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LOTUS07
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Message par LOTUS07 »

La Chine promet de renforcer sa sécurité alimentaire

PEKIN (Reuters) - La Chine promet de renforcer ses contrôles de produits alimentaires pour dissiper les craintes concernant la présence de toxines dans sa production de viande, de poissons et de légumes.

Des rappels en série de produits à l'étranger, allant de jouets au dentifrice en passant par des produits alimentaires et des pneumatiques, ont écorné l'image du "made in China".

Le ministre de l'Agriculture Sun Zhengcai a assuré que la production agricole chinoise était dans l'ensemble sans danger pour les consommateurs.

"Au vu de nos contrôles, le taux d'acceptabilité des produits agricoles chinois est plus haut que jamais", a-t-il déclaré dans une interview publiée par le Quotidien du Peuple.

Tout en défendant l'action du gouvernement, Sun a promis de sanctionner sévèrement les producteurs qui ont recours à des produits chimiques interdits pour gonfler leurs rendements et leurs bénéfices.

Parallèlement, l'agence nationale de sécurité alimentaire a annoncé de nouvelles mesures d'étiquetage à l'exportation qui sont entrées en vigueur le 1er septembre.

"Le but est de mettre un terme aux exportations alimentaires illégales, de défendre les intérêts des exportateurs légitimes et de renforcer la confiance du consommateur dans la qualité et la sécurité des produits alimentaires chinois", lit-on sur le site de l'agence (www.aqsiq.gov.cn).

Des mesures annoncées la semaine dernière obligent par ailleurs les industriels qui découvrent des défauts dans leurs marchandises à stopper leur production et leur commercialisation et à en informer distributeurs, consommateurs et autorités.
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Message par LOTUS07 »

La diversité génétique du cheptel mondial en danger
NOUVELOBS.COM | 03.09.2007 | 11:39

En Afrique, en Asie et en Amérique du sud, où vivent 70% des races de bétail uniques au monde, l’arrivée des animaux d’élevage à haut rendement entraîne la disparition de nombreuses races locales. Cette perte de diversité génétique du cheptel a été évaluée pour la première fois à l’échelle mondiale par la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation, qui présente cette semaine cet inventaire alarmant lors d’une conférence organisée en Suisse (du 3 au 7 septembre). L’évaluation s’appuie sur 169 rapports nationaux et une douzaine d’études thématiques.

La vache Holstein Frisonne pour le lait, la poule White Leghorn pour les œufs, le porc Large White pour sa viande, font partie des races d’élevage à haut rendement que les pays industrialisés proposent aux petits producteurs des pays en développement pour augmenter leur production. Les petits éleveurs sont poussés à intensifier et à industrialiser leurs pratiques. Au passage, les races locales de bovins, d’ovins ou de volailles sont abandonnées. Selon l’évaluation menée par la FAO et le CGIAR, le groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, 62 races d’élevage ont disparu ces six dernières années, soit environ une par mois. Et encore, ce n’est qu’une estimation : 36% des races locales de bétail seraient encore inconnues, selon la FAO.

« Il faut faire prendre conscience aux gens du risque que représente la perte de diversité génétique, explique Carlos Seré, directeur de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI). Les efforts de conservation qui ont été menés pour les végétaux, comme la voûte de Svalbard (lire), il faut maintenant les faire pour les animaux d’élevage ». Première étape : éduquer les éleveurs, les informer des atouts de leurs races locales, alors qu’à l’heure actuelle toute l’information vient des compagnies qui produisent les races à haut rendement.

Si l’arrivée d’un troupeau de vaches laitières Holstein Frisonne est rentable à court terme pour un éleveur africain ou sud-américain, elle peut s’avérer catastrophique à moyen ou long terme, avertissent la FAO et les autres organisations. Ces races issues de pays tempérées ne sont pas adaptées aux aléas climatiques et aux maladies des pays tropicaux. En Ouganda, une sécheresse a récemment décimé des troupeaux de vaches noires et blanches tandis que la race locale, la vache Ankole, a pu parcourir de longues distances pour aller s’abreuver.

« Avec le réchauffement climatique, l’environnement va changer de plus en plus vite, souligne le Dr Seré. La nature n’aura pas le temps de s’adapter, d’où l’intérêt de disposer d’une large palette génétique. Il existe des races adaptées à de petites niches écologiques dont les gènes peuvent être très intéressants pour faire face à un nouvel environnement ou à une nouvelle maladie. Or quand des gènes disparaissent, ils sont perdus à jamais ».

D’où la nécessité, en plus de l’éducation et de l’évolution des pratiques agricoles, de la création de banques génétiques pour conserver la semence des animaux. « Nous disposons désormais de très bonnes techniques pour conserver les semences, ajoute Carlos Seré, et les méthodes d’analyse génétique permettent de sélectionner plus rapidement une race afin de la croiser avec une autre, autrement dit de faire en peu de temps ce que les éleveurs font progressivement». Il existe déjà des banques génétiques dans certains pays, comme en Inde, mais aucune en Afrique où les risques sont les plus élevés. Sécheresses, maladies et conflits armés fragilisent l’élevage et de nombreuses races sont menacées de disparition.

Un plan mondial d’action pour les ressources zoogénétiques sera présenté cette semaine à Interlaken, en Suisse, par la FAO et ses partenaires, afin que la communauté internationale apporte rapidement son aide aux éleveurs du sud.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
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Message par LOTUS07 »

La conférence de l'ONU sur la lutte contre la désertification vise à élaborer un plan de lutte

LEMONDE.FR avec AFP | 03.09.07 | 12h26 • Mis à jour le 03.09.07 | 12h32

Elaborer un plan d'action sur dix ans contre les progrès de la désertification qui menace un tiers de la population mondiale : tel est l'objectif annoncé de la VIIIe conférence internationale des 191 pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, qui s'ouvre, lundi 3 septembre, à Madrid.


