Le divan d'infirmier.com ou "racontez moi votre enfance
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je suis en deuxième année de DUT logistique et ai passé le concours d'entrée en IFSI cette année
les profs qui me connaissent le mieux voient le métier d'infirmier comme un enfer quotidien où l'on est méprisé(e) par les médecins, stressé et harrassé par la souffrance des autres
Mais en plus ils considèrent (et peut-être à juste titre) qu'émotionnellement je serai incapable de tenir
à vous lire je vois bien que chacun doit faire face à ses émotions
mais je me demande si les miennes ne m'envahissent pas plus facilement et me fragilisent
j'ai déjà fait une dépression de plusieurs années lorsque j'étais adolescente et mes amis y voient un signe de fragilité
je reconnais mes faiblesses, ma sensibilité parfois extrême mais il y a aussi ... une force et une sorte de détermination de ne jamais désespérer, de donner aux autres malgré la fatigue
voilà ce qui m'habite, et j'aimerais demander à ceux qui ont déjà l'expérience du métier si la sensibilité est un "contre-indiquée" pour ce métier
les profs qui me connaissent le mieux voient le métier d'infirmier comme un enfer quotidien où l'on est méprisé(e) par les médecins, stressé et harrassé par la souffrance des autres
Mais en plus ils considèrent (et peut-être à juste titre) qu'émotionnellement je serai incapable de tenir
à vous lire je vois bien que chacun doit faire face à ses émotions
mais je me demande si les miennes ne m'envahissent pas plus facilement et me fragilisent
j'ai déjà fait une dépression de plusieurs années lorsque j'étais adolescente et mes amis y voient un signe de fragilité
je reconnais mes faiblesses, ma sensibilité parfois extrême mais il y a aussi ... une force et une sorte de détermination de ne jamais désespérer, de donner aux autres malgré la fatigue
voilà ce qui m'habite, et j'aimerais demander à ceux qui ont déjà l'expérience du métier si la sensibilité est un "contre-indiquée" pour ce métier
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non et heureusement! C'est un métier qui s'appuie sur la sensibilité je trouve que c'est ce qui fait progresser le métier par exemple le fait de ne pas supporter de voir souffrir un patient aide à prendre en charge la douleur
Personnellement je suis très sensible et plutôt emotive mais au travail ça va. il faut de tout dans ce métier à toi de voir tes limites quand tu seras en stage. Si ça te plait alors tu y arriveras sensibilité ou non

Personnellement je suis très sensible et plutôt emotive mais au travail ça va. il faut de tout dans ce métier à toi de voir tes limites quand tu seras en stage. Si ça te plait alors tu y arriveras sensibilité ou non

Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
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Hello !
alors, globalement, en faisant une grosse généralité à deux balles, on est à fond dans un profil empathique qui lutte contre sa propre nature... car franchement, dans certains services, on voit quand même beaucoup de soignants qui ont l'air d'être plutôt assez dans la distance en fait...
Est-ce une façon de ne pas se perdre dans la relation à l'autre ? une image qu'on aime donner de soi (et donc on lutte contre sa propre nature), une adaptation à ce qu'on attend réellement de l'ide... ?
D'ailleurs, c'est bien cela qui me fait réfléchir REELLEMENT à l'idée de passer le cap et de passer les concours... j'veux dire, c'est super facile de se planquer derrière la technique par exemple. Quel est l'avantage d'avoir un profil empathique et de ne pas pouvoir l'utiliser dans les services pour différentes raisons : manque de temps, "ça fait bonne soeur", j'en passe...
Dites, sérieusement, ça dépend forcément des services pour lesquels on bosse, mais globalement, c'est un peu un racourci encore mais il y a un fossé entre le profil de base des ide qui souhaitent passer le concours et le profil de l'ide type dans les services.
C'est pas un peu comme le mythe de l'hôtesse de l'air (enfin celui d'une certaine époque pas Easyjet hein!!!)
Billet de questionnement...

