Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Fiches pour la Culture Générale
Coucou,
Peut être que ça pourrait aider des personnes pour faire des fiches ou tout simplement lire ses fiches de ce livre qui sont dèja trés bien synthètisées, peut être quand faisant des rechercher sur les divers thèmes sanitaires et sociaux vous aurez à rajouter des choses.
Je vous montre le lien pour voir ce livre ainsi que les explications du livre
http://www.masson.fr/masson/portal/book ... ode=406313
Voilà j'espère que ça va vous aider
Peut être que ça pourrait aider des personnes pour faire des fiches ou tout simplement lire ses fiches de ce livre qui sont dèja trés bien synthètisées, peut être quand faisant des rechercher sur les divers thèmes sanitaires et sociaux vous aurez à rajouter des choses.
Je vous montre le lien pour voir ce livre ainsi que les explications du livre
http://www.masson.fr/masson/portal/book ... ode=406313
Voilà j'espère que ça va vous aider
- aneso81
- Insatiable
- Messages : 624
- Inscription : 10 juil. 2007 14:10
- Localisation : Dans les nuages!!!xD
Grenelle de l'environnement
Grenelle de l'environnement: des médecins élaborent leur propre plate-forme
PARIS (AFP) - Incinérateurs, pesticides, prévention environnementale, plusieurs propositions ont été élaborées par l'Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac) présidée par Dominique Belpomme "en liaison" avec des syndicats médicaux et d'autres associations, a indiqué vendredi l'Artac dans un communiqué.
Cette "plate-forme" de "propositions du corps médical" est présentée par l'Artac à la veille du Grenelle de l'Environnement.
La plate-forme préconise notamment d'instituer un moratoire concernant la construction de nouveaux incinérateurs d'ordures ménagères, "d'actualiser, compléter et activer concrètement" le Plan National Santé-Environnement (PNSE), et de redéployer le Plan cancer en l'articulant avec ce plan.
Un renforcement des procédures d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits phytosanitaires (pesticides), biocides, additifs alimentaires et cosmétiques est également demandé "afin de les rendre aussi strictes du point de vue toxicologique et sanitaire que l'AMM utilisée pour les médicaments".
Autres revendications: "Eco-concevoir l'hôpital de demain et étendre l'interdiction d'utilisation des phtalates aux dispositifs médicaux", réduire "significativement et de façon programmée" l'utilisation des nitrates et pesticides.
Selon Artac, le Pr Belpomme a remis mercredi au ministre Jean-Louis Borloo cette "plateforme de propositions élaborée au nom du corps médical" qui demande aussi de "développer la médecine préventive, en particulier la prévention environnementale" en renforçant la formation des médecins et professions paramédicales.
Le Pr Belpomme est l'auteur d'un rapport sur les pesticides à la Martinique qui a fait grand bruit cette semaine.
PARIS (AFP) - Incinérateurs, pesticides, prévention environnementale, plusieurs propositions ont été élaborées par l'Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac) présidée par Dominique Belpomme "en liaison" avec des syndicats médicaux et d'autres associations, a indiqué vendredi l'Artac dans un communiqué.
Cette "plate-forme" de "propositions du corps médical" est présentée par l'Artac à la veille du Grenelle de l'Environnement.
La plate-forme préconise notamment d'instituer un moratoire concernant la construction de nouveaux incinérateurs d'ordures ménagères, "d'actualiser, compléter et activer concrètement" le Plan National Santé-Environnement (PNSE), et de redéployer le Plan cancer en l'articulant avec ce plan.
Un renforcement des procédures d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits phytosanitaires (pesticides), biocides, additifs alimentaires et cosmétiques est également demandé "afin de les rendre aussi strictes du point de vue toxicologique et sanitaire que l'AMM utilisée pour les médicaments".
Autres revendications: "Eco-concevoir l'hôpital de demain et étendre l'interdiction d'utilisation des phtalates aux dispositifs médicaux", réduire "significativement et de façon programmée" l'utilisation des nitrates et pesticides.
Selon Artac, le Pr Belpomme a remis mercredi au ministre Jean-Louis Borloo cette "plateforme de propositions élaborée au nom du corps médical" qui demande aussi de "développer la médecine préventive, en particulier la prévention environnementale" en renforçant la formation des médecins et professions paramédicales.