Plus de 2 000 participants sont attendus jusqu'au 14 septembre : des experts, des écologistes et des représentants de 800 ONG, mais aussi, du 12 au 13, des responsables politiques, ministres et parlementaires de plusieurs pays. Ils devront s'accorder sur une déclaration commune sans portée juridique : cette "déclaration de Madrid" devrait notamment souligner l'importance du rôle des communautés locales et la nécessité de créer des synergies entre les accords internationaux déjà existants sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification. Mais la rencontre doit également permettre de lancer des initiatives plus concrètes, comme la création d'un centre dédié à l'étude de la désertification, dont le siège serait à Madrid.

L'Espagne est en effet l'un des pays européens les plus vulnérables au phénomène. Selon le ministère de l'environnement espagnol, 35 % de son territoire court "un risque significatif" de désertification, la situation des îles Canaries et du sud-est de la péninsule étant particulièrement préoccupante. "Nous connaissons les raisons de l'érosion du sol et nous savons comment prévenir ce phénomène. Maintenant, il nous faut passer du savoir à l'action", a déclaré la ministre de l'environnement espagnole, Cristina Narbona, qui doit inaugurer la réunion lundi.

"L'UNE DES PRINCIPALES CAUSES DES MIGRATIONS DE MASSE"

La désertification affecte directement 200 millions de personnes dans le monde, selon une étude des Nations unies publiée en juin. Mais deux milliards de personnes au total vivent dans des zones arides menacées, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans une grande partie de l'Afrique et en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil). "La plupart des gens n'ont pas conscience de l'impact d'un phénomène qui semble prendre de l'ampleur très rapidement", a déclaré à l'AFP l'auteur principal de cette étude, Zafaar Adeel.

Si l'Afrique subsaharienne et l'Asie centrale sont les régions les plus vulnérables, tous les continents sont touchés, souligne ce rapport, qui chiffre à 65 milliards de dollars (47,6 milliards d'euros) les pertes économiques annuelles liées à la dégradation des sols. Car la désertification entraîne une diminution de la superficie des terrains cultivables et des forêts, et provoque par ricochet un appauvrissement des populations affectées. "C'est l'une des principales causes des migrations de masse", notamment d'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe, explique Zafaar Adeel. Si aucune mesure n'est prise pour enrayer ce phénomène, quelque 50 millions de personnes pourraient être déplacées ces dix prochaines années, estime l'ONU.

La dernière réunion de ce type s'est tenue il y a deux ans à Nairobi. La Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD) avait été adoptée à Paris en juin 1994, pour "soutenir des mesures concrètes en s'appuyant sur des programmes locaux novateurs et les partenariats internationaux".
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Message par LOTUS07 »

Les Américains demeurent les plus productifs du monde
LE MONDE | 03.09.07 | 11h33 • Mis à jour le 03.09.07 | 11h46

Les travailleurs américains demeurent les plus productifs du monde, largement en tête (63 885 dollars soit 46 838 euros de valeur ajoutée) devant les Irlandais (55 986 dollars) et les Luxembourgeois (55 421 dollars).

Selon le rapport du Bureau international du travail (BIT) publié dimanche 2 septembre et intitulé Les Indicateurs-clés du marché du travail, ce classement tient compte du nombre d'heures travaillées, où les Etats-Unis excellent. En revanche, par heure travaillée, c'est la Norvège (37,99 dollars) qui arrive en tête, devant les Etats-Unis et la France.

DIMINUTION DU CHÔMAGE


En 2006, la production des travailleurs français par heure s'élevait à 35,08 dollars contre 35,63 dollars pour la production de leurs collègues américains. En dix ans, le produit national brut par heure travaillée en France s'est accru de 2,2 % en moyenne annuelle entre 1980 et 2006, alors qu'il progressait de 1,7 % aux Etats-Unis.

Le rapport souligne que le taux global d'activité des femmes a reculé de 53 % en 1996 à 52,5 % en 2006, sous l'effet d'une scolarisation croissante des jeunes filles.

Entre 2005 et 2006, le taux de chômage mondial a diminué de 6,4 % à 6,3 %, confirmant la tendance favorable enregistrée depuis trois ans. Le taux de chômage des jeunes reste deux fois plus élevé que celui des adultes.

L'agriculture a définitivement perdu sa prééminence. Les services représentent 42 % des emplois dans le monde contre 36,1 % pour l'agriculture et 21,9 % pour l'industrie.

L'agriculture demeure dominante dans les zones les plus pauvres. En Afrique subsaharienne, elle emploie sept travailleurs sur dix et en Asie du Sud et du Sud-Est, cinq sur dix.

En Afrique, le nombre des travailleurs pauvres vivant avec moins de 1dollar par jour a progressé de 24 millions entre 1994 et 2004 et la valeur ajoutée par travailleur y est douze fois inférieure à celle des pays industrialisés.

En Asie, le nombre des travailleurs pauvres s'est réduit de 148 millions sous l'effet de la forte croissance économique et d'une amélioration de la productivité qui est passée, en dix ans, de 1/8e à 1/5e de celle des pays industrialisés.

