toilette mortuaire
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orely-mary a écrit :le mieux étant de rouler une alèse sous le menton afin de limiter l'ouverture de la mâchoire.
Dans ce cas, je suppose que le dossier du lit doit être légèrement relevé parce que sinon, l'alèse ne tient pas...
Mais, avec la rigidité cadavérique, il vaut mieux que le lit reste à plat, non ?
modifications post mortem
Personnellement, je serai intéressée par un petit cours à ce sujet...
Je trouve ça passionnant, réellement
Et c'est vraiment dommage que tu aies raté ton oral. Vous faites un très bon boulot, vous avez tout de même un grand rôle. J'imagine la douleur de la famille d'un défunt accidenté s'ils le voyaient dans son état post-accident...
Merci de tes réponses, c'est vraiment sympa..
Maintenant me reste plus qu'à franchir le pas et effectuer une toilette mortuaire mais bon, faut croire que ça m'arrivera pas.. les décès se produisent toujours quand je ne suis pas là

Merci de tes réponses, c'est vraiment sympa..
Maintenant me reste plus qu'à franchir le pas et effectuer une toilette mortuaire mais bon, faut croire que ça m'arrivera pas.. les décès se produisent toujours quand je ne suis pas là

Infirmière puéricultrice
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Merci orely-mary pour toutes ces infos.
Ca me conforte dans certaines idées que j'essaye de faire passer auprès de certains
==>pas de rasage au dernier moment, j'essaye de le faire quand le patient est encore "vivant"
==> pas d'oeuf de paques autour du visage
Par contre une question me vient à l'esprit suite à un décès qui a eu lieu recemment.
Apres 3 heures de décès, une dame s'est subitement mise à saigner d'un point de ponction de catheter central jugulaire. Elle a perdu une enorme quantité de sang, et nous n'arrivions pas à faire cesser l'hemorragie malgré un point de compression très ferme.
Que fallait il mieux faire ? Un point avec du fil et une aiguille ? Ou un pansement compressif ?
Nous avons opté pour la seconde solution, la dame est partie à l'amphi avec un visage tout bleu
c'etait pas beau a voir....
Comment expliquer cette cyanose subite alors que le corps etait pour le reste normalement coloré.
Merci
Ca me conforte dans certaines idées que j'essaye de faire passer auprès de certains
==>pas de rasage au dernier moment, j'essaye de le faire quand le patient est encore "vivant"
==> pas d'oeuf de paques autour du visage
Par contre une question me vient à l'esprit suite à un décès qui a eu lieu recemment.
Apres 3 heures de décès, une dame s'est subitement mise à saigner d'un point de ponction de catheter central jugulaire. Elle a perdu une enorme quantité de sang, et nous n'arrivions pas à faire cesser l'hemorragie malgré un point de compression très ferme.
Que fallait il mieux faire ? Un point avec du fil et une aiguille ? Ou un pansement compressif ?
Nous avons opté pour la seconde solution, la dame est partie à l'amphi avec un visage tout bleu

Comment expliquer cette cyanose subite alors que le corps etait pour le reste normalement coloré.
Merci

