A tous ceux qui doutent un jour de leur métier...
Modérateur : Modérateurs
A tous ceux qui doutent un jour de leur métier...
Voila ma petite histoire.
Avant-hier mardi soir au moment du repas des soignants, j’entends une voix dans le jardin que j’entends bien. C’est un ex patient expulsé du service pour trafic d’alcool et alcoolisme dans l’unité. Avec mon collègue le but deviens alors de ne pas le laisser rentrer dans l’unité, le personnage est costaud et à l’alcool très mauvais. Ca fait trois jours qu’il traîne dans l’hôpital et qu’il fait le mur pour entrer. Nous fermons donc la porte d’accès au jardin et les volets des chambres du RDC puis nous sortons par une autre porte histoire de renter par le portail du jardin. Nous réussissons en négociant à le faire sortir. Et la il pique une crise car il a laissé ses clopes et ses papiers à une nana de l’unité. Je rentre aller les chercher et lui passe à travers le grillage. Les collègues du service adjacent sont arrivés et tente de le calmer. Impossible. Il veut entrer ce que nous lui refusons. Il nous insulte et nous menace de mort à plusieurs reprises. Une collègue appelle l’accueil qu’ils préviennent les flics et font le numéro d’urgence qui appelle les collègues. Il joint le geste a la parole et défonce le verre sécurit à coup de genoux, de poings et la tête. Nous allons fermer l’autre porte. Il casse tout à l’intérieur et nous protégeons les patients.
Conclusion il ressort par le trou qu’il a fait et trois renforts arrivent à ce moment la : aucun problème pour le maîtriser donc et nous les aidons. Transporter ensuite a l’accueil et l’hôpital et nous allons collectivement porter plainte.
Bilan :
-Nous ne savions trop quoi faire car ce n’était pas un patient mais un ex patient (problèmes légaux de maîtriser une personne non hospitalisée) alors que nous attendions les flics.
-L’accueil a mal fait son boulot en situation de réelle urgence
-Le numéro d’urgence n’a pas fonctionné
-Peu de collègues (trois sur douze présents) se sont déplacés.
-jamais les flics ne se sont déplacés ni n’ont même rappelés savoir où on en était !
Ca c’était l’apéritif.
Je faisais un soir/matin, j’arrive le lendemain en ayant mal dormis et énervé de cette histoire. Vers 8 H départ pour aller chercher un HDT dangereux en fugue (on ne l’a jamais trouvé). Nous revenons vers 9H. La cadre est présente et le chef de la sécurité de Montperrin pour constater les dégâts et commencer le rapport et la plainte auprès de la police.
A ce moment je vois un jeune patient -18 ans- qui avait des autorisations de sortie pour les repas (car il allait mieux) escalader le portail. Le temps que j’ouvre il était déjà parti. Je lui ai couru derrière comme un dératé (j’ai donné tout ce que j’ai !) accompagné de la cadre. J’oblique pour le coincer ailleurs dans une allée mais il change de direction (obligé de revenir sur mes pas). Puis il va vers le fonds de l’hosto ou se trouve une ancienne entrée fermée par une grille. Comme il l’escalade et qu’elle est hérissée de pointes, je m’arrête et lui crie :
« Allez y doucement je vous poursuit plus, si vous voulez je vous ouvre ! » Je ne voulais pas qu’il se fasse mal sur les pointes. Il a ralenti dans son geste et a fini d’escalader et s’est barré (un collègue venu a mon secours témoin de la scène).
Je suis rentré au pavillon signalé la fugue en petite foulée.
Et la commence la grosse merde :
Dyspnée, douleurs thoraciques, malaise, fourmis dans les mains et froid.
Branle bas de combat, le médecin vient : ECG : normal et transport aux urgences -ECG toujours normal et enzymes cardiaques négatifs. J’y suis allé vers 11H je suis sorti vers 17H.
Je dois aller maintenant consulter un cardio pour des examens complémentaires.
Mais ça…
Ce n’est rien…
En sortant de l’hosto, mon collègue venu me chercher me fait asseoir et se met à pleurer ; le gamin est rentré chez lui et malgré la présence de sa mère, à l’arrivée des pompiers s’est jeté du troisième étage : mort sur le coup.