Selon Juan Somavia, directeur général du BIT, "augmenter les niveaux de productivité des travailleurs qui ont les plus bas niveaux de revenus dans les pays les plus pauvres est la clé pour réduire les gigantesques déficits de travail décent dans le monde".
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Message par LOTUS07 »

Diagnostic, traitement, prise en charge : les priorités du plan Sarkozy contre la maladie d'Alzheimer

LE MONDE POUR MATINPLUS | 03.09.07 | 07h42 • Mis à jour le 03.09.07 | 07h42

Son prédécesseur Jacques Chirac avait choisi trois thèmes de santé publique – le cancer, le handicap et la sécurité routière – comme grands chantiers du quinquennat. Nicolas Sarkozy, lui, a "décidé de lancer un Plan Alzheimer ambitieux pour mieux connaître, mieux diagnostiquer et mieux prendre en charge la maladie , selon les termes de la lettre de mission adressée le 1er août 2007 au professeur Joël Ménard. Ancien directeur général de la santé, ce dernier préside une commission dont l'installation par le président de la République aura lieu aujourd'hui à l'Elysée.


Quasiment ignorée du grand public il y a une vingtaine d'années, cette maladie dégénérative – du nom du médecin allemand Aloïs Alzheimer qui la découvrit en 1906 – est aujourd'hui connue de tous. La fréquence de cette démence, où les fonctions intellectuelles se détériorent graduellement, ne cesse de s'accroître. La maladie affecte actuellement environ 25 millions de personnes dans le monde. En France, les estimations officielles font état de 860 000 sujets atteints et de 225 000 nouveaux cas diagnostiqués par an. Passé 75 ans, plus de 20 % des femmes et 13 % des hommes sont touchés. Plus les années passent, plus le pourcentage de malades s'élève rapidement. Une fois la maladie d'Alzheimer diagnostiquée, la durée de vie moyenne des personnes est de 8 ans et demi.

Les projections pour l'avenir ont de quoi inquiéter. Compte tenu du vieillissement de la population, le nombre de cas de maladie d'Alzheimer en France devrait s'élever à 1,3 million en 2020 et à 2,1 millions en 2040. Nous passerions ainsi d'une proportion de 15 malades pour 1000 habitant, actuellement, à 20 pour mille en 2020 et 30 pour mille en 2040. Au niveau mondial, le nombre de malades devrait quadrupler d'ici à 2050, avec une augmentation particulièrement marquée en Asie.

Encore, ces chiffres ne rendent-ils compte que des cas de démence authentifiée par les médecins. Des enquêtes sur des sujets plus jeunes décédés en bonne santé ont révélé une inquiétante proportion de lésions cérébrales caractéristiques de la maladie, mais qui ne s'étaient pas encore traduites par des signes neurologiques.

A l'heure actuelle, s'ils ont pu détailler de manière toujours plus précise les étapes du processus pathologique, les scientifiques ignorent toujours les causes de cette maladie neurodégénérative. Parallèlement aux efforts de recherche, la prise en charge médico-sociale des malades et l'aide à leur famille se sont développées. En France, 87 % des personnes de plus de 75 ans vivent chez elles ou chez un membre de leur famille qui, dans près de trois quarts des cas, est le conjoint.

Autrement dit, la charge repose très largement sur les "aidants" familiaux, qui rechignent à placer leur parent atteint en institution. Non seulement cela retentit lourdement aux plans affectif et psychique sur la famille, mais cette situation s'accompagne d'une charge financière très lourde pour elle : 60,98 euros par jour pour une surveillance de 8 heures, soit 1524,49 euros par mois ; de 3 048,98 à 4 573,47 euros par mois pour une garde permanente, selon l'association France Alzheimer.

Le plan Alzheimer qu'avait mis en place en 2004 le ministère de la santé avait permis des avancées. La maladie est désormais reconnue comme une affection de longue durée, pour laquelle les soins sont pris en charge à 100 % par la sécurité sociale. L'augmentation du nombre de structures d'accueil de jour permet de soulager temporairement les aidants même si leur nombre reste dramatiquement insuffisant. Des crédits ont été débloqués pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées. Des consultations "mémoire" ont été développées dans les hôpitaux, pour dépister plus précocement la maladie.

C'est donc pour aller plus loin que Nicolas Sarkozy a voulu lancer un nouveau plan Alzheimer. Le président de la République souhaite donner à ce plan une double priorité : "En premier lieu, il devra permettre de fédérer les efforts de recherche pour favoriser la découverte en France d'un diagnostic validé et d'un traitement à l'efficacité indiscutable. En second lieu, ce plan devra améliorer la qualité de la prise en charge des malades", précise la lettre de mission. L'idée force est de combiner de manière constante les objectifs de recherche, de soins et de prise en charge. Comme cela avait été le cas avec le plan Cancer, le futur plan Alzheimer devra prêter "une attention vigilante à la continuité et équité territoriale de la prise en charge des malades et de leur famille à toutes les étapes de l'altération des fonctions cognitives et des fonctions de relation." La commission présidée par le Pr Ménard comprendra des acteurs intervenant dans le secteur sanitaire et médico-social, ainsi que des responsables des administrations concernées. Les premières orientations du plan doivent "avoir été dessinées dès le 21 septembre, date de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer", a demandé Nicolas Sarkozy. Le plan lui-même est attendu le 1er novembre 2007 "pour une mise en œuvre au début de l'année 2008".
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Cancer de la prostate : le dépistage est utile…

Message par aneso81 »

Cancer de la prostate : le dépistage est utile… et même nécessaire !

[3 septembre 2007 - 14:05]

L’Association française d’Urologie (AFU) s’étonne « que certains évoquent le risque de ‘surdiagnostic’ du cancer de la prostate ». Elle renouvelle donc ses recommandations en matière de dépistage, lequel doit être annuel chez les hommes de plus de 50 ans.