IDE en Réa, ici et là
Incapable de faire une Toilette mortuaire ??
bonjour à tous et a toutes...
je viens presque de decrocher un CDI en maison de retraite pour le mois prochain... ce qui n'est pas si facile en province...
Mais j'ai un souci... depuis le début de mes etudes ( je suis diplomée depuis 6 ans), je n'ai jamais pu approcher un mort, que ce soit un jeune ou un moins jeune... je peut m'en occuper jusqu'au bout, mais quand la vie l'a quitté, impossible pour moi de rentrer dans la chambre.... alors faire sa toilette, vous comprenez bien que c'est pas possible....
vu le poste que je vais occuper, je me doute que je vais etre confronté a ce genre de situation ,et je ne sais comment l'affronter...
dois je en parler a l'équipe tout de suite ou pas ?
pourrait je aller voir un psy ?
est ce que vous aussi vous avez vécu ce genre de choses ? comment avez vous dépassez votre peur ???
merci infiniment de vos réponses et de vos conseils
je viens presque de decrocher un CDI en maison de retraite pour le mois prochain... ce qui n'est pas si facile en province...
Mais j'ai un souci... depuis le début de mes etudes ( je suis diplomée depuis 6 ans), je n'ai jamais pu approcher un mort, que ce soit un jeune ou un moins jeune... je peut m'en occuper jusqu'au bout, mais quand la vie l'a quitté, impossible pour moi de rentrer dans la chambre.... alors faire sa toilette, vous comprenez bien que c'est pas possible....
vu le poste que je vais occuper, je me doute que je vais etre confronté a ce genre de situation ,et je ne sais comment l'affronter...
dois je en parler a l'équipe tout de suite ou pas ?
pourrait je aller voir un psy ?
est ce que vous aussi vous avez vécu ce genre de choses ? comment avez vous dépassez votre peur ???
merci infiniment de vos réponses et de vos conseils
°Oo°Oo oyé les bretons, me voilà °Oo°Oo°
- Casey
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Dans un poste comme celui-là, tu risques d'y être confronté et cela peut poser problème. Autant voir comment tu peux faire dès maintenant.
Moi aussi, cela m'est pénible mais de moins en moins. Je fais comme s'il était vivant. Je parle beaucoup, j'y vais avec une collègue avec qui je m'entends bien et puis ça passe.
Mais en cas de décès dans une chambre hors de mon secteur, je veux bien aidé ma collègue mais n'irais pas à sa place !!!
Je pense que personne ne le vit bien mais chacun met en place des mécanismes de défense pour pouvoir s'en occuper le mieux possible.
Et puis, maintenant, c'est moins pénible. il ne faut plus boucher les orifices, etc... Dans mon CHU, on fait une toilette normale et on met un gros oreiller sous la tête pour éviter l'ouverture de la bouche et c'est tout.
Moi aussi, cela m'est pénible mais de moins en moins. Je fais comme s'il était vivant. Je parle beaucoup, j'y vais avec une collègue avec qui je m'entends bien et puis ça passe.
Mais en cas de décès dans une chambre hors de mon secteur, je veux bien aidé ma collègue mais n'irais pas à sa place !!!
Je pense que personne ne le vit bien mais chacun met en place des mécanismes de défense pour pouvoir s'en occuper le mieux possible.
Et puis, maintenant, c'est moins pénible. il ne faut plus boucher les orifices, etc... Dans mon CHU, on fait une toilette normale et on met un gros oreiller sous la tête pour éviter l'ouverture de la bouche et c'est tout.
merci de tes reponses
c'est pour cela que je m'en inquiete maintenant ; je me vois mal demander a qualequ'un d'autre de le faire a ma place, d'autant que je serai la seule IDE de l'etablissement...
je me demandais si ma réaction etait normale, ou si je pouvais consulter...
je ne sais pas quels mécanismes mettre en place pour depasser ce stade de peur
merci de tes conseils !
flo
je me demandais si ma réaction etait normale, ou si je pouvais consulter...
je ne sais pas quels mécanismes mettre en place pour depasser ce stade de peur
merci de tes conseils !
flo
°Oo°Oo oyé les bretons, me voilà °Oo°Oo°
je suis ide en ehpad et depuis le début de l'année nous avons eu 8 décès dont un suicide!!
Rassure toi, ça n'arrive pas tous les trimestres.
Je suis diplomée depuis novembre 2005 et je n'ai pas l'appréhension que tu as.
Cependant, je peux te comprendre, l'approche de la mort c'est pas évident et ça fait remonté bcp de sentiments et de questionnement sur le sens de l'existence.
Un jour, j'ai du constaté un décès par suicide car j'étais la seule ide en service ds l'établissement et je n'y suis pas allée seule (j'avais des frissons partt rien qu'à l'idée de le voir), une AS que j'apprécie bcp m'a proposé de m'accompagner (et heureusement!!).
C'était trés diffcile et on en est sorties ttes les 2 en pleurs.
Tt cela pour te dire que souvent des les établissement pour personnes âgées (et même ailleurs, ds d'autres services) c'est parfois comme une grande famille en cas de coup dur.
Et tu trouveras des personnes compréhensives qui t'aideront à accepter ton appréhension vis à vis de la mort.
J'ai fait une formation en soins palliatifs cette année et c'était vraiment formidable, ça fait chercher tt au fond de soi, prkoi on a choisi ce "beau" mais "difficile" métier. Si tu as l'occasion d'avoir une telle formation, n'hésite surtt pas c'est trés enrichissant mais parfois difficile car ds notre vie on se "blinde" parfois et il faut dépasser ses "barrages".
J'espère que je t'aurai un peu aider par mon témoignage.
Rassure toi, ça n'arrive pas tous les trimestres.
Je suis diplomée depuis novembre 2005 et je n'ai pas l'appréhension que tu as.
Cependant, je peux te comprendre, l'approche de la mort c'est pas évident et ça fait remonté bcp de sentiments et de questionnement sur le sens de l'existence.
Un jour, j'ai du constaté un décès par suicide car j'étais la seule ide en service ds l'établissement et je n'y suis pas allée seule (j'avais des frissons partt rien qu'à l'idée de le voir), une AS que j'apprécie bcp m'a proposé de m'accompagner (et heureusement!!).
C'était trés diffcile et on en est sorties ttes les 2 en pleurs.
Tt cela pour te dire que souvent des les établissement pour personnes âgées (et même ailleurs, ds d'autres services) c'est parfois comme une grande famille en cas de coup dur.
Et tu trouveras des personnes compréhensives qui t'aideront à accepter ton appréhension vis à vis de la mort.
J'ai fait une formation en soins palliatifs cette année et c'était vraiment formidable, ça fait chercher tt au fond de soi, prkoi on a choisi ce "beau" mais "difficile" métier. Si tu as l'occasion d'avoir une telle formation, n'hésite surtt pas c'est trés enrichissant mais parfois difficile car ds notre vie on se "blinde" parfois et il faut dépasser ses "barrages".
J'espère que je t'aurai un peu aider par mon témoignage.

