Culture Générale
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La vitamine C bloquerait certains cancers en neutralisant une protéine
WASHINGTON (AFP) - La vitamine C et d'autres antioxydants empêcheraient le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine (HIF-1), selon une recherche conduite aux Etats-Unis publiée lundi.
Des cancers à progression rapide comme celui du foie consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux faisant qu'ils dépendent absolument d'une protéine dite HIF-1 (facteurs induits par l'hypoxie) pour leur survie.
Cette protéine, découverte il y a une dizaine d'années par des chercheurs américains, compense la diminution d'oxygène disponible dans les cellules. Mais elle ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule.
Les radicaux libres semblent jouer un rôle dans le vieillissement.
Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres et neutralisent l'HIF-1 bloquant le développement de la tumeur cancéreuse.
Jusqu'alors la médecine pensait que les antioxydants empêchaient en détruisant les radicaux libres que ces derniers n'endommagent l'ADN et n'entraînent le développement d'un cancer.
Cette découverte réalisée sur des souris de laboratoire sur lesquelles des cancers ont été induits a été le fruit de travaux conduits par le Dr Chi Dang, un cancérologue et professeur de médecine à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est).
"Les vertus anticancéreuses potentielles des antioxydants ont motivé de nombreux essais cliniques et des études" depuis ces dernières décennies, relève le Dr Dang.
"En découvrant le mécanisme par lequel agissent les antioxydants nous pouvons maximiser leurs effets thérapeutiques", dit-il.
Il y a près de 30 ans, le Dr Linus Pinus, lauréat du Nobel de médecine, avait été le premier à avancer l'idée alors controversée que des compléments de vitamine C pourraient avoir des effets anti-cancéreux.
WASHINGTON (AFP) - La vitamine C et d'autres antioxydants empêcheraient le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine (HIF-1), selon une recherche conduite aux Etats-Unis publiée lundi.
Des cancers à progression rapide comme celui du foie consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux faisant qu'ils dépendent absolument d'une protéine dite HIF-1 (facteurs induits par l'hypoxie) pour leur survie.
Cette protéine, découverte il y a une dizaine d'années par des chercheurs américains, compense la diminution d'oxygène disponible dans les cellules. Mais elle ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule.
Les radicaux libres semblent jouer un rôle dans le vieillissement.
Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres et neutralisent l'HIF-1 bloquant le développement de la tumeur cancéreuse.
Jusqu'alors la médecine pensait que les antioxydants empêchaient en détruisant les radicaux libres que ces derniers n'endommagent l'ADN et n'entraînent le développement d'un cancer.
Cette découverte réalisée sur des souris de laboratoire sur lesquelles des cancers ont été induits a été le fruit de travaux conduits par le Dr Chi Dang, un cancérologue et professeur de médecine à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est).
"Les vertus anticancéreuses potentielles des antioxydants ont motivé de nombreux essais cliniques et des études" depuis ces dernières décennies, relève le Dr Dang.
"En découvrant le mécanisme par lequel agissent les antioxydants nous pouvons maximiser leurs effets thérapeutiques", dit-il.
Il y a près de 30 ans, le Dr Linus Pinus, lauréat du Nobel de médecine, avait été le premier à avancer l'idée alors controversée que des compléments de vitamine C pourraient avoir des effets anti-cancéreux.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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La vitamine D dotée d'un potentiel médicinal puissant, selon une étude
WASHINGTON (AFP) - Prendre des compléments de vitamines D pourrait réduire les risques de mortalité dus à des maladies comme le cancer ou le diabète, selon une étude publiée lundi, qui vient conforter l'idée selon laquelle les antioxydants auraient un important potentiel médicinal.
Les Dr Philippe Autier de l'Agence internationale de recherche sur le cancer à Lyon (France) et Sara Gandini de l'Institut européen du cancer à Milan (Italie) ont analysé les résultats de 18 essais cliniques conduits avant novembre 2006 sur 57.311 personnes de 50 ans et plus.
Au cours d'une période moyenne de suivi de 5,7 années, les personnes qui ont pris de la vitamine D présentaient un risque de mortalité 7% moindre que ceux ayant pris un placebo, ont conclu ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Archives of Internal Medicine, publiées par le Journal of the American Medical Association.
Les doses prises par les participants étaient de 528 unités internationales.
Dans neuf essais cliniques où les participants ont eu des analyses de sang, leur organisme avait une teneur en vitamine D de 1,4 à 5,2 fois plus importante que ceux ne prenant pas de compléments.
Ces résultats vont dans le sens d'études faites précédemment, qui indiquaient que des déficiences en vitamine D étaient liées à une mortalité plus élevée par cancer, maladies cardio-vasculaires et diabète, responsables de 60% à 70% des décès dans les pays riches.
"S'il existe des liens entre la carence de vitamine D et ces maladies, prendre des compléments de cette vitamine doit logiquement entraîner une baisse de la mortalité", écrivent les auteurs de cette recherche, qui ajoutent cependant que "les mécanismes par lesquels les compléments de vitamine D agissent pour réduire toutes ces causes de mortalité ne sont pas clairs".
La vitamine D, qui est synthétisée par la peau sous l'effet de l'exposition au soleil, pourrait neutraliser des mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses prolifèrent ou doper le système immunitaire.
Cette méta-analyse "est une nouvelle preuve du rôle bénéfique joué par la vitamine D pour la santé", écrit dans un éditorial le Dr Edward Giovannucci, de la faculté de médecine de l'université Harvard.
En juin, la Société Canadienne du Cancer (SCC) avait recommandé aux adultes de prendre quotidiennement 1.000 unités internationales de vitamine D pendant l'automne et l'hiver, comme moyen efficace de prévenir le cancer.
La SCC citait les nombreux liens entre la vitamine D et une réduction des risques de cancers de la prostate, du sein et colorectal.
Une étude publiée au printemps dans l'American Journal of Clinical Nutrition révélait qu'une combinaison de suppléments de vitamine D et de calcium réduisait les risques de tous les cancers chez les femmes post-ménopausées.
Par ailleurs, selon une recherche publiée lundi par l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), la vitamine C et d'autres antioxydants empêchent apparemment le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine, dite HIF-1.
Certains cancers à progression rapide consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux et dépendent absolument de cette protéine, qui compense la diminution d'oxygène dans les cellules.
Mais celle-ci ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule. Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres, neutralisant l'HIF-1 et bloquant le développement de la tumeur cancéreuse, selon cette étude
WASHINGTON (AFP) - Prendre des compléments de vitamines D pourrait réduire les risques de mortalité dus à des maladies comme le cancer ou le diabète, selon une étude publiée lundi, qui vient conforter l'idée selon laquelle les antioxydants auraient un important potentiel médicinal.
Les Dr Philippe Autier de l'Agence internationale de recherche sur le cancer à Lyon (France) et Sara Gandini de l'Institut européen du cancer à Milan (Italie) ont analysé les résultats de 18 essais cliniques conduits avant novembre 2006 sur 57.311 personnes de 50 ans et plus.
Au cours d'une période moyenne de suivi de 5,7 années, les personnes qui ont pris de la vitamine D présentaient un risque de mortalité 7% moindre que ceux ayant pris un placebo, ont conclu ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Archives of Internal Medicine, publiées par le Journal of the American Medical Association.
Les doses prises par les participants étaient de 528 unités internationales.
