Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Chacun en ce moment envoie une lettre au ministère avec copie au président, elle est accessible sur la page face book en pdf:
J'accuse1
1 Librement inspiré du « J'accuse... ! ». Lettre au président de la république FELIX FAURE, Par EMILE ZOLA le 13 janvier 1898
Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,
Me permettez-vous d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que
votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus
ineffaçable des taches. Vous avez été élue depuis moins d'un an, et pourtant,
vous allez devoir gérer les revendications de nombreuses personnes. Si vous
n’accédez pas aux attentes de ces dernières, vous risqueriez dès lors de vous
attirer les foudres de l'opinion publique.
Puisque vos prédécesseurs n'ont pas osé, je vous enjoins vous, à mettre un terme à cette affaire. Mon
devoir est de vous en référer. Je ne veux plus subir le joug des supérieurs et de la rentabilité. Mes nuits
seraient hantées par le spectre du patient qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime
qu'il n'a pas commis.
Et c'est à vous, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, que je la crierai cette situation,
de toute la force de ma révolte d’honnête femme. Pour votre honneur, je suis convaincue que vous
l'ignorerez. Et à qui donc dénoncerais-je la tourbe malfaisante dans laquelle se trouvent mes collègues
et moi-même, si ce n'est à vous, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
La vérité d'abord sur les conditions de travail des soignants et les conséquences sur leur santé et leur
entourage. J'ignore par où commencer tellement il y a de choses à dire... les horaires ? La prise en
charge des patients ? La reconnaissance ? La violence ?
Débutons donc par le plus simple, l'emploi du temps. Quelles que soient nos amplitudes horaires
officielles de travail (8h, 10h, 12h ou horaires coupés) j'aimerais attirer votre attention sur le fait que
nos cadres et directeurs attendent de nous une disponibilité de tous les instants. En effet, si un
collègue est absent pour une raison ou pour une autre, nous devons être joignables afin de venir le
remplacer. La conséquence la plus directe est sur notre vie privée. Nous ne pouvons faire de projets,
des tensions se créent avec nos conjoints qui ne comprennent pas notre situation ou bien avec nos
enfants qui souhaiteraient que nous restions auprès d'eux. Nous ne profitons que très peu des week-
end en famille. En enchaîner trois de suite est devenu une situation habituelle. Je ne parlerai pas non
plus de notre sentiment de culpabilité (qui est organisé par le biais des techniques de management)
lorsque nous devons nous mettre en arrêt maladie. En effet nous ne sommes pas remplacées, c'est un
ou plusieurs de nos collègues qui vont prendre notre trame. Il faut que cela cesse... et seule vous !,
pouvez y remédier.
J’attire également votre attention sur les restrictions de personnel qui ne nous permettent pas de
prendre soin dignement des patients. Dès lors, nous mettons leurs vies en danger, à l'instar de nos
diplômes. Sachez qu'il ne s'agit pas d'un manque de compétences mais de notre impossibilité à nous
manifester dans toutes les chambres au même moment.
Je viens ici vous parler de la violence. Celle des patients, nous la tolérons. Nous comprenons qu'ils
souffrent... Nous savons que la colère est un moyen de se libérer, de se sentir mieux. Celle des familles,
nous avons plus de difficulté. Nous faisons du mieux que nous pouvons avec le peu de moyens que
nous avons, que vous nous donnez.
Celle des médecins, de nos cadres ou des collègues est une aberration. Nous devrions nous serrer les
coudes. Vous ne pouvez pas changer cela mais comprenez que certains soignants sont en situation de
"burn out". Cette violence découle de cela : d'un système de rentabilité qui a été mis en place et qui
détruit chaque jour chaque soignant en créant un immense conflit entre ses valeurs de soins, sa
connaissance de la bientraitance et la façon dont a été marchandisé notre système de santé. Comment
y remédier ? Mais tout simplement en mettant plus de personnel à disposition dans les services. Et la
reconnaissance ? Y en a-t-il de la part des personnes dont nous prenons soin ? Parfois. De la part de
l'Etat ? Nullement.
Votre prédécesseur a retiré la pénibilité du travail dans nos retraites. Nos salaires sont très faibles, à
peine un peu plus que le SMIC en début de carrière. Et cela, malgré nos années d'études et la
responsabilité que nous avons, avec des familles de plus en plus procédurières. Il devient donc de plus
en plus difficile d'exercer notre profession et ce jusqu'à la retraite. Nombreux sont ceux qui se sont
reconvertis, et nombreux sont ceux qui veulent se reconvertir. Telle est donc la simple vérité, Madame
la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
Et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure. Je me doute bien que vous
n'avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes la prisonnière de la Constitution et de votre
entourage. Vous n'en avez pas moins un devoir d'Homme, auquel vous songerez, et que vous
remplirez. Ce n'est pas, d'ailleurs, que je désespère le moins du monde du triomphe. Je le répète avec
une certitude plus véhémente : la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. C'est aujourd'hui
seulement que l'affaire commence, puisque aujourd'hui seulement les positions sont nettes : d'une
part, les coupables qui ne veulent pas que la lumière se fasse ; de l'autre, les justiciers qui donneront
leur vie pour qu'elle soit faite. Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une
force telle d'explosion que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne
vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres.
Mais cette lettre arrive à son terme, Madame la ministre de Affaires Sociales et de la Santé, il est
temps de conclure.
J'accuse l'Etat de mettre les usagers des soins sciemment en danger en ne mettant pas le personnel et
le matériel nécessaires et ce, dans le but de faire des économies budgétaires. J'accuse les hôpitaux et
autres structures de soins de s'être rendus complices de cette infamie sans avoir bougé le petit doigt.
J'accuse la sécurité sociale de vouloir faire des économies sur la vie et non sur des broutilles. J'accuse
enfin les médias télévisés d'enjoliver nos professions et leurs conditions d’exercice avec des reportages
qui ne montrent pas la réalité et qui propagent une vision idéalisée de nos métiers.
En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi
sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation.
Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune
ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que
j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au
bonheur et à la santé. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme, sachant que nous
serons tous un jour un patient ou sa famille.
Veuillez agréer, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, l'assurance de mon profond
respect.
COLLECTIF NI BONNES NI NONNES NI PIGEONNES
J'accuse1
1 Librement inspiré du « J'accuse... ! ». Lettre au président de la république FELIX FAURE, Par EMILE ZOLA le 13 janvier 1898
Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,
Me permettez-vous d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que
votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus
ineffaçable des taches. Vous avez été élue depuis moins d'un an, et pourtant,
vous allez devoir gérer les revendications de nombreuses personnes. Si vous
n’accédez pas aux attentes de ces dernières, vous risqueriez dès lors de vous
attirer les foudres de l'opinion publique.
Puisque vos prédécesseurs n'ont pas osé, je vous enjoins vous, à mettre un terme à cette affaire. Mon
devoir est de vous en référer. Je ne veux plus subir le joug des supérieurs et de la rentabilité. Mes nuits
seraient hantées par le spectre du patient qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime
qu'il n'a pas commis.
Et c'est à vous, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, que je la crierai cette situation,
de toute la force de ma révolte d’honnête femme. Pour votre honneur, je suis convaincue que vous
l'ignorerez. Et à qui donc dénoncerais-je la tourbe malfaisante dans laquelle se trouvent mes collègues
et moi-même, si ce n'est à vous, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
La vérité d'abord sur les conditions de travail des soignants et les conséquences sur leur santé et leur
entourage. J'ignore par où commencer tellement il y a de choses à dire... les horaires ? La prise en
charge des patients ? La reconnaissance ? La violence ?
Débutons donc par le plus simple, l'emploi du temps. Quelles que soient nos amplitudes horaires
officielles de travail (8h, 10h, 12h ou horaires coupés) j'aimerais attirer votre attention sur le fait que
nos cadres et directeurs attendent de nous une disponibilité de tous les instants. En effet, si un
collègue est absent pour une raison ou pour une autre, nous devons être joignables afin de venir le
remplacer. La conséquence la plus directe est sur notre vie privée. Nous ne pouvons faire de projets,
des tensions se créent avec nos conjoints qui ne comprennent pas notre situation ou bien avec nos
enfants qui souhaiteraient que nous restions auprès d'eux. Nous ne profitons que très peu des week-
end en famille. En enchaîner trois de suite est devenu une situation habituelle. Je ne parlerai pas non
plus de notre sentiment de culpabilité (qui est organisé par le biais des techniques de management)
lorsque nous devons nous mettre en arrêt maladie. En effet nous ne sommes pas remplacées, c'est un
ou plusieurs de nos collègues qui vont prendre notre trame. Il faut que cela cesse... et seule vous !,
pouvez y remédier.
J’attire également votre attention sur les restrictions de personnel qui ne nous permettent pas de
prendre soin dignement des patients. Dès lors, nous mettons leurs vies en danger, à l'instar de nos
diplômes. Sachez qu'il ne s'agit pas d'un manque de compétences mais de notre impossibilité à nous
manifester dans toutes les chambres au même moment.
Je viens ici vous parler de la violence. Celle des patients, nous la tolérons. Nous comprenons qu'ils
souffrent... Nous savons que la colère est un moyen de se libérer, de se sentir mieux. Celle des familles,
nous avons plus de difficulté. Nous faisons du mieux que nous pouvons avec le peu de moyens que
nous avons, que vous nous donnez.
Celle des médecins, de nos cadres ou des collègues est une aberration. Nous devrions nous serrer les
coudes. Vous ne pouvez pas changer cela mais comprenez que certains soignants sont en situation de
"burn out". Cette violence découle de cela : d'un système de rentabilité qui a été mis en place et qui
détruit chaque jour chaque soignant en créant un immense conflit entre ses valeurs de soins, sa
connaissance de la bientraitance et la façon dont a été marchandisé notre système de santé. Comment
y remédier ? Mais tout simplement en mettant plus de personnel à disposition dans les services. Et la
reconnaissance ? Y en a-t-il de la part des personnes dont nous prenons soin ? Parfois. De la part de
l'Etat ? Nullement.
Votre prédécesseur a retiré la pénibilité du travail dans nos retraites. Nos salaires sont très faibles, à
peine un peu plus que le SMIC en début de carrière. Et cela, malgré nos années d'études et la
responsabilité que nous avons, avec des familles de plus en plus procédurières. Il devient donc de plus
en plus difficile d'exercer notre profession et ce jusqu'à la retraite. Nombreux sont ceux qui se sont
reconvertis, et nombreux sont ceux qui veulent se reconvertir. Telle est donc la simple vérité, Madame
la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
Et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure. Je me doute bien que vous
n'avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes la prisonnière de la Constitution et de votre
entourage. Vous n'en avez pas moins un devoir d'Homme, auquel vous songerez, et que vous
remplirez. Ce n'est pas, d'ailleurs, que je désespère le moins du monde du triomphe. Je le répète avec
une certitude plus véhémente : la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. C'est aujourd'hui
seulement que l'affaire commence, puisque aujourd'hui seulement les positions sont nettes : d'une
part, les coupables qui ne veulent pas que la lumière se fasse ; de l'autre, les justiciers qui donneront
leur vie pour qu'elle soit faite. Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une
force telle d'explosion que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne
vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres.
Mais cette lettre arrive à son terme, Madame la ministre de Affaires Sociales et de la Santé, il est
temps de conclure.
J'accuse l'Etat de mettre les usagers des soins sciemment en danger en ne mettant pas le personnel et
le matériel nécessaires et ce, dans le but de faire des économies budgétaires. J'accuse les hôpitaux et
autres structures de soins de s'être rendus complices de cette infamie sans avoir bougé le petit doigt.
J'accuse la sécurité sociale de vouloir faire des économies sur la vie et non sur des broutilles. J'accuse
enfin les médias télévisés d'enjoliver nos professions et leurs conditions d’exercice avec des reportages
qui ne montrent pas la réalité et qui propagent une vision idéalisée de nos métiers.
En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi
sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation.
Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune
ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que
j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au
bonheur et à la santé. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme, sachant que nous
serons tous un jour un patient ou sa famille.
Veuillez agréer, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, l'assurance de mon profond
respect.
COLLECTIF NI BONNES NI NONNES NI PIGEONNES
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
On touche le fond, là ! Vous vous croyez au théâtre ?
-
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- Inscription : 12 nov. 2011 13:08
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Non, le fond c'est malheureusement pas encore là, je crois. Même si l'initiative est drôle on va encore passer pour des connes. Pas grave puisque nous sommes bonnes et nonnes.moutarde a écrit :On touche le fond, là ! Vous vous croyez au théâtre ?

Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Et il y a quelque chose qui trouve gré à vos yeux dans la vie, à part vos propres discours ?
C'est hallucinant d'être systématiquement anti tout à ce point.
En quoi cette lettre est-elle pire que celles de vos "Infirmières en colère" and Co ?
C'est juste parce que c'est écrit par quelqu'un d'autre que vous ?
C'est hallucinant d'être systématiquement anti tout à ce point.
En quoi cette lettre est-elle pire que celles de vos "Infirmières en colère" and Co ?
C'est juste parce que c'est écrit par quelqu'un d'autre que vous ?
...
-
- Fidèle
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Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
pour plusieurs points cités, vous vous battez pour des choses déjà acquises : il est interdit à un employeur d'appeler un salarié à son domicile. les plannings doivent être donné avec un minimum de temps à l'avance (15 jrs je crois mais c à vérifier). et ne peuvent pas être changé du jour au lendemain.
Le travail du législateur est de légiférer, sur ce domaine là c'est fait. maintenant à vous de faire respecter vos droits par la hiérarchie. le législateur ne fera rien de plus sur ces domaines là que ce qu'il a déjà fait.
Bon je ne suis pas naïf, c'est lui qui bloque les crédits nécessaires à l'embauche de remplaçant... mais personne ne peut vous obliger à accepter...
Le travail du législateur est de légiférer, sur ce domaine là c'est fait. maintenant à vous de faire respecter vos droits par la hiérarchie. le législateur ne fera rien de plus sur ces domaines là que ce qu'il a déjà fait.
Bon je ne suis pas naïf, c'est lui qui bloque les crédits nécessaires à l'embauche de remplaçant... mais personne ne peut vous obliger à accepter...
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Outre le style pathétique, les envolées lyriques ridicules, je me demande où certaines conneries ont été trouvées. 1 ministre élue (par qui ?) prisonnière de la constitution, les violences des patients qui sont tolérées (?) mais pas celles (?) des médecins, cadres, collègues (?)...
"Pour votre honneur,...", c'est sûr, avant d'être "élue" elle travaillait au supermarché.
Bref...
"Pour votre honneur,...", c'est sûr, avant d'être "élue" elle travaillait au supermarché.
Bref...
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
pas forcément d'accord avec mes camarades habituels, même si je n'enverrais pas le texte en l'état, au vu des nombreuses approximations ou erreurs (mais ça se corrige
), et d'un français excellent pour l'époque, mais quelque peu grandiloquent. Solliciter Touraine (et pourquoi pas Hollande ?) par une lettre ouverte et pas limitée à FB peut valoir le coup et je dirais que ça tombe pile dans le champ d'action d'une association comme les NBP.
J'ai quand même envie de dire : "attention à l'écrit", et là je rejoins moutarde ou jp. On ne peut pas vouloir être crédible et enfiler des contre vérités comme des perles, mais comme je l'ai dit plus haut, ça se corrige. J'ai fait une petite recherche, non exhaustive des choses à réfléchir :
Mes nuits
seraient hantées par le spectre du patient qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime
qu'il n'a pas commis.
Me permettez-vous d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que
votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus
ineffaçable des taches.hors sujet, me semble t-il, en 2013 Vous avez été élue depuis moins d'un an ministre, donc non élue
Pour votre honneur, je suis convaincue que vous
l'ignorerez.alors pourquoi ne pas rendre la lettre publique ?
En effet, si un
collègue est absent pour une raison ou pour une autre, nous devons être joignables afin de venir le
remplacer.faux, comme l'a dit jp
c'est un
ou plusieurs de nos collègues qui vont prendre notre trame.
Et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure ministre, pas présidente
vous
n'avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes la prisonnière de la Constitution et de votre
entourage. elle a des pouvoirs, d'autre part la constitution n'a rien à voir dans cette affaire
d'une
part, les coupables qui ne veulent pas que la lumière se fasse ; de l'autre, les justiciers qui donneront
leur vie pour qu'elle soit faite phrase incompréhensible dans le contexte
J'accuse la sécurité sociale de vouloir faire des économies sur la vie et non sur des broutilles. gare à la diffamation
J'accuse
enfin les médias télévisés d'enjoliver nos professions et leurs conditions d’exercice avec des reportages
qui ne montrent pas la réalité et qui propagent une vision idéalisée de nos métiers. à discuter, je ne dirais pas ça, d'autre part qui se met au premier rang lorsque la ministre se promène dans les hôpitaux ??
Je viens ici vous parler de la violence. Celle des patients, nous la tolérons. non
C'était mon humble apport. A +

J'ai quand même envie de dire : "attention à l'écrit", et là je rejoins moutarde ou jp. On ne peut pas vouloir être crédible et enfiler des contre vérités comme des perles, mais comme je l'ai dit plus haut, ça se corrige. J'ai fait une petite recherche, non exhaustive des choses à réfléchir :
Mes nuits
seraient hantées par le spectre du patient qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime
qu'il n'a pas commis.


Me permettez-vous d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que
votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus
ineffaçable des taches.hors sujet, me semble t-il, en 2013 Vous avez été élue depuis moins d'un an ministre, donc non élue
Pour votre honneur, je suis convaincue que vous
l'ignorerez.alors pourquoi ne pas rendre la lettre publique ?
En effet, si un
collègue est absent pour une raison ou pour une autre, nous devons être joignables afin de venir le
remplacer.faux, comme l'a dit jp
c'est un
ou plusieurs de nos collègues qui vont prendre notre trame.


Et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure ministre, pas présidente
vous
n'avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes la prisonnière de la Constitution et de votre
entourage. elle a des pouvoirs, d'autre part la constitution n'a rien à voir dans cette affaire
d'une
part, les coupables qui ne veulent pas que la lumière se fasse ; de l'autre, les justiciers qui donneront
leur vie pour qu'elle soit faite phrase incompréhensible dans le contexte
J'accuse la sécurité sociale de vouloir faire des économies sur la vie et non sur des broutilles. gare à la diffamation
J'accuse
enfin les médias télévisés d'enjoliver nos professions et leurs conditions d’exercice avec des reportages
qui ne montrent pas la réalité et qui propagent une vision idéalisée de nos métiers. à discuter, je ne dirais pas ça, d'autre part qui se met au premier rang lorsque la ministre se promène dans les hôpitaux ??
Je viens ici vous parler de la violence. Celle des patients, nous la tolérons. non
C'était mon humble apport. A +
je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
-
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Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
copycat a écrit :Et il y a quelque chose qui trouve gré à vos yeux dans la vie, à part vos propres discours ?
C'est hallucinant d'être systématiquement anti tout à ce point.
En quoi cette lettre est-elle pire que celles de vos "Infirmières en colère" and Co ?
C'est juste parce que c'est écrit par quelqu'un d'autre que vous ?
Je ne suis pas - anti tout mais anti connerie, comme beaucoup d'entre nous ici - cette lettre est bourrée de fautes de tous genres (orthographe, syntaxe, etc ...). Comme vous les citez, je me permet de vous faire remarquer que les lettres envoyées par Lesinfirmières Encolère sont corrigées (au minimum). Comme dit Moutarde, où avez vous vu qu'une ministre était élue ? Comment voulez vous avoir un minimum de crédibilité, surtout quand cette lettre (c'est bien le but ?) est copiée / collée à des centaines, voire des milliers d'exemplaires ? Comme pour les membres de l'Ordre Infirmier qui rédigent des âneries sous la forme de questions écrites adressées aux parlementaires, députés et sénateurs qui, pour beaucoup d'entre eux, ne les relisent même pas et les font publier telles qu'elles au JO de l'AN et du Sénat, comment voulez vous être crédibles à minima ?
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Des inexactitudes, des erreurs, de mauvaises transpositions,...etc.la fée calôme a écrit :Comment voulez vous avoir un minimum de crédibilité,
En plus, aucune remise en question. C'est toujours la faute de l'autre.
Des pleurnicheuses et pi c'est tout.
Comme on dit, aide-toi, le ciel t'aidera.
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Je me permet à toutes fins utiles de rappeler qu'il n'est nullement et absolument pas obligatoire aux agents de fournir leur numéro de téléphone à leur hôpital. Une adresse oui, un numéro de téléphone non.
Il y a une loi, et même un décret qui précise clairement et sans interprétation possible que seuls certains personnels ont à le faire.
Pour les autres, si vous fournissez votre numéro à vos cadres et/ ou à l'hôpital, c'est de votre plein gré, inutile derrière de vous en plaindre.
Si j'apprécie, à titre personnel qu'un groupe se forme et râle, même si je n'en fais pas partie, à un moment si on veut peser il faut que les futurs concernés sachent, par leurs revendications qu'ils ont une "forte partie" en face, or, avec des approximations de ce genre, ça n'est pas le cas. Personne, personne n'est obligé de revenir sur ses repos. Si on vous y oblige, c'est par la loi (réquisition, etc), dans les autres cas (99,99% du temps? ) c'est l'agent qui accepte de revenir.
Qu'il s'y sente contraint, forcé, qu'il le fasse par gentillesse envers ses collègues ou autre n'a pas à rentrer en ligne de compte: c'est SON problème.
Le contenu de ce courrier démontre bien une chose selon moi, c'est qu'avant de vouloir bousculer les conscience de ceux qui nous "dirigent", il y a un long, très long chemin à parcourir pour déjà mettre à niveau ceux qui sont dirigés.
Il y a une loi, et même un décret qui précise clairement et sans interprétation possible que seuls certains personnels ont à le faire.
Pour les autres, si vous fournissez votre numéro à vos cadres et/ ou à l'hôpital, c'est de votre plein gré, inutile derrière de vous en plaindre.
Si j'apprécie, à titre personnel qu'un groupe se forme et râle, même si je n'en fais pas partie, à un moment si on veut peser il faut que les futurs concernés sachent, par leurs revendications qu'ils ont une "forte partie" en face, or, avec des approximations de ce genre, ça n'est pas le cas. Personne, personne n'est obligé de revenir sur ses repos. Si on vous y oblige, c'est par la loi (réquisition, etc), dans les autres cas (99,99% du temps? ) c'est l'agent qui accepte de revenir.
Qu'il s'y sente contraint, forcé, qu'il le fasse par gentillesse envers ses collègues ou autre n'a pas à rentrer en ligne de compte: c'est SON problème.
Le contenu de ce courrier démontre bien une chose selon moi, c'est qu'avant de vouloir bousculer les conscience de ceux qui nous "dirigent", il y a un long, très long chemin à parcourir pour déjà mettre à niveau ceux qui sont dirigés.
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Alors pour en revenir à la lettre et sur laquelle vous êtes revenus, il s agit bien d une "présidence" qui désigne par là même le pouvoir exécutif..le pouvoir exécutif en place a bien été élu. La lettre est publique elle est sur twitter, dans certains médias régionaux et le sera bientôt dans des médias nationaux. Par "nous devons être joignables" cette phrase n exprime pas la législation mais une réalité quotidienne et vous le savez pertinemment. Les directions mettant la pression à leurs agents. Cette lettre assume con côté diffamatoire puisqu' évidemment c est le sujet, elle accuse.ce que vous nommez fautes de syntaxe c est tout simplement du français du 19è sicèle dans certaines tournures puisqu il s agit d une reprise libre de la lettre de Zola. Et si vous n y voyez pas de lien avec la réalité, c est que vous n'avez pas fait le lien avec le choix des politiques de santé depuis 15 ans , qui tuent et qui mettent en danger le patient et le soignant dans son exercice. Alors évidemment toutes les critiques sont bonnes à prendre, vous êtes libres évidemment de ne pas adhérer au mouvement mais à quoi bon vous épuisez à l'atrophier lors de vos échanges si vous ne vous y reconnaissez absolument pas???
- haricot vert
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Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Je plussoie!moutarde a écrit :On touche le fond, là ! Vous vous croyez au théâtre ?
J'ai honte pour ma profession quand je lis de telles phrases. Nous sommes en 2013, pas à la fin du 19é siècle avec son style ampoulé correspondant à cette époque là .
marie-pierre
- haricot vert
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- Localisation : loin
Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Ce n' est malheureusement pas très clair quand on lit cette lettre.surele a écrit :Alors pour en revenir à la lettre et sur laquelle vous êtes revenus, il s agit bien d une "présidence" qui désigne par là même le pouvoir exécutif..le pouvoir exécutif en place a bien été élu.
Dommage que vous ne ne l' ayez pas relu et corrigé avant de l' envoyer.La lettre est publique elle est sur twitter, dans certains médias régionaux et le sera bientôt dans des médias nationaux.
De la faute à qui ? De celle des agents qui acceptent cet état de fait et d' être corvéables à merci.Par "nous devons être joignables" cette phrase n exprime pas la législation mais une réalité quotidienne et vous le savez pertinemment. Les directions mettant la pression à leurs agents.
Cette lettre assume con côté diffamatoire puisqu' évidemment c est le sujet, elle accuse.


Donc inaudible, illisible et qui ne donne pas envie de la lire.ce que vous nommez fautes de syntaxe c est tout simplement du français du 19è sicèle dans certaines tournures puisqu il s agit d une reprise libre de la lettre de Zola.
C'est une plaisanterie! Tu nous prends pour des imbéciles ou quoi?Et si vous n y voyez pas de lien avec la réalité, c est que vous n'avez pas fait le lien avec le choix des politiques de santé depuis 15 ans , qui tuent et qui mettent en danger le patient et le soignant dans son exercice.
On ne cesse de la dénoncer ces conditions de travail ignobles, on ne cesse de vous répéter aux jeunes IDE sur ce forum et sur notre lieu de travail de refuser ces conditions ignobles et de ne pas céder au chantage de nos directions .
Nous sommes des IDE et personnellement j' ai honte de ma profession quand je lis de telles inepties tout simplement .Alors évidemment toutes les critiques sont bonnes à prendre, vous êtes libres évidemment de ne pas adhérer au mouvement mais à quoi bon vous épuisez à l'atrophier lors de vos échanges si vous ne vous y reconnaissez absolument pas???
Tu peux comprendre ça enfin?
Nous sommes dans la vraie vie, pas dans un manga ou une série télévisée vois-tu.
Amusez-vous bien, je vous laisse à vos délires et vos approximations.
marie-pierre
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- Forcené
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Re: Ni nonne, ni bonne, ni pigeonne!
Je réagis sur ce qui m'a fait tiquer:
Ils ont des batteries de juristes qui savent bien eux que non, pression ou pas, les textes disent: ceci, celà, ci et ça.
C'est certes, une réalité de terrain, mais une réalité pour laquelle le pouvoir en place n'est pour rien. C'est à chacun, au quotidien de connaître ses droits et de le faire savoir.
Ce n'est pas 5 bédouins sur le forum inf.com qu'il faudra convaincre, si vos actions interpellent assez le ministère, se sont des gens dont le seul et unique boulot est de faire des économies d'argent.
C'est de nous qu'il s'agit ? Non, si à un moment, vous êtes amenés à discuter avec un quelconque représentant de notre ministre de tutelle, il va pas mal se ficher de " vous le savez bien". Non, ils ne savent pas.surele a écrit : Par "nous devons être joignables" cette phrase n exprime pas la législation mais une réalité quotidienne et vous le savez pertinemment. Les directions mettant la pression à leurs agents.
Ils ont des batteries de juristes qui savent bien eux que non, pression ou pas, les textes disent: ceci, celà, ci et ça.
C'est certes, une réalité de terrain, mais une réalité pour laquelle le pouvoir en place n'est pour rien. C'est à chacun, au quotidien de connaître ses droits et de le faire savoir.
Ce n'est pas 5 bédouins sur le forum inf.com qu'il faudra convaincre, si vos actions interpellent assez le ministère, se sont des gens dont le seul et unique boulot est de faire des économies d'argent.