La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre
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Les syndicats disposent aussi d'un gros budget (dans lequel les cotisations représentent une part extrêmement faible) et ça ne semble pas t'inquiéter. Pourquoi craindre que l'Ordre gère son argent de façon moins transparente ?franck a écrit : avec 12 millions d'euros annuels de budget, la reue sera en papier glacé, ecrit a l'or fin????
Ce sera vite vu. Déjà en 88, le gouvernement Rocard avait plié devant 100 000 infirmières, alors avec quatre fois de personnes derrière lui et des moyens financiers qui lui permettront d'appuyer ses volontés (comme l'ont fait les canadiens avec leur campagne de pub massive), il sera plus fcile et efficace de faire passer nos idées.franck a écrit :c'est l'ordre par sa toute puissance de reunification obligatoire qui va faire plier nos politiques????
Je demande a voir
Les syndicats ne s'intéressent aux infirmières que pour valoriser leurs mouvements sociaux. Le reste du temps ils préfèrent mettre en avant les ASD et les ASH qui sont bien plus présents parmi leurs adhérents. Au moins l'Ordre, voulu par nous et porté par nous n'aura pas de mal à savoir qui il représente. Quant à l'efficacité, cite-moi un seul mouvement infirmier des vingt dernières années qui ait abouti grâce à un syndicat.franck a écrit :Toutefois je pense que seul un mouvement de fonds via l'expression syndicale, et une bonne greve, permettra a notreprofession de trouver sa vrai place dans notre societe.
L'Ordre formé d'infirmiers élus par des infirmiers sera au moins aussi démocratique qu'un syndicat dirigé par une minorité élue par une autre minorité et dont les statuts ne sont soumis qu'à une législation minimale. La vérité de l'Ordre sera celle de la majorité des électeurs. Je crois que ça s'appelle la démocratie. Cela semble le moins mauvais régime possible, sauf pour ceux qui préfèrent voir une minorité agissante imposer son point de vue à la majorité, comme en 91 par exemple.franck a écrit :Moi l'ordre cela me fait un peu flipper, la legislation par mes pairs aussi, il y aura une verité donnée par l'ordre et pour le reste.......
Eric, bear a écrit :Les syndicats ne s'intéressent aux infirmières que pour valoriser leurs mouvements sociaux. Le reste du temps ils préfèrent mettre en avant les ASD et les ASH qui sont bien plus présents parmi leurs adhérents. Au moins l'Ordre, voulu par nous et porté par nous n'aura pas de mal à savoir qui il représente. Quant à l'efficacité, cite-moi un seul mouvement infirmier des vingt dernières années qui ait abouti grâce à un syndicat.
Aucun dans la région sud...ils ne défendent même pas les ide pour des cas individuels
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- Forcené
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ordre
Bonjour à tous,
Les missions relevant d'un ordre et celles relevant de l'action syndicale ne sont pas les mêmes.
Le collectif infirmier-APOIIF a prévu de demander à un expert comptable le montant d'une cotisation à l'Ordre pour 420 000 infirmières.
Quelques données supplémentaires pour préciser les commentaires précédent :
En France, les estimations indiquent 4% d'IDE sont syndiquées à une grande centrale syndicale, 3% sont syndiquées à un syndicat infirmier (FCI, UIF, SNPI, SNIA, SNIES, SNICS, SNAIMS, SNIIL, ONSIIL, SPIIL, FNI) et 8% cotise à une association, environ 150;
En France (dernier d'une liste de 13 pays de l'UE) taux de syndicalisation 9,1%; en Allemagne 29,7%; Italie 35,4%;Danemark 87,5%
Chiffres rendus publiques en 2003 :
CFDT : 889 000 adhérents revendiqués fin 2002, dont 55 361 retraités payant en moyenne une cotisation mensuelle de 10
,15 €
CGT : 685 180 adhérents revendiqués fin 2001, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 10,7 €
FO : 950 000 adhérents, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 8,5 €
CFE-CGC : 140 000 adhérents fin 2002, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 12,5 €
CFTC : 128 500 adhérents fin 2001, cotisation mensuelle moyenne de 8 €
UNSA : 330 000 adhérents
FSU : 180 000 adhérents
G10-Solidaires : 80 000 adhérents dont 44 000 regroupés dans SUD
A chaque conflit, qui parlent en notre noms ?
les Confédérations syndicales des Fonctionnaires
CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC, CFTD, CFE-CGC (=7)
les Confédérations syndicales de la Fonction Publique Hospitalière ?