Dans neuf essais cliniques où les participants ont eu des analyses de sang, leur organisme avait une teneur en vitamine D de 1,4 à 5,2 fois plus importante que ceux ne prenant pas de compléments.
Ces résultats vont dans le sens d'études faites précédemment, qui indiquaient que des déficiences en vitamine D étaient liées à une mortalité plus élevée par cancer, maladies cardio-vasculaires et diabète, responsables de 60% à 70% des décès dans les pays riches.
"S'il existe des liens entre la carence de vitamine D et ces maladies, prendre des compléments de cette vitamine doit logiquement entraîner une baisse de la mortalité", écrivent les auteurs de cette recherche, qui ajoutent cependant que "les mécanismes par lesquels les compléments de vitamine D agissent pour réduire toutes ces causes de mortalité ne sont pas clairs".
La vitamine D, qui est synthétisée par la peau sous l'effet de l'exposition au soleil, pourrait neutraliser des mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses prolifèrent ou doper le système immunitaire.
Cette méta-analyse "est une nouvelle preuve du rôle bénéfique joué par la vitamine D pour la santé", écrit dans un éditorial le Dr Edward Giovannucci, de la faculté de médecine de l'université Harvard.
En juin, la Société Canadienne du Cancer (SCC) avait recommandé aux adultes de prendre quotidiennement 1.000 unités internationales de vitamine D pendant l'automne et l'hiver, comme moyen efficace de prévenir le cancer.
La SCC citait les nombreux liens entre la vitamine D et une réduction des risques de cancers de la prostate, du sein et colorectal.
Une étude publiée au printemps dans l'American Journal of Clinical Nutrition révélait qu'une combinaison de suppléments de vitamine D et de calcium réduisait les risques de tous les cancers chez les femmes post-ménopausées.
Par ailleurs, selon une recherche publiée lundi par l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), la vitamine C et d'autres antioxydants empêchent apparemment le développement de certaines tumeurs cancéreuses en neutralisant une protéine, dite HIF-1.
Certains cancers à progression rapide consomment tellement d'énergie qu'ils brûlent tout l'oxygène disponible autour d'eux et dépendent absolument de cette protéine, qui compense la diminution d'oxygène dans les cellules.
Mais celle-ci ne peut pas fonctionner sans des radicaux libres, parties instables et très réactive d'une molécule. Les antioxydants comme la vitamine C détruisent ces radicaux libres, neutralisant l'HIF-1 et bloquant le développement de la tumeur cancéreuse, selon cette étude
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A New York, la poussière est retombée… mais l'asthme s'envole
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 11 septembre, 08h00
Six ans après l'attentat contre les tours jumelles, près de 4% de l'ensemble des sauveteurs et de ceux qui ont travaillé dans les décombres du World Trade Center en 2001, souffrent d'asthme. Un taux qui grimpe à 7% pour ceux qui sont restés plus de 3 mois sur le site…
C'est la révélation d'une étude centrée sur 25 000 personnes qui ont oeuvré à Ground Zero, dans les ruines des tours jumelles. Les chiffres sont plus de 12 fois supérieurs à ce qui aurait pu être attendu pour cette population si l'attentat n'avait pas eu lieu.
Avec le recul, les auteurs déplorent également qu'un trop grand nombre de personnes ait travaillé sans porter d'appareil de protection respiratoire. « La plus forte incidence d'asthme se retrouve parmi ceux qui en ont été privés » regrette le Dr Thomas Frienden, du Service médical de la ville de New York. « L'inhalation des poussières est fortement liée à la survenue d'affections respiratoires. Ces résultats rappellent l'importance de porter des équipements adéquats en de telles circonstances. Même si dans l'urgence, il n'est pas si simple de s'organiser pour équiper tout le monde ».
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 11 septembre, 08h00
Six ans après l'attentat contre les tours jumelles, près de 4% de l'ensemble des sauveteurs et de ceux qui ont travaillé dans les décombres du World Trade Center en 2001, souffrent d'asthme. Un taux qui grimpe à 7% pour ceux qui sont restés plus de 3 mois sur le site…
C'est la révélation d'une étude centrée sur 25 000 personnes qui ont oeuvré à Ground Zero, dans les ruines des tours jumelles. Les chiffres sont plus de 12 fois supérieurs à ce qui aurait pu être attendu pour cette population si l'attentat n'avait pas eu lieu.
Avec le recul, les auteurs déplorent également qu'un trop grand nombre de personnes ait travaillé sans porter d'appareil de protection respiratoire. « La plus forte incidence d'asthme se retrouve parmi ceux qui en ont été privés » regrette le Dr Thomas Frienden, du Service médical de la ville de New York. « L'inhalation des poussières est fortement liée à la survenue d'affections respiratoires. Ces résultats rappellent l'importance de porter des équipements adéquats en de telles circonstances. Même si dans l'urgence, il n'est pas si simple de s'organiser pour équiper tout le monde ».
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Pipi au lit, pensez hygiène de vie…
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 11 septembre, 10h00
Quand un enfant fait encore pipi au lit après l'âge de 5 ans, les spécialistes parlent d'énurésie nocturne primaire isolée. Une maladie qui peut et doit être prise en charge. Au cours des Entretiens de Bichat qui ont ouvert leurs portes hier, des médecins ont débattu des principaux conseils d'hygiène de vie.
La maladie a des causes physiologiques et médicales établies : vessie trop petite, production d'urine excessive durant le sommeil, perception insuffisante de l'envie d'uriner. Une des raisons de l'énurésie s'explique aussi par une prise de boisson excessive en fin d'après-midi et en soirée. Selon le Dr Iiona Alova pédiatre et spécialiste de la maladie à l'hôpital Necker-Enfants Malades, à Paris, « l'expérience montre que bon nombre d'enfants énurétiques ne boivent pratiquement rien au petit déjeuner ou à l'école. Quand ils rentrent assoiffés et déshydratés, ils boivent beaucoup jusqu'à l'heure du coucher ».
Vous devez conseiller à votre petit de boire suffisamment au petit déjeuner mais également tout au long de la journée et peu le soir. Evitez au maximum de lui proposer les boissons gazeuses ou sucrées. Elles favorisent les pipis au lit.
Autre conseil d'importance, habituez-le à uriner à heures fixes. Enfin aidez-le à noter dans un calendrier, ses prises de boissons, ses mictions (avec si possible les volumes urinés), ses nuits sèches et ses pipis au lit. « Le calendrier mictionnel est un outil essentiel tout au long de la prise en charge. Initialement, il renseigne le médecin sur le mode de vie de l'enfant, ensuite il lui permet de réévaluer le diagnostic et de mesurer le degré de motivation de l'enfant ».
Autant de techniques qui ont prouvé leur efficacité. « Par le simple respect des conseils d'hygiène de vie, un enfant sur cinq va guérir », souligne Iiona Alova. « Pour les autres, un traitement spécifique complémentaire sera éventuellement nécessaire ».
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 11 septembre, 10h00
Quand un enfant fait encore pipi au lit après l'âge de 5 ans, les spécialistes parlent d'énurésie nocturne primaire isolée. Une maladie qui peut et doit être prise en charge. Au cours des Entretiens de Bichat qui ont ouvert leurs portes hier, des médecins ont débattu des principaux conseils d'hygiène de vie.
La maladie a des causes physiologiques et médicales établies : vessie trop petite, production d'urine excessive durant le sommeil, perception insuffisante de l'envie d'uriner. Une des raisons de l'énurésie s'explique aussi par une prise de boisson excessive en fin d'après-midi et en soirée. Selon le Dr Iiona Alova pédiatre et spécialiste de la maladie à l'hôpital Necker-Enfants Malades, à Paris, « l'expérience montre que bon nombre d'enfants énurétiques ne boivent pratiquement rien au petit déjeuner ou à l'école. Quand ils rentrent assoiffés et déshydratés, ils boivent beaucoup jusqu'à l'heure du coucher ».
Vous devez conseiller à votre petit de boire suffisamment au petit déjeuner mais également tout au long de la journée et peu le soir. Evitez au maximum de lui proposer les boissons gazeuses ou sucrées. Elles favorisent les pipis au lit.
Autre conseil d'importance, habituez-le à uriner à heures fixes. Enfin aidez-le à noter dans un calendrier, ses prises de boissons, ses mictions (avec si possible les volumes urinés), ses nuits sèches et ses pipis au lit. « Le calendrier mictionnel est un outil essentiel tout au long de la prise en charge. Initialement, il renseigne le médecin sur le mode de vie de l'enfant, ensuite il lui permet de réévaluer le diagnostic et de mesurer le degré de motivation de l'enfant ».
Autant de techniques qui ont prouvé leur efficacité. « Par le simple respect des conseils d'hygiène de vie, un enfant sur cinq va guérir », souligne Iiona Alova. « Pour les autres, un traitement spécifique complémentaire sera éventuellement nécessaire ».
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La majorité des Français favorable au contrôle de la vue des conducteurs
AFP - il y a 2 heures 18 minutes
PARIS (AFP) - La majorité des Français plébiscite un renforcement du contrôle de la vue pour les conducteurs, selon un sondage rendu public mardi par l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav).
92% des personnes interrogées se déclarent ainsi tout à fait favorables (62%) ou plutôt favorables (30%) à ce que l'on rende obligatoire un examen de contrôle visuel à partir de 60 ans. 83% sont favorables à un examen obligatoire de contrôle visuel tous les 5 ans, et 89% favorables à "un véritable test de la vision" pour obtenir le permis de conduire.
Pourtant, si la vue est le sens jugé le plus utile (80% des répondants) pour "parer les risques de la ville", avoir une bonne vision n'apparaît pas comme la qualité primordiale. Ce sont les réflexes (75%), la vigilance (67%) qui arrivent en tête, avant le champ visuel (61%) et une bonne vision de loin (35%).
Selon l'Asnav, 8 millions de conducteurs en France ont une vue mal ou non corrigée, dont 1 million ayant une vue inférieure au 5/10e exigés par le code de la route.
Les Journées de la vision de l'Asnav auront pour thème cette année "les capacités visuelles et la conduite". Elles se dérouleront du 8 au 13 octobre (www.journeesdelavision.info).
Enquête menée par Opinionway du 7 au 13 juin auprès d'un échantillon de 1.000 individus de 18 à 60 ans représentatif de la population française.
AFP - il y a 2 heures 18 minutes
PARIS (AFP) - La majorité des Français plébiscite un renforcement du contrôle de la vue pour les conducteurs, selon un sondage rendu public mardi par l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav).
92% des personnes interrogées se déclarent ainsi tout à fait favorables (62%) ou plutôt favorables (30%) à ce que l'on rende obligatoire un examen de contrôle visuel à partir de 60 ans. 83% sont favorables à un examen obligatoire de contrôle visuel tous les 5 ans, et 89% favorables à "un véritable test de la vision" pour obtenir le permis de conduire.
Pourtant, si la vue est le sens jugé le plus utile (80% des répondants) pour "parer les risques de la ville", avoir une bonne vision n'apparaît pas comme la qualité primordiale. Ce sont les réflexes (75%), la vigilance (67%) qui arrivent en tête, avant le champ visuel (61%) et une bonne vision de loin (35%).
Selon l'Asnav, 8 millions de conducteurs en France ont une vue mal ou non corrigée, dont 1 million ayant une vue inférieure au 5/10e exigés par le code de la route.
Les Journées de la vision de l'Asnav auront pour thème cette année "les capacités visuelles et la conduite". Elles se dérouleront du 8 au 13 octobre (www.journeesdelavision.info).
Enquête menée par Opinionway du 7 au 13 juin auprès d'un échantillon de 1.000 individus de 18 à 60 ans représentatif de la population française.
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Alain, 52 ans, ou l'anorexie au masculin
Par Par Annick BENOIST AFP - il y a 1 heure 44 minutes
PARIS (AFP) - "Les autres sont +dans+ la vie, je suis +en dehors+ de la vie. J'en souffre atrocement. Au point que je me suis forgé une carapace, de peur de souffrir davantage. Ce qui renforce encore mon isolement. Je ne sais pas comment sortir de ce cercle vicieux".
A 52 ans, Alain G., tourne depuis plus de 30 ans autour d'une anorexie obsédante, omniprésente, qui martyrise sa pensée, comme son corps. 46 kilos pour 1,75m, ostéoporose, fractures de fatigue. Plus de cheveux. Plus de dents à cause des vomissements quotidiens.
Sans compter les urgences et hospitalisations à répétition. En raison de ses "TS" (tentatives de suicide) médicamenteuses : il en compte cinq pour ce seul mois de juillet. Certains de ses amis -avertis par message- ont pris leurs distances, redoutant un chantage affectif. Trop violent.
Lui-même avoue : "Je me plains d'un grand vide et, paradoxalement, je crée le vide".
Dans son studio parisien, méticuleusement tenu et décoré -il se veut "esthète"-, Alain s'inquiète de votre confort, de votre faim ou de votre soif éventuelles. S'excuse des jappements de sa petite chienne qu'il gourmande, enferme dans la salle de bains. S'excuse encore dix fois avant de se livrer.
Tout a commencé à l'âge de 21 ans, à la faveur d'une hépatite B qu'il avait contractée en laboratoire, en deuxième année de médecine à la fac d'Amiens.
"Un prétexte, je pense. Sans doute l'anorexie était-elle sous-jacente".
Etait-ce parce que ses parents attendaient trop de lui? Son frère aîné était un garçon "à problèmes", souffrant de troubles psychiatriques, placé en hospitalisation d'office pour avoir menacé son parrain de le tuer. A-t-il voulu "réparer" sa
défaillance aux yeux des parents?
"Toujours est-il que j'ai été un petit garçon bien sage, poli, sans excentricité vestimentaire. J'ai porté des culottes courtes très tard, je n'avais pas droit aux jeans".
Etait-il vraiment cet enfant sage, ou jouait-il un rôle? Il s'interroge encore. Se repenche sans cesse sur ce passé qu'il perçoit comme "ennuyeux", mais baigné de l'affection des siens, de la douceur d'une grand-mère paternelle qui vivait à demeure.
Adolescence solitaire, apparemment sans problème. Sauf que...
A la troisième rencontre, Alain évoque avec réticence cette histoire d'attouchements, subis vers 12/13 ans. Quelque chose qui émerge dans ses entretiens actuels avec son thérapeute.
D'une façon générale, sa sexualité est réduite à sa plus simple expression : "je suis quasiment puceau. A l'époque de mon adolescence, on ne parlait pas de sexualité, on disait seulement qu'il fallait faire attention avec les nanas, sans explications".