Ma compagne Sonya m’attendait sur le CH. J’ai pleuré tout le long sur mon impuissance. J’ai dit à mon collègue que c’était la que j’allais voir si j’étais fait pour la psy :
Continuer ou arrêter ?
Qu’aurais-je pu faire de plus ? Peut être ceci ou cela… Je ne sais pas.
Tout mon service est catastrophé et tout le monde me dit que j’ai fait le maximum, plein de collègues me soutiennent et m’appellent les uns après les autres.
Lorsque je suis entré dans la salle à manger tous les regards des patients se sont tournés vers moi et gros silence. Puis quand je suis passé tous les patients :
« Ça va ? On peut t’aider Christian ? Etc.… »
Ce matin ou je suis retourné pour apporter la déclaration d’AT tous se sont succédés pour me dire « a bientôt, reviens vite ! » avec une réelle note de tristesse.
Alors aujourd’hui je me dis que peut être si je suis aussi apprécié, que autant de patients s’inquiètent, peut être que tous ces liens que j’ai crée font de moi peut un pas si mauvais soignant que çà.
Mais en même temps, je continue à pleurer sur ce pauvre môme que la vie n’a pas épargné, et je me demande ce que j’aurais pu faire de plus.
Mardi après midi, sa mère était venue. Je lui avais permis de venir avec nous pour le raccompagner à la CI. La je leur ai expliqué a quoi sert la CI, je les ai rassuré tout en étant cadrant avec ce jeune homme. Je sais que je m’en suis pas mal occupé. Peut être même plus que d’autres…
Intuition ?
Je suis triste de ne pas l’avoir sauvé de lui-même, de pas avoir couru assez vite, triste d’avoir quarante ans, du surpoids et ce jour la des godasses pas adaptées à la course…
Triste de pas avoir pu faire, je ne sais pas quoi de plus.
Avant-hier mardi soir au moment du repas des soignants, j’entends une voix dans le jardin que j’entends bien. C’est un ex patient expulsé du service pour trafic d’alcool et alcoolisme dans l’unité. Avec mon collègue le but deviens alors de ne pas le laisser rentrer dans l’unité, le personnage est costaud et à l’alcool très mauvais. Ca fait trois jours qu’il traîne dans l’hôpital et qu’il fait le mur pour entrer. Nous fermons donc la porte d’accès au jardin et les volets des chambres du RDC puis nous sortons par une autre porte histoire de renter par le portail du jardin. Nous réussissons en négociant à le faire sortir. Et la il pique une crise car il a laissé ses clopes et ses papiers à une nana de l’unité. Je rentre aller les chercher et lui passe à travers le grillage. Les collègues du service adjacent sont arrivés et tente de le calmer. Impossible. Il veut entrer ce que nous lui refusons. Il nous insulte et nous menace de mort à plusieurs reprises. Une collègue appelle l’accueil qu’ils préviennent les flics et font le numéro d’urgence qui appelle les collègues. Il joint le geste a la parole et défonce le verre sécurit à coup de genoux, de poings et la tête. Nous allons fermer l’autre porte. Il casse tout à l’intérieur et nous protégeons les patients.
Conclusion il ressort par le trou qu’il a fait et trois renforts arrivent à ce moment la : aucun problème pour le maîtriser donc et nous les aidons. Transporter ensuite a l’accueil et l’hôpital et nous allons collectivement porter plainte.
Bilan :
-Nous ne savions trop quoi faire car ce n’était pas un patient mais un ex patient (problèmes légaux de maîtriser une personne non hospitalisée) alors que nous attendions les flics.
-L’accueil a mal fait son boulot en situation de réelle urgence
-Le numéro d’urgence n’a pas fonctionné
-Peu de collègues (trois sur douze présents) se sont déplacés.
-jamais les flics ne se sont déplacés ni n’ont même rappelés savoir où on en était !
Ca c’était l’apéritif.
Je faisais un soir/matin, j’arrive le lendemain en ayant mal dormis et énervé de cette histoire. Vers 8 H départ pour aller chercher un HDT dangereux en fugue (on ne l’a jamais trouvé). Nous revenons vers 9H. La cadre est présente et le chef de la sécurité de Montperrin pour constater les dégâts et commencer le rapport et la plainte auprès de la police.
A ce moment je vois un jeune patient -18 ans- qui avait des autorisations de sortie pour les repas (car il allait mieux) escalader le portail. Le temps que j’ouvre il était déjà parti. Je lui ai couru derrière comme un dératé (j’ai donné tout ce que j’ai !) accompagné de la cadre. J’oblique pour le coincer ailleurs dans une allée mais il change de direction (obligé de revenir sur mes pas). Puis il va vers le fonds de l’hosto ou se trouve une ancienne entrée fermée par une grille. Comme il l’escalade et qu’elle est hérissée de pointes, je m’arrête et lui crie :
« Allez y doucement je vous poursuit plus, si vous voulez je vous ouvre ! » Je ne voulais pas qu’il se fasse mal sur les pointes. Il a ralenti dans son geste et a fini d’escalader et s’est barré (un collègue venu a mon secours témoin de la scène).
Je suis rentré au pavillon signalé la fugue en petite foulée.
Et la commence la grosse merde :
Dyspnée, douleurs thoraciques, malaise, fourmis dans les mains et froid.
Branle bas de combat, le médecin vient : ECG : normal et transport aux urgences -ECG toujours normal et enzymes cardiaques négatifs. J’y suis allé vers 11H je suis sorti vers 17H.
Je dois aller maintenant consulter un cardio pour des examens complémentaires.
Mais ça…
Ce n’est rien…
En sortant de l’hosto, mon collègue venu me chercher me fait asseoir et se met à pleurer ; le gamin est rentré chez lui et malgré la présence de sa mère, à l’arrivée des pompiers s’est jeté du troisième étage : mort sur le coup.
Ma compagne Sonya m’attendait sur le CH. J’ai pleuré tout le long sur mon impuissance. J’ai dit à mon collègue que c’était la que j’allais voir si j’étais fait pour la psy :
Continuer ou arrêter ?
Qu’aurais-je pu faire de plus ? Peut être ceci ou cela… Je ne sais pas.
Tout mon service est catastrophé et tout le monde me dit que j’ai fait le maximum, plein de collègues me soutiennent et m’appellent les uns après les autres.
Lorsque je suis entré dans la salle à manger tous les regards des patients se sont tournés vers moi et gros silence. Puis quand je suis passé tous les patients :
« Ça va ? On peut t’aider Christian ? Etc.… »
Ce matin ou je suis retourné pour apporter la déclaration d’AT tous se sont succédés pour me dire « a bientôt, reviens vite ! » avec une réelle note de tristesse.
Alors aujourd’hui je me dis que peut être si je suis aussi apprécié, que autant de patients s’inquiètent, peut être que tous ces liens que j’ai crée font de moi peut un pas si mauvais soignant que çà.
Mais en même temps, je continue à pleurer sur ce pauvre môme que la vie n’a pas épargné, et je me demande ce que j’aurais pu faire de plus.
Mardi après midi, sa mère était venue. Je lui avais permis de venir avec nous pour le raccompagner à la CI. La je leur ai expliqué a quoi sert la CI, je les ai rassuré tout en étant cadrant avec ce jeune homme. Je sais que je m’en suis pas mal occupé. Peut être même plus que d’autres…
Intuition ?
Je suis triste de ne pas l’avoir sauvé de lui-même, de pas avoir couru assez vite, triste d’avoir quarante ans, du surpoids et ce jour la des godasses pas adaptées à la course…
Triste de pas avoir pu faire, je ne sais pas quoi de plus.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Christian, tu as fait le maximum, en mettant même ta santé en jeu, en danger.
Je crois que personne n'aurait pu le sauver de lui-même ce jeune. Si tu l'avais rattrapé cette fois-ci, il aurait certainement "réussi" plus tard.
je comprends ta colère, ton impuissance, ton désarroi... je le comprends trop bien sans doute. Tu me comprends.
Les autres patients l'ont compris aussi.
Ils t'attendent. Ils ont besoin de toi. N'abandonne pas.
Prends soin de toi Christian.
