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Gengis a écrit :Et surtout c'est valable pour tous les prêts immobiliers... à qui ça profite le plus ? même si pour le petit emprunteur, ce n'est pas négligeable...
Même quand la mesure est excellente pour tout le monde, vous trouvez encore à redire parce que ça vient de Sarkozy.
A toujours être contre vous perdez en crédibilité.
Durden a écrit :Gengis a écrit :Et surtout c'est valable pour tous les prêts immobiliers... à qui ça profite le plus ? même si pour le petit emprunteur, ce n'est pas négligeable...
Même quand la mesure est excellente pour tout le monde, vous trouvez encore à redire parce que ça vient de Sarkozy.
A toujours être contre vous perdez en crédibilité.
Excellente pour tous le monde?
Euh pour ceux qui ont déja négocié ok mais pour ceux qui vont le faire on peut attendre sans problème une petite augmentation de la part de l'entrepreneur. C'est tellement évident.
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Déduction des intérêts d'emprunt: un coûteux cadeau fiscal aux Français
PARIS (AFP), 17:36 © AFP
Discours de Nicolas Sarkozy lors du meeting du Havre, le 29 mai 2007Le président Sarkozy a réaffirmé mardi que la déduction fiscale des intérêts s'appliquerait à tous les emprunts en cours pour l'achat d'une résidence principale, une mesure au coût élevé pour les finances publiques, dont l'effet d'entraînement sur l'économie est jugé incertain.
"Cette déduction, je l'ai promise et je la ferai", a lancé Nicolas Sarkozy, lors d'une "réunion républicaine" organisée au Havre sous l'égide de l'UMP.
Fustigeant "la pensée unique" qui s'opposerait à une telle mesure, l'une des plus emblématiques de son programme électoral, le chef de l'Etat a assuré que cette déduction "s'appliquera à tous les emprunts en cours".
"Les intérêts seront déductibles à partir du jour où la loi sera votée", a-t-il précisé.
Ces déclarations sonnent comme un rappel à l'ordre pour certains ministres, qui avaient indiqué ces derniers jours que la déduction des intérêts ne concernerait que les ventes actées depuis le 6 mai, date de l'élection du nouveau président.
Mais, en élargissant le nombre de bénéficiaires, elles signifient surtout une facture beaucoup plus salée pour les finances publiques.
"On peut faire des estimations. Il y a un débat là-dessus mais c'est de l'ordre de trois à quatre milliards (d'euros) sans doute", a estimé Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, sur France Info, sans préciser sur quelle période.
Pour Christophe Crémer, président du courtier immobilier en ligne Meilleurtaux, la mesure coûterait "sans doute de l'ordre de 4 milliards d'euros la première année". Plusieurs économistes évoquaient de leur côté un coût d'environ 10 milliards d'euros sur l'ensemble de la législature.
Nicolas Bouzou, du cabinet d'études sectorielles Asterès, estime que l'effet sur la demande sera positif car ce coup de pouce fiscal aux ménages déjà emprunteurs "équivaut à une baisse de l'impôt sur le revenu".
Marc Touati, fondateur de l'Association pour la connaissance et le dynamisme économiques (ACDE), voit lui aussi dans cette annonce un "beau cadeau fiscal" pour les ménages qui ont déjà un crédit en cours, mais qui "n'aura qu'un impact très limité sur la croissance et l'emploi", car, même si elle redonne du pouvoir d'achat aux ménages, "sur 100 euros de produits achetés, il y a 40 euros de produits importés".
Pour Nicolas Bouzou, les effets négatifs sont ailleurs. D'une part, cela risque de "déséquilibrer la structure de l'endettement des ménages" au détriment du crédit à la consommation, qui joue un rôle important dans une économie tirée par la consommation des ménages.
Cet économiste donne également raison à Ségolène Royal (PS), qui a estimé mercredi que "le principal risque d'une décision comme celle-ci, c'est la flambée du coût de l'immobilier".
En effet, Nicolas Sarkozy veut "une France de propriétaires" mais "les gens veulent déjà devenir propriétaires aujourd'hui et n'en ont pas les moyens", souligne Christophe Cremer, pour qui il aurait mieux valu cibler ces ménages plutôt que "d'offrir un avantage fiscal à quelqu'un qui a acheté son bien en 2000, alors que la valeur de ce bien a été multipliée par deux".
Le président de la République n'a en tout cas toujours pas précisé les détails de la mesure. Le ministre du Budget Eric Woerth avait affirmé jeudi dernier dans Les Echos qu'elle devait prendre la forme d'un "crédit d'impôt limité dans le temps", les intérêts pouvant "être déduits des revenus à hauteur de 20%", des annonces qui restent à arbitrer.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
A tous les coups on va me répondre que ça ne vient pas de la même caisse... mais pourquoi donner d'une main ce qu'on nous reprendra de l'autre....
Si c'est pas purement electoral ?...
Quoiqu'il en soit rien n'est finalisé... vous avez vu la tête du ministre du budjet à la sortie du conseil quand les journalistes lui ont demandé pourquoi NS avait élargi les mesures qu'il préconisait ?
Ca devrait passer au Parlement... en juillet...

Si c'est pas purement electoral ?...
Quoiqu'il en soit rien n'est finalisé... vous avez vu la tête du ministre du budjet à la sortie du conseil quand les journalistes lui ont demandé pourquoi NS avait élargi les mesures qu'il préconisait ?
Ca devrait passer au Parlement... en juillet...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Salut à tous,
Ce que je pense de tout ça c'est que grâce à cette mesure, NS va permettre d'entretenir cette malheureuse bulle immobilière qui ne fait qu'aggraver notre pouvoir d'achat.
Au lieu de la baisse prévue et tant attendue, le prix de l'immobilier va continuer à grimper. La classe moyenne qui n'aura pas pû acheter va payer des impôts afin que les banques puissent ponctionner par le biais de ceux qui auront acheté par cette mesure. En clair, la mesure fiscale sera absorbée en intérêts par la remontée qu'elle aura entraîné, et ceci ne profitera qu'aux banques et aux constructeurs.
Ce que je pense de tout ça c'est que grâce à cette mesure, NS va permettre d'entretenir cette malheureuse bulle immobilière qui ne fait qu'aggraver notre pouvoir d'achat.
Au lieu de la baisse prévue et tant attendue, le prix de l'immobilier va continuer à grimper. La classe moyenne qui n'aura pas pû acheter va payer des impôts afin que les banques puissent ponctionner par le biais de ceux qui auront acheté par cette mesure. En clair, la mesure fiscale sera absorbée en intérêts par la remontée qu'elle aura entraîné, et ceci ne profitera qu'aux banques et aux constructeurs.
ESI à l'IFSI de BEAUNE
Gengis a écrit :Artefact a écrit :Lors du JT de ce matin , j'ai entendu parler des maisons à 100 000 euros!! Cela m'intéresse +++! j'aimerai savoir si quelqu'un s'est lancé dans cette aventure?
C'est pas nouveau
faut être bricoleur
je ne connaissais pas ( apparemment cela existe depuis 2005!)

pourquoi faut-il être bricoleur?car sur le site internet du ministère, ils disent qu'il ne doit pas avoir " de finition à la charge de l'acquéreur".

Artefact a écrit :
pourquoi faut-il être bricoleur?car sur le site internet du ministère, ils disent qu'il ne doit pas avoir " de finition à la charge de l'acquéreur".
Tout dépend de ce qu'on appelle finition... en effet la maison est livrée en état finie, avec les raccordements divers ce qui est normal
Cependant, il me semle que les finitions de décoration sont à charge (murs, sols...)
De toute façon quand on acquiert un bien quel qu'il soit il faut mieux savoir bricoler car l'addition a vite fait de grimper

La pensée vole, et les mots vont à pieds.