CGT, FO, UNSA, SUD, CFTC, CFTD, CGC, SNCH (=8)
Arrêté du 7 juin 2000 portant nomination aux commissions du Conseil supérieur des professions paramédicales
à la commission des Infirmières, nous retrouvons les représentants des organisations suivantes :
Membres appartenant à la profession :
CGT-FO-FFASS/CFE-FNA/UNSA-CFDT-SUD/CRC santé-sociaux-SNCH-SNICS/FSU-SNIES/FEN
ANIG-ANPDE+Convergence Infirmière+FNI+GIT+SNIA+UNAIBODE+AEEIBO+CEEIADE+CEEP+CEFIEC+
représentants des infirmières, puéricultice, infirmière anesthésiste en formation
Membres représentant les organismes intéressés
la Fédération des établissements hospitaliers et d’assistance privés à but non lucratif (FEHAP) :
la Fédération hospitalière de France (FHF) :
la Fédération intersyndicale de l’hospitalisation privée (FIEHP) :
l’Union hospitalière privée (UHP) :
Membres représentant le corps médical
la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) :
la Fédération des médecins de France (FMF) :
Qui peut faire le bilan de 30 ans de réunions du CSPPM en termes d'avancées pour notre profession?
Les missions relevant d'un ordre et celles relevant de l'action syndicale ne sont pas les mêmes.
Le collectif infirmier-APOIIF a prévu de demander à un expert comptable le montant d'une cotisation à l'Ordre pour 420 000 infirmières.
Quelques données supplémentaires pour préciser les commentaires précédent :
En France, les estimations indiquent 4% d'IDE sont syndiquées à une grande centrale syndicale, 3% sont syndiquées à un syndicat infirmier (FCI, UIF, SNPI, SNIA, SNIES, SNICS, SNAIMS, SNIIL, ONSIIL, SPIIL, FNI) et 8% cotise à une association, environ 150;
En France (dernier d'une liste de 13 pays de l'UE) taux de syndicalisation 9,1%; en Allemagne 29,7%; Italie 35,4%;Danemark 87,5%
Chiffres rendus publiques en 2003 :
CFDT : 889 000 adhérents revendiqués fin 2002, dont 55 361 retraités payant en moyenne une cotisation mensuelle de 10
,15 €
CGT : 685 180 adhérents revendiqués fin 2001, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 10,7 €
FO : 950 000 adhérents, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 8,5 €
CFE-CGC : 140 000 adhérents fin 2002, payant en moyenne une cotisation mensuelle de 12,5 €
CFTC : 128 500 adhérents fin 2001, cotisation mensuelle moyenne de 8 €
UNSA : 330 000 adhérents
FSU : 180 000 adhérents
G10-Solidaires : 80 000 adhérents dont 44 000 regroupés dans SUD
A chaque conflit, qui parlent en notre noms ?
les Confédérations syndicales des Fonctionnaires
CGT, FO, FSU, UNSA, CFTC, CFTD, CFE-CGC (=7)
les Confédérations syndicales de la Fonction Publique Hospitalière ?
CGT, FO, UNSA, SUD, CFTC, CFTD, CGC, SNCH (=8)
Arrêté du 7 juin 2000 portant nomination aux commissions du Conseil supérieur des professions paramédicales
à la commission des Infirmières, nous retrouvons les représentants des organisations suivantes :
Membres appartenant à la profession :
CGT-FO-FFASS/CFE-FNA/UNSA-CFDT-SUD/CRC santé-sociaux-SNCH-SNICS/FSU-SNIES/FEN
ANIG-ANPDE+Convergence Infirmière+FNI+GIT+SNIA+UNAIBODE+AEEIBO+CEEIADE+CEEP+CEFIEC+
représentants des infirmières, puéricultice, infirmière anesthésiste en formation
Membres représentant les organismes intéressés
la Fédération des établissements hospitaliers et d’assistance privés à but non lucratif (FEHAP) :
la Fédération hospitalière de France (FHF) :
la Fédération intersyndicale de l’hospitalisation privée (FIEHP) :
l’Union hospitalière privée (UHP) :
Membres représentant le corps médical
la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) :
la Fédération des médecins de France (FMF) :
Qui peut faire le bilan de 30 ans de réunions du CSPPM en termes d'avancées pour notre profession?
Goeland a écrit :
Félicitations Goéland,
je vois que je ne suis pas seul à penser ce que je pense...

Bonjour,
Je viens d'avoir vent de la volonté de créer un CO des IDE (sondage du 31 août dernier). J'ai été consterné de voir que 88% environ des votants y sont favorables.
Ancien syndicaliste ouvrier, père de future IDE, époux de médecin et très engagé dans les médecines douces, je connais très bien tout le «bien» qu'il faut penser des Conseils de l'Ordre en ayant malheureusement parfaitement en tête leur comportement dès qu'on ose défier la médecine mécaniste qui est la nôtre. Je vous engage vivement à vous renseigner sur les actions judiciares intentées contre des médecins par le CNOM (ressources sur simple demande).
Sylvie SIMON, auteur d'un remarquable livre intitulé «La dictature médico-scientifique» vous apprend ce que vous semblez ignorer :
«(...) Par la loi du 16 août 1940 qui institua l'Ordre des médecins pour une période limitée, le gouvernement de Vichy mit en place une médecine d'État qui asservit la médecine à la « dictature » de cet Ordre. Mais en France, tout le monde sait que le provisoire mène au définitif. Et, Depuis l'ordonnance du 24 septembre 1945 qui leur conféra un droit exorbitant, ce sont les conseils de Ordre qui, selon leur bon plaisir, jugent sans appel et décident d'interdire à tel médecin l'exercice de sa fonction. Seules les dictatures connaissent ces tribunaux d'exception où les plaignants s'érigent en juges et où l'accusé est condamné d'avance. Autrefois, avant l'Ordre, donc au temps du désordre, le serment d'Hippocrate donnait au médecin le droit et le devoir d'exercer la médecine selon sa conscience.(...) Quand, par ailleurs, les tribunaux acquittent les médecins qui soignent avec des remèdes qui guérissent mais n'entrent pas dans le cadre des remèdes officiels, l'Ordre conserve le pouvoir régalien de les condamner.»
«Diviser pour régner»
Déjà, les IDE ont vu se créer une catégorie de Cadres dans leur profession, qui, structurelelment, s'en passait très bien, ce qui a permis de faire une coupe franche dans les désirs d'union de la profession. Les coordinations diverses et variées ont déjà un mal de chien à essayer de créer un esprit de corps, alors si vous appelez de tous vos voeux la création d'un CO, vous n'aurez, ni plus, ni moins, que ce qu'on les médecins cad que les gouvernements utiliseront votre CO pour faire exécuter les dégueulasseries qu'ils n'ont pas le cran d'appliquer eux-mêmes. N'avez-vous pas déjà des charges écrasantes sur les épaules : administratives, juridiques, sociales qu'il vous faille encore y ajouter la mise en place de tribunaux d'exception cyniquement pilotés par vos confrères ?
Si c'est de l'égarement, ressaisissez-vous. Si vous persistez, personne ne pourra rien pour vous et vous récolterez ce que vous aurez semé.
Félicitations Goéland,
je vois que je ne suis pas seul à penser ce que je pense...

Ce qui est dommage c'est que les topics soient verrouillés et qu'on ne puisse y répondre qu'en recopiant ici les interventions...
Julie a écrit :
C'est dommage en effet de voir les inf si peu concernés, si peu solidaires et méprisant les organisations syndicales...
Il est vrai qu'on est une des rares professions où il n'y a pas de chômage, du moins pas encore, en région parisienne. On peut se dire qu'on se fiche des problèmes, on peut aller voir ailleurs si c'est mieux... (hélas, non.)
Je suis membre d'une coord infirmière locale, ( professionnnelle et apolitique ) et il est vrai que rares sont les inf qui adhèrent et cotisent.
Néanmoins, lorsque quelqu'un a des ennuis... passe aux Prudhommes... c'est là qu'il prend conscience de la nécessité d'être conseillé, soutenu et assisté... Même des cadres qui nous ont longtemps combattus sont venus nous trouver, une fois licenciés, pour avoir de l'aide...
Bref, il est navrant de voir en effet si peu de prise de conscience d'une nécessaire solidarité, de voir le peu de cas que l'on fait de ceux qui essaient déjà actuellement de représenter des gens qui ne le désirent pas...
Surtout, je ne crois pas qu'inventer un "représentant officiel" Président du conseil de l'Ordre (disciplinaire..!) soit une solution... Qui mettre ?
- Une Infirmière de base ? Représenter 400 000 personnes ne s'improvise pas...
- Un cadre infirmier ? Joli poste de pouvoir en effet...
- Un juriste ? Ben alors... et les infirmières ?
- Un syndicaliste ? Le but n'est pas de s'imposer par obligation mais de faire prendre conscience aux gens de la nécessaire solidarité..!



Julie a écrit :
Réaction peu étonnante de la part d'un syndicaliste (CGT, FO, SUD, CFDT? ).
Ce que vous ignorez peut-être c'est qu'actuellement, nous ne sommes pas représentés.
Les infirmiers ne se syndiquent pas, sont sensés être représentés par le CSPPM: Conseil Supérieur des Professions Para Médicales et qui n'a de supérieur que le nom...
Si cela vous intéresse, un topic existe sur la création del'ordre infirmier sur le forum infirmier.
C'est dommage en effet de voir les inf si peu concernés, si peu solidaires et méprisant les organisations syndicales...
Il est vrai qu'on est une des rares professions où il n'y a pas de chômage, du moins pas encore, en région parisienne. On peut se dire qu'on se fiche des problèmes, on peut aller voir ailleurs si c'est mieux... (hélas, non.)
Je suis membre d'une coord infirmière locale, ( professionnnelle et apolitique ) et il est vrai que rares sont les inf qui adhèrent et cotisent.
Néanmoins, lorsque quelqu'un a des ennuis... passe aux Prudhommes... c'est là qu'il prend conscience de la nécessité d'être conseillé, soutenu et assisté... Même des cadres qui nous ont longtemps combattus sont venus nous trouver, une fois licenciés, pour avoir de l'aide...
Bref, il est navrant de voir en effet si peu de prise de conscience d'une nécessaire solidarité, de voir le peu de cas que l'on fait de ceux qui essaient déjà actuellement de représenter des gens qui ne le désirent pas...
Surtout, je ne crois pas qu'inventer un "représentant officiel" Président du conseil de l'Ordre (disciplinaire..!) soit une solution... Qui mettre ?
- Une Infirmière de base ? Représenter 400 000 personnes ne s'improvise pas...
- Un cadre infirmier ? Joli poste de pouvoir en effet...
- Un juriste ? Ben alors... et les infirmières ?
- Un syndicaliste ? Le but n'est pas de s'imposer par obligation mais de faire prendre conscience aux gens de la nécessaire solidarité..!
La réaction type face à un Ordre dont nous venons d'avoir un exemple plus haut est habituelle de la part des syndicats généralistes.
Leur problème est qu'ils ne veulent pas d'un Ordre réellement représentatif car il viendrait rogner sur le pouvoir qu'il se sont arrogé, eux qui ne sont pas représentatifs.
Certains syndicats infirmiers, qui suivaient cette vision manichéenne de la représentation infirmière, ont heureusement changé d'avis en un an et soutiennent maintenant le projet.
Non, un Ordre ne peut pas être une machine folle et outrageusement répressive car elle est issue de la base. Et oui, ce sont les infirmières qui votent pour que leur Ordre prenne des décisions conformes à leurs souhaits et si, par malheur, des éléments trop imbus d'eux-même essaient de dévoyer l'Ordre, il suffit de les bouler aux élections.
C'est ça la démocratie. Le plus grand nombre décide et non une infime minorité qui va au ministère décider ce quji est bien pour l'immense majorité.
Leur problème est qu'ils ne veulent pas d'un Ordre réellement représentatif car il viendrait rogner sur le pouvoir qu'il se sont arrogé, eux qui ne sont pas représentatifs.
Certains syndicats infirmiers, qui suivaient cette vision manichéenne de la représentation infirmière, ont heureusement changé d'avis en un an et soutiennent maintenant le projet.
Non, un Ordre ne peut pas être une machine folle et outrageusement répressive car elle est issue de la base. Et oui, ce sont les infirmières qui votent pour que leur Ordre prenne des décisions conformes à leurs souhaits et si, par malheur, des éléments trop imbus d'eux-même essaient de dévoyer l'Ordre, il suffit de les bouler aux élections.
C'est ça la démocratie. Le plus grand nombre décide et non une infime minorité qui va au ministère décider ce quji est bien pour l'immense majorité.
Les syndicats n'ont pas de réel pouvoir,
ils ne peuvent que négocier en agitant des menaces de grève, qui doivent venir de la base...
Justement, vous voulez créer une autorité officielle qui ne parlerait que d'une seule voix...
Où est la représentation des divers avis ?
ils ne peuvent que négocier en agitant des menaces de grève, qui doivent venir de la base...
C'est ça la démocratie. Le plus grand nombre décide et non une infime minorité qui va au ministère décider ce quji est bien pour l'immense majorité.
Justement, vous voulez créer une autorité officielle qui ne parlerait que d'une seule voix...
Où est la représentation des divers avis ?
- Bracciano-Galley
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Phil a écrit : Ce qui est dommage c'est que les topics soient verrouillés et qu'on ne puisse y répondre qu'en recopiant ici les interventions...
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Il me semble que le modérateur a expliqué la raison du verouillage, non ?

Phil a écrit :C'est dommage en effet de voir les inf si peu concernés, si peu solidaires et méprisant les organisations syndicales...
La faute à qui ??
Phil a écrit :Je suis membre d'une coord infirmière locale, ( professionnnelle et apolitique ) et il est vrai que rares sont les inf qui adhèrent et cotisent.
Néanmoins, lorsque quelqu'un a des ennuis... passe aux Prudhommes... c'est là qu'il prend conscience de la nécessité d'être conseillé, soutenu et assisté... Même des cadres qui nous ont longtemps combattus sont venus nous trouver, une fois licenciés, pour avoir de l'aide...
Ok avec vous..un peu plus de solidarité serait la bien venue dans cette profession..mais cela ne passera certainement pas par les syndicats (et je suis syndiquée




Relisez juste le discours des opposant les plus farouches à tout Ordre, ils parlent des grandes centrales syndicales ouvrières, ou de leur syndicat spécialisé, ou autre association.. comme si ils étaient seuls au monde

Il est donc important de ne pas confondre les rôles des syndicats et celui d'un Ordre...
Les syndicats ont un rôle à tenir..le rôle qui est celui de tous les syndicats professionnels : défendre, protéger, faire évoluer les interêts des professionnels qu'ils représentent.
Un Ordre ou Conseil professionnel n'a pas cette vocation. Lui il défend, protège, fait évoluer la profession..c'est à dire l'ensemble des connaissances, techniques, règles déontologiques etc..qui font la spécificité d'un métier.
Bref les 2 organes sont différents , complémentaires et .....il semblerait de plus en plus

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- Localisation : Paris
Bonsoir à tous !
Les syndicats ont leur place, mais cela n'exclu pas un ordre pour les infirmières.
Je le dis parce que je l'ai vu et entendu (je veux dire par là que c'est pas l'ami d'un ami qui me l'a répété) : la représentation de la profession, qui statut notament sur son évolution du champs de compétence, sa place au sein de l'hôpital, l'évolution de la formation..., c'est le CSPPM.
Et le CSPPM est une basse cour : chacun y va de son petit battement d'aile, de sa petite chicanne, et c'est très décevant de prendre conscience que c'est tout le malheureux crédit que l'on donne à notre profession.
Et je pense que toute personne ayant un jour participé à un CSPPM (je ne vous dis même pas quand on a eu l'honneur d'en faire plusieurs...) ne peut affirmer qu'il s'y déroule des discussions essentielles sur l'avenir de cette profession, qu'il y a une réflexion réelle de la part de ces représentants... ou cette personne n'a plus toute sa tête !
Défendre les syndicats comme organisation représentative : oui. Mais quand je lis que FO a autant d'adhérents, je suis assez surprise (ça vaut le coup de creuser pour voir dans quel secteur pro ils font autant d'adhérents...).
Il faut être clairvoyant : les infirmières ne sont pas syndiquées, surtout par rapport aux autres pays. La raison, il faut peut-être la chercher dans le mode de représentation et la façon de fonctionner des syndicats en France : le syndicalisme à la française est différent d'ailleurs, donc comparer les chiffres n'a pas de signification. C'est comme de comparer des salaires entre pays sans comparer les pouvoirs d'achats...
Alors si le système de représentation syndical en France rend les syndicats si peu puissant,
si nous sommes face à une profession en mal de trouver sa place d'aujourd'hui et de demain dans l'hôpital français (cf Berland),
si nous continuons à ressasser qu'il y a des problèmes dans bcp de lieux d'exercices de notre profession,
si nous pensons que l'avenir de notre formation est à re-réfléchir rapidement et efficacement,
il va peut-être falloir s'organiser mieux qu'actuellement pour résoudre tout ça : faire le catalogue des problèmes, c'est une chose, tenter de les résoudre, c'est soit plus compliqué, mais aussi un peu plus intelligent.
On peut être pour les syndicats et pour un ordre.
Bise à tous !
Amélie Haupais
Les syndicats ont leur place, mais cela n'exclu pas un ordre pour les infirmières.
Je le dis parce que je l'ai vu et entendu (je veux dire par là que c'est pas l'ami d'un ami qui me l'a répété) : la représentation de la profession, qui statut notament sur son évolution du champs de compétence, sa place au sein de l'hôpital, l'évolution de la formation..., c'est le CSPPM.
Et le CSPPM est une basse cour : chacun y va de son petit battement d'aile, de sa petite chicanne, et c'est très décevant de prendre conscience que c'est tout le malheureux crédit que l'on donne à notre profession.
Et je pense que toute personne ayant un jour participé à un CSPPM (je ne vous dis même pas quand on a eu l'honneur d'en faire plusieurs...) ne peut affirmer qu'il s'y déroule des discussions essentielles sur l'avenir de cette profession, qu'il y a une réflexion réelle de la part de ces représentants... ou cette personne n'a plus toute sa tête !
Défendre les syndicats comme organisation représentative : oui. Mais quand je lis que FO a autant d'adhérents, je suis assez surprise (ça vaut le coup de creuser pour voir dans quel secteur pro ils font autant d'adhérents...).
Il faut être clairvoyant : les infirmières ne sont pas syndiquées, surtout par rapport aux autres pays. La raison, il faut peut-être la chercher dans le mode de représentation et la façon de fonctionner des syndicats en France : le syndicalisme à la française est différent d'ailleurs, donc comparer les chiffres n'a pas de signification. C'est comme de comparer des salaires entre pays sans comparer les pouvoirs d'achats...
Alors si le système de représentation syndical en France rend les syndicats si peu puissant,
si nous sommes face à une profession en mal de trouver sa place d'aujourd'hui et de demain dans l'hôpital français (cf Berland),
si nous continuons à ressasser qu'il y a des problèmes dans bcp de lieux d'exercices de notre profession,
si nous pensons que l'avenir de notre formation est à re-réfléchir rapidement et efficacement,
il va peut-être falloir s'organiser mieux qu'actuellement pour résoudre tout ça : faire le catalogue des problèmes, c'est une chose, tenter de les résoudre, c'est soit plus compliqué, mais aussi un peu plus intelligent.
On peut être pour les syndicats et pour un ordre.
Bise à tous !
Amélie Haupais
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ordre
Bonjour à tous,
Pour les membres du collectif-APOIIF, l'Ordre des Médecins (fonctionnement, organisation etc ) n'est pas notre modèle. Le débat médecine "mécaniste" et médecine douce et autre n'est pas notre débat, chacun ayant son opinion.
Les Ordres datent d'une époque antérieure à la période de Vichy. Les années ont passé. ..
La création des Cadres infirmiers a permis une coupe franche dans les désirs d'union de la profession ? Ah! Bon ! Quels sont donc les faits ?
Quant à l'esprit de corps, ce sont les titulaires du DE qui doivent l'avoir et non les "coordinations" qui doivent leur inculquer; la majorité des infirmières n'ont pas un sentiment identitaire ainsi que d'appartenir à un corps professionnel de 420 000 personnes.
Le collectif infirmier-APOIIF continue a travailler et à rassembler la profession et les professionnelles.
Je suis pour Ordre infirmier. Que les infirmières prennent part à leur destin; que nos représentants soient élus par les 420 000 infirmières à des périodes fixent. Que les compétences de cet Ordre infirmier dépasse l'aspect disciplinaire et déontologique.
L'Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec existe depuis 80 ans; le Président de l'Ordre italien cherche à créer un Ordre infirmier européen. Sans la France ?
Historique de l'ordre ! sur le site d'Ordre des SF
Pour les membres du collectif-APOIIF, l'Ordre des Médecins (fonctionnement, organisation etc ) n'est pas notre modèle. Le débat médecine "mécaniste" et médecine douce et autre n'est pas notre débat, chacun ayant son opinion.
Les Ordres datent d'une époque antérieure à la période de Vichy. Les années ont passé. ..
La création des Cadres infirmiers a permis une coupe franche dans les désirs d'union de la profession ? Ah! Bon ! Quels sont donc les faits ?
Quant à l'esprit de corps, ce sont les titulaires du DE qui doivent l'avoir et non les "coordinations" qui doivent leur inculquer; la majorité des infirmières n'ont pas un sentiment identitaire ainsi que d'appartenir à un corps professionnel de 420 000 personnes.
Le collectif infirmier-APOIIF continue a travailler et à rassembler la profession et les professionnelles.
Je suis pour Ordre infirmier. Que les infirmières prennent part à leur destin; que nos représentants soient élus par les 420 000 infirmières à des périodes fixent. Que les compétences de cet Ordre infirmier dépasse l'aspect disciplinaire et déontologique.
L'Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec existe depuis 80 ans; le Président de l'Ordre italien cherche à créer un Ordre infirmier européen. Sans la France ?
Historique de l'ordre ! sur le site d'Ordre des SF
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- Habitué
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- Inscription : 04 juil. 2004 11:29
ooops, je me fais vieille...
Ca fait un moment que je suis avec attention les rebondissements de ce débat qui me fascine à plusieurs titres. Dans mon établissement se côtoient des jeunes et des moins jeunes, dans une athmosphère plutôt sympa. Lorsque j'ai lancé le sujet au cours d'une discussion, les réactions ont été franches. Les plus anciennes, mes "mamies", ont immédiatement approuvé l'idée d'une représentation nationale, et s'inquiétaient de qui pourrait bien être iconique de la profession. Mes jeunes collègues, elles, étaient dubitatives, voire pessimistes sur l'avenir professionnel en France et m'ont dit que de toute façon personne ne voudra payer la cotis...
Je me considère comme une jeune IDE dynamique, certes un peu idéaliste comme toute "newby", mais j'ai envie qu'on soit fiers de notre travail, de nos contraintes, de nos chances. Est- ce trop demander ?
j'ai choisi ce métier, alors que toutes les IDE que j'ai cotoyé pendant mes stages n'arrêtaient pas de conseiller aux étudiantes de faire plombier "ça paye mieux"...
Je me considère comme une jeune IDE dynamique, certes un peu idéaliste comme toute "newby", mais j'ai envie qu'on soit fiers de notre travail, de nos contraintes, de nos chances. Est- ce trop demander ?
j'ai choisi ce métier, alors que toutes les IDE que j'ai cotoyé pendant mes stages n'arrêtaient pas de conseiller aux étudiantes de faire plombier "ça paye mieux"...

A + !!!