Quand l'hépatite s'est déclarée, Alain est retourné chez ses parents. "La maladie a été le prétexte à rentrer dans l'anorexie. Restrictive d'abord ("je pouvais rester 4, 5, 6 jours sans manger"), puis boulimique ("sachant que je pouvais tout régurgiter"), avec des addictions à l'alcool ("désinhibiteur").
Depuis, chaque journée est la même : "une orange le matin, une ou deux pommes à midi et, le soir, une crudité, un petit bout de jambon, un peu de baguette. Puis les vomissements -même pour trois grains de riz-, qui calment l'angoisse, mais qui fatiguent. Alors je dors".
Les plaisirs? "En dehors de deux heures de marche quotidiennes, je ne me souviens pas en avoir eu. Je pense que je n'y ai pas droit. Que si je me lâchais, j'aurais peur de ce qu'on pourrait penser de moi. Peur de décevoir, de faillir".
Seule "fêlure" exprimée, bien qu'inconsciente chez Alain : "Craquotte", le nom de sa petite chienne.
Par Par Annick BENOIST AFP - il y a 1 heure 44 minutes
PARIS (AFP) - "Les autres sont +dans+ la vie, je suis +en dehors+ de la vie. J'en souffre atrocement. Au point que je me suis forgé une carapace, de peur de souffrir davantage. Ce qui renforce encore mon isolement. Je ne sais pas comment sortir de ce cercle vicieux".
A 52 ans, Alain G., tourne depuis plus de 30 ans autour d'une anorexie obsédante, omniprésente, qui martyrise sa pensée, comme son corps. 46 kilos pour 1,75m, ostéoporose, fractures de fatigue. Plus de cheveux. Plus de dents à cause des vomissements quotidiens.
Sans compter les urgences et hospitalisations à répétition. En raison de ses "TS" (tentatives de suicide) médicamenteuses : il en compte cinq pour ce seul mois de juillet. Certains de ses amis -avertis par message- ont pris leurs distances, redoutant un chantage affectif. Trop violent.
Lui-même avoue : "Je me plains d'un grand vide et, paradoxalement, je crée le vide".
Dans son studio parisien, méticuleusement tenu et décoré -il se veut "esthète"-, Alain s'inquiète de votre confort, de votre faim ou de votre soif éventuelles. S'excuse des jappements de sa petite chienne qu'il gourmande, enferme dans la salle de bains. S'excuse encore dix fois avant de se livrer.
Tout a commencé à l'âge de 21 ans, à la faveur d'une hépatite B qu'il avait contractée en laboratoire, en deuxième année de médecine à la fac d'Amiens.
"Un prétexte, je pense. Sans doute l'anorexie était-elle sous-jacente".
Etait-ce parce que ses parents attendaient trop de lui? Son frère aîné était un garçon "à problèmes", souffrant de troubles psychiatriques, placé en hospitalisation d'office pour avoir menacé son parrain de le tuer. A-t-il voulu "réparer" sa
défaillance aux yeux des parents?
"Toujours est-il que j'ai été un petit garçon bien sage, poli, sans excentricité vestimentaire. J'ai porté des culottes courtes très tard, je n'avais pas droit aux jeans".
Etait-il vraiment cet enfant sage, ou jouait-il un rôle? Il s'interroge encore. Se repenche sans cesse sur ce passé qu'il perçoit comme "ennuyeux", mais baigné de l'affection des siens, de la douceur d'une grand-mère paternelle qui vivait à demeure.
Adolescence solitaire, apparemment sans problème. Sauf que...
A la troisième rencontre, Alain évoque avec réticence cette histoire d'attouchements, subis vers 12/13 ans. Quelque chose qui émerge dans ses entretiens actuels avec son thérapeute.
D'une façon générale, sa sexualité est réduite à sa plus simple expression : "je suis quasiment puceau. A l'époque de mon adolescence, on ne parlait pas de sexualité, on disait seulement qu'il fallait faire attention avec les nanas, sans explications".
Quand l'hépatite s'est déclarée, Alain est retourné chez ses parents. "La maladie a été le prétexte à rentrer dans l'anorexie. Restrictive d'abord ("je pouvais rester 4, 5, 6 jours sans manger"), puis boulimique ("sachant que je pouvais tout régurgiter"), avec des addictions à l'alcool ("désinhibiteur").
Depuis, chaque journée est la même : "une orange le matin, une ou deux pommes à midi et, le soir, une crudité, un petit bout de jambon, un peu de baguette. Puis les vomissements -même pour trois grains de riz-, qui calment l'angoisse, mais qui fatiguent. Alors je dors".
Les plaisirs? "En dehors de deux heures de marche quotidiennes, je ne me souviens pas en avoir eu. Je pense que je n'y ai pas droit. Que si je me lâchais, j'aurais peur de ce qu'on pourrait penser de moi. Peur de décevoir, de faillir".
Seule "fêlure" exprimée, bien qu'inconsciente chez Alain : "Craquotte", le nom de sa petite chienne.
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La relaxation, un recours contre le stress et ses manifestations
AP - il y a 1 heure 31 minutes
PARIS - Souvent confondue avec des méthodes "de détente" peu sérieuses ou encore assimilée à un massage, la relaxation n'a pas toujours la place qu'elle mérite. Car des maladies de la peau à l'alcoolisme, des troubles sexuels à la douleur chronique ou à l'anxiété, elle a plus d'une fois représenté un recours contre le stress et ses différentes manifestations.
C'est du moins le constat que font d'année en année de nombreux médecins relaxateurs, psychologues ou kinésithérapeutes, des spécialistes qui utilisent cette pratique en complément des thérapeutiques classiques. On ne compte d'ailleurs plus les témoignages de patients qui plaident pour cette méthode encore insuffisamment utilisée.
Dérivée de l'hypnose, la relaxation est un terme générique qui recouvre deux types de pratiques: l'une est neurophysiologique, l'autre psychothérapique.
Le courant neurophysiologique est représenté par la méthode de Jacobson. Elle est fondée sur un apprentissage de la décontraction neuro-musculaire et la découverte de la corrélation existant entre le tonus musculaire et les émotions. Le courant psychothérapique est plus axé sur l'expression des émotions révélées par cette pratique.
Mais quelle que soit la méthode employée, l'objectif des relaxations est d'induire chez le patient un état de conscience modifiée de type hypnotique qui permet de faire surgir des émotions, des traumatismes ou encore des souvenirs refoulés.
Les indications de ces méthodes sont vastes. Elles concernent les manifestations générales de l'anxiété, notamment ses répercussions sur le système cardio-vasculaire, les appareils respiratoire, digestif et uro-génital, le traitement de la douleur et le domaine de l'allergie (asthme et eczéma). Elle est de plus en plus préconisée dans la prise en charge des malades cancéreux.
Après une période creuse, ces thérapies semblent renaître. Bien appliquée, la relaxation permet une amélioration objective de certains symptômes (hypertension artérielle, ulcère, anxiété) et une meilleure prise de conscience de la dimension psychologique de ces symptômes. Elle apprend au sujet à se prendre en charge.
Ce résultat ne peut pas être obtenu avec des méthodes de relaxation rapides. C'est pourquoi il est important que les gens soient avertis de la longueur de ce traitement, une consigne que suivent la plupart des relaxateurs, selon lesquels des résultats ne sont pas obtenus avant un an environ. AP
AP - il y a 1 heure 31 minutes
PARIS - Souvent confondue avec des méthodes "de détente" peu sérieuses ou encore assimilée à un massage, la relaxation n'a pas toujours la place qu'elle mérite. Car des maladies de la peau à l'alcoolisme, des troubles sexuels à la douleur chronique ou à l'anxiété, elle a plus d'une fois représenté un recours contre le stress et ses différentes manifestations.
