traitant depuis l'âge de 50 ans.

valy13300 · Message par **valy13300** » 24 août 2007 00:24

coucou

ca fait bien 3 mois que je suis pas passée ou si mais en vite fait

mais accordez moi un Mea Culpa , je bosse, je bosse et je bosse bref au také !!! : :silly:

alors si qq'un à mis les sujets en format word , je suis preneuse

merci d'avance

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:10

Adieu à une princesse de l'armée de l'air

« Caroline Aigle, 32 ans, a été fauchée avant-hier par une saloperie de cancer. Dans sa courte vie, elle avait réussi à sortir major de l'école Polytechnique, à être la première femme française pilote de chasse, à être championne de France puis championne du monde de triathlon et à avoir deux enfants. Beaucoup plus que beaucoup d'hommes dans une longue vie….Respect. » Concis et bouleversant, ce message, sur http://armee-de-lair.over-blog.fr, résume la vie d'une femme d'exception.

Le 12 septembre 2007, Caroline Aigle,

née à Montauban, aurait fêté ses 33 ans avec son mari, Christophe, pilote de la célèbre patrouille Breitling et ses fils âgés de 2 ans et de 2 mois. Le destin en a décidé autrement. « Je n'ose pas vous dire quel âge a son bébé », nous confie d'une voix étouffée par l'émotion, l'un de ceux qui l'ont côtoyée à la base aérienne 102 de Dijon-Longvic où elle a passé 7 ans au sein de l'escadron de chasse 2/2 Côte -d'Or. Gabriel, son deuxième enfant est à peine âgé d'un mois lorsqu'un cancer généralisé foudroyant lui a arraché sa maman, mardi.

Caroline Aigle, qui portait si bien son nom, était la première femme pilote de chasse de l'armée de l'air. « Devenir pilote de chasse, cela tenait du rêve. Je pense seulement à toutes celles qui en ont rêvé avant moi et n'ont pu le réaliser » confiait ce petit bout de femme au rayonnement exceptionnel.

Tous les témoignages enregistrés sur le blog de l'armée de l'air créé pour rendre hommage au commandant Caroline Aigle, évoquent une jeune femme brillante, sportive accomplie, toujours souriante, unanimement appréciée.

Anne, une ancienne camarade de l'X raconte : « J'ai toujours été impressionnée par les records qu'elle détenait, son nom était sur plusieurs lignes du tableau à l'entrée. Et il doit y être encore ».

Sportive de haut niveau, la jeune fille cumulait les titres de championne de France et du monde militaire de triathlon. Parallèlement, en 1999, elle devient la première femme à prendre place dans la confrérie exclusivement masculine des pilotes de chasse. Elle a 25 ans. Depuis, onze femmes ont forcé les portes du bastion machiste des pilotes de chasse.

Médiatisée, Caroline Aigle forçait le respect. Elle a toujours joué la carte de la simplicité. Elle qui, dès l'âge de 14 ans, après 3 ans passés au lycée militaire de Saint-Cyr, est entrée en classes préparatoires à La Flèche avant d'intégrer l'école nationale d'ingénieurs des Etudes et techniques d'armement, puis Normale Sup etPolytechnique, résume avec modestie son brillant parcours : « Il est celui de tout candidat ayant suivi mon cursus. Après Polytechnique, j'ai choisi l'Ecole de l'air. Le fait d'être la première femme dans la profession est secondaire. » De pilote de combat opérationnel à chef de patrouille en 2004, la jeune femme gravit tous les échelons des qualifications de pilote de chasse. Au mois de mai, elle inaugurait Air Expo à l'aérodrome de Muret. « Elle n'est pas arrivée en talon aiguilles. Elle est venue en combinaison de pilote », se souvient un confrère journaliste. La présence de Caroline venue encourager les futurs ingénieurs de l'ENSICA, ENAC et SUPAERO restera pour chacun un souvenir lumineux. Un exemple.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:12

Dix minutes de prélèvement pour sauver une vie

Donnez son sang pour sauver des vies… Le leitmotiv est désormais connu du public et pourtant les dons de sang manquent encore. Ce vendredi, les camions de prélèvement sont présents place du Capitole pour accueillir les donneurs. « Cette opération est régulière depuis dix ans, remarque Jean-Pierre Calot, chef de service. Nous la pratiquons normalement en janvier mais cette année, au vu des besoins importants, nous l'effectuons en juillet et août ». Il poursuit : « Nous avons actuellement en France 9000 dons de sang par jour pour couvrir des besoins en constante augmentation, liée notamment au vieillissement des personnes et aux opérations attenantes ».

François, 31 ans, est donneur pour la seconde fois. Attablé devant la collation offerte après le prélèvement, il note : « J'ai vu le camion par hasard, j'ai pas hésité. Désormais, je le ferai plus souvent ».

Actuellement, 4 % de la population donne son sang régulièrement, il manque 1 % pour couvrir les besoins. « Nous manquons surtout de donneurs en groupes sanguins O et A », rappelle le chef de service. Et pour les hésitants, sachez que l'hygiène est rigoureuse : le matériel est unique et stérilisé à chaque prélèvement.

Ce jour de 14 à 20 heures. Un entretien de santé avec le donneur est obligatoire avant chaque prélèvement.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:15

Intérêts d'emprunts en France: le crédit d'impôt passe de 20% à 40% la 1ère année

PARIS (AFP) - Le crédit d'impôt accordé aux nouveaux acquéreurs d'une résidence principale sera doublé la première année et porté à 40% du montant des intérêts des emprunts payés, contre 20% actuellement, a annoncé vendredi la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Ce dispositif complémentaire, qui a été présenté par la ministre en Conseil des ministres, sera applicable à tous les actes d'acquisition (logement ancien) ou déclarations d'ouverture de chantier signés (logement neuf) à partir du 6 mai, date du deuxième tour de la présidentielle, a-t-elle précisé.

Après la première année, le crédit d'impôt sera de 20% pour les quatre années suivantes, comme le prévoit le dispositif actuel figurant dans la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (Tepa) publiée mercredi au Journal officiel.

Le montant des intérêts ouvrant droit à ce crédit d'impôt reste plafonné, au titre de chaque année d'imposition, à 3.750 euros pour une personne seule et à 7.500 euros pour un couple, majoré chaque année de 500 euros par personne à charge.

Avec le passage à 40%, une personne seule pourra donc déduire de ses impôts jusqu'à 1.500 euros la première année, contre 750 euros avec le dispositif initial. Pour un couple, la déduction maximum passe de 1.500 à 3.000 euros.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:17

L'itinéraire de l'assassin de la gare Matabiau

Le crime de Matabiau était-il passionnel ou crapuleux ? La question plane au-dessus de l'enquête sur la mort tragique de Marie-Hélène Sandoval. Cette femme de 34 ans a été retrouvée dans une mare de sang, à l'intérieur d'un autorail en réparation le matin du 5 juin en gare Matabiau. Deux mois plus tard, le 4 août, les policiers ont mis fin à la cavale de Christophe Bor, 28 ans (notre édition du 7 août). Ce marginal aux yeux bleus, rapidement identifié comme suspect numéro 1, a expliqué aux enquêteurs de la division criminelle du SRPJ qu'il n'avait pas supporté de découvrir son « amie » avec un autre dans le train où le couple avait ses « habitudes ».

« Aujourd'hui cet homme est détruit, estime son avocat Me Parra-Bruguière. Quelque part, cet autorail, c'était un peu sa maison. Il y avait créé une intimité et il s'y retrouvait avec la victime qu'il connaissait depuis plusieurs semaines ». Une relation plus qu'amicale, au-delà de celles que peuvent nouer une prostituée et un client, même habitué. Présenté ainsi, le meurtre de Matabiau ressemble à un crime passionnel. « Mon client n'envisage pas qu'on puisse considérer cette histoire comme un crime crapuleux », insiste Me Parra-Bruguière.

L'ARGENT, LE VRAI MOTEUR ?
Cette version, les juges d'instructions Lemoine et Rives l'ont bien notée. Seulement les investigations des enquêteurs portent aujourd'hui davantage sur les motivations pécuniaires du suspect que sur ses histoires de cœur. Certes, lors de perquisitions dans l'appartement de Marie-Hélène, les policiers ont retrouvé plus de 10 000 €. Seulement un témoin a aussi confié que Christophe Bor se vantait de connaître une femme à qui il pouvait voler « un gros paquet d'argent ». Dans ses auditions, il a reconnu avoir piqué « quelques billets ». Seulement ? Les policiers de la PJ entendaient hier un homme qui a hébergé le meurtrier. Avec une idée en tête : savoir si celui qui était en fuite avait de l'argent dans les jours qui ont suivi le meurtre.

S'ils arrivent à démontrer que le suspect a quitté Toulouse avec des billets plein les poches, les policiers permettront au juge de motiver la mise en examen pour assassinat, l'argent devenant la motivation première d'un meurtre sordide. Un crime dont il reste aussi à détailler le déroulement. Les investigations déjà menées n'ont pas permis de retrouver le client qui était avec Marie-Hélène lorsque Christophe Bor a débarqué dans le wagon. Quant à l'heure déclarée du meurtre, 18 h 30 selon le principal intéressé, elle laisse songeur. Comment imaginer qu'en plein jour, personne n'ait rien aperçu ? Et si c'est exact, il faut encore expliquer pourquoi, ce soir-là, Christophe Bor a abandonné sa principale source de revenu, ses deux heures de manche quotidienne devant le tabac « La Pipe » ? Autant de mystères que juges et policiers veulent percer.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:20

Education: environ 15% des élèves du primaire en grande difficulté, selon un rapport

Un rapport du Haut conseil de l'Education (HCE), qui sera rendu public lundi, montre qu'environ 15% des élèves du primaire ont de grandes difficultés dans l'apprentissage des fondamentaux, dont la lecture, et 60% aucune, a assuré jeudi à l'AFP une source proche de cet organisme.

Le constat très sévère dressé par ce rapport, dont le Monde daté de vendredi fait état, a été confirmé par l'entourage du ministre de l'Education Xavier Darcos qui en a pris connaissance avant de le remettre lundi à 15H30 à Nicolas Sarkozy.

"La vérité, c'est que pour 60% des élèves, ça se passe très bien, pour 15% très mal et, entre les deux, il en reste 25%, une population intermédiaire qui n'est pas en situation de faire des études au collège dans de bonnes conditions", a expliqué à l'AFP cette source qui a souhaité conserver l'anonymat mais a eu connaissance du texte.

Créé par la loi Fillon sur l'Ecole, le HCE, composé de neuf membres de toutes tendances, rend des avis et un rapport annuel.

Selon ce rapport donc, de même source, "on repère très tôt les difficultés mais les moyens mis en oeuvre pour y remédier ne donnent pas de résultats".

S'il y a moins d'enfants qui lisent mal que dans les années 60, "il n'est plus possible de vivre dans notre société avec un niveau de lecture moyen", a-t-on ajouté, estimant que "le collège marche bien, pas le primaire", contrairement à une idée reçue qui encourage les politiques à centrer l'effort sur le collège.

Sans remettre en cause les méthodes d'enseignement des professeurs des écoles, cette source rappelle que les pays scandinaves ont répondu à ces difficultés par la généralisation d'un suivi dès le CP, au long cours, individuel ou en petits groupes, des élèves présentant des difficultés.

"Ce rapport nous alerte sur les très mauvaises performances des élèves en lecture et dans les apprentissages fondamentaux", a commenté l'entourage de M. Darcos en notant cependant que "l'évaluation du HCE se fonde sur des analyses et des données bien connues mais relativement anciennes, de 1997 à 2003".

"Nous avons déjà réagi avec la loi Fillon" sur l'Ecole de 2005, a-t-on ajouté.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:22

La galère du logement

Soit tes parents ont les moyens de présenter une belle caution, soit tu galères »… Étudiant en licence à Toulouse, Sebastien Vial, 21 ans, résume ainsi la course annuelle au logement qui occupe les jeunes et leurs familles en cette période de rentrée, étalée entre 28 août et 14 octobre.

Il a connu la chambre minable sous les toits et la colocation avant de récupérer le studio d'un copain : « Certains commencent l'année au camping, à trois ou quatre dans une petite piaule, chez des amis de la famille. J'en ai connu qui dormaient dans la voiture. Cela peut durer deux mois », témoigne Sébastien qui croit beaucoup au « bouche à oreille » : « le truc des trucs, c'est de te faire recommander au proprio par un ex-locataire ».

