Travailler, être muter en psy (envies, choix, incertitudes)
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
Info pour ceux et celles que Sainte Anne intéresse (Paris 14ème) :
Je viens de m'y faire embaucher, leurs coordonnées sont à dispo sur leur site internet, ils cherchent du monde et j'ai même pu choisir mon service ! De plus, ils sont super accueillants, offrent de multiples possibilités de formation et ont mis en place un principe de "compagnonnage" ("encadrement" par un(e) IDE volontaire et qui connaît bien le service, pour les nouveaux arrivants).
Pour le logement, je suis en pourparler avec l'Ass sociale du personnel qui peut a priori me trouver une place en Foyer de Jeunes Travailleurs provisoirement (avantage réservé aux moins de 26 ans par contre)
Effectivement, il y a des logements sociaux pour le personnel, mais beaucoup d'attente ...
Bon courage et bonne chance à tous et toutes ! Surtout gardez espoir!
PS: Sinon, le CHS de Moisselles recrute également mais c'est en campagne à 25 km au nord de Paris donc il vaut mieux être véhiculé!
Si ça intéresse qqn, je peux vous donner les coordonnées en mp!
Je viens de m'y faire embaucher, leurs coordonnées sont à dispo sur leur site internet, ils cherchent du monde et j'ai même pu choisir mon service ! De plus, ils sont super accueillants, offrent de multiples possibilités de formation et ont mis en place un principe de "compagnonnage" ("encadrement" par un(e) IDE volontaire et qui connaît bien le service, pour les nouveaux arrivants).
Pour le logement, je suis en pourparler avec l'Ass sociale du personnel qui peut a priori me trouver une place en Foyer de Jeunes Travailleurs provisoirement (avantage réservé aux moins de 26 ans par contre)
Effectivement, il y a des logements sociaux pour le personnel, mais beaucoup d'attente ...
Bon courage et bonne chance à tous et toutes ! Surtout gardez espoir!
PS: Sinon, le CHS de Moisselles recrute également mais c'est en campagne à 25 km au nord de Paris donc il vaut mieux être véhiculé!
Si ça intéresse qqn, je peux vous donner les coordonnées en mp!
J'oubliais :
www.anpe.fr
J'ai vu pas mal d'offres en psy (notamment dans l'Orne, pour les Normands!)
www.anpe.fr
J'ai vu pas mal d'offres en psy (notamment dans l'Orne, pour les Normands!)
Travailler, être muter en psy (envies, choix, incertitudes)
salut à tous!
Je travaille actuellement en service de cancéro et souhaite muter en psychiatrie.J'ai un entretien la semaine prochaine et c'est le stress!!! J'ai 3 ans de DE et aucune experience en psy...mais aujourd'hui c'est une réeelle motivation pour moi.Je suis déçue des services de soins dits techniques. Je trouve que les patients sont mal pris en charge, tout le monde est centré sur les soins techniques alors qu'à mes yeux les soins relationnels sont bien plus importants! Pouvez-vous me donner des consils pour l'entretien??? merci beaucoup
Je travaille actuellement en service de cancéro et souhaite muter en psychiatrie.J'ai un entretien la semaine prochaine et c'est le stress!!! J'ai 3 ans de DE et aucune experience en psy...mais aujourd'hui c'est une réeelle motivation pour moi.Je suis déçue des services de soins dits techniques. Je trouve que les patients sont mal pris en charge, tout le monde est centré sur les soins techniques alors qu'à mes yeux les soins relationnels sont bien plus importants! Pouvez-vous me donner des consils pour l'entretien??? merci beaucoup
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isabel.ange20
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- Messages : 43
- Inscription : 24 janv. 2004 23:19
- Localisation : 92
re
bonjour
je viens d'être embauché comme ide par l'hôpital ville evrard à neuilly sur marne (93) c un hopital psychiatrique
il y a également possibilité de travailler en extra hospitalier avec eux sur d'autres villes du 93 (CMP, CATTP, hôpital de jour ...)
ils ont un site
je viens d'être embauché comme ide par l'hôpital ville evrard à neuilly sur marne (93) c un hopital psychiatrique
il y a également possibilité de travailler en extra hospitalier avec eux sur d'autres villes du 93 (CMP, CATTP, hôpital de jour ...)
ils ont un site
Maybeline a écrit :Ste Anne possède des logements pour son personnel par contre au niveau des conditions d'attribution, ou de la durée du bail je ne peux pas t'aider...
Moi je suis dans le 13ème à Paris : hopital Henri Ey, ils recrutent à tour de bras en intra, extra, unité d'accueil, unité de soins intensifs, HDJ et CMP du 7eme, 8eme et 17eme arrondissement de Paris y a pas une équipe où il ne manque pas d'ide!!!
DE 2006
IPDE 2010
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adelajoliefleur
- Habitué
- Messages : 87
- Inscription : 01 mars 2005 19:21
L' Association Hospitaliere de Franche Comté(70) qui a des etablisements enhaute saone, dans le doubs et le territoire de belfort recrute en masse. C'est un etablissement privé,convention 51.Au niveau salaire il sont un peu mieu que le public en debut de carriere ( 1660 net avec 2 an deDE) Donc voila.
la psychiatrie pour l'instant ca me va bien.....
etre infirmier en psy aujourd'hui!
salut tout le monde !
Comme vous vous en doutez je suis I.D.E et je bosse en psy! A l'epoque bosser en psy pour un D.E etait perçu comme une tare! (je suis diplomé de 93 et le diplome unique ne sévicé pas encore...
Au cours de mon cursus d'eleve j'ai eu un contact que trés tardivement avec le milieu psy( un stage de 4 semaines et un trentaine d'heures de cours pour tout solde du programme des trois années) mais qui m'a marqué de part sa qualité de la relation et des soins dispensés, meme si à l'epoque je n'en discerné pas toutes les dimensions ( loin de moi l'idée de faire l'apologie de l'hospitalisation et du systeme psychiatrie bien etendu ) C'est donc par choix que je me suis investis dans ce metier. aprés un depart un peu difficile: perte de mes references de travails difficultés de trouver une place dans une equipe d'ISP, incompréhension des pathologies du sens des soins ect... Bref j'avais l'impression de perdre mon temps. Heureusement quelques années plus tard et changement de structure, j'ai pus , grace a des apports theoriques colmatant mes lacunes et a l'engagement de certaines personnes (psychologue, psychiatre) petit à petit donner du sens a ma pratique. m'investissant d'avantage dans les concepts de psychotherapie institutionnelles et m'alimentant de references analytiques. Pour faciliter ces choix j' ai postulé pour un poste ou ces refernces etaient egalment adopté ( comme on dit chez nous si on veut restér clair il ne faut pas entendrer 36 sons de cloches....) j'ai donc rejoins une equipe pluridisciplinaire qui travaillait en commun accord, dans un total respect et surtout dans la prise en compte des different protagonistes de la prise en charge proposée. Cette meme prise en charge integrait le travail infirmier comme un des maillons indispensables pour la reussite de cette derniere, bref un vrai bonheur d'y bosser!!
Maintenant 10 ans plus tard à l'heure des poles d'activités , de l'accreditation , de l'uniformités des soins et des hopitaux je suis e n proie a des serieux doutes quand à la poursuite de ma profession. C'est un constat amer que je fais. J'ai vu petit à petit notre role infirmier se reduire,comme glace au soleil, l'equipe s'est desintegrée le projet de soins a eclaté, la parole infirmiere discrétidé. Coincé entre un systeme administratif rigides , un encadrement impuissant et/ou imcompetent et des toubibs tout puissants. aujourdh'ui comme je le disait plus haut les ateliers therapeutiques ne sont plus que des activités occupationnelles, les reunions institutionnelle ne servent plus qu'à remplir le bon d'autorisation de W.E, les angoisses calmé a grand coup d'anxiolytiques et /ou de neuroleptiques de dernieres generations, temoignant de la supprematie du symptome et de la chimie (c'est toujours plus simple et plus rapide de refiller un cachet que de s'atarder et de comprendre ce symptome).
Magré les multiples tentatives de l'equipe pour refondre le projet therapeutique de la structure afin de s'adapter et surtout dans un soucis d'efficacité, les hospitalisation ne semblent plus etre definie que par le nombre de lit vacant, ces memes hospitalisations devenu systematique lorsqu'une personne en souffrance se presente (sans doute pour eviter les risques medicolegale et un désegagement des responsabilités medicales) le tout chaperonné par un psy omnubilé par les symdromes frontaux et ayant des pertes de reperes sur les notions de structure de personnalité (exemple : dixit "je penses que les veilles hysteriques glisses doucement dans le champ de la psychose"
) et un chef de service bien trop occupé avec ses activités professionnelles à titre privé au detriment de ses activités hospitalieres publiques (mais il est vrai que les tarifs ne sont pas les meme). Aujourd'hui donc nous en sommes reduis à ouvrir et fermer des portes et distribuer des pillules! S'ajoute la polyvalence, les restrictions budgetaires (ça depand pour quelle pole d'activité) ect..
Bon courage a tous ceux qui traversent des heures sombres....
Comme vous vous en doutez je suis I.D.E et je bosse en psy! A l'epoque bosser en psy pour un D.E etait perçu comme une tare! (je suis diplomé de 93 et le diplome unique ne sévicé pas encore...
Au cours de mon cursus d'eleve j'ai eu un contact que trés tardivement avec le milieu psy( un stage de 4 semaines et un trentaine d'heures de cours pour tout solde du programme des trois années) mais qui m'a marqué de part sa qualité de la relation et des soins dispensés, meme si à l'epoque je n'en discerné pas toutes les dimensions ( loin de moi l'idée de faire l'apologie de l'hospitalisation et du systeme psychiatrie bien etendu ) C'est donc par choix que je me suis investis dans ce metier. aprés un depart un peu difficile: perte de mes references de travails difficultés de trouver une place dans une equipe d'ISP, incompréhension des pathologies du sens des soins ect... Bref j'avais l'impression de perdre mon temps. Heureusement quelques années plus tard et changement de structure, j'ai pus , grace a des apports theoriques colmatant mes lacunes et a l'engagement de certaines personnes (psychologue, psychiatre) petit à petit donner du sens a ma pratique. m'investissant d'avantage dans les concepts de psychotherapie institutionnelles et m'alimentant de references analytiques. Pour faciliter ces choix j' ai postulé pour un poste ou ces refernces etaient egalment adopté ( comme on dit chez nous si on veut restér clair il ne faut pas entendrer 36 sons de cloches....) j'ai donc rejoins une equipe pluridisciplinaire qui travaillait en commun accord, dans un total respect et surtout dans la prise en compte des different protagonistes de la prise en charge proposée. Cette meme prise en charge integrait le travail infirmier comme un des maillons indispensables pour la reussite de cette derniere, bref un vrai bonheur d'y bosser!!
Maintenant 10 ans plus tard à l'heure des poles d'activités , de l'accreditation , de l'uniformités des soins et des hopitaux je suis e n proie a des serieux doutes quand à la poursuite de ma profession. C'est un constat amer que je fais. J'ai vu petit à petit notre role infirmier se reduire,comme glace au soleil, l'equipe s'est desintegrée le projet de soins a eclaté, la parole infirmiere discrétidé. Coincé entre un systeme administratif rigides , un encadrement impuissant et/ou imcompetent et des toubibs tout puissants. aujourdh'ui comme je le disait plus haut les ateliers therapeutiques ne sont plus que des activités occupationnelles, les reunions institutionnelle ne servent plus qu'à remplir le bon d'autorisation de W.E, les angoisses calmé a grand coup d'anxiolytiques et /ou de neuroleptiques de dernieres generations, temoignant de la supprematie du symptome et de la chimie (c'est toujours plus simple et plus rapide de refiller un cachet que de s'atarder et de comprendre ce symptome).
Magré les multiples tentatives de l'equipe pour refondre le projet therapeutique de la structure afin de s'adapter et surtout dans un soucis d'efficacité, les hospitalisation ne semblent plus etre definie que par le nombre de lit vacant, ces memes hospitalisations devenu systematique lorsqu'une personne en souffrance se presente (sans doute pour eviter les risques medicolegale et un désegagement des responsabilités medicales) le tout chaperonné par un psy omnubilé par les symdromes frontaux et ayant des pertes de reperes sur les notions de structure de personnalité (exemple : dixit "je penses que les veilles hysteriques glisses doucement dans le champ de la psychose"
) et un chef de service bien trop occupé avec ses activités professionnelles à titre privé au detriment de ses activités hospitalieres publiques (mais il est vrai que les tarifs ne sont pas les meme). Aujourd'hui donc nous en sommes reduis à ouvrir et fermer des portes et distribuer des pillules! S'ajoute la polyvalence, les restrictions budgetaires (ça depand pour quelle pole d'activité) ect..
Bon courage a tous ceux qui traversent des heures sombres....
Re: etre infirmier en psy aujourd'hui!
metabaron a écrit :
aujourdh'ui comme je le disait plus haut les ateliers therapeutiques ne sont plus que des activités occupationnelles,
J'ai effectivement parfois l'impression de ne plus être infirmier, mais accompagnateur social ou animateur socio-culturel... Et je ne suis pas sûr que la tendance puisse s'inverser
tu as raison mais peut etre parceque beaucoup d'infirmiers se sont laissés glisser vers l'accompagnement sociale au lieu de rester dans leur fonction de soignant. c'est vrai qu'en psychiatrie nous faisons beaucoup d'hébergement faute de structures adaptés. tout ces clients hospitalisés parfois pour des problèmes de logement !!! vu le prix de journée il ne faut pas s'étonner du déficit de la sécu et j'en passe.... je crois qu'il faut que les choses changes et qu'il faut construire des structures d'hébergements avec des éducateurs et AMP et redonner du sens a la psy.
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