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Message par LOTUS07 »

samedi 21 juillet 2007, mis à jour à 09:36
Une vallée canadienne souhaite être privée de téléphone portable Reuters

Les autorités d'une zone rurale de Colombie britannique espèrent, en bannissant les relais de téléphonie mobile, attirer de nombreux visiteurs en quête de calme.

"Le fait que nous n'ayons pas de service de téléphonie mobile signifie que nous pouvons profiter de la vie sans le bruit incessant des sonneries suivi immédiatement par une conversation à voix haute", a déclaré vendredi Bill Roberts, de la Commission de développement économique de la vallée de Slocan.

Un groupe d'habitants de cette vallée du sud-est de la Colombie britannique, au Canada, a demandé à l'entreprise Telus de ne pas construire le relais de téléphonie mobile qui était prévu à New Denver, une ancienne ville minière qui compte aujourd'hui environ 600 habitants.

Si Telus décide de ne pas édifier ce relais, le groupe de développement local compte promouvoir le label "sans portable" de la vallée pour encourager le tourisme, a fait savoir Roberts.

Il affirme que loin d'être hostile à la technologie moderne, la vallée est en train de construire un système qui permettra aux habitants d'avoir accès à l'internet à haut débit en wifi. Roberts possède lui-même un portable qu'il utilise quand il se déplace.

"Je suis assez heureux qu'il ne fonctionne pas à New Denver", a-t-il dit. "J'ai été enchaîné à un téléphone portable."
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Message par LOTUS07 »

Une nuit magique pour Harry Potter

Une nuit de sorcellerie. Le 7e tome en version anglaise de la saga Harry Potter, qui scelle le sort de l'apprenti-sorcier et doit mettre un point final à la série, a été mis en vente dans le monde entier, samedi à 00h01. Pour l’occasion, l’ouverture nocturne exceptionnelle de nombreuses librairies a donné lieu à diverses situations rocambolesques.

En Grande-Bretagne, terre natale de cette saga inventée par la Britannique J.K. Rowling, des files d’attente de lecteurs attendaient l’ouverture des librairies pour se procurer «Harry Potter et les Reliques de la mort», pavé de plus de 600 pages.
A la librairie Waterstone's à Piccadilly (centre de Londres), l'une des plus importantes du pays, plusieurs milliers d'aficionados venus du monde entier, souvent affublés de chapeaux de sorciers ou autres uniformes de l'école de Poudlard, ont accueilli avec des cris de joie et des embrassades l'ouverture des portes.
Pendant ce temps, J.K. Rowling a lu pendant une vingtaine de minutes le début de son 7e livre - son préféré, a-t-elle révélé sur son site - à 500 chanceux survoltés qui avaient été tirés au sort en juin, au musée d'Histoire naturelle de Londres.

La région Asie-Pacifique n'a pas non plus échappé à la Pottermania, où des festivités étaient prévues tout au long du week-end pour marquer la sortie du livre. Au Bangladesh, vendredi, jour de prière pour les musulmans, les bureaux de la douane sont restés exceptionnellement ouverts pour permettre aux fans de découvrir à temps les dernières aventures de l'apprenti-sorcier, tandis qu'en Thaïlande, l'ambassadeur de Grande-Bretagne avait prévu de se lever tôt pour remettre personnellement le premier exemplaire du livre à Bangkok.

En Australie, un jeune homme de 21 ans n'a pas hésité à risquer sa vie pour tenter de récupérer son bon d'achat emporté par le vent. Il a plongé dans les eaux glaciales d'un lac de Sydney, mais au lieu du précieux reçu, il a juste attrapé une hypothermie et a fini la nuit à l'hôpital. Apitoyé, un médecin a appelé une librairie locale pour s'assurer que le fan recevrait son exemplaire du livre.

A Karachi (Pakistan), une bombe a été désamorcée dans la nuit de vendredi à samedi dans une voiture garée devant un centre commercial, où devait se presser la foule dès l'aube pour la vente du dernier tome de «Harry Potter». Après un coup de téléphone anonyme, «la police a fait échouer un attentat à la voiture piégée» sur le parking de l'un des plus grands centre commerciaux de la capitale économique du Pakistan, a déclaré le chef de la police judiciaire de la ville, Manzoor Mughal. Selon lui, une bombe de 10 kg, dont la nature n'a pas été précisée, était dissimulée dans le véhicule volé. «Il est très probable que cela soit lié (au lancement du livre) et elle aurait tué de nombreuses personnes si elle avait explosé», a ajouté l'officier de police.

La sortie de ce livre n’a pas fait que le bonheur des lecteurs. Les ventes des libraires pourraient battre de nouveaux records. Une porte-parole de la chaîne de libraires Waterstones a déclaré espérer vendre trois millions d'exemplaires du 7e tome dans les premières 24 heures. A New York, la chaîne de librairies Borders, a annoncé avoir déjà vendu 1,5 million d'exemplaires sur Internet et par téléphone avant même le lancement officiel en Amérique du Nord. Et le seul site de vente en ligne Amazon a enregistré 2,2 millions de réservations dans le monde pour le dernier Harry Potter.

De son côté, le service d'assistance téléphonique pour les enfants Childline s'attend à recevoir de nombreux appels d'enfants affectés par l'issue de la saga et la mort de personnages. Il a reçu 6.000 appels à ce sujet l'an dernier et «encore plus cette année», a-t-il précisé.

Joe Raedle AFP/Getty Images ¦ Après des années d'attente fébrile, les millions de fans de Harry Potter ont enfin pu commencer samedi à dévorer la version anglaise du 7e tome de la saga, qui met un point final à cette série culte et scelle le sort de son apprenti-sorcier.

