Travailler, être muter en psy (envies, choix, incertitudes)
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
c´est dommage d´entendre de tel choses de la psychiatrie en France.
Moi je travaille comme infirmiere psy. en suisse et je dois dire qu´on a un role tres important dans les hopitaux ( desolee les accents ne marchent pas sur mon clavier...)
Enfaite les infirmiers sont les personnes les plus proches des patients pendant tout leur sejour. On travaille intensement avec les diagnostics nourrissants, les plans de soins, on a 3-4 patients desquels on est responsable du premier au dernier jour du sejour. De plus on est pas habilles en blanc comme aux soins generaux. On tavaille avec nos vetements de tous les jours et on gagne min. 3000.- euros / mois...
Comment ca se passe chez vous? je suis tres curieuse de savoir parceque je pense m´installer a paris prochainement et travailler en tant qu´infirmiere psy. en France meme si je viens de lire que les conditions ne sont pas les memes... mais je veux quand meme revenir en France
Moi je travaille comme infirmiere psy. en suisse et je dois dire qu´on a un role tres important dans les hopitaux ( desolee les accents ne marchent pas sur mon clavier...)
Enfaite les infirmiers sont les personnes les plus proches des patients pendant tout leur sejour. On travaille intensement avec les diagnostics nourrissants, les plans de soins, on a 3-4 patients desquels on est responsable du premier au dernier jour du sejour. De plus on est pas habilles en blanc comme aux soins generaux. On tavaille avec nos vetements de tous les jours et on gagne min. 3000.- euros / mois...
Comment ca se passe chez vous? je suis tres curieuse de savoir parceque je pense m´installer a paris prochainement et travailler en tant qu´infirmiere psy. en France meme si je viens de lire que les conditions ne sont pas les memes... mais je veux quand meme revenir en France

steiner a écrit :Comment ca se passe chez vous? je suis tres curieuse de savoir parceque je pense m´installer a paris prochainement et travailler en tant qu´infirmiere psy.
En fait, j'ai l'impression que les conditions de travail varient sensiblement d'un hôpital à l'autre (en fonction des chefs de service et des finances de l'établissement). J'ai quand même peur que tu sois un peu déçue par l'ambiance, comparé à la Suisse...Mais bon, ça ne coûte rien d'essayer

bonjour,
les canadiens et américains travaillent comme en suisses il me semble. c'est ce qu'il y a de mieux.
en france sa serait possible mais je pense que les soignants ne sont pas motivés car nous ne faisons plus de psy mais du sociale et nous travaillons pour nous nourrir et le reste tout le monde s'en fou. dans certain départemeznt des patients qui étaient partis pour des prises en charge faute de structures en france reviennent car les juges des tutelles en accord avec les politiques qui doutent des prises en charges belges ne veulent plus financer, donc il reviennent en psy. ouais!!!! vive le france
les canadiens et américains travaillent comme en suisses il me semble. c'est ce qu'il y a de mieux.
en france sa serait possible mais je pense que les soignants ne sont pas motivés car nous ne faisons plus de psy mais du sociale et nous travaillons pour nous nourrir et le reste tout le monde s'en fou. dans certain départemeznt des patients qui étaient partis pour des prises en charge faute de structures en france reviennent car les juges des tutelles en accord avec les politiques qui doutent des prises en charges belges ne veulent plus financer, donc il reviennent en psy. ouais!!!! vive le france
c'est à prés le même constat que je fais
en 7 ans j'ai constaté que nous somme passés dans mon service, d'un univers psy, avec une vrai réfléxion psy et un vrai travail de psy à un service de soins généraux (le somatique rassurant beaucoup de jeunes diplomés atterrissant en psy pas par vocation mais dans l'idée de partir dans un service plus gratifiant une fois leurs "classes" faites ) dans lequel ont s'interresse plus au probléme de constipation généré par les neuroleptiques que par les symptôme qui imposent ces traitement
et d'autre part notre service de psy général si "interressant" grace à la diversité des pathologies et des patients, se transforme peu à peu en un service de gérontopsy pour alzeimer et frontaux qui y résident faute de structure adaptées... dur de devoir prendre en charge un jeune ado pris d'une bouffée délirante aigue au milieu de ces patients pour qui la psy ne peut plus rien, enfin là c'est un autre débat...
le turn over est trés grand, en 7 ans j'ai vu défiler bon nombre de collégues qui ne sont pas restés et je suis devenue l'une des dinosaures du service

en 7 ans j'ai constaté que nous somme passés dans mon service, d'un univers psy, avec une vrai réfléxion psy et un vrai travail de psy à un service de soins généraux (le somatique rassurant beaucoup de jeunes diplomés atterrissant en psy pas par vocation mais dans l'idée de partir dans un service plus gratifiant une fois leurs "classes" faites ) dans lequel ont s'interresse plus au probléme de constipation généré par les neuroleptiques que par les symptôme qui imposent ces traitement
et d'autre part notre service de psy général si "interressant" grace à la diversité des pathologies et des patients, se transforme peu à peu en un service de gérontopsy pour alzeimer et frontaux qui y résident faute de structure adaptées... dur de devoir prendre en charge un jeune ado pris d'une bouffée délirante aigue au milieu de ces patients pour qui la psy ne peut plus rien, enfin là c'est un autre débat...
le turn over est trés grand, en 7 ans j'ai vu défiler bon nombre de collégues qui ne sont pas restés et je suis devenue l'une des dinosaures du service

- mononoke
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travailler en psychiatrie
Coucou
Mon souhait serait de reintegrer la psychiatrie, or le fait de ne plus y etre aller, provoque che moi une certaine peur ( je sais pas pourquoi)
Quand j etais eleve, ça se passait tres bien, et je savais que tot ou tard je le reintegrerais aujourd hui, je suis dans le doute, peur de me faire frapper, peur que seul le statut d eleve me protegeait alors que là je devrais etre intervenir directement en agissant si le patient se montrent violent!
Ainsi j ai pensé commencer par un service tel que les CATTP ( je precise que je n ai pas encore envoyer de lettre),
je vous demande votre avis merci bien...
Je cherche vraiment le coté relationnel , l ecoute, prendre son temps avec ses patients et les pathologies psychiatriques m interessent beaucoup
merci
Mon souhait serait de reintegrer la psychiatrie, or le fait de ne plus y etre aller, provoque che moi une certaine peur ( je sais pas pourquoi)
Quand j etais eleve, ça se passait tres bien, et je savais que tot ou tard je le reintegrerais aujourd hui, je suis dans le doute, peur de me faire frapper, peur que seul le statut d eleve me protegeait alors que là je devrais etre intervenir directement en agissant si le patient se montrent violent!
Ainsi j ai pensé commencer par un service tel que les CATTP ( je precise que je n ai pas encore envoyer de lettre),
je vous demande votre avis merci bien...
Je cherche vraiment le coté relationnel , l ecoute, prendre son temps avec ses patients et les pathologies psychiatriques m interessent beaucoup
merci
"31" 1-20-31" 1-10-28"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"
- mononoke
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cedr1c a écrit :Il est très rare de commencer en CATTP, je ne sais pas si cela va être accepté.
En service, il y a une équipe, tu n'es jamais seul dans une prise de décision.
j ai des amies qui ont reintegré d abord les urgences psy, ou les CATTP, et a qui on a dis OK alors qu ils sortaient du DE, donc je verrais
question : vous pensz quoi de la psychiatrie à LARIBOISIERE?
"31" 1-20-31" 1-10-28"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"
- errantgris
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Bonjour mononoke, je suis moi-même infirmier en psychiatrie depuis quelques années et je souhaiterai pouvoir te faire part de mon expérience.
Je travaille depuis maintenant 4 ans dans un service de gestion de crise en psychiatrie adulte, les patients que nous recevons 24h/24 et 7jr/7 sont des adultes en crise, le plus souvent « non volontaire » pour les soins.
Cette conjonction patient en pleine décompensation / non compliant pourrait faire craindre une explosion de violence, mais il n’en est rien.
Les situations de violence sont relativement rares peut être parce que ces personnes sont aidées avant qu’elles ne perdent leurs contrôles.
As-tu vécu de mauvaises expériences qui te font craindre les situations sous tensions ?
La violence existe sous différentes formes et à différente intensité en psychiatrie mais elle n’est pas « forcement » présente dans les services. C’est un risque à évaluer, à mesurer et à prendre en compte mais il ne faut pas que cela te tétanise. C’est peut être là le danger.
Mais quoi qu’il en soit, tu n’es pas seul à agir. Et on ne te demande surtout pas de te transformer en super héros qui est sensé régler toutes les situations. Peut être pourrais tu envisager de passer quelques jours en observation dans un service psychiatrique de ta région ? Histoire de dédramatiser la situation et de reprendre pied dans ce domaine de soins qui t’attire.
Amicalement, errantgris.
Je travaille depuis maintenant 4 ans dans un service de gestion de crise en psychiatrie adulte, les patients que nous recevons 24h/24 et 7jr/7 sont des adultes en crise, le plus souvent « non volontaire » pour les soins.
Cette conjonction patient en pleine décompensation / non compliant pourrait faire craindre une explosion de violence, mais il n’en est rien.
Les situations de violence sont relativement rares peut être parce que ces personnes sont aidées avant qu’elles ne perdent leurs contrôles.
As-tu vécu de mauvaises expériences qui te font craindre les situations sous tensions ?
La violence existe sous différentes formes et à différente intensité en psychiatrie mais elle n’est pas « forcement » présente dans les services. C’est un risque à évaluer, à mesurer et à prendre en compte mais il ne faut pas que cela te tétanise. C’est peut être là le danger.
Mais quoi qu’il en soit, tu n’es pas seul à agir. Et on ne te demande surtout pas de te transformer en super héros qui est sensé régler toutes les situations. Peut être pourrais tu envisager de passer quelques jours en observation dans un service psychiatrique de ta région ? Histoire de dédramatiser la situation et de reprendre pied dans ce domaine de soins qui t’attire.
Amicalement, errantgris.
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- Fidèle
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- Localisation : Angouleme
- Contact :
mutation en secteur psychiatrique
Bonjour,je souhaite me faire muter en secteur psychiatrique.Je dois donc envoyer un courrier au directeur.Pouvez vous me donner des conseils pour rediger cette lettre,y a t il des choses specifiques que je dois ecrire.Merci de votre aide
Re: mutation en secteur psychiatrique
guims76 a écrit :Bonjour,je souhaite me faire muter en secteur psychiatrique.
En HL ou en HO ?

Bon, allez, un peu de sérieux...en fait cela rejoint le topic de juléjalou relatif à l'entretien d'embauche ; le directeur en question s'intéressera à tes compétences et à ta motivation... Le reste me paraît secondaire.
Bonne continuation