C'est du moins le constat que font d'année en année de nombreux médecins relaxateurs, psychologues ou kinésithérapeutes, des spécialistes qui utilisent cette pratique en complément des thérapeutiques classiques. On ne compte d'ailleurs plus les témoignages de patients qui plaident pour cette méthode encore insuffisamment utilisée.
Dérivée de l'hypnose, la relaxation est un terme générique qui recouvre deux types de pratiques: l'une est neurophysiologique, l'autre psychothérapique.
Le courant neurophysiologique est représenté par la méthode de Jacobson. Elle est fondée sur un apprentissage de la décontraction neuro-musculaire et la découverte de la corrélation existant entre le tonus musculaire et les émotions. Le courant psychothérapique est plus axé sur l'expression des émotions révélées par cette pratique.
Mais quelle que soit la méthode employée, l'objectif des relaxations est d'induire chez le patient un état de conscience modifiée de type hypnotique qui permet de faire surgir des émotions, des traumatismes ou encore des souvenirs refoulés.
Les indications de ces méthodes sont vastes. Elles concernent les manifestations générales de l'anxiété, notamment ses répercussions sur le système cardio-vasculaire, les appareils respiratoire, digestif et uro-génital, le traitement de la douleur et le domaine de l'allergie (asthme et eczéma). Elle est de plus en plus préconisée dans la prise en charge des malades cancéreux.
Après une période creuse, ces thérapies semblent renaître. Bien appliquée, la relaxation permet une amélioration objective de certains symptômes (hypertension artérielle, ulcère, anxiété) et une meilleure prise de conscience de la dimension psychologique de ces symptômes. Elle apprend au sujet à se prendre en charge.
Ce résultat ne peut pas être obtenu avec des méthodes de relaxation rapides. C'est pourquoi il est important que les gens soient avertis de la longueur de ce traitement, une consigne que suivent la plupart des relaxateurs, selon lesquels des résultats ne sont pas obtenus avant un an environ. AP
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Médicaments en épicerie à Casablanca : la justice en marche, les patients oubliés
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 31 minutes
A Casablanca, deux mois après la saisie dans des épiceries, de 50 000 boîtes d'Aspro (aspirine) et de Claradol (à base de paracétamol) des laboratoires Bayer HealthCare Pharma, rien ou presque ne semble avoir été fait pour sensibiliser le public au danger de ces pratiques. La campagne de communication des autorités ne débutera en effet… qu'en janvier l'an prochain.
Or le temps presse. Avoir accès à des médicaments sans avis médical, c'est très dangereux. L'aspirine peut en effet provoquer chez le nourrisson une maladie grave, le syndrome de Reye. Son utilisation est aussi formellement interdite en cas d'ulcère de l'estomac ou d'hémophilie. L'affaire est donc très sérieuse !
D'ailleurs sur le plan judiciaire, le dossier semble avancer. « Nous avons fait les inspections adéquates » nous a précisé le Dr Med Abdelmoumen Mahly, chef de division de l'information du ministère de la santé marocain. « Une instruction est en cours. Bayer s'est même porté partie civile. Des saisies ont été effectuées et plusieurs personnes appréhendées. Je peux vous confirmer aujourd'hui que le trafic de médicament a été stoppé. »
Officiellement donc, aucune boîte d'Aspro ou de Claradol n'est disponible à Casablanca hors du circuit légal de distribution. Une affirmation qui laisse perplexe M. Chérif Lamrani, président du Conseil marocain de l'Ordre des Pharmaciens Fabricants et Répartiteurs (COPFR). « Il n'existe pas aujourd'hui de volonté politique pour lutter contre les trafics de médicaments qui, d'ailleurs, ne datent pas d'hier. Bayer est une victime dans cette affaire. En 1998 déjà, on avait retrouvé des produits du laboratoire Roche en vente à l'extérieur des officines. A l'époque, les pouvoirs publics n'avaient pas donné suite. »
« C'est comme si rien ne s'était passé ! »
Depuis, la méfiance est palpable entre les pharmaciens et leur ministère de tutelle. « Nous n'avons pas accès à tout le dossier » poursuit Chérif Lamrani. « Les enjeux économiques sont énormes. Le réseau illégal démantelé à Casablanca n'est que l'arbre qui cache la forêt. »
Y a-t-il défaut de volonté politique ou s'agit-il seulement de lenteurs administratives aux implications dangereuses ? Et quelle est la part dans cette affaire des enjeux économiques ? Mais surtout, qu'advient-il ici du patient marocain ? Premier concerné par cette vente illégale de médicaments, il est aujourd'hui le grand oublié. Aucune campagne de sensibilisation ou de mise en garde n'a encore été lancée. « C'est comme si rien ne s'était passé » tonne Chérif Lamrani. « Les médias doivent soulever ce problème. La vie des citoyens marocains est en danger. »
Pour le ministère de la Santé cependant, il semble que rien ne presse. Une campagne d'information est bien prévue, mais elle sera pour janvier 2008. « Elle consistera en des spots radio et télévisés. Nous allons rappeler à la population qu'elle doit impérativement acheter le médicament dans les pharmacies et nulle part ailleurs » a ainsi annoncé le ministère de la santé marocain. « Nous travaillons sur le projet ».
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 31 minutes
A Casablanca, deux mois après la saisie dans des épiceries, de 50 000 boîtes d'Aspro (aspirine) et de Claradol (à base de paracétamol) des laboratoires Bayer HealthCare Pharma, rien ou presque ne semble avoir été fait pour sensibiliser le public au danger de ces pratiques. La campagne de communication des autorités ne débutera en effet… qu'en janvier l'an prochain.
Or le temps presse. Avoir accès à des médicaments sans avis médical, c'est très dangereux. L'aspirine peut en effet provoquer chez le nourrisson une maladie grave, le syndrome de Reye. Son utilisation est aussi formellement interdite en cas d'ulcère de l'estomac ou d'hémophilie. L'affaire est donc très sérieuse !
D'ailleurs sur le plan judiciaire, le dossier semble avancer. « Nous avons fait les inspections adéquates » nous a précisé le Dr Med Abdelmoumen Mahly, chef de division de l'information du ministère de la santé marocain. « Une instruction est en cours. Bayer s'est même porté partie civile. Des saisies ont été effectuées et plusieurs personnes appréhendées. Je peux vous confirmer aujourd'hui que le trafic de médicament a été stoppé. »
Officiellement donc, aucune boîte d'Aspro ou de Claradol n'est disponible à Casablanca hors du circuit légal de distribution. Une affirmation qui laisse perplexe M. Chérif Lamrani, président du Conseil marocain de l'Ordre des Pharmaciens Fabricants et Répartiteurs (COPFR). « Il n'existe pas aujourd'hui de volonté politique pour lutter contre les trafics de médicaments qui, d'ailleurs, ne datent pas d'hier. Bayer est une victime dans cette affaire. En 1998 déjà, on avait retrouvé des produits du laboratoire Roche en vente à l'extérieur des officines. A l'époque, les pouvoirs publics n'avaient pas donné suite. »
« C'est comme si rien ne s'était passé ! »
Depuis, la méfiance est palpable entre les pharmaciens et leur ministère de tutelle. « Nous n'avons pas accès à tout le dossier » poursuit Chérif Lamrani. « Les enjeux économiques sont énormes. Le réseau illégal démantelé à Casablanca n'est que l'arbre qui cache la forêt. »
Y a-t-il défaut de volonté politique ou s'agit-il seulement de lenteurs administratives aux implications dangereuses ? Et quelle est la part dans cette affaire des enjeux économiques ? Mais surtout, qu'advient-il ici du patient marocain ? Premier concerné par cette vente illégale de médicaments, il est aujourd'hui le grand oublié. Aucune campagne de sensibilisation ou de mise en garde n'a encore été lancée. « C'est comme si rien ne s'était passé » tonne Chérif Lamrani. « Les médias doivent soulever ce problème. La vie des citoyens marocains est en danger. »
Pour le ministère de la Santé cependant, il semble que rien ne presse. Une campagne d'information est bien prévue, mais elle sera pour janvier 2008. « Elle consistera en des spots radio et télévisés. Nous allons rappeler à la population qu'elle doit impérativement acheter le médicament dans les pharmacies et nulle part ailleurs » a ainsi annoncé le ministère de la santé marocain. « Nous travaillons sur le projet ».
