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Pourquoi faudrait-il repasser à 40 h, en travaillant jusqu’à 65 ou 70 ans, pour que notre niveau de compétences soit reconnu ?
Nous vous invitons à réagir, en écrivant à Monsieur[b] Bernard Accoyer, le Président de l’Assemblée nationale, pour solliciter son soutien. Vous trouverez dans l’article suivant son adresse mail, et un modèle de lettre à adapter (document en word) :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=356
Nous vous invitons à réagir, en écrivant à Monsieur[b] Bernard Accoyer, le Président de l’Assemblée nationale, pour solliciter son soutien. Vous trouverez dans l’article suivant son adresse mail, et un modèle de lettre à adapter (document en word) :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=356
A Monsieur Bernard Accoyer
Président de la l’Assemblée nationale
Monsieur le Président,
Lors du débat sur le projet de loi sur l'autonomie des universités, il a été indiqué que l’Assemblée Nationale allait constituer une Mission d’information parlementaire afin que les diplômes paramédicaux soient intégrés dans le système Licence-master-doctorat LMD.
Depuis, par courrier du 25 juillet, le directeur de Cabinet de la Ministre de la Santé nous a indiqué qu’il allait créer beaucoup de groupes de travail, et cela prendrait des années. Pire, que cela entrainerait un allongement de la durée d’activité, et du temps de travail : pourquoi faudrait-il repasser à 40 h, en travaillant jusqu’à 65 ou 70 ans, pour que notre niveau de compétences soit reconnu ?
L’actualité récente nous a montré que les dossiers infirmiers avançaient plus vite avec les parlementaires qu’avec le Ministère.
Aussi, sollicitons-nous votre soutien, afin que cette Mission soit constituée.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre respectueuse considération.
source : 20minutes
Hôpitaux "difficiles": attribution contestée de primes aux seuls directeurs
http://www.20minutes.fr/article/176627/ ... cteurs.php
Hôpitaux "difficiles": attribution contestée de primes aux seuls directeurs
L'attribution d'une prime annuelle aux seuls directeurs de 55 hôpitaux jugés "difficiles" suscite l'indignation des syndicats qui accusent le gouvernement de parier sur les directions pour "faire passer la pilule" d'un manque de moyens global affectant tous les personnels.
Un arrêté du ministère de la Santé, paru le 30 juillet, a dressé une liste de 55 établissements de santé dont "la situation est jugée particulièrement difficile", situés en métropole et dans les départements d'Outre-mer.
Plusieurs hôpitaux de Seine-Saint-Denis (Montreuil, Aulnay-sous-Bois, Saint-Denis), d'Outre-mer (Fort-de-France, La Trinité) sont notamment concernés, de même que des établissements de l'Orne (Alençon-Mamers, Flers, L'Aigle), ou des Pyrénées-Atlantiques (Orthez, Pau).
Les personnels de direction de ces établissements peuvent percevoir une "prime spécifique de sujétion" forfaitaire, contre l'engagement d'exercer dans l'établissement pendant cinq années, et ce depuis un décret du 2 août 2005. Selon Sud Santé, le montant de cette prime s'élèverait à 10.000 euros.
La CGT souligne que ce sont l'ensemble des personnels qui sont exposés à des "difficultés", et non le seul encadrement.
"La reconnaissance de ces difficultés d’exercice, toutes catégories confondues, ne peut passer que par l’amélioration des conditions de travail, avec une revalorisation des effectifs, la mise à disposition de matériel répondant aux besoins, et la revalorisation indiciaire du salaire", plaide le syndicat.
Selon la CGT, "ce n’est pas une prime, qui plus est pour une infime partie d’une catégorie de personnels, qui peut régler la question de la pénibilité au travail", dans un secteur où environ les deux tiers des établissements, selon la Fédération hospitalière de France, ont connu en 2006 des problèmes de trésorerie.
Les organisations syndicales, qui assurent ne pas avoir été consultées, critiquent également les critères auxquels doivent répondre les établissements pour être considérés comme "difficiles", à savoir, explique FO, "leur isolement géographique, une situation financière délicate ou encore un climat social tendu" au sein de l'hôpital.
