La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre
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- Dop@mine
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dop@mine, tu vas penser que c'est les gens qui pervertissent le système, alors que l'on pense le contraire.
Tout à fait. On peut mettre la phrase au présent en ce qui me concerne. Mais on s'en va dans des conceptions philosphiques qui par nature n'ont pas de réponse définitive...
Tout pouvoir corromp, le pouvoir absolu corromp absolument...
Est ce qu'on a besoin d'une armée pour se protéger, ou est ce qu'on a besoin d'une armée par ce que les autres en ont une et que cela nous met en danger ?
La poule, l'oeuf ?
M'frez 20 pages

On est obligé de partir du principe que les gens sont sensés travailler honêtement. Sinon on ne fait plus rien et on crache sur tout. Les systèmes ne sont probablement pas parfaits, mais ce sont les gens qui en font ce qu'ils sont.
Dop@mine a écrit :Tout pouvoir corromp, le pouvoir absolu corromp absolument...
entirèrement d'accord les assos ou des types se cassent avec la caisse y a plein d'exemples comme l'ARC, la mairie de Paris, la MNEF ect....
les messages du christianisme et du marxisme montre aussi ce que peut faire l'homme d'idélogie généreuse et Napoléon est un enfant de la révolution
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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- revenge of anesthesith
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sergeant poivre et sel a écrit :les origines "troublées" des ordres du point de vue historique,
risque de devenir l'interlocuteur (privilégié) des pouvoirs publics pour faire passer des dossiers en cours sans traduction salariale en contrepartie.
.
Les origines sont visibles ici
On notera donc que malgré les "origines troublées" ce n'est pas une collaboration mais une résistance à l'origine (même s'il y a eu des dérives, j'en conviens). Il suffit de reprendre quelques bons libres d'histoire notamment par le regretté georges Bordonove, où l'on s'aperçoit déjà d'une volonté de regrouper les médecins afin de mieux éliminer les charlatans. C'était une idée de Napoléon 1er notamment. Donc on est loin du régime de l'eau gazeuse.
Il me semble que les médecins anesthésistes ont fait grève il y a peu. L'ordre médical a juste relevé que la part variable complémentaire pourrait être à l'origine de problèmes d'équité, mais n'a pas appelé à la grève.
Ce sont les syndicats qui l'ont fait. SNPHAR, SNARF, snmarhnu
Argrath le Troll a écrit :Non sans rire je pense que c'est une idée REELLEMENT REVOLUTIONNAIRE
Tiens bizarre d'ailleurs. Je me suis fait traiter de "syndicaliste marxiste léniniste" et je prèche pour un arrèt des conflits de classe.
Cherchez l'erreur.
la révolution ne va pas sans lutte des classes. là est l'erreur.

des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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- revenge of anesthesith
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Pour ceux qui pensent encore que le CSPPM va nous défendre :
vu sur le journal international de médecine
Nous avions déjà évoqué dans ces colonnes comment en l’absence de score minimal prédéterminé, un candidat à l’examen national classant (ENC) pouvait accéder à un poste d’interne malgré une note ne dépassant pas 2,5/20.
Un projet d’arrêté présenté le mois dernier devant la Commission infirmière du Conseil supérieur des professions paramédicales (CSPPM) révèle que cette tendance à la clémence face à des résultats relativement bas s’étend aujourd’hui à ces professionnelles. Le texte prévoit en effet que le redoublement d’une des trois années d’études en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) soit accessible automatiquement à des conditions particulièrement souples.
Il suffira en effet aux étudiants d’avoir obtenu « une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des évaluations théoriques, une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des évaluations cliniques et une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des stages ».
Les étudiants dont les aptitudes et le travail ne leur auront pas permis d’atteindre ces scores pourront soumettre leur dossier au conseil technique. Jusqu’alors, ce conseil technique de l’IFSI était seul à pouvoir se prononcer sur le cas de tous les étudiants dont les notes se révélaient insuffisantes pour prétendre au passage à l’année supérieure : c'est-à-dire tous ceux n’ayant pas obtenu la moyenne aux évaluations théoriques et cliniques et aux stages sans jamais avoir plus de deux notes entre 8 et 10 dans chacune de ces trois catégories et sans aucune note en dessous de 8.
Les étudiants ne répondant pas à ces exigences pouvaient prétendre à un redoublement à condition de recevoir un avis favorable du conseil technique : désormais seul le couperet du 6/20 pourrait leur permettre d’obtenir le droit de redoubler.
Etudiants et infirmiers opposés
Cette réforme rencontre une vive hostilité du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). A l’heure où le gouvernement manifeste un net recul quant à la reconnaissance de la formation infirmière à un niveau bac + 3, l’organisation y lit en effet une nouvelle marque de mépris. Elle estime en outre que « ce n’est pas rendre service à des étudiants, qui se trompant de voie, persistent durant des années pour finir par ne pas obtenir le diplôme » et précise à ce titre que « jusqu’à 30 % des étudiants admis en IFSI ne sont pas diplômés trois ans plus tard ».
La perte des prérogatives du conseil technique des IFSI semble également inquiéter le SNPI qui a lancé sur internet une pétition « contre la déqualification des études ». Manifestant combien le sujet pourrait révéler un conflit larvé de générations, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI) défend pour sa part ce projet qu’elle a initié. Elle rappelle en effet que « ce texte ne modifie en rien les exigences en termes de résultats aux examens pour accéder au passage en année supérieure ».
Répondant aux arguments de la SNPI qui évoque le taux d’abandon dans les IFSI, la FNESI estime en outre que « le manque de motivation » est loin d’être seul en cause et évoque des raisons multiples tels que le « manque de moyen financier (…), les pressions psychologiques dans les IFSI, la mauvaise sélection à l’entrée des instituts » ou encore « la volonté de n’obtenir que l’équivalence du diplôme d’aide soignant sans payer les frais de scolarité ». Pour la FNESI, cette réforme permettra « d’alléger le travail du conseil technique » et de le ramener vers des tâches plus essentielles.
Je n'ai pas vu quoi que ce soit sur les sites syndicaux qui s'opposent à cette "idée". Ou alors c'est bien planqué.
Si ça ce n'est pas favoriser un nivellement par le bas de la profession IDE ...
vu sur le journal international de médecine
Nous avions déjà évoqué dans ces colonnes comment en l’absence de score minimal prédéterminé, un candidat à l’examen national classant (ENC) pouvait accéder à un poste d’interne malgré une note ne dépassant pas 2,5/20.
Un projet d’arrêté présenté le mois dernier devant la Commission infirmière du Conseil supérieur des professions paramédicales (CSPPM) révèle que cette tendance à la clémence face à des résultats relativement bas s’étend aujourd’hui à ces professionnelles. Le texte prévoit en effet que le redoublement d’une des trois années d’études en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) soit accessible automatiquement à des conditions particulièrement souples.
Il suffira en effet aux étudiants d’avoir obtenu « une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des évaluations théoriques, une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des évaluations cliniques et une note au moins égale à 6/20 à la moyenne générale des stages ».
Les étudiants dont les aptitudes et le travail ne leur auront pas permis d’atteindre ces scores pourront soumettre leur dossier au conseil technique. Jusqu’alors, ce conseil technique de l’IFSI était seul à pouvoir se prononcer sur le cas de tous les étudiants dont les notes se révélaient insuffisantes pour prétendre au passage à l’année supérieure : c'est-à-dire tous ceux n’ayant pas obtenu la moyenne aux évaluations théoriques et cliniques et aux stages sans jamais avoir plus de deux notes entre 8 et 10 dans chacune de ces trois catégories et sans aucune note en dessous de 8.
Les étudiants ne répondant pas à ces exigences pouvaient prétendre à un redoublement à condition de recevoir un avis favorable du conseil technique : désormais seul le couperet du 6/20 pourrait leur permettre d’obtenir le droit de redoubler.
Etudiants et infirmiers opposés
Cette réforme rencontre une vive hostilité du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). A l’heure où le gouvernement manifeste un net recul quant à la reconnaissance de la formation infirmière à un niveau bac + 3, l’organisation y lit en effet une nouvelle marque de mépris. Elle estime en outre que « ce n’est pas rendre service à des étudiants, qui se trompant de voie, persistent durant des années pour finir par ne pas obtenir le diplôme » et précise à ce titre que « jusqu’à 30 % des étudiants admis en IFSI ne sont pas diplômés trois ans plus tard ».
La perte des prérogatives du conseil technique des IFSI semble également inquiéter le SNPI qui a lancé sur internet une pétition « contre la déqualification des études ». Manifestant combien le sujet pourrait révéler un conflit larvé de générations, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI) défend pour sa part ce projet qu’elle a initié. Elle rappelle en effet que « ce texte ne modifie en rien les exigences en termes de résultats aux examens pour accéder au passage en année supérieure ».
Répondant aux arguments de la SNPI qui évoque le taux d’abandon dans les IFSI, la FNESI estime en outre que « le manque de motivation » est loin d’être seul en cause et évoque des raisons multiples tels que le « manque de moyen financier (…), les pressions psychologiques dans les IFSI, la mauvaise sélection à l’entrée des instituts » ou encore « la volonté de n’obtenir que l’équivalence du diplôme d’aide soignant sans payer les frais de scolarité ». Pour la FNESI, cette réforme permettra « d’alléger le travail du conseil technique » et de le ramener vers des tâches plus essentielles.
Je n'ai pas vu quoi que ce soit sur les sites syndicaux qui s'opposent à cette "idée". Ou alors c'est bien planqué.
Si ça ce n'est pas favoriser un nivellement par le bas de la profession IDE ...
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
revenge of anesthesith a écrit :Argrath le Troll a écrit :Non sans rire je pense que c'est une idée REELLEMENT REVOLUTIONNAIRE
Tiens bizarre d'ailleurs. Je me suis fait traiter de "syndicaliste marxiste léniniste" et je prèche pour un arrèt des conflits de classe.
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Espèce de Marxiste Léniniste va


"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Bonjour à tous,
C'est le bazar ici !
J'ai essayé de me plonger dans ce topic car le sujet m'intéresse beaucoup et je me rends compte que c'est assez virulent parfois entre "collègues" !!!
Bref, tout ça pour dire que là où je bosse personne n'était encore au courant de la création de cet ordre... L'info est passée de façon assez discrète et lorsque j'en parle ça ne passionne pas vraiment grand monde...
Pour ma part je trouve que l'intérêt de cet ordre est d'avoir une entité qui soit solide et qui fera avancer la profession dans une réflexion centrée sur le patient.... Et si on commence dès maintenant à se bagarrer ça ne passionnera pas les foules !!!
C'est le bazar ici !

J'ai essayé de me plonger dans ce topic car le sujet m'intéresse beaucoup et je me rends compte que c'est assez virulent parfois entre "collègues" !!!
Bref, tout ça pour dire que là où je bosse personne n'était encore au courant de la création de cet ordre... L'info est passée de façon assez discrète et lorsque j'en parle ça ne passionne pas vraiment grand monde...
Pour ma part je trouve que l'intérêt de cet ordre est d'avoir une entité qui soit solide et qui fera avancer la profession dans une réflexion centrée sur le patient.... Et si on commence dès maintenant à se bagarrer ça ne passionnera pas les foules !!!

désolé de pas avoir répondu avant
voila, j'ai lu les différents messages depuis que j'ai posté le mien et je veux simplement dire que on n'a pas besoin d'un ordre et il faut arrêter de dire que les syndicats ne peuvent pas représenter les infirmières unifiées. Le vrai débat ne peut se faire qu'en interprofessionnelle, si on reste penché sur son seul établissement, privé ou public et dans sa seule profession, on avancera jamais. En effet, qui peut m'assurer que des hauts cadres qui vont représenter des IDE de"base" ou IADE, IBODE, vont se mettre à la portée de nous; il faut pas rêver, il y aura pas de consultation! on aura des représentants qui vont aller dans le sens des employeurs et qui alors pourra établir le rapport de force? quand on aura payer pour avoir le droit d'exercer, qui aura encore envie de payer pour se syndiquer? et alors, il n'y aura plus de rapport de force car petit a petit les syndicats auront moins de poids. C'est bidon. on a un décret de compétence! les IDE libéraux pensent à eux mais ne sont pas solidaires. N'est ce pas à cause d'eux en parti que le diplome d'infirmer psy a disparu? désolé d'être un peu agressive mais ca m'orripile que des IDE puissent être pour. Moi, je suis CONTRE et je le maintiens. Si vous voulez plus d'arguments,n'hésitez pas.
- revenge of anesthesith
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Re: désolé de pas avoir répondu avant
audrey43 a écrit : Le vrai débat ne peut se faire qu'en interprofessionnelle, si on reste penché sur son seul établissement, privé ou public et dans sa seule profession, on avancera jamais.
il est vrai que tu développes un sens aigü de la contradiction juxtaposée sans qu'on te force la main
les IDE libéraux pensent à eux mais ne sont pas solidaires. N'est ce pas à cause d'eux en parti que le diplome d'infirmer psy a disparu? désolé d'être un peu agressive mais ca m'orripile que des IDE puissent être pour. Moi, je suis CONTRE et je le maintiens. Si vous voulez plus d'arguments,n'hésitez pas.
Tu veux l'unité, mais tu attaques les collègues de l'autre côté.
Tu fais quoi le 6 mai, dans l'isoloir ? pouf pouf ?
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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