20Minutes.fr, éditions du 21/07/2007 - 10h51
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Message par LOTUS07 »

Les médecins du travail sonnent l’alarme chez IBM

Un travail harassant. Dix-neuf dépressions, deux «burn outs» (épuisement professionnel) et 116 urgences de consultation, parmi les 4.100 salariés du siège d'IBM France, rien que pour les six premiers mois de 2007. Dans un rapport, les médecins du travail sonnent l'alarme.

«Nous essayons de voir que faire»

La question du mal être au travail devient de plus en plus préoccupante et concrète: deux suicides de salarié survenus lundi 16 juillet chez Areva et PSA, qui s’ajoutent aux cas similaires de chez Renault et EDF, et au suicide à son domicile, en mars 2006, d'un salarié de chez IBM âgé de 34 ans reconnu comme maladie professionnelle. «Nous connaissons ces chiffres, prenons acte et essayons de voir que faire», a déclaré un porte-parole de la direction d’IBM. Quelques services ont d'ailleurs commencé à se réunir pour évoquer le vécu au travail.

Dès 2003, dans une démarche inédite à l'époque, les médecins avaient évalué les risques psycho-sociaux (stress, dépression...) sur plusieurs sites, révélant que 49% des salariés connaissaient un niveau de stress professionnel susceptible d'entraîner une pathologie psychique ou somatique.

En trois ans, ce pourcentage est passé à 65,7%, selon l'étude menée en 2006 sur une population représentative de 239 salariés d'IBM, à la demande du comité d'entreprise. Le stress découlerait de l'organisation et des relations au travail.

«IBM a perdu sa culture d'entreprise»

Parmi les plaintes récurrentes des salariés, recensées par les médecins du travail du siège à La Défense (Hauts-de-Seine), «une charge de travail excessive», une «remise en cause permanente des compétences», la «non-reconnaissance des efforts fournis», l'«irrespect» de certains managers ou encore la notation du personnel. Pour Jean-Michel Daire (CFDT), «IBM a perdu sa culture d'entreprise du fait de l'intégration de multiples sociétés en peu de temps et des restructurations incessantes qui ont conduit à la perte nette de 800 à 1.000 emplois chaque année entre 1992 et 2004». «Nous avons intégré cette précarité et manquons de repères», témoigne-t-il.

20Minutes.fr, éditions du 21/07/2007 - 12h55
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Message par LOTUS07 »

Un pub refuse d'interdire de fumer

Dans le nord-ouest de l’Angleterre, à Blackpool, il existe un pub qui résiste aux envahisseurs. Le patron du Happy Scots bar refuse obstinément d'interdire de fumer dans son établissement comme l'impose la nouvelle loi en vigueur depuis début juillet.

«Un des derniers grands plaisirs»

«Boire une pinte en fumant une cigarette est l'un des derniers grands plaisirs accordés à la classe ouvrière», explique Hamish Howitt, l‘Assurancetourix local.

Des inspecteurs de la mairie ont distribué sept citations à comparaître jeudi soir à ce farouche opposant à la loi interdisant de fumer dans les lieux publics, qui a même créé un parti politique dont l'acronyme «fags» est l'équivalent du mot «clopes» en français. Il a même fait une vidéo pas vraiment convaicante.

Propriétaires et gérants de pubs, de cafés et de boîtes de nuit sont tenus d'imposer l'interdiction de fumer dans leurs établissements depuis le 1er juillet, au risque de payer des amendes de 2.500 livres par fumeur en infraction dans leur établissement.

Hamish Howitt se dit prêt à aller en prison plutôt que payer ces amendes. «Je n'incite pas à fumer. Mon karaoké à côté du pub est non fumeur», justifie-t-il. «Je ne suis pas pro-fumeur, je suis pro-liberté. Et je ne suis pas prêt à jeter mes clients dehors, dans le vent et sous la pluie, pour fumer».

26.000 euros d'amende

Il doit comparaître devant un tribunal de droit pénal le 1er juillet. Il risque tout de même une amende de 17.500 livres (26.000 euros).

Pour féter l'événement, il organise un grand buffet gratuit dimanche à partir de 11 heures du matin. Au menu: saumon fumé, saucisse fumée, jambon fumé, maquereau fumé...

Fred Dufour AFP/Archives ¦ En Europe, l'Irlande a été la première, en mars 2004, à imposer une interdiction totale de fumer dans les lieux publics. L'Italie, la Suède, la Grande-Bretagne et l'Espagne ont également adopté des lois très draconiennes.

20Minutes.fr, éditions du 20/07/2007 - 19h45
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Message par HAMLET-30 »

HOMOPHOBIE

Laurent Gerra critiqué par
le Centre gai et lesbien

NOUVELOBS.COM | 21.07.2007 | 18:00

112 réactions

L'association a écrit au CSA après que l'humoriste a déclaré à propos de l'opération Vélib à Paris : "Ca va devenir la capitale de la pédale".

Laurent Gerra (Sipa)
Le Centre gai et lesbien a écrit une lettre ouverte au CSA pour se plaindre de propos de l'humoriste Laurent Gerra, tenus sur France 2, dans un registre jugé "sexiste" et "homophobe", apprend-on, vendredi 20 juillet. Invité, vendredi 13 juillet, de l'émission "Tour de France" sur France 2, l'humoriste déclarait, en imitant Jean-Pierre Coffe, à propos de l'opération Vélib : "Mais à Paris il y a plein de vélo maintenant, ça va devenir la capitale de la pédale Paris, regardez."

