3 ème année, doute /capacité, stage difficile, quels acquis?

[augusta]

Et sinon je suis qu'on puisse dire qu'une IDE qui traite de nulle une ESI c'est pour la booster!!

Et vous avez raison de l'être!! Ce n'est pas l'ESI qui est "nul(le)" mais son travail.....

Tout à fait.
C'est bien pour ça que j'avais préciser qu'il ne fallait pas le prendre pour soi....
Comme quoi....les grands esprits se rencontrent lol

[jdall49]

Effectivement c'est son travail qui est nul mais tout simplement çà se dit pas!
Et oui il y aussi des eide mauvais c'est vrai mais pas en général!
Quand j'étais professionnel et que j'avais des élèves en charge je les ai tjrs accompagné pr qu'elles réussissent , à mon tour d' être élève et certains comportement sont juste inacceptable jamais je l'avais été ainsi avec mes élèves auparavant. Rien que l'accueil du 1 er jour et plein autres choses, c'est juste leur devoir d'encadrer des élèves mais surtout de bien le faire, de pas laisser les élèves de côté, ou lancer des réflexions bidons du style il faut que tu t intègres à l'équipe mais attention pas trop limite tu décides toi même de prendre un café deux minutes on te le reproche voilà c'est énervant et c'est très "bas" de reprocher ce genre de chose bref ce sont des détails mais accumulé çà gonfle!

[augusta]

Y a pas tellement de changements quand tu passes de l'autre côté....quand tu es IDE dans l'équipe.
C'est assez comique d'ailleurs....

[larafy]

Bonjour à tous !

Je suis actuellement en troisiéme année, et c'est ma 6 ème semaine de stage sur 10 en médecine. Tout se passait bien, mes deux années trés bien, niveau stage et notes , ça se passait bien aussi à mon stage actuel mais depuis une semaine à peu prés moins bien.

J'ai l'impression de ne plus progresser, je suis avec une ide qui etait plutot sympa, mais depuis un moment ça va moyen quand je suis avec elle. Par exemple pour une transfusion, ça ne passait pas assez vite, alors que j'avais vérifier plusieurs fois le débit, et en fait c'etait dù à un KT trop petit. Elle s'enervait "tu aurais du me le dire avant !" mais je ne pouvais pas savoir cela.

Bref, et sinon niveau organisation j'ai un peu de mal parfois, en fait, ça dépend des jours et des ide avec qui je suis. Du mal à suivre toutes les transmissions que j'aurais à dire

Comment s'est passé vos stages de troisième année? auriez vous des conseils? moi j'en parlerai à ma tutrice dés que je la verrai (qui m'avait dit que je travaillais bien )

[Justi]

j'ai pu constater beaucoup d'exigence de la part des IDE envers les ESI 3e année. Certains IDE t'encadrent à fond dans le but de former un futur collègue, d'autres t'enfoncent au contraire.
Pas très encourageant, comme message (je te l'accorde). Mais c'est vraiment mon ressentit quant à ma dernière année.
Au niveau des conseils pour cette dernière année, n'accorde pas d'importance au remarques négatives du style "et dire que tu seras notre collègue dans peu de temps...", ça démotive et on perd toute confiance et il y a rien de plus important de garder confiance en soi quant tu passes DE, TFE, Stage pré pro à la fin en même temps.
Autre conseil, choisis bien ton stage pré pro... essaye de le faire en fonction de ton projet, ce qui n'est pas toujours évident si il reste des actes et compéténces à valider.
J'espère que ce message, pourras t'aider!

[milou2606]

Salut!

d'abord quelques petites questions :
As-tu des patients en charge? Si oui combien?

il es sûr quand troisième année les professionnels sont plus exigeants, tu dois savoir gérer un service, donc des patients dans leur globalité, une entré une préparation bloc, un retour, une sortie... Mais au niveau de la technique des soins, même si tu es censé avoir un meilleur niveau de connaissance qu'un étudiant en première année, les professionnels sont compréhensifs je pense. La technique s'acquière avec le temps et l'expérience!
La meilleure des choses que tu as à faire c'est de poser tes doutes, de les exprimer aux IDE qui t'entourent. Au moins tu sauras, bien ou mal, mais tu arrêteras de te poser milles questions!

ne t'inquiète pas, si tu t'investis tout ira bien!

[Sushinette25]

Larafy, je suis dans le même cas que toi. C'est dur.

Je suis en Réanimation Polyvalente dans un CHU. Exactement ce que je voulais. J'avais demandé ce stage car je savais que ça allait me pousser, m'apprendre beaucoup et me solliciter à fond. J'ai en projet de travailler au Bloc plus tard. Mon stage le plus "technique", c'était Chirurgie Digestive....en 1ere année. Donc pr la prise en charge globale et service, disons que ce n'était pas la priorité absolue, vu que l'objectif avant tout c'était la compétence 3, l'acquisition des connaissances, la découverte, les soins de base... En Maison de Retraite on m'avait donné bcp de responsabilités, j'avais des résidents en charge, il m'arrivait de quasi gérer tout un secteur. Mais c'est différent d'un service de chir ou de médecine. En Psy, je binômais avec un IDE, et j'avais 4 patients que je suivais de manière plus pousée (dossier, examens divers, soins...).

Mon stage en USP (en fin de 2ème année) fut enrichissant, mais côté prise en charge globale d'un patient, ce fut limité. Je n'avais pas accès aux dossiers sans l'IDE, rien n'était sectorisé. On m'a reproché mon manque de rapidité, j'ai peiné à faire les liens car je découvrais beaucoup de choses en même temps, et tournant avec plein d'infirmières différentes, les possibilités de mise en pratique étaient assez aléatoires. Certaines m'expliquaient et me faisaient tout faire, tout tracer, d'autres non, et ça passait moins bien. J'ai eu beaucoup moins confiance en moi que sur les précédents stages où on me laissait de l'autonomie, où je pouvais exercer ma méthode de raisonnement et de mise en pratique. Là j'ai découvert des choses qui me prenaient plus de temps et me posaient plus de difficultés, j'ai du m'adapter et ça m'a pris plus de temps, et j'ai senti que le regard des soignants était du coup plus pesant...eh oui en deuxième année je découvrais à peine la gestion du PSE, le principe de mise en pratique des relais per os, les PCA de morphine. Eh oui l'an prochain je passais en 3ème année.

Du coup j'ai débarqué en réa avec de la motivation à revendre, mais beaucoup d'appréhension et la sensation d'être une vraie bleue au sens le plus strict du terme. Tous ces appareils, ces fils, ces bruits, toute cette pharmaco...on a beau te dire "ouaiiiiiiiiis tu as eu des cours dessus", ben non, en vrai c'est pas tout à fait pareil. En vrai tu dois être rapide. En vrai tu évolues au milieu de plein de gens qui ont du métier, de la bouteille, de la dextérité, qui ont intégré le fonctionnement du service, qui se repèrent à la perfection dans le dédale de la réserve, qui ont une rapidité de mobilisation des connaissances impressionnante. Qui franchement ne vont pas s'amuser à couper les cheveux en quatre sur des dossiers de diagnostics infirmiers ultra détaillés (merci l'école), qui vont rester très pratico-pratiques. Et c'est triste à dire, qui ne vt pas avoir le temps (ni l'envie, avouons-le) de faire la conversation au patient pendant 10 minutes, ou lui faire une toilette ultra-décapante pendant 30 minutes. Parce qu'il y a d'autres priorités, qu'il manque du personnel, que le box d'à côté est instable et désature toutes les 30 secondes...

Je me revois entendre un prof nous dire, "pour l'instant apprenez à faire vos soins BIEN et après vous verrez avec l'expérience vous apprendrez à les faire VITE....oui bon certes en pratique ça sera un peu plus compliqué des fois". Tu crois pas si bien dire. En ce moment j'aurais presque les nerfs contre les formateurs qui font certes leur travail, mais ne nous sensibilisent pas assez en début de formation sur la REALITE du terrain, sur les outils à utiliser pour s'adapter. Car on a beau devoir être adaptables et devoir se dépatouiller seuls, la chute est parfois rude. LOL.

Au moins dans l'ancien programme, ils en bavaient sévère, mais ils voyaient plein de situations, de lieux différents. Ils étaient je pense potentiellement plus adaptables que nous, qui certes au bout de 10 semaines arrivons grosso modo à être plus ou moins « performants » sur le terrain (et encore, rien ne le prouve), mais qui sommes au final plus limités dans notre approche et notre vision globale de la profession. (Et c'est sans compter ceux qui auront eu un parcours de stage peu glorieux et peu varié).

Moi j'ai besoin de faire plusieurs fois pour maîtriser, pr avoir la dextérité et la confiance qui vt faire qu'ensuite je serai rapide. Du coup mon 2ème sondage vésical (eh oui en 3ème année, je n'avais jamais sondé de foufoune ^^) m'a pris plus de 30 minutes. Ayant peu eu l'occasion de piquer (et encore moins sur des capitaux veineux assez corrects pour bien me faire la main....entre les patients âgés et les sortants d'onco, c' est floklorique), je balise à l'idée de ne pas valider des choses aussi simples que le « prélèvement veineux ». Mon soin de canule idem, je suis longue, forcément mon patient n'arrête pas de tousser, cracher, glairer, bref... Du coup toujours les mêmes remarques reviennent « pas assez rapide, organisation à revoir, etc »...

L'endroit où je suis est tellement polyvalent que je me retrouve à balayer plein de domaines et de types de prise en charge à la fois. Je me rends compte que je dois mettre en pratique des connaissances abordées en PREMIERE année et pas mobilisées depuis ou presque...

Du coup je suis complexée par mon niveau, mon manque d'expérience et de rapidité, et j'ai pas mal perdu confiance en moi. Quand on me pose une question je suis tellement en panique que 8 fois sur 10 je réponds mal ou à côté, alors que à froid, je connais la réponse. Et même pour des questions connes et simples, genre "la mitrale c'est où ça sert à quoi". Je ne me reconnais pas. J'ai tendance à couper les cheveux en quatre, à trop réfléchir, cela impacte ma prise en charge patient.

Le personnel est cool, on n'a jamais été agressif avec moi, ni désagréable à cause de ça, mais j'ai bien vu qu'aux yeux de beaucoup je n'étais pas "crédible" en tant que "3ème année", et ma pseudo-lenteur + ma voix posée et un peu aigue font que je passe limite pr une nana "cu-cul" aux yeux de certains. Tout ce qui n'était pas le cas au début de la formation. Les gens autour attendent beaucoup de toi, alors que tu n'en es qu'au début de ton année scolaire, que tu n'as eu que 2 semaines de cours. Et pourtant le diplôme est tout sauf loin. Cette sensation d'avoir le cul entre deux chaises est d'autant plus désagréable.

Et j'ai de la chance, car nous avons une tutrice stage qui m'encadre, me fait faire plein de choses. Tout ceci reste très constructif. Les IDE avec qui j'ai tourné ne me diminuent pas, on a discuté de mon soucis et il est clairement identifié. Il me faut surtout de la pratique et un travail sur moi.
Il y a du positif. Ce lieu de stage, cet endroit, tout est génial, intéressant, passionnant, ça bouge, c'est la patate. Je commence à progresser sur certains axes. Je parviens à gérer un patient et son box, et la relève écrite et orale est bonne (vu avec IDE). J'apprends, vois plein de soins, petit à petit je me fais la main. Mais il y a encore pas mal de choses où je peine, et ça m'angoisse assez, d'autant qu'encore une semaine et je vais 5 semaines en réa pédiatrie avec les ptits bouts de chou.

J'ai juste une peur bleue de ne pas arriver à atteindre le niveau voulu pour mon stage pré-pro, à ne pas potentialiser comme il faut mon stage de réa, je me mets une sale pression toute seule comme une grande. Je voudrais avoir la possibilité de faire du sup' en dehors de mes heures de stage, pour m'améliorer, moi les 35 heures je m'en fous, tout ce que je veux c'est bosser pour être au niveau. Je révise le soir, la journée, je culpabilise de ne pas l'avoir assez fait ces 2 dernières années. (Bon ok, je me repose et je sors aussi, faut pas abuser non plus).
J'ai tellement envie d'y arriver, de réussir et d'avoir mon DE.

[vero33]

suchinette
je viens de te lire et j'ai l'impression de me lire,
je suis également en stage en réa également en 3 eme année, et oui c'est difficile, on attend beaucoup de nous, les équipes restent sympas, mais je vois bien que je ne suis pas crédible face à eux, il demande de la rapidité de la dextérité, mais comme toi, je manque de pratique, et du coup je me pétrifie, j'ai toujours peur de faire une erreur et de plus en plus jme dis que je n'y arriverais pas, que dans 9 mois c'est le diplome et j'ai l'impression de ne pas être du tout crédible dans mon rôle infirmiers
la formation actuelle nous prépare surement pas assez, et les stages aussi long peuvent vraiment être dure à vivre,

bon courage malgré tout, il faut rester motivée surtout

[Dancehalltime]

Arrêter je vais en réa polyvalente dans 2 semaines....

[xisilar]

Mon stage en USP (en fin de 2ème année) fut enrichissant, mais côté prise en charge globale d'un patient, ce fut limité. Je n'avais pas accès aux dossiers sans l'IDE, rien n'était sectorisé.

[larafy]

Merci pour vos messages. J'en ai discuté avec une AS et une IDE qui m'ont dit justement, comme tu dit justi de ne pas accorder d'importance à ses remarques (sur un ton qui peut etre du au stress, à son manque d'expérience (jeune DE) etc et de prendre en compte le message qu'il y a derrière.

[piwi+]

il ne faut pas se laisser "démonter" par les remarques
je me souviens de mon stage pré pro qui avait été difficile car l'ide qui m'encadrait était sur mon dos pour tout et pour rien, assortit de critiques en tout genre, rien n'était jamais assez bien. après faut faire le tri et prendre ce qui est à prendre pour que tu puisses avancer et que ce soit constructif pour toi. à la fin du stage, elle m'avait fait une très bonne appréciation pour le DE comme quoi ...
c'est vrai qu'en 3ème année, nous sommes un peu plus exigent du fait que le DE approche mais après c'est vrai qu'il y a l'art et la manière de le dire et de le faire

[quemas]

Pour ma part, j'ai fais un stage en juin l'an dernier et là je viens de terminer le premier de ma troisième année. Évidemment, niveau théorie je n'ai rien appris durant l'été donc j'avais le même niveau entre la fin de 2e année et le début de la 3e.
Et bien j'ai pu constater une grosse différence. Les infirmières étaient exigeantes, elles attendaient beaucoup de ma part, que j'apprenne vite et que je sois vite autonome. Elles m'ont fait confiance très vite, ce qui m'a mis la pression car je ne voulais surtout pas décevoir et montrer que j'étais capable d'en faire autant qu'elles. J'étais perçue différemment, comme une future collègue, tu sent que le regard des professionnels n'est pas le même qu'avant et c'est valorisant
On te considère comme une "presque infirmière" et du coup, ta façon d'être change, mais comme on reste des élèves, il faut toujours demander avant de faire.

Bilan de mon stage, mes collègues sont très contente de moi et me veulent dans leur équipe

[des idées d'IDE]

Quand je vois les exigences des professionnelles me concernant alors que je ne suis finalement qu'en début de deuxième année, je crains un peu la troisième année. l'essentiel étant de se dire que l'on doit être dans une progression. Mais là je suis en stage de médecine interne qui est mon seule stage technique ( S1: crèche, S2 EHPAD) et mon prochain stage sera en pédo -psy, je n'aurais forcément pas beaucoup plus de technique l'année prochaine que ce que j'ai là à 3 semaines de la fin de mon stage. On verra où je serais dans mes stages de 3ème année.

[Orne]

Je suis dans le même cas que toi Des idées d'IDE! La je fais mon stage "technique" et mon prochain stage sera la psychiatrie! Du coup niveau technique ce sera la ramasse en 3ème année..