Culture Générale

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Quand les bègues ne sont pas entendus…

[16 octobre 2007 - 11:20]

Le lundi 22 octobre prochain, c’est la 10ème Journée mondiale du bégaiement. L’occasion de donner un coup de projecteur sur ce trouble de la communication, encore mal connu et surtout très peu pris en charge sur le continent africain.

Le bégaiement débute souvent entre deux et quatre ans, rarement à l’âge adulte sauf après un traumatisme important. Aujourd’hui il peut être parfaitement pris en charge et traité par un orthophoniste. Mais pour être pleinement efficace, cette prise en charge doit démarrer très tôt. Dès l’apparition des premiers signes que nous énumère Alioune Gueye, l’un des cinq orthophonistes exerçant au Sénégal.

« Dès l’âge de 2-3 ans, si par exemple l’enfant commence à buter, à répéter, à montrer une certaine tonicité dans la réalisation de la parole, ce sont des signes d’alerte qui montrent que l’enfant est en train de forcer. Et qu’il faut donc l’aider à avoir une approche plus calme ».

Au-delà de la prise en charge orthophonique, les parents jouent également un rôle important. Alioune Gueye insiste beaucoup sur la nécessité de laisser à l’enfant « le temps de placer son mot. Mais aussi de ne pas se moquer de lui et de ne pas lui couper la parole ».

Des professionnels de santé encore trop rares, des patients peu informés, une absence de structures associatives… C’est justement pour pallier ces manques qu’un colloque est organisé à Dakar à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 octobre. Ses objectifs ? Permettre à des personnes bègues de rencontrer des professionnels de santé. Mais aussi et surtout interpeller les autorités sanitaires, pour améliorer la prise en charge. Laquelle démarre encore trop souvent entre 18 et 25 ans, alors qu’il faudrait le faire entre 3 et 4 ans…
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Alcool au volant : les jeunes conducteurs à 0,2g/l ?

[17 octobre 2007 - 07:40]

Première cause de mortalité évitable chez les jeunes, l’alcool est une nouvelle fois épinglé par l’Académie nationale de médecine. Celle-ci d’ailleurs, ne s’en tient pas à de simples constats. Elle propose en effet de réduire l’alcoolémie maximale au volant à 0,2g/l pour les apprentis conducteurs.

Dans un rapport du Pr Roger Nordmann, l’Académie émet ainsi « 15 recommandations d’utilité publique » pour lutter contre les méfaits de l’alcool chez les jeunes. Des recommandations justifiées notamment par les « récentes modifications d’alcoolisation des jeunes », en particulier « l’importance croissante » du binge drinking, mis en évidence par l’enquête ESCAPAD 2005.

L’Académie propose en premier lieu, de diminuer l’accès des jeunes aux boissons alcooliques. Elle préconise pour cela, l’interdiction de toute vente d’alcool à l’occasion d’événements sportifs, ainsi que de la publicité de boissons alcooliques ou alcoolisées lors des manifestations de jeunes. Des « modifications réglementaires » sont aussi proposées, à commencer par une réduction à 0,2 g/l de l’alcoolémie maximale au volant pour les jeunes conducteurs.

Enfin pour les jeunes en état d’ivresse sur la voie publique, l’Académie suggère de remplacer la mise en cellule de dégrisement par un véritable « accompagnement médico-social »…

Ces recommandations ne devraient pas rester dans les tiroirs de la docte Assemblée ou d’un quelconque ministère. « Ce rapport servira de base à une action de prévention conjointe de l’Académie de médecine et du Rectorat de Paris dans les collèges et les lycées » rassure en effet son auteur. Reste à savoir toutefois, dans quelle mesure l’intendance suivra : un « accompagnement médico-social » individuel, c’est beaucoup plus coûteux qu’une cellule dans un commissariat !
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Donner son sang, le moyen le plus facile de sauver une vie

[17 octobre 2007 - 09:44]

A peine 4% des Français en âge de donner leur sang l’ont fait en 2006. C’est très insuffisant et l’Etablissement français du Sang (EFS) tire la sonnette d’alarme. « Cette situation ne permet plus aujourd’hui de répondre de façon satisfaisante à une demande croissante et continue » a déclaré hier son président Jacques Hardy.

Selon l’enquête « Conditions de vie et aspirations des Français » menée pour la première fois en juin dernier par le CREDOC, 52% des Français déclarent avoir déjà donné leur sang… Alors, où est l’erreur ? Nulle part. Ils sont bien 52% à avoir fait un don… une fois dans leur vie. Mais seulement 4% à le faire régulièrement. Et trop peu souvent d’ailleurs. La périodicité moyenne est de 1,6 don par an, alors que 2 dons par donneur et par an seraient nécessaires.

La question est en fait émaillée de paradoxes. Car si « plus de 88% des Français considèrent que le don de sang est un acte normal et utile, seuls 34% ont l’intention de (le) donner dans les 6 prochains mois et à peine plus de 4% par an passent à l’acte ». Il est vrai par exemple que 65% de nos concitoyens estiment « qu’on n’entend pas assez parler du don de sang ». Jacques Hardy souligne par exemple, la nécessité de mettre en œuvre une véritable « pédagogie de la sécurité. Nous faisons régulièrement appel aux dons, mais la liste des exclusions est de plus en plus longue ».

Après un « passage à vide » lié à des affaires comme celle du sang contaminé, les produits du sang sont à nouveau bien perçus en France. Dans le public, et aussi parmi les professionnels de santé. Ces derniers y reviennent donc, et prescrivent plus facilement même si « la France (reste) aujourd’hui le pays de l’Union européenne où l’on transfuse le moins », a souligné le Dr Jean-Louis Beaumont. Directeur des Collectes à l’EFS Ile-de-France, ce dernier rappelle cependant que le don de sang acquiert une importance croissante avec le progrès thérapeutique. « Un patient ne doit pas être soumis à une anémie qui serait péjorative, au regard de certains traitements. En cas de chimiothérapie adjuvante de certains cancers par exemple », nous a-t-il confié.

Aujourd’hui, le niveau de stocks à 12 jours est insuffisant pour faire face à un imprévu quel qu’il soit : une épidémie de grippe saisonnière, une flambée de gastro-entérites interdisent les collectes. Des intempéries même localisées peuvent empêcher le départ des unités de collecte mobile. Préoccupés par cette situation, les dirigeants de l’EFS appellent à un sursaut : particulièrement concernés, les donneurs appartenant au groupe 0-. Alors souvenez-vous que donner son sang, c’est un geste tout simple. Dès 18 ans.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Allaitement maternel : la France doit mieux faire

[15 octobre 2007 - 10:05]

En France, un nourrisson sur deux est allaité au sortir de la maternité. Une proportion guère satisfaisante si l’on se réfère aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS. Cette dernière en effet est formelle : jusqu’à l’âge de six mois, les bébés n’ont besoin pour grandir et se développer, que du lait de leur mère ! Et ceci à l’exclusion de tout autre aliment.

L’allaitement au sein doit se poursuivre jusqu’à l’âge de deux ans, voire plus longtemps si les qualités du lait de la maman le permettent. Car au-delà de la relation affective évidemment irremplaçable qu’il établit entre la mère et son petit, le lait maternel est le plus parfaitement adapté aux besoins du nourrisson.

A l’occasion de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, du 15 au 22 octobre, associations et professionnels de santé nous rappellent que le lait de Maman est tout simplement inimitable !

Il est le seul à donner à Bébé tous les nutriments, les anticorps, les hormones, les facteurs immunitaires et autres antioxydants dont il a besoin. Mieux que tout autre aliment donc, il stimule le système immunitaire. Et il est amplement prouvé qu’il réduit l’incidence des diarrhées, des infections de la sphère ORL ou du système respiratoire…

Pour l’OMS et l’UNICEF, l’allaitement maternel est à ce titre un droit de l’enfant. Comme tel il doit être protégé, encouragé. Et pas seulement dans les pays en développement. En Europe aussi. Et en France particulièrement.

D’après des chiffres publiés par le ministère de la Santé en 2003, 56% seulement des nourrissons bénéficieraient d’un allaitement au sein exclusif au sortir de la maternité. Cette pratique se développe dans notre pays puisqu’ils n’étaient que 45% en 1998. Mais c’est encore insuffisant.

L’allaitement maternel domine chez les mères qui sont cadres ou membres de professions intermédiaires. Ces dernières allaitent dans respectivement 80% et 74% des cas. En revanche, il est moins répandu chez les ouvrières, puisque à peine une sur deux donne le sein.

Une durée d’allaitement trop courte

De fortes disparités subsistent également selon les régions. A titre d’exemple, 7 bébés parisiens ou isérois sur 10 sortent de la maternité au sein de Maman. Ils sont seulement 36% dans le Pas-de-Calais, 48% en Ille-et-Vilaine, 54% en Gironde ou 59% en Charente-Maritime.

A l’échelle européenne, la France fait figure de mauvais élève. Notamment face aux performances réalisées en Norvège où… 99% des nourrissons sont allaités à la sortie de la maternité. Ils sont également 95% en Finlande, 90% en Suède et au Danemark, 85% en Allemagne et 75% en Italie.

Autre mauvais point pour l’Hexagone : la durée de l’allaitement maternel y est particulièrement courte. Seulement 42% des enfants continuent d’en bénéficier après huit semaines. C’est très largement inférieur à ce qui se passe en Norvège, où l’allaitement au sein concerne encore 86% des nourrissons de 3 mois.