alors, globalement, en faisant une grosse généralité à deux balles, on est à fond dans un profil empathique qui lutte contre sa propre nature... car franchement, dans certains services, on voit quand même beaucoup de soignants qui ont l'air d'être plutôt assez dans la distance en fait...
Est-ce une façon de ne pas se perdre dans la relation à l'autre ? une image qu'on aime donner de soi (et donc on lutte contre sa propre nature), une adaptation à ce qu'on attend réellement de l'ide... ?
D'ailleurs, c'est bien cela qui me fait réfléchir REELLEMENT à l'idée de passer le cap et de passer les concours... j'veux dire, c'est super facile de se planquer derrière la technique par exemple. Quel est l'avantage d'avoir un profil empathique et de ne pas pouvoir l'utiliser dans les services pour différentes raisons : manque de temps, "ça fait bonne soeur", j'en passe...
Dites, sérieusement, ça dépend forcément des services pour lesquels on bosse, mais globalement, c'est un peu un racourci encore mais il y a un fossé entre le profil de base des ide qui souhaitent passer le concours et le profil de l'ide type dans les services.
C'est pas un peu comme le mythe de l'hôtesse de l'air (enfin celui d'une certaine époque pas Easyjet hein!!!)
Billet de questionnement...

37 ans, 3 Zenfants (9 ans, 8 ans et 15 mois)
J'attends des jumeaux (nan je plaisante)
J'habite dans les Yvelines
Je me prépare pour octobre !
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emilie1354 a écrit :ce que vous dites me rassure énormément,
dans quelques mois je vous dirai que vous aviez raison...
ben moi, ça ne me rassure pas du tout en fait



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-marie- a écrit :Hello !
alors, globalement, en faisant une grosse généralité à deux balles, on est à fond dans un profil empathique qui lutte contre sa propre nature... car franchement, dans certains services, on voit quand même beaucoup de soignants qui ont l'air d'être plutôt assez dans la distance en fait...
Est-ce une façon de ne pas se perdre dans la relation à l'autre ? une image qu'on aime donner de soi (et donc on lutte contre sa propre nature), une adaptation à ce qu'on attend réellement de l'ide... ?
D'ailleurs, c'est bien cela qui me fait réfléchir REELLEMENT à l'idée de passer le cap et de passer les concours... j'veux dire, c'est super facile de se planquer derrière la technique par exemple. Quel est l'avantage d'avoir un profil empathique et de ne pas pouvoir l'utiliser dans les services pour différentes raisons : manque de temps, "ça fait bonne soeur", j'en passe...
Dites, sérieusement, ça dépend forcément des services pour lesquels on bosse, mais globalement, c'est un peu un racourci encore mais il y a un fossé entre le profil de base des ide qui souhaitent passer le concours et le profil de l'ide type dans les services.
C'est pas un peu comme le mythe de l'hôtesse de l'air (enfin celui d'une certaine époque pas Easyjet hein!!!)
Billet de questionnement...
en ce qui me concerne, je pense être en phase avec l'ide que je souhaitais devenir en passant les concours, même si évidemment j'ai eu quelques désillusions...ce qui est normal je pense, on a une certaine image du métier, on se projette, mais il faut faire avec la réalité du terrain...
en ce qui me concerne, je pense être en phase avec l'ide que je souhaitais devenir en passant les concours, même si évidemment j'ai eu quelques désillusions...ce qui est normal je pense, on a une certaine image du métier, on se projette, mais il faut faire avec la réalité du terrain...
alors oui ! justement, c'est quoi tes désillusions ? La réalité du terrain, que veux-tu exactement dire par la réalité du terrain ?
Parce que moi, cest bien ça qui m'intéresse. Evidemment, ton avis ne peut pas être généralisé mais ton avis compte !
Qu'est-ce que tu attendais du métier, pourquoi l'as-tu fait ?
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-marie- a écrit :en ce qui me concerne, je pense être en phase avec l'ide que je souhaitais devenir en passant les concours, même si évidemment j'ai eu quelques désillusions...ce qui est normal je pense, on a une certaine image du métier, on se projette, mais il faut faire avec la réalité du terrain...
alors oui ! justement, c'est quoi tes désillusions ? La réalité du terrain, que veux-tu exactement dire par la réalité du terrain ?
Parce que moi, cest bien ça qui m'intéresse. Evidemment, ton avis ne peut pas être généralisé mais ton avis compte !
Qu'est-ce que tu attendais du métier, pourquoi l'as-tu fait ?
mes désillusions: justement la réalité du terrain, c à d le manque de temps à consacrer à chacun, le stress et souvent la pression, le manque de moyens parfois... Autre désillusion: je ne suis pas une soignante parfaite...

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je rejoins Emma dans ce qu'elle dit sur la frustration de notre métier. J'essaie d'être la soignante que je voulais, très 'relationnelle' mais parfois la charge de travail ne le rend pas possible. Cela dit je pense qu'avec une certaine sensibilité on parvient toujours à glisser des petites attentions. On peut faire passer son empathie en 5mn même si c'est frustrant c'est mieux que rien ça montre que l'on a une personne en face de soi et non un corps...
De toutes façons en pédiatrie le relationnel est OBLIGATOIRE sinon les enfants n'acceptent pas les soins

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Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
- skikinoune
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Alors moi, je veux bien vous confier les grands traits de ma vie mais seulement les grandes lignes parce que j'ai plein de choses à cacher.
Je suis née dans une famille plus qu'heureuse, en pleine émancipation sociale jusqu'à l'age de mes 2 ans ou mon pere décede d'une leucémie foudroyante.Ma mere s'est donc retrouvé toute seule avec 3 enfants dont le plus petit avait 3 mois.
On a vécu tant bien que mal en buvant notre cacao avec de l'eau quand il n'y avait pas de lait et en mangeant des pates à toutes les sauces mais on a jamais eu faim ni ressenti le moindre malaise.
J'ai 13 ans quand je rencontre mon premier et seul amour.Il est comme moi, pere décédé et maman seule.En pleine crise d'ado, il joue un role paternaliste, me rappelant que je suis quelqu'un de bien, qu'il faut que je me respecte...Il joue les gros bras quand je suis en difficulté.En gros, c'est ma star.
Parralellement, ma mere rencontre quelqu'un.On déménage dans une grande maison et une nouvelle vie commence.
Quand j'ai 17 ans, toujours avec l'élu de mon coeur, on se dit inocemment que c'est le moment de mettre bébé en route et 9 mois apres arrive notre petite princesse.
Pour ma mere les choses sont clair.Hors de question de me laisser me débrouiller seule avec mon couple et ma fille.Elle m'impose de passer mon bac et de trouver du boulot si je veux m'installer.Chose que je réussi tant bien que mal puis on s'installe.Là, la galere commence entre les assistantes sociales et les restos du coeur parce qu'on se rend compte que le boulot n'arrive pas tout seul, que la vie de couple, c'est pas comme dans les films à la TV.Une fois stabilisé, on met bébé 2 en route.Chacun a à présent défini sa place.
La mienne consiste à faire les choses en second plan c'est à dire que je peux bosser mais seulement si ça peut correspondre aux horaires de MR.Je m'occupe de la maison et Mr m'aide quand il en a envie.
Tant et si bien qu'apres plein de boulot sous payé, je me lance comme ça dans le concours IDE et chérri n'assure pas derriere pour m'encourager.tant et si bien que dés que j'ai eu le résultat, j'ai fait mes valises, pris mes enfants et je suis partie;On se voit alors tous les week ends et ça se passe bien parce qu'on ne partage que les bons moments.
En aout 2006, une séparation forcée nous impose de ne plus nous voir pendant 6 mois et là, c'est la révélation pour tous les 2.On fait des concéssions et arrivont enfin à trouver un térrain d'entente sur nos vies respectives et nos libertés mutuelles.on se remet ensemble dans mon nouvel appartement en faisant des projets d'avenir.
Voilà, c'est ma petite vie.J'espere que ce n'est pas trop grave
Je suis née dans une famille plus qu'heureuse, en pleine émancipation sociale jusqu'à l'age de mes 2 ans ou mon pere décede d'une leucémie foudroyante.Ma mere s'est donc retrouvé toute seule avec 3 enfants dont le plus petit avait 3 mois.
On a vécu tant bien que mal en buvant notre cacao avec de l'eau quand il n'y avait pas de lait et en mangeant des pates à toutes les sauces mais on a jamais eu faim ni ressenti le moindre malaise.
J'ai 13 ans quand je rencontre mon premier et seul amour.Il est comme moi, pere décédé et maman seule.En pleine crise d'ado, il joue un role paternaliste, me rappelant que je suis quelqu'un de bien, qu'il faut que je me respecte...Il joue les gros bras quand je suis en difficulté.En gros, c'est ma star.
Parralellement, ma mere rencontre quelqu'un.On déménage dans une grande maison et une nouvelle vie commence.
Quand j'ai 17 ans, toujours avec l'élu de mon coeur, on se dit inocemment que c'est le moment de mettre bébé en route et 9 mois apres arrive notre petite princesse.
Pour ma mere les choses sont clair.Hors de question de me laisser me débrouiller seule avec mon couple et ma fille.Elle m'impose de passer mon bac et de trouver du boulot si je veux m'installer.Chose que je réussi tant bien que mal puis on s'installe.Là, la galere commence entre les assistantes sociales et les restos du coeur parce qu'on se rend compte que le boulot n'arrive pas tout seul, que la vie de couple, c'est pas comme dans les films à la TV.Une fois stabilisé, on met bébé 2 en route.Chacun a à présent défini sa place.
La mienne consiste à faire les choses en second plan c'est à dire que je peux bosser mais seulement si ça peut correspondre aux horaires de MR.Je m'occupe de la maison et Mr m'aide quand il en a envie.
Tant et si bien qu'apres plein de boulot sous payé, je me lance comme ça dans le concours IDE et chérri n'assure pas derriere pour m'encourager.tant et si bien que dés que j'ai eu le résultat, j'ai fait mes valises, pris mes enfants et je suis partie;On se voit alors tous les week ends et ça se passe bien parce qu'on ne partage que les bons moments.
En aout 2006, une séparation forcée nous impose de ne plus nous voir pendant 6 mois et là, c'est la révélation pour tous les 2.On fait des concéssions et arrivont enfin à trouver un térrain d'entente sur nos vies respectives et nos libertés mutuelles.on se remet ensemble dans mon nouvel appartement en faisant des projets d'avenir.
Voilà, c'est ma petite vie.J'espere que ce n'est pas trop grave

On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
IDE 2008
Puéricultrice 2014
IDE 2008
Puéricultrice 2014
*Miss Purple* a écrit :je rejoins Emma dans ce qu'elle dit sur la frustration de notre métier. J'essaie d'être la soignante que je voulais, très 'relationnelle' mais parfois la charge de travail ne le rend pas possible. Cela dit je pense qu'avec une certaine sensibilité on parvient toujours à glisser des petites attentions. On peut faire passer son empathie en 5mn même si c'est frustrant c'est mieux que rien ça montre que l'on a une personne en face de soi et non un corps...![]()
De toutes façons en pédiatrie le relationnel est OBLIGATOIRE sinon les enfants n'acceptent pas les soins
Hum. Comment dire. La pédiatrie dépasse, selon moi, et très largement, le cadre du soin. La pédiatrie, c'est savoir gérer des soins CERTES, mais aussi gérer la famille du petit patient, ses questionnements, ses incertitudes. Gérer le transfert, si soi-même on a des enfants, savoir gérer le fait qu''on ne peut pas forcément guérir mais juste soulager.
En fait, je dirai qu'en pédiatrie, c'est super lourd de conséquences, un acte de soin. C'est tout un travail sur soi-même d'ailleurs sans doute.
Perso, chapeau bas à vous les filles, moi je ne pourais pas.
37 ans, 3 Zenfants (9 ans, 8 ans et 15 mois)
J'attends des jumeaux (nan je plaisante)
J'habite dans les Yvelines
Je me prépare pour octobre !
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skikinoune a écrit :Alors moi, je veux bien vous confier les grands traits de ma vie mais seulement les grandes lignes parce que j'ai plein de choses à cacher.
Je suis née dans une famille plus qu'heureuse, en pleine émancipation sociale jusqu'à l'age de mes 2 ans ou mon pere décede d'une leucémie foudroyante.Ma mere s'est donc retrouvé toute seule avec 3 enfants dont le plus petit avait 3 mois.
On a vécu tant bien que mal en buvant notre cacao avec de l'eau quand il n'y avait pas de lait et en mangeant des pates à toutes les sauces mais on a jamais eu faim ni ressenti le moindre malaise.
J'ai 13 ans quand je rencontre mon premier et seul amour.Il est comme moi, pere décédé et maman seule.En pleine crise d'ado, il joue un role paternaliste, me rappelant que je suis quelqu'un de bien, qu'il faut que je me respecte...Il joue les gros bras quand je suis en difficulté.En gros, c'est ma star.
Parralellement, ma mere rencontre quelqu'un.On déménage dans une grande maison et une nouvelle vie commence.
Quand j'ai 17 ans, toujours avec l'élu de mon coeur, on se dit inocemment que c'est le moment de mettre bébé en route et 9 mois apres arrive notre petite princesse.
Pour ma mere les choses sont clair.Hors de question de me laisser me débrouiller seule avec mon couple et ma fille.Elle m'impose de passer mon bac et de trouver du boulot si je veux m'installer.Chose que je réussi tant bien que mal puis on s'installe.Là, la galere commence entre les assistantes sociales et les restos du coeur parce qu'on se rend compte que le boulot n'arrive pas tout seul, que la vie de couple, c'est pas comme dans les films à la TV.Une fois stabilisé, on met bébé 2 en route.Chacun a à présent défini sa place.
La mienne consiste à faire les choses en second plan c'est à dire que je peux bosser mais seulement si ça peut correspondre aux horaires de MR.Je m'occupe de la maison et Mr m'aide quand il en a envie.
Tant et si bien qu'apres plein de boulot sous payé, je me lance comme ça dans le concours IDE et chérri n'assure pas derriere pour m'encourager.tant et si bien que dés que j'ai eu le résultat, j'ai fait mes valises, pris mes enfants et je suis partie;On se voit alors tous les week ends et ça se passe bien parce qu'on ne partage que les bons moments.
En aout 2006, une séparation forcée nous impose de ne plus nous voir pendant 6 mois et là, c'est la révélation pour tous les 2.On fait des concéssions et arrivont enfin à trouver un térrain d'entente sur nos vies respectives et nos libertés mutuelles.on se remet ensemble dans mon nouvel appartement en faisant des projets d'avenir.
Voilà, c'est ma petite vie.J'espere que ce n'est pas trop grave




'tin, t'es une leçon de vie à toi toute seule.
37 ans, 3 Zenfants (9 ans, 8 ans et 15 mois)
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-marie- a écrit :*Miss Purple* a écrit :je rejoins Emma dans ce qu'elle dit sur la frustration de notre métier. J'essaie d'être la soignante que je voulais, très 'relationnelle' mais parfois la charge de travail ne le rend pas possible. Cela dit je pense qu'avec une certaine sensibilité on parvient toujours à glisser des petites attentions. On peut faire passer son empathie en 5mn même si c'est frustrant c'est mieux que rien ça montre que l'on a une personne en face de soi et non un corps...![]()
De toutes façons en pédiatrie le relationnel est OBLIGATOIRE sinon les enfants n'acceptent pas les soins
Hum. Comment dire. La pédiatrie dépasse, selon moi, et très largement, le cadre du soin. La pédiatrie, c'est savoir gérer des soins CERTES, mais aussi gérer la famille du petit patient, ses questionnements, ses incertitudes. Gérer le transfert, si soi-même on a des enfants, savoir gérer le fait qu''on ne peut pas forcément guérir mais juste soulager.
En fait, je dirai qu'en pédiatrie, c'est super lourd de conséquences, un acte de soin. C'est tout un travail sur soi-même d'ailleurs sans doute.
Perso, chapeau bas à vous les filles, moi je ne pourais pas.
la pédiatrie ne dépasse pas le cadre du soin, tout ce que tu cites fait partie de la prise en charge globale du patient.
Dans les autres secteurs, nous devons aussi gérér la souffrance des familles, le fait de ne pas toujours pouvoir soulager certaines douleurs, la mort...peut importe l'endroit ou nous excerçons, nous sommes forcément confrontés à tout cela. un travail sur soi est à mon sens indispensable pour devenir un "bon" soignant .
Cela dit, pas sure que pourrais travailler en pédiatrie, trop chargé émotionnellement...