Le service minimum...
Modérateur : Modérateurs
Re: Le service minimum...
Je remonte ce topic assez vieux, parce-qu'il m'a concerné directement il n'y a pas longtemps.
Personellement je ne travaille pas dans le service public mais dans le secteur médico-social. Il y a eu une grève récemment pour dénoncer un grand nombre de choses que l'on risque de perdre avec le changement de notre convention.
Et comme je ne suis pas dans le service public >>> pas de service minimum obligatoire ! ^^ Et pourtant.... on a des malades comme tout le monde, des gens qui ont besoin de soins quotidiens et peuvent difficilement s'en passer. ça fait quand même réfléchir... Moi qui était avant dans le public, ça apporte un autre point de vue.
Les chefs ont du mettre la main à la pâte; c'est eux qui ont du assurer la distrib' des repas, une partie des toilettes (bon ptet pas les faire quand même XD mais au moins distribuer le matériel de toilette pour la plupart des gens qui son autonomes) ect... t
Heureusement pour eux elle n'a duré qu'un jour et ce jour là il y a avait quand même une infirmière (moi) pour la simple et bonne raison que j'avais été au courant de la grève trop tard pour faire savoir que j'étais en grève.
Si à l'hopital public on se limitait VRAIMENT au strict minimum aussi, c'est-à-dire soins vitaux et que la paperasse et les "soins hôteliers" on les laisse se débrouiller avec, il y aurait dejà beaucoup plus matière à faire pression. Alors oui, si on se met à la place des malades à cette période là c'est effectivement pas du tout confortable pour eux. Et on déteste en tant que soignants les mettre dans cette situation.
Mais en réfléchissant à plus long terme: en général les réclamations portées pendant une grève concernent nos conditions de travail, d'exercice, ect .. et auront donc si elles sont écoutées directement un impact positif sur les milliers d'autres patients à venir.
Mais comme vous dites, comm actuellement c'est DEJA le service mimimum toute l'année, difficile de faire pire encore pendant une grève. Il faut presque tripler encore les efforts pendant une grève (alors que ça devrait être l'inverse) pour pouvoir s'organiser à réussir à faire ENCORE moins, c'est paradoxal.
Personellement je ne travaille pas dans le service public mais dans le secteur médico-social. Il y a eu une grève récemment pour dénoncer un grand nombre de choses que l'on risque de perdre avec le changement de notre convention.
Et comme je ne suis pas dans le service public >>> pas de service minimum obligatoire ! ^^ Et pourtant.... on a des malades comme tout le monde, des gens qui ont besoin de soins quotidiens et peuvent difficilement s'en passer. ça fait quand même réfléchir... Moi qui était avant dans le public, ça apporte un autre point de vue.
Les chefs ont du mettre la main à la pâte; c'est eux qui ont du assurer la distrib' des repas, une partie des toilettes (bon ptet pas les faire quand même XD mais au moins distribuer le matériel de toilette pour la plupart des gens qui son autonomes) ect... t
Heureusement pour eux elle n'a duré qu'un jour et ce jour là il y a avait quand même une infirmière (moi) pour la simple et bonne raison que j'avais été au courant de la grève trop tard pour faire savoir que j'étais en grève.
Si à l'hopital public on se limitait VRAIMENT au strict minimum aussi, c'est-à-dire soins vitaux et que la paperasse et les "soins hôteliers" on les laisse se débrouiller avec, il y aurait dejà beaucoup plus matière à faire pression. Alors oui, si on se met à la place des malades à cette période là c'est effectivement pas du tout confortable pour eux. Et on déteste en tant que soignants les mettre dans cette situation.
Mais en réfléchissant à plus long terme: en général les réclamations portées pendant une grève concernent nos conditions de travail, d'exercice, ect .. et auront donc si elles sont écoutées directement un impact positif sur les milliers d'autres patients à venir.
Mais comme vous dites, comm actuellement c'est DEJA le service mimimum toute l'année, difficile de faire pire encore pendant une grève. Il faut presque tripler encore les efforts pendant une grève (alors que ça devrait être l'inverse) pour pouvoir s'organiser à réussir à faire ENCORE moins, c'est paradoxal.
"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"