Faible proportion de nourrissons allaités, durée de l’allaitement trop courte : en 2001, la promotion de l’allaitement maternel était l’un des neuf objectifs du premier Plan national Nutrition Santé (PNNS). « Pour la première fois, l’allaitement maternel entrait dans le domaine de la santé publique » avaient alors lancé les associations.

Bonne nouvelle pour ces dernières, la promotion de l’allaitement au sein figure toujours dans le PNNS 2, lancé en 2006. Avec cette fois-ci, un premier objectif chiffré : passer de 56% à 70% d’allaitement exclusif à la sortie de la maternité d’ici 2010.

Pour parvenir à leurs fins, les autorités misent principalement sur la communication. Et pour cela, elles comptent beaucoup sur les professionnels de santé. Ainsi, la promotion de l’allaitement maternel doit être faite systématiquement lors de la visite du quatrième mois de grossesse. Et chaque future maman doit quitter la consultation avec en mains, un dépliant d’information et de sensibilisation…

En France, comme nous l’ont expliqué des associations telle la Leche League, un grand nombre de femmes tente d’allaiter puis abandonne si les premières tétées ne se déroulent pas bien. Trop de mamans ont aussi l’impression que leur lait n’est pas « bon ». Ou bien qu’elles n’en ont « pas assez ».

La confiance est primordiale

Or, la confiance de chaque mère dans sa capacité à nourrir son enfant est essentielle pour un allaitement satisfaisant. Voilà pourquoi le rôle des professionnels de santé est majeur, pour guider et informer les futures mamans.

Cela commence par leur expliquer des choses simples comme la durée du congé de maternité. Ses modalités viennent de changer. Finies les 6 semaines avant et les 10 semaines après la naissance. Ce mécanisme rigide est remplacé par un panier de 16 semaines. Chaque mère peut ainsi prendre ses congés comme elle le souhaite, avec un minimum de 3 semaines avant la naissance.

Quant à la reprise du travail, elle ne signe pas automatiquement la fin de l’allaitement. L’utilisation d’un tire-lait permet à la mère d’entretenir sa lactation, d’éviter les engorgements et de constituer au jour le jour des stocks de lait.

L’Agence française de Sécurité sanitaire a édité récemment une brochure très pratique destinée aux femmes qui allaitent. Intitulée « Bien recueillir, conserver et transporter le lait maternel en toute sécurité », vous pouvez la télécharger sur le site internet de Destination Santé, dans la Bibliothèque PDF, rubrique Santé de l’enfant.

Le Code du Travail prévoit que les mères allaitantes disposent d’une heure par jour pour allaiter leur enfant pendant les heures de travail. Et cela pendant un an à compter du jour de la naissance. En théorie, cette loi permet à la mère de recevoir son enfant sur son lieu de travail pour l’allaiter. En théorie seulement…

Une chambre d’allaitement au travail ?

Par ailleurs, saviez-vous que toute entreprise employant plus de 100 femmes doit obligatoirement mettre à la disposition des mères une « chambre d’allaitement » ? Il s’agit d’un local répondant à des critères précis d’hygiène où les mamans peuvent venir allaiter.

Mais là encore, il semble qu’il y ait un décalage important entre les textes du code du travail et la réalité. Une enquête parlementaire pourrait d’ailleurs être lancée prochainement pour faire un état des lieux de ces pratiques en France. La publication d’un rapport parlementaire est en tous cas prévu dans le PNNS 2.

Quelques conseils enfin si vous êtes enceinte. La décision d’allaiter doit idéalement se prendre en début de grossesse pour avoir le temps de s’y préparer. De se documenter, de rencontrer des mères allaitantes et de se rendre compte que l’allaitement est un geste naturel.

Prévoyez aussi quelques objets comme des coussinets absorbants et des coquilles en plastique. Elles seront nécessaires pour récupérer le lait, pour stimuler la lactation et éviter le frottement des vêtements en cas de crevasses.

Après l’accouchement, mettez bébé au sein sans attendre. C’est à ce moment que son réflexe de succion est le plus fort. Pour favoriser la montée de lait, gardez-le contre vous le plus possible. Et ne vous inquiétez pas, la montée de lait peut mettre plusieurs jours à venir. En attendant, Bébé reçoit le colostrum.

Ce liquide jaunâtre, secrété par les glandes mammaires durant les premiers jours qui suivent l’accouchement, est particulièrement riche en cellules extrêmement actives sur le plan immunologique, et en anticorps maternels. C’est en quelque sorte le premier vaccin du bébé, et son passeport pour la vie.