Le Pr Belpomme est l'auteur d'un rapport sur les pesticides à la Martinique qui a fait grand bruit cette semaine.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Vis un rêve éveillée
- aneso81
- Insatiable
- Messages : 624
- Inscription : 10 juil. 2007 14:10
- Localisation : Dans les nuages!!!xD
RDCongo: 9 cas d'Ebola confirmés
RDCongo: 9 cas d'Ebola confirmés, 2 laboratoires opérationnels d'ici lundi
KINSHASA (AFP) - Neuf cas de fièvre hémorragique Ebola ont été identifiés au Kasaï occidental, région du centre de la République démocratique du Congo (RDC) où deux laboratoires devraient être opérationnels d'ici lundi, a-t-on appris vendredi auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous avons actuellement neuf cas de fièvre hémorragique Ebola confirmés en laboratoire, cinq cas de typhoïde et un cas de (dysenterie bacillaire) shigellose", a déclaré à l'AFP Cristiana Salvi, attachée de presse à l'OMS en RDC.
Les premiers symptômes des épidémies (fortes fièvres, diarrhées sanglantes, hémorragies) ont été identifiés fin avril dans la région de Kampungu, sur l'axe Kananga-Luebo-Mweka, région enclavée du Kasaï occidental.
Médecins sans frontières - Belgique (MSF-B), établi depuis début septembre à Kampungu - épicentre des épidémies - avait vendredi soir cinq malades dans son centre d'isolement.
"Trois patients, dont deux cas très sévères, sont en isolement total, et deux sont convalescents", a déclaré à l'AFP Rosa Crestani, coordinatrice des urgences à MSF-B, jointe à Kampungu par téléphone.
Ces deux derniers jours, deux malades, membres de la même famille, sont morts dans cette zone, a-t-elle précisé.
Ces derniers décès portent à 174 le nombre de morts sur près de 400 cas signalés de malades présentant des symptômes de différentes maladies, dont Ebola, la shigellose, la thypoïde, du paludisme aigu ou des gastro-entérites avec fortes fièvres, qui sévissent depuis plus de quatre mois dans la région.
KINSHASA (AFP) - Neuf cas de fièvre hémorragique Ebola ont été identifiés au Kasaï occidental, région du centre de la République démocratique du Congo (RDC) où deux laboratoires devraient être opérationnels d'ici lundi, a-t-on appris vendredi auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous avons actuellement neuf cas de fièvre hémorragique Ebola confirmés en laboratoire, cinq cas de typhoïde et un cas de (dysenterie bacillaire) shigellose", a déclaré à l'AFP Cristiana Salvi, attachée de presse à l'OMS en RDC.
Les premiers symptômes des épidémies (fortes fièvres, diarrhées sanglantes, hémorragies) ont été identifiés fin avril dans la région de Kampungu, sur l'axe Kananga-Luebo-Mweka, région enclavée du Kasaï occidental.
Médecins sans frontières - Belgique (MSF-B), établi depuis début septembre à Kampungu - épicentre des épidémies - avait vendredi soir cinq malades dans son centre d'isolement.
"Trois patients, dont deux cas très sévères, sont en isolement total, et deux sont convalescents", a déclaré à l'AFP Rosa Crestani, coordinatrice des urgences à MSF-B, jointe à Kampungu par téléphone.
Ces deux derniers jours, deux malades, membres de la même famille, sont morts dans cette zone, a-t-elle précisé.
Ces derniers décès portent à 174 le nombre de morts sur près de 400 cas signalés de malades présentant des symptômes de différentes maladies, dont Ebola, la shigellose, la thypoïde, du paludisme aigu ou des gastro-entérites avec fortes fièvres, qui sévissent depuis plus de quatre mois dans la région.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Vis un rêve éveillée
Epidémies animales : des inquiétudes fondées
LE MONDE | 21.09.07 | 15h58 • Mis à jour le 21.09.07 | 15h58
Equivalents pour l'animal de nos épidémies, les épizooties n'ont pas manqué au cours de l'été. Fièvre aphteuse, fièvre catarrhale ovine (FCO ou maladie de la langue bleue), peste porcine, sans oublier l'interminable feuilleton de la grippe aviaire, les nouvelles flambées en Europe n'ont pas cessé. Assiste-t-on à une recrudescence de ces maladies, ou bien l'attention qui leur est portée est-elle seulement le signe d'un intérêt croissant pour un phénomène ancien ?
"Il y a un effet de loupe évident, estime Marc Eloit, directeur de l'unité mixte de virologie INRA-Afssa-Ecole vétérinaire à Maisons-Alfort, car le nombre de véritables épizooties ne s'est pas accru en un siècle. En outre, en identifiant des épizooties émergentes ou en devenir, comme la grippe aviaire, on se focalise sur des événements que l'on ne voyait pas auparavant."
Si les flambées épizootiques sont davantage médiatisées, c'est parce que le risque s'est accru de voir des agents infectieux franchir la barrière d'espèce et infecter l'espèce humaine. La maladie animale se transforme alors en "zoonose" : c'est ce qui s'est passé pour la maladie de la vache folle.
Plusieurs phénomènes favorisent les épizooties, résume Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé animale : les maladies émergentes ou réémergentes, les cas de franchissement de la barrière d'espèce, l'accroissement démographique humain et animal, les modifications de l'écosystème dues au changement climatique, ou encore les évolutions des habitudes alimentaires. Les animaux de compagnie exotiques, actuellement en vogue, sont aussi de nouveaux vecteurs de ces maladies.
"ÉLÉVATION DE L'ANTIBIORÉSISTANCE"
"Comme en pathologie humaine, nous constatons une élévation de l'antibiorésistance, liée à la prescription d'antibiotiques aux animaux", remarque Jean-Luc Angot. Du fait de la mondialisation, le risque infectieux concerne de plus en plus d'espèces. "Au cours des vingt dernières années, 30 nouvelles maladies infectieuses humaines sont apparues, dont 75 % sont transmises de l'animal à l'homme", cite Jean-Luc Angot.
Pour sa part, Marc Eloit souligne le lien fréquent entre les épizooties actuelles et les activités humaines, notamment le développement des échanges internationaux. "Dans le cas de la fièvre catarrhale ovine, on ignore d'où vient le sérotype du virus retrouvé en France, au Benelux et en Allemagne. Il est différent de celui qui est connu en Europe du Sud. Différentes hypothèses non confirmées ont été avancées : déplacements d'animaux ou de produits agricoles, utilisation de certains médicaments."
De même, la souche du virus West Nile (fièvre du Nil) aux Etats-Unis, qui est moyen-orientale, est vraisemblablement arrivée à la faveur d'un transport aérien.
Le souvenir des grandes épidémies passées s'est parfois estompé. "Dans les années 1960, on dénombrait chaque année, en France, entre 600 000 et 300 000 foyers de fièvre aphteuse. C'était une maladie installée, qui a disparu avec la vaccination", rappelle Marc Eloit. Le virologue cite également l'exemple de la peste équine, très présente en Afrique, qui "a débarqué en Espagne en 1987 et y a persisté jusqu'en 1990, puis a disparu grâce aux mesures prises. De même, la rage, qui avait disparu d'Europe avec les loups au début du XXe siècle, est réapparue à la frontière russo-polonaise, puis s'est étendue vers l'ouest. Elle est passée d'Allemagne en France en 1968. Depuis, on a recensé 50 000 cas dans notre pays avant son éradication grâce à la vaccination d'un nouvel hôte, le renard."
L'attention des médias et l'inquiétude du public ne sont pas sans fondement scientifique. "Les animaux constituent un réservoir de plus en plus important pour des maladies humaines", insiste Jean-Luc Angot. L'épizootie de grippe aviaire et la menace de pandémie grippale qu'elle entraîne le montrent : la meilleure manière de prévenir un nombre très élevé de décès humains consiste à agir en matière de santé animale.
Depuis l'épisode du sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, la Chine s'efforce d'être plus transparente. Toutefois les experts en santé animale ont un regard critique sur l'Indonésie, très touchée par la grippe aviaire, mais qui n'a pas pris le problème à bras-le-corps et pèche par manque de coordination dans l'action contre le virus, ou encore sur le Nigeria, par le biais duquel le virus grippal H5N1 a pris pied sur le continent africain.
"Les attitudes évoluent dans le sens d'une meilleure surveillance par les services vétérinaires et d'une plus grande collaboration avec les professionnels de la santé humaine. Mais il y a encore des différences culturelles entre ces deux univers", constate Jean-Luc Angot. La coopération existe. Après que l'Institut de veille sanitaire eut établi que 60 % à 80 % des encéphalites humaines restaient d'origine inconnue, "une campagne de prélèvements biologiques a été engagée pour rechercher des virus, dont une partie seraient probablement des agents de zoonoses", indique Marc Eloit.
"Il faut une surveillance et une détection précoces. Il faut aussi impliquer les éleveurs. Cela suppose un système de compensations financières pour les pertes occasionnées", insiste Jean-Luc Angot. Dans l'idéal, la surveillance vétérinaire devrait inclure les animaux sauvages, et pas seulement les animaux domestiques. "Malheureusement, cela n'est possible et n'existe que dans les pays riches", déplore Jean-Luc Angot.
Paul Benkimoun
LE MONDE | 21.09.07 | 15h58 • Mis à jour le 21.09.07 | 15h58
Equivalents pour l'animal de nos épidémies, les épizooties n'ont pas manqué au cours de l'été. Fièvre aphteuse, fièvre catarrhale ovine (FCO ou maladie de la langue bleue), peste porcine, sans oublier l'interminable feuilleton de la grippe aviaire, les nouvelles flambées en Europe n'ont pas cessé. Assiste-t-on à une recrudescence de ces maladies, ou bien l'attention qui leur est portée est-elle seulement le signe d'un intérêt croissant pour un phénomène ancien ?
"Il y a un effet de loupe évident, estime Marc Eloit, directeur de l'unité mixte de virologie INRA-Afssa-Ecole vétérinaire à Maisons-Alfort, car le nombre de véritables épizooties ne s'est pas accru en un siècle. En outre, en identifiant des épizooties émergentes ou en devenir, comme la grippe aviaire, on se focalise sur des événements que l'on ne voyait pas auparavant."
Si les flambées épizootiques sont davantage médiatisées, c'est parce que le risque s'est accru de voir des agents infectieux franchir la barrière d'espèce et infecter l'espèce humaine. La maladie animale se transforme alors en "zoonose" : c'est ce qui s'est passé pour la maladie de la vache folle.
Plusieurs phénomènes favorisent les épizooties, résume Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé animale : les maladies émergentes ou réémergentes, les cas de franchissement de la barrière d'espèce, l'accroissement démographique humain et animal, les modifications de l'écosystème dues au changement climatique, ou encore les évolutions des habitudes alimentaires. Les animaux de compagnie exotiques, actuellement en vogue, sont aussi de nouveaux vecteurs de ces maladies.
"ÉLÉVATION DE L'ANTIBIORÉSISTANCE"
"Comme en pathologie humaine, nous constatons une élévation de l'antibiorésistance, liée à la prescription d'antibiotiques aux animaux", remarque Jean-Luc Angot. Du fait de la mondialisation, le risque infectieux concerne de plus en plus d'espèces. "Au cours des vingt dernières années, 30 nouvelles maladies infectieuses humaines sont apparues, dont 75 % sont transmises de l'animal à l'homme", cite Jean-Luc Angot.
Pour sa part, Marc Eloit souligne le lien fréquent entre les épizooties actuelles et les activités humaines, notamment le développement des échanges internationaux. "Dans le cas de la fièvre catarrhale ovine, on ignore d'où vient le sérotype du virus retrouvé en France, au Benelux et en Allemagne. Il est différent de celui qui est connu en Europe du Sud. Différentes hypothèses non confirmées ont été avancées : déplacements d'animaux ou de produits agricoles, utilisation de certains médicaments."
De même, la souche du virus West Nile (fièvre du Nil) aux Etats-Unis, qui est moyen-orientale, est vraisemblablement arrivée à la faveur d'un transport aérien.
Le souvenir des grandes épidémies passées s'est parfois estompé. "Dans les années 1960, on dénombrait chaque année, en France, entre 600 000 et 300 000 foyers de fièvre aphteuse. C'était une maladie installée, qui a disparu avec la vaccination", rappelle Marc Eloit. Le virologue cite également l'exemple de la peste équine, très présente en Afrique, qui "a débarqué en Espagne en 1987 et y a persisté jusqu'en 1990, puis a disparu grâce aux mesures prises. De même, la rage, qui avait disparu d'Europe avec les loups au début du XXe siècle, est réapparue à la frontière russo-polonaise, puis s'est étendue vers l'ouest. Elle est passée d'Allemagne en France en 1968. Depuis, on a recensé 50 000 cas dans notre pays avant son éradication grâce à la vaccination d'un nouvel hôte, le renard."
L'attention des médias et l'inquiétude du public ne sont pas sans fondement scientifique. "Les animaux constituent un réservoir de plus en plus important pour des maladies humaines", insiste Jean-Luc Angot. L'épizootie de grippe aviaire et la menace de pandémie grippale qu'elle entraîne le montrent : la meilleure manière de prévenir un nombre très élevé de décès humains consiste à agir en matière de santé animale.
Depuis l'épisode du sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, la Chine s'efforce d'être plus transparente. Toutefois les experts en santé animale ont un regard critique sur l'Indonésie, très touchée par la grippe aviaire, mais qui n'a pas pris le problème à bras-le-corps et pèche par manque de coordination dans l'action contre le virus, ou encore sur le Nigeria, par le biais duquel le virus grippal H5N1 a pris pied sur le continent africain.
"Les attitudes évoluent dans le sens d'une meilleure surveillance par les services vétérinaires et d'une plus grande collaboration avec les professionnels de la santé humaine. Mais il y a encore des différences culturelles entre ces deux univers", constate Jean-Luc Angot. La coopération existe. Après que l'Institut de veille sanitaire eut établi que 60 % à 80 % des encéphalites humaines restaient d'origine inconnue, "une campagne de prélèvements biologiques a été engagée pour rechercher des virus, dont une partie seraient probablement des agents de zoonoses", indique Marc Eloit.
"Il faut une surveillance et une détection précoces. Il faut aussi impliquer les éleveurs. Cela suppose un système de compensations financières pour les pertes occasionnées", insiste Jean-Luc Angot. Dans l'idéal, la surveillance vétérinaire devrait inclure les animaux sauvages, et pas seulement les animaux domestiques. "Malheureusement, cela n'est possible et n'existe que dans les pays riches", déplore Jean-Luc Angot.
Paul Benkimoun
IDE depuis le 31 mai 2012 !

La gérante d'une agence immobilière condamnée pour discrimination
LEMONDE.FR avec AFP | 20.09.07 | 17h55 • Mis à jour le 20.09.07 | 18h26
La gérante d'une agence immobilière du 12e arrondissement de Paris a été condamnée, jeudi 20 septembre, à une amende de 8 000 euros avec sursis pour complicité de discrimination au logement, et à 1 000 euros de dommages et intérêts à l'association SOS-Racisme, partie civile. Sur un listing interne de son agence, les offres de location de deux appartements était accompagnées des mentions "pas d'étudiants et pas de gens de couleur" et "le propriétaire ne veut pas louer à des immigrés".
Alertée par un salarié de l'agence, SOS-Racisme avait effectué un "testing" permettant de vérifier l'existence de consignes discriminatoires, puis déposé plainte en 2003. La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a reconnu la gérante coupable de "complicité du délit de discrimination dans la fourniture d'un bien ou d'un service".
Seul regret pour SOS-Racisme, que "les propriétaires n'aient pas été, à leur tour, poursuivis et sanctionnés".
LEMONDE.FR avec AFP | 20.09.07 | 17h55 • Mis à jour le 20.09.07 | 18h26
La gérante d'une agence immobilière du 12e arrondissement de Paris a été condamnée, jeudi 20 septembre, à une amende de 8 000 euros avec sursis pour complicité de discrimination au logement, et à 1 000 euros de dommages et intérêts à l'association SOS-Racisme, partie civile. Sur un listing interne de son agence, les offres de location de deux appartements était accompagnées des mentions "pas d'étudiants et pas de gens de couleur" et "le propriétaire ne veut pas louer à des immigrés".
Alertée par un salarié de l'agence, SOS-Racisme avait effectué un "testing" permettant de vérifier l'existence de consignes discriminatoires, puis déposé plainte en 2003. La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a reconnu la gérante coupable de "complicité du délit de discrimination dans la fourniture d'un bien ou d'un service".
Seul regret pour SOS-Racisme, que "les propriétaires n'aient pas été, à leur tour, poursuivis et sanctionnés".
IDE depuis le 31 mai 2012 !

La métropole lilloise transforme les déchets en gaz pour faire rouler ses bus
LE MONDE | 21.09.07 | 15h46 • Mis à jour le 21.09.07 | 15h46
Lille, correspondant
La communauté urbaine de Lille a inauguré, jeudi 20 septembre, un équipement majeur de son schéma de gestion des résidus urbains. Construit à Sequedin, en bordure de la Deûle, le Centre de valorisation organique (CVO) exploité par la société Carbiolane, filiale de Dalkia France, se présente comme le plus grand d'Europe et transforme les déchets en biogaz. Il a nécessité un investissement de 55 millions d'euros auxquels s'ajoutent 20 autres millions pour un centre de transfert relié à la voie fluviale.
Cet équipement, qui répond aux normes de haute qualité environnementale (HQE), a été conçu pour valoriser et transformer en énergie 108 600 tonnes de biodéchets par an. Il s'agit des ordures ménagères triées par les habitants (déchets de cuisine et de jardin essentiellement) et de celles produites par la restauration collective. Le CVO traite également les déchets verts collectés dans les six déchetteries communautaires.
Les biodéchets sont broyés et précompostés avant de passer en phase de méthanisation. Celle-ci est réalisée à une température de 57 0C, sans oxygène. La matière est ainsi traitée durant vingt-cinq jours dans trois "digesteurs". A l'issue de cette période, deux produits sont obtenus : le digestat et le biogaz. Le premier est mélangé à des déchets verts puis, après un processus de six semaines, est transformé en compost pour l'agriculture.
Le biogaz est épuré pour produire un méthane consommable par les bus. Un dépôt de bus au gaz de 150 véhicules a été ouvert, fin 2005, à proximité immédiate du CVO auquel il est relié par une canalisation souterraine. Ces bus étaient jusqu'à présent alimentés au gaz naturel fourni par Gaz de France. Dans un premier temps, une centaine d'entre eux utiliseront le biogaz produit par le CVO.
"Les territoires qui réussiront sont ceux qui vont s'affranchir du pétrole", s'enthousiasme Eric Quiquet, vice-président (Verts) chargé des transports à la communauté urbaine de Lille.
Ce système procure aussi l'avantage d'éviter le recours aux agrocarburants (éthanol ou biodiesel). Lorsque le CVO de Sequedin atteindra sa vitesse de croisière, il produira 4 millions de m3 de biogaz. D'ici à 2011, l'ensemble de la flotte, soit 450 bus, roulera soit au gaz naturel, soit au biogaz.
Philippe Allienne
LE MONDE | 21.09.07 | 15h46 • Mis à jour le 21.09.07 | 15h46
Lille, correspondant
La communauté urbaine de Lille a inauguré, jeudi 20 septembre, un équipement majeur de son schéma de gestion des résidus urbains. Construit à Sequedin, en bordure de la Deûle, le Centre de valorisation organique (CVO) exploité par la société Carbiolane, filiale de Dalkia France, se présente comme le plus grand d'Europe et transforme les déchets en biogaz. Il a nécessité un investissement de 55 millions d'euros auxquels s'ajoutent 20 autres millions pour un centre de transfert relié à la voie fluviale.
Cet équipement, qui répond aux normes de haute qualité environnementale (HQE), a été conçu pour valoriser et transformer en énergie 108 600 tonnes de biodéchets par an. Il s'agit des ordures ménagères triées par les habitants (déchets de cuisine et de jardin essentiellement) et de celles produites par la restauration collective. Le CVO traite également les déchets verts collectés dans les six déchetteries communautaires.
Les biodéchets sont broyés et précompostés avant de passer en phase de méthanisation. Celle-ci est réalisée à une température de 57 0C, sans oxygène. La matière est ainsi traitée durant vingt-cinq jours dans trois "digesteurs". A l'issue de cette période, deux produits sont obtenus : le digestat et le biogaz. Le premier est mélangé à des déchets verts puis, après un processus de six semaines, est transformé en compost pour l'agriculture.
Le biogaz est épuré pour produire un méthane consommable par les bus. Un dépôt de bus au gaz de 150 véhicules a été ouvert, fin 2005, à proximité immédiate du CVO auquel il est relié par une canalisation souterraine. Ces bus étaient jusqu'à présent alimentés au gaz naturel fourni par Gaz de France. Dans un premier temps, une centaine d'entre eux utiliseront le biogaz produit par le CVO.
"Les territoires qui réussiront sont ceux qui vont s'affranchir du pétrole", s'enthousiasme Eric Quiquet, vice-président (Verts) chargé des transports à la communauté urbaine de Lille.
Ce système procure aussi l'avantage d'éviter le recours aux agrocarburants (éthanol ou biodiesel). Lorsque le CVO de Sequedin atteindra sa vitesse de croisière, il produira 4 millions de m3 de biogaz. D'ici à 2011, l'ensemble de la flotte, soit 450 bus, roulera soit au gaz naturel, soit au biogaz.
Philippe Allienne
IDE depuis le 31 mai 2012 !

-
- Accro
- Messages : 1196
- Inscription : 08 janv. 2007 02:35
- Localisation : ici, là et ailleurs
- Contact :
Le laboratoire Merck arrête ses essais d'un vaccin contre le sida
AFP - Samedi 22 septembre, 08h38
NEW YORK, 22 sept 2007 (AFP) - Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé samedi avoir mis fin à ses essais d'un vaccin contre le sida après qu'une étude eut montré qu'il n'était pas efficace.
(Publicité)
Cette décision porte un coup à la lutte contre le sida dans le monde car le vaccin, le V520, avait été décrit comme prometteur.
"Le Groupe de surveillance indépendant a recommandé qu'il soit mis fin aux essais du vaccin car ces essais n'ont pas démontré son efficacité", a indiqué Merck dans un communiqué.
La société a précisé qu'une étude avait été effectuée sur près de 1.500 volontaires et avait montré que le vaccin n'empêchait pas la contamination.
AFP - Samedi 22 septembre, 08h38
NEW YORK, 22 sept 2007 (AFP) - Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé samedi avoir mis fin à ses essais d'un vaccin contre le sida après qu'une étude eut montré qu'il n'était pas efficace.
(Publicité)
Cette décision porte un coup à la lutte contre le sida dans le monde car le vaccin, le V520, avait été décrit comme prometteur.
"Le Groupe de surveillance indépendant a recommandé qu'il soit mis fin aux essais du vaccin car ces essais n'ont pas démontré son efficacité", a indiqué Merck dans un communiqué.
La société a précisé qu'une étude avait été effectuée sur près de 1.500 volontaires et avait montré que le vaccin n'empêchait pas la contamination.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
Héraclite d'Ephèse
-
- Accro
- Messages : 1196
- Inscription : 08 janv. 2007 02:35
- Localisation : ici, là et ailleurs
- Contact :
Congrès en France : des cellules souches sanguines pour réparer le coeur
AFP - il y a 11 minutes
MULHOUSE (AFP) - Les greffes intra-cardiaques de cellules souche sanguines (CSS) peuvent réparer l'infarctus du myocarde de manière "spectaculaire", selon des chercheurs qui vont présenter leurs résultats à l'occasion d'un congrès international à partir de lundi à Mulhouse.
"C'est une solution alternative très intéressante à la transplantation cardiaque pour des patients victimes d'un infarctus du myocarde très grave et ayant un espoir de vie inférieur à trois ans", a expliqué le Pr Philippe Hénon, directeur de l'Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation (IRHT) qui fête le 20e anniversaire de sa création à Mulhouse.
Cette technique consiste à prélever dans le propre sang du malade, après l'infarctus, des CSS que l'on va purifier au laboratoire avant de les réinjecter directement dans le coeur, a expliqué le professeur.
"Nous avons un recul maintenant de quatre ans et demi pour les premiers patients greffés. Il faut ce temps là pour prouver que ça marche de façon durable", a-t-il ajouté, en évoquant des "résultats spectaculaires".
Les chercheurs de l'IRHT présenteront pendant le congrès une découverte qu'ils viennent de mettre en évidence pour la première fois au monde : les CSS humaines sont capables de se différencier en cellules du muscle cardiaque et en cellules régénérant les petits vaisseaux du coeur, selon le Pr Hénon.
"La grosse bagarre actuelle parmi les spécialistes, c'est de savoir si les cellules souches adultes sont capables de se différencier en cellules cardiaques ou pas", explique cet hématologue.
"Nous avons purifié ces cellules et mis en évidence en leur sein une sous-population de cellules qui indiscutablement se transforment en cellules cardiaques", a affirmé ce spécialiste qui officie également aux Etats-Unis, au New York Medical College, en tant que "Visiting Professor de Medecine".
L'utilisation de CSS adultes a aussi l'intérêt majeur de ne pas poser de problème éthique, contrairement aux cellules embryonnaires.
Pendant trois jours à partir de lundi, environ 300 spécialistes du monde entier (Europe, Etats-Unis, Corée du Sud, Japon) se réuniront à Mulhouse sur le thème de la "Bio-ingénierie et de la médecine régénératrice".
Le congrès rassemblera des spécialistes du coeur, de l'os, de l'oeil, du cartilage ou du système nerveux qui utilisent les cellules souches adultes pour réparer des organes défaillants, mais aussi des spécialistes des biomatériaux qui mettent au point des supports biodégradables nécessaires, dans certaines indications, à la réimplantation des cellules souches.
AFP - il y a 11 minutes
MULHOUSE (AFP) - Les greffes intra-cardiaques de cellules souche sanguines (CSS) peuvent réparer l'infarctus du myocarde de manière "spectaculaire", selon des chercheurs qui vont présenter leurs résultats à l'occasion d'un congrès international à partir de lundi à Mulhouse.
"C'est une solution alternative très intéressante à la transplantation cardiaque pour des patients victimes d'un infarctus du myocarde très grave et ayant un espoir de vie inférieur à trois ans", a expliqué le Pr Philippe Hénon, directeur de l'Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation (IRHT) qui fête le 20e anniversaire de sa création à Mulhouse.
Cette technique consiste à prélever dans le propre sang du malade, après l'infarctus, des CSS que l'on va purifier au laboratoire avant de les réinjecter directement dans le coeur, a expliqué le professeur.
"Nous avons un recul maintenant de quatre ans et demi pour les premiers patients greffés. Il faut ce temps là pour prouver que ça marche de façon durable", a-t-il ajouté, en évoquant des "résultats spectaculaires".
Les chercheurs de l'IRHT présenteront pendant le congrès une découverte qu'ils viennent de mettre en évidence pour la première fois au monde : les CSS humaines sont capables de se différencier en cellules du muscle cardiaque et en cellules régénérant les petits vaisseaux du coeur, selon le Pr Hénon.
"La grosse bagarre actuelle parmi les spécialistes, c'est de savoir si les cellules souches adultes sont capables de se différencier en cellules cardiaques ou pas", explique cet hématologue.
"Nous avons purifié ces cellules et mis en évidence en leur sein une sous-population de cellules qui indiscutablement se transforment en cellules cardiaques", a affirmé ce spécialiste qui officie également aux Etats-Unis, au New York Medical College, en tant que "Visiting Professor de Medecine".
L'utilisation de CSS adultes a aussi l'intérêt majeur de ne pas poser de problème éthique, contrairement aux cellules embryonnaires.
Pendant trois jours à partir de lundi, environ 300 spécialistes du monde entier (Europe, Etats-Unis, Corée du Sud, Japon) se réuniront à Mulhouse sur le thème de la "Bio-ingénierie et de la médecine régénératrice".
Le congrès rassemblera des spécialistes du coeur, de l'os, de l'oeil, du cartilage ou du système nerveux qui utilisent les cellules souches adultes pour réparer des organes défaillants, mais aussi des spécialistes des biomatériaux qui mettent au point des supports biodégradables nécessaires, dans certaines indications, à la réimplantation des cellules souches.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
Héraclite d'Ephèse
besoin d'aide!!!! au sujet du concours infirmière!
bonjour tout le monde
j'ai un petit pb, je suis en terminale S et je ne sais pas si je peux passer le concour infirmier en fevrier2008 ou si je dois faire une anné de prépa

j'ai un petit pb, je suis en terminale S et je ne sais pas si je peux passer le concour infirmier en fevrier2008 ou si je dois faire une anné de prépa

C'est un concours accessible pour tous les bacheliers, donc y'a pas de raison que tu n'y arrives pas en bossant un peu. Pour la culture générale, faut écouter, lire, regarder l'actualité sanitaire et sociale tous les jurs ( www.lemonde.fr, le magazine de la santé au quotidien.... ) et t'acheter un bouquin, ça aide pas mal quand même.
Dernière modification par Dowbette le 22 sept. 2007 14:33, modifié 1 fois.
IDE depuis le 31 mai 2012 !