"Le service public doit être respectueux des personnes"

Le centre gai et lesbien rappelle au CSA que " France 2 fonctionne grâce à la redevance, que ce service public doit être respectueux des personnes et des lois et que l'éducation contre l'homophobie et le sexisme, mission de service public, passe aussi par la qualité des programmes télévisuels et un contrôle plus vigilant, de la part du CSA, des propos tenus par les animateurs et invités des programmes".
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Message par LittleFoetus »

:fleche: MM. Sarkozy et Brown prêts à se rendre "ensemble" au Darfour
LE MONDE | 21.07.07 | 13h33 • Mis à jour le 21.07.07 | 13h33

Sur le perron de l'Elysée, vendredi 20 juillet, Nicolas Sarkozy a accueilli Gordon Brown de plusieurs tapes très énergiques sur l'épaule. Après une heure d'entretien privé, le président de la République a rappelé devant la presse la bonne relation qu'il entretient avec "Gordon", depuis le temps où ils étaient tous deux ministres des finances. Et dit qu'il se félicitait de recevoir si vite, et "en ami", le nouveau premier ministre britannique.

"Gordon", nettement moins porté sur l'accolade, s'est gardé d'appeler Nicolas Sarkozy par son prénom. Il n'en a pas moins insisté sur leur volonté commune de prendre ensemble des initiatives "pour le bien de nos pays et pour le monde". L'un et l'autre ont fortement réaffirmé la vieille "entente cordiale" entre les deux pays, passant sous silence leurs différends sur le rôle de l'Europe face à la mondialisation. Ils ont affiché au moins deux priorités essentielles.

La première porte sur le Darfour. Les deux hommes ont déclaré qu'ils étaient prêts à "aller ensemble" au Soudan et au Tchad. Les ministres des affaires étrangères français et britannique se rendront préalablement à New York pour défendre un projet de résolution des Nations unies visant à permettre le déploiement rapide au Darfour d'une force Union africaine-ONU de quelque 20 000 hommes.

La deuxième priorité concerne l'environnement. Paris et Londres veulent réduire la TVA sur tous les produits "écologiquement propres". Les ministres des finances des deux pays seront chargés d'en convaincre la Commission. "Il est quand même anormal qu'une voiture qui pollue coûte moins cher qu'une voiture qui ne pollue pas", a dit M. Sarkozy.

Gordon Brown, qui dit "continuer de réfléchir à l'adoption de la monnaie unique", a remercié Nicolas Sarkozy pour sa solidarité face à la Russie, qui refuse d'extrader l'assassin présumé d'Alexandre Litvinenko, opposant russe réfugié à Londres. De source diplomatique élyséenne, M. Brown a également assuré M. Sarkozy qu'il soutiendrait Dominique Strauss-Kahn pour la présidence du FMI, sujet qui fâche en Grande-Bretagne.

Paris et Londres annonceront leurs ambitions communes en matière de défense, lors du prochain sommet franco-britannique, prévu à l'automne.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Découverte de trois gènes qui résistent au virus du sida
Romandie News - 19 juillet 2007 19:44

Une équipe internationale, incluant des chercheurs de Lausanne et de Genève, a identifié trois gènes qui résistent au virus du sida. L'exploit, publié dans "Science", ouvre des perspectives pour le développement de vaccins ou médicaments.

Les êtres humains réagissent différemment à une infection par le virus HIV. Certains individus disposent de défenses naturelles fortes, d'autres non. Ce qui a poussé les chercheurs, il y a quelques années, à se demander pourquoi on n'est pas tous égaux, a expliqué à Lausanne le professeur Amalio Telenti. Ce professeur de l'Institut de microbiologie de l'Université de Lausanne dirige le bras européen d'une vaste recherche génétique conduite depuis l'Université de Duke, aux Etats-Unis.

Les Américains ont fait appel aux Helvètes car ils se sont rendus compte que la Suisse, avec son étude de cohorte VIH, était "la mieux placée pour fournir un collectif humain bien documenté depuis plusieurs années", a déclaré le professeur Telenti.

L'étude a démarré avec un groupe de 30'000 personnes infectées par le virus HIV et recrutées par le biais d'une centaine d'hôpitaux dans le monde. Au final, les 29 chercheurs ont concentré leurs efforts sur 486 patients, en procédant à une analyse détaillée de leur génome.

"A notre grande surprise, on a trouvé trois gènes très puissants contre le virus", relate M. Telenti. "Le premier de ces gènes était déjà plus ou moins connu. Le deuxième n'avait encore jamais été investigué et du troisième, on ne savait rien", ajoute-t-il.

La découverte ouvre de larges perspectives de recherche, d'autant plus que les millions de données récoltées seront accessibles à tous les chercheurs. "Il y a une telle quantité d'informations utiles que nous ne serions pas capables de tout gérer. Il serait inapproprié de tout garder pour nous", a dit M. Telenti.

Ces recherches permettront de mieux comprendre le virus du sida et pourraient à terme déboucher sur le développement de vaccins voire de médicaments. Un médicament, développé à partir de la découverte - il y a quelques années - d'un autre gène qui protège de l'infection, devrait d'ailleurs arriver bientôt sur le marché.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Sécurité sociale: Midi-Pyrénées "mauvais élève" pour les arrêts de travail
AFP - 20.07.07 | 16h36

La région Midi-Pyrénées a enregistré une augmentation de 6,3% des arrêts de travail des salariés pendant les quatre premiers mois de l'année, contre 1,2% en moyenne pour les autres régions françaises, a-t-on appris auprès de la CPAM de Haute-Garonne.

