Hommage
Modérateur : Modérateurs
persan a écrit :et alors ?......sous pretexte qu'une celebrité a sortit une phrase ......il faut l'appliquer au risque de se perdre ???.....
N.B quel interet de suivre betement comme un mouton ???
C'est pas parceque c'est une célébrité qui l'a dit, c'est parceque je suis d'accord avec cette phrase.
Et toi tu post ici parce que c'est une célébrité(enfin faut pas éxagérer non plus) qui est morte non. Tu viens pas mettre des messages à chaques fois que quelqu'un meurt!!!
Et j'ai pas l'impression d'être un mouton quand parmi tous ceux qui postent ici, nous ne sommes que 2 ou 3 à ne pas se morfondre (attention je dis pas qu'on se réjouit, mais la mlort de Grégory Lemarchal, y a pas de quoi en faire un plat, y a pleins d'autres gens qui meurent dans d'autres circonstances et on en fait pas des topics larmoyants). Je crois que tu te trompes sur qui sont les moutons, parcours mieux le topic.
Sur ce j'arrête pour aujourd'hui je dois partir.
A plus tard.
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O°Mystiq°O a écrit :Meme pas honte de dire que j'ai enregistré l'émission.. Et le peu que j'ai regardé, les larmes me sont montées... C'était très émouvant, et quoiqu'il en soit, il étiat un grand artiste
+1 j ai fait la meme
c est pas forcement etre triste pour lui mais plus pour la situation et ca peut rapelle des epeureves personelles son histoire c est ce qu on appelle de la compassion
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Disparition de jean-claude Brialy

Je l'aimais bien moi, avec ses qualités et ses défauts. Je l'avais croisé aux puces à Paris et je l'avais trouvé d'une grande classe et élégance, pas du tout prétentieux. Je suis un peu triste de perdre ce comédien charmant.
Jean-Claude Brialy, acteur-réalisateur
LE MONDE | 31.05.07 | 14h15 • Mis à jour le 31.05.07 | 14h15
"Je ne suis pas beau, je cache ma sensibilité derrière une arrogance parfois forcée, j'essaie d'être élégant pour me protéger et d'avoir de l'esprit pour séduire" : c'est ainsi que se dépeignait Jean-Claude Brialy, figure de la Nouvelle Vague, du théâtre et de la vie mondaine, dans le second tome de ses Mémoires, J'ai oublié de vous dire (2004). Le premier tome s'intitulait Le Ruisseau des singes (2000).
Dates
30 mars 1933
Naissance à Aumale (Algérie).
1956
Première apparition à l'écran dans Elena et les hommes, de Jean Renoir.
1971
Réalise Eglantine.
30 mai 2007
Mort à Paris.
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"J'ai commencé ma carrière aux côtés d'Alain Delon, qui était à 18 ans la beauté incarnée, ce qui m'a rendu modeste", poursuivait-il, expliquant qu'il s'était rabattu, pour être apprécié, sur l'humour et le charme. Il reconnaissait qu'il possédait ce dont les acteurs ont besoin : un regard, et une voix (voilée et nasillarde chez lui).
Né le 30 mars 1933 à Aumale, en Algérie, près d'Alger, pays auquel il était resté "viscéralement attaché", Jean-Claude Brialy était fils de colonel ; il fut élevé durement, dans le culte de l'ordre et de la discipline militaire. Son autre lieu d'attache était Angers, où habitaient ses grands-parents paternels.
Elève turbulent, il est fasciné par le cinéma, le music-hall, et fugue, la nuit, pour aller au spectacle. A Paris, où il s'installe en 1954 après son service militaire, il suit des cours de théâtre et fréquente la bande des Cahiers du cinéma (Rivette, Godard, Chabrol, Cavalier, Truffaut et leur mentor André Bazin). Les futurs trublions de la Nouvelle Vague le comparent à Cary Grant et Jack Lemmon. Jean Renoir l'embauche comme stagiaire assistant sur le tournage de French Cancan. Son premier rôle est dans un court métrage, Le Coup du berger de Jacques Rivette (1956). Il s'y trouve "moche et sans intérêt", mais alors qu'il est en proie au doute, Eric Rohmer le fait tourner dans La Sonate à Kreutzer. C'est cependant dans L'Ami de la famille de Jack Pinoteau, avec Darry Cowl, qu'il a son premier vrai emploi.
Tout s'enchaîne : l'improvisation avec Jean-Luc Godard sur Tous les garçons s'appellent Patrick, le grand dadais du camping du Triporteur, le petit amant de Dany Robin dans L'Ecole des cocottes, et, en 1958, les deux Chabrol : Le Beau Serge et Les Cousins.
Jean-Claude Brialy imposera peu à peu ses personnages : désinvolte, séducteur, élégant. Il assume un goût pour l'exubérance distanciée d'un Jules Berry ou d'un Pierre Brasseur, y ajoute un rien de dandysme. Brialy tourne beaucoup, des oeuvres inégales, motivé par l'amour de l'art ou par l'impatience de côtoyer des grandes figures du cinéma.
Parmi les films dont il était le plus fier : Le Genou de Claire, d'Eric Rohmer (1970) où il maîtrise ses longs et superbes monologues, Le Juge et l'Assassin, de Bertrand Tavernier (1976), où il interprète un procureur de la République singulier et solitaire. Il avait un faible pour Les Innocents d'André Téchiné (1987) où il est un sombre auteur, alcoolique et homosexuel, perdu, aux côtés de Sandrine Bonnaire. Personnage pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle.
Mais comment l'oublier dans Le Fantôme de la liberté, de Luis Bunuel (1974), La Banquière, de Francis Girod (1980) avec Romy Schneider, La Nuit de Varennes, d'Ettore Scola (1982), L'Effrontée, de Claude Miller (1985), Inspecteur Lavardin, de Claude Chabrol (1986), Lévy et Goliath, de Gérard Oury (1986) où il incarne un inspecteur de police qui se déguise en travesti pour espionner le milieu, S'en fout la mort, de Claire Denis (1990), Une femme française, de Régis Wargnier (1995) ?
Brialy a aussi interprété le poète Verlaine dans Une saison en enfer avec Terence Stamp dans le rôle de Rimbaud.
Brialy était un homme d'amitiés (Edith Piaf et Marie Bell furent de ses proches). C'est aussi un homme qui engrange des anecdotes. Brialy, l'amoureux des garçons, adorait raconter que Françoise Dorléac lui avait proposé le mariage, qu'il avait passé une semaine au lit avec Jane Fonda (pour le tournage de La Ronde, de Roger Vadim). Il a réalisé six films : Eglantine (1972), Les Volets clos et L'Oiseau rare (1973), Un amour de pluie (1974), Les Malheurs de Sophie (1981), Un bon petit diable (1983).
Jean-Luc Douin
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surtout quand on est le gendre idéal et qu'on a un père colonel
j'aimais aussi son humour et son recul sur la profession et la célébrité. J'ai envie de lire ses livres ils ont l'air pas mal.
Par contre je ne savais pas qu'il avait été réalisateur.

j'aimais aussi son humour et son recul sur la profession et la célébrité. J'ai envie de lire ses livres ils ont l'air pas mal.
Par contre je ne savais pas qu'il avait été réalisateur.
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"Durden"
Super, maintenant on va se taper sa rétrospective pendant 1 semaine alors qu'on entend plus parler de lui depuis des mois.
Tu n'es pas obligé non plus de regarder ces rétrospectives .

Jean pierre Cassel est décédé il y a quelques temps durant la campagne présidentielle et on en a à peine entendu parler .

marie-pierre
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