Une formation prise en charge des personnes en fin de vie ou autres, t'aidera à régler TES problèmes avec la mort et la fin de vie ! TU dois te remettre en question et essayer d'eclaircir les raisons de cette peur de la mort ! Il faut que tu es le courage de te mettre à y réfléchir !
"Celui qui vient au monde et s'en va s'en rien troubler ne mérite aucun respect !"
moi j'ai le meme pb je travail en psy j'en ai parler a un psycho qui m'a repondu que la mort d'une personne renvoi a notre propre image, et donc si toi meme tu as peur de la mort, tu ne saura pas discuter de se sujet avec les collègues, famille des patients ou approcher une personne decedée. c'est un tres long travail sur soi et moi meme je n'y vais jamais seule j'en suis incapable et de plus j'ai l'image qui me reste pendant un bon mois avec une peur inimaginable. Mes collègues le save et quand on a une personne en fin de vie on y va a deux et je ne rentre jamais la 1 ere dans la chambre .
Je pense que de toute façon tout le monde est différent et le ressenti n'est pas le meme.
Je pense que de toute façon tout le monde est différent et le ressenti n'est pas le meme.
maman d'une petite de 2 ans 1/2
enceinte de 8 mois
mariée depuis juin 2006
infirmiere en psychiatrie depuis 2004
enceinte de 8 mois
mariée depuis juin 2006
infirmiere en psychiatrie depuis 2004
j'ai souvent travaillé par le passé dans des maisons de retraite ou des services de long séjour et pour ma part je pense que lorsque l'on travaille au quotidien avec des personnes qu'elles soient âgées ou jeunes, on développe un lien avec elles. Certainement plus avec des personnes âgées pour lesquelles le personnel environnant est un référent et rythme la vie. Il est donc quel que soit la personne difficile d'accepter son départ mais si tu es la seule ide de la maison de retraite, tu devras faire les toilettes mortuaires sauf si la pratique est autre mais tu y seras confrontée. Il est préférable de faire la toilette avec un ou une collègue pour avoir du soutien.
Mais je pense comme les autres que tu dois aussi régler ton problème d'acceptation de la mort et comprendre cette non acceptation et cette peur que tu ressens.
Peut être n'es-tu pas encore prête à travailler dans un endroit où la mort peut être plus présente que dans des services comme la chirurgie.
en tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite
Mais je pense comme les autres que tu dois aussi régler ton problème d'acceptation de la mort et comprendre cette non acceptation et cette peur que tu ressens.
Peut être n'es-tu pas encore prête à travailler dans un endroit où la mort peut être plus présente que dans des services comme la chirurgie.
en tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite
