Le scandale du nouveau DE infirmier

[jjland83]

Bonjour,
vous êtes dans votre rôle de syndicaliste Sud. La vigilance.
Mais n'accusez pas une réforme de la formation, initiée il y a trois ans de ne pas régler tous les problèmes de la terre.
On peut déjà prendre le bon et si besoin corriger le mauvais, ce serait respecteux du travail considérable fait par celles et ceux qui ont mené ce projet, dont Sud.
Jérôme

[augusta]

Avec ma petite expérience de rien du tout (5 stages dont 1 en cours)....j'ai envie de dire que pour moi c'est un gage de bonne santé mentale quand la "majorité des stages se passent mal"......quand on n'est pas trop abruti....qu'on cherche à comprendre....bref quand on est dans un questionnement intellectuel.....c'est sûr qu'on fait tâche.....et si en plus on a du caractère......et qu'on a du mal à "dodeliner de la tête".....c'est très très dur lol!!!

donc mauvais argument reproché plus haut .....d'autant que réussir à avoir son De ....dans ces conditions..... ..... .....

[titifilosofecelimene]

En résumé.....être ESi c'est chiant......aujourd'hui......et ça le sera tout autant avec la réforme.....

Mais quoi faire???......puisque tout est immuable.....dans ce milieu...

Vous battre c'est bien....mais contre des moulins à vent....je vous trouve bien courageux....sans dec c'est vrai en plus

à savoir que jusqu'à ce jour s'ils n'y avait pas eu des personnes pour "se battre contre les moulins à vent" il n'y aurait même pas de débat car probable qu'aucune réforme ne serait sortie
rien n'est immuable dans CE milieu qui est NOTRE milieu, car même si c'est long nous essayons de faire changer certaines choses

si ESI c'est chiant pour vous, il ne vous est pas interdit de parler "évolution des pratiques"

[Norma Colle]

Bonjour,
si vous syndicaliste vous parlez de revendication légitime pour le bien collectif, vous ne me ferez pas croire que ce n'est pas de la jalousie pour certains individus. Quand on est prêt à s'attaquer aux bénéficiaires d'une chose sous prétexte que l'on n'aura pas cette chose, c'est la définition même de jalouser.
Jérôme

Mais alors c'est de l'étroitesse d'esprit de considérer celà...Je le répète, à mon niveau personnel, je n'en ai rien à faire de la "petite "éventuelle augmentation de salaire, de la "reconnaissance " du diplôme mais je serai solidaire des IDE plus anciens qui la souhaiteraient...pour la justice tout simplement et pas par jalousie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Avec de tels propos, c'est vous qui "montez" les ESI contre les IDE !

[jjland83]

Bonjour,
et bien si vous vous sentée visée c'est votre problème. C'est bien si vous souhaitez lutter pour le bien collectif de la profession par solidarité. Mais ce n'est pas de l'étroitesse d'esprit de parler de jalousie pour certains individus, sentiment qui poussent, certains individus, à s'attaquer aux bénéficiaires d'une réforme et pas au système qui l'a met en place.
Sur les salaires qu'on me montre les grilles avec plusieurs niveaux de rémunération pour les infirmiers (vous l'avez trouvée pour les cadres ou les manip radio ? non c'est la même, un poste-un salaire).
Pour la poursuite des cursus universitaires rien n'empêchera un Ide de le faire et c'est déjà le cas aujourd'hui.
Mais soyons clairs tous les Ide ne feront pas un master ou un doctorat demain, pas plus qu'un ide aujourd'hui ne devient cadre ou directeur des soins.
Jérôme

[Anonyme222222]

Bonjour,
On peut se positionner sur un changement, une réforme en l'occurrence ici celle de la formation en IFSI, sans pour autant être jaloux. De même, on peut être en opposition sans pour autant s'attaquer aux bénéficiaires.
Le croire, vouloir le faire croire, c'est effectivement faire preuve d'étroitesse d'esprit à moins bien sûr et tout simplement que ce soit du au fait de ne pas avoir de contre arguments qui tiennent la route.

[jjland83]

Bonjour,
excellent. Ne pas s'en prendre aux premiers bénéficiaires de cette réforme, je ne dit que cela depuis le début.
Les anti réformes peuvent effectivement se manifester, mais à condition de parler de la réforme et pas de ce que serait la réforme selon la rumeur.
Mes arguments s'opposeront à la rumeur (j'attends toujours par exemple la grille de salaire des Ide en 2012 avec les niveaux de rémunération différents, puisque c'est quand même l'argument choc de ce topic, argument qui tient la route bien entendu).
Jérôme

[SUD Montperrin]

La "rumeur" comme vous le dites à de solides fondements:

IGAS, RAPPORT N°RM2008-081P / IGAENR 2008-068 7

Des contreparties sont envisageables dans le cadre de la négociation.
Dans les trois fonctions publiques, tout d’abord.
Le passage en catégorie A et la revalorisation qui pourrait en résulter pour les agents concernés pose la question des éventuelles contreparties à envisager et à négocier, dès lors qu’il n’existe pas de lien automatique entre la reconnaissance du niveau de la licence pour le diplôme d’Etat d’infirmier et le classement en catégorie A.
De surcroît, comme il a été indiqué précédemment, seuls les infirmiers en fonction depuis 1995 ont effectué des études d’une durée de 37,5 mois ; il pourrait y avoir une logique à ce qu’ils soient également les seuls à bénéficier d’un reclassement en catégorie A.
Pour la mission, il conviendrait de distinguer le cas des personnels en place –quelle que soit la date d’obtention du diplôme- de celui des futurs soignants.
Pour les agents recrutés à l’issue du nouveau cursus d’études sanctionné par une licence (soit à partir de 2012 sur la base d’une mise en place de la réforme en 2009), la mission estime possible d’ouvrir une négociation autour du classement de principe en « sédentaire » avec une ouverture en classement « actif » pour les postes identifiés comme pénibles par l’expertise DHOS/CNRACL.
Cette négociation pourrait, entre autres, porter sur les contreparties suivantes :
- l’amélioration des organisations et des conditions de travail ;
- les perspectives de déroulement de carrière et d’évolution des missions susceptibles d’être confiées aux agents atteignant un niveau supérieur à celui de la licence ;
- une revalorisation substantielle des salaires.
Le maintien de la possibilité d’être classé en catégorie «active » serait la contrepartie principale d’une majoration salariale modérée. Des pistes complémentaires de négociation pourraient être proposées.
Pour les agents en place (ou en cours de formation actuellement selon l’ancien cursus), la mission rappelle le précédent du passage du statut d’instituteur à celui de professeur des écoles.
A cette occasion, il avait été proposé aux instituteurs en place de choisir entre :
- le maintien en catégorie B accompagné du maintien du droit à la liquidation de la pension à 55 ans ;
- le reclassement dans le nouveau corps des professeurs des écoles, classé en catégorie A, en plusieurs phases, par listes d’aptitude, permettant aux intéressés d’accéder à l’indice plafond 966 brut, mais avec comme contrepartie le classement du corps en catégorie sédentaire (liquidation de la pension à 60 ans).
La garantie d’un droit à la liquidation de la pension à 55 ans pour les agents ayant effectué 15 ans sur un poste classé en catégorie active avait été accordée.
La mission propose de retenir une démarche de même nature avec pour les personnels en poste (ou devant prendre un poste à l’issue d’une scolarité effectué dans le dispositif actuel), comportant l’ouverture d’une option entre :
- le maintien dans le régime actuel (tant au regard des rémunérations que de l’âge de départ à la retraite) ;
- le passage dans le nouveau régime avec l’ensemble des dispositions présentées supra (aux plans de la rémunération, de l’avancement et de la retraite).
Pour conclure, une concertation pourrait s’ouvrir avec les organisations syndicales qui porterait
sur les points suivants :
• identification des bénéficiaires de la réforme : tous les soignants en poste quelle
que soit la date d’obtention du diplôme + étudiants en cours de formation +
diplômés relevant du nouveau schéma LMD ;
• niveau de revalorisation des rémunérations : celui-ci peut rester limité dès lors que
la contrepartie « retraite » prend en compte la pénibilité ;
• identification des postes réputés pénibles permettant à l’agent l’occupant
activement durant une période conséquente (par exemple 15 ans) de conserver son
droit à la retraite en catégorie active.
Ces principes vaudraient pour les agents en place et pour les futurs entrants.
La négociation pourrait porter sur la classification des postes de travail en fonction de leur
pénibilité comme actif ou sédentaire, la norme étant le classement en sédentaire et l’exception le
classement en actif (les fiches de postes et l’identification de la nature des risques encourus sur un
poste de travail dans le cadre du Document Unique pourraient servir de référence objective), sur la
durée d’exercice nécessaire sur un poste classé pénible pour ouvrir le droit à la retraite à 55 ans, sur
les modalités de décompte de la durée d’occupation de ce poste (par exemple prise en compte
exclusive des périodes de travail effectif) :
• Identification pour les postes classés en sédentaire des primes, indemnités ou NBI retenues
en contrepartie du niveau de responsabilité exercée (nouveaux métiers) ;
• Sur les modalités d’exercice du droit d’option proposé aux agents en poste, sachant que
l’option n°1 (« maintien dans la situation actuelle ») ne présente d’intérêt que pour ceux
qui, faute d’avoir exercé suffisamment de temps sur des postes classés « actifs », ne
pourraient partir à 55 ans.
Négociations dans le secteur privé ambulatoire, également.
Les pistes en la matière pourraient être :
- un engagement à réduire le nombre d’acte au global, ou d’actes en AIS (nursing) ;
- un nouvel engagement fort sur la démographie de la profession (répartition sur le
territoire) ;
- des délégations de tâches (à voir avec la réflexion actuelle sur ce sujet) permettant aux
infirmières titulaires d’une licence d’effectuer plus de tâches ;
- un engagement de formation supplémentaire continue avant d’accéder à la revalorisation
tarifaire.

[Anonyme222222]

Comme beaucoup de topic, celui-ci a dévié de la question initiale ; une question appelant une réponse qui amène une autre question...etc.
Personnellement, j'ai des doutes sur cette réforme. Doutes que j'ai exposés. Mais pour que les choses soient claires, en ce qui me concerne, que les IDE 2012 aient un grade licence et pas moi alors tant mieux pour eux/elles ; d'autant que rien ne m'interdisait ni ne m'interdit d'avoir une "vraie" licence et plus. Quant aux grilles salariales, que les IDE actuelles se mobilisent aujourd'hui et demain (hier cela aurait été mieux) sans se tromper "d'adversaire".

[Norma Colle]

Bonjour,
On peut se positionner sur un changement, une réforme en l'occurrence ici celle de la formation en IFSI, sans pour autant être jaloux. De même, on peut être en opposition sans pour autant s'attaquer aux bénéficiaires.
Le croire, vouloir le faire croire, c'est effectivement faire preuve d'étroitesse d'esprit à moins bien sûr et tout simplement que ce soit du au fait de ne pas avoir de contre arguments qui tiennent la route.

Bon Moutarde, exprime mieux mon ressenti!!! Merci....d'avoir mis les mots corrects sur ma pensée.

[jjland83]

Bonsoir,
merci Sud de nous éclairer avec ce rapport de l'Igas. Mais depuis les choses ont bougé. Les discussions qui se sont ouvertes sur ce sujet parle d'un volontariat pour l'accession à la catégorie A dans la mesure où il y a avantages et inconvénients selon la situation de chaque agent. J'attends avec impatience la fin des discussions des différents partenaires pour voir qu'elle est l'orientation suivie par le ministère.

Dans ce même rapport de l'Igas, qui n'est qu'un rapport parmi d'autres, il était préconisé une licence professionnelle pour les Ide. Le ministère n'a pas choisi cette proposition et a tranché pour un grade de licence. Comme quoi ce rapport n'est qu'une base de discussion.
http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... -infirmier -le-mepris .html

La vigilance est une chose. Mais faisons confiance aux représentants de Sud et aux autres pour négocier convenablement les choses, puisqu'encore une fois ces négociations sont en cours. Et effectivement il ne faut se tromper d'adversaire, ni les Esi, ni la réforme de la formation, ne sont en cause d'une non mobilisation de la profession depuis 88.

Jérôme

[SUD Montperrin]

C'est la base de discussion sur le passage en catégorie A, les augmentations salariales et l'équivalence sur le passage des IDE en actif à obtenir l'équivalence "LMD".
La défense de personnes ne se fait pas sans mobilisation, et certainement pas sans information. A tous les IDE de se mobiliser, d'aller voir leurs représentatnts syndicaux (quels qu'ils soient) pour montrer l'importance du sujet, afin que ceci fasse remonter au national leurs revendications.
Si leurs syndicat "habituel" semble s'en taper: en changer d'urgence.
Et si le gouvernement refuse d'entendre:
gardons les coudées franches pour tout type d'action envisageable.

[Anonyme222222]

Le sujet déchaine donc..passionne. Ce qui n'est déjà pas si mal !!!
Bon,beaucoup d'écrits sur le statut et salaire des IDE et futur(e)s IDE pré et post réforme mais, je me sens plus concernée, à titre personnel j'entends, par ce que contenait d'autre, le post initial à savoir :
[... - formation a assumer par les infirmières dans les services.
- une formation au rabais
- grève de l encadrement
- les infirmiers déjà en activité qui passeront plus de temps auprès d' étudiants infirmiers à les former ...]

[Haegen]

Comme beaucoup de topic, celui-ci a dévié de la question initiale ; une question appelant une réponse qui amène une autre question...etc.
Personnellement, j'ai des doutes sur cette réforme. Doutes que j'ai exposés. Mais pour que les choses soient claires, en ce qui me concerne, que les IDE 2012 aient un grade licence et pas moi alors tant mieux pour eux/elles ; d'autant que rien ne m'interdisait ni ne m'interdit d'avoir une "vraie" licence et plus. Quant aux grilles salariales, que les IDE actuelles se mobilisent aujourd'hui et demain (hier cela aurait été mieux) sans se tromper "d'adversaire".

on serait presque d'accord

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Ne pas s'en prendre aux premiers bénéficiaires de cette réforme, je ne dit que cela depuis le début

+1, quand nous auront fait exploser les taux de syndicalisation, fait une grève du zèle, en appliquant nos textes à la lettre, nous être frittés avec les pouvoirs hospitaliers, j'admettrais qu'on s'en prennent aux ESI et encore.

[tatotte]

je ne comprends pas pourquoi pour une majorité, (c'est du moins ce que je ressens), réforme est synonyme de mauvais encadrement ...
les ESI sont souvents "victimes" d'un manque de volonté (je parle de ce que je connais et des équipes dans lesquelles j'ai eu à travailler, en tant que stagiaire) de la part de certain(e)s IDE, mais quand encadrement il y a, il est bien fait et c'est pas une réforme qui va changer la façon de faire des IDE qui ont la volonté de nous enseigner ce qu'ils (elles) savent ...

mais ce n'est qu'un petit point de vue sur une toute petite partie du sujet ici évoqué ...