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Tany
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fiches de culture gé

Message par Tany »

Je connais un livre sympa, sous forme de fiches, très simples, synthétiques.

"Préparation aux concours du secteur sanitaire et social"
FOUCHER, 10è édition
de Régine GIORIA


Ce livre est conseillé par le CNED, et j'avoue qu'il est bien fait.
Voilou!
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eddy_1103
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Message par eddy_1103 »

Le mieux reste de prendre un livre "30 fiches = 250 pages" et de se faire ses propres fiches. Tu apprends en les faisant et intègre réellement l'information.
Après, il y a des livres dispos en fnac ou autre pour le concours ;)

Enfin: http://www.infirmiers.com/librairie/librairie.php?cat=0
Where there is a will, there is a way
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Tany
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Message par Tany »

oui, merci pour ces infos....
Le bouquin que j'ai conseillé plus haut fait effectivement 30 fiches en 242 pages.
Je renouvelle donc mon conseil.

En général, les livres ne font que exposer les faits, les chiffres, pourcentages, dates, etc..., les grandes lignes de chaque sujet. Mais par contre, les auteurs ne cherchent pas à poser les vrais problèmes que posent ces sujets sanitaires et sociaux. C'esty pourtant sur ces problèmes ou débats que nous auront à exposer au concours...

Alors c'est bien de faire des fiches, mais c'est encore mieux de connaitre les problèmes soulevés pour chaque thèmes, ainsi que les réponses apportées par les acteurs politiques ou sociaux face à ces problèmes.

Le livre de Régine GIORIA présente tout ceci...

Voilou. Bon travail à tous
tigrou0718

coucou

Message par tigrou0718 »

Je te conseille ces deux livres tu verras si ça te convient :

1

2

peut etre que çà peut t'aider voilà

message édité pour raccourcir les liens qui flinguent la page = Gengis 8)
HAMLET-30
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Message par HAMLET-30 »


CONTRACEPTION
40 ans après la loi Neuwirth, 1 grossesse sur 3 non prévue
NOUVELOBS.COM | 27.11.2007 | 09:31

Quarante ans après l'adoption de la loi Neuwirth libéralisant la contraception en France, une grossesse sur trois est encore non prévue.


(Sipa)
Quarante ans après l'adoption de la loi Neuwirth libéralisant la contraception en France, une grossesse sur trois est encore non prévue, selon une étude publiée mardi 27 novembre par l'Institut national des études démographiques (INED). Un chiffre qui illustre le "paradoxe français" pour le Mouvement français pour le planning familial.
Sous la pression de l'opinion publique, le Parlement a adopté le 28 décembre 1967 la loi libéralisant l'usage de la contraception, sans pour autant autoriser l'avortement, qui n'interviendra qu'en 1975 avec la loi Veil. Le texte élaboré par le député gaulliste Lucien Neuwirth interdit toute propagande antinataliste ou publicité commerciale, en dehors des revues médicales.

211.000 interruptions de grossesse en 2004

Rapidement, le taux d'utilisation de la pilule chez les femmes de 20 à 44 ans ne souhaitant pas d'enfant passe de 5% en 1970 à 37% en 1978. Il est de 60% aujourd'hui, observe l'INED.
A la fin des années 1960, 15% des grossesses ayant donné lieu à une naissance étaient "mal planifiées", c'est-à-dire "souhaitées plus tard", 15% survenaient alors que la femme "n'y pensait pas" et 11% étaient non désirées. Dans les années 1990, ces mêmes proportions passent à 7%, 9% et 2% et, à l'heure actuelle, entre 80 et 85% des naissances sont planifiées, note l'institut de recherche.
Mais, alors que différentes méthodes de contraception sont aujourd'hui disponibles, de la pilule au préservatif, en passant par le stérilet, le patch ou encore l'anneau vaginal, des femmes tombent encore enceintes sans l'avoir planifié à ce moment-là ou désiré.
En 2004, 211.000 interruptions volontaires ont été provoquées, pour 768.000 naissances. Si l'on ajoute les avortements au nombre de naissances non désirées, la part des grossesses non souhaitées atteint aujourd'hui 24%. En additionnant les naissances "mal planifiées" ou survenues lorsque la femme "n'y pensait pas", l'organisme estime à 36% la part de grossesses "non prévues".

