Les Fonctionnaires!!! bis
Modérateur : Modérateurs
absolument pas c'est dès que ca dévie du sujetKétamix a écrit :Et alors dès qu'on te réponds et que ça ne te plais pas Mimine tu coupes ?
Bravo.
mais bon si tu ne veux pas comprendre, c'est pas moi qui vais faire ton éducation
"La fonction rechercher n'étant pas nuisible pour la santé, vous pouvez l'utiliser sans risque immédiat pour votre vie"
Le gouvernement est toujours pret....pour calmer les choses.....
Ensuite il donne 10% des revendications.....
P.S. hors-sujet : Ils auraient quand meme pu faire grève la semaine d'avant ou la semaine d'apres....je veux les J.O. en 2012!!!! C'est toute ma vie (apres ma mère, ma copine et l'IFSI bien sûr)
Ensuite il donne 10% des revendications.....
P.S. hors-sujet : Ils auraient quand meme pu faire grève la semaine d'avant ou la semaine d'apres....je veux les J.O. en 2012!!!! C'est toute ma vie (apres ma mère, ma copine et l'IFSI bien sûr)
ESI - Avicenne 93 - Promo 2005-2008
Quand on veut on peut....
C'est l'expérience qui parle...
11 évals - 10 stages - 4 msp
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[mode "modératrice" OFF]
personellement je trouve dommage que ce soit toujours ceux qui payent et qui utilisent les moyens publics qui soient sanctionnés les jours de grève à savoir les utilisateurs
c'est eux qui sont ennuyés parcequ'ils ne peuvent pas aller bosser a cause de l'arrêt de la ratp, de la sncf..... et je ne parle pas les jours des grands départs en vacances
après malheureusement tous les fonctionnaires ne sont pas "égaux", a savoir que lorsque la poste, la ratp, les transports en communs etc font grève, ils s'arretent...bloquent tout, et discutent, nous autre dans la fonction publique hospitalière nous avons juste le droit d'arborer un joli sparadrap sur la blouse avec marqué dessus "en grève" ! ben non pas d'accord, que tu reçoives les urgences ok, après tout ce qui est intervention programmée et non urgente (bien sur je veux pas tuer de patient) et bien je bloquerais les blocs, les services de chirurgie...idem en médecine, tout ce qui peut etre programmé j'annule, là oui ca ressemblerait plus à une grêve
ensuite personellement JAMAIS je ne voyagerais avec une compagnie telle que Air France : jamais a l'heure, en moyenne de 2 à 4 h de retard sur chaque vol, en grêve la moitié de l'année et qui c'est qui est ennuyé........pas les controleurs en tout cas !
après concernant les syndicats, je suis contre, je les trouve inutiles et (avis PERSONNEL) et plutôt partisans de foutre la merde plutôt que d'en sortir l'entreprise ou les employés, après concernant la position des délégués syndicaux je trouve çà lamentable que des gens soient payés en plus pour être absent du travail pour raison syndicale, certains font correctement leur boulot attention je ne généralise pas, mais d'autres usent et abusent du système sans retenu et çà çà me met hors de moi... après libre à chacun de se syndiquer ou pas, mais ca me saoule au boulot dès que la direction propose quelque chose aussitot d'entendre dire...faut mettre les syndicats dans le coup sans avoir pris le temps de lire ou de voir quelle était cette proposition
voilà, pas encore bien réveillée mais bon
[ mode "modératrice" ON]
personellement je trouve dommage que ce soit toujours ceux qui payent et qui utilisent les moyens publics qui soient sanctionnés les jours de grève à savoir les utilisateurs
c'est eux qui sont ennuyés parcequ'ils ne peuvent pas aller bosser a cause de l'arrêt de la ratp, de la sncf..... et je ne parle pas les jours des grands départs en vacances
après malheureusement tous les fonctionnaires ne sont pas "égaux", a savoir que lorsque la poste, la ratp, les transports en communs etc font grève, ils s'arretent...bloquent tout, et discutent, nous autre dans la fonction publique hospitalière nous avons juste le droit d'arborer un joli sparadrap sur la blouse avec marqué dessus "en grève" ! ben non pas d'accord, que tu reçoives les urgences ok, après tout ce qui est intervention programmée et non urgente (bien sur je veux pas tuer de patient) et bien je bloquerais les blocs, les services de chirurgie...idem en médecine, tout ce qui peut etre programmé j'annule, là oui ca ressemblerait plus à une grêve
ensuite personellement JAMAIS je ne voyagerais avec une compagnie telle que Air France : jamais a l'heure, en moyenne de 2 à 4 h de retard sur chaque vol, en grêve la moitié de l'année et qui c'est qui est ennuyé........pas les controleurs en tout cas !
après concernant les syndicats, je suis contre, je les trouve inutiles et (avis PERSONNEL) et plutôt partisans de foutre la merde plutôt que d'en sortir l'entreprise ou les employés, après concernant la position des délégués syndicaux je trouve çà lamentable que des gens soient payés en plus pour être absent du travail pour raison syndicale, certains font correctement leur boulot attention je ne généralise pas, mais d'autres usent et abusent du système sans retenu et çà çà me met hors de moi... après libre à chacun de se syndiquer ou pas, mais ca me saoule au boulot dès que la direction propose quelque chose aussitot d'entendre dire...faut mettre les syndicats dans le coup sans avoir pris le temps de lire ou de voir quelle était cette proposition
voilà, pas encore bien réveillée mais bon
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"La fonction rechercher n'étant pas nuisible pour la santé, vous pouvez l'utiliser sans risque immédiat pour votre vie"
Décidément, Mimine, voici deux fois où je lis tes interventions sur des sujets politiques et où je constate chez un absolu manque de... modération.
- d'abord parce qu'ils n'ont pas d'autre outil à leur disposition (monopole d'État le plus souvent)
- ensuite parce que les règles qui précèdent tout mouvement de grève ne sont pas respectées (notamment l'obligation faite à l'employeur de négocier pendant le préavis)
- enfin parce que les usagers se retournent contre les travailleurs alors qu'ils devraient le faire contre l'employeur.
J'ai personnellement mené dans mon hôpital les deux dernières grèves des infirmiers spécialisés en 2000 et 2001. Nous avons exigé une définition précise du service minimum (puisque la circulaire Ralite de 81 n'est plus valide). Nous avons obtenu quelque chose d'acceptable mais, sous la pression des médecins, le directeur à renié sa parole deux jours plus tard.
Et bien, nous avons refusé les assignations non délivrées dans les règles. Par esprit de responsabilité nous avons veillé à maintenir dans l'hôpital le personnel prévu par l'accord initial.
Après deux fois huit semaines de grève et malgré les menaces téléphoniques de la direction et des médecins, nous avons obtenu trois jours non payés (ou non récupérés) pour chacune de ces grèves. Quand on veut, on peut.
Les syndicats sont indispensables pour deux raisons :
- ils permettent aux employés d'accéder à une information complète sur leurs droits (à condition d'aller la demander) et ils les aident à faire valoir leurs droits ou à en réclamer de nouveaux
- ils permettent aux employeurs d'avoir un interlocuteur avec qui il est possible de discuter sans que les conflits tournent au carnage (rappelez-vous les manifestations réprimées dans le sang au XIXe siècle et plus récemment ces employés qui ont déversé de l'acide dans une rivière pour se faire entendre).
Le problème des syndicats généralistes actuels tient en deux situations :
- Comme le monde du travail a beaucoup changé, il leur arrive de devoir défendre une chose et son contraire. Par exemple, les personnels travaillant en zone amiantée et les employés des usines d'amiante. Un retour au système des corporations du Moyen-Âge serait bien mieux adapté à notre monde du travail très disparate.
- Le système syndical s'appuie sur un fonctionnement dépendant des cotisations. Or, aujourd'hui seul 20% du budget des syndicats généralistes vient des cotisations. D'où le risque de voir ici ou là des tentations de corruption générant une indépendance syndicale douteuse. Il faudrait appliquer au syndicalisme le même système qu'aux partis politiques. Un financement lié aux résultats des élections professionnelles. De cette façon les syndicats seraient indépendants et leurs représentants libres de consacrer leur temps à leur mission essentielle.
voilà, pas encore bien réveillée mais bon
[ mode "modératrice" ON][/quote]
C'est le principe de la grève. Arrêter de travailler est pour un travailleur le seul moyen légal de manifester son mécontentement. Si les usagers sont gênés c'est pour plusieurs raisons :Mimine a écrit :personellement je trouve dommage que ce soit toujours ceux qui payent et qui utilisent les moyens publics qui soient sanctionnés les jours de grève à savoir les utilisateurs
- d'abord parce qu'ils n'ont pas d'autre outil à leur disposition (monopole d'État le plus souvent)
- ensuite parce que les règles qui précèdent tout mouvement de grève ne sont pas respectées (notamment l'obligation faite à l'employeur de négocier pendant le préavis)
- enfin parce que les usagers se retournent contre les travailleurs alors qu'ils devraient le faire contre l'employeur.
Faux et archi faux. Tous les fonctionnaires ont les mêmes droits. Dans la santé un service minimum est organisé mais, comme les employeurs (surtout l'État) méprisent fortement les employés de la santé, ils ont mis au point un système visant à rendre la grève quasiment impossible. Comme les soignants ont accepté ce système leur employeur est tout content. En clair, en 1988 les infirmières se sont mises en grève. Pour les en empêcher le gouvernement a remplacé la réquisition (qui obligeait à envoyer les gendarmes au domicile pour récupérer les grévistes) par l'assignation qui permet à un directeur de désinger les personnes jugées indispensables au service. Mais il n'a pas fixé les règles d'assignation. Donc le directeur assigne qui il veut. Quand les salariés râlent auprès du tribunal administratif, ce dernier finit par condamner l'hôpital (plusieurs mois après la grève) mais ne donne pas de peine. Donc le directeur se dit qu'il serait bien bête de s'en priver. Comme les infirmières sont bien contentes de se dire en grève (sur le sparadrap) mais qu'elles ne perdent pas leur journée de salaire, elles se gardent bien de se plaindre de ce système.Mimine a écrit :après malheureusement tous les fonctionnaires ne sont pas "égaux", a savoir que lorsque la poste, la ratp, les transports en communs etc font grève, ils s'arretent... bloquent tout, et discutent, nous autre dans la fonction publique hospitalière nous avons juste le droit d'arborer un joli sparadrap sur la blouse avec marqué dessus "en grève" !
J'ai personnellement mené dans mon hôpital les deux dernières grèves des infirmiers spécialisés en 2000 et 2001. Nous avons exigé une définition précise du service minimum (puisque la circulaire Ralite de 81 n'est plus valide). Nous avons obtenu quelque chose d'acceptable mais, sous la pression des médecins, le directeur à renié sa parole deux jours plus tard.
Et bien, nous avons refusé les assignations non délivrées dans les règles. Par esprit de responsabilité nous avons veillé à maintenir dans l'hôpital le personnel prévu par l'accord initial.
Après deux fois huit semaines de grève et malgré les menaces téléphoniques de la direction et des médecins, nous avons obtenu trois jours non payés (ou non récupérés) pour chacune de ces grèves. Quand on veut, on peut.
Navrant comme réaction. Où serais-tu sans syndicats ? Employée depuis l'âge de huit ans, sans droit d'aller à l'école, travaillant dix heures par jour et sept jours par semaine ?Mimine a écrit :après concernant les syndicats, je suis contre, je les trouve inutiles et (avis PERSONNEL) et plutôt partisans de foutre la merde plutôt que d'en sortir l'entreprise ou les employés, après concernant la position des délégués syndicaux je trouve çà lamentable que des gens soient payés en plus pour être absent du travail pour raison syndicale, certains font correctement leur boulot attention je ne généralise pas, mais d'autres usent et abusent du système sans retenu et çà çà me met hors de moi... après libre à chacun de se syndiquer ou pas, mais ca me saoule au boulot dès que la direction propose quelque chose aussitot d'entendre dire...faut mettre les syndicats dans le coup sans avoir pris le temps de lire ou de voir quelle était cette proposition
Les syndicats sont indispensables pour deux raisons :
- ils permettent aux employés d'accéder à une information complète sur leurs droits (à condition d'aller la demander) et ils les aident à faire valoir leurs droits ou à en réclamer de nouveaux
- ils permettent aux employeurs d'avoir un interlocuteur avec qui il est possible de discuter sans que les conflits tournent au carnage (rappelez-vous les manifestations réprimées dans le sang au XIXe siècle et plus récemment ces employés qui ont déversé de l'acide dans une rivière pour se faire entendre).