Ce dernier repose sur un toucher rectal et le dosage du PSA. En l’absence de données épidémiologiques suffisantes et validées, l’AFU ne recommande pas « de dépistage systématique de masse, comme cela se fait pour le cancer du sein ».

Ses responsables rappellent par ailleurs que « la politique volontariste menée depuis plus de 10 ans en faveur du dépistage individuel (a permis) une diminution drastique des formes métastatiques au diagnostic ». Un cancer de la prostate dépisté à un stade précoce offre au patient 95% de chances de guérison. Alors qu’à l’inverse, le pronostic d’un cancer diagnostiqué au stade métastatique est toujours péjoratif. Alors à la rentrée, pensez donc dépistage !
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Santé: 3.138 euros de dépenses par habitant en 2006

Message par aneso81 »

Santé: 3.138 euros de dépenses par habitant en 2006 en France
Lundi 3 septembre, 14h40

PARIS - Le montant total des dépenses de santé en 2006 en France s'élevait à 198,3 milliards d'euros, soit 3.138 euros par habitant et 11,1% du PIB, selon une étude de la DRESS rendue publique lundi par le ministère de la Santé.

"Pour la première fois depuis 1998, les dépenses de santé en valeur augmentent moins vite que le PIB", note toutefois l'étude.

Selon l'organisme statistique du ministère de la Santé, la France se situe en troisième position des pays membres de l'OCDE en matière de dépenses de santé.

En 2006, "le montant total des dépenses de santé s'élève à 198,3 milliards d'euros, soit 3.138 euros par habitant et 11,1 % du produit intérieur brut (PIB)", révèle l'enquête "Etudes et statistiques" portant sur les dépenses de santé en 2006, publiée lundi par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES).

Selon cette étude, "la consommation de soins et de biens médicaux -en progression annuelle de 3,5%- atteint 156,6 milliards d'euros, soit 8,7% du PIB".

La DRESS note toutefois un ralentissement des prix des soins et des biens médicaux (+0,8% contre +1,5% en 2005), dû notamment "à la baisse sensible des prix des médicaments (-3,7%) qui accompagne la progression de la consommation des génériques".

"Les évolutions en volume connaissent également un léger ralentissement (+2,7 %, après +2,9 % en 2005), imputable essentiellement aux soins hospitaliers. Pour la première fois depuis 1998, les dépenses de santé en valeur augmentent moins vite que le PIB (respectivement +3,5 % et +4,3 %)", note par ailleurs la DRESS.

Selon l'organisme, "la dépense totale de santé, agrégat retenu pour les comparaisons internationales, représentait 11,1 % du PIB (...) Ce ratio situait la France en troisième position des pays membres de l'OCDE".

Le 4 juillet dernier, la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) a annoncé un déficit prévisionnel pour 2007 de 12 milliards d'euros pour la Sécurité sociale, dont 6,4 milliards pour la seule branche maladie.
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Maniaco-dépression: l'espoir d'un nouveau traitement

Message par aneso81 »

Maniaco-dépression: l'espoir d'un nouveau traitement

NEW YORK - Le timbre de scopolamine, utilisé jusqu'ici contre le mal de mer et plus généralement le mal des transports, pourrait représenter une alternative au lithium, le seul traitement du trouble bipolaire ou maniaco-dépression, un trouble de l'humeur caractérisé par l'alternance d'épisodes de dépression profonde et de manie.


La maniaco-dépression peut détruire un couple, une carrière, conduire les malades au suicide... Elle est si complexe que les chercheurs n'ont pas pu mettre au point de médicament spécifique depuis l'avènement du lithium, il y a plus d'un demi-siècle.

Cette maladie peut prendre des formes différentes et de sévérité variable, et frappe un Américain adulte sur 25 à un moment ou un autre de sa vie, selon une étude publiée en mai. Et si les traitements apportent une aide, elle est souvent de courte durée.

Ils permettent certes de réduire les symptômes mais ne sont pas assez efficaces, selon le Dr Husseini Manji, de l'Institut national de santé mentale: "Mes patients sont soulagés, mais ils ne vont pas vraiment bien".

Pendant les phases maniaques, "vous avez beaucoup d'énergie, et tout un tas d'idées géniales", explique Tamara, 26 ans. "Vous avez l'impression d'avoir les idées claires, vous avez réponse à tout pour tout le monde. Vous avez besoin de téléphoner à tous vos amis. Vous avez du mal à dormir".

Mais la manie peut aussi entraîner une très grande irritabilité. "C'est comme si toutes vos émotions étaient amplifiées", ajoute Tamara. Elle s'est battue, a eu un comportement agressif au volant, a pris de mauvaises décisions, a plagié l'article d'un collègue et s'est comportée de façon légère.

On peut même souffrir d'hallucinations et de mégalomanie, symptômes que Tamara a éprouvés. "J'étais sûre de pouvoir lire dans les pensées", se souvient-elle. "Je croyais que les gens disaient du mal de moi".

L'autre versant du trouble bipolaire, les épisodes dépressifs, peuvent durer une semaine, voire plus. Tamara voyait alors tout en noir. "Rien ne m'intéressait. Tout m'ennuyait... J'ai dormi pendant des jours et des jours". Au cours de sa dernière année d'université, des idées suicidaires l'ont poussée à aller consulter.

Actuellement, les médecins traitent la maniaco-dépression avec différents médicaments, notamment du lithium, des anti-épileptiques capables de stabiliser l'humeur, et des neuroleptiques. La psychothérapie améliore l'efficacité des traitements.

Mais les épisodes maniaques et dépressifs proviennent d'un trouble neurologique chronique sous-jacent. "Nous ne comprenons pas vraiment ce qu'il y a derrière cette maladie", déclare le Dr Gary Sachs, directeur du centre de recherche sur le trouble bipolaire à l'hôpital général de Harvard (Massachusetts). Une complexité qui a découragé la recherche sur d'éventuels nouveaux médicaments, note le docteur Manji.

C'est donc par hasard que Maura Furey et le Wayne Drevets ont découvert les vertus de la scopolamine, ce traitement du mal de mer et des transports. Depuis quelques années, ils en étudiaient les effets sur la mémoire et l'attention des personnes déprimées. La molécule était injectée par voie intraveineuse, à la recherche de la dose efficace. Mais ils ont remarqué que les patients commençaient à se sentir moins déprimés la nuit qui suivait l'injection, phénomène remarquable quand on sait que les traitements anti-dépresseurs mettent des semaines à agir.

Certains patients disaient ne pas avoir passé d'aussi bonne nuit depuis des années, et avoir ressenti une amélioration de leur dépression dès le lendemain, explique Wayne Drevets. Amélioration qui a persisté des semaines, voire des mois.

Ils ont donc rapidement orienté leurs recherches vers l'efficacité de ce traitement sur la dépression. Et en octobre 2006, ils ont publié des résultats intéressants, bien que préliminaires, avec un petit groupe de patients déprimés, dont certains maniaco-dépressifs.

A l'heure actuelle, Furey teste l'éfficacité du timbre de scopolamine, le même que celui utilisé dans le mal des transports, pour traiter une dépression bipolaire au même titre qu'une dépression classique.

Autre découverte fruit du hasard: en 2001, des patients maniaco-dépressifs ayant subi des scanners cérébraux lors d'une étude de la chimie du cerveau se sont soudain sentis mieux. Intrigués, des scientifiques ont étudié le phénomène: selon eux, les champs électriques produits par les scanners étaient probablement à l'origine de l'amélioration.

Les pistes sont nombreuses: les chercheurs se sont également penchés sur le riluzole, utilisé dans le traitement de la sclérose latérale amyoptrophique. Quant au tamoxifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein, il pourrait soulager la manie.

Mais pour les scientifiques, la vraie clé du mystère de la maladie se trouve dans l'étude de l'ADN. Ces derniers mois, les journaux scientifiques ont commencé à publier les premiers résultats d'une révolution en matière d'analyse de l'ADN: la possibilité de scanner des génomes entiers en détail à la recherche de variants génétiques prédisposant à des maladies particulières. Des douzaines de ces variants seraient impliqués dans le trouble bipolaire.

Ce travail pourrait aider à faire la lumière sur les raisons biologiques sous-jacentes à la maniaco-dépression, et à lever ainsi certains de ses mystères.
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Message par LOTUS07 »

Alzheimer: Sarkozy veut "une mobilisation de la société tout entière"

PARIS (AFP) - Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a affirmé lundi qu'il voulait "susciter une mobilisation de la société tout entière" dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer, en installant à l'Elysée la commission chargée de proposer un plan national le 1er novembre.

"C'est une mobilisation de la société tout entière que je veux susciter", a-t-il dit, en demandant au professeur Joël Ménard, président de la commission, de remettre ses premières propositions le 21 septembre, date de la journée mondiale de la maladie, pour une mise en oeuvre du plan le 1er janvier 2008.

Entouré du Premier ministre François Fillon et des ministres du Travail et de la Solidarité Xavier Bertrand, de la Santé Roselyne Bachelot et de la Recherche Valérie Pécresse, le chef de l'Etat a confirmé que le plan Alzheimer "sera adossé à des ressources nouvelles apportées par la franchise médicale".

La priorité des travaux de la commission sera accordée, a-t-il souhaité, à la recherche. "En premier lieu, a-t-il dit, les travaux doivent être guidés par l'objectif de mieux connaître et mieux diagnostiquer la maladie. La recherche doit occuper une place privilégiée".

Une meilleure connaissance de la maladie doit permettre, a-t-il souhaité, de "modifier notre regard" sur celle-ci.

En second lieu, la commission aura pour tâche d'améliorer la "qualité globale de la prise en charge de la maladie et de ses conséquences".

La "liberté de choix des malades et de leurs familles", notamment le choix du maintien à domicile, "quand il est possible", devra être respectée, a demandé le chef de l'Etat.

La commission, qui comprend dix membres, et qui s'appuiera sur huit groupes de travail, devra formuler également des propositions en matière d'évaluation, sur la base de critères précis de recherche, de soins et de prise en charge.
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Message par LOTUS07 »

Les seniors ne sont pas plus souvent en arrêt maladie que les autres

PARIS (AFP) - Les seniors en emploi ne déclarent pas plus d'arrêts maladie que les moins de 50 ans alors qu'ils se jugent en plus mauvaise santé, selon une étude de la Drees (ministères de la Santé et Emploi) publiée lundi.

Les travailleurs âgés ont "une plus faible probabilité que leurs cadets de recourir aux arrêts de travail, toutes choses égales par ailleurs", sachant qu'ils "sont en meilleure santé que ceux qui sont sortis" du marché du travail, indique cette étude.

Entre octobre 2002 et septembre 2003, 10,6% des personnes en emploi disent s'être arrêtées de travailler au moins une fois. Les actifs de plus de 50 ans sont un peu moins nombreux à avoir eu au moins un arrêt maladie (9,2%) que leurs cadets (11,1%).

Mais "lorsqu'ils ont des arrêts de travail, les seniors s'arrêtent plus longtemps que leurs cadets, soit que les pathologies dont ils sont atteints sont plus lourdes, soit qu'ils souhaitent passer moins de temps à leur travail, soit qu'éventuellement des politiques d'entreprise sont à l'oeuvre et favorisent une mise à l'écart du marché du travail pour les travailleurs âgés".