Ce lait-là, contient aussi des facteurs de croissance qui aident l’intestin à se développer. Il est riche en vitamine A, qui protège les yeux et réduit les risques d’infection. Il stimule enfin l’évacuation des selles, ce qui permet d’éliminer rapidement le méconium qui encombre les intestins du nouveau-né.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Forme et Santé : l'ostéoporose, préoccupez-vous en… avant qu'elle ne vous touche !

Lundi 15 octobre, 11h45

Un an après la mise en oeuvre du remboursement de l'ostéodensitométrie pour le dépistage de l'ostéoporose, la 10ème édition du Salon « Forme et Santé » s'attachera elle aussi à sensibiliser le public sur cette affection silencieuse. Pendant 4 jours, la mesure de leur taille permettra aux visiteuses d'évaluer leur niveau de risque individuel.


Nous comptons chaque année en France, plus de 50 000 fractures provoquées par cette maladie. Or du simple fait du vieillissement de la population, ce chiffre risque de doubler dans les 40 ans à venir. Entre l'âge où notre capital osseux est maximal c'est-à-dire vers 30 ans, et l'entrée dans la séniorité, notre squelette se fragilise. Et chez la femme, la ménopause accélère considérablement ce processus. Ainsi n'est-il pas rare d'observer une perte de 8 à 10 centimètres entre 30 et 60 ans ! La « toise » mise en place au Salon, vous permettra de mesurer « en direct » le chemin parcouru… dans le mauvais sens.

Plus constructif sans doute et en tout cas plus gratifiant, sera le propos tenu le 19 octobre par le Dr Eric Lespessailles, du Centre Hospitalier Orléans La Source. A la veille de la Journée mondiale de l'Ostéoporose organisée par l'International Osteoporosis Foundation, ce dernier fera le point sur la façon « d'éviter d'avoir des os fragiles ».
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Apnées du sommeil: 3% à 5% de la population concernée

AP - Mardi 16 octobre, 12h00

PARIS - Besoin de dormir dans la journée, du mal à maintenir son attention, une tendance à la somnolence: en France, de 3% à 5% de la population souffrent d'apnée obstructive du sommeil, selon la Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR).


Pour informer le public sur l'importance du diagnostic précoce de cette maladie respiratoire chronique, au deuxième rang juste derrière l'asthme, la FFAAIR lui consacre une nouvelle journée nationale samedi 27 octobre.

Les ronfleurs sont souvent concernés. En règle générale, les muscles qui contrôlent la langue et le voile du palais maintiennent les voies aériennes ouvertes pour permettre la respiration. Chez les ronfleurs, ces muscles ont tendance à trop se relâcher. Dans certains cas, les voies aériennes peuvent même se fermer complètement et empêcher la respiration.

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) consiste en une obstruction périodique des voies respiratoires supérieures au cours du sommeil. Il se caractérise par de nombreux arrêts de la respiration qui s'accompagnent d'une baisse de la concentration d'oxygène dans le sang.

Au bout de quelques secondes, le cerveau qui réalise qu'il manque d'oxygène, envoie un signal au corps pour qu'il se réveille. Même si la personne ne s'en rend généralement pas compte, ce phénomène peut se reproduire de manière cyclique au cours de la nuit, parfois plusieurs centaines de fois, perturbant ainsi gravement le sommeil.

Par ailleurs, la baisse d'oxygène représente un risque pour le coeur et les vaisseaux. Le SAOS aggrave toute la pathologie liée aux coronaires (angine de poitrine, infarctus, etc.).

Potentiellement grave, le SAOS est très fréquent: 23% de la population adulte souffrirait d'apnées et de somnolence. Son diagnostic repose sur des techniques d'enregistrement du sommeil. Ces enregistrements se font de plus en plus à la maison. Les outils sont petits et faciles à utiliser en ambulatoire. Ils sont sans risque pour le patient.

Le traitement de référence repose sur la ventilation en pression positive continue. On demande au patient de respirer dans un masque très souple, confortable, relié à une turbine qui pèse moins d'un kilo. L'air pressurisé sert de coussin d'air qui empêche la fermeture des voies aériennes pendant la nuit. Soixante pour cent des malades en sont contents.

Pour les autres, il suffit parfois de porter durant la nuit une gouttière dentaire appelée "orthèse d'avancée mandibulaire". Cette technique permet de maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant, et d'augmenter ainsi le diamètre des voies respiratoires.

Les traitements chirurgicaux comme la chirurgie du voile peuvent permettre de réduire les ronflements, mais n'ont pas d'efficacité sur les apnées du sommeil.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Cancer de la gorge : des virus de plus en plus mis en cause

AFP - Mardi 16 octobre, 18h02

PARIS (AFP) - Des virus, déjà responsables de cancers féminins, sont de plus impliqués dans des cancers de la gorge survenant chez des patients, qui n'ont pas le facteur de risque "habituel" de l'intoxication alcool-tabac, selon les spécialistes.


Ces virus, appartenant à la famille des papilloma virus (HPV - Human Papilloma Virus) sont les mêmes que ceux reconnus responsables chez la femme du cancer du col de l'utérus.

"Ils semblent jouer un rôle important dans le développement de cancers de la gorge dans le monde occidental", indique à l'AFP le Pr Jean Lacau Saint Guilly (hôpital Tenon, Paris), membre de la société française d'ORL (Sforl; ORL: nez-gorge-oreilles) dont le 114e congrès s'est tenu à Paris du 14 au 16 octobre.

"On observe de plus en plus de cancers de la gorge, notamment chez des sujets jeunes, qui n'ont pas d'intoxication alcoolo-tabagique", remarque-t-il.

Ces cancers ORL touchent essentiellement des gens âgés d'une cinquantaine d'années. Or on découvre "des cancers sans facteurs de risque chez des gens de plus en plus jeunes : moins de quarante ans", renchérit le professeur Dominique Chevallier (Lille).

D'après plusieurs études, "ces virus sont retrouvés dans plus de 50 % des cancers oropharyngés, la partie moyenne du pharynx : cancer de la base de la langue, du voile du palais et particulièrement cancer de l'amygdale", détaille M. Lacau Saint Guilly.

A tel point que des spécialistes parlent d'une possible "épidémie" chez les non-fumeurs.

Aux Etats-Unis, l'incidence (nouveaux cas) des cancers liés à l'alcool-tabac (larynx, pharynx) baisse de 2,42% par an depuis 1983 tandis que l'on note une augmentation de l'incidence des cancers de l'oropharynx supposés liés à l'HPV de 0,65% par an. Des augmentations similaires sont retrouvées dans d'autres pays.

Une étude suédoise sur des tumeurs, avec recherche virale, montre un triplement des cancers liés aux virus HPV, ajoute le Pr Lacau Saint Guilly.

Par conséquent, l'absence des facteurs de risque "habituels" alcool-tabac ne doit pas faire méconnaître la possibilité d'un cancer de la gorge (surtout de l'oropharynx) ou de l'origine cancéreuse d'un ganglion du cou, notamment chez des patients jeunes, avertissent les spécialistes.

En France, 18.000 nouveaux cancers ORL sont diagnostiqués chaque année, dont 2.000 cancers de l'amygdale.

A terme, on saura si l'usage du vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, actuellement destiné aux jeunes filles avant le début de la vie sexuelle, s'accompagne d'une baisse des cancers de la gorge impliquant les mêmes virus. "Si c'est le cas, il faudra alors envisager de vacciner les garçons" pour prévenir les cancers de l'oropharynx, avance le Pr Lacau Saint Guilly.

Pour les cancers de la gorge de mauvais pronostic avec métastases, des médicaments (Taxotère, Erbitux) ont permis d'améliorer la survie globale. Pour le futur, la recherche travaille sur les vaccins curatifs (vaccinothérapies) pour ces cancers de la gorge..

Plus généralement, les spécialistes français ont regretté que "les patients consultent à un stade tardif". Ce sont des "cancers de patients défavorisés", remarque M. Chevallier comme dans le Nord, Nord-Pas-de-Calais et la Seine-Saint-Denis.

Par ailleurs, "les cancers du larynx liés à l'amiante, indemnisés en Allemagne, sont de mieux en mieux reconnus en France", souligne M. Chevallier.

"Outre les facteurs alcool-tabac et certainement viraux, il existe probablement des facteurs environnementaux qu'on ne connaît pas", estime M. Lacau Saint Guilly.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

L'acupuncture efficace pour réduire la douleur durant une opération

AFP - Mardi 16 octobre, 23h32

WASHINGTON (AFP) - Recourir à l'acupuncture avant et durant une intervention chirurgicale réduit nettement la douleur et les doses d'analgésiques nécessaires après l'opération, selon une recherche publiée mardi aux Etats-Unis.

Ces travaux résultent de données provenant de quinze petits essais cliniques d'acupuncture conduits sur des sujets pris au hasard.

"Le dosage des opioïdes nécessaire pour contrôler la douleur était nettement plus faible chez les patients opérés traités avec de l'acupuncture comparativement à ceux n'ayant pas bénéficié de ce traitement", explique le Dr Tong Joo Gan, un anesthésiologiste de l'université Duke.

Mais "l'avantage le plus important a été la forte diminution des effets secondaires liés aux opioïdes", dit-il, dans un communiqué.

Les opioïdes sont similaires à l'opium et ont des propriétés et des effets physiologiques semblables à ceux de la morphine.

Les effets secondaires de ces analgésiques affectent négativement la récupération de l'opéré et prolongent la durée de son séjour à l'hôpital, ajoute le Dr Gan.

Ce dernier a présenté les résultats de ces travaux mardi à la conférence annuelle de l'American Society for Anesthesiology à San Francisco (Californie, ouest).

Les patients traités avec de l'acupuncture ont ainsi eu 1,5 fois moins de nausées que les autres, 1,3 fois moins de très fortes démangeaisons, 1,6 fois moins d'étourdissements et 3,5 fois moins de cas de rétention d'urine.

Ce médecin recommande que l'acupuncture soit considérée comme une option pour contrôler la douleur en cas d'intervention chirurgicale.

Bien que la médecine ne comprenne pas encore pourquoi et comment agit l'acupuncture, de récentes recherches semblent indiquer que cette technique, utilisée en Chine depuis plus de 5.000 ans, stimule la libération d'hormones ou des antidouleurs naturels du corps, appelés endorphines, relève le Dr Gan.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Deux morts dans le Calvados après une intoxication alimentaire

Reuters - il y a 1 heure 4 minutes

ROUEN (Reuters) - Deux pensionnaires d'une maison de retraite de Saint-Arnoult, près de Deauville (Calvados) sont morts à la suite d'une intoxication alimentaire et dix-huit autres sont suivis médicalement, apprend-on à la préfecture.


L'intoxication a eu lieu le 10 octobre à la maison de retraite "Le parc de Touques" et s'est traduite par des diarrhées et vomissements sans fièvre pour 20 pensionnaires. Deux des résidents qui ont été hospitalisés sont décédés dans les 48h", précise la préfecture.

Une enquête est en cours en attente des résultats des analyses du repas qui sont "à venir dans les tous prochains jours".
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
HAMLET-30
Forcené
Forcené
Messages : 309
Inscription : 01 juil. 2007 11:17
Localisation : Avignon

Message par HAMLET-30 »

Hirsch veut diminuer le nombre de pauvres en 5 ans
NOUVELOBS.COM | 17.10.2007 | 15:03

Le haut commissaire aux Solidarités actives s'engage à porter le nombre de pauvres à 5 millions d'ici 2012, soit 2 millions de moins qu'aujourd'hui.

Martin Hirsch

(c) AFP
Martin Hirsch a promis mercredi 17 octobre d'insuffler un nouvel élan à la lutte contre la précarité en France, écartant "un chapelet de petites mesurettes qui font joli" pour s'engager sur un objectif de réduction d'un tiers de la pauvreté en cinq ans.
"Ce qu'on fait, c'est que les pauvres, on les enlève de la petite table de l'arrière-cuisine pour que la question de la pauvreté vienne aux grandes tables : la grande table du conseil des ministres, la grande table des négociations sociales...", a déclaré le haut-commissaire aux solidarités actives à l'issue du conseil des ministres.
L'ancien président d'Emmaüs-France a présenté durant le conseil une communication sur "l'engagement national contre la pauvreté", qui impliquera durant le quinquennat l'ensemble des politiques publiques.
Il faut "faire en sorte que les différentes politiques, fiscales, sociales, environnementales, économiques prennent en compte la question de la pauvreté pour agir en amont et pas pour réparer les dégâts après", a expliqué Martin Hirsch à des journalistes.

Les associations refusent de signer

"On s'engage bien sur des résultats en matière économique, pourquoi on ne le ferait pas en matière de réduction de la pauvreté?", a-t-il lancé.
"Ceux qui attendent un chapelet de petites mesurettes qui font joli mais qui ne font pas reculer la pauvreté, seront déçus. Ceux qui pensent qu'il y a une ambition et un souffle et qu'on se met un levier pour s'obliger à réussir ne seront pas déçus", a assuré Martin Hirsch.
Les associations de lutte contre l'exclusion, qui ont refusé de signer le texte gouvernemental sur la réduction de la pauvreté, craignent qu'un objectif chiffré ne laisse sur le bord du chemin les plus vulnérables au profit de ceux jugés plus facilement "insérables".
Au total, 7,1 millions de personnes vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté (817 euros par mois) en France. L'objectif du nouvel exécutif est de porter ce nombre à moins de cinq millions d'ici à 2012.
Nicolas Sarkozy devait s'exprimer sur le sujet à 15h30 devant le Conseil économique et social (CES), en cette 20e Journée du refus mondial de la misère.

"Grenelle de l'insertion" fin novembre

"Il n'y pas de place pour une grille de lecture partisane en matière de lutte contre la pauvreté", a souligné le chef de l'Etat lors du conseil des ministres, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez.
"Le président de la République a dit que sur tous ces sujets (...), personne ne renonçait à ses convictions, que tout le monde était parfaitement en ligne et que c'était une très bonne image de ce qu'apportait l'ouverture", a-t-il ajouté.
Au nombre des "leviers", le gouvernement réfléchit à une réforme des minima sociaux, en vue de leur fusion, prépare un "revenu de solidarité active" et travaille à de nouveaux indicateurs de pauvreté complétant l'indicateur monétaire actuel.
Un "Grenelle de l'insertion" sera organisé les 23 et 24 novembre à Grenoble avec notamment pour thèmes l'insertion par l'activité, l'insertion dans les entreprises et les droits et les devoirs des personnes - employeurs, pouvoirs publics, associations.
Les partenaires sociaux seront également mis à contribution.
"Le Medef, la CGPME, l'UPA, mais aussi la CGT, la CFDT, FO sont maintenant vraiment intéressés pour entrer dans un travail de fond en matière de lutte contre la pauvreté", a déclaré Laurent Wauquiez. (Reuters)
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Fronde contre les programmes industriels d’accompagnement des patients

[18 octobre 2007 - 08:17]

Le Collectif Europe et Médicament s’inquiète d’une nouvelle proposition de loi portant sur les « programmes industriels d’accompagnement des patients ». « Une forme déguisée de publicité directe auprès du public pour des médicaments de prescription », souligne le collectif.

Ce dernier était déjà monté au créneau en début d’année, alors que le gouvernement envisageait de légiférer par ordonnances sur le sujet. A l’époque le Parlement avait manifesté son opposition, obligeant le ministre de la Santé Xavier Bertrand à renoncer. Selon le Collectif, un nouveau projet de loi sera prochainement examiné.

Ses responsables campent sur leurs positions. « Les programmes dits d’accompagnement financés par les firmes pharmaceutiques, directement ou indirectement, doivent purement et simplement être interdits. Les patients doivent continuer à se soigner sereinement, avec l’aide des professionnels de santé, de leur entourage (…), sans pression d’origine commerciale ». Une opposition pour le moins frontale !
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

GSK, Sanofi, le vaccin contre le paludisme à l’ordre du jour

[18 octobre 2007 - 09:41]

Bientôt un vaccin contre le paludisme ? L’espoir aujourd’hui, semble permis. Une étude de phase II menée sur des nourrissons, a démontré l’efficacité et la bonne tolérance d’un candidat vaccin mis au point par le laboratoire GSK.

Puisque les tout-petits sont également parmi les plus vulnérables d’entre nous au Plasmodium falciparum - le parasite à l’origine du paludisme – c’est en effet sur des nourrissons que ce candidat vaccin a été évalué. Ils étaient 214 au Mozambique donc dans un pays de forte endémie.

Six mois après la vaccination, les auteurs ont démontré que cette dernière avait provoqué une baisse de 45% des nouvelles infections. « C’est un résultat très encourageant. Nous allons désormais mener une étude sur une cohorte beaucoup plus large, afin de démontrer définitivement l’efficacité et la sécurité de ce vaccin », soulignent-ils.

De leur côté Sanofi Pasteur et l’Institut Pasteur ont signé un accord de développement pour un candidat vaccin. Le laboratoire aura de la sorte, accès aux antigènes de Plasmodium falciparum identifiés par l’Institut. L’industrie pharmaceutique semble donc mobiliser ses ressources contre une maladie à laquelle est exposée la moitié de la population mondiale. Une maladie qui frappe entre 300 et 500 millions de personnes chaque année et en tue plus d’un million et demi dans le monde. Dont plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans, puisque le paludisme en emporte 3 000 chaque jour.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

H5N1 peut aussi traverser le placenta…

[18 octobre 2007 - 14:13]

D’après des scientifiques chinois, le virus H5N1 serait capable de franchir la barrière placentaire, et de se transmettre ainsi de la mère au fœtus. De la même façon, il ne s’attaquerait pas seulement aux poumons. Trachée, cerveau, foie figureraient également dans son collimateur.

« Notre travail fait état de la capacité du virus H5N1 à se transmettre verticalement de la mère au fœtus » souligne le Pr Jiang Gu, de Pékin. C’est une (mauvaise) surprise, car les « infections maternelles par des virus grippaux sont censées ne pas passer le placenta ».

Ces résultats ressortent de l’autopsie d’une femme enceinte, décédée de la grippe aviaire. Au-delà des poumons, les chercheurs ont trouvé trace du virus dans sa trachée, dans ses ganglions lymphatiques et son cerveau. Quant au fœtus, il était aussi porteur de H5N1 dans les poumons et le foie. Ces conclusions doivent encore être confirmées par des études expérimentales, qui seront bientôt lancées.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Cancer du col de l'utérus: un test de dépistage plus précis

AP - il y a 1 heure 56 minutes

NEW YORK -- Un test de dépistage du cancer du col de l'utérus relativement récent s'avère être deux fois plus précis que le test de dépistage traditionnel, selon une nouvelle étude canadienne publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine.


Pratiqué à intervalles plus longs que ne l'était le frottis cervical classique (test de Papanicolaou), vieux de cinquante ans, le test HPV pourrait bientôt le remplacer totalement. Un bénéfice important pour les femmes qui n'auront plus besoin d'un dépistage aussi fréquent.

Le test Pap, qui analyse les cellules du col de l'utérus au microscope afin d'en détecter d'éventuelles anomalies, n'est fiable que que dans 55% des cas, selon des chercheurs de l'Université McGill de Montréal. Quant au test HPV, qui détecte la présence de types de papillomavirus, responsable de cancer du col de l'utérus, avant même toute modification des cellules, il est fiable dans 95% des cas.

"Le test Pap est disponible depuis 50 ans, et il est temps de le remplacer par une technologie plus solide", a résumé Eduardo Franco, directeur du département de l'épidémiologie du cancer de l'Université McGill, qui a conduit l'étude.

Selon ce spécialiste, certains craignent que le test HPV fournissent des faux positifs, source d'anxiété et de suivi inutiles. Une crainte que relativisent les résultats de l'étude selon lesquels le nombre de faux positifs n'était que très légèrement augmenté dans le cas du test HPV: 6% contre 3% avec le test classique.

Le HPV, le papillomavirus humain, est une maladie sexuellement transmissible très répandue. Les infections se développent plus volontiers chez les femmes jeunes et la plupart guérissent d'elles-mêmes. Le test HPV repère les virus hautement pathogènes à l'origine de cancers du col de l'utérus dans le cas d'une infection persistante. Comme le Pap, le test HPV se pratique à partir du prélèvement de cellules du col de l'utérus, la partie basse de l'utérus.

Le Pap passant à côté de près de la moitié des cas de lésions pré-cancéreuses, les médecins n'hésitent pas à le pratiquer très souvent pour dépister un éventuel cancer à un stade débutant.

Le test HPV, disponible aux Etats-Unis depuis 2000, a d'abord été utilisé dans le cas de tests Pap douteux. Aujourd'hui, les femmes de 30 ans peuvent en bénéficier, mais seulement en association avec un Pap, et peuvent ne renouveler l'opération que tous les trois ans si les deux tests sont négatifs.

Plus récemment, des scientifiques ont étudié dans quelle mesure les tests HPV pouvaient être utilisés seuls, pour éventuellement rallonger l'intervalle entre deux examens. Selon Debbie Saslow, directrice du département des cancers féminins de la société américaine du cancer, de nombreuses études ont apporté les preuves de cette utilité. Elle ajoute que les experts s'attendent à l'application de cette mesure d'ici une dizaine d'années.

Dans le même journal, une étude suédoise portant sur 12.527 femmes âgées d'une trentaine d'années a comparé l'efficacité de la combinaison des deux tests au Pap seul: La combinaison des deux tests permet de dépister plus tôt les lésions pré-cancéreuses.

L'étude canadienne, financée par le gouvernement, concerne 10.154 femmes âgées de 30 à 69 ans habitant Montréal et Saint-John (Terre-Neuve). Les femmes ont eu les deux tests. Il reste à déterminer s'il est préférable de commencer par le test HPV, et quelle attitude adopter après, dans le cas de résultats positifs.

Selon Eduardo Franco, les jeunes filles vaccinées contre le HPV ont encore besoin d'un test de dépistage, le vaccin ne protégeant que contre certaines souches.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

Message par aneso81 »

Pourquoi la cigarette fait tousser

[19 octobre 2007 - 07:35]

Un fumeur sur deux meurt de son tabac ! Ce dernier en effet diminue la capacité respiratoire, même au repos. Et au passage de la fumée dans les voies aériennes, l’acétone et les goudrons du tabac endommagent les muqueuses.

Ce duo infernal nous fait tousser et provoque une inflammation des bronches. La nicotine de son côté, provoque à chaque inhalation une contraction violentes des voies respiratoires, et une altération du fonctionnement des alvéoles pulmonaires.

Et ce n’est pas tout… Le monoxyde de carbone dégagé par la combustion du tabac se combine à l’hémoglobine du sang. Et il empêche ce dernier d’assurer correctement le transport de l’oxygène. Celui-ci se fait alors plus rare, et les poumons fonctionnent avec une efficacité amoindrie d’autant. Combinés entre eux, les effets du tabac se traduisent donc par une augmentation de la fréquence respiratoire au repos… et un essoufflement plus rapide à l’effort.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Répondre