Le problème des syndicats généralistes actuels tient en deux situations :
- Comme le monde du travail a beaucoup changé, il leur arrive de devoir défendre une chose et son contraire. Par exemple, les personnels travaillant en zone amiantée et les employés des usines d'amiante. Un retour au système des corporations du Moyen-Âge serait bien mieux adapté à notre monde du travail très disparate.
- Le système syndical s'appuie sur un fonctionnement dépendant des cotisations. Or, aujourd'hui seul 20% du budget des syndicats généralistes vient des cotisations. D'où le risque de voir ici ou là des tentations de corruption générant une indépendance syndicale douteuse. Il faudrait appliquer au syndicalisme le même système qu'aux partis politiques. Un financement lié aux résultats des élections professionnelles. De cette façon les syndicats seraient indépendants et leurs représentants libres de consacrer leur temps à leur mission essentielle.
voilà, pas encore bien réveillée mais bon
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- Loupiac
- Gold VIP
- Messages : 5587
- Inscription : 02 juin 2004 09:06
- Localisation : En mode reconversion
Denys a écrit :Et bien, nous avons refusé les assignations non délivrées dans les règles.
Quelles sont ces règles?
Ce serait utile de savoir. Chez nous, les assignations sont déposées la veille de la grève dans un panier dévolu au courrier interne. Je doute que ce soit très légal!
2 enfants en pleine forme
A nouveau infirmière, mais où ? Telle est la question
Coucou toi, ça va ? Woooohoooo Ma signature fait 4 lignes.
A nouveau infirmière, mais où ? Telle est la question

Coucou toi, ça va ? Woooohoooo Ma signature fait 4 lignes.
C'est parfaitement illégal.Loupiac a écrit :Quelles sont ces règles?
Ce serait utile de savoir. Chez nous, les assignations sont déposées la veille de la grève dans un panier dévolu au courrier interne. Je doute que ce soit très légal!
La loi dit que l'employeur doit s'assurer que le gréviste est PERSONNELLEMENT informé de son assignation.
Il faut donc que l'employeur puisse forunir la preuve que le gréviste avait reçu, en mains propres, l'assignation le concernant avant l'heure de sa prise de fonction.
Les moyens sont simples :
- soit remettre en mains propres l'assignation la veille de la grève (si le gréviste est à son travail ce jour-là)
- soit la lui faire remettre par un coursier assermenté (le plus souvent un huissier de justice).
Le télégramme, la lettre recommandée, etc. ne garantissent pas les termes de la loi.
Je vous rappelle également qu'un employé n'a pas l'obligation de se déclarer gréviste à l'avance.
C'est à l'employeur de s'enquérir des personnes désirant faire grève et ce, le plus près possible du jour prévu pour le début de la grève (car on a le droit de changer d'avis).
Donc, si on vous laisse rentrer chez vous la veille de la grève sans vous demander si vous serez gréviste le lendemain, vous n'avez aucune obligation de venir ou de prévenir.
Et oui !!!! tout le problème est là : il y a ceux qui savent de quoi ils parlent ... et ceux qui ne savent pas! Sans vouloir retirer toutes les qualités que ces derniers ont certainement par ailleurs, je m'incline
devant la sagesse des premiers et j'applaudis bien fort
à ceux qui montre leur réel sens civique en s'investissant quotidiennement pour notre bien à tous.