Par catégorie, les indépendants (agriculteurs, artisans, commerçants ou professions libérales) s'arrêtent moins souvent de travailler pour raisons de santé et moins longtemps que les salariés.

Chez les salariés, ce sont les ouvriers qui ont les arrêts les plus fréquents et les plus longs, "allant de pair avec une pénibilité physique (de leur travail, ndlr) qui reste prégnante", remarque la Drees.

La Drees précise que son analyse, fondée sur des données de l'enquête décennale Santé réalisée par l'Insee entre octobre 2002 et septembre 2003, exclut les chômeurs (environ 4% des 50 ans et plus) et les seniors qui ne sont plus en activité pour d'autres raisons (invalidité, etc).
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Héraclite d'Ephèse
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Les dépenses de santé se sont élevées à 3.318 euros par habitant en 2006

PARIS (AFP) - Les dépenses de santé ont connu une nouvelle augmentation en France en 2006 pour atteindre 198,3 milliards d'euros, soit 3.318 euros par habitant, en dépit de la baisse des prix des médicaments, du développement des génériques et du ralentissement des dépenses hospitalières.

Avec ces 198,3 mds EUR, soit 11,1% du PIB, consacrés à la santé, la France reste en troisième position des pays membres de l'OCDE, derrière les Etats-Unis (15,3%) et la Suisse (11,6%) et à un niveau proche de l'Allemagne, révèle lundi la Drees (ministères de la Santé et des Affaires sociales) dans une étude.

Cette somme englobe la totalité des dépenses engagées par les financeurs du système de santé: Sécurité sociale, Etat, collectivités territoriales, complémentaires (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance) et assurés. Elle couvre la consommation médicale totale, les arrêts de travail, mais aussi les subventions, la recherche, l'enseignement et la gestion administrative de la santé.

En 2005, cette somme atteignait 190,5 milliards d'euros.

La consommation de biens et de soins médicaux atteint à elle seule 156,6 milliards d'euros (8,7% du PIB), en progression de 3,5% en valeur par rapport à 2005. Leur part dans la consommation effective des ménages connaît toutefois une légère baisse, passant de 12,2% en 2005 à 12,1% l'année suivante.

A lui seul, le secteur hospitalier représente près de la moitié (47,9%) de ces dépenses de soins avec 69,9 milliards d'euros.

"La croissance des dépenses de ce secteur est de 3,4% en valeur et 1,4% en volume ce qui constitue une décélération par rapport à 2005", relève la Drees qui explique en partie cette évolution par la "quasi disparition de l'effet sur les prix de la réduction du temps de travail" engagée en 2001 dans les hôpitaux.

La consommation de "soins ambulatoires" (hors hôpital) a atteint 42,8 milliards d'euros (27% environ du total des soins), en hausse de 4,6% en valeur. La Drees pointe l'augmentation de 4% en valeur de l'activité des médecins, du fait des multiples hausses tarifaires concédées depuis 2002. La progression en valeur des soins dentaires est également notable (+4,1% en 2006).

Les médicaments constituent une autre part importante des dépenses sanitaires: leur montant s'est élevé l'an dernier à 31,9 milliards d'euros, avec une hausse de 5,4% des volumes consommés que la Drees justifie par "la mise sur le marché de nouvelles spécialités".

Le développement des génériques, dont la part dans l'ensemble des médicaments remboursables est passé de 4,1% en 2002 à 9% en 2006, ainsi que les différentes vagues de déremboursement intervenues depuis deux ans, permettent de limiter la hausse en valeur à 1,5%.

Au total, la Drees relève une baisse de la part de la Sécurité sociale (de 77,2% à 77%) et une légère croissance du reste à charge des ménages (8,56% contre 8,48% en 2005).
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Message par LOTUS07 »

Nestlé rappelle des petits pots pour bébé

La filiale française du groupe alimentaire Nestlé a rappelé des petits pots pour bébé en raison d'une erreur d'étiquetage qui présente un risque pour les enfants allergiques au lait et au céleri, selon un communiqué lundi.

La qualité des petits pots par remise en cause

«Un nombre limité» de petits pots de lentille et jambon contenaient en fait de la blanquette de dinde et donc du lait écrémé et du céleri, ce qui représente un risque pour les enfants allergiques à ces deux produits, explique Nestlé France, qui procède au rappel «par précaution». La qualité des produits n'étant pas remise en cause, les parents dont les enfants ne sont pas sujets à ces allergies peuvent leur donner ces produits, souligne Nestlé France.

Voici les caractéristiques de ces petits pots:
- date limite d'utilisation optimale: novembre 2008. Ces petits pots sont vendus dans la grande distribution depuis juillet.
- les références du lot sont indiquées sur le côté du couvercle, sous la forme suivante: 11. 2008, L 71360741.

Les parents dont les enfants présentent ces types d'allergies ne doivent pas leur faire consommer ces produits, et sont invités à contacter le service consommateurs de Nestlé, au numéro gratuit: 0 800 22 32 42 ou figurant sur l'emballage 0 810 63 32 42.
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Message par LOTUS07 »

Le virus du chikungunya débarque en Italie du Nord

Plus d'une centaine de personnes ont été infectées par le virus transmis par le moustique « Aedes albopictus ». Mais l'épidémie serait en train de régresser.

ALERTE au chikungunya dans le district de Ravenne (Emilie-Romagne) dans le nord-est de l'Italie. Plus d'une centaine de personnes ont été infectées par le virus de la maladie transmise par les moustiques Aedes albopictus depuis le début du mois de juillet, mais le nombre de cas hebdomadaire serait en baisse depuis la mi-août. Le chikungunya (marcher courbé en swahili) qui avait très fortement frappé l'île de la Réunion et Mayotte durant l'été austral 2005 se traduit par une forte fièvre, des maux de tête, une éruption et d'intenses douleurs articulaires des extrémités qui peuvent persister plusieurs semaines.

« Les voyageurs revenant du district de Ravenne qui présenteraient dans les 7 à 12 jours suivant leur retour une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires, doivent consulter un médecin », recommande la direction générale de la santé (DGS). « Ils doivent se protéger des piqûres de moustiques afin d'éviter une possible transmission à leurs proches. » Il est également recommandé aux personnes se rendant dans cette région de se prémunir contre d'éventuelles piqûres à l'aide de répulsifs cutanés (avec des précautions à prendre pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans) et des vêtements à manches longues. Car la femelle d'albopictus pique au petit matin et au crépuscule. Pour les nouveau-nés de moins de deux mois, il est recommandé de n'utiliser aucun répulsif mais de privilégier l'emploi de moustiquaires imprégnées.

Installé dans la région d'Emilie Romagne riche en zones humides et marécageuses depuis plusieurs années, ce moustique-tigre (il porte un habit noir annelé de blanc) est à l'origine de la transmission autochtone du virus. L'analyse virologique de la souche virale en cause reste à faire mais il a pu être transmis par le biais d'un voyageur infecté revenu de l'Inde où une épidémie sévit depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

Surveillance particulière

Aedes albopictus est également présent dans le sud de la France autour de Menton, de Bastia et plus récemment de Sainte-Maxime. « Il fait l'objet d'une surveillance entomologique très attentive » prévient le Pr Didier Houssin, directeur général de la santé qui se veut rassurant : « Il n'existe pour l'instant aucun risque identifié pour la santé des habitants de ces régions. » En outre, depuis 2006, un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya a été mis en place en France métropolitaine. Ceci passe par une surveillance des populations d'insectes, « renforcée à partir du 1er avril dans les zones où albopictus est présent ou susceptible de s'implanter. Cette surveillance vise à détecter l'activité du moustique afin d'agir pour ralentir la progression de l'implantation de l'espèce (pulvérisation d'insecticide et de larvicide) ». Quant aux habitants, ils sont informés des mesures à prendre : nettoyage de tous les récipients contenant de l'eau stagnante (soucoupes, gouttières, etc.) afin de détruire les gîtes potentiels de reproduction de ce dangereux petit moustique-tigre.
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crepeaujambon
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Message par crepeaujambon »

ADOS : HAMBURGERS, PIZZAS, SANDWICHS, ET S’ILS MANGEAIENT DIFFEREMMENT ?
Pas facile d’imposer une salade fraîcheur ou un poisson légumes vapeur à votre ado ! Normal, à cet âge, ils ont souvent des comportements alimentaires irrationnels. Comment leur expliquer que manger équilibré, c’est bon pour leur santé ?

Entre votre fils qui vous vide le réfrigérateur en un clin d’œil et votre fille qui se précipite sur la balance après avoir englouti un paquet de bonbons, vous craquez. Rassurez-vous, ces situations sont banales. L’adolescence est une période où les comportements alimentaires sont impulsifs et les besoins nutritionnels, importants. En 5 ou 6 ans, votre petit chéri grandit en moyenne de 8 à 12 cm par an et double son poids. Il est tout à fait normal que ses besoins nutritionnels augmentent, pour atteindre, voire dépasser ceux conseillés aux adultes [1].
Un conseil, ne focalisez pas sur la diététique, c’est le cadet des soucis de votre enfant, mais assurez-vous qu’il bénéficie d’une alimentation équilibrée et, surtout, variée.

Le tour d’horizon de ses besoins
- L’incontournable calcium
De 1 200 jusqu’à 1 500 mg/jour lors des poussées de croissance. L’adolescence est une période décisive pour le capital osseux. Un bon apport de calcium à cet âge est une mesure préventive de l’ostéoporose (laitages, fromages, certains légumes, comme les brocolis, mais en moindre quantité...).
- L’indispensable fer
Les besoins en fer augmentent, à cause de la croissance des tissus et de la multiplication des globules rouges. Les garçons ont besoin de 12 à 18 mg par jour et les filles, qui en outre perdent du fer lors des règles, de 13 à 18 mg. (Conseillés : boudin noir cuit, jaune d’œuf, bœuf rôti, pistaches...)
- Un cocktail de vitamines
Surtout celles du groupe B, mais aussi des groupes A et E, pour les filles en particulier. La prise de contraceptifs oraux augmente les besoins en vitamines B6, B2 et en acide folique. (Conseillés : fromage de chèvre, charcuterie pour la B, beurre pour la A, kiwi, fraises pour la C, huile d’olive pour la E...)

Et aussi
- Les protéines animales ou végétales, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, haricots, lentilles..., les lipides sous forme de corps gras diversifiés (beurre, crème fraîche, huiles, noix, noisettes, amandes...), sans oublier les glucides (sucres). C’est le carburant de l’organisme. Tous les fruits et légumes en contiennent, mais la banane et la carotte en sont riches. Par contre, les bonbons, confitures et autres barres chocolatées présentent un faible intérêt nutritionnel.
- Les boissons : Encouragez votre enfant à boire beaucoup... d’eau. Expliquez-lui que la plupart des boissons sont très sucrées (un verre de Coca = 4 morceaux de sucre). Proscrivez les boissons alcoolisées, même faiblement dosées comme la bière ou les premix, ces cocktails à base de jus de fruits et d’alcool et de vodka, de gin ou de tequila.
- Les fruits et légumes : 5 par jour, c’est l’idéal. Favorisez les fruits et légumes de saison et les classiques pommes, bananes qu’ils pourront glisser dans leur sac de cours. Préparez des salades de fruits frais ou en boîtes, une façon ludique de couvrir sa ration journalière.

