Je suis à bout de nerfs...
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Re: Je suis à bout de nerfs...
En quelques mots
Personnellement je ferai constater ses absences dans le service par l'administrateur de garde puis j'avertirai , la suss et le directeur avec des preuves à l'appui par lettre A/R.
Par contre tu auras un peu tout le monde à dos malgré que tu ais le droit pour toi.
Faut la jouer fine en faisant constater officiellement ses absences par l'administrateur de garde, des temoins autorisés, éventuellement un huissier de justice. Voir avec ton assurance professionnelle
Il faut des preuves et c'est ça le plus dur à trouver car sans preuve matérielle c'est ta parole contre la sienne.
Mais normalement il n'a pas le droit de quitter le service sauf pour une "mission" professionnelle (faire une course.....etc)
Sinon le point litigieux qui prete à discution c'est : si tu ne délègues pas directement des soins à l'AS et qu'il fait son travail selon une organisation préétablie par la sussu du service est ce que tu en est responsable ? Pour moi non.
Personnellement je ferai constater ses absences dans le service par l'administrateur de garde puis j'avertirai , la suss et le directeur avec des preuves à l'appui par lettre A/R.
Par contre tu auras un peu tout le monde à dos malgré que tu ais le droit pour toi.
Faut la jouer fine en faisant constater officiellement ses absences par l'administrateur de garde, des temoins autorisés, éventuellement un huissier de justice. Voir avec ton assurance professionnelle
Il faut des preuves et c'est ça le plus dur à trouver car sans preuve matérielle c'est ta parole contre la sienne.
Mais normalement il n'a pas le droit de quitter le service sauf pour une "mission" professionnelle (faire une course.....etc)
Sinon le point litigieux qui prete à discution c'est : si tu ne délègues pas directement des soins à l'AS et qu'il fait son travail selon une organisation préétablie par la sussu du service est ce que tu en est responsable ? Pour moi non.
- Creol
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Re: Je suis à bout de nerfs...
C'est un problème de cadre dans un premier temps, un problème de direction pour la suite.
Tout ce que je peux dire est que si vous êtes seule et que personne ne veut vous suivre, trouvez un moyen de travailler avec/sans lui. De même, laisser les patients se plaindre de ce soignant. Le pire qui pourrait vous arriver, et qui est déjà arrivé, est une plainte vous concernant pour harcellement sur lieu de travail.
Tout ce que je peux dire est que si vous êtes seule et que personne ne veut vous suivre, trouvez un moyen de travailler avec/sans lui. De même, laisser les patients se plaindre de ce soignant. Le pire qui pourrait vous arriver, et qui est déjà arrivé, est une plainte vous concernant pour harcellement sur lieu de travail.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Je suis à bout de nerfs...
Merci beaucoup Arguema et Creol pour vos conseils et éclaircissements !
Re: Je suis à bout de nerfs...
Creol a écrit :C'est un problème de cadre dans un premier temps, un problème de direction pour la suite.
Tout ce que je peux dire est que si vous êtes seule et que personne ne veut vous suivre, trouvez un moyen de travailler avec/sans lui. De même, laisser les patients se plaindre de ce soignant. Le pire qui pourrait vous arriver, et qui est déjà arrivé, est une plainte vous concernant pour harcellement sur lieu de travail.
"De travailler sans lui",je pense que c'est pas évident.
Elle bosse de nuit.
Donc sont que 2!!
Et l'IDE est responsable de ce que fait l'AS.
Sinon oui quand tu peux faire seule tu fais seule.Bonjour l'ambiance.
Re: Je suis à bout de nerfs...
Ah c'est sûr que côté ambiance, c'est une vraie catastrophe actuellement.
J'ai eu ma surveillante au téléphone aujourd'hui, et lui ai de nouveau exposé les faits tout en insistant sur le fait que je ne pouvais plus tolérer une telle situation.
Elle m'a dit qu'elle avait recadré l'AS, suite à une nouvelle plainte de patients pour maltraitance (une de plus !) mais sans succès : il lui a juste répondu qu'il cherchait à se faire licencier, que c'est ce qu'il voulait, qu'il ne changerait pas de comportement.
Je dois donc rencontrer le directeur la semaine prochaine, à la suite de cet entretien je rédigerai un rapport que je lui enverrai en recommandé avec accusé de réception.
Si ma hiérarchie, mes collègues (très très peu me suivront, ça je le sais...) et moi-même arrivons à monter un dossier suffisamment conséquent, il sera licencié pour faute grave.
Cela me redonne un peu d'espoir !
Je vous tiendrai au courant de la suite des évènements.

J'ai eu ma surveillante au téléphone aujourd'hui, et lui ai de nouveau exposé les faits tout en insistant sur le fait que je ne pouvais plus tolérer une telle situation.
Elle m'a dit qu'elle avait recadré l'AS, suite à une nouvelle plainte de patients pour maltraitance (une de plus !) mais sans succès : il lui a juste répondu qu'il cherchait à se faire licencier, que c'est ce qu'il voulait, qu'il ne changerait pas de comportement.
Je dois donc rencontrer le directeur la semaine prochaine, à la suite de cet entretien je rédigerai un rapport que je lui enverrai en recommandé avec accusé de réception.
Si ma hiérarchie, mes collègues (très très peu me suivront, ça je le sais...) et moi-même arrivons à monter un dossier suffisamment conséquent, il sera licencié pour faute grave.
Cela me redonne un peu d'espoir !
Je vous tiendrai au courant de la suite des évènements.
Re: Je suis à bout de nerfs...
Il faudrait peut être informer ce "brave homme" que, si il est licencié pour faute "grave" ou "lourde" :eKiNoOx a écrit : Elle m'a dit qu'elle avait recadré l'AS, suite à une nouvelle plainte de patients pour maltraitance (une de plus !) mais sans succès : il lui a juste répondu qu'il cherchait à se faire licencier, que c'est ce qu'il voulait, qu'il ne changerait pas de comportement.
- Il perd ses indemnités de licenciement
- il perd ses droits au chômage
- il perd ses droits aux formations agréées par le Pôle Emploi.
Donc, en résumé, si il tient à se retrouver SDF, pas de problème, vous pouvez foncer.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Je suis à bout de nerfs...
Oui, tu fais très bien de le souligner, et je ne me suis pas privée de lui dire !!! Car avec ce que j'ai vu et constaté, je lui ai dit qu'il n'était vraiment pas malin, et qu'au lieu de se faire "tranquillement" licencier avec ses gentilles petites indemnités de licenciement, il aurait à la place de gros ennuis et aucune indemnité du tout, bien au contraire !
Mais môssieur ne veut rien entendre et persiste malgré tout dans son comportement !
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Re: Je suis à bout de nerfs...
eKiNoOx a écrit :
Mais môssieur ne veut rien entendre et persiste malgré tout dans son comportement !
A ce stade de comportement borné, on peut se poser la question de savoir si ce "môssieur" est "sain d'esprit" et n'aurait pas besoin de consulter un médecin? Peut-être se cache-t-il une pathologie sous jacente entraînant un comportement quasi suicidaire

Re: Je suis à bout de nerfs...
Je vous trouve sympa, Norma...Norma Colle a écrit :eKiNoOx a écrit :
Mais môssieur ne veut rien entendre et persiste malgré tout dans son comportement !
A ce stade de comportement borné, on peut se poser la question de savoir si ce "môssieur" est "sain d'esprit" et n'aurait pas besoin de consulter un médecin? Peut-être se cache-t-il une pathologie sous jacente entraînant un comportement quasi suicidaire
Je crains que le maladie en question ne porte le nom de "co**erie"...

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Stephen HAWKING
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Re: Je suis à bout de nerfs...
certes ......mais avant d'enfoncer un individu il faut vraiment exclure toute maladie . Par expérience j'ai eu un collègue IDE qui "salopait" ++ son boulot.....la cause à un AZH diagnostiqué tardivement .Il n'avait pas encore 50 ansJo_bis a écrit : Je vous trouve sympa, Norma...
Je crains que le maladie en question ne porte le nom de "co**erie"...

Re: Je suis à bout de nerfs...
C'est faux. En tout cas cela l'était il y a 7 ans.Jo_bis a écrit :Il faudrait peut être informer ce "brave homme" que, si il est licencié pour faute "grave" ou "lourde" :
- Il perd ses indemnités de licenciement
- il perd ses droits au chômage
- il perd ses droits aux formations agréées par le Pôle Emploi.
J'ai moi-même été licenciée pour faute grave (avant d'être IDE), ce qui en fait était un arrangement avec mon employeur pour diverses raisons, donc je suis sûre de ce que je dis.
En cas de licenciement pour faute grave, pas d'indemnités de licenciement effectivement mais on a droit au paiement des congés payés non pris. En cas de faute lourde, on perd aussi ses indemnités de congés payés. Par contre, aucun problème pour avoir droit aux allocations chômage et aucun non plus pour les formations : j'ai été rémunérée pendant toute ma formation à l'IFSI par l'ANPE...
Bon, il y a peut-être eu un durcissement des règles en 7 ans, mais déjà les mêmes infos erronées circulaient à l'époque...
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Re: Je suis à bout de nerfs...
Malheureusement beaucoup de personnes "gagnent plus"en étant chez soi que d'aller au taf tous les jours!
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Re: Je suis à bout de nerfs...
renforcement d'effectif chez les keufs et les magistrats et NOUS keudallle !


LE 07 EN FORCE ! LE RETOUR !!!
Re: Je suis à bout de nerfs...
Et même un super-ultra durcissement.mkp a écrit : Bon, il y a peut-être eu un durcissement des règles en 7 ans, mais déjà les mêmes infos erronées circulaient à l'époque...
Mes infos sont actuelles, vu que j'ai eu le cas dans mon ets recemment.
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Re: Je suis à bout de nerfs...
C'est bizarre car en cherchant sur le net, j'ai l'impression qu'une personne licenciée pour faute grave a encore droit aux indemnités chômage, mais je n'arrive pas à trouver quoi que ce soit sur les sites officiels (pôle emploi, gouv.fr). Je ne tombe que sur des sites dont je ne peux être sûre de la fiabilité...Jo_bis a écrit :Et même un super-ultra durcissement.mkp a écrit : Bon, il y a peut-être eu un durcissement des règles en 7 ans, mais déjà les mêmes infos erronées circulaient à l'époque...
Mes infos sont actuelles, vu que j'ai eu le cas dans mon ets recemment.
Je vais donc poser la question sur le forum juridique pour en avoir le cœur net.
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