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Levée des restrictions sur la fièvre aphteuse le 9 novembre
BRUXELLES (Reuters) - Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont décidé de déclarer à compter du 9 novembre la Grande-Bretagne exempte de fièvre aphteuse et d'autoriser à compter de cette date toutes les exportations de viande, de produits laitiers et de bétail britanniques, a fait savoir la Commission européenne.
L'embargo européen sur le bétail vivant en provenance du comté de Surrey reste en vigueur jusqu'au 9 novembre.
La Commission précise qu'elle va mener des inspections dans les deux laboratoires de recherche de la région de Pirbright où des cas de fièvre aphteuse sont apparus en août.
L'enquête menée par les autorités britanniques a fait apparaître des manquements aux règles de sécurité dans l'un des laboratoires, financé par le gouvernement britannique.
Un laboratoire voisin, géré par la société pharmaceutique Merial, propriété du groupe américain Merck et du français Sanofi-Aventis, semble hors de cause.
BRUXELLES (Reuters) - Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont décidé de déclarer à compter du 9 novembre la Grande-Bretagne exempte de fièvre aphteuse et d'autoriser à compter de cette date toutes les exportations de viande, de produits laitiers et de bétail britanniques, a fait savoir la Commission européenne.
L'embargo européen sur le bétail vivant en provenance du comté de Surrey reste en vigueur jusqu'au 9 novembre.
La Commission précise qu'elle va mener des inspections dans les deux laboratoires de recherche de la région de Pirbright où des cas de fièvre aphteuse sont apparus en août.
L'enquête menée par les autorités britanniques a fait apparaître des manquements aux règles de sécurité dans l'un des laboratoires, financé par le gouvernement britannique.
Un laboratoire voisin, géré par la société pharmaceutique Merial, propriété du groupe américain Merck et du français Sanofi-Aventis, semble hors de cause.
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SEXUALITE : APRES 70 ANS, ON GARDE LA PECHE
Bonne nouvelle ! Après 75 ans, un quart des seniors continue à avoir une activité sexuelle. Les hommes, plus souvent que les femmes. Ce sont les résultats d’une grande enquête américaine sur la sexualité des personnes âgées publiée dans le New England Journal of Medicine.
3 005 personnes âgées (50 % d’hommes, 50 % de femmes) de 57 à 84 ans, ont répondu à un long entretien portant sur le mode de vie, les problèmes de santé et la sexualité. Les chercheurs ont ensuite analysé l’activité sexuelle, selon l’âge, l’état de santé et le statut marital. Résultat, la sexualité reste importante avec l’âge, même si elle décline progressivement : 73 % des 57-64 ans sont sexuellement actifs, tout comme 53 % des 65-75 ans et 26 % des 75-85 ans. La sexualité est plus importante pour les hommes que pour les femmes à tout âge : entre 57-64 ans, 83 % d’hommes actifs contre 62 % de femmes ; entre 65-75 ans, 67 % des premiers sont actifs et 40 % les secondes ; au-delà de 75 ans, ces chiffres tombent respectivement à 38,5 % et 16,7 %.
Après 75 ans, la moitié des hommes « actifs » avoue avoir encore deux à trois rapports sexuels par semaine. Encore faut-il être en bonne santé, et ceci est valable pour les hommes et pour les femmes. Dans cette tranche d’âge, 14 % des hommes avouent avoir eu recours à un médicament pour améliorer leurs performances (contre 1 % des femmes). Une information précieuse pour les laboratoires pharmaceutiques.
A noter que 78 % des hommes de plus de 75 ans ont encore une épouse ou une compagne, contre seulement 40 % pour les femmes du même âge.
‹10/09/2007
Bonne nouvelle ! Après 75 ans, un quart des seniors continue à avoir une activité sexuelle. Les hommes, plus souvent que les femmes. Ce sont les résultats d’une grande enquête américaine sur la sexualité des personnes âgées publiée dans le New England Journal of Medicine.
3 005 personnes âgées (50 % d’hommes, 50 % de femmes) de 57 à 84 ans, ont répondu à un long entretien portant sur le mode de vie, les problèmes de santé et la sexualité. Les chercheurs ont ensuite analysé l’activité sexuelle, selon l’âge, l’état de santé et le statut marital. Résultat, la sexualité reste importante avec l’âge, même si elle décline progressivement : 73 % des 57-64 ans sont sexuellement actifs, tout comme 53 % des 65-75 ans et 26 % des 75-85 ans. La sexualité est plus importante pour les hommes que pour les femmes à tout âge : entre 57-64 ans, 83 % d’hommes actifs contre 62 % de femmes ; entre 65-75 ans, 67 % des premiers sont actifs et 40 % les secondes ; au-delà de 75 ans, ces chiffres tombent respectivement à 38,5 % et 16,7 %.
Après 75 ans, la moitié des hommes « actifs » avoue avoir encore deux à trois rapports sexuels par semaine. Encore faut-il être en bonne santé, et ceci est valable pour les hommes et pour les femmes. Dans cette tranche d’âge, 14 % des hommes avouent avoir eu recours à un médicament pour améliorer leurs performances (contre 1 % des femmes). Une information précieuse pour les laboratoires pharmaceutiques.
A noter que 78 % des hommes de plus de 75 ans ont encore une épouse ou une compagne, contre seulement 40 % pour les femmes du même âge.
‹10/09/2007
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Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
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SERVICES A LA PERSONNE : LE BILAN
L’Agence nationale des services à la personne (Ansp) met en ligne son premier rapport d’activité, deux ans après sa naissance et la loi sur les services à la personne qui visait « le soutien à la création, au développement d’activités de services à la personne et au démarrage d’enseignes nationales de distribution de l’offre, »
Selon ce rapport, les services à la personnes se développent rapidement, avec la création de 145 000 emplois en 2006 (et 1,8 millions de salariés au total) et l’accréditation de 11 000 organismes.
Le secteur emploie près de 1,7 million de salariés, payés avec les Chèques emploi services universels (Cesu) qui simplifient le paiement des charges sociales. Une majorité de salariés des services à la personne sont employées en Cdi. Ils travaillent en moyenne 20 heures par semaine.
Ce chèque est utilisé directement par des particuliers employeurs ou des organismes d’aide à la personnes. Ils peuvent être cofinancés par des employeurs, des comités d’entreprises, des organismes de protection sociale... Il permet de payer nombre de services (ménage, entretien, garde d’enfants, bricolage, repas à domicile...)
‹10/09/2007
L’Agence nationale des services à la personne (Ansp) met en ligne son premier rapport d’activité, deux ans après sa naissance et la loi sur les services à la personne qui visait « le soutien à la création, au développement d’activités de services à la personne et au démarrage d’enseignes nationales de distribution de l’offre, »
Selon ce rapport, les services à la personnes se développent rapidement, avec la création de 145 000 emplois en 2006 (et 1,8 millions de salariés au total) et l’accréditation de 11 000 organismes.
Le secteur emploie près de 1,7 million de salariés, payés avec les Chèques emploi services universels (Cesu) qui simplifient le paiement des charges sociales. Une majorité de salariés des services à la personne sont employées en Cdi. Ils travaillent en moyenne 20 heures par semaine.
Ce chèque est utilisé directement par des particuliers employeurs ou des organismes d’aide à la personnes. Ils peuvent être cofinancés par des employeurs, des comités d’entreprises, des organismes de protection sociale... Il permet de payer nombre de services (ménage, entretien, garde d’enfants, bricolage, repas à domicile...)
‹10/09/2007
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PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER : LES REGIONS NE SONT PAS TOUTES BIEN LOTIES
860.000 personnes environ sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en France aujourd’hui, dont une grande majorité vivent à domicile. Une enquête de la Fondation Médéric Alzheimer révèle que les patients vivant à domicile ne bénéficient pas des mêmes offres d’accompagnement et de prise en charge selon les régions.
Pourquoi ? Tout dépend, explique l’étude des "politiques sociales territoriales et du dynamisme des acteurs locaux". Selon les départements, on compte, en accueils de jour, de 0 à plus de 200 places pour 100.000 habitants de plus de 75 ans. Les régions les moins équipées sont la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l’’Auvergne, l’Aquitaine et la Corse.
La majorité sont ouverts 5 jours par semaine, mais d’autres seulement un ou deux jours, et seulement 24% d’entre eux organisent un transport.
En revanche, le nombre de centres d’accueil de jour, centres de diagnostic a évolué favorablement.
Les centres de diagnostic sont passés de 490 à 643 en cinq ans (+ 31%) - dont 353 consultations mémoire labellisées - soit 13 lieux pour 100.000 personnes de plus de 75 ans. Le Sud est une des régions les moins dotées, avec l’Ouest.
Les lieux d’information ou de coordination gérontologique, qui s’adressent aux personnes âgées en général, sont passés de 510 à 867.
Permanences d’accueil ou téléphonique, de soutien psychologique, groupes de parole, réunions d’échanges entre familles ... les structures proposant de l’aide aux familles sont passées de 815 à plus de 1.900.
‹11/09/2007
Le site de la Fondation Alzheimer : www.fondation-mederic-alzheimer.org/
860.000 personnes environ sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en France aujourd’hui, dont une grande majorité vivent à domicile. Une enquête de la Fondation Médéric Alzheimer révèle que les patients vivant à domicile ne bénéficient pas des mêmes offres d’accompagnement et de prise en charge selon les régions.
Pourquoi ? Tout dépend, explique l’étude des "politiques sociales territoriales et du dynamisme des acteurs locaux". Selon les départements, on compte, en accueils de jour, de 0 à plus de 200 places pour 100.000 habitants de plus de 75 ans. Les régions les moins équipées sont la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l’’Auvergne, l’Aquitaine et la Corse.
La majorité sont ouverts 5 jours par semaine, mais d’autres seulement un ou deux jours, et seulement 24% d’entre eux organisent un transport.
En revanche, le nombre de centres d’accueil de jour, centres de diagnostic a évolué favorablement.
Les centres de diagnostic sont passés de 490 à 643 en cinq ans (+ 31%) - dont 353 consultations mémoire labellisées - soit 13 lieux pour 100.000 personnes de plus de 75 ans. Le Sud est une des régions les moins dotées, avec l’Ouest.
Les lieux d’information ou de coordination gérontologique, qui s’adressent aux personnes âgées en général, sont passés de 510 à 867.
Permanences d’accueil ou téléphonique, de soutien psychologique, groupes de parole, réunions d’échanges entre familles ... les structures proposant de l’aide aux familles sont passées de 815 à plus de 1.900.
‹11/09/2007
Le site de la Fondation Alzheimer : www.fondation-mederic-alzheimer.org/
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USA: forte augmentation des décès liés à des médicaments de 1998 à 2005(
AFP - il y a 2 heures 40 minutes
WASHINGTON (AFP) - Le nombre de cas d'effets secondaires graves et de décès liés à des traitements ayant fait l'objet d'un rapport aux autorités fédérales a plus que doublé de 1998 à 2005 aux Etats-Unis, a indiqué l'Agence américaine du médicament (FDA).
Les analgésiques et les médicaments destinés à renforcer le système immunitaire ont compté pour la plus grande partie de ces incidents.
Au cours de cette période de sept ans, 467.809 cas de réactions sévères et parfois fatales à des médicaments ont été signalés à la FDA (Food and Drug Administration).
Le nombre de décès provoqués par des médicaments est passé de 5.519 en 1998 à 15.107 en 2005, a précisé la FDA dont le rapport paraît dans les Archives of Internal Medicine, une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
L'augmentation du nombre de décès "a été quatre fois plus rapide que l'accroissement du nombre total d'ordonnances médicales rédigées en dehors d'une hospitalisation pendant la même période, qui est passé de 2,7 à 3,8 milliards", soulignent les auteurs de cette étude.
Au total, 1.489 médicaments ont été liés à des effets secondaires graves et à des décès. Mais 51 d'entre eux ont fait l'objet de 500 rapports annuellement, comptant pour 43,6% de l'ensemble des accidents.
"Contrairement à ce que nous attendions, les médicaments retirés du marché en raison de problème de sûreté (comme le Vioxx en 2004) n'ont représenté qu'une faible part des incidents objet d'un rapport à la FDA", soulignent également les auteurs de ce rapport.
AFP - il y a 2 heures 40 minutes
WASHINGTON (AFP) - Le nombre de cas d'effets secondaires graves et de décès liés à des traitements ayant fait l'objet d'un rapport aux autorités fédérales a plus que doublé de 1998 à 2005 aux Etats-Unis, a indiqué l'Agence américaine du médicament (FDA).
Les analgésiques et les médicaments destinés à renforcer le système immunitaire ont compté pour la plus grande partie de ces incidents.
Au cours de cette période de sept ans, 467.809 cas de réactions sévères et parfois fatales à des médicaments ont été signalés à la FDA (Food and Drug Administration).
Le nombre de décès provoqués par des médicaments est passé de 5.519 en 1998 à 15.107 en 2005, a précisé la FDA dont le rapport paraît dans les Archives of Internal Medicine, une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
L'augmentation du nombre de décès "a été quatre fois plus rapide que l'accroissement du nombre total d'ordonnances médicales rédigées en dehors d'une hospitalisation pendant la même période, qui est passé de 2,7 à 3,8 milliards", soulignent les auteurs de cette étude.
Au total, 1.489 médicaments ont été liés à des effets secondaires graves et à des décès. Mais 51 d'entre eux ont fait l'objet de 500 rapports annuellement, comptant pour 43,6% de l'ensemble des accidents.
"Contrairement à ce que nous attendions, les médicaments retirés du marché en raison de problème de sûreté (comme le Vioxx en 2004) n'ont représenté qu'une faible part des incidents objet d'un rapport à la FDA", soulignent également les auteurs de ce rapport.
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Le choix de sa contraception au centre de la nouvelle campagne d'information
AP - il y a 2 heures 33 minutes
PARIS - Choisir sa contraception, tel est le thème choisi pour la campagne 2007-2009 de sensibilisation aux différents moyens contraceptifs menée par l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES).
"La contraception n'est pas un acte mécanique et consumériste. Elle doit être choisie, adaptée, réfléchie", a déclaré mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot lors d'une conférence de presse. Pilule, stérilet, implant, patch contraceptif... les moyens sont nombreux mais souvent mal ou insuffisamment utilisés.
Dès samedi et pour une durée de trois semaines, un spot TV sera diffusé sur les chaînes de télévision. Du 24 septembre au 24 octobre, une campagne radio relaiera l'information sur les stations jeunes et généralistes
L'enquête INPES "Les Français et la contraception" menée par BVA et rendue publique en juin dernier soulignait que la France enregistrait toujours plus de 200.000 avortements par an. Un chiffre élevé que les experts avaient attribué, en partie, à une trop grande rigidité dans la prescription des contraceptifs. AP
Renseignements:
- Téléphone: 0 800 235 236
- Sur le Net: http://www.choisirsacontraception.fr
fs/mw
AP - il y a 2 heures 33 minutes
PARIS - Choisir sa contraception, tel est le thème choisi pour la campagne 2007-2009 de sensibilisation aux différents moyens contraceptifs menée par l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES).
"La contraception n'est pas un acte mécanique et consumériste. Elle doit être choisie, adaptée, réfléchie", a déclaré mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot lors d'une conférence de presse. Pilule, stérilet, implant, patch contraceptif... les moyens sont nombreux mais souvent mal ou insuffisamment utilisés.
Dès samedi et pour une durée de trois semaines, un spot TV sera diffusé sur les chaînes de télévision. Du 24 septembre au 24 octobre, une campagne radio relaiera l'information sur les stations jeunes et généralistes
L'enquête INPES "Les Français et la contraception" menée par BVA et rendue publique en juin dernier soulignait que la France enregistrait toujours plus de 200.000 avortements par an. Un chiffre élevé que les experts avaient attribué, en partie, à une trop grande rigidité dans la prescription des contraceptifs. AP
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La présence de la fièvre d'Ebola confirmée en RDC
AFP - il y a 2 heures 30 minutes
GENEVE (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé mardi la présence de la fièvre hémorragique Ebola dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), où des dizaines de personnes ont succombé ces derniers mois à une maladie non identifiée.
Cinq cas d'Ebola ont été confirmés au Kasaï occidental, a déclaré la porte-parole de l'OMS à Genève, Fadéla Chaïb, rappelant que cette maladie mortelle a déjà tué quelque 450 personnes dans le pays depuis 1976. L'OMS n'était pas en mesure de dire si ces cinq malades étaient ou non toujours en vie.
La porte-parole n'a pas exclu qu'une autre maladie puisse être responsable du grand nombre de décès constatés dans la région. L'OMS pense qu'il peut s'agir de la maladie de Shigella, une maladie infectieuse moins dangereuse qu'Ebola.
A Kinshasa, l'OMS a précisé que 166 personnes sont décédées en l'espace de quatre mois au Kasaï occidental.
"Cent soixante-six personnes sur 362 cas enregistrés sur l'axe Mweka-Luebo sont décédées à la suite de la fièvre virale hémorragique d'Ebola qui sévit depuis plus de quatre mois dans cette province", a déclaré à l'AFP le docteur François Nguessan, représentant de l'OMS dans la capitale congolaise.
La maladie, contre laquelle n'existe pas de traitement, a frappé le pays pour la première fois en 1976, faisant 318 malades, dont 200 sont décédés, selon les chiffres de l'OMS. Une deuxième flambée en 1995 a fait 315 malades dont 250 sont morts.
"La priorité pour l'OMS est de trouver les malades d'Ebola, de les isoler et de retrouver les personnes avec qui ils ont été en contact", a souligné Mme Chaïb devant la presse. Les équipes envoyées sur place doivent aussi s'efforcer de transporter les malades vers des unités d'isolement et aider les familles à enterrer leurs morts de façon sûre.
Dans l'ensemble de l'Afrique, la maladie a touché 1.850 personnes et fait 1.200 morts depuis 1976.
Les savants ignorent toujours quel est le réservoir du virus qui fait en moyenne entre 60% et 90% de morts parmi les malades qui le contractent.
Le virus d'Ebola porte le nom d'une rivière de la province de l'Equateur (nord de la RDC), où il est apparu pour la première fois. Le virus se transmet par contact direct avec le sang ou les sécrétions (urine, sperme...). Mais l'un des principaux vecteurs reste, chez l'homme, la manipulation de primates porteurs du virus, vivants ou morts.
AFP - il y a 2 heures 30 minutes
GENEVE (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé mardi la présence de la fièvre hémorragique Ebola dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), où des dizaines de personnes ont succombé ces derniers mois à une maladie non identifiée.
Cinq cas d'Ebola ont été confirmés au Kasaï occidental, a déclaré la porte-parole de l'OMS à Genève, Fadéla Chaïb, rappelant que cette maladie mortelle a déjà tué quelque 450 personnes dans le pays depuis 1976. L'OMS n'était pas en mesure de dire si ces cinq malades étaient ou non toujours en vie.
La porte-parole n'a pas exclu qu'une autre maladie puisse être responsable du grand nombre de décès constatés dans la région. L'OMS pense qu'il peut s'agir de la maladie de Shigella, une maladie infectieuse moins dangereuse qu'Ebola.
A Kinshasa, l'OMS a précisé que 166 personnes sont décédées en l'espace de quatre mois au Kasaï occidental.
"Cent soixante-six personnes sur 362 cas enregistrés sur l'axe Mweka-Luebo sont décédées à la suite de la fièvre virale hémorragique d'Ebola qui sévit depuis plus de quatre mois dans cette province", a déclaré à l'AFP le docteur François Nguessan, représentant de l'OMS dans la capitale congolaise.
La maladie, contre laquelle n'existe pas de traitement, a frappé le pays pour la première fois en 1976, faisant 318 malades, dont 200 sont décédés, selon les chiffres de l'OMS. Une deuxième flambée en 1995 a fait 315 malades dont 250 sont morts.
"La priorité pour l'OMS est de trouver les malades d'Ebola, de les isoler et de retrouver les personnes avec qui ils ont été en contact", a souligné Mme Chaïb devant la presse. Les équipes envoyées sur place doivent aussi s'efforcer de transporter les malades vers des unités d'isolement et aider les familles à enterrer leurs morts de façon sûre.
Dans l'ensemble de l'Afrique, la maladie a touché 1.850 personnes et fait 1.200 morts depuis 1976.
Les savants ignorent toujours quel est le réservoir du virus qui fait en moyenne entre 60% et 90% de morts parmi les malades qui le contractent.
Le virus d'Ebola porte le nom d'une rivière de la province de l'Equateur (nord de la RDC), où il est apparu pour la première fois. Le virus se transmet par contact direct avec le sang ou les sécrétions (urine, sperme...). Mais l'un des principaux vecteurs reste, chez l'homme, la manipulation de primates porteurs du virus, vivants ou morts.
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Héraclite d'Ephèse
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