Pensez à faire les courses !
S’il ne déjeune pas à la cantine ou s’il a un trou dans son emploi du temps, votre enfant passera forcément par la case cuisine pour refaire le plein d’énergie. Garnissez les placards et le réfrigérateur de produits frais pour qu’il puisse se cuisiner des repas équilibrés. Achetez plusieurs types de laitages : yaourts nature et aux fruits, des yaourts à boire, des fromages blancs, des petits-suisses, composez un plateau de fromages copieux et varié. N’oubliez pas les petites compotes de fruits qu’ils apprécient et les fruits (pommes, oranges, bananes) qui constituent un excellent dessert.
Côté congélateur : pensez à congeler du pain. Si vous avez du temps, cuisinez vous-même des plats et mettez-les au congélateur, c’est moins cher. Prévoyez en grosse quantité des steaks hachés et des sticks de poisson panés, grands classiques pour la plupart des adolescents. Un conseil : limitez l’achat des glaces à la période estivale.

Veillez à la qualité des repas pris à la maison : petit déjeuner complet et dîner pour assurer les apports nutritionnels prioritaires. Ne négligez pas le goûter. C’est un vrai repas, qui permet d’assurer une bonne répartition de l’alimentation sur la journée.
Au menu : un produit céréalier pour l’énergie - pain, céréales de petit déjeuner, biscuits, gâteaux secs, crêpes... ; un produit laitier pour les protéines et le calcium - lait chaud ou froid nature ou aromatisé, fromages, une boisson pour s’hydrater ; jus de fruits, boisson sucrée (avec modération). Laissez-le décompresser après sa journée au collège ou au lycée, le goûter est un moment de détente.

De temps en temps, faites-lui plaisir et cuisinez des pizzas maison, apprenez-lui à confectionner sandwichs ou hamburgers, avec des produits frais (tomates, concombres, salades, oignons..). Remplacez la mayonnaise et le ketchup par de la moutarde, moins calorique.

Troubles alimentaires : soyez vigilants
Les adolescents se comportent souvent de façon anarchique face à la nourriture, mais soyez attentifs pour repérer éventuellement l’installation de troubles graves tels que l’anorexie, qui touche plutôt les filles, et la boulimie (lire notre dossier du mois de septembre). Ces problèmes proviennent toujours d’une souffrance ou d’un malaise profond. Si vous avez le moindre doute, parlez-en à votre médecin traitant, qui vous orientera vers un nutritionniste ou un psychothérapeute.

Sachez enfin que l’obésité n’est pas réservée à l’adulte, mais débute de plus en plus tôt dans l’enfance. Encouragez vos ados à pratiquer une activité physique régulière pour aider à la constitution de son squelette.
‹3/09/2007
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Message par crepeaujambon »

LA SANTE DES JEUNES ? ÇA VA, MERCI
Globalement, les 16-25 ans se portent bien. Pour autant, s’ils ne présentent pas de symptômes particuliers, tout n’est pas rose. On sait ainsi que les jeunes en situation professionnelle et sociale difficile ont plus de caries et sont moins bien suivis médicalement que ceux qui sont bien insérés. Et que les étudiants sont gagnés par des problèmes de sommeil et de stress.

Si pour la plupart d’entre eux le corps va plutôt bien, c’est souvent dans la tête que cela se passe moins bien. Mal-être, conduites à risques, troubles alimentaires... sont courants. Normal, le passage de l’adolescence à l’âge adulte n’est pas toujours facile. Rien d’inquiétant dans tout cela, mais il faut rester vigilant car ces symptômes, s’ils sont négligés, peuvent déboucher sur des troubles plus graves. Certains signes sont révélateurs, encore faut-il les repérer.

Pour aller bien, les jeunes ont besoin de leurs parents : en 2006, une enquête Ipsos menée avec l’Inserm (Institut national de la statistique et de la recherche médicale) révélait que les 8 % de jeunes qui déclarent aller mal sont aussi ceux qui communiquent moins avec les adultes...
‹3/09/2007

Adresses utiles

Fil santé jeunes : 0800235236, appel anonyme et gratuit(sauf depuis un portable). Tous les jours de 8 heures à minuit. Site : www.filsantejeunes.com

Inter-service parents : 01 44 93 44 93, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures, sauf le mercredi après-midi et jeudi matin.

Les Maisons des adolescents : ouvertes aux jeunes jusqu’à 19 ans. Il en existe dans les grandes villes (Paris, Bordeaux, Le Havre, Marseille, Caen...).

Les mutuelles : certaines ont des garanties « spécial jeunes ». Elles disposent de centres de santé où les consultations sont gratuites.

Les missions locales : les jeunes de 16-25 ans en insertion professionnelle peuvent y rencontrer des psychologues.

Les centres médico-psycho-pédagogiques accueillent les jeunes gratuitement jusqu’à 20 ans.

Point accueil écoute jeunes (Paej) : lieux d’écoute et de parole qui s’adressent aux jeunes en difficulté et à ceux qui ont des conduites à risques.

Ecoute cannabis : 0811 91 20 20, de 8 heures à 20 heures. 280 centres de consultations, anonymes et gratuites.

Site d’information boulimie : www.boulimie.com

Mouvement français pour le planning familial : 01 48 07 29 10.
Site : www.planning-familial.org
Informations et contraceptifs gratuits.

Ecoute dopage : 0800 15 2000.
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