pôle emploi: financements, aide à mobilité possible ou non?

[MaLi25]

Bonjour!

Je vois que ce n'est pas simple avec certains employeurs...

Super pour Macapaense et Khajolle pour les bonne négociations de rupture conventionnelle

Nyco : l'ambiance va être super sympa au boulot pour toi!! Ce n'est vraiment pas chouette de leur part... ils ne se rendent pas compte que du coup tu vas être totalement démotivé dans ton boulot?
Dans ton cas, est ce que tu ne peux pas demander un report pour défaut de financement? Il me semble que c'est possible, mais est ce que le fait qu'un patron refuse une rupture conventionnelle entre dans la catégorie "défaut de financement", je ne sais pas....
Pour ce qui est de l'abandon de poste, il faut se méfier si ce n'est pas d'un commun accord, car si tu abandonnes ton poste, ils ont le droit d'attendre plusieurs mois pour te licencier.... Auquel cas tu te retrouves sans revenu, et tu ne peux pas t'inscrire à Pôle Emploi....
J'espère que tu vas pouvoir trouver une solution!!

De mon côté, les résultats sont vendredi à 16h... Je stresse un peu, d'autant que je n'en peux plus de mon boulot..... Et j'ai bien peur qu'on me refuse la rupture conventionnelle aussi, car ma collègue part en congé mat, et ils ne la remplacent pas, donc ça ferait 2 départs quasi en même temps....

faut rester confiant!! une reconversion n'est pas si simple!! et c'est en consultant les forum qu'on s'en rend compte!! en tout cas il ne faut pas baisser les bras car quand on veut vraiment quelque chose, on trouve tj des solutions!!!

J'essaie de rester confiante, mais je ne veux pas non plus être trop optimiste, de peur d'être trop déçue!
S'ils refusent la rupture conventionnelle cette fois-ci, j'ai la "chance" de pouvoir demander un report du fait que j'ai un enfant de moins de 4 ans à la maison....

Verdict d'ici quelques jours!!

[lianupe]

Merci pour les conseils

Le souci c'est que je ne peux prétendre à aucun report de scolarité me concernant. Si je renonce à la rentrée en IFSI cette année je renonce du même coup à mon concours et me retrouve contraint de le représenter l'an prochain (sans certitude de l'avoir pour le coup ...).

Ma solution doit donc être rapide ... L'Inspection m'avait parlé de faire un abandon de poste purement et simplement, pour être licencié pour faute grave et ainsi rompre le contrat sans perdre mes indemnités chômage. Elle m'a d'ailleurs dit que ce serait envisageable de l'évoquer informellement avec la Direction pour s'entendre sur ce départ déguisé qui permettait de s'exonérer de l'indemnisation de départ (tout ça étant évidemment officieux dans la discussion).

Mais je ne me fais aucune illusion sur l'éventualité de cette solution. Et pourtant ils sont très loin de la légalité sur bon nombre de sujet mais là évidemment ça leur posera certainement un cas de conscience d'outrepasser leurs droits.

Sachant qu'ils connaissent mon projet et l'échéance de la rentrée, je suis persuadé qu'ils me garderaient dans les effectifs jusqu'à fin septembre 2012 juste histoire que je sois encore "salarié" au moment d'entrer en formation. C'est aussi pour ça que j'ai refusé de m'inscrire dans ce genre de situation, d'autant que je ne leur fait AUCUNE confiance sur quoi que ce soit désormais, et pour cause ...

La bêtise n'a pas de limite.

je répète ce que les autres ont dit : je te déconseille l'abandon de poste : ça peut prendre des mois (ils s'en foutent ça leur coûte rien!) et j'ai entendu que dans certains cas Pôle Emploi pouvait considérer ça comme une démission (c'est exceptionnel mais ça arrive).
Non le mieux c'est de venir et de ne rien foutre : amène un bon bouquin

[khajolle]

Courage Nyco, on est avec toi . Comme le dit Mali25 les employeurs sont vraiment differents. As tu essayer de dire à on employeur que tu rennoncait à tes indemnités? ( sauf si bien sur c NIET!)Ma chef de service m' avait dit que ça serait un bon argument pour faire penchée la balance. (finalement mon directeur me les as laissées, juste 1 an dans la boite 300 euros seulement)

[picabou]

Bonjour a tous et a toute

Je suis admise à l'ifsi de Béziers et j'attends encore 2 résultats sur Marseille. Néanmoins je commence déjà à me renseigner pour pouvoir financer ma formation et assurer le logement.

e vous explique rapidement ma situation ... J'ai 20ans, je suis en poursuite d'étude. Actuellement je vis encore chez mes parents mais ça ne sera plus le cas dès Septembre. Etant fille unique, nous n'avons jamais eu droit à aucune allocations. Je travail depuis plus d'un an en parallèle de mes études ( 10 mois en tant qu'aide à domicile aupres de personnes âgées, seulement 35h/mois & 4 mois en usine 150h/mois dans le but de pouvoir mettre un peu d'argent de côté ).

J'ai pris rendez-vous avec la mission locale le mois prochain et je souhaiterais ne pas arriver "bredouille", sans être informer de ce dont j'ai éventuellement droit.

En matière d'alloc : je suis pommé! Est ce que j'ai assez travaillé pour avoir droit au chômage ? De quelle type d aide puis-je bénéficier ? Quelles sont les démarches à faire ? ( là j'en demande beaucoup je sais :/ ) Est ce que ce sont des aides pour financer seulement le logement ? En quoi consiste les bourses ? Dois-je me mettre à mon nom ou rester sous celui de mes parents ??

Archi motivée pour pouvoir enfin prendre mon envol et rentrer dans la vie active, je suis preneuse de toute infos qui puisse m etre benefique

En vous remerciant d'avance !!!

[macapaense]

Courage Nyco, on est avec toi . Comme le dit Mali25 les employeurs sont vraiment differents. As tu essayer de dire à on employeur que tu rennoncait à tes indemnités? ( sauf si bien sur c NIET!)Ma chef de service m' avait dit que ça serait un bon argument pour faire penchée la balance. (finalement mon directeur me les as laissées, juste 1 an dans la boite 300 euros seulement)

en cas de rupture conventionnelle? les indemnités doivent au moins être égales aux indemnités de licenciement, sous peine de te voir refuser la rupture par l'inspection du travail.

[Nyco]

Hello,

Merci pour votre soutien c'est sympa

Ce qui est difficile à encaisser c'est le manque cruel de reconnaissance de mon employeur après quasiment 6 ans de CDI et un investissement personnel dans le travail sans limite. Ca donne pas droit de fait à un accord de rupture conventionnelle mais quand même, quand on voit ce que ça pourrait lui coûter et ce que ça pourrait m'apporter à mon niveau ... Humainement j'ai déjà du mal à concevoir qu'on puisse hésiter à dire oui mais de là à dire non c'est assez aberrant.

Le licenciement pour faute bien évidemment je ne m'engagerai pas à le tenter sans accord bilatéral. Mais vu le peu de confiance que j'accorde à ma direction (et pour cause ...) je n'ai pas non plus envie de m'engager en aveugle sur des accords verbaux sans garantie. D'autant qu'on m'avait certifié (oralement toujours) qu'il n'existait aucune barrière à l'accord de rupture conventionnelle à la base !

Donc concrètement demain matin je rappelle la RH (qui devait déjà me rappeler aujourd'hui mais ne l'a pas fait) et selon l'évolution de la discussion je déposerai, ou pas, ma démission dans la foulée. Elle doit m'apporter un éclairage sur les motivations du refus et je compte à mon niveau lui glisser l'idée d'un abandon de poste avec accord bilatéral.

Je ne me fais pas d'illusions, ma lettre et l'imprimé d'accusé/réception sont déjà prêts. C'est lourd de conséquences financièrement mais je ne me vois pas continuer à évoluer dans une ambiance de travail telle qu'elle se profile. Elle était déjà délétère mais là honnêtement je n'ai pas pour habitude de faire semblant et je doute qu'un rapport conflictuel tourne à mon avantage tant les "têtes pensantes" sont mesquines et sans scrupules.

Ca m'ennuie juste de devoir vivre 3 ans dans des conditions financières précaires et risquer d'hypothéquer mes chances de réussite en étant accaparé par ces soucis.

C'est là qu'on se dit qu'il n'y a vraiment rien de fait pour la reconversion en France. Quand de bonnes conditions de formation dépendent de la décision d'une poignée de "gérants" qui ne connaissent rien de la dimension humaine. Et si vous connaissiez mon domaine d'exercice croyez moi que j'étais quand même supposé en attendre beaucoup plus ^^

La suite au prochaine épisode !

[MarieCarole]

Hi there ,

J'ai une petite question, lorsqu'on s'inscrit au pôle emploi on ne paye pas la formation par la suite c'est ça? lors l'inscription faut il mentionner qu'à la rentrée (si tout se passe bien) on entre en école d'infi?

Merci à vous

[macapaense]

Hello,

Merci pour votre soutien c'est sympa

Ce qui est difficile à encaisser c'est le manque cruel de reconnaissance de mon employeur après quasiment 6 ans de CDI et un investissement personnel dans le travail sans limite. Ca donne pas droit de fait à un accord de rupture conventionnelle mais quand même, quand on voit ce que ça pourrait lui coûter et ce que ça pourrait m'apporter à mon niveau ... Humainement j'ai déjà du mal à concevoir qu'on puisse hésiter à dire oui mais de là à dire non c'est assez aberrant.

Le licenciement pour faute bien évidemment je ne m'engagerai pas à le tenter sans accord bilatéral. Mais vu le peu de confiance que j'accorde à ma direction (et pour cause ...) je n'ai pas non plus envie de m'engager en aveugle sur des accords verbaux sans garantie. D'autant qu'on m'avait certifié (oralement toujours) qu'il n'existait aucune barrière à l'accord de rupture conventionnelle à la base !

Donc concrètement demain matin je rappelle la RH (qui devait déjà me rappeler aujourd'hui mais ne l'a pas fait) et selon l'évolution de la discussion je déposerai, ou pas, ma démission dans la foulée. Elle doit m'apporter un éclairage sur les motivations du refus et je compte à mon niveau lui glisser l'idée d'un abandon de poste avec accord bilatéral.

Je ne me fais pas d'illusions, ma lettre et l'imprimé d'accusé/réception sont déjà prêts. C'est lourd de conséquences financièrement mais je ne me vois pas continuer à évoluer dans une ambiance de travail telle qu'elle se profile. Elle était déjà délétère mais là honnêtement je n'ai pas pour habitude de faire semblant et je doute qu'un rapport conflictuel tourne à mon avantage tant les "têtes pensantes" sont mesquines et sans scrupules.

Ca m'ennuie juste de devoir vivre 3 ans dans des conditions financières précaires et risquer d'hypothéquer mes chances de réussite en étant accaparé par ces soucis.

C'est là qu'on se dit qu'il n'y a vraiment rien de fait pour la reconversion en France. Quand de bonnes conditions de formation dépendent de la décision d'une poignée de "gérants" qui ne connaissent rien de la dimension humaine. Et si vous connaissiez mon domaine d'exercice croyez moi que j'étais quand même supposé en attendre beaucoup plus ^^

La suite au prochaine épisode !

si tu démissionne c'est qu'ils ont gagné, c'est ça qu'ils veulent(c pour ça qu'ils ont refusé la rupture)... ne te laisse pas faire et ne sois pas leur victime... après c'est mon point de vue... mais à ta place je me batterais et je ne me mettreias pas dans la merde à cause d'eux!!! tu n'es plus à un an près!!!

[lianupe]

Hello,

Merci pour votre soutien c'est sympa

Ce qui est difficile à encaisser c'est le manque cruel de reconnaissance de mon employeur après quasiment 6 ans de CDI et un investissement personnel dans le travail sans limite. Ca donne pas droit de fait à un accord de rupture conventionnelle mais quand même, quand on voit ce que ça pourrait lui coûter et ce que ça pourrait m'apporter à mon niveau ... Humainement j'ai déjà du mal à concevoir qu'on puisse hésiter à dire oui mais de là à dire non c'est assez aberrant.

Le licenciement pour faute bien évidemment je ne m'engagerai pas à le tenter sans accord bilatéral. Mais vu le peu de confiance que j'accorde à ma direction (et pour cause ...) je n'ai pas non plus envie de m'engager en aveugle sur des accords verbaux sans garantie. D'autant qu'on m'avait certifié (oralement toujours) qu'il n'existait aucune barrière à l'accord de rupture conventionnelle à la base !

Donc concrètement demain matin je rappelle la RH (qui devait déjà me rappeler aujourd'hui mais ne l'a pas fait) et selon l'évolution de la discussion je déposerai, ou pas, ma démission dans la foulée. Elle doit m'apporter un éclairage sur les motivations du refus et je compte à mon niveau lui glisser l'idée d'un abandon de poste avec accord bilatéral.

Je ne me fais pas d'illusions, ma lettre et l'imprimé d'accusé/réception sont déjà prêts. C'est lourd de conséquences financièrement mais je ne me vois pas continuer à évoluer dans une ambiance de travail telle qu'elle se profile. Elle était déjà délétère mais là honnêtement je n'ai pas pour habitude de faire semblant et je doute qu'un rapport conflictuel tourne à mon avantage tant les "têtes pensantes" sont mesquines et sans scrupules.

Ca m'ennuie juste de devoir vivre 3 ans dans des conditions financières précaires et risquer d'hypothéquer mes chances de réussite en étant accaparé par ces soucis.

C'est là qu'on se dit qu'il n'y a vraiment rien de fait pour la reconversion en France. Quand de bonnes conditions de formation dépendent de la décision d'une poignée de "gérants" qui ne connaissent rien de la dimension humaine. Et si vous connaissiez mon domaine d'exercice croyez moi que j'étais quand même supposé en attendre beaucoup plus ^^

La suite au prochaine épisode !

si tu démissionne c'est qu'ils ont gagné, c'est ça qu'ils veulent(c pour ça qu'ils ont refusé la rupture)... ne te laisse pas faire et ne sois pas leur victime... après c'est mon point de vue... mais à ta place je me batterais et je ne me mettreias pas dans la merde à cause d'eux!!! tu n'es plus à un an près!!!

J'allais dire pareil : ne les laisse pas gagner !

[Nyco]

Est-ce que j'ai envie de m'inscrire dans 1 année supplémentaire de palabre et autres prises de tête sans queue ni tête ? Je ne sais pas vraiment ^^

Je suis Délégue du Personnel, membre du Comité d'Entreprise et avant ces mandats j'ai toujours fait partie du "noyau dur", ceux qu'on appelle les "empêcheurs de tourner en rond". Ca fait un petit moment que je me bats, souvent au nom des autres, parfois un peu pour moi-même. Et je peux vous assurer que le degré de médiocrité, dans les choix, les rapports, la politique, le respect des salariés, est tel qu'il me paraît difficile d'aboutir à un résultat positif.

Avec la démission je reste maître de mon destin. Alors c'est clair que je ne pars pas avoir de l'avance ni avec toutes les bonnes cartes dans les mains puisqu'ils ont décidé de ne pas me laisser partir dans ces conditions qui auraient pourtant été si bonnes. Mais je ne sais pas si je me sens capable de repartir dans cette guéguerre ridicule. D'autant qu'ils connaissent mon projet, qu'ils savent ce dont j'ai besoin pour réussir, et ils n'ont aucune envie de me donner accès à celà aujourd'hui. Encore moins demain je pense, si je leur fais un nouvel "affront", celui de rester pour mieux partir.

J'entends vos conseils et je les garde bien précieusement, mais je me dis au fond de moi que ma décision est prise. Je ne sais que trop bien que la "santé mentale" est quelque chose de primordial dans un emploi, on ne peut pas se permettre de la mettre en péril, ça implique trop de choses derrière. Et je n'ai pas envie de les laisser me tuer à petit feu pour, peut-être, finir par obtenir les conditions financières mais être dans un état d'épuisement moral (voir physique) mettant en péril ma formation.

Je crois que je serai d'autant plus fier si d'aventure je parviens à mener mon projet à terme malgré toute la mauvaise volonté et tous les bâtons dans les roues que certains se seront fait une joie de me mettre ^^

[lianupe]

je comprends mieux, et ça me convainc encore plus que le mot employeur s'associe mal avec l'idée d'humanisme...

[macapaense]

Est-ce que j'ai envie de m'inscrire dans 1 année supplémentaire de palabre et autres prises de tête sans queue ni tête ? Je ne sais pas vraiment ^^

Je suis Délégue du Personnel, membre du Comité d'Entreprise et avant ces mandats j'ai toujours fait partie du "noyau dur", ceux qu'on appelle les "empêcheurs de tourner en rond". Ca fait un petit moment que je me bats, souvent au nom des autres, parfois un peu pour moi-même. Et je peux vous assurer que le degré de médiocrité, dans les choix, les rapports, la politique, le respect des salariés, est tel qu'il me paraît difficile d'aboutir à un résultat positif.

Avec la démission je reste maître de mon destin. Alors c'est clair que je ne pars pas avoir de l'avance ni avec toutes les bonnes cartes dans les mains puisqu'ils ont décidé de ne pas me laisser partir dans ces conditions qui auraient pourtant été si bonnes. Mais je ne sais pas si je me sens capable de repartir dans cette guéguerre ridicule. D'autant qu'ils connaissent mon projet, qu'ils savent ce dont j'ai besoin pour réussir, et ils n'ont aucune envie de me donner accès à celà aujourd'hui. Encore moins demain je pense, si je leur fais un nouvel "affront", celui de rester pour mieux partir.

J'entends vos conseils et je les garde bien précieusement, mais je me dis au fond de moi que ma décision est prise. Je ne sais que trop bien que la "santé mentale" est quelque chose de primordial dans un emploi, on ne peut pas se permettre de la mettre en péril, ça implique trop de choses derrière. Et je n'ai pas envie de les laisser me tuer à petit feu pour, peut-être, finir par obtenir les conditions financières mais être dans un état d'épuisement moral (voir physique) mettant en péril ma formation.

Je crois que je serai d'autant plus fier si d'aventure je parviens à mener mon projet à terme malgré toute la mauvaise volonté et tous les bâtons dans les roues que certains se seront fait une joie de me mettre ^^

après il y a toujours la possibilité de l'arrêt de travail... la dépression liée aux conditions de travail est reconnue comme maladie professionnelle,dans ton cas ça parait justifié!!

[mamandu71]

Est-ce que j'ai envie de m'inscrire dans 1 année supplémentaire de palabre et autres prises de tête sans queue ni tête ? Je ne sais pas vraiment ^^

Je suis Délégue du Personnel, membre du Comité d'Entreprise et avant ces mandats j'ai toujours fait partie du "noyau dur", ceux qu'on appelle les "empêcheurs de tourner en rond". Ca fait un petit moment que je me bats, souvent au nom des autres, parfois un peu pour moi-même. Et je peux vous assurer que le degré de médiocrité, dans les choix, les rapports, la politique, le respect des salariés, est tel qu'il me paraît difficile d'aboutir à un résultat positif.

Avec la démission je reste maître de mon destin. Alors c'est clair que je ne pars pas avoir de l'avance ni avec toutes les bonnes cartes dans les mains puisqu'ils ont décidé de ne pas me laisser partir dans ces conditions qui auraient pourtant été si bonnes. Mais je ne sais pas si je me sens capable de repartir dans cette guéguerre ridicule. D'autant qu'ils connaissent mon projet, qu'ils savent ce dont j'ai besoin pour réussir, et ils n'ont aucune envie de me donner accès à celà aujourd'hui. Encore moins demain je pense, si je leur fais un nouvel "affront", celui de rester pour mieux partir.

J'entends vos conseils et je les garde bien précieusement, mais je me dis au fond de moi que ma décision est prise. Je ne sais que trop bien que la "santé mentale" est quelque chose de primordial dans un emploi, on ne peut pas se permettre de la mettre en péril, ça implique trop de choses derrière. Et je n'ai pas envie de les laisser me tuer à petit feu pour, peut-être, finir par obtenir les conditions financières mais être dans un état d'épuisement moral (voir physique) mettant en péril ma formation.

Je crois que je serai d'autant plus fier si d'aventure je parviens à mener mon projet à terme malgré toute la mauvaise volonté et tous les bâtons dans les roues que certains se seront fait une joie de me mettre ^^

oh comme je te comprends, je serais un peu dans la même situation bientôt . tu sais , les patrons ne prennent jamais en compte l'investissement personnel q tu mets dans ton travail. c'est pour cela qu'aujourd'hui je fais mon taf sans plus sans dépassement dans les horaires: pas fini aujourd'hui? je finis demain! c'est tout. il y a longtemps q j'ai compris que la direction veut que les profits et rien d'autre!

[mamandu71]

Merci pour les conseils

Le souci c'est que je ne peux prétendre à aucun report de scolarité me concernant. Si je renonce à la rentrée en IFSI cette année je renonce du même coup à mon concours et me retrouve contraint de le représenter l'an prochain (sans certitude de l'avoir pour le coup ...).

Ma solution doit donc être rapide ... L'Inspection m'avait parlé de faire un abandon de poste purement et simplement, pour être licencié pour faute grave et ainsi rompre le contrat sans perdre mes indemnités chômage. Elle m'a d'ailleurs dit que ce serait envisageable de l'évoquer informellement avec la Direction pour s'entendre sur ce départ déguisé qui permettait de s'exonérer de l'indemnisation de départ (tout ça étant évidemment officieux dans la discussion).

Mais je ne me fais aucune illusion sur l'éventualité de cette solution. Et pourtant ils sont très loin de la légalité sur bon nombre de sujet mais là évidemment ça leur posera certainement un cas de conscience d'outrepasser leurs droits.

Sachant qu'ils connaissent mon projet et l'échéance de la rentrée, je suis persuadé qu'ils me garderaient dans les effectifs jusqu'à fin septembre 2012 juste histoire que je sois encore "salarié" au moment d'entrer en formation. C'est aussi pour ça que j'ai refusé de m'inscrire dans ce genre de situation, d'autant que je ne leur fait AUCUNE confiance sur quoi que ce soit désormais, et pour cause ...

La bêtise n'a pas de limite.

peux tu faire un report de formation par manque de financement???

essaie de présenter ton dossier au fongecif, il y a une session en juillet
et s'il y a un refus tu as une preuve pour demander un report de formation

[Nyco]

Je ne me suis pas vraiment lancé dans le FONGECIF parce qu'il semble y avoir quelques soucis de prise en charge après la 1ère année dans ma région (si d'aventure la demande est acceptée d'ailleurs).

Mon projet consistait classiquement à partir sur une rupture conventionnelle, monter un dossier avec PE et assurer 2 ans en ARE et 1 an en RFF. C'est un mode de financement que l'on retrouve classiquement ici. Mais voilà l'accord "bilatéral" est forcément soumis aux bons vouloirs de la partie adverse ^^

Je pense que je paye pour partie mon côté "critique" (dans le sens positif et constructif du terme), mes positions qui vont à l'encontre de la politique de l'entreprise, mon engagement en tant que DP etc ... Même si le discours officiel est plein de niaiseries (comme de dire qu'ils refusent car ne veulent pas se séparer de moi, quand on connait l'historique de nos relations ce serait à mourir de rire si ça n'avait pas de lourdes conséquences), je ne suis pas duppe et je sais que, comme vous l'avez dit, ils rêvent de me voir partir sur une démission.

Je sais ce que je perds en prenant cette décision. Je tâcherai de subvenir tant bien que mal avec les quelques (maigres) aides que je pourrai grapiller par-ci par-là . A leur niveau par contre je ne pense pas qu'ils mesurent l'erreur qu'ils font et l'impopularité que va susciter leur décision. Qui plus est quand cette décision concerne un salarié un peu moins anonyme que les autres avec toute l'exposition que suppose un mandat de représentant du personnel. Ca se saura et bien évidemment je ferai en sorte que ça se sache encore plus !

C'est la moindre des choses

Si j'avais cette "chance" de pouvoir bénéficier d'une reconsidération de mon statut PE après les 4 mois de carences, je n'aurai pas tout gagné (bénéfice de la RFF perdu) mais j'aurai au moins des conditions financières raisonnables et une petite "revanche" sur ceux et celles qui ont clairement hypothéqué les chances de réussite de mon projet professionnel.

Merci pour vos expériences, soutiens et conseils en tout cas.