Quand une étudiante en troisième année....
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Hombeline a écrit :cedr1c a écrit :Alors, que le reste adopte le gobage d'anxiolytique comme mode de résolution de problème, ça me choque. Etre à fond centré sur sa personne quand on est censé prendre soin de quelqu'un aussi.
Entièrement d'accord mais pour pouvoir prendre soin des autres, il faut savoir prendre soin de soi...
on peut quand même s'interroger sur la banalisation du "cacheton" ...
la frustration est quand même de plus en plus difficile à travailler dans ce bas monde.
"Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche." Karl Marx
cedr1c a écrit :les bases ne sont pas les mêmes, on est de plus en plus à l'époque de l'enfant roi:
pas sur qu'on n'y retourne pas...
"Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche." Karl Marx
je suis d'accord avec Armanoid, ce ne sont pas les études les plus stressantes (ni les moins stressantes)
que votre statut soit précaire, nous sommes tous d'accord la dessus.
étudiants mais parfois fliqués comme des éléves de maternelles, infantilisés puis soudain sommés de se conduire en adulte.
des cours dispensés par des cadres dont la formation n'est pas spécifique à la pédagogie, n'osant pas tjs imposer leur théorie comme l'idéal ayant peur de se voir reprocher de ne pas etre proche du terrain.
mais un terrain plein de contradictions "ici on fait comme ça" ou "ce que t'as appris à l'IFSI, c'est nul" asséné comme une vérité absolue sans expliquer pourquoi, laissant l'étudiant nager dans son désarroi
petit détail, je trouve qu'on entend cette phrase de plus en plus souvent au détriment de " surtout tu ne fais pas comme moi, tu fais comme on t'a appris à l'école" (qu'est pas terrible non plus mais que je trouve plus honnete)
je m'interroge aussi sur une génération fan de star ac ou nouvelle star avec un mode d'élimination bien plus sévère que le DE, et qui ne supporte pas d'etre mis en difficulté. paradoxal, non?
que votre statut soit précaire, nous sommes tous d'accord la dessus.
étudiants mais parfois fliqués comme des éléves de maternelles, infantilisés puis soudain sommés de se conduire en adulte.

des cours dispensés par des cadres dont la formation n'est pas spécifique à la pédagogie, n'osant pas tjs imposer leur théorie comme l'idéal ayant peur de se voir reprocher de ne pas etre proche du terrain.

mais un terrain plein de contradictions "ici on fait comme ça" ou "ce que t'as appris à l'IFSI, c'est nul" asséné comme une vérité absolue sans expliquer pourquoi, laissant l'étudiant nager dans son désarroi
petit détail, je trouve qu'on entend cette phrase de plus en plus souvent au détriment de " surtout tu ne fais pas comme moi, tu fais comme on t'a appris à l'école" (qu'est pas terrible non plus mais que je trouve plus honnete)
je m'interroge aussi sur une génération fan de star ac ou nouvelle star avec un mode d'élimination bien plus sévère que le DE, et qui ne supporte pas d'etre mis en difficulté. paradoxal, non?

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
cedr1c a écrit :je rejoins assez armanoid, le "je suis stressé" est un peu facile quelquefois.
Certains font un soin pour eux et plus pour le patient, et ça m'énerve vraiment ("help, je n'ai pas assez de soin et j'ai ma msp demain" "vous avez fait quoi pour votre msp?" etc, tout cela on le lit ici). Le patient en face est peut etre autant stressé de voir un étudiant qui ne souhaite pas trop parler, qui est concentré sur son petit cinéma de msp à faire. C'est comme ça que l'on oublie le coté relationnel de la profession lors des pratiques, que l'on se formate ( en même temps que l'on s'en plaint).
Vous etes en stage pour apprendre un métier, dans une filière plus professionnele que scolaire, il faut peut etre se détacher tout simplement de ce mode de raisonnement scolaire, pour tomber dans un raisonnement d'apprentissage, "je ne sais pas tout, l'évaluation me permet de faire le point, et surtout mes soins restent centrés sur le patient, pas sur moi".
Le coté relationnel mmm... Ce qui me fait rire c'est que les formateurs les plus a cheval sur ce fameux relationnel oublient que les patients n'en veulent pas forcément, et que pour une question de respect, et justement de relationnel, il est difficile d'établir un contact au cours d'une msp.
1ere msp: deux patientes, dans la même chambre depuis 1 semaine, qui ne se parlent que du beau temps. Je me rend compte en les prenant en charge qu'elle ne souhaitent visiblement pas de ce coté relationnel. Elles souhaitent bien entendue être prise en charge correctement, qu'on se soucie de leur santé tant morale que physique, mais point.
Résultat: une bonne note a la msp, avec un bémol: pas assez de communication.
Comment établir une communication avec quelqu'un qui ne le veut pas? Moi même les rares fois ou j'ai été hospitalisée, je ne souhaitais pas de relationnel! J'étais très contente des soignants, de leur prise en charge, mais je ne voulais pas qu'on fasse de "relationnel" avec moi.
2ème msp: psy. La patiente que je prend en charge est parfaitement d'accord pour la msp, mais est très soucieuse aussi de ne pas déballer sa vie privée devant des étrangers. Elle est en rupture familiale, et le travail qu'on fait toutes les deux avec l'activité thérapeutique avance pas mal.
Jour de la msp: impossible d'établir une vraie communication. Je sens ma patiente stressée par ces regards, je n'insiste pas trop. Question de respect.
Résultat: bonne note mais pas assez de relationnel...
On nous dit de mettre le patient au centre du soin. je veux bien. Même plus, je suis entièrement d'accord avec ça. Mais c'est quoi qui est évalué au cours d'une msp, ou même simplement au cours du stage?
C'est étudiant. C'est lui qui est mis au centre de la msp par les formateurs. Le patient devient une donnée lambda. On ne cherche pas a connaitre son ressenti, on cherche a remplir des cases. Les deux critères les plus important d'une MSP selon nos formateurs se sont "l'hygiène et la sécurité".
Au cours de ces deux msp, on m'a demandé de justifier le nombre de gants utilisés. Le type et le nombre de feuilles de papiers pour la décontamination. La manière d'utiliser la sha. La manière de désinfecter une chaise. De surveiller les signes d'une phlébite.
On ne m'a jamais demander de m'expliquer sur ce coté relationnel. On ne m'a jamais poser aucune question spécifique au patient. On m'a juste demander d'ingurgiter des connaissances et de les recracher. Exactement ce qu'on me demande en examen théorique, sauf qu'en plus, je devais exécuter des séries de gestes comme un robot.
On ne regarde que ce qui est quantifiable, vérifiable. L'élève pose beaucoup de questions? C'est qu'il est motivé. Il n'en pose pas? C'est que ça ne l'intéresse pas. Il passe plus d'heure que ce qui est prévu dans le service? Il demande de l'aide pour sa démarche de soin? C'est qu'il travaille dur. Il part à l'heure? Il se débrouille seul pour sa démarche de soin? C'est un faignant.
C'est comme ça qu'on se retrouve avec une équipe entière, persuadée qu'on va se planter en beauté, faisant des yeux rond face a une bonne note de msp. C'est comme ça qu'on se sent vidée après un stage. C'est comme ça qu'aux stages suivant on invente toutes les questions possibles et imaginables, qu'on ramène un bouquin de cours pour faire semblant de bosser pendant les pauses, qu'on n'ose pas s'arrêter pour aller pisser, qu'on se colle un sourire sur le visage et qu'on ne pense plus au patient, mais a ce qu'on fait, a sa manière de se tenir, de parler, a la rapidité des gestes et bien d'autre choses encore. C'est comme ça qu'on a aucun scrupule a arrêter une formation qui nous plait pourtant, le temps de ressentir a nouveau la force de reprendre...
PS: pardon pour la longueur

- Ce n'est pas parce qu'une personne ne veux pas te parler qu'elle ne veut pas de relationnel, au contraire, c'est à travers le soin que les choses peuvent se passer. On ne peut pas ne pas communiquer, en fait dans ce qu'on appelle "manque de communication", il y a surtout la domination de l'aspect-évaluation sur l'aspect soin. En gros, le "manque de communication" est souvent reproché quand l'étudiant reste trop centré sur lui, ses gestes, et sur l'évaluation.
Il y a peu de temps, j'ai vu une msp ou l'ESI ne pouvait même pas dire si la plaie du patient était jambe gauche ou droite, alors qu'elle avait déjà fait ce pansement plus de 5 fois. Que penser à part qu'elle connait tout les enchainements de gestes à faire, mais qu'elle ne s'en détache pas pour voir de quelle jambe elle s'occupe.
Pour moi, le must d'une pratique, c'est quand l'étudiant arrive à oublier l'évaluatrice, pris dans sa relation avec le patient, ou quand il l'invite dans cette relation. Mais surtout pas la laisser dans cette position haute d'expert, car cela vous met la pression tout seul.
L'aspect relationnel est aussi quantifiable, mais on ne peut pas demander à un étudiant d'etre autonome et compétent dans ce domaine, alors que ce n'est presque pas enseigné (allez, une heure de reformulation, dans un cours appelé "relation d'aide"...).
Pourquoi préparer des démarches de soin en se tuant au travail, pourquoi vouloir rendre un joli travail scolaire, avec un beau tableau, avec des jolies couleurs? L'essentiel est il dans la forme? Combien de temps demandait on à l'écrit pour faire un cas concret, sans en plus avoir l'image de la personne en face? Pas besoin de passer 10 heures dessus.
Il y a peu de temps, j'ai vu une msp ou l'ESI ne pouvait même pas dire si la plaie du patient était jambe gauche ou droite, alors qu'elle avait déjà fait ce pansement plus de 5 fois. Que penser à part qu'elle connait tout les enchainements de gestes à faire, mais qu'elle ne s'en détache pas pour voir de quelle jambe elle s'occupe.
Pour moi, le must d'une pratique, c'est quand l'étudiant arrive à oublier l'évaluatrice, pris dans sa relation avec le patient, ou quand il l'invite dans cette relation. Mais surtout pas la laisser dans cette position haute d'expert, car cela vous met la pression tout seul.
L'aspect relationnel est aussi quantifiable, mais on ne peut pas demander à un étudiant d'etre autonome et compétent dans ce domaine, alors que ce n'est presque pas enseigné (allez, une heure de reformulation, dans un cours appelé "relation d'aide"...).
Pourquoi préparer des démarches de soin en se tuant au travail, pourquoi vouloir rendre un joli travail scolaire, avec un beau tableau, avec des jolies couleurs? L'essentiel est il dans la forme? Combien de temps demandait on à l'écrit pour faire un cas concret, sans en plus avoir l'image de la personne en face? Pas besoin de passer 10 heures dessus.
Ilamaga a écrit :On ne m'a jamais demander de m'expliquer sur ce coté relationnel. On ne m'a jamais poser aucune question spécifique au patient. On m'a juste demander d'ingurgiter des connaissances et de les recracher. Exactement ce qu'on me demande en examen théorique, sauf qu'en plus, je devais exécuter des séries de gestes comme un robot.
On ne regarde que ce qui est quantifiable, vérifiable. L'élève pose beaucoup de questions? C'est qu'il est motivé. Il n'en pose pas? C'est que ça ne l'intéresse pas. Il passe plus d'heure que ce qui est prévu dans le service? Il demande de l'aide pour sa démarche de soin? C'est qu'il travaille dur. Il part à l'heure? Il se débrouille seul pour sa démarche de soin? C'est un faignant.
C'est comme ça qu'on se retrouve avec une équipe entière, persuadée qu'on va se planter en beauté, faisant des yeux rond face a une bonne note de msp. C'est comme ça qu'on se sent vidée après un stage. C'est comme ça qu'aux stages suivant on invente toutes les questions possibles et imaginables, qu'on ramène un bouquin de cours pour faire semblant de bosser pendant les pauses, qu'on n'ose pas s'arrêter pour aller pisser, qu'on se colle un sourire sur le visage et qu'on ne pense plus au patient, mais a ce qu'on fait, a sa manière de se tenir, de parler, a la rapidité des gestes et bien d'autre choses encore. C'est comme ça qu'on a aucun scrupule a arrêter une formation qui nous plait pourtant, le temps de ressentir a nouveau la force de reprendre...
PS: pardon pour la longueur
C'est peut-être long mais cela fait du bien
merci

presque 35ans, une puce de presque 4 ans et un homme tip-top
Je suis d'accord: ce n'est pas parce qu'une personne ne veut pas parler qu'elle ne veut pas de relationnel. Mais une relation ne peut s'établir qu'a plusieurs et il arrive que les patients n'en veulent effectivement pas, ou n'en ont pas besoin. La première msp dont j'ai parlé, il s'agissait en plus de patientes qui n'avait plus besoin d'aide... Imposée par la cadre du service ( situation ô combien ridicule, obligée de demander à mes patientes de faire comme ci elles avaient besoin d'un coup de main pour leur toilette alors qu'elles se débrouillaient seule) malgré toutes mes protestations. A la fin de cette msp, on m'a bien expliquer que je n'avais pas assez discuter avec ces patientes.
Le must, ce n'est pas quand l'étudiant arrive a oublier qu'il y a deux regards sur ses épaules. C'est quand l'étudiant ET le patient y arrivent. Le patient se comporte différemment en situation de msp, et c'est bien normal...
j'ai eu une dizaine d'heure de cours sur la relation d'aide. J'ai trouvé ça pauvre en enseignement concret. C'était très intéressant, mais la encore, il s'agissait seulement d'ingurgiter des listes a ressortir en éval théorique!
Ce n'est qu'en psychiatrie que j'ai vraiment compris de quoi il s'agissait et en quoi ça pouvait être utile de connaitre tout ça. Et ça m'a été utile!
Pour ce qui est des DDS, je n'ai jamais passé énormément de temps dessus, pour ma part. Ca à toujours été fait "à l'arrache" sur des feuilles cartonnées, le plus souvent la veille de la msp... Et je ne me suis jamais plantée, parce que j'avais compris bien avant la msp ou se situait les problèmes a prendre en charge. Mais ça ne suffit pas d'être dans une démarche de compréhension, d'apprentissage, de remise en question.
Ce n'est jamais assez. On en fait toujours trop peu. C'est ça qui est stressant. D'être jugée, sans arrêt. De devoir justifier sa manière de prendre en charge ses études. De devoir expliquer que si on ne pose pas de questions, ce n'est pas parce qu'on a pas d'interrogation, mais qu'on veut d'abord essayer de trouver soi même la réponse. De devoir expliquer qu'on préfère travailler chez soi, et pas sur un bout du plan de travail de la salle de soin.
Le pire qu'on m'ai reproché étant de ne pas être restée pour observer la réanimation d'un patient alors même qu'il y avait 6 personnes dans la même pièce et que j'étais aller voir la cadre du service pour qu'elle me supervise dans les préparations et injections d'insulines, parce que j'étais la seule personne disponible et que les autres patients attendait. On m'a reprochée de ne pas avoir traitée ce patient comme un cas intéressant (je savais que j'allais en voir d'autre...), un truc trop cool à voir.
être toujours sur le qui vive de l'erreur qu'on va nous reprocher, c'est stressant. Je ne dis pas que ça l'a pas été avant, ni rien. Mais on a tous une sensibilité différente. Je comprends donc pourquoi certains sont obligée de suivre des traitements pour tenir le coup.
Le must, ce n'est pas quand l'étudiant arrive a oublier qu'il y a deux regards sur ses épaules. C'est quand l'étudiant ET le patient y arrivent. Le patient se comporte différemment en situation de msp, et c'est bien normal...
j'ai eu une dizaine d'heure de cours sur la relation d'aide. J'ai trouvé ça pauvre en enseignement concret. C'était très intéressant, mais la encore, il s'agissait seulement d'ingurgiter des listes a ressortir en éval théorique!
Ce n'est qu'en psychiatrie que j'ai vraiment compris de quoi il s'agissait et en quoi ça pouvait être utile de connaitre tout ça. Et ça m'a été utile!
Pour ce qui est des DDS, je n'ai jamais passé énormément de temps dessus, pour ma part. Ca à toujours été fait "à l'arrache" sur des feuilles cartonnées, le plus souvent la veille de la msp... Et je ne me suis jamais plantée, parce que j'avais compris bien avant la msp ou se situait les problèmes a prendre en charge. Mais ça ne suffit pas d'être dans une démarche de compréhension, d'apprentissage, de remise en question.
Ce n'est jamais assez. On en fait toujours trop peu. C'est ça qui est stressant. D'être jugée, sans arrêt. De devoir justifier sa manière de prendre en charge ses études. De devoir expliquer que si on ne pose pas de questions, ce n'est pas parce qu'on a pas d'interrogation, mais qu'on veut d'abord essayer de trouver soi même la réponse. De devoir expliquer qu'on préfère travailler chez soi, et pas sur un bout du plan de travail de la salle de soin.
Le pire qu'on m'ai reproché étant de ne pas être restée pour observer la réanimation d'un patient alors même qu'il y avait 6 personnes dans la même pièce et que j'étais aller voir la cadre du service pour qu'elle me supervise dans les préparations et injections d'insulines, parce que j'étais la seule personne disponible et que les autres patients attendait. On m'a reprochée de ne pas avoir traitée ce patient comme un cas intéressant (je savais que j'allais en voir d'autre...), un truc trop cool à voir.
être toujours sur le qui vive de l'erreur qu'on va nous reprocher, c'est stressant. Je ne dis pas que ça l'a pas été avant, ni rien. Mais on a tous une sensibilité différente. Je comprends donc pourquoi certains sont obligée de suivre des traitements pour tenir le coup.
cedr1c a écrit :L'aspect relationnel est aussi quantifiable, mais on ne peut pas demander à un étudiant d'etre autonome et compétent dans ce domaine, alors que ce n'est presque pas enseigné (allez, une heure de reformulation, dans un cours appelé "relation d'aide"...).
Pourquoi préparer des démarches de soin en se tuant au travail, pourquoi vouloir rendre un joli travail scolaire, avec un beau tableau, avec des jolies couleurs? L'essentiel est il dans la forme? Combien de temps demandait on à l'écrit pour faire un cas concret, sans en plus avoir l'image de la personne en face? Pas besoin de passer 10 heures dessus.
Tout à fait d'accord sur l'aspect relationnel.....
Certains formateurs nous poussent à rendre un "joli travail scolaire"
Ils évaluent en suivant eux-même scrupuleusement leurs jolis tableaux de notation.
C'est paradoxal, en même temps on te reproche de ne pas agir en adulte (en stage comme à l'école) mais on t'infantilise complètement : si tu prends des initiatives ça va pas (surtout si tu as déjà ta propre conceptions des soins infirmiers qui n'est pas toujours celle de l'infirmière qui t'encadre), si tu en prend pas ça va pas.....
On passes notre temps à jongler entre des conceptions différentes des formateurs (eux même ayant des discours trés variés...) à des conceptions différentes des infirmières...pour tout et n'importe quoi......
de quoi de rendre dingue quand cela dure trois ans et des poussières......
presque 35ans, une puce de presque 4 ans et un homme tip-top
Dont l'acteur principale n'est pas souvent le patient...Il fait plus parti du décor.....nadiabgb a écrit :Cet évaluation devient pour certains étudiants mais aussi pour certain formateurs une vrai mise en scène où, pour ma part je ne pense n'avoir jamais oublié le patient......
Certains services aussi se mèle de cette mis en scène...
les veilles de certaines msp la cadre ou les infirmers s'assurent que pour un fois les prescriptions médiacles soient à jour...Qu'il y ai tout le matériel, aolrs que cela fait deux semaines que tu galère pour courir après tel ou tel truc......
Même les médecins: quand on leur dit c'est pour une msp, ils font des prescriptions nickel ou il prenne encore plus en charge un patient.....
A l'inverse nous étudiants on se retrouve à discuté avec l'assistant sociale (alors que nous ne lui avaons pas adresser la parole avant) uniquement pour notre sacro sainte démarche de soin.....
Ces msp se transforment parfois, dans certains services en belle mise en scène
presque 35ans, une puce de presque 4 ans et un homme tip-top
Ilamaga a écrit :Le pire qu'on m'ai reproché étant de ne pas être restée pour observer la réanimation d'un patient alors même qu'il y avait 6 personnes dans la même pièce et que j'étais aller voir la cadre du service pour qu'elle me supervise dans les préparations et injections d'insulines, parce que j'étais la seule personne disponible et que les autres patients attendait. On m'a reprochée de ne pas avoir traitée ce patient comme un cas intéressant (je savais que j'allais en voir d'autre...), un truc trop cool à voir..
si je suis d'accordavec le relationnel en MSP qui est completement faussé par l'évaluation
par contre le cas tu cites, perso ça me gave aussi qu'un étudiant se tire pdt une réa. car c'est une situation particulière et tu m'excusera les préparations d'insulines ça tu vas en voir d'autres. (je hurle quand des collègues font faire ça à l'étudiant pour ne pas trop etre à la bourre après la réa)
prétendre que ce n'est pas grave de louper un soins peu courant et que de toute façons on le reverra peut etre un jour est un peu prétentieux.
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Réponse à Haegen en mp.
Peggy, c'est exactement le genre de réflexion qui pourri la vie des étudiants... Je n'ai bien évidemment pas raconter l'histoire en détail, puisque ce n'est pas le sujet... et je me suis probablement mal exprimée.
Ca me donne l'impression que quand on est étudiant, et en particulier quand on est souvent au contact des professionnels, il faut vraiment apprendre a se taire, parce que tout ce qu'on peut dire peut être retenu contre nous. Il faut s'expliquer, se justifier, encore et encore.
C'est déprimant, en y pensant.
Peggy, c'est exactement le genre de réflexion qui pourri la vie des étudiants... Je n'ai bien évidemment pas raconter l'histoire en détail, puisque ce n'est pas le sujet... et je me suis probablement mal exprimée.
Ca me donne l'impression que quand on est étudiant, et en particulier quand on est souvent au contact des professionnels, il faut vraiment apprendre a se taire, parce que tout ce qu'on peut dire peut être retenu contre nous. Il faut s'expliquer, se justifier, encore et encore.
C'est déprimant, en y pensant.