Prescription par les médecins généralistes

Pour Maïté Albagly, secrétaire générale du Planning familial, ces chiffres illustrent bien le "paradoxe français". "Nous sommes le pays le plus 'contracepté', avec un taux d'échecs de la contraception important", explique-t-elle à l'Associated Press.
Selon elle, ce "paradoxe" a plusieurs origines. Tout d'abord, la campagne nationale sur la contraception organisée cet automne était la première depuis 2001. Elle plaide pour des campagnes annuelles, car il y a tous les ans "de nouvelles personnes qui entrent dans la sexualité" et "des piqûres de rappel ne font pas de mal".
Ensuite, dans un contexte de pénurie de gynécologues et obstétriciens, la contraception est majoritairement délivrée par les médecins généralistes, très peu formés sur ce sujet pendant leur cursus universitaire. De fait, "la prescription n'est pas forcément adaptée à la femme", poursuit Maïté Albagly. "Pour chaque femme, il y a une contraception qui est la bonne, et pas la même pour toutes les femmes et pas la même tout au long de la vie".
Enfin, il y a un problème "d'accessibilité" à la contraception, certaines méthodes étant remboursées et pas d'autres. Le remboursement de tous les moyens contraceptifs est "une obligation et une urgence parce qu'on voit que les jeunes sont de plus en plus touchés" par la pauvreté, déplore la secrétaire générale du Planning familial. (AP)
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Message par HAMLET-30 »


SIDA
Le nombre de séropositifs a baissé en 2006
NOUVELOBS.COM | 27.11.2007 | 09:27
En 2006, 6.300 personnes ont été testées positives au virus du SIDA. les populations homosexuelle et étrangère restent comparativement plus touchées par la maladie.



(Reuters)

Le nombre de personnes diagnostiquées séropositives ou atteintes du SIDA a baissé en 2006, même si les populations homosexuelle et étrangère restent comparativement plus touchées par la maladie, rapporte une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) paru mardi 27 novembre.
Sur cinq millions de tests de dépistage réalisés en 2006, "le nombre de sérologies confirmées positives a diminué de 4%" par rapport à l'année précédente pour tomber à 6.300, est-il rapporté. Il était de 7.000 en 2004 et de 6.700 en 2005.
De même, le nombre de personnes diagnostiquées du SIDA -ayant donc déclaré le virus- est en diminution: de 20% en 2003, il est passé à 14% en 2006.

Les hommes plus touchés

Déjà majoritaires, les hommes constituent une part grandissante des nouveaux cas détectés (64% en 2006 contre 58% en 2003). Cette "masculinisation" s'explique en partie par le nombre croissant d'hommes contaminés par des rapports homosexuels (29% en 2006 contre 21% en 2003).
Une situation préoccupante. "Si la situation est globalement à la baisse, elle reste préoccupante chez la population homosexuelle chez laquelle le taux de séropositivité est 70 à 80 fois supérieur à celui de la population hétérosexuelle", a souligné lundi Gilles Brucker, le directeur général de l'Institut de veille sanitaire (InVS) lors d'un conférence de presse pour la présentation d'une partie de ces résultats.
En revanche, la représentation des étrangers, à la baisse depuis quatre ans, s'élève à 37% des sérologies positives en 2006, contre 46% en 2003. Néanmoins, a remarqué la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, également présente à la conférence, "cette population de migrants vivant en France reste très touchée par l'infection VIH et le SIDA puisque pour 100.000 Africains vivant dans notre pays, on peut décompter 400 découvertes de séropositivité" par an. Ces personnes sont aux trois quarts originaires d'Afrique subsaharienne, notamment du Cameroun, de Côte d'Ivoire, du Congo-Brazzaville et du Mali, précise le BEH.

Le préservatif plus accessible

Roselyne Bachelot a insisté sur la priorité à donner aux actions de prévention à destination des personnes les plus exposées. Elle a retenu pour cela deux objectifs principaux: informer le public en continu sur le SIDA et favoriser une large accessibilité au préservatif, en rendant les produits à 20 centimes d'euro plus disponibles en grande surface. En outre, a-t-elle ajouté, le gouvernement va lancer début 2008 une expérimentation "afin de définir les tests rapides dans la stratégie de dépistage", ces tests rapides ne devant pas être confondus avec les autotests parfois proposés sur Internet. (AP)


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salima-69
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Message par salima-69 »

Sida : homosexuels
et migrants les plus touchés

Martine Perez
27/11/2007 | Mise à jour : 09:29 |figaro.fr

Les dernières données révèlent néanmoins une très lente régression du nombre de cas en France.
Vingt-cinq ans après l’apparition foudroyante du virus du sida, la situation s’est améliorée en France, grâce à la prévention et surtout aux médicaments qui ont fait chuter la mortalité liée au HIV à 298 pour l’année 2006, contre plusieurs milliers de morts chaque année avant 1997, date d’apparition des thérapeutiques antivirales. Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (BEH) tire aujourd’hui le bilan de l’épidémie pour 2006 qui révèle que les homosexuels masculins et les personnes originaires d’Afrique payent désormais le plus lourd tribut à cette infection.

Le virus du sida, transmis sexuellement ou par le sang, longtemps asymptomatique peut être découvert à l’occasion d’un test de dépistage ou plus tardivement lors d’apparition des symptômes signant le sida. Selon le BEH, 1 022 nouveaux cas de sida ont été diagnostiqués en France en 2006, contre 1 300 en 2005. Par ailleurs, 6 300 personnes en 2006 ont découvert qu’elles étaient infectées par le virus du sida, c’est-à-dire séropositives contre 6 700 en 2005.


«Publics prioritaires»

Cette amélioration globale reste à confirmer dans les années à venir, afin de s’assurer qu’elle ne traduit pas seulement une désaffection pour la déclaration obligatoire de la séropositivité ou du sida.

Comment se sont contaminées les personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2006 ? «48 % lors d’un rapport hétérosexuel, 29 % lors d’un rapport homosexuel et 2 % par usage de drogues injectables, alors que pour 21 % des cas, le mode de transmission n’est pas connu», répond le BEH. Près de la moitié des contaminations par rapport hétérosexuel concerne des personnes d’Afrique subsaharienne. Des extrapolations permettent d’estimer qu’il y aurait eu en 2006 pour les homosexuels, 511 nouvelles contaminations pour 100 000, contre 6 pour 100 000 pour les hétérosexuels non usagers de drogues. Pour les personnes d’origine étrangère, il y aurait eu en 2006 soixante-quatre cas de contamination pour 100 000 contre quatre pour 100 000 pour celles de nationalité française.

Hier Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, présentant la nouvelle campagne de prévention a commenté ces résultats : «Nous ne sommes pas là pour juger, mais pour agir, a-t-elle déclaré. Les homosexuels restent la seule population pour laquelle on n’observe pas de diminution des nouveaux diagnostics. De même, cette population de migrants reste malgré tout très touchée par l’infection. Les personnes les plus exposées au risque constituent donc les publics prioritaires de nos actions de prévention.»
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Gengis
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Message par Gengis »

Ce soir à 20h40 sur France 5 (câble, satellite et TNT).

:fleche: Les victoires de la médecine, des pionniers à l'innovation
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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aneso81
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Message par aneso81 »

VIH-SIDA en France : chiffres en baisse, inquiétudes persistantes…

[27 novembre 2007 - 11:25]

« L’infection à VIH semble marquer le pas en France », annonce le Pr Gilles Brücker, Directeur général de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS). Le nombre de nouveaux diagnostics en 2006 est en effet en baisse par rapport aux années précédentes. Une bonne nouvelle, même si les motifs d’inquiétude restent nombreux.

Près de 6 300 nouveaux cas de VIH ont été identifiés en France en 2006. Contre 6 700 en 2005, 7 000 en 2004. Les chiffres publiés aujourd’hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) confirment donc, la tendance à la baisse observée les deux années précédentes.

D’autres données vont dans le même sens. La part des diagnostics précoces augmente : 10% au stade de primo-infection en 2006 contre 7% en 2003. Et celle des diagnostics tardifs recule : 14% au stade SIDA en 2006 contre 20% en 2003. Le nombre des cas de SIDA déclaré a également diminué de 20% entre 2005 et 2006, puisqu’il est passé de 1 298 à 1 022.

Comme le souligne Gilles Brücker, « ces chiffres pourraient laisser penser que le problème du VIH est en voie d’être maîtrisé. Mais (…) il ne faut pas sous-estimer l’ampleur persistante du problème en France. Car 6 300 personnes qui apprennent qu’elles sont séropositives, c’est encore beaucoup trop. Et même si la découverte de l’infection se fait plus précocement, il reste encore beaucoup trop de transmissions du VIH découvertes tardivement ».

Des inégalités face au risque

Et pour cause, « le premier motif de dépistage reste la présence de signes cliniques, loin devant une exposition à risque », regrette Brücker. « C’est trop tard. (…) Il faut mobiliser davantage autour du dépistage ». Des inégalités persistent aussi devant le risque de contamination, très élevé chez les homosexuels masculins.

Près d’un nouveau diagnostic sur trois (29%) concerne ces derniers. Et surtout, la prévalence du VIH y est près de 100 fois supérieure à la moyenne nationale. Le risque d’infection reste enfin, très élevé dans les départements français d’Outre-Mer. En Guyane, le « taux de positivité » est 10 fois plus élevé que la moyenne nationale. Et il est entre 2 et 4 fois plus important en Martinique et en Guadeloupe. « Il faut y renforcer les actions de prévention », conclut le spécialiste.
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Message par aneso81 »

La gastro fait sa rentrée…

[27 novembre 2007 - 16:36]

Les cas de gastro-entérites se multiplient au niveau national. Avec 252 cas pour 100 000 habitants, l’incidence observée la semaine passée est juste au-dessus du seuil épidémique, fixé à 242 cas pour 100 000. Les médecins Sentinelles précisent toutefois qu’il sera nécessaire « d’attendre une deuxième semaine de dépassement de seuil pour confirmer l’arrivée d’une épidémie ».

Quatre régions présentent une activité supérieure au seuil épidémique : Corse (494 cas pour 100 000 habitants), Poitou-Charentes (343 cas pour 100 000), Haute-Normandie (323 cas pour 100 000) et Alsace (254 cas pour 100 000).

Chez les nourrissons et les personnes fragiles, la gastro-entérite doit être prise très au sérieux. Elle entraîne en effet des risques réels de déshydratation. Ayez le bon réflexe : consultez votre médecin généraliste. Quant à la prévention, il suffit de respecter quelques règles d’hygiène de base… mais qui sont incontournables.
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Message par aneso81 »

Une bouffée en plus… un cheveu en moins ?

[28 novembre 2007 - 10:33]

Fumeurs, attention à la chute ! Des chercheurs taïwanais viennent de mettre au jour un lien entre tabagisme… et alopécie. Autrement dit la chute de cheveux. La fumée de cigarette augmenterait en effet, le risque de voir son crâne se dégarnir.

Le Dr Lin-Hui Su du Far Eastern Memorial Hospital et son collègue Tony Hsiu-Hsi Chen, de l’Université nationale de Taïwan, ont suivi 740 hommes de 40 à 91 ans, chauves, ou non. Tous ont été soumis à une batterie de tests très techniques. Les membres de la cohorte ont également rapporté leurs habitudes tabagiques et les éventuels antécédents d’alopécie connus dans leurs familles.

Il en ressort « une association statistiquement significative entre l’alopécie et le statut de fumeur du patient » affirment les auteurs. Une association très significative même, puisqu’avec une consommation quotidienne d’au moins 20 cigarettes, l’homme verrait son risque bondir de 134% ! Les Drs Su et Chen n’expliquent pas encore les raisons d’un tel sur-risque. Ils avancent néanmoins plusieurs pistes : « fumer pourrait détruire le follicule pileux, ou encore augmenter la production d’oestrogènes (hormones femelles) qui pourraient venir contrer les effets des androgènes (hormones mâles). » Quoi qu’il en soit et pour être tranquille, commencez par arrêter de fumer !
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Message par aneso81 »

Oméga-3 : le cœur… et la tête !

[28 novembre 2007 - 14:13]

Les oméga-3 étaient déjà reconnus pour avoir un effet cardioprotecteur, mais une équipe française vient de leur découvrir une vertu nouvelle. Ils diminueraient en effet le risque de démence, en protégeant nos facultés de mémorisation. Tout comme les fruits et légumes, d’ailleurs !

Pour parvenir à ce constat, l’équipe du Pr Pascale Barberger-Gateau de l’INSERM s’est penchée sur le régime alimentaire de 8 085 personnes de plus de 65 ans. Au début de l’étude, aucune ne présentait de troubles dégénératifs. Quatre ans plus tard, 183 souffraient de la maladie d’Alzheimer et 98 d’une autre forme de démence.

Chez les consommateurs d’huiles riches en oméga-3, le risque de ces affections s’est avéré moins élevé de 60% par rapport à des sujets qui leur accordaient une faible place dans leur alimentation. Quant aux adeptes des fruits et légumes (une fois par jour), ils ont vu leur risque diminuer de… 30%.

« Ces résultats pourraient avoir des implications majeures en termes de santé publique. Pour autant, nous avons besoin de mener d’autres travaux pour connaître précisément le seuil au-dessus duquel, les oméga-3 et les autres nutriments s’avèrent bénéfiques », souligne l’auteur.
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Message par lillou56 »

En tout cas un grand merci pour cette mine d'infos :clap:
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Message par aneso81 »

De rien :D
Je crois que si on s'entraide tous, on peut réussir à obtenir notre concours!!!
Bon courage à tous et à toutes!!!
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Message par aneso81 »

Les homosexuels masculins déclarés aptes au don de sang pour raisons politiques ?

[28 novembre 2007 - 18:19]

Les homosexuels masculins pourraient bientôt être autorisés à donner leur sang. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a en effet annoncé vouloir « suspendre » cette mesure qu’elle juge « discriminatoire et pas tolérable ». Le point sur la situation.

En France, depuis 1983, l’homosexualité masculine fait partie des critères d’exclusion du don de sang. Et cela au nom d’un principe de précaution toujours d’actualité. Comme le rappelait en début de semaine le Pr Gilles Brücker, Directeur général de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) : « la prévalence du VIH parmi les homosexuels masculins est 100 fois supérieure à la moyenne nationale ».

Ce chiffre est à mettre en parallèle avec la « fenêtre de séroconversion », c’est-à-dire le délai entre la contamination et le moment où les marqueurs spécifiques peuvent être décelés dans le sang. Dans le cas du VIH, cette fenêtre peut durer 3 mois, comme nous l’a confirmé Sida Info Service. Autrement dit, au cours de cette période, le virus est présent mais indétectable.

A l’Etablissement Français du Sang (EFS), le Pr Jacques Hardy ne cache pas son malaise face à cette perspