Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Ah je viens d'aller voir google actualité, je vous mets le lien !!
Bactérie tueuse à l'hôpital de Massy : comment la Klebsiella s’est propagée
Florian Loisy | Publié le 30.08.2011, 07h00
massy (essonne), hier. L’hôpital privé a dû cesser ses activités après le décès, en juillet, de trois patients contaminés par une bactérie super-résistante. Il a rouvert la semaine dernière.
Un été angoissant. Depuis deux mois, l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne) est le théâtre d’un scénario catastrophe qui se solde par trois décès et par l’envoi de courriers à 180 patients pour les informer qu’ils sont peut-être porteurs d’une dangereuse bactérie. Un coup dur pour cette clinique de 350 lits, réputée pour l’excellence de son service de chirurgie cardiaque.
Début juin, une vacancière est rapatriée d’urgence de Grèce. Son cas est pris en charge par le service réanimation. Après trois semaines de tests, la bactérie Klebsiella pneumoniae qui affecte les poumons et les voies respiratoires, est décelée chez cette patiente.
Dans la foulée, une partie de ce service — les chambres les plus proches de la vacancière — est placée à l’isolement. Des dépistages sont réalisés chez d’autres patients. Quatre d’entre eux ont été contaminés. Mais comme certains avaient été entre-temps placés en unité de soins dans les étages 2 et 4 de la clinique, ils ont eux aussi transmis la bactérie à 13 autres malades. Parmi eux, 3 sont décécés fin juillet. Le 29 juillet, l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’agence régionale de santé (ARS) décident d’interdire les nouvelles admissions dans l’hôpital.
Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) est convoqué le même jour afin de mettre en place des mesures drastiques afin de limiter ce qui est qualifié d’« épidémie » lors de cette réunion. « Nous n’avons fait qu’avancer la fermeture estivale d’une semaine, justifie pour sa part la direction de la clinique. Nos services ont rouvert la semaine dernière comme prévu habituellement. »
Au sein du personnel, on estime que toutes les mesures n’ont pas été prises assez vite lorsque le diagnostic est tombé : « Il n’y a que 5 cadres soignants pour 16 services », se plaignaient les syndicats au début de l’été. « Dès que nous avons su que la bactérie était présente, nous avons renforcé toutes les procédures d’hygiène et effectué des dépistages sur tous les patients susceptibles d’être entrés en contact avec les porteurs », se défend la direction de l’établissement.
Présente pendant près de six mois dans l’organisme
A la fin du mois de juillet, 2 patients contaminés par la Klebsiella ont été transférés vers les hôpitaux de Bligny, à Briis-sous-Forges (Essonne) et Antony (Hauts-de-Seine). Un troisième séjourne encore à l’hôpital privé de Massy. « En revanche on ne s’est pas intéressé au personnel, soupirent les employés, qui n’ont pas été dépistés puisque la procédure officielle ne le prévoit pas. Des soignants peuvent avoir une santé fragile et courir le risque d’être fortement affectés par cette maladie si un porteur sain la leur transmet. »
A la reprise de l’activité de la clinique, la semaine dernière, l’InVS a demandé qu’un courrier soit envoyé à tous les patients passés par l’hôpital durant la période de contamination. Vendredi dernier, 180 lettres ont donc été adressées à ces malades, sortis depuis de la clinique. « Nous avons demandé à la direction si les familles des 3 patients décédés avaient été informées et on nous a répondu que non, fustige un représentant syndical du personnel soignant. Ils ont dû embrasser leur proche dans les jours précédant son décès et sont sans doute contaminés eux aussi. C’est bien la preuve que tout n’est pas mis en œuvre pour enrayer la progression de la bactérie. »
Klebsiella pneumoniae reste présente dans l’organisme durant près de six mois. A l’hôpital privé de Massy, le temps risque d’être long d’ici là…

Bactérie tueuse à l'hôpital de Massy : comment la Klebsiella s’est propagée
Florian Loisy | Publié le 30.08.2011, 07h00
massy (essonne), hier. L’hôpital privé a dû cesser ses activités après le décès, en juillet, de trois patients contaminés par une bactérie super-résistante. Il a rouvert la semaine dernière.
Un été angoissant. Depuis deux mois, l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne) est le théâtre d’un scénario catastrophe qui se solde par trois décès et par l’envoi de courriers à 180 patients pour les informer qu’ils sont peut-être porteurs d’une dangereuse bactérie. Un coup dur pour cette clinique de 350 lits, réputée pour l’excellence de son service de chirurgie cardiaque.
Début juin, une vacancière est rapatriée d’urgence de Grèce. Son cas est pris en charge par le service réanimation. Après trois semaines de tests, la bactérie Klebsiella pneumoniae qui affecte les poumons et les voies respiratoires, est décelée chez cette patiente.
Dans la foulée, une partie de ce service — les chambres les plus proches de la vacancière — est placée à l’isolement. Des dépistages sont réalisés chez d’autres patients. Quatre d’entre eux ont été contaminés. Mais comme certains avaient été entre-temps placés en unité de soins dans les étages 2 et 4 de la clinique, ils ont eux aussi transmis la bactérie à 13 autres malades. Parmi eux, 3 sont décécés fin juillet. Le 29 juillet, l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’agence régionale de santé (ARS) décident d’interdire les nouvelles admissions dans l’hôpital.
Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) est convoqué le même jour afin de mettre en place des mesures drastiques afin de limiter ce qui est qualifié d’« épidémie » lors de cette réunion. « Nous n’avons fait qu’avancer la fermeture estivale d’une semaine, justifie pour sa part la direction de la clinique. Nos services ont rouvert la semaine dernière comme prévu habituellement. »
Au sein du personnel, on estime que toutes les mesures n’ont pas été prises assez vite lorsque le diagnostic est tombé : « Il n’y a que 5 cadres soignants pour 16 services », se plaignaient les syndicats au début de l’été. « Dès que nous avons su que la bactérie était présente, nous avons renforcé toutes les procédures d’hygiène et effectué des dépistages sur tous les patients susceptibles d’être entrés en contact avec les porteurs », se défend la direction de l’établissement.
Présente pendant près de six mois dans l’organisme
A la fin du mois de juillet, 2 patients contaminés par la Klebsiella ont été transférés vers les hôpitaux de Bligny, à Briis-sous-Forges (Essonne) et Antony (Hauts-de-Seine). Un troisième séjourne encore à l’hôpital privé de Massy. « En revanche on ne s’est pas intéressé au personnel, soupirent les employés, qui n’ont pas été dépistés puisque la procédure officielle ne le prévoit pas. Des soignants peuvent avoir une santé fragile et courir le risque d’être fortement affectés par cette maladie si un porteur sain la leur transmet. »
A la reprise de l’activité de la clinique, la semaine dernière, l’InVS a demandé qu’un courrier soit envoyé à tous les patients passés par l’hôpital durant la période de contamination. Vendredi dernier, 180 lettres ont donc été adressées à ces malades, sortis depuis de la clinique. « Nous avons demandé à la direction si les familles des 3 patients décédés avaient été informées et on nous a répondu que non, fustige un représentant syndical du personnel soignant. Ils ont dû embrasser leur proche dans les jours précédant son décès et sont sans doute contaminés eux aussi. C’est bien la preuve que tout n’est pas mis en œuvre pour enrayer la progression de la bactérie. »
Klebsiella pneumoniae reste présente dans l’organisme durant près de six mois. A l’hôpital privé de Massy, le temps risque d’être long d’ici là…
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Tu penses que sur chaque nouveaux thèmes, comme la bacterie a Massy, on doit en faire un résumé ? Ou juste lire ?
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
debella a écrit :Tu penses que sur chaque nouveaux thèmes, comme la bacterie a Massy, on doit en faire un résumé ? Ou juste lire ?
surtout être au courant

☆♥ ESI 2011/2014☆♥
♥ 180/180 Ects ♥
┣▇▇▇═─ IDE depuis le 25/07/2014

♥ 180/180 Ects ♥
┣▇▇▇═─ IDE depuis le 25/07/2014
Re: Actualités concours 2012
Ok, merci beaucoup !!
Je vais plus regarder les infos, magazine de la santé, google actualité!
Y a un magazine en particulier, qui parle de la profession d’infirmière ? Encore Merci
Je vais plus regarder les infos, magazine de la santé, google actualité!
Y a un magazine en particulier, qui parle de la profession d’infirmière ? Encore Merci

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Sur quels sites est ce que vous allez pour bien suivre l'actualité sanitaire et sociale ?
J'ai quelques thèmes si vous voulez (mais je sais pas s'il est toujours prévu qu'on fasse des fiches ensemble vu que pour le moment il y a beaucoup d'articles
ce qui d'ailleurs est top! merci!)
J'ai quelques thèmes si vous voulez (mais je sais pas s'il est toujours prévu qu'on fasse des fiches ensemble vu que pour le moment il y a beaucoup d'articles

IFSI du CHU de Rouen
Re: Actualités concours 2012
Moi, pour l'instant je regarde sur google actualité et a partir de lundi y a le magazine de la santé qui reprend sur la 5 a 13h30
Sinon je suis toujours OK pour les fiches !! J'osais plus en mettre!
Hier j'ai fais :
L'hygiene individuelle et collective et l'euthanasie.
Mais je les fais sur cahier à l'écrit. Des que j'ai 5 minutes je les renote sur le site
Mais tu peux y aller, on va mettre de tou, on aura plus de chance de votre pleins de choses

Sinon je suis toujours OK pour les fiches !! J'osais plus en mettre!

Hier j'ai fais :
L'hygiene individuelle et collective et l'euthanasie.
Mais je les fais sur cahier à l'écrit. Des que j'ai 5 minutes je les renote sur le site

Mais tu peux y aller, on va mettre de tou, on aura plus de chance de votre pleins de choses

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Pour les fiches je viens de finir tous ce qui est santé publique si vous souhaitez que je les mette n'hésitez pas. Je suis entrain de retaper l'hygiene et la nutrition.
C'est par rapport au livre méga guide concours infirmier
C'est par rapport au livre méga guide concours infirmier
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
L’HYGIÈNE
RISQUES SANITAIRE
LA bonne hygiène est fondamentale pour la santé individuelle et collective.
Malgré l'augmentation du niveau de vie, les risques sanitaires augmentent.
CAUSES DE L'AUGMENTATION DES RISQUES SANITAIRES
- Hygiène personnelle et collective insuffisante
- Explosion démographique : Surpopulation.
- Présence de population a risques dans les foyers : nouveau né, femmes enceintes..
- Risques associés aux voyages
- Apparition de nouvelles maladies
- Nouveau mode de vie : consommation d'aliments de toutes provenances
- Résistance aux antibiotiques
- Faible connaissances des risques liés au manque d'hygiène
NATURES DE LA MENACES SANITAIRE
- Bactérie : Organismes unicellulaires de forment variés. Se multiplient.
- Virus : Se multiplient en jetant leur contenu nucleïque dans l'ADN
- Champignons : Microscopique multi et unicellulaire, proche des plantes, sans chlorophyle. Multiplication par sporulation
- Parasites : Ens. de microorganismes qui se dvlp aux dépens de l'hote
MODES DE CONTAMINATION
Se développent dans les conditions normales : T° ambiante, l'air, l'eau
Avec les technologies modernes : Climatisation : Augmentation de la contamination
A l'hopital, les risques sont très prèsents : INFECTIONS NOSOCOMIALES.
Craintes des professionnel (judiciarisation) et des patients (contraction de maladies)
HYGIENE PERSONNELLE ET DOMESTIQUE
HYGIENE PERSONNELLE
- Hygiene du corps : Douches
- Hygiene des mains : Aprés avoir touché quelques choses de douteux, toilettes...
- Hygiène buccale : brossage apres avoir mangé, dentiste 1 fois par an.
- Hygiene nasale : Nez sans microbes : Mouchage
HYGIÈNE DOMESTIQUE
LA maison regorge d'endroit propices a la contamination :
- Les réservoirs : Siphons, WC, évier...
- Les disséminateurs : éponges, serpillière...
- Surface en contact avec les mains et les aliments
- Autres : Les sols.
2 Endroits a risques :
- LA cuisine : Évier 100 000 fois + que les sanitaires
- Sanitaire : Chaud + humide = prolifération bactérienne
ATTENTION aux comportement des personnes : tattoos, piercing = Augmentation des risques
Personnes a risques microbiens : BB, femmes enceintes, PA, ImmunoD.
Hygiene collective : Vaccination
RISQUES SANITAIRE
LA bonne hygiène est fondamentale pour la santé individuelle et collective.
Malgré l'augmentation du niveau de vie, les risques sanitaires augmentent.
CAUSES DE L'AUGMENTATION DES RISQUES SANITAIRES
- Hygiène personnelle et collective insuffisante
- Explosion démographique : Surpopulation.
- Présence de population a risques dans les foyers : nouveau né, femmes enceintes..
- Risques associés aux voyages
- Apparition de nouvelles maladies
- Nouveau mode de vie : consommation d'aliments de toutes provenances
- Résistance aux antibiotiques
- Faible connaissances des risques liés au manque d'hygiène
NATURES DE LA MENACES SANITAIRE
- Bactérie : Organismes unicellulaires de forment variés. Se multiplient.
- Virus : Se multiplient en jetant leur contenu nucleïque dans l'ADN
- Champignons : Microscopique multi et unicellulaire, proche des plantes, sans chlorophyle. Multiplication par sporulation
- Parasites : Ens. de microorganismes qui se dvlp aux dépens de l'hote
MODES DE CONTAMINATION
Se développent dans les conditions normales : T° ambiante, l'air, l'eau
Avec les technologies modernes : Climatisation : Augmentation de la contamination
A l'hopital, les risques sont très prèsents : INFECTIONS NOSOCOMIALES.
Craintes des professionnel (judiciarisation) et des patients (contraction de maladies)
HYGIENE PERSONNELLE ET DOMESTIQUE
HYGIENE PERSONNELLE
- Hygiene du corps : Douches
- Hygiene des mains : Aprés avoir touché quelques choses de douteux, toilettes...
- Hygiène buccale : brossage apres avoir mangé, dentiste 1 fois par an.
- Hygiene nasale : Nez sans microbes : Mouchage
HYGIÈNE DOMESTIQUE
LA maison regorge d'endroit propices a la contamination :
- Les réservoirs : Siphons, WC, évier...
- Les disséminateurs : éponges, serpillière...
- Surface en contact avec les mains et les aliments
- Autres : Les sols.
2 Endroits a risques :
- LA cuisine : Évier 100 000 fois + que les sanitaires
- Sanitaire : Chaud + humide = prolifération bactérienne
ATTENTION aux comportement des personnes : tattoos, piercing = Augmentation des risques
Personnes a risques microbiens : BB, femmes enceintes, PA, ImmunoD.
Hygiene collective : Vaccination
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Sixela95, moi pareil c'est sur ce bouquin la
JE veux bien la santé publique, c'est ce que j'ai eu le plus de mal a condenser

JE veux bien la santé publique, c'est ce que j'ai eu le plus de mal a condenser

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
LES INFECTIONS NOSOCOMIALES
Infection contractée à l’hôpital, qui n'existait pas auparavant, ni pendant les 48 premières heures d'hospitalisation.
7% des hospitalisés ; 4000 personnes tués par an
FACTEURS FAVORISANTS
- l'age et la pathologie
- Prise de certains médicaments (ATB, immunosuppresseurs...)
- Actes invasifs (sondes urinaires, cathéter...)
CAUSES
- Endogènes : Patients contaminés par ses germes
- Exogènes : Autres patients, personnel, visiteurs...
CONSEQUENCES
- PAtients : Souffrance supplementaires, allongement de la durée du séjour, séquelles ou décès
- Hopital : Cout par l'allongement de l'hospitalisation et indemnités pour le dommage causé
PREVENTION
- Hygiene des mains
- Isolement des malades
- Foramtion du personnel
- Surveillance des ATB
- Controle de l'air et de l'eau
CCL° :
Depuis 1988, création du CLIN (Comité de lutte contre les Infections Nosocomiales) : Formation du personnel, rapport d'activité, prévention
RAISIN : Réseau d'alerte et d'investigation et Surveillance des Infectiions nosocomiales = Surveillance épidémiologique
PS : ATB : Antibiotique
Infection contractée à l’hôpital, qui n'existait pas auparavant, ni pendant les 48 premières heures d'hospitalisation.
7% des hospitalisés ; 4000 personnes tués par an
FACTEURS FAVORISANTS
- l'age et la pathologie
- Prise de certains médicaments (ATB, immunosuppresseurs...)
- Actes invasifs (sondes urinaires, cathéter...)
CAUSES
- Endogènes : Patients contaminés par ses germes
- Exogènes : Autres patients, personnel, visiteurs...
CONSEQUENCES
- PAtients : Souffrance supplementaires, allongement de la durée du séjour, séquelles ou décès
- Hopital : Cout par l'allongement de l'hospitalisation et indemnités pour le dommage causé
PREVENTION
- Hygiene des mains
- Isolement des malades
- Foramtion du personnel
- Surveillance des ATB
- Controle de l'air et de l'eau
CCL° :
Depuis 1988, création du CLIN (Comité de lutte contre les Infections Nosocomiales) : Formation du personnel, rapport d'activité, prévention
RAISIN : Réseau d'alerte et d'investigation et Surveillance des Infectiions nosocomiales = Surveillance épidémiologique
PS : ATB : Antibiotique

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
J'ai fait une fiche sur le secret médical
Définition
Le secret peut être défini comme un devoir naturel des citoyens, un devoir moral, une obligation légale et un droit du malade. Son intérêt est donc d'ordre public mais également privé.
Un peu d'histoire...
Le secret médical est encadré pour la première fois par la loi en 1810 (article 378 du Code Pénal) : tous les officiers de santé qui, hors les cas où la loi les oblige à se porter dénonciateurs, auront révélé ces secrets, seront punis d'un emprisonnement d'un à six mois et d'une amende de 100 à 500 francs.
L'obligation du secret médical touche tous les professionnels de santé. Il est absolu et d'ordre public. Cette obligation est également valable après le décès du patient.
1892 : déclaration obligatoire de maladies contagieuses
1842 : déclaration obligatoire des maladies vénériennes
1898 : déclaration des accidents de travail
Infirmières : un serment de 1893 (serment de NIGHTINGALE)
"Je ferai tout pour élever le niveau de ma profession et je garderai, avec totale discrétion, les choses privées qui me seront confiées et tous les secrets de la famille que la pratique de mon service me ferait éventuellement connaître. J'aiderai de mon mieux le médecin dans son travail, et je me dévouerai au bien-être de ceux qui sont laissés à ma garde."
En 1945 le secret médical connaît un rebondissement avec la révolution thérapeutique, la sécurité sociale et la création des ordres.
Avec le Code de déontologie de 1995 le secret est dit "partagé" mais reste limité aux membres de l'équipe soignante. Les auxiliaires médicaux sont alors des confidents indispensables pour le médecin qui doit s'assurer que les personnes qui l'entourent sont instruites de leurs obligations.
La loi de 2002 évoque les droits du malade. Deux professionnels de santé peuvent échanger des informations (continuité des soins qui détermine la meilleure prise en charge possible).
Le secret est aussi informatique : les médecins partagent entre eux le secret par le biais des outils informatiques. (Loi Informatique et Liberté de 1978).
Les dérogations du secret :
Le secret ne peut pas toujours être gardé pour soi. C'est pourquoi la loi autorise certaines dérogations (naissances, décès, maladies contagieuses, alcooliques dangereux, internement, accidents du travail et maladies professionnelles, dopage, VIH...)
Les dérogations ont pour but de protéger la santé publique, de faire fonctionner l'état civil, de préserver l'intérêt du patient, de maintenir l'ordre mais également de maîtriser les dépenses de santé.
Conclusion :
Vie privée, rapport au travail, à la justice, à la médecine, à la religion... Le secret professionnel est omniprésent dans nos préoccupations quotidiennes.
Aujourd'hui, confronté à l'évolution de la société, les barrières du secret médical ont tendance à s'amenuiser. Les enjeux posés par la médecine moderne, les exigences actuelles de prise en charge des patients comme l'affirmation de leur droit à l'information amènent à s'interroger sur le principe du secret médical.
Définition
Le secret peut être défini comme un devoir naturel des citoyens, un devoir moral, une obligation légale et un droit du malade. Son intérêt est donc d'ordre public mais également privé.
Un peu d'histoire...
Le secret médical est encadré pour la première fois par la loi en 1810 (article 378 du Code Pénal) : tous les officiers de santé qui, hors les cas où la loi les oblige à se porter dénonciateurs, auront révélé ces secrets, seront punis d'un emprisonnement d'un à six mois et d'une amende de 100 à 500 francs.
L'obligation du secret médical touche tous les professionnels de santé. Il est absolu et d'ordre public. Cette obligation est également valable après le décès du patient.
1892 : déclaration obligatoire de maladies contagieuses
1842 : déclaration obligatoire des maladies vénériennes
1898 : déclaration des accidents de travail
Infirmières : un serment de 1893 (serment de NIGHTINGALE)
"Je ferai tout pour élever le niveau de ma profession et je garderai, avec totale discrétion, les choses privées qui me seront confiées et tous les secrets de la famille que la pratique de mon service me ferait éventuellement connaître. J'aiderai de mon mieux le médecin dans son travail, et je me dévouerai au bien-être de ceux qui sont laissés à ma garde."
En 1945 le secret médical connaît un rebondissement avec la révolution thérapeutique, la sécurité sociale et la création des ordres.
Avec le Code de déontologie de 1995 le secret est dit "partagé" mais reste limité aux membres de l'équipe soignante. Les auxiliaires médicaux sont alors des confidents indispensables pour le médecin qui doit s'assurer que les personnes qui l'entourent sont instruites de leurs obligations.
La loi de 2002 évoque les droits du malade. Deux professionnels de santé peuvent échanger des informations (continuité des soins qui détermine la meilleure prise en charge possible).
Le secret est aussi informatique : les médecins partagent entre eux le secret par le biais des outils informatiques. (Loi Informatique et Liberté de 1978).
Les dérogations du secret :
Le secret ne peut pas toujours être gardé pour soi. C'est pourquoi la loi autorise certaines dérogations (naissances, décès, maladies contagieuses, alcooliques dangereux, internement, accidents du travail et maladies professionnelles, dopage, VIH...)
Les dérogations ont pour but de protéger la santé publique, de faire fonctionner l'état civil, de préserver l'intérêt du patient, de maintenir l'ordre mais également de maîtriser les dépenses de santé.
Conclusion :
Vie privée, rapport au travail, à la justice, à la médecine, à la religion... Le secret professionnel est omniprésent dans nos préoccupations quotidiennes.
Aujourd'hui, confronté à l'évolution de la société, les barrières du secret médical ont tendance à s'amenuiser. Les enjeux posés par la médecine moderne, les exigences actuelles de prise en charge des patients comme l'affirmation de leur droit à l'information amènent à s'interroger sur le principe du secret médical.
IFSI du CHU de Rouen
Re: Actualités concours 2012
C'est un peu long désolé mais bon c'est juste pour lire c'est un résumé d'un cours que j'ai eu l'année dernière et je pense que c'est un sujet important donc voilà 
Et je vais en faire d'autres pour demain je pense je les mettrai aussi!!
Trop cool pour le magazine de la santé !! Je regarde tout le temps, je savais pas que ça reprenait lundi, c'est chouette

Et je vais en faire d'autres pour demain je pense je les mettrai aussi!!
Trop cool pour le magazine de la santé !! Je regarde tout le temps, je savais pas que ça reprenait lundi, c'est chouette

IFSI du CHU de Rouen
Re: Actualités concours 2012
MErci Esthou !!
Je vais regarder mes bouquins sur le secret médical et essayer de voir pour en faire une!
Mais sinon je l'a trouve très bien
C'est super qu'on s'entraident !! On va y arriver !
Je vais regarder mes bouquins sur le secret médical et essayer de voir pour en faire une!
Mais sinon je l'a trouve très bien

C'est super qu'on s'entraident !! On va y arriver !
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Bactérie présumée tueuse: Pour en finir avec l'imbroglio
Mis à jour le 30.08.11 à 16h41
Ce mardi matin on pouvait lire dans Le Parisien que la bactérie, Klebsiella pneumoniae, avaient tué trois personnes en juillet à l'hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne). En réalité les patients seraient décédés de leur pathologie cardiaque.
Pour en finir avec l’imbroglio sur la bactérie présumée tueuse, l’agence régionale de santé (ARS) a résumé à 20Minutes le fil des événements. «Il y a quelques mois, l’hôpital de Massy a sonné l’alerte. Ce type de signaux nous sont régulièrement envoyés par les établissements sur les sujets graves, c’est un processus normal et obligatoire. Dès que nous sommes prévenus, nous demandons à ce que soient mis en œuvre les mesures protectrices nécessaires», rapporte Nicolas Peju, directeur de la démocratie sanitaire et de la communication d’Ile-de-France de l’ARS.
D'où vient l'information?
Mais après? «Nous avons décidé de prévenir les patients qui avaient fréquenté cet établissement qu’ils pouvaient être porteurs de cette bactérie. Nous leur avons fait quelques recommandations, il s'agit de mesures barrières classiques pour les sujets graves», ajoute Nicolas Peju.
Qui aurait pu faire ces déclarations au Parisien, une institution, l’établissement concerné? «L’information comme quoi la bactérie aurait tué des gens ont l’a découverte ce matin, elle a pris des proportions excessives. On ne sait pas exactement d’où elle provient, qui l’a affirmé à ce média. Elle a en tout cas été démentie par InVS (institut de veille sanitaire, NDLR)», conclue le directeur de la communication.
Mis à jour le 30.08.11 à 16h41
Ce mardi matin on pouvait lire dans Le Parisien que la bactérie, Klebsiella pneumoniae, avaient tué trois personnes en juillet à l'hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne). En réalité les patients seraient décédés de leur pathologie cardiaque.
Pour en finir avec l’imbroglio sur la bactérie présumée tueuse, l’agence régionale de santé (ARS) a résumé à 20Minutes le fil des événements. «Il y a quelques mois, l’hôpital de Massy a sonné l’alerte. Ce type de signaux nous sont régulièrement envoyés par les établissements sur les sujets graves, c’est un processus normal et obligatoire. Dès que nous sommes prévenus, nous demandons à ce que soient mis en œuvre les mesures protectrices nécessaires», rapporte Nicolas Peju, directeur de la démocratie sanitaire et de la communication d’Ile-de-France de l’ARS.
D'où vient l'information?
Mais après? «Nous avons décidé de prévenir les patients qui avaient fréquenté cet établissement qu’ils pouvaient être porteurs de cette bactérie. Nous leur avons fait quelques recommandations, il s'agit de mesures barrières classiques pour les sujets graves», ajoute Nicolas Peju.
Qui aurait pu faire ces déclarations au Parisien, une institution, l’établissement concerné? «L’information comme quoi la bactérie aurait tué des gens ont l’a découverte ce matin, elle a pris des proportions excessives. On ne sait pas exactement d’où elle provient, qui l’a affirmé à ce média. Elle a en tout cas été démentie par InVS (institut de veille sanitaire, NDLR)», conclue le directeur de la communication.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Gare à la consommation d'antibiotiques chez les enfants
Une étude américaine vient de révéler qu'une consommation excessive d'antibiotiques pendant l'enfance pouvait augmenter les risques de diabète, d'asthme et d'obésité.
Vous connaissez forcément ce slogan : "Les antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts". Diffusé à l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie, le message est simple : les antibiotiques détruisent les bactéries mais ne peuvent rien contre les virus. L'objectif de la campagne ? Nous rappeler le bon et le mauvais usage de ces médicaments afin d’éviter des prescriptions inutiles.
Une étude américaine, menée par le Pr Martin Blaser de l'université de New-York, et publiée dans la revue Nature, pointe les dangers d'une consommation excessive d'antibiotiques chez les tout-petits. Selon le spécialiste, abuser de ces médicaments pendant l'enfance pourrait provoquer des troubles de la flore intestinale et augmenter ainsi les risques de diabète, d'asthme et d'obésité. "Il devient de plus en plus évident que la flore intestinale joue un rôle capital comme moteur de certaines maladies telles l'obésité ou les cancers colorectaux", confirme le Pr Patrick Berche, microbiologiste à l'hôpital Necker (Paris), dans une interview accordée au Figaro.
Pour limiter les risques, le Pr Blaser invite donc les professionnels à réduire au maximum la consommation d'antibiotiques chez les enfants et chez les futures mamans et préconise une conception des antibiotiques différente, afin de limiter les effets sur les bactéries digestives.
Une étude américaine vient de révéler qu'une consommation excessive d'antibiotiques pendant l'enfance pouvait augmenter les risques de diabète, d'asthme et d'obésité.
Vous connaissez forcément ce slogan : "Les antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts". Diffusé à l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie, le message est simple : les antibiotiques détruisent les bactéries mais ne peuvent rien contre les virus. L'objectif de la campagne ? Nous rappeler le bon et le mauvais usage de ces médicaments afin d’éviter des prescriptions inutiles.
Une étude américaine, menée par le Pr Martin Blaser de l'université de New-York, et publiée dans la revue Nature, pointe les dangers d'une consommation excessive d'antibiotiques chez les tout-petits. Selon le spécialiste, abuser de ces médicaments pendant l'enfance pourrait provoquer des troubles de la flore intestinale et augmenter ainsi les risques de diabète, d'asthme et d'obésité. "Il devient de plus en plus évident que la flore intestinale joue un rôle capital comme moteur de certaines maladies telles l'obésité ou les cancers colorectaux", confirme le Pr Patrick Berche, microbiologiste à l'hôpital Necker (Paris), dans une interview accordée au Figaro.
Pour limiter les risques, le Pr Blaser invite donc les professionnels à réduire au maximum la consommation d'antibiotiques chez les enfants et chez les futures mamans et préconise une conception des antibiotiques différente, afin de limiter les effets sur les bactéries digestives.
INFIRMIERE D.E