La moyenne régionale cache de grande disparités entre le Gers (-11,7%) et le Lot (+ 18,3%), pour ces chiffres qui excluent les congés maternité, a-t-on appris auprès de la Caisse primaire d'assurance maladie de Haute-Garonne.

"Nous n'avons pas d'explications satisfaisantes, les contrôles mis en place depuis trois ans nous donnaient de bons résultats", a indiqué à l'AFP une responsable du service de maîtrise de santé de la CPAM.

"Nous allons renforcer le dispositif de contrôle en nous concentrant sur les arrêts répétitifs de courte durée qui sont notre cible prioritaire", a-t-elle ajouté.

L'assurance maladie de Haute-Garonne estime à 10,4% le nombre d'arrêts maladie considérés comme "injustifiés" en 2006. Elle a fait procéder cette année-là à 8.800 contrôles par ses médecins conseils.

Par ailleurs, deux inspecteurs procèdent également, pour le département, à des contrôles à domicile. En 2006, 16,3% de leurs visites ont "débouché sur des constats d'absence suivis de sanctions", entraînant une économie estimée à 30.477 euros.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Un dispositif de surveillance pour le vaccin Gardasil
NOUVELOBS.COM | 19.07.2007 | 14:10

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a mis en place un dispositif pour surveiller des éventuels effets indésirables et le niveau de protection du vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a annoncé jeudi 19 juillet, avoir mis en place un dispositif de surveillance des éventuels effets indésirables du vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, Gardasil, comme elle le fait pour d'autres médicaments nouveaux.
Gardasil est commercialisé en France par les laboratoires Sanofi Pasteur MSD depuis novembre 2006 et remboursé à 65% par la Sécurité sociale depuis le 11 juillet dernier.
"Bien qu'aucun risque important n'ait été identifié durant la phase de développement clinique du Gardasil", l'Afssaps a mis en place "un plan national de gestion des risques adapté", en complément du plan de gestion des risques européen, indique-t-elle jeudi dans un communiqué.

Effets et protection

Ce dispositif de surveillance vise à "détecter et étudier tout signalement d'effets indésirables nouveaux dans les conditions réelles d'utilisation de ce nouveau vaccin".
Le profil de sécurité d'emploi du vaccin a été évalué sur plus de 11.000 sujets, majoritairement de sexe féminin, âgés de 9 à 26 ans, précise l'Afssaps.
Le dispositif de surveillance permettra également de suivre le niveau de protection conféré par le vaccin. Actuellement, Gardasil s'administre en trois doses (la deuxième deux mois après la première injection, la troisième 6 mois après). "En fonction d'éventuels nouveaux éléments, il n'est pas exclu qu'une dose de rappel apparaisse nécessaire au-delà de 5 ans", indique l'Afssaps.

Entre 14 et 26 ans

La vaccination par Gardasil est destinée à protéger des infections causées par les papillomavirus de type 6, 11, 16 et 18, transmis par contact sexuel et qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l'appareil génital féminin et des cancers du col de l'utérus.
En France, la prescription du Gardasil "s'adresse aux jeunes filles de 14 ans et aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas encore eu de rapports sexuels, ou au plus tard durant l'année suivant leur premier rapport". La vaccination n'est pas recommandée en cas de grossesse, rappelle l'Afssaps.
L'agence souligne également que la vaccination ne remplace pas le dépistage par frottis vaginal, qui doit être poursuivi chez toutes les femmes, et que "le préservatif reste l'unique moyen de se protéger contre d'autres virus sexuellement transmissibles", comme celui du sida.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Le Rwanda, pays test pour l'accès aux médicaments
Par F.L. (avec AFP)
LIBERATION.FR : samedi 21 juillet 2007


Le pays est le premier à utiliser une dérogation au droit des brevets dans le cadre de l'OMC pour importer des traitements à bas coût depuis l'étranger.

C'est un test pour la santé publique mondiale et l'accès aux médicaments dans les pays du Sud. Le Rwanda est devenu le premier pays du monde à recourir à la décision de l'OMC permettant d'importer des médicaments génériques contre le sida, près de quatre ans après l'adoption de cette dérogation au droit des brevets, a annoncé vendredi l'OMC. Cette décision est cruciale car elle permet au Rwanda d'obtenir des copies génériques de traitements à bas prix plutôt que d'acheter des médicaments plus chers et encore protégés par des brevets.

Kigali a informé l'Organisation mondiale du commerce mardi de son intention d'importer du Canada sur deux ans 260.000 boîtes de TriAvir, un anti-rétroviral produit par la société Apotex. Le Rwanda devient le premier des 150 Etats membres de l'OMC à utiliser la disposition du 30 août 2003 arrachée de haute lutte après des années de négociations entre Nord et Sud. Cette décision autorise les pays producteurs de médicaments génériques, comme l'Inde, le Canada ou le Brésil, à vendre des copies de produits brevetés à des pays incapables d'en fabriquer eux-mêmes.

Elle complète la déclaration de Doha du 14 novembre 2001 qui a autorisé un pays à octroyer à une société nationale une "licence obligatoire" lui permettant de copier pour son usage interne un médicament étranger en cas de situation d'urgence sanitaire nationale comme le sida, le paludisme, la tuberculose ou "d'autres épidémies". La Thaïlande a invoqué ce texte en novembre dernier pour faire fabriquer des médicaments contre le sida. Cette décision a déclenché une bronca de l'industrie pharmaceutique en France et aux Etats-Unis.