Si fière de compter 114 000 étudiants qui contribuent à son rayonnement et à son économie (Ils dépensent 575M€ par an et générent 32 000 emplois), l'académie de Toulouse n'a pas résolu l'équation du logement universitaire. À Toulouse comme ailleurs, les cités U sont insuffisantes. Elles offrent à peine 7650 chambres, construites pour l'essentiel dans les années 1960. Les facs comptaient à l'époque 15 000 étudiants. Ils sont 101000 aujourd'hui soit 86 % de l'effectif en Midi-Pyrénées.

Cette tension s'explique par des prix du marché privé dissuasifs pour certaines familles et aussi par cette concentration, unique en province. La deuxième ville universitaire de Midi-Pyrénées, Albi (2480 étudiants) où le T1 bis sympa est au prix de la chambre de bonne à Toulouse, compte moins d'étudiants qu'Agen, seulement cinquième en Aquitaine. Dans cette région où a été adopté un schéma du logement étudiant avec des constructions de HLM mixtes scolaires-salariés, Bordeaux n'accueille que 68 % des étudiants. À Montpellier (51 000 étudiants sur 78 000) l'ouverture de centres à Narbonne, Nîmes, Perpignan détend la situation. La politique de densification de Toulouse (2491 logements privés nouveaux en 2006, 470 publics) peut stabiliser la situation. Mais la solution durable passe par le choix entre deux stratégies qui ne dissocient pas le logement de la pédagogie et de la recherche :

- Délocaliser plus d'étudiants vers les villes moyennes;

- Concentrer un pôle unique universitaire d'excellence à Toulouse avec des campus à l'américaine incluant logement, sport, services. Ces modèles ne correspondent pas à l'histoire, aux cultures et universitaires locales.

En attendant, chacun se débrouille dans son coin.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:24

Le Sud séduit les médecins étrangers

Certains départements français manquent cruellement de médecins. C'est le constat que dresse régulièrement le conseil national de l'Ordre, conscient des risques pour les années à venir. Les grandes villes et les façades maritimes affichent un trop-plein de praticiens ; les départements ruraux ont de plus en plus de difficultés à attirer chez eux des généralistes. Face à ce manque, certains se sont engouffrés dans la brèche : de nombreux médecins étrangers ont profité du vide laissé par leurs confrères français pour s'installer dans l'Hexagone. Au niveau national, le conseil de l'Ordre a enregistré cette année 400 demandes de médecins roumains désireux de s'installer en France. Le Sud-Ouest et ses zones rurales est particulièrement concerné (voir ci-dessous). Belges, Espagnols, Allemands… Nombreux sont ceux qui ont décidé de tenter l'expérience. Dans le seul département

de l'Aveyron, ils sont 11 dont 4 Roumains. Après plusieurs mois, voire plusieurs années de présence, tous ces médecins louent la qualité de soins français, trouvent dans le Sud ce qu'ils étaient venus chercher : calme, nature.

Ils n'en ont pas forcément fait une question d'argent, puisque certains gagnent moins ici que dans leur pays d'origine. Administrativement, ils sont soumis au même régime que tous les autres travailleurs de l'Union Européenne. Les rapports avec les patients ne souffrent d'aucun problème. Mais cette arrivée massive ne plaît pas forcément au milieu médical.

« C'est du pillage de cerveaux, vitupère Xavier Deau (Conseil national de l'Ordre des médecins). Ce n'est pas du tout dans l'esprit confraternel européen. »

Le Conseil de l'Ordre plaide pour une meilleure répartition des médecins, qui n'ont jamais été aussi nombreux en France. Par rapport aux autres pays européens, la France se situe d'ailleurs parmi les mieux classés (337 médecins pour 100 000 habitants). « Ce n'est pas le nombre qui pose problème, mais la répartition en fonction de la population et de ses besoins », explique Xavier Deau.

Quid de Midi-Pyrénées ? « Elle rencontre plutôt des problèmes ponctuels, notamment en milieu hospitalier, à Saint-Affrique ou Tarbes », indique Xavier Deau. Face au manque de généralistes, la création de maisons médicales, regroupant plusieurs médecins, est d'ores et déjà prévue dans de nombreuses communes.

aneso81 · Message par **aneso81** » 24 août 2007 11:27

Triple infanticide: la mère va être mise en examen, le compagnon et l'amant relâchés

ALBERTVILLE (AFP) - La mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville (Savoie) va, dans la journée, être mise en examen "pour homicide", alors que son compagnon et son amant ont été relâchés, a annoncé le procureur Henry-Michel Perret.

La mère, prénommée Virginie, âgée de 36 ans, qui est restée "très calme" au cours de son audition, "a expliqué qu'elle ne voulait pas abandonner ses enfants, qu'elle considèrait qu'ils faisaient partie d'elle", a déclaré le magistrat lors d'un point presse.

"Elle a gardé ses nouveau-nés à la manière de poupées qui sont des substituts des enfants qu'on ne veut pas avoir", a-t-il ajouté.

Une information judiciaire devait être ouverte dans la journée. Un juge d'instruction sera alors saisi.

La qualification retenue par le parquet pour les réquisitions de mise en examen sera "homicide sur mineur de 15 ans par ascendant", a indiqué M. Perret avant de préciser que l'autopsie des petits corps aurait lieu samedi à Paris.

Cet examen devra établir, toujours selon le magistrat, si Virginie "a tué les enfants ou si elle les a laissé mourir".

"La première naissance s'est passée dans des toilettes et on peut penser que l'enfant est mort noyé", a encore dit M. Perret.

Son compagnon, qui se prénomme Philippe, a quant à lui été libéré, aucune charge n'ayant été retenue contre lui.

Quand il a appris la nouvelle, le concubin "est tombé du placard. +Ce n'est pas possible, ce n'est pas des enfants à nous+", a lancé ce plombier de 40 ans, qui a vécu 16 ans avec Virginie, selon le procureur.

Un jeune homme de 20 ans, ancien voisin de palier du couple, et qui était depuis 2 ans l'amant de Virginie, a également été relâché.

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 24 août 2007 12:41

Dentifrices contaminés : l'affaire prend de l'ampleur

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 35 minutes

L'AFSSaPS et la DGCCRF annoncent de nouveaux cas de dentifrices distribués en France et présentant des « non conformités ». Certains renferment du diéthylène glycol (DEG). Pour d'autres en revanche, les autorités sanitaires font état d'une « contamination bactérienne importante ».

A la suite des signalements sur des produits fabriqués en Chine, la Mutualité sociale agricole (MSA) avait demandé à l'AFSSaPS d'analyser des échantillons inclus dans un kit de brossage dentaire qu'elle distribue. Les résultats ont montré la « présence de bactéries à un taux très supérieur aux critères en vigueur ».

« Toutefois », rassure l'AFSSaPS, « ces dentifrices ne présentent pas de danger pour la santé lors d'un usage habituel, compte tenu des germes identifiés et de leur concentration ». Idée Prévention, la société qui les commercialise a « par mesure de précaution, interrompu la vente de la totalité de ses références et mène une campagne d'information auprès de ses clients pour qu'ils interrompent la distribution et retournent leurs stocks ». Il s'agit essentiellement d'antennes locales de l'Union française pour la Santé Bucco-dentaire (UFSBD), de mutuelles, de caisses d'assurance maladie, d'établissements de santé et d'écoles.

Les références concernées sont les suivantes : dentifrice goût menthe MSA (25 ml), dentifrice au fluor goût menthe UFSBD (25 ml), dentifrice au fluor goût fraise UFSBD (25 ml), dentifrice Green Tea ToothPaste Lang (120g).

Ne pas les utiliser et les jeter

Par ailleurs, l'AFSSaPS et la DGCCRF signalent de nouveaux cas de dentifrices contaminés au diéthylène glycol, fabriqués eux aussi en Chine. Comme les dentifrices Terpan : dentifrice goût fraise 16 ml (enfant), dentifrice goût bubble gum 16 ml (enfant), dentifrice au fluor 47 ml (adulte), dentifrice au fluor 75 ml (adulte). La marque Freshdent -Freshdent Fluor et Calcium (120 g)- est aussi concernée au même titre que Gilchrist & Soames ToothPaste et sa référence Gilchrist & Soames Toothpast (18 ml).

Les autorités insistent sur le fait que tous ces produits ne sont plus distribués et « vont faire l'objet d'un retrait dans les collectivités où ils sont présents. Les stocks disponibles sont en cours de destruction ». Enfin, par mesure de précaution, il est « recommandé aux personnes en possession de ces produits de ne pas les utiliser et de les jeter ».

Rappelons qu'une plate-forme téléphonique a été mise en place. En cas de question, appelez le 0 820 03 33 33 (0,12 € TTC/mn), du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures. Pour visualiser les dentifrices concernés, rendez-vous à l'adresse http://www.destinationsante.com/IMG/pdf/Visuels.pdf. Enfin, si vous voyagez, la liste complète des « produits présentant une non conformité » est accessible sur : http://afssaps.sante.fr/htm/10/deg/liste-deg.pdf.

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 24 août 2007 12:42

Nigeria: les malades, animateurs de la campagne anti-poliomyélite à Kano

Par Aminu Abubakar AFP - il y a 2 heures 40 minutes

KANO (AFP) - Ahmed Aminu, jambes atrophiées sur son fauteuil roulant motorisé, cherche les paroles les plus convaincantes en s'adressant à la femme qui donne le sein à son bébé, devant sa maison de torchis.

Au bout de dix minutes, elle accepte enfin de laisser vacciner sa fillette d'un an contre la poliomyélite par l'équipe médicale dont Ahmed, 47 ans, est le porte-parole, à Kaura-Goje, une pauvre banlieue de Kano, dans le nord du Nigeria, le plus peuplé du pays.

"Certains parents ont encore besoin d'être persuadés, car ils n'ont pas confiance dans le vaccin", explique-t-il.

Ahmed fait partie d'une association de victimes de la polio. Elle s'est associée depuis un an à la campagne des autorités pour éradiquer la maladie de l'Etat de Kano, épicentre de sa propagation ces dernières années au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique centrale et de l'Ouest: la vaccination avait été interdite en 2003-2004 sur place, sous la pression des autorités islamiques locales.

Les opposants au vaccin l'accusaient de contenir des produits rendant les femmes stériles, dans le cadre d'un plan occidental de dépeuplement de l'Afrique, conduit par les Etats-Unis.

L'Etat de Kano a finalement repris les campagnes d'immunisation en septembre 2004, après des tests qui ont rassuré sur les effets du vaccin, mais le mal était fait.

Depuis le début 2007, les autorités de Kano ont mené cinq campagnes, de quatre jours chacune. Objectif: vacciner au total 3,5 millions d'enfants de moins de 5 ans.

"Nous avons décidé de nous joindre à la lutte contre la polio parce qu'en tant que victimes nous sommes mieux placés que quiconque pour en connaître les méfaits. Et comme voir c'est croire, les parents réticents se laissent convaincre plus facilement en nous voyant", explique Ahmed, déformé par la maladie depuis l'âge de 3 ans.

Cette stratégie semble porter ses fruits: la plupart des habitants du district de Kaura-Goje, connus pour le refus qu'ils opposaient aux campagnes de vaccination, les acceptent désormais.

Des équipes médicales, composées surtout de jeunes femmes voilées, passent de maison en maison avec les kits de vaccination, appliquant quelques gouttes sur la langue des enfants.

"J'ai commencé à donner des gouttes de vaccin à mon enfant il y a neuf mois, quand deux victimes de la maladie sont venues m'expliquer qu'il risquait de leur ressembler si on ne le vaccinait pas", raconte un riverain, Musa Hamisu, 34 ans, dont la petite de 2 ans vient de recevoir le vaccin.

"Voici seulement deux ans, il aurait été impensable que les gens d'ici réservent un bon accueil aux équipes médicales, en raison des soupçons contre le vaccin. Maintenant, ils leur ouvrent leurs portes dès qu'elles y frappent", poursuit Ahmed.

"Notre présence rappelle aux parents que leurs enfants risquent des difformités comme les nôtres s'ils ne les font pas vacciner", insiste-t-il.

"Nous avons constaté une très nette diminution du nombre de cas de polio lors de l'année écoulée, depuis que les victimes de la maladie se sont associées à nos équipes", confirme le coordinateur des campagnes d'immunisation dans l'Etat de Kano, Yakubu Abdurrahman.

"Pas un seul cas de virus des type I et II, les plus dangereux, et nous espérons nous débarrasser très prochainement du type III, avec une participation toujours plus accrue des victimes de la maladie dans l'édification de la population", conclut-il.

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 24 août 2007 12:43

Pollution : l'environnement tue nos enfants !

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 39 minutes

L'OMS vient de publier un rapport qui souligne, s'il en était besoin, les effets délétères de la pollution sur la santé des enfants. Qu'ils soient inhalés ou ingérés, les polluants sont très dangereux pour les plus petits, qui voient leur métabolisme souvent, gravement perturbé.

Résultat, quatre millions d'enfants en meurent chaque année !

Mortalité infantile mais aussi des maladies à type de cancers, d'asthme, de troubles neurologiques et immunitaires, de retard à la puberté… Les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution. Tout simplement parce qu'ils « ne sont pas des adultes en miniature » explique le Dr Terri Damstra. « Leurs poumons par exemple ne sont pas complètement développés. »

Les polluants aériens peuvent donc induire des troubles respiratoires aigus, souvent à l'origine de maladies respiratoires chroniques, plus tard dans la vie. Sans surprise, la vulnérabilité des enfants est étroitement liée à la pauvreté. « Ce sont les plus négligés et mal nourris qui en souffrent le plus. Ils vivent le plus souvent dans des logements insalubres, ne bénéficient ni d'eau propre ni d'assainissement et n'ont qu'un accès limité aux soins de santé et à l'éducation. » Ainsi dans les régions les plus pauvres du monde (notamment en Afrique et en Asie) un enfant sur cinq ne survit-il pas au-delà de l'âge de cinq ans…

LOTUS07 · Message par **LOTUS07** » 24 août 2007 12:44

Fièvre aphteuse: levée des zones de protection à midi

AFP - il y a 2 heures 53 minutes

LONDRES (AFP) - La zone de protection autour des fermes atteintes par la fièvre aphteuse en Angleterre sera levée à midi (11H00 GMT) mais le site de recherche de Pirbright, soupçonné d'être la source de contamination, restera cerné par une zone de biosécurité, a annoncé le ministère de l'Agriculture.

Apparue début août, l'épizootie avait été confirmée dans deux exploitations situées près du village de Normandy (Surrey, sud-est de l'Angleterre). Une zone de protection de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de dix kilomètres avaient été instaurés autour de ces sites.

A partir de midi, seule la zone de surveillance restera en vigueur.

Une interdiction complète des mouvements des animaux à risque (bovins, ovins, porcins) avait également été imposée avant d'être allégée en plusieurs étapes pour les exploitations situées en dehors du périmètre de surveillance. Cela concernait les animaux allant en abattoirs et l'équarrissage.

Depuis jeudi minuit, le bétail situé en dehors du périmètre sous surveillance peut être transporté, mais les animaux déplacés doivent rester à leur nouvelle destination pendant 20 jours sauf si un nouveau transfert est effectué dans un périmètre de 8 km ou pour aller directement en abattoir, a indiqué le ministère dans un communiqué.

En revanche, l'interdiction de réunion d'animaux (marchés, foires, spectacles) reste en vigueur.

De plus, la chef des services vétérinaires britanniques, Debbie Reynolds, a maintenu une zone de biosécurité de 5 km autour du site de Pirbright, situé à 4,8 km de la première exploitation infectée.

Pirbirght héberge l'Institut pour la santé animale, un établissement de recherche public, et Merial Animal Health, un laboratoire privé appartenant à Sanofi Aventis et Merck. Pirbright est soupçonné d'être le point à l'origine de la propagation du virus.

Près de 600 animaux, essentiellement des vaches, ont été abattus depuis l'apparition du premier foyer.

La Commission européenne a annoncé jeudi que la plupart des exportations de bétail et de produits animaux britanniques pourraient reprendre le 25 août sous strictes conditions, sauf ceux provenant de la zone de surveillance, qui restent soumis à un embargo total d'exportation vers l'Union européenne.