"Nous sommes choqués que le +climat social+ soit considéré comme critère déterminant, on s'interroge sur la conception du dialogue social du ministère (de la Santé)", explique-t-on à Force ouvrière.
"Par cette indemnité, le ministère indique clairement sa volonté d'utiliser l'encadrement pour faire passer +la pilule+ des insuffisances des moyens budgétaires alloués aux hôpitaux", estime FO.
Le syndicat Sud Santé de l'hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne), qui a mis le doigt sur cet arrêté passé inaperçu au coeur de l'été, dénonce pour sa part "l'insupportable provocation" de voir son établissement apparaître dans la liste des 55 établissements "en raison d'une situation sociale très difficile".
"Nous pouvons nous féliciter de disposer à Paul Guiraud d'un mouvement syndical combatif qui inquiète le ministère au point qu'il récompense les courageux directeurs", ironise-t-il dans son bulletin interne.
Nicolas Sarkozy avait consacré une de ses premières visites en tant que chef de l'Etat aux hôpitaux, le 22 mai à Dunkerque (Nord), et réclamé à cette occasion une "réforme de l'hôpital et de la carte hospitalière", ce qui fait craindre aux organisations syndicales hospitalières des fermetures d'établissements de proximité, notamment ruraux.
http://www.20minutes.fr/article/176627/ ... cteurs.php
Le 20 Septembre 2007 - (APM International) :
Le président de la République, Nicolas Sarkozy a proposé aux fonctionnaires de conclure un "pacte" pour réformer la fonction publique en revalorisant les rémunérations et les carrières, tout en baissant les effectifs, dans un discours prononcé mercredi à Nantes dont APM a eu copie.
Dans son discours prononcé devant les élèves de l'Institut régional d'administration (IRA), Nicolas Sarkozy a souhaité proposer "avec ce pacte intitulé 'service public 2012'", "une fonction publique moins nombreuse mais des fonctionnaires mieux payés, avec de meilleures perspectives de carrière".
Le président a ainsi réaffirmé son intention de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, "conséquence de la redéfinition des missions et du changement de méthodes et d'organisation" au sein de la fonction publique.
Il a également confirmé qu'en 2008, le gouvernement s'en tiendrait au non remplacement d'un fonctionnaire sur trois, sans spécifier si la fonction publique hospitalière serait exemptée de cette règle, comme l'avaient répété depuis plusieurs semaines le ministre du budget, Eric Woerth et le secrétaire d'Etat à la fonction publique, André Santini.
Il a cependant parlé de l'hôpital en estimant que certaines réorganisations dont celle "de la carte hospitalière" participeraient à "l'amélioration de la productivité de l'Etat en même temps que la qualité du service public".
Nicolas Sarkozy a également indiqué que la réforme de l'Etat et de la fonction publique "n'était pas envisageable" sans une revalorisation des carrières des fonctionnaires et d'une amélioration de leur rémunération et leurs conditions de travail.
Le chef de l'Etat a indiqué son intention d'ouvrir "le chantier de l'individualisation des rémunérations" pour qu'il soit davantage tenu "compte du mérite, de l'implication, de l'expérience, des résultats", tout en ajoutant que ce chantier "serait difficile tant le maquis des bonifications, des primes, des avantages statutaires est devenu inextricable et inégalitaire".
MOBILITE AU SEIN DU SERVICE PUBLIC
"L'organisation de la mobilité à l'intérieur du service public est l'un des grands enjeux de la réforme administrative. Il faut que les ressources puissent être constamment redistribuées en fonction des nécessités. La fonction publique a besoin de se doter de véritables instruments de gestion des ressources humaines", a souligné le président de la République.
Nicolas Sarkozy a plaidé pour "une gestion par métier plutôt que par corps", une "gestion plus horizontale et moins verticale qui améliorera considérablement la carrière des fonctionnaires.
Il a évoqué la possibilité d'attribuer un "pécule" à des fonctionnaires souhaitant quitter certains secteurs de l'Etat "pour en accélérer la transformation" et poursuivre une seconde carrière. "Pour certains emplois de la fonction publique il serait souhaitable qu'on laisse le choix aux nouveaux entrants entre le statut de fonctionnaire ou un contrat de droit privé", a-t-il ajouté.
CET: REGLER LE PROBLEME DE L'HOPITAL
Concernant les heures supplémentaires, le président de la République a souligné que "dans la fonction publique aussi on doit gagner plus quand on travaille plus" et que les heures supplémentaires devaient "être comme dans le secteur privé, être mieux payées que les heures normales". "Je veux que toutes les catégories de fonctionnaires puissent avoir droit à des heures supplémentaires quel que soit leur statut", a-t-il précisé.
"Dans le même esprit, je souhaite que soit ouverte rapidement une négociation sur la possibilité de racheter des heures accumulées sur les comptes épargne temps qui ne peuvent pas être utilisées ou de les utiliser sous forme de droit à retraite complémentaire", a annoncé le chef de l'Etat en indiquant qu'il pensait notamment "à l'invraisemblable situation de l'hôpital qu'il faut régler",
"La réforme de la rémunération, c'est aussi le développement d'une protection sociale complémentaire qui ne soit pas enfermée dans les statuts et qui puisse faire l'objet d'une négociation collective", a-t-il ajouté.
FORMATION CONTINUE ET GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Le chef de l'Etat a par ailleurs plaidé pour "une individualisation des carrières", "une véritable gestion des ressources humaines", qui appellerait "une autre révolution, celle de la formation continue, celle de la validation des compétences et en corollaire une réflexion sur la culture du concours et sur la notation".
"Ce sont de véritables procédures d'évaluation qui impliquent l'engagement de l'encadrement et la définition d'objectifs de travail précis qui doivent se substituer aux pratiques de notation que nous connaissons", a-t-il recommandé, ajoutant que le concours ne pouvait plus être "la seule et unique règle pour la promotion".
Enfin, Nicolas Sarkozy a estimé que le dialogue social devait "s'organiser davantage dans l'administration autour du service plutôt que des corps" et indiqué son souhait de "favoriser partout la logique démocratique de l'élection".
"Je souhaite que l'on enrichisse les sujets ouverts à la négociation collective. Je suggère que l'on abandonne la composition strictement paritaire des instances de dialogue social, qui a mal vieilli.(...) La fonction publique hospitalière a renoncé au paritarisme dans ses comités d'établissement : ce n'est donc pas insurmontable. Le dialogue social n'y est pas moins réel", a-t-il estimé.
CONFERENCE SUR LES VALEURS EN OCTOBRE
Nicolas Sarkozy a confirmé l'ouverture début octobre d'une conférence sur "les valeurs, les missions et les métiers" de la fonction publique, qui se déroulera jusqu'en mars 2008".
Il s'est par ailleurs engagé à "faire un bilan régulier des avancées" de la réforme de la fonction publique. "Dès le premier Conseil de modernisation des politiques publiques que je présiderai en novembre, je veux que des progrès significatifs aient été accomplis sur chacun des sujets", a-t-il annoncé.
"Ces travaux continueront jusqu'en avril où aura lieu un second conseil de la modernisation des politiques publiques dont les décisions seront intégrées dans la préparation d'un budget pluriannuel couvrant la période 2009-2011 qui sera une première dans notre fonctionnement administratif", a-t-il poursuivi.
SNPI :
Depuis que nos études sont passées à 3 ans en 1979, nous revendiquons le niveau Bac + 3, et ce fût une des principales revendications des mouvements infirmiers de 1988 et 1991. Suite à une forte mobilisation étudiante ces derniers mois, les politiques ont entendu notre volonté de reconnaissance de notre formation dans le cadre de la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat) le point sur ce dossier :
Lettre de cadrage interministérielle
En décembre 2006, Xavier Bertrand, Ministre de la Santé et des Solidarités, et François Goulard, Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ont rédigé une lettre de cadrage sur l’universitarisation des formations paramédicales avec la mise en place du LMD, selon les principes suivants :
- les formations dispensées doivent continuer à avoir une finalité professionnelle, les diplômes d’Etat et les certificats dispensés au cours de ces formations attestant des compétences requises pour exercer un métier de la santé ;
- l’exercice d’une profession demeurera soumis, comme aujourd’hui à l’obtention du seul diplôme d’Etat ;
- l’organisation du diplôme, autour des activités et des compétences du métier : constitution d’un référentiel des activités du métier, puis du référentiel de compétences exigées par le diplôme et enfin du référentiel de formation, structuré en modules. Seront identifiées, à cette occasion, les différentes unités d’enseignement du référentiel de formation qui permettront de valider des crédits européens d’enseignement (ECTS).
- commencer par les sages femmes et les infirmiers.
Débat à l’Assemblée Nationale
En juillet 2007, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, saisie du projet de loi sur l’autonomie des universités, a adopté un amendement de Daniel Fasquelle (député UMP du Pas-de-Calais, et Doyen de Faculté de droit) qui insère un article stipulant que "les diplômes paramédicaux et de sage-femme sont progressivement reconnus et intégrés dans le système LMD".
Lors des débats en séance publique le 25 juillet dernier, Madame Valérie PECRESSE, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a indiqué qu’elle était favorable à terme à une harmonisation européenne.
Elle a précisé les intentions de Madame Roselyne BACHELOT, Ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, également compétente sur ce dossier : «elle tient à vous faire savoir que, s’agissant des études infirmières et du LMD, les engagements de campagne du Président de la République seront tenus et qu’elle ouvrira, dès septembre, une concertation sur l’intégration des cursus dans le cadre du LMD».
Compte tenu de ces engagements en faveur d’une large concertation, Daniel FASQUELLE a accepté de retirer son amendement.
Cependant, Pierre MEHAIGNERIE Président de la Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée Nationale a répondu au SNPI CFE-CGC le 13 septembre 2007 pour indiquer que Daniel FASQUELLE est chargé de suivre l’évolution de ce dossier et de présenter ses conclusions devant cette commission.
Lettre du Ministère de la Santé
Le 22 juillet, une lettre ouverte des associations et syndicats membres du regroupement "Unité pour le LMD" a été envoyée à notre Ministre pour lui demander de respecter ses engagements sur la reconnaissance universitaire de nos études.
Par courrier du 25 juillet 2007, Georges-François LECLERC, Directeur de Cabinet de la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, nous propose la démarche suivante :
- une saisine des inspections générales compétentes pour dresser un état de toutes les incidences du processus sur l’offre en professionnels de santé formés, sur les conditions d’exercice, ainsi que sur la situation des instituts et écoles de formation des paramédicaux et des sages-femmes, en vue de les insérer dans un dispositif global intégrant le cadre universitaire.
- parallèlement, la poursuite des travaux relatifs à la rénovation des diplômes paramédicaux et du diplôme de sage-femme déjà initiés, notamment pour ce qui concerne les diplômes d’infirmier, d’infirmier de bloc opératoire et de sage-femme.
- la constitution d’une mission composée de conseillers généraux des établissements de santé chargée de mener une analyse comparative des études paramédicales et des études de sage-femme au sein de certains pays de l’Union européenne et d’Amérique du Nord. Cette mission procèdera à un recensement des travaux existants et aura pour objet de comparer les méthodes et les modalités d’organisation mises en œuvre dans ces pays ;
- l’association, à ces travaux préparatoires, de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), de l’Observatoire national des emplois et des métiers (ONEM) de la fonction publique hospitalière et de la Haute autorité de santé (HAS).
Ces organismes mènent en effet actuellement des évaluations d’expérimentations en cours touchant notamment la formation des professionnels de santé, les nouveaux métiers susceptibles de se développer dans des filières « soins » ou « santé ».
Le SNPI a rencontré Roselyne BACHELOT
Le 4 septembre 2007, dans le cadre d’une délégation de la Fédération Santé CFE-CGC, Thierry Amouroux, le Président du SNPI CFE-CGC, a été reçue par la Ministre, qui nous a fait part de sa volonté de faire aboutir les engagements du Président de la République en faveur d’une meilleure reconnaissance de ces professions (licence pour les infirmières, master pour les sages-femmes, etc.).
Elle nous a indiqué que le Rapport TOUPILLER-KOROLITSKI ne serait pas publié, le Gouvernement souhaitant aller plus loin que la lettre de cadrage de décembre 2006. Elle veut s’appuyer sur les travaux qu’elle vient de lancer.
Pour la Ministre, «la démarche devra déboucher sur des propositions concrètes et réalistes qui permettront de prendre en compte tous les éléments du dossier. Il conviendra, à l’occasion de cette rénovation de la formation, de redéfinir l’exercice des métiers.
Cela exigera de revoir l’ensemble des conditions d’exercice de l’activité paramédicale : organisation et nouvelle répartition des actes, allongement de la durée d’activité, temps de travail...
Cette réforme de grande ampleur mérite en effet une mise en perspective globale et nécessite la participation constructive de tous les acteurs concernés. Elle doit donc s’inscrire dans un calendrier pluriannuel qui permettra de prendre en compte les étapes indispensables à sa préparation»
Pour sa part, le SNPI CFE-CGC :
- souhaite que la phase «état des lieux» soit rapide, afin de ne pas retarder encore une demande légitime. Tout doit être opérationnel pendant cette législature.
- demande que les organisations syndicales soient enfin véritablement associées à ces études, sur le modèle des groupes VAE, puis que le Gouvernement entame une négociation débouchant sur un protocole,
- réaffirme sa volonté d’universitarisation des études autour d’un cursus unique et double diplômant, sanctionné à la fois par un grade universitaire de licence, et le maintien d’un diplôme d’Etat d’infirmier pour l’exercice de l’activité,
- refuse le lien avec tout allongement de la durée d’activité, sur le modèle des infirmières spécialisées, qui sont passées en catégorie A en 2001, sans report de la date de départ en retraite. Toutes les études montrent la pénibilité de notre profession, et l’usure professionnelle qui en découle.
- ne se contentera pas du travail sur le niveau licence : il faudra également mettre sur pied le niveau master pour les cadres et les infirmières spécialisées, ainsi qu’un doctorat pour la recherche en soins infirmiers.
Notre nouvelle Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, est sur un registre "donnant-donnant" : le LMD contre le report de l’âge de la retraite ! Le SNPI CFE-CGC vous invite donc à écrire à vos députés, et en particulier au Président de l’Assemblée Nationale, pour refuser de lier notre niveau de compétences à notre départ en retraite. Vous trouverez des modèles de lettre sur http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=386
Pour plus de détails, vous trouverez également sur notre site :
- La lettre du 25 juillet 2007
- Les débats à l’Assemblée Nationale
- La lettre de Pierre MEHAIGNERIE
- La lettre de cadrage de décembre 2006
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juste une petite question à nos experts du LMD
..si dans l'absolu, et dans une réflexion purement intellectuelle je suis tout à fait pour ce passage en LMD, il me reste quand même une interrogation
..en supposant que les etudes infirmières passent en LMD, et donc que l'on puisse obtenir un doctorat en soins infirmiers (soit bac+8). Sur le terrain, cela correspondra à quel poste au juste ? quel boulot concret ? (idem pour la maitrise d'ailleurs.Bac+5)


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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atta..pour l'instant il me semble que c'est un concours, et que cela demande en plus une experience professionnelle importante... Cela voudrait donc dire que l'on ne pourrait pas continuer des etudes universitaires si l'on a pas une experience professionnelle et que cette filiaire universitaire aurait un numerus clausus ? Et si on veut exercer ailleurs que dans le fonction publique ? on n'aurait alors aucun interêt à poursuivre ses etudes au delà de la licence ?
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Pour mettre en place le LMD il y a beaucoup de réformes et d'ajustements à faire : http://www.coordination-nationale-infir ... %20lmd.pdf
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chachéchur....mais cela me semble encore très flou..des nouvelles specialisations certes, mais lesquelles, et sur le terrain combien de postes ? dans quels secteurs ? de la recherche oui ? mais financer par qui ? pour faire quoi concrêtement ? etc.... bref, je n'arrive pas encore à cerner sur le terrain tous les interêts d'une telle réforme, même, et je le repète, si sur le fond, et d'un point de vue purement intellectuel je suis putôt pournozinan a écrit :Pour mettre en place le LMD il y a beaucoup de réformes et d'ajustements à faire

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

C'est ce que nous réclamons dans un premier temps IMMEDIATEMENT. Le LMD, je crois que tout le monde peut comprendre que cela peut attendre. Et lier le sort de ces réformes comme le fait Bachelot a des conditions externes (age de la retraite gestion du temps de travail) est proprement ignoble.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche