Ordre et indépendance.

[meslucioles]

L'ONI se présente comme un organisation professionnelle démocratique :
Il respecte les infirmières, et les considère comme étant citoyennes et responsables. Il veut une "profession forte" et indépendante.

Comment l'ONI s'y prendra-t-il pour constituer son "ordre du jour" : c'est à dire choisir les thèmes et sujets prioritaires ?

l'ONI entend-il consulter les infirmières ?
Si oui, comment compte-t-il s'y prendre ?
Quelle procédure est envisagée pour que la parole infirmière soit sollicitée, récoltée, entendue, organisée, avec en amont ce qu'il faut peut-être de formation par exemple, de manière à orienter les prises de décisions concernant sa profession ?

Un exemple : la coopération internationale ou les échanges interprofessionnels sont-ils envisagés comme étant : l'ONI = UNE voix ?
Comment cette voix sera-t-elle "constituée" ? Tient-elle compte de la réflexion et de la parole des infirmières pour décider d'une position à prendre par exemple ?
Si oui, comment l'ONI compte-t-il s'y prendre pour recueillir l'avis des infirmières ?
Sur un plan pratique, méthodique ?

Autre exemple : la question l'indépendance de l'ONI (car il en va de l'indépendance des infirmières conscientes des enjeux) :
L'ONI doit-il par exemple, pour préserver son indépendance, tenir à bonne distance les propositions( potentielles) de soutien financier des industries pharmaceutiques, technologiques, de l'information, de l'édition et leur services de marketing publicitaires et autres commerciaux issus du secteur qui nous concerne (secteur para-médicale, médical, Santé-social...) ?
Comment l'ONI compte-t-il préserver son indépendance en tenant à distance respectable les think thank et autres "experts" et groupes d'influence issus de ces industries ?
Voilà des petits bouts de questions... Qui aurait des éléments de réponse à m'apporter ?

[Anonyme222222]

L'ONI se présente comme un organisation professionnelle démocratique :
Il respecte les infirmières, et les considère comme étant citoyennes et responsables. Il veut une "profession forte" et indépendante.

Comment l'ONI s'y prendra-t-il pour constituer son "ordre du jour" : c'est à dire choisir les thèmes et sujets prioritaires ?

l'ONI entend-il consulter les infirmières ?
Si oui, comment compte-t-il s'y prendre ?
Quelle procédure est envisagée pour que la parole infirmière soit sollicitée, récoltée, entendue, organisée,

Excellentes questions ; ne manquent plus que les réponses.

[blondplatine92]

Comment l'ONI s'y prendra-t-il pour constituer son "ordre du jour" : c'est à dire choisir les thèmes et sujets prioritaires ?

l'ONI entend-il consulter les infirmières ?
Si oui, comment compte-t-il s'y prendre ?
Quelle procédure est envisagée pour que la parole infirmière soit sollicitée, récoltée, entendue, organisée, avec en amont ce qu'il faut peut-être de formation par exemple, de manière à orienter les prises de décisions concernant sa profession ?

je le redis, l'ONI n'a aucun pouvoir décisionnel. elle peut toujours consulter la profession sur tel et tel sujet et on en sortira un joli rapport que l'on présentera à l'Etat, mais au final qui décide.
l'ONI a-t-il besoin de consulter la profession puisque des gens ont été élu pour nous représenter, pour parler à notre place.

Un exemple : la coopération internationale ou les échanges interprofessionnels sont-ils envisagés comme étant : l'ONI = UNE voix ?

pour ce qui est de l'inter professionnel, tout ce négocie avec les syndicats et se discute avec les Ordres : ONI égal une voix et les sages-femmes n'étant que 20 000 1/25ème de voix ? mais on va où ?

Autre exemple : la question l'indépendance de l'ONI (car il en va de l'indépendance des infirmières conscientes des enjeux) :
L'ONI doit-il par exemple, pour préserver son indépendance, tenir à bonne distance les propositions( potentielles) de soutien financier des industries pharmaceutiques, technologiques, de l'information, de l'édition et leur services de marketing publicitaires et autres commerciaux issus du secteur qui nous concerne (secteur para-médicale, médical, Santé-social...) ?

c'est certain que l'oNI va représenter une cible pour certains groupes de pressions et qu'en aucun cas l'oNI ne peut accepter d'argent en contrepartie par exemple d'informations sur le tableau .....

vous verez de toute manière que les préoccupations de l'oNI sont les mêmes que celles des organismes prof qui l'ont demandé d'ou cette confusion qui existera toujours entre Ordre et syndicat.

[Anonyme222222]

Fin du WE :
L'ONI ne sert à rien car "n'a aucun pouvoir décisionnel".
Les syndicats ne servent à rien car 4 % des IDE syndiqué(s) et encore dans plusieurs syndicats, et encore pas tous prêts à se mobiliser.
Les associations ne servent à rien car... etc.
Le CODI ne sert à rien : grand flop aux manifestations
Mais de toute façon, tout va bien alors où est le problème ?
Bonne nuit.

[thierry84]

globalement ok avec çà, même en ce qui concerne la faiblesse des manifs lors de la semaine du désordre.
pas d'accord en ce qui concerne le codi qui a permis de faire vivre un débat contradictoire que les tenants de l'ordre ne souhaitaient pas, conscients qu'ils étaient du caractère scandaleux de leur démarche ( pas de concertation, pas d'information, passage législatif en force organisé par un lobby ultraminoritaire, mais actif, obligation d'adhérer, de cotiser, non prise en compte des problèmes majeurs de la profession tq salaire, conditions de travail, reconnaissance...)
l'action du codi a mis tous ces faits en lumière et force est de constater que les onistes fuient la contradiction chaque fois qu'ils le peuvent, on les comprend tant leurs options sont indéfendables.
même les pro oni les plus éclairés, comme toi par ex, reconnaissent au mieux que la profession avec l'oni, c'est pas plus mal que si c'était pire.
merci coluche.

[Leopold Anasthase]

[...] force est de constater que les onistes fuient la contradiction chaque fois qu'ils le peuvent, on les comprend tant leurs options sont indéfendables.

Tiens c'est curieux, j'allais écrire la même chose :

Force est de constater que le codi fuie la contradiction chaque fois qu'il le peut. On le comprend, tant l'absence d'options alternative est indéfendable.

Vous voyez, nous sommes d'accord.

[thierry84]

tiens, pas de grossièretés ni d'allusions graveleuses...

bon reprenons

c'est curieux, j'allais écrire la même chose :

et oui mon pov léo, toujours un temps de retard.

force est de constater que le codi fuie la contradiction chaque fois qu'il le peut.

fuie....du verbe fuyer?

vous voyez, nous sommes d'accord.

même pas dans tes rêves

[meslucioles]

Dans le même registre que les modestes questions que je me pose et que je pose à tout le monde y compris aux partisans de l'ONI et l'ONI lui-même (voir des questions posées sur Re: Ordre et indépendance.Messagede meslucioles le 27 Déc 2009 17:47), en voici quelques autres qui me viennent :
Comment l'ONI analyse-t-il, s'il en fait le constat, le malaise, la détresse morale qui traverse la profession ?
Fait-il le constat d'un fléchissement de l'éthique, d'une perte de sens et d'investissement pour ne pas de foi dans le travail ? Comment l'analyse-t-il ?

Comment l'ONI interprète-t-il, s'il en fait toujours le constat, la résistance passive et active des infirmières à l'obligation qui leur est faite d'adhérer à ses principes (et de cotiser) ?

L'ONI reconnaît-il que les infirmières, (au même titre que d'autres professions) sont soumises à un management de la performance s'inscrivant dans une idéologie de rentabilité financière ? Si oui se positionne-t-il ?

Quelle est la position de l'ONI par rapport aux métiers de relation ayant le souci de l'humain dans sa dimension psychique et sociale (infirmières du secteur psychosocial) soumis à une standardisation par l'évaluation quantifiée du travail ?

Quelle est la position de l'ONI par rapport aux réformes du secteur de la santé (loi HPST) ? a-t-il un avis ?

D'après l'ONI, que pense les infirmières de l'ordonnance n° 2009-1585 du 17 décembre 2009 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles requises pour l'exercice des professions médicales, pharmaceutiques et paramédicales ?
et de l'ordonnance n° 2009-1586 du 17 décembre 2009 relative aux conditions d'enregistrement des professions de santé ? l'ONI a-t-il un point de vue ? Si oui exprime-t-il l'avis des infirmières ?

[Leopold Anasthase]

tiens, pas de grossièretés ni d'allusions graveleuses...

Ça vous manque ? C'est le principe action/réaction : pas de "grosse daube", pas de "poil à mazout".

fuie....du verbe fuyer?

Vous vous engagez sur un terrain glissant. Vous et moi, nous ne faisons presque pas de fautes, mais je peux en trouver dans nombre de vos messages. Par exemple, il manque des majuscules au début des phrases de vos précédents messages. Et pourtant, c'est capital...

[thierry84]

" grosse daube", "poil à mazout"...
mais ça sort d'où ?
qu'essayes tu de me dire ?

[armanoide]

tiens, pas de grossièretés ni d'allusions graveleuses...

Ça vous manque ? C'est le principe action/réaction : pas de "grosse daube", pas de "poil à mazout".

fuie....du verbe fuyer?

Vous vous engagez sur un terrain glissant. Vous et moi, nous ne faisons presque pas de fautes, mais je peux en trouver dans nombre de vos messages. Par exemple, il manque des majuscules au début des phrases de vos précédents messages. Et pourtant, c'est capital...

comme je te le disais quand on joue sur les mots c'est qu'on n' a plus rien à dire

[Leopold Anasthase]

comme je te le disais quand on joue sur les mots c'est qu'on n' a plus rien à dire

Et là, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? C'est quand, la dernière fois que vous avez apporté un argument ? Pas une critique, je parle d'un argument, une idée à vous, une proposition. Qu'est-ce que vous avez fait dans votre vie pour défendre votre profession ?

[armanoide]

comme je te le disais quand on joue sur les mots c'est qu'on n' a plus rien à dire

Et là, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? C'est quand, la dernière fois que vous avez apporté un argument ? Pas une critique, je parle d'un argument, une idée à vous, une proposition. Qu'est-ce que vous avez fait dans votre vie pour défendre votre profession ?

pour exister je n'ai pas besoin de défendre quoi que ce soit. je ne me suis pas donner pour mission de sauver une profession qui n'est pas à plaindre. le jour où j'ai estimé que ma profession ne me convenait plus , j'ai fait le nécessaire pour en changer. vous voulez gagner plus de 2500 € et être reconnu , il ne fallait pas être infirmière. faîtes avocat , médecin ( en plus vous aures un ordre) , architecte, etc ...
infirmière c'est une profession comme les autres. une profession technique qui rassemble des gens travaillant pour gagner leur vie et réaliser leur projet.

une profession technique ne donnera jamais naissance à une science et notre reconnaissance ne sera pas accrue ni avec une pseudo licence, ni avec des master 2 de complaisance ( pour les cadre ) ni avec un ordre.
cette profession a un rôle sociale et permet ( permettait) une progression sociale.
maintenant libre à vous de leurrer les gens ( qui sont soit soumis , soit crédules , voire les 2) et de leur faire croire qu'en payant 75 euros ils verront leur condition d'exercice s'améliorer. depuis 96 , depuis Juppé , l'hopital est mis par terre, et cette logique de sacrifice du soin pour tous ira jusqu'au bout. ce n'est pas votre petit ordre, qui changera les choses , bien au contraire. c'est bien des députés de l'UMP qui ont fait passé la création de l'ordre ? je ne paierai pas 75 euros pour des clowns avec un avis consultatif.

[armanoide]

comme je te le disais quand on joue sur les mots c'est qu'on n' a plus rien à dire

Et là, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? C'est quand, la dernière fois que vous avez apporté un argument ? Pas une critique, je parle d'un argument, une idée à vous, une proposition. Qu'est-ce que vous avez fait dans votre vie pour défendre votre profession ?

bisou mon poulet

[Leopold Anasthase]

pour exister je n'ai pas besoin de défendre quoi que ce soit.

Donc en fait, vous ne faites rien, mais vous critiquez ceux qui font. Rien de nouveau sous le soleil.

je ne me suis pas donner pour mission de sauver une profession qui n'est pas à plaindre.

C'est vrai, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

le jour où j'ai estimé que ma profession ne me convenait plus , j'ai fait le nécessaire pour en changer.

Mais alors, de quoi je me mêle ?