-
cyber-garance
- Accro
- Messages : 780
- Inscription : 22 nov. 2006 21:20
- Localisation : lille
woiouh! c'est hyper dûr ce qui vient de t'arriver dis donc!
je comprends ton état de choc ainsi que ta tristesse, cependant tu as conscience d'avoir fait le max et vraiment je pense que tu ne dois pas remettre en doute ta légitimité à exercer en psy. je t'ai lu à plusieurs reprises sur ce forum et tu m'as l'air tellement impliqué et soucieux du bien être des autres et du bien faire de ton metier que ce serait ultra dommage! je ne sais pas trop quoi te conseiller, en parler au maximum? eventuellement à un professionnel (un psy)? et puis te remettre en selle!
bon courage!!
je comprends ton état de choc ainsi que ta tristesse, cependant tu as conscience d'avoir fait le max et vraiment je pense que tu ne dois pas remettre en doute ta légitimité à exercer en psy. je t'ai lu à plusieurs reprises sur ce forum et tu m'as l'air tellement impliqué et soucieux du bien être des autres et du bien faire de ton metier que ce serait ultra dommage! je ne sais pas trop quoi te conseiller, en parler au maximum? eventuellement à un professionnel (un psy)? et puis te remettre en selle!
bon courage!!
ou la femme qui murmurait à l'oreille des chtis...
-
MissPurple
- Star VIP
- Messages : 12423
- Inscription : 09 janv. 2005 10:55
- Localisation : balle au centre
- Contact :
dans ces cas là on s'imagine toujours qu'on aurait pu faire plus...mais s'il était déterminé comme le dit Breizh tu ne pouvais rien y faire. Au moins tu as donné de ta personne et tu as fait le maximum tu n'es pas Superman non et personne ne l'est.
Tes collègues t'apprécient et les patients aussi.
Tu auras d'autres merdes mais tu vas t'accrocher parce que ce boulot tu l'as vraiment voulu et que la psy te passionne alors pour le moment c'est très dur mais je SAIS que tu vas continuer. et bien!
Bises et bon courage
Tes collègues t'apprécient et les patients aussi.
Tu auras d'autres merdes mais tu vas t'accrocher parce que ce boulot tu l'as vraiment voulu et que la psy te passionne alors pour le moment c'est très dur mais je SAIS que tu vas continuer. et bien!
Bises et bon courage
Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
c'est très dur ce qui vient de t'arriver, et je comprends ta tristesse et ton désarroi mais tu sembles passionné par ton métier. Je suis persuadée que tu as aidé beaucoup de personnes au cours de ta carrière et que tu continueras à le faire, du mieux que tu peux, comme tu l'as fais cette fois ci, malgré l'issue dramatique dont tu n'es absolument pas responsable.
j'espère sincèrement que tu n'abandonneras pas, et profites de ces quelques jours d'AT pour t'occuper de toi.
j'espère sincèrement que tu n'abandonneras pas, et profites de ces quelques jours d'AT pour t'occuper de toi.
Nymphirmière au pays de Brest
-
Groucho
Breizh' a écrit ::(
Christian, tu as fait le maximum, en mettant même ta santé en jeu, en danger.
Je crois que personne n'aurait pu le sauver de lui-même ce jeune. Si tu l'avais rattrapé cette fois-ci, il aurait certainement "réussi" plus tard.
je comprends ta colère, ton impuissance, ton désarroi... je le comprends trop bien sans doute. Tu me comprends.
Les autres patients l'ont compris aussi.
Ils t'attendent. Ils ont besoin de toi. N'abandonne pas.
Prends soin de toi Christian.
Entièrement d'accord.
Ce serait tellement bien si les ennuis pouvaient arriver au compte-goutte. Un petit ennui par jour à gérer, et une fois que c'est fait on est tranquille jusqu'au lendemain.
Malheureusement les ennuis ont plutôt tendance à s'accumuler, et le jour où ça sort, c'est un bordel monstrueux. Et pas de chance pour toi, c'était ta période de bordel monstrueux.
Quoi qu'il en soit les autres patients ont l'air de t'avoir fait comprendre qu'ils te soutiennent. C'est donc que tu leur es utile et que tu fais bien ton boulot.
