mentir pour le "bien" du patient ou lui dire la vérité
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
si je pense que ton sujet est faisable mais attention aux jugements de valeurs...
tu penses pourvoir développer quoi dedans?
moi je pense a la gestion des émotions, l'altération de la qualité des soins apportés et la presence de la famille dans le soin...
ou en est tu? quelle est ta situation?
pour ma part j'ai eu au cours de ma formation un patient a domicile atteint d'un cancer en phase terminale, pas au courant sauf la famille...difficile de soigner avec un patient qui a plein de projet et dont on sait qu'il ne pourra les réaliser...
mal vécue aussi l'intrusion de la famille dans les soins
mais je n'ai pas réussi a prendre assez de distance avec cette situation meme encore aujourd'hui apres 1 an..je n'ai jamais réussi a comprendre les motifs de la famille, leurs choix
et difficile en tant que soignant d'entrer dans leur motif et d'essayer de leur expliquer que ce n'est pas forcément la bonne solution
tu penses pourvoir développer quoi dedans?
moi je pense a la gestion des émotions, l'altération de la qualité des soins apportés et la presence de la famille dans le soin...
ou en est tu? quelle est ta situation?
pour ma part j'ai eu au cours de ma formation un patient a domicile atteint d'un cancer en phase terminale, pas au courant sauf la famille...difficile de soigner avec un patient qui a plein de projet et dont on sait qu'il ne pourra les réaliser...
mal vécue aussi l'intrusion de la famille dans les soins
mais je n'ai pas réussi a prendre assez de distance avec cette situation meme encore aujourd'hui apres 1 an..je n'ai jamais réussi a comprendre les motifs de la famille, leurs choix
et difficile en tant que soignant d'entrer dans leur motif et d'essayer de leur expliquer que ce n'est pas forcément la bonne solution
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
que de changements...
ma situation: en service de cancéro, un patient qui avait une récidive du cancer du rectum (patient avec une stomie) a qui le medecin a refusé de dire qu'il récidivait. Peu de chance de survie, car non opérable, et patient avec ATCD de dépréssion.
En gros, voila!
Pr ce qui est de la question de départ, je dois voir avec ma guidante, mais je penche pr un truc du genre: Comment prendre en chage un patient qui ne connait pas son diagnostique?Comment répondre a ses questions?Comment gérer en faite, car j'ai eu des difficulté avec se patient.
voila merci de ton aide!!Vraiment
En gros, voila!
Pr ce qui est de la question de départ, je dois voir avec ma guidante, mais je penche pr un truc du genre: Comment prendre en chage un patient qui ne connait pas son diagnostique?Comment répondre a ses questions?Comment gérer en faite, car j'ai eu des difficulté avec se patient.
voila merci de ton aide!!Vraiment
tomoé
je te remercie en fait j avais juste le sujet, je voulais parler de l ide et de la facon dont elle peut gerer une telle situation, et franchement tu m as guidé vers ce que je voulais faire merci! j'ai vecu à peu pres la meme situation que toi avec une patiente qui avait recidivé cancer du sein qui a matastasé, et qui pensé que ca se passerait comme la derniere fois, mais sa famille c opposé à l annonce du diagnostic en disant qu elle ne le supporterait pas! de ce fait elle faisait des projets, se voyait avec ses petits enfants lors de leurs mariages... tres difficile à gerer!
j aimerai parler aussi de la relation soignant soigné, definition..., parler de code de deontologie par rapport aux droits des malades...
tu penses que mon sujet est "possible"?
j aimerai parler aussi de la relation soignant soigné, definition..., parler de code de deontologie par rapport aux droits des malades...
tu penses que mon sujet est "possible"?
merci pour votre aide!!
bouchon
bouchon
- Bracciano-Galley
- VIP
- Messages : 3595
- Inscription : 01 juin 2004 21:06
- Localisation : variable
euhhh si je peux me permettre, moi le sujet me dérange grandement, car une famille ne peut pas s'opposer
à l'information du patient. C'est son droit d'être informé s'il le souhaite, comme c'est son droit d'être tenu dans l'ignorance, mais lui seul peut en décider. Et si lui peut s'opposer à l'information de la famille , le contraire n'est pas possible .
Et si la famille est au courant mais pas le patient, y'a comme un blème par rapport au secret pro
A lire
LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades
Ceci dit, merci de respecter la charte du forum
et de mettre un titre plus explicite à votre sujet (bouton "éditer" en haut à droite de votre message
)

Et si la famille est au courant mais pas le patient, y'a comme un blème par rapport au secret pro

A lire

Ceci dit, merci de respecter la charte du forum


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

tout a fait d'accord avec toi flog....les textes sont la mais malheureusement c'est plus fréquent qu'iln'y parait que le famille cache le diagnostic au patient...
a l'IFSI ou j'étais il refusait ce genre de sujet qu'il considérait un peu "casse gueule"...
les idées peuvent etre la pour bouchon 13 mais j'ai peur que ce cont un peu court pour faire un TFE et ensuite comme j'i dit et je redit attention au jugement de valeur dedans!!!
a l'IFSI ou j'étais il refusait ce genre de sujet qu'il considérait un peu "casse gueule"...
les idées peuvent etre la pour bouchon 13 mais j'ai peur que ce cont un peu court pour faire un TFE et ensuite comme j'i dit et je redit attention au jugement de valeur dedans!!!
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
que de changements...
de toute façon il te faudra retravailler ta question car elle en ouvre trop .
il te faut cibler quelle annonce de diagnostic : plutot mauvais ou très mauvais pronostic et en quoi cela influe sur ta prise en charge infirmière.
Pour mon experience perso et pro.
Mon père était un grand dépressif chronique et lorsque le médecin lui a annoncé qu'il avait un cance du poumon ( cancer du fumeur à petite cellule donc non opérable) avec un pronostic de max deux ans avec chimio il a eu une réaction surprenant et il s'est battu, pour lui, pour sa femme et pour moi il est mort récemment et je remercie le médecin de lui avoir dit.
n'oublie pas , si tu garde ce thème qu'il y a aussi une famille derrière le patient et que dans ce cas il faut aussi l'inclure dans ton TFE puisque c'est aussi cette famille qui va guider les soignants dans la prise en charge.
Pour mon expérience pro:
dans mon service les médecins annoncent toujours les diagnostics de très mauvais pronostics, (je suis dans un service de médecine gériatrique) même si le patient ne peut pas bien le comprendre, mais dans ce cas il le fait en présence de la famille et avec l'accord du patient.Cela pour permettre une prise en charge de meilleure qualité et afin que la famille et le patient puissent envisager toutes les possibilités.
enfin pour tes entretient et tes concepts n'oublie pas de parler de fin de vie, d'accompagnement, et des phases du deuil je pense que tu pourra tout trouver .
en tout cas je trouve ce sujet interressant, et je t'encourage vivement à le traiter mais resserre le sujet pour ne pas t'y perdre même si tout est interressant.
désolé pour le roman mais le sujet me passionne si tu veux nous avons des feuilles de prise en charge dans mon service. pour plus de complément passe par les mp.

il te faut cibler quelle annonce de diagnostic : plutot mauvais ou très mauvais pronostic et en quoi cela influe sur ta prise en charge infirmière.
Pour mon experience perso et pro.
Mon père était un grand dépressif chronique et lorsque le médecin lui a annoncé qu'il avait un cance du poumon ( cancer du fumeur à petite cellule donc non opérable) avec un pronostic de max deux ans avec chimio il a eu une réaction surprenant et il s'est battu, pour lui, pour sa femme et pour moi il est mort récemment et je remercie le médecin de lui avoir dit.
n'oublie pas , si tu garde ce thème qu'il y a aussi une famille derrière le patient et que dans ce cas il faut aussi l'inclure dans ton TFE puisque c'est aussi cette famille qui va guider les soignants dans la prise en charge.
Pour mon expérience pro:
dans mon service les médecins annoncent toujours les diagnostics de très mauvais pronostics, (je suis dans un service de médecine gériatrique) même si le patient ne peut pas bien le comprendre, mais dans ce cas il le fait en présence de la famille et avec l'accord du patient.Cela pour permettre une prise en charge de meilleure qualité et afin que la famille et le patient puissent envisager toutes les possibilités.
enfin pour tes entretient et tes concepts n'oublie pas de parler de fin de vie, d'accompagnement, et des phases du deuil je pense que tu pourra tout trouver .
en tout cas je trouve ce sujet interressant, et je t'encourage vivement à le traiter mais resserre le sujet pour ne pas t'y perdre même si tout est interressant.
désolé pour le roman mais le sujet me passionne si tu veux nous avons des feuilles de prise en charge dans mon service. pour plus de complément passe par les mp.


merci bcp de ta réponse julie.inf.
Pour ce qui est de retravailler ma question, je l'ai fait avec ma guidante, ce qui donnerait:
Lors d'une première hospitalisation en service d'oncologie, en quoi l'absence de connaissance du diagnostic de cancer par un patient, modifie t-elle la prise en charge relationnelle infirmière?
Je sais que c'est très long mais ma prof m'a dit qu'il fallait tout préciser!
Pour ce qui est de retravailler ma question, je l'ai fait avec ma guidante, ce qui donnerait:
Lors d'une première hospitalisation en service d'oncologie, en quoi l'absence de connaissance du diagnostic de cancer par un patient, modifie t-elle la prise en charge relationnelle infirmière?
Je sais que c'est très long mais ma prof m'a dit qu'il fallait tout préciser!
tomoé
tefe: PEC d'un patient ignorant son diagnostic
salu jessui étudiante infirmiére en 3éme ané est joré besoin d'aide pr mon tfe pouvé vou m'aidé mon sujet é comment prendre en charge de facon optimal un patient étant dans l'ignorance de son diagnostique et en quoi la relation soignan soigné et elle perturbé? JE C PA TRO KOI METTRE DANS M2 CONCEPTE A PART L INFORMATION
[titre édité par Laury]

[titre édité par Laury]
TFE PRISE EN CHARGE D UN PATIENT DANS L IGNONRANCE DE SON DI
désolé je disais je fait mon tfe sur le patien ignonrant son diagnostique le souci s'est que dans ma phase conceptuelle je vais parler de l'information et j'aurais besoin d'aide pour trouver d'autre concepte ma question de départ est comment prendre en charge de facon optimal un patient étant dans l'ignonrance de son diagnostique et en quoi la relation soignant soigné peut est étre elle perturbé?
bouchon13 a écrit :Salut à tous,
suis étudiante de 3eme année et je fais mon tfe sur la prise en charge ide d'un patient ne connaissant pas sa pathologie ( cancer) car sa famille s'est opposée à l'annonce du diagnostic.
J'aurai besoin de vous pour répondre à ce questionnaire
merci d'avance du temps que vous m'accorderez.
1. qu'est ce que pour vous la relation soignant-soigné?
2. Y-a-t-il une notion de confiance dans cette relation? si oui comment s'installe t-elle?
3.Pour vous, le patient doit-il toujours être informé de son état de santé?
4.Pour vous, la famille peut-elle s'opposer à l'annoncer d'un cancer à un patient?
5.Avez vous déja vécu une telle situation
6.Si oui comment decririez vous la relation soignant-soigné?
7.le patient était-il en demande de vérité sur son état de santé?
8. Se doutait-il de son état?
9. Comment cette situation vous a-t elle affecté?
10. y a t-il eu une "altération" dans la qualité des soins apportés?
11. Quelle place tenait la famille lors des soins?
Ô mon païs.... ô Toulouse....
gadinette a écrit :N'ayant jamais eu à vivre ce genre de situation, je ne me permettrais donc pas de répondre au questionnaire.
J'ai malgré tout essayé de m'imaginer dans une situation identique (même si l'on ne peut jamais savoir avec certitude à l'avance notre réaction), et quelques questions me sont venues à l'esprit :
1) Existe t'il une réglementation dans ce domaine?
2) Ce choix (de prévenir le patient ou non) ne nous appartient pas; cette décision revient au médecin traitant, nous ne faisons que suivre sa décision.
Cependant, je m'imagine vivre cette situation vraiment difficilement.
Si le patient ne pose pas de questions, aucun problème. J'aurais vraiment la sensation que ne pas savoir est son choix. Pourquoi pas après tout, je connais de nombreuses personnes qui probablement préfèrerait ne pas savoir.
Mais dans le cas inverse, si le patient pose de questions, cherche des informations, je n'aurais pas l'impression d'être honnête avec lui. Il s'agit de sa vie, et sa vie doit lui appartenir. Les choix qui vont avec également : choix de combattre, choix de décéder le plus confortablement possible...
Je ne serais alors vraiment pas à l'aise, ni dans les soins ni dans la relation instaurée avec ce patient.... Comment peut-on instaurer un climat de confiance si cette relation est basée sur du mensonge? Cela me parrait tellement inconcevable...
Mais je me devrais de suivre malgré tout le choix du médecin, tout en lui expliquant (au doc donc) mon malaise.
Je peux aussi comprendre la famille, ayant moi-même une famille.
Ma grand-mère, proche des 80ans, est une personne très anxieuse. Le moindre petit soucis devient tout de suite une véritable catastrophe -> insomnie, crise d'angoisse... De plus, elle vient de perdre son époux d'un cancer des poumons dans des conditions plutôt difficile.
Si l'on devait lui diagnostiquer un cancer ou toute autre maladie grave, je ne sais pas si cela serait vraiment une bonne idée qu'elle l'apprenne. Elle ne survivrait peut-être même pas à l'annonce, et perdrait probablement quelques mois de vie heureuse.
Difficile dilemme...
iso a écrit :Je suis IDE, mais en tant qu'IDE d'oncologie je n'ai jamais vu telle situation ; par contre, en tant que petite-fille, je vis cette situation. En effet, ma grand-mère, chez qui on vient de diagnostiquer un lymphome, ne sait rien, par choix de TOUTE la famille. Le personnel de la maison de retraite est au courant, ainsi que son médecin-traitant. Cette décision a été prise en accord avec ces derniers ; elle a 94 ans, une chimio per os de confort, et on la laisse tranquille... sans oublier qu'elle est pied-noir, dans l'exagération et très "prise de tête", on a voulu par notre choix, limiter les "dégâts" tant physiques que psychologiques. Est-ce le bon choix ? en tout cas, c'est le nôtre.
DoroT a écrit :Coucou
Je ne pense pas avoir déjà rencontré pareille situation mais je vais essayer de répondre à ton questionnaire
Je pense que la relation S/S est effectivement basée sur la confiance mais elle ne naît pas d'un coup de baguette magique, il faut accorder du temps au patient pour l'écouter (vraiment) cela permet de bien connaître le patient: son cadre de valeur, ses besoins, ses angoisses, son caractère ! (tu as des tas de livres là-dessus)
Pour moi, il faut dire la vérité sur l'état de santé du patient. Je peux comprendre qu'il y a parfois des gens avec des caractères où on pense qu'il vaut mieux ne rien dire... Mais je pense qu'ils ont le droit de savoir, on ne sait pas comment les gens vont réagir, des fois les gens ont des reserves insoupçonnées. Moi perso je préférerais savoir ! que fait-on du droit à l'information claire et précise ? le consentement au soin ?
Je pense que ça peut avoir une influence sur les soins car les patients ressentent certaines choses, ils voient les "attitudes non verbales". Si quelqu'un lui dit la vérité, cela va briser la relation avec le patient. Comment garder confiance ?
Ô mon païs.... ô Toulouse....