Les métiers les mieux payés!....
Modérateur : Modérateurs
Moi perso je trouve que par rapport aux années d'études et aux responsabilités que l'on a c'est pas cher payé infirmier(e).
Cela mes parents gagnaient le SMIC et mpoi je vivais avec quasiment rien pendant toutes mes etudes alors amintenant que j'ai ma paye je ne dirais pas que je sais pas quoi faire de mon argent, mais ca va je m'en sors bien... en plus j'adore mon metier alors faut relativiser et voir le cote pratique: continuer le beau metier d'IDE et epouser un homme fortuné

Cela mes parents gagnaient le SMIC et mpoi je vivais avec quasiment rien pendant toutes mes etudes alors amintenant que j'ai ma paye je ne dirais pas que je sais pas quoi faire de mon argent, mais ca va je m'en sors bien... en plus j'adore mon metier alors faut relativiser et voir le cote pratique: continuer le beau metier d'IDE et epouser un homme fortuné


Contentons nous de faire réflechir n'essayons pas de convaincre...
-
- Régulier
- Messages : 59
- Inscription : 24 mai 2005 08:00
- Localisation : lyon
bibirose a écrit :Moi perso je trouve que par rapport aux années d'études et aux responsabilités que l'on a c'est pas cher payé infirmier(e).
Cela mes parents gagnaient le SMIC et mpoi je vivais avec quasiment rien pendant toutes mes etudes alors amintenant que j'ai ma paye je ne dirais pas que je sais pas quoi faire de mon argent, mais ca va je m'en sors bien... en plus j'adore mon metier alors faut relativiser et voir le cote pratique: continuer le beau metier d'IDE et epouser un homme fortuné![]()
c'est sur que c'est très mal payé pour le niveau de compétences , de qualité de vie , de risques professionnels et de responsabilité demandés !!!
mais moi qui vient du privé , et d'un autre métier , j'ai choisi le coté liberté qui caractérise la profession : liberté de choisir son domaine d'expertise , liberté de se former, liberté de son lieu de travail , liberté de faire un temps partiel.
pour ceux qui n'ont pas connu les conditions du privé mon discours ne va leur dire grand chose, mais certains savent que dans le privé c'est:" bosse, ferme ta gueule et si t'es pas content y'en a 10 à la porte qui attendent ta place" !!
pouvoir encore faire des choix , progresser, apprendre tout au long de sa carrière ,ne pas trop subir l'influence du dieu "fric" dans son job,c'est ça la vraie richesse du métier d'infirmier. un seul bémol cependant , le manque d'hommes dans la profession , c'est à mon avis , la raison (et le prétexte) des bas salaires
comme le disait si bien mon oncle : si tu veux avancer, évite d'avoir des idées fixes
adam de la mer a écrit :bibirose a écrit :Moi perso je trouve que par rapport aux années d'études et aux responsabilités que l'on a c'est pas cher payé infirmier(e).
Cela mes parents gagnaient le SMIC et mpoi je vivais avec quasiment rien pendant toutes mes etudes alors amintenant que j'ai ma paye je ne dirais pas que je sais pas quoi faire de mon argent, mais ca va je m'en sors bien... en plus j'adore mon metier alors faut relativiser et voir le cote pratique: continuer le beau metier d'IDE et epouser un homme fortuné![]()
c'est sur que c'est très mal payé pour le niveau de compétences , de qualité de vie , de risques professionnels et de responsabilité demandés !!!
mais moi qui vient du privé , et d'un autre métier , j'ai choisi le coté liberté qui caractérise la profession : liberté de choisir son domaine d'expertise , liberté de se former, liberté de son lieu de travail , liberté de faire un temps partiel.
pour ceux qui n'ont pas connu les conditions du privé mon discours ne va leur dire grand chose, mais certains savent que dans le privé c'est:" bosse, ferme ta gueule et si t'es pas content y'en a 10 à la porte qui attendent ta place" !!
pouvoir encore faire des choix , progresser, apprendre tout au long de sa carrière ,ne pas trop subir l'influence du dieu "fric" dans son job,c'est ça la vraie richesse du métier d'infirmier. un seul bémol cependant , le manque d'hommes dans la profession , c'est à mon avis , la raison (et le prétexte) des bas salaires
Tu vas voir quand tu travailleras dans un service lourd avec 36 malades sous ta responsabilité, un IDE en moins car pénurie avec +/- économies, une aide-soignante intérimaire qui n'y connaît rien, une cadre-infirmière exécrable qui te dit " ferme ta gueule et travaille! ", une direction des soins qui s'en fout, des médecins qui te traitent comme de la merde, pas de formation continue, bah oui manque de personnel donc personne pour te remplacer, des prescriptions pas aux normes, tu travailles donc sans filet..., t'auras un boulot tellement anxiogène que l'expertise en soins tu te la mettra où je pense...
Quand à l'influence du fric dans le travail, à l'heure actuelle, les cadres-infirmiers ont tous le même discours et te le rappelleront : les soins ont un coût, attention, attention..., t'as donc des choix de services qui sont faits en fonction de la tune de l'hosto etc... Et les services qui comptent les compresses stériles car ça coüte cher, ça existe malheureusement aussi... Donc la LIBERTE de notre profession, euh... oui certes mais alors pas partout!

Je caricature un peu, mais finallement, c'est pas si loin de la réalité quelque part! Et tout ça pour dire que j'ai bien compris ton changement de vie et c'est tout à ton honneur d'avoir des futurs collègues qui ont fait quelque chose et vécu des expériences avant, mais j'apporte néammoins un bémol au côté " rose " et " bonsamaritain " de notre profession! Surtout à l'heure actuelle, les hôpitaux souffrent beaucoup...
Je me rappelle lorsque j'ai fait mes études, mes formateurs me disaient " pour nous c'était dur, mais pour vous ça le sera encore plus, il vous faudra beaucoup de courage..."
Cela dit, tout n'est pas noir non plus mais bon, il y a quand même un grand bordel actuel qui rend notre travail quotidien de soignant difficile et trop éloigné à mon gout de ce qu'on m'a enseigné à l'IFSI et de l'idée que je m'en faisait lors du passage des concours.

Je vous rassure quand même, je ne suis pas en burn out infirmier!

-
- Régulier
- Messages : 59
- Inscription : 24 mai 2005 08:00
- Localisation : lyon
pour répondre à poulstension, je voudrais déjà te remercier pour ces précisions qui sentent " le vécu"!
mon tableau est très idéaliste et tu as raison. Je sais bien que ce métier est un métier comme les autres, qui s'inscrit dans le process économique d'une entreprise qui s'appelle hopital ou clinique, et dans un environnement humain peuplé de types bien comme de gros cons , comme partout!!
Je ne crois pas aux vocations et je ne me sens pas investi d'une mission, je sais simplement que ce métier m'a toujours plu et qu'il semble me correspondre dans la mesure ou l'on peut composer un peu mieux qu'ailleurs vie professionnelle , gestion d'une carriére et recherche de "convenances" personnelles . J'ai vécu 15 ans avec une infirmiére qui changeait de boutique du jour au lendemain , qui est passionnée par ce qu'elle fait et qui pouvait se payer le bonheur de dire merde à son employeur quand elle le voulait!
Actuellement elle est libérale, et elle envisage de faire un an à l'étranger,en espagne peut-être pour voir , elle sait qu'elle aura du boulot le lendemain de son arrivée à Roissy!
moi je trouve que pouvoir changer d'environnement, essayer , ne pas s'y plaire , revenir à son point de départ ... c'est un luxe actuellement , même si c'est sans doute un des rares avantages du métier d'infirmier!
Pouvoir changer d'air, changer pour stopper la pression psychologique d'un petit chef, changer pour ne plus subir son boulot comme une agression ( une de plus) beaucoup en rêvent....
Mais ceci est mon approche actuelle du métier, dans quelques années j'aurai peut-être (et même sans doute) les mêmes paroles que toi , poulstension!!
(laisse nous rêver encore un peu
!!)
mon tableau est très idéaliste et tu as raison. Je sais bien que ce métier est un métier comme les autres, qui s'inscrit dans le process économique d'une entreprise qui s'appelle hopital ou clinique, et dans un environnement humain peuplé de types bien comme de gros cons , comme partout!!
Je ne crois pas aux vocations et je ne me sens pas investi d'une mission, je sais simplement que ce métier m'a toujours plu et qu'il semble me correspondre dans la mesure ou l'on peut composer un peu mieux qu'ailleurs vie professionnelle , gestion d'une carriére et recherche de "convenances" personnelles . J'ai vécu 15 ans avec une infirmiére qui changeait de boutique du jour au lendemain , qui est passionnée par ce qu'elle fait et qui pouvait se payer le bonheur de dire merde à son employeur quand elle le voulait!
Actuellement elle est libérale, et elle envisage de faire un an à l'étranger,en espagne peut-être pour voir , elle sait qu'elle aura du boulot le lendemain de son arrivée à Roissy!
moi je trouve que pouvoir changer d'environnement, essayer , ne pas s'y plaire , revenir à son point de départ ... c'est un luxe actuellement , même si c'est sans doute un des rares avantages du métier d'infirmier!
Pouvoir changer d'air, changer pour stopper la pression psychologique d'un petit chef, changer pour ne plus subir son boulot comme une agression ( une de plus) beaucoup en rêvent....
Mais ceci est mon approche actuelle du métier, dans quelques années j'aurai peut-être (et même sans doute) les mêmes paroles que toi , poulstension!!
(laisse nous rêver encore un peu

comme le disait si bien mon oncle : si tu veux avancer, évite d'avoir des idées fixes
adam de la mer a écrit :pour répondre à poulstension, je voudrais déjà te remercier pour ces précisions qui sentent " le vécu"!
mon tableau est très idéaliste et tu as raison. Je sais bien que ce métier est un métier comme les autres, qui s'inscrit dans le process économique d'une entreprise qui s'appelle hopital ou clinique, et dans un environnement humain peuplé de types bien comme de gros cons , comme partout!!
Je ne crois pas aux vocations et je ne me sens pas investi d'une mission, je sais simplement que ce métier m'a toujours plu et qu'il semble me correspondre dans la mesure ou l'on peut composer un peu mieux qu'ailleurs vie professionnelle , gestion d'une carriére et recherche de "convenances" personnelles . J'ai vécu 15 ans avec une infirmiére qui changeait de boutique du jour au lendemain , qui est passionnée par ce qu'elle fait et qui pouvait se payer le bonheur de dire merde à son employeur quand elle le voulait!
Actuellement elle est libérale, et elle envisage de faire un an à l'étranger,en espagne peut-être pour voir , elle sait qu'elle aura du boulot le lendemain de son arrivée à Roissy!
moi je trouve que pouvoir changer d'environnement, essayer , ne pas s'y plaire , revenir à son point de départ ... c'est un luxe actuellement , même si c'est sans doute un des rares avantages du métier d'infirmier!
Pouvoir changer d'air, changer pour stopper la pression psychologique d'un petit chef, changer pour ne plus subir son boulot comme une agression ( une de plus) beaucoup en rêvent....
Mais ceci est mon approche actuelle du métier, dans quelques années j'aurai peut-être (et même sans doute) les mêmes paroles que toi , poulstension!!
(laisse nous rêver encore un peu!!)
De rien

Ce qui va peut-être te changer c'est qu'effectivement, tu n'auras plus d'objectifs financiers à atteindre mais tu auras d'autres choses qui te motiveront comme le merci d'un cancéreux ou encore la poignée de mains d'un malade qui sort du service sur ses deux pattes! Et ça effectivement ça n'a pas de prix, c'est même génial.
Sinon je ne sais pas si tu auras les mêmes paroles que moi, tu te te feras ta propre expérience de professionnel de santé, en tout cas, t'inquiète, tu verras tout ça dès les premiers stages...


sans rire poulstension j'accroche à fond avec ce que tu viens de dire...
un sourire, un regard où je vois plein de choses et je suis tout simplement content d'être là, d'avoir été là à ce moment que je considère comme un privilège. les copains, sachons arrêter le temps (franchement essayez pour voir) posez vous au bord d'un lit et parlez à cet individu que l'on côtoie et découvrez le vrai sens du mot soigner
un sourire, un regard où je vois plein de choses et je suis tout simplement content d'être là, d'avoir été là à ce moment que je considère comme un privilège. les copains, sachons arrêter le temps (franchement essayez pour voir) posez vous au bord d'un lit et parlez à cet individu que l'on côtoie et découvrez le vrai sens du mot soigner

Lao Tseu a dit "il faut trouver la voie"
Kermit a écrit :sans rire poulstension j'accroche à fond avec ce que tu viens de dire...
un sourire, un regard où je vois plein de choses et je suis tout simplement content d'être là, d'avoir été là à ce moment que je considère comme un privilège. les copains, sachons arrêter le temps (franchement essayez pour voir) posez vous au bord d'un lit et parlez à cet individu que l'on côtoie et découvrez le vrai sens du mot soigner
Et oui, je dirais que c'est un peu sinusoidal, des bas, des hauts etc... Parfois certains patients sont exécrables et le boulot est par moments exécrable aussi et d'autres fois, ce sont des petites choses comme ça qui compensent et équilibrent la balance et là on se dit, et ben oui chui bien fait pour ce boulot!
