Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

[emma29]

Ici y a pas de marché de noël, mais ça peut aussi marcher pendant les soldes nan ?

J'espère ... parce que ça me ferait chier d'attendre encore un an ....

me too

[Clairette3]

Madouce je veux l'exclu

Moi d'abord !!!
Entre miss et future miss !!!

[Artefact]

Balade au marché de Noël....Je vois un mec...je le regarde intensément...lui aussi....on s'arrête au milieu de la foule...il me sourit...je lui répond...puis je repars...
Stand suivant...je le revois...je lui souris...lui aussi....et je repars....
Prochain stand...toujours lui...il m'arrête...tout gêné...tout rouge...bafouillant...."je peux vous offrir un café..vous êtes si..euh...."


Je n'avais pas le temps....je lui ai donné mon numéro...il m'a appelé...on se voit ce soir...

2009 = année du neuf?????

super madouce!!!!!!!!

[pucie]

bon on veut savoir maintenant

[uij_40241]

oui allez madouce on veut savoir!

[neliii]

et bien y'a eu du changement par là... allez encore une fois, je me rejoins à vous...
j'sais pas vous, mais moi, j'suis pressée d'etre en 2009 tiens.. quelle année de merde, ce 2008, tiens..

[corali70]

j'sais pas vous, mais moi, j'suis pressée d'etre en 2009 tiens.. quelle année de merde, ce 2008, tiens..

+1

madouce on t'attend

[Crevette_]

Bon bah voilà c'est fini comme dirait Jean Louis Aubert.

Y a rien à dire de plus

[madouce]

Bien....je vois que j'ai animé ce topic. ..alors je ne répondrais qu'à ceux qui ont voté pour moi!!

[uij_40241]

tu abuses madouce!

on vote ou pour toi? :d

et ça veut dire que ça c bien passé, j'en suis sur!

[Crevette_]

Bien....je vois que j'ai animé ce topic. ..alors je ne répondrais qu'à ceux qui ont voté pour moi!!

Bah merde je ne saurais pas alors

[madouce]

Bien....je vois que j'ai animé ce topic. ..alors je ne répondrais qu'à ceux qui ont voté pour moi!!

Bah merde je ne saurais pas alors

[pucie]

vive madouce

[corali70]

ma douce tu crains le paté

[Nours]

Le journal mystique de la Peluche mitée

Chapitre VI : Karma, acceptation et manzana




Un samedi soir sur la terre, 22h à la sortie du boulot, il fait -6°C. Le téléphone sonne, même après une journée chiante, pas de répis, après les patients, les amis vous harcèlent (quel malchance n'est ce pas ? ). Apérot improvisé, idéal pour se réchauffer après un grattage de parbrise, direction la ville pour lever le coude.

Sur le chemin des idées assiègent l'esprit comme autant de fantômes sur une route verglacée. Qui sera présent ou pas ? Celle qui avait involontairement éveillé un peu de chaleur dans ce poitrail cynique en ferait-elle partie ? Les panneaux de dangers du code de la route se mêlent à ceux de l'esprit, les garde-fous tenaces d'une peluche ereintée par les péripéties, son armure, son parachute de secours toujours présent.

C'est un don cruel et salutaire à la fois. Cette capacité à rationnaliser la passion, à en perdre l'escence, celle qui vous fait chavirer et qui vous crame, qui vous consume. Mais elle permet de se laisser porter un temps, tout en gardant 2 grammes de lucidité, 2 % de marge pour éviter l'incendie irrémédiable. N'écoutez pas les géologues qui parlent d'une terre plus fertile que jamais quand un volcan dégueule sa lave sur elle. L'esprit c'est pas du tout pareil, quand c'est cramé, ça repousse pas, ça fait des croûtes..

Pourtant, même si je les plains, j'envie ces âmes passionnées qui vont s'éclater la gueule et ramassent leur dents en se laissant consumer par une passion, voir par l'amour. L'amour... Un truc qui fait couler beaucoup d'encre et de sang, la preuve, j'écris ces lignes (sans encre certe ) et en plus j'me suis coupé le doigt comme une buse. J'dois être dans le thème à fond.

La route se termine finalement, un peu tôt à mon goût. J'aurais aimé qu'elle dure un peu, le temps de réfléchir d'avantage à quelle attitude adopter. Etre defensif, prudent, kamikaze ? Mais bon j'aurais roulé des heures je n'aurais pas été plus avancé que lorsque j'ai sonné à la porte. Allez, de suite il faut enfiler un masque social, cacher certaines choses pour se montrer de bonne compagnie et masquer ce dont on n'a pas envie de parler, même à ses amis proches.

Faire semblant, le temps d'une soirée d'être détendu, cool, et confiant et oublier cet appartement glacé qui m'attend. Mais...il est des choses, et des personnes à qui même Alain Delon ne saurait lui même mentir. C'est l'inconvenient des amis, ils vous percent à jour, et quand vous tombez sur des vrais, des bons, ils vous font chier quand ils vous sentent différent. Les enflures. C'est un exercice de haut vol que de parler de soi. Ecouter est un art tout aussi précis et délicat, que j'ai plutôt pour habitude de pratiquer tant personnellement que professionnellement. Mais parler de soi, c'est autre chose.

C'est un peu comme un viol au début. On se fait arracher certains mots, on bafouille, on hésite. Et puis..les vannes s'ouvrent, merci à cette chère Manzana qui a fait son office. Mais là encore, merci à mes garde-fous qui ont freiné certains mots, certaines pensées chaotiques. Périlleux que de parler de ses interrogation mytiques et sentimentales sur les femmes, quand l'une des concernées se trouve devant vous. En tête à tête cela aurait été différent peut-être mais en pleine assemblée, aouch. Mais peut-être aurais je une mention, qui sait..

La conclusion est qu'il est des choses contre lesquelles même la plus têtue des bourriques ne peut luter. Aller à contre courrant n'est pas une solution à terme. J'ignore d'ou vient ce flux, ce karma depuis ces années passées où les rencontres ne sont qu'une succession d'échecs dûes au hasard ou à une question de période. Il serait "amusant" de comparer combien de ces rencontres se sont faîtes à une période de transition pour ces donzelles. Au bas mot, 80 %. Si ça ce n'est pas une coïncidence, c'est un coup - ironique - du destin. Enculé va. Pourtant je n'ai point de vision extralucide, et ce n'est pas marqué sur leur front. Alors pourquoi ? Pourquoi ça tombe sur la gueule de la peluche ?

On en revient au truc stérile.
'C'est pas juste'.
Ca ne fait pas avancer le schmilblik. Par contre ça remet une couche à mon armure de cynisme, à ce rythme je vais devenir un vrai cuirassé..

Alors on rêve, on se perd en chimères et en illusion. Demain, ou la semaine prochaine, la nouvelle année changera peut-être tout ça. Peut-être qu'un jour le courrant change, et qu'avec un bon coup de rame bien placé, on passe du torrent chaotique à la rivière sympas. Et puis on se giffle et on accepte l'implacable vérité..
Il n'y a certes pas de justice.
Les gentils ne gagnent pas à la fin et ne partent pas avec la fille, et non.
Ma route ne croise principalement que des femmes qui ne sont pas prêtes à laisser de la place pour une peluche dans leur vie.

Bizarement, ça ne fait pas si mal. C'est une évidence sue probablement depuis bien longtemps. Alors maintenant ?
Alors on continue de se laisser porter et on tente sa chance pour voir la fin de ce rafting chaotique. Etonnament, savoir d'ou on vient, et où l'on va apporte un petit quelque chose de sereinité en plus. C'est amusant presque.

Je n'éprouve plus d'attirance pour cette fille. La petite flamme dans ma poitrine s'en est allée. La passion s'est éteinte, quelqu'un a soufflé dessus. La raison, la lucidité, la peur aussi qui sait, et l'objectivité. Je ne gratte pas sur ces cendres, de peur de briser d'avantage de choses. Tout autour il y a du barbelé, des cicatrices, et au milieu des cendres. Peut-être y a t'il des braises dessous, qui sait. Une part de moi l'espère, et le redoute. Car si un jour ce lieu glacial venait à s'embraser comme jadis, il ne connaitrait alors ni raison ni parachute ni garde-fous.

Sans doute faudra t-il ramasser les dents et les morceaux d'illusions restants qui se briseront ensuite, mais une partie le fera avec joie, et sans regrets. Certains sont morts heureux, par amour, alors que sont quelques dents et bleus à l'âme de plus après tout ?

Et oui cher enfoiré de journal bancal, bizarement, ça va pas si mal, au fond. Peut etre que je devrais aller couper du bois, si jamais il y avait un incendie à prévoir un jour qui sait, autant qu'il reste dans les mémoire, bordel de moi
Allez, à la prochaine, promis j'écrirai des trucs plus torturés pour que tu te foutes de ma gueule.