maltraitance du personnel par un résident en EHPAD
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- patin couffin
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Re: maltraitance du personnel par un résident en EHPAD
Je confirme, Giulia C ne connait le monde de la santé que par son vécu de patiente suivie en psychiatrie. Elle dans son délire de prêtresse et donneuse de leçons qui a priori la fait exister pendant ses heures d'insomnie et d'inactivité. Donc, passez ses posts et évitez de lui donner du grain à moudre qui ne fera que conforter son égo surdimensionné et sa quête d'identité.
Pour en revenir au sujet initial, j'ai eu deux fois le cas d'un patient abject. A chaque fois, cela a été lettre à la Direction afin de soit avoir des excuses et un changement de comportement du patient, soit de refuser de soigner cette patiente (pour cette dernière, c'était en soins à domicile).
A chaque fois, j'ai eu gain de cause
Pour en revenir au sujet initial, j'ai eu deux fois le cas d'un patient abject. A chaque fois, cela a été lettre à la Direction afin de soit avoir des excuses et un changement de comportement du patient, soit de refuser de soigner cette patiente (pour cette dernière, c'était en soins à domicile).
A chaque fois, j'ai eu gain de cause

Re: maltraitance du personnel par un résident en EHPAD
avant d'avancer sur un terrain glissant , ds quels termes etaient rédigées ces lettres ? et avais-tu une direction qui vous soutenait ?
- patin couffin
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Re: maltraitance du personnel par un résident en EHPAD
je t'ai envoyé un mp 

Re: maltraitance du personnel par un résident en EHPAD
Ma quête d'identité va très bien, Patin Couffin.
Détrompe-toi, je me suis occupée d'enfants et j'ai justement remarqué qu'ignorer un mauvais comportement et féliciter pour un bon comportement est la seule et unique méthode réellement efficace et qui ne provoque pas davantage de dommages collatéraux pour faire changer le comportement d'un "difficile".
Sur le moment, je rappelle a Melyana (l'enfant qui était difficile) qu'elle a eu un comportement pas correct : "Tu t'es mal comportée en parlant ainsi".
Puis, je l'ignore.
Quand elle me demande quelque chose sans dire s'il te plait, je l'ignore.
Dès qu'elle demande en disant "sil te plait", je réponds à sa demande et je la félicite d'avoir dit "s'il te plait" : "J'aime quand tu dis "sil te plait".
J'ai également remarqué chez ma généraliste, en l'observant gérer des patients désagréables, que dès qu'elle ignore leurs comportements désagréables et répond quand ils sont agréables, lesdits patients désagréables, du jeune enfant au vieillard, ont "par magie" cessé de se comporter ainsi.
Tout simplement parce que répondre à un comportement désagréable incite paradoxalement à adopter ce comportement désagréable : ce n'est pas de la magie, juste du pragmatisme. En répondant au comportement malpoli et en ne répondant pas au comportement poli, j'incite Melyana à avoir un comportement malpoli.
Evidemment, quand l'enfant en question s'est sali, je le nettoie ! Mais je le nettoie sans le regarder, sans lui parler, sans montrer la moindre émotion (même si au fond, je bous de colère).
Idem quand il faut lui donner à manger : je lui donne à manger sans le regarder, sans lui parler, sans exprimer quoi que ce soit.
Quand Melyana vient me voir pour s'excuser de son comportement difficile, je lui réponds quelque chose comme : "Je suis contente que tu viennes reconnaitre avoir mal agi".
Ensuite, je lui demande ce qu'elle a ressenti quand elle a mal agi, bref comment elle est arrivé à avoir ce comportement. Et comment on peut éviter d'en arriver là.
Pourtant, Melyana n'est pas en jardin d'enfant (elle a 7 ans) et ce n'est pas un chien.
Quand Melyana ment même devant l'évidence, je lui dis que "je ne veux pas entendre de mensonges. Si tu me dis la vérité, je te promets de ne pas me mettre en colère".
Au bout de quelques jours, elle venait d'elle-même me voir et me dire la vérité quand je m'éloignais après avoir dit que "je ne veux pas entendre de mensonges". Je ne me suis pas mise en colère, comme promis, et que dire la vérité, même quand elle coute, est le seul moyen de progresser.
Bref, plus le mauvais comportement provoque une réaction, plus il sera utilisé.
Nul besoin de travailler dans un centre d'éducation canine ni dans un jardin d'enfant pour le comprendre et le vivre.
Détrompe-toi, je me suis occupée d'enfants et j'ai justement remarqué qu'ignorer un mauvais comportement et féliciter pour un bon comportement est la seule et unique méthode réellement efficace et qui ne provoque pas davantage de dommages collatéraux pour faire changer le comportement d'un "difficile".
Sur le moment, je rappelle a Melyana (l'enfant qui était difficile) qu'elle a eu un comportement pas correct : "Tu t'es mal comportée en parlant ainsi".
Puis, je l'ignore.
Quand elle me demande quelque chose sans dire s'il te plait, je l'ignore.
Dès qu'elle demande en disant "sil te plait", je réponds à sa demande et je la félicite d'avoir dit "s'il te plait" : "J'aime quand tu dis "sil te plait".
J'ai également remarqué chez ma généraliste, en l'observant gérer des patients désagréables, que dès qu'elle ignore leurs comportements désagréables et répond quand ils sont agréables, lesdits patients désagréables, du jeune enfant au vieillard, ont "par magie" cessé de se comporter ainsi.
Tout simplement parce que répondre à un comportement désagréable incite paradoxalement à adopter ce comportement désagréable : ce n'est pas de la magie, juste du pragmatisme. En répondant au comportement malpoli et en ne répondant pas au comportement poli, j'incite Melyana à avoir un comportement malpoli.
Evidemment, quand l'enfant en question s'est sali, je le nettoie ! Mais je le nettoie sans le regarder, sans lui parler, sans montrer la moindre émotion (même si au fond, je bous de colère).
Idem quand il faut lui donner à manger : je lui donne à manger sans le regarder, sans lui parler, sans exprimer quoi que ce soit.
Quand Melyana vient me voir pour s'excuser de son comportement difficile, je lui réponds quelque chose comme : "Je suis contente que tu viennes reconnaitre avoir mal agi".
Ensuite, je lui demande ce qu'elle a ressenti quand elle a mal agi, bref comment elle est arrivé à avoir ce comportement. Et comment on peut éviter d'en arriver là.
Pourtant, Melyana n'est pas en jardin d'enfant (elle a 7 ans) et ce n'est pas un chien.
Quand Melyana ment même devant l'évidence, je lui dis que "je ne veux pas entendre de mensonges. Si tu me dis la vérité, je te promets de ne pas me mettre en colère".
Au bout de quelques jours, elle venait d'elle-même me voir et me dire la vérité quand je m'éloignais après avoir dit que "je ne veux pas entendre de mensonges". Je ne me suis pas mise en colère, comme promis, et que dire la vérité, même quand elle coute, est le seul moyen de progresser.
Bref, plus le mauvais comportement provoque une réaction, plus il sera utilisé.
Nul besoin de travailler dans un centre d'éducation canine ni dans un jardin d'enfant pour le comprendre et le vivre.
Giulia