Les organisations humanitaires ont estimé que les deux décisions de l'OMC étaient trop compliquées à mettre en oeuvre pour les pays pauvres. Dans un communiqué, l'organisation Oxfam s'est félicitée de la décision rwandaise et estimé qu'elle faisait figure de "test" pour l'efficacité de la décision de 2003. "Si elle s'avère impraticable, cette disposition doit être modifiée", a estimé l'association.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Le procès d'Abbott contre Act Up pourrait ne pas avoir lieu
LE MONDE | 20.07.07 | 14h28 • Mis à jour le 20.07.07 | 14h28

Le procès intenté par le laboratoire américain Abbott contre Act Up-Paris devant le tribunal correctionnel de Paris se tiendra-t-il ? L'audience a été fixée au 26 octobre 2007. Forts de nombreux soutiens, Act Up-Paris et le Réseau thaïlandais des séropositifs ont invité Miles White, le PDG de l'entreprise, à une réunion de conciliation avec les autorités thaïlandaises lundi 23 juillet, à l'ouverture de la conférence sur les traitements du sida qui se tient à Sidney (Australie).

L'association de malades du sida est poursuivie par le laboratoire à la suite d'une opération internationale de netstrike, qui a saturé le site Internet d'Abbott le 26 avril (Le Monde du 22 juin). Cette action visait à protester contre l'épreuve de force engagée par le laboratoire contre le gouvernement thaïlandais au sujet des brevets des médicaments contre le sida.

En décembre 2006, en vertu d'une disposition des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la propriété intellectuelle, les autorités de Bangkok passaient outre le brevet couvrant le Kaletra, une association de deux molécules anti-VIH, pour se le procurer à bas prix.

MOBILISATION DES ASSOCIATIONS

En représailles, Abbott bloquait la distribution en Thaïlande de ses nouveaux médicaments. En réponse à l'appel d'un groupe de malades thaïlandais, Act Up-Paris a organisé la netstrike du 26 avril. En cas de condamnation, l'association encourt une amende pouvant aller jusqu'à 70 000 euros.

De nombreuses voix se sont élevées en défense d'Act Up-Paris et en appui des autorités thaïlandaises. L'Organisation mondiale de la santé apporte "son soutien sans équivoque à l'utilisation par les pays en développement des flexibilités" des accords de l'OMC. Les associations de lutte contre le sida se sont mobilisées. Certaines comme Aides envisagent un boycott d'Abbott.

En France, le Conseil national du sida demande à Abbott de "changer d'attitude vis-à-vis des personnes atteintes par le VIH/sida" et de "revenir sur sa décision disproportionnée" de poursuivre Act Up. L'Agence nationale de recherches sur le sida apporte son soutien à "Act Up dans le conflit qui l'oppose au laboratoire Abbott", à qui elle demande de retirer sa plainte.

Dans les milieux pharmaceutiques, qui gardent en mémoire l'effet désastreux du procès de Pretoria où 39 laboratoires avaient dû battre en retraite après avoir poursuivi Nelson Mandela, l'intransigeance d'Abbott ne fait pas l'unanimité. Aux Etats-Unis, GlaxoSmithKline a estimé que, dans cette affaire, Abbott nuisait à l'image de l'industrie pharmaceutique.

"Nous avons eu plusieurs rencontres avec Act Up et nous voulons avancer vers une résolution rapide de ce sujet. Peut-être il n'y aura pas besoin d'aller jusqu'au bout de la procédure judiciaire, indique Françoise Poterre, directrice de la communication d'Abbott France. Abbott discute par ailleurs du dossier Kaletra avec les autorités thaïlandaises, mais en attendant nous continuons de fournir sans limitation ce médicament pour les malades qui en ont besoin."

ImageLe Kaletra, générique anti-sida.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Enceinte d’un homme marié : les droits et devoirs.
Morgane Cléon - neufmois.fr

Cet homme que vous aimez a une alliance à la main gauche. Pas vous. Malheureusement marié à une autre, votre histoire d’amour a des airs d’impossible. Et pourtant vous voilà enceinte de ce papillonneur. Vous voulez garder ce bébé, lui ne sait pas. Et même s’il le voulait, comment gérer cette double vie ?

Prévu ou non, vous attendez un enfant de cette passion interdite… Si vous décidez de le gardez, quel sera le statut de ce bébé ? Et son père, aura-t-il des droits, des devoirs ? Et vous, comment vous en sortir ? L’idéal pour vous et l’enfant serait que la situation s’arrange à l’amiable. Une situation claire, même difficile est indispensable au bien-être psychologique de l’enfant. Si le bébé est désiré des deux côtés, il serait alors bon de prendre une décision nette : devenir un couple légitime ou bien… Elever cet enfant seule. Concertez-vous avec votre ami pour savoir si vous informez la femme de votre ami de cette relation et de la grossesse qui en découle. Une fois les choses mises au clair, à vous de juger de quoi sera fait l’avenir de ce petit bout de vie qui grandit en vous. Avec ou sans père ?

Ses droits sur l’enfant.
Tout dépend de ce que vous avez décidé avec le géniteur. S’il le désire, votre ami pourra reconnaître le bébé à la mairie. Cette reconnaissance ne lui confère pas automatiquement l’autorité
parentale mais un droit de visite et d’hébergement de l’enfant. Si vous ne vivez pas avec lui, le père biologique devra verser une pension alimentaire pour l’enfant dès lors qu’il l’a reconnu ou que sa paternité a été établie. Au niveau légal, un enfant ‘adultérin’ reconnu aura les mêmes droits de succession qu’un enfant légitime.

S’il ne le reconnaît pas ?
Si votre amoureux ne souhaite pas reconnaître l’enfant, deux solutions s’imposent en fonction de votre entente. Si vous décidez d’assumer ce bébé seule et que vous faîtes une croix sur le papa biologique, vous voilà mère célibataire. Situation difficile à gérer, mais pas impossible : beaucoup de mamans ont réussi à élever seule leur enfant et en sont très fières. Cela ne signifie pas que vous resterez seule toute votre vie !

Quand ça se passe mal.
Souvent, une grossesse au sein d’un couple adultérin complique encore plus la relation, déjà peu simple. Amertume, rancoeurs et séparation sont souvent le lot des grossesses inattendues de ces couples. Si vous persévérer à vouloir faire reconnaître l’enfant par son père, vous pouvez opter pour un recours en justice. Long et coûteux, c’est parfois ce qu’il faut pour que vous acceptiez votre sort et fassiez attester votre relation. Dans les deux ans après la naissance de l'enfant, vous pouvez faire une action en reconnaissance de paternité. Le juge pourra ordonner une prise de sang. Si la paternité est attestée, ce bébé sera reconnu.La mère pourra solliciter l'allocation d’une pension alimentaire et même la mise en place d'un droit de visite et d'hébergement, ainsi que d’un devoir de surveillance.

Vos aides.

Votre statut de parent isolé vous donne le droit à deux types d’allocation.
L'allocation de soutien familiale (ASF) vous sera versée par la CAF si vous en faîtes la demande. Vous la toucherez automatiquement sans condition de ressource si le père de l’enfant ne l’a pas reconnu, et son montant est d’environ 80 € par mois et par enfant à charge. L’ASF sera versée durant quatre mois consécutifs. Au terme de ces mois, vous devrez intenter un recours auprès du Tribunal de Grande Instance pour réclamer une pension alimentaire au papa. En cas de mariage ou de vie maritale, le versement de l’ASF sera stoppé.

L’Allocation de Parent isolé(API) dépend de vos ressources propres. Ce revenu minimal de parent isolé se calcule en fonction de vos revenus. Vous aurez droit à environ 500 € pendant votre grossesse, et 700 € avec votre enfant. Pour percevoir cette allocation vous devez justifier de revenus faibles et vous devez vivre seule. Cette allocation dépend de nombreux critères : vos revenus mensuels, les allocations logement que vous touchez… Renseignez-vous auprès de votre CAF pour un calcul exact de son montant.

En tous les cas vous aurez besoin d’aide, tant financière que psychologique. Devenir mère est déjà un cap délicat, et lorsque la relation qui vous a fait devenir mère n’est pas reconnue ou légitime, cela se complique encore plus. Concentrez-vous sur le petit bébé qui grandit en vous et qui va vous combler de joie.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Mort subite du bébé d'un mois laissé assis longtemps
AFP - Publié le : 19.07.2007 | 06h54

Les tout jeunes bébés seraient vulnérables à la mort subite lorsqu'ils sont laissés longtemps assis, notamment en voiture, selon une étude canadienne publiée aujourd'dui par une revue spécialisée, les Archives of Disease in Childhood.

Les bébés de moins d'un mois seraient plus à risque de mourir subitement de cette façon, comparés aux nourrissons plus âgés, indique l'équipe du Dr Aurore Cote de l'Université McGill, Montréal, Canada.

L'étude a pris en compte l'ensemble des morts subites inattendues survenues parmi les bébés de 0 à 1 an au Québec entre 1991 et 2000.

Sur 534 décès enregistrés durant cette période, 508 ont fait l'objet d'investigations complètes. Sur les 508 étudiés, la mort a pu être expliquée dans 99 cas.

Dix sept (3,3%) des 508 décès sont survenus alors que les bébés se trouvaient assis, le plus souvent (dix cas), mais pas exclusivement, dans un siège auto.

Il n'y a pas eu de mort en excès parmi les prématurés en position assise, comme dans de précédentes études, notent les médecins canadiens.

En revanche, sur un total de 64 enfants morts avant l'âge d'un mois, six (9,4%) étaient assis contre seulement onze (2,4%) des 444 bébés de plus d'un mois : soit pour ceux de moins d'un mois, un risque presque quatre fois supérieur de mourir subitement alors qu'ils sont assis, comparés aux plus âgés.

Il semble que les bébés restent dans leur siège assez longtemps et pas qu'en voiture : "notre étude montre que les très jeunes bébés peuvent passer jusqu'à 16 heures par jour dans leur siège (presque six heures en moyenne sur 187 enfants étudiés)", notent les auteurs qui expliquent pourquoi ils se sont intéressé aux bébés de moins d'un mois.

Au premier mois de vie, la fréquence de problèmes cardiorespiratoires (pause respiratoire, ralentissement des battements du cœur et chute de l'oxygénation) est élevée et décroît significativement ensuite, que le bébé soit né prématuré ou non.

La longueur du temps passé assis et la présence d'un risque accru d'obstruction des voies respiratoires supérieures telles une anomalie cranio-faciale ou au niveau du larynx (un ramollissement à ce niveau appelé laryngomalacie) pouvant entraîner des difficultés à l'inspiration, contribuent au risque, relèvent ces spécialistes.

Il n'est pas question de remettre en cause l'utilité des sièges de sécurité pour les trajets auto, soulignent ces spécialistes. Ils souhaitent seulement que leurs observations soient prises en compte dans les recommandations sur l'usage des sièges pour bébés, et pas seulement en auto.

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matt
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Message par matt »

Désolé c 'est un peu long mais impératif à lire.


Souffrir au travail


Depuis quelques mois, on parle de plus en plus de cas de suicide au travail. Y a-t-il une accélération du phénomène ?


Autrefois, les suicides au travail étaient rarissimes. Le phénomène correspondait à des situations très précises, comme lors de l'exode rural, qui s'est accompagné d'une crise effroyable dans le monde agricole. Mais, depuis une dizaine d'années, les troubles musculo-squelettiques, le nombre de pathologies liées à la surcharge au travail, ce qu'on appelle aussi les karoshis ("mort par surtravail" en japonais) se multiplient à un rythme inquiétant.





Comment expliquer ce phénomène ?


Il faut en chercher l'origine dans la division du travail poussée à l'extrême. Celle-ci est avant tout au service d'une méthode de gouvernement au sein des entreprises, qui estime que plus on a de pouvoir disciplinaire, de maîtrise des gens, plus on gagne en termes d'efficacité et de réactivité. Or, la meilleure façon de dominer, c'est de diviser les gens. Mais depuis la crise du taylorisme, les salariés se sont organisés, ils ont créé de la solidarité au travers de mutuelles, de syndicats, obtenu le droit de grève, des protections, toutes sortes de choses qui enquiquinent les entreprises, d'où la volonté de casser ces protections.


C'est ce qui explique la tendance à l'individualisation des postes de travail et d'évaluation permanente des performances ?


Tout a commencé dans les activités de services à la fin des années 1980. L'informatisation a été un moyen sans lequel on n'aurait jamais pu déployer le système d'organisation dont Taylor avait rêvé. Dès lors, le poste de travail permet d'enregistrer, voire d'espionner, tout ce qu'on fait et tout ce qu'on ne fait pas. C'est ce qui a permis de systématiser l'individualisation des performances, dont on constate aujourd'hui les effets. Les solidarités, les liens, les protections ont commencé à sauter.


A partir de là, quel mécanisme se met en place pour aboutir à la souffrance au travail, qui peut se traduire, dans sa phase ultime, en suicide ?


Le suicide est l'aboutissement d'un processus de délitement du tissu social qui structure le monde du travail. Une organisation du travail ne peut pas être réductible à une division et à une répartition des tâches, froides et rationnelles, évaluables à tout instant. Dans le réel, les choses ne fonctionnent jamais comme on l'avait prévu. Elle doit reposer également sur le "vivre ensemble". Lorsqu'on se parle, qu'on s'écoute, qu'on se justifie autour d'un café, c'est là qu'on dit des choses qu'on n'évoque jamais dans un cadre plus institutionnel : on critique la hiérarchie, on parle de ce qui ne marche pas, de ce qui fait difficulté et de ce qui irrite, bref on fait remonter le réel, qui est souvent décalé par rapport à la façon dont le management voudrait que ça marche.

C'est dans ces lieux de convivialité, informels, que se transmettent beaucoup de ces éléments qui permettent de renouveler les accords normatifs, constitutifs des règles de travail et de la coopération dans l'entreprise. Activité obligatoire et convivialité marchent de pair. C'est très important, parce que c'est dans ces moments que se construit le plaisir de s'accomplir, de se retrouver sur des enjeux communs, bref de vivre. C'est un processus extrêmement pacificateur des relations dans l'entreprise.


Sauf que cela devient rare...


Gérer les rapports humains par la violence, les crocs-en-jambe, les humiliations, les calomnies est ce qu'il y a de plus facile. C'est banal. Le fait que les êtres humains peuvent aller au pire est une pente naturelle. Que quelqu'un souffre dans son travail n'est ni nouveau ni exceptionnel. Mais avant, la communauté de travail offrait des contreparties aux conditions de travail difficiles, aux injustices, aux harcèlements, à travers des systèmes de solidarité assez forts, qui permettaient de tenir le coup. On ne laissait pas l'autre s'enfoncer. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, souvent, le lien social a été liquidé, on ne peut plus compter sur les autres, parce que la communauté est divisée et désorganisée.


Le système des évaluations individuelles entretient-il cette dégradation de l'organisation du travail ?


Les systèmes d'évaluation cassent le collectif. Les gens n'ont plus les moyens et les conditions psychologiques pour délibérer, faire remonter les problèmes, participer à l'activité obligatoire, parce qu'il faut à tout prix atteindre des objectifs. Travailler sous cet angle, c'est échouer. En fait, dans le meilleur des cas, les évaluations ne mesurent que le résultat du travail, elles ne reposent que sur ce qui est visible, quantifiable et objectivable. Or le travail n'est pas ce qu'on croit. Il ne se limite pas au temps qu'on passe dans l'entreprise. Entre le travail et le résultat de mon travail, il n'y a pas de commune mesure. Où s'arrête votre travail ? Au bout des 8 heures quotidiennes ? Mais quand vous n'en dormez plus, quand vous en rêvez, ça en fait partie ? On voit bien que lorsqu'on dit qu'on a produit tant de pièces ou tant de kilowattheures, on n'a pas réellement mesuré le travail. Prenons l'exemple du fonctionnement d'une ANPE. Admettons que l'évaluation dépende du nombre d'entretiens effectués dans une journée. Si vous avez en face de vous quelqu'un de peu qualifié, qui a du mal à s'exprimer, le traitement va prendre plus de temps que pour quelqu'un qui a un profil mieux adapté au marché du travail. Or dans un système d'évaluation, la tentation sera grande pour que les plus anciens, ou les plus malins, ou les plus forts préemptent les dossiers les plus faciles et laissent aux plus jeunes ou aux plus faibles les cas les plus délicats. C'est injuste, parce que ce n'est pas forcément celui qui a travaillé le plus qui va être le mieux évalué.


Ce peut être parfois aussi le meilleur qui recueille une bonne évaluation ?

Cela peut arriver, mais avoir de meilleurs résultats constitue l'un des critères de l'excellence, mais pas le seul, car le travail n'est pas mesurable, n'est pas quantifiable. Ce sont avant tout les pairs qui peuvent se rendre compte que vous respectez les règles de l'art. Dans le système actuel, on met tout le monde en concurrence, avec des critères qui peuvent conduire à des injustices, voire à de la déloyauté, pour parvenir à ses fins. C'est tout cela qui concourt au délitement auquel on assiste.





Mais, pourtant, les entreprises ne sont-elles pas de plus en plus rentables ?


Il s'agit de performances en termes de profit, mais pas en termes d'amélioration de la qualité du travail. Prenons le tropisme de la qualité totale, qui actuellement se répand de toutes parts. C'est un système redoutable et pervers, car la qualité totale n'existe pas. Si on la décrète, on pousse les gens à frauder et à tricher. Comme il s'agit d'un idéal inatteignable, on est tenté de tordre la réalité. On compense par de la communication, on multiplie les bilans d'activité flatteurs, on truande. Du patron au salarié, chacun à son niveau participe au trucage. Dans ce système, il peut y avoir dégradation de la qualité du travail alors qu'on dégage des bénéfices. Quand on fait le bilan, cela donne des Eron, des Vivendi, des WorldCom, des AZF... Enron est un cas très intéressant, car ce n'est pas l'affaire d'un délinquant, c'est l'affaire de toutes les petites tricheries causées par une certaine organisation du travail, de la qualité totale érigée en principe intangible, qui pousse les gens à mentir et à ne pas faire les retours sur les décalages qu'il peut y avoir avec la réalité.


La remise en cause du système des évaluations, du management par le stress, est-elle compatible avec la compétition mondiale ? Certains parlent de guerre économique...


Il n'y a pas de guerre économique. Dans nos pays, de l'argent, on n'en a jamais eu autant que maintenant. La France n'a jamais été aussi riche. Ce n'est pas le manque de moyens qui nous empêche de faire des efforts et des progrès dans l'organisation du travail. Ce qui manque, c'est une volonté politique, capable de remettre à plat des processus qui sont en train de créer une casse sociale sérieuse. Les suicides en entreprise, de plus en plus nombreux, sont un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système.


Quelles sont les solutions ?


La clé ne peut pas venir d'en haut, car tout le monde est sous pression, et, dans ce phénomène de cascade, il n'est pas facile de calmer le stress. L'une des voies consiste à s'appuyer sur la capacité des gens à reprendre la parole pour améliorer le "vivre ensemble". Savoir se dire ce qui rend la vie impossible, faire remonter les suggestions, avoir la volonté de se poser pour réfléchir, dialoguer avec l'autre. Le plus difficile pour l'encadrement, c'est d'écouter, et ensuite de le traduire en termes de management.


Croyez-vous que nous serons capables de le mettre en oeuvre ?


Nous souffrons beaucoup du court-termisme des dirigeants. Economistes et politiques exaltent le système qui consiste à ramasser le maximum d'argent dans un minimum de temps. Or ces bénéfices sont de plus en plus déconnectés du travail. Le "vivre ensemble" n'est pas rentable immédiatement, mais il est fondamental pour la pérennité du système. En tout état de cause, on ne laisse pas des gens mourir à cause du travail. On ne peut pas accepter qu'au nom de l'efficacité économique on casse notre société en mettant les gens sur le bord de la route. Cette violence générée par une mauvaise organisation du travail, c'est la société qui doit ensuite l'assumer en termes de dégâts sociaux et financiers. On ne peut pas constamment pomper le capital humain et l'intelligence collective sans se préoccuper des conséquences. Parce qu'au bout d'un moment, il n'y aura plus rien à pomper, nous aurons une société invivable, et le système économique ne fonctionnera plus. On a peut-être déjà atteint ces limites.

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Message par HAMLET-30 »

Drame familial à Noisy-Champs

NOUVELOBS.COM | 22.07.2007 | 11:16

Une jeune mère de famille s'est suicidée en se jetant sur les voies de la gare après avoir très vraisemblablement tué ses deux enfants de 18 mois et 4 ans.



Une femme de 28 ans s'est donné la mort samedi en gare de Noisy-Champs (Seine-et-Marne), après avoir probablement tué ses deux enfants, âgés de quatre ans et dix-huit mois, dont les corps ont été retrouvés au domicile de la famille, a-t-on appris auprès du parquet de Meaux. La femme s'est jetée sur la voie du RER vers 10h50, a précisé le procureur de la République adjoint de Meaux, Philibert Demory. Elle a pu être identifiée à l'aide de documents contenus dans son sac à main, qui ont également conduit les enquêteurs au domicile de la famille, à Champs-sur-Marne, où les corps ont été découverts, ainsi que l'arme du crime, un couteau.

4 ans et 18 mois

Le corps d'un garçon de quatre ans gisait dans le salon, alors que celui de son frère, âgé de dix-huit mois, se trouvait dans une chambre à coucher, a précisé Philibert Demory, selon lequel les pompiers n'ont pu que constater le décès. La femme vivait seule avec ses deux enfants, son compagnon ayant quitté le domicile en février dernier. Il n'avait pas encore pu être joint par le parquet de Meaux samedi soir. Philibert Demory a précisé que le parquet n'excluait aucune hypothèse dans son enquête, d'autant plus qu'il s'agissait d'une femme "intégrée, qui a un emploi, dont tout le voisinage s'accorde à dire que c'est une femme sans histoire". (Avec AP)
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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