Quant à sauver ce gamin, qu'est-ce que tu voulais faire ? Lui sauter dessus quand il était en haut de la grille pointue ? Et s'il s'était blessé dessus ? On ne peut pas revenir en arrière et refaire le passé. Ce qui est fait est fait, les évènements qui se produisent le sont à cause d'une succession de choix et d'actions, mais une fois que c'est arrivé on ne peut plus revenir en arrière. On doit juste accepter nos choix et ceux des autres, et ce qui en découle, directement ou non.
D'autant plus que ce n'est pas de ta faute s'il a décidé d'agir comme ça. Comme l'a dit Breizh', si tu l'avais arrêté, il aurait peut-être recommencé plus tard. Peut-être avec une femme, qui aurait raté et qui se serait dit "si j'avais été un mec, j'aurais couru plus vite et j'aurais pû le maitriser". Sauf que toi tu es un homme et ça n'a pas suffit non plus.
Parfois c'est juste la merde, il ne faut pas chercher à l'expliquer par nos actions où à s'en rendre coupable, qui plus est quand ce n'est pas le cas.
Bon courage en tout cas, c'est pas facile ce genre de choses.
-
Groucho
Va de l'avant et concentre-toi sur tous les autres patients que tu peux aider. 
tu es un très bon soignant et les réactions de l'équipe et de tes collègues en sont l'illustration.
c'est un évènement difficile à digérer mais tu y arriveras avec le temps et du recul!
profites des ces quelques jours de repos forcé
nous ne sommes pas des surhommes et ne pouvons,malheureusement, pas tous les sauver
c'est un évènement difficile à digérer mais tu y arriveras avec le temps et du recul!
profites des ces quelques jours de repos forcé
nous ne sommes pas des surhommes et ne pouvons,malheureusement, pas tous les sauver
"Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents." 
Argrath tu n'as rien à te reprocher, tu as fais ce qu'il fallait. Comme le disent les autres nous ne sommes pas des surhumains, nous faisons le maximum pour le bien être de nos patients (euh suis pas encore diplômé je commence dans 2 semaines , mais quand j'étais ambulancière j'étais très attentive avec chaque patient), mais parfois ça ne va pas comme on voudrait. Si ce jeune avait décidé de faire une TS, et que ce jour là tu l'avais rattrapé, et ben il aurait trouvé le moyen de le faire à un autre moment.
Et quand tu dis : "Je voudrais juste réussir à transformer ce traumatisme en expérience", je pense que c'est avec le temps que ça se produira. Alors laisse le temps faire les choses et va de l'avant.
Je ne te connais pas, mais en te lisant (tes autres posts) je pense que tu es un très bon soignant, alors ne baisse pas les bras, tes autres patients t'attendent, ils ont besoins de toi.
Je sais pas si j'ai les bons mots pour te soutenir mais je suis de tout coeur avec toi.
Mélanie.
, mais quand j'étais ambulancière j'étais très attentive avec chaque patient), mais parfois ça ne va pas comme on voudrait. Si ce jeune avait décidé de faire une TS, et que ce jour là tu l'avais rattrapé, et ben il aurait trouvé le moyen de le faire à un autre moment.
Et quand tu dis : "Je voudrais juste réussir à transformer ce traumatisme en expérience", je pense que c'est avec le temps que ça se produira. Alors laisse le temps faire les choses et va de l'avant.
Je ne te connais pas, mais en te lisant (tes autres posts) je pense que tu es un très bon soignant, alors ne baisse pas les bras, tes autres patients t'attendent, ils ont besoins de toi.
Je sais pas si j'ai les bons mots pour te soutenir mais je suis de tout coeur avec toi.
Mélanie.
Ancienne ambulancière, ex-étudiante en médecine, et me voilà enfin :
~~~~¤¤¤¤¤ Infirmière ¤¤¤¤¤~~~~
"Guérir parfois, Soulager souvent, Ecouter toujours" (Pasteur).
~~~~¤¤¤¤¤ Infirmière ¤¤¤¤¤~~~~
"Guérir parfois, Soulager souvent, Ecouter toujours" (Pasteur).
Rejoignez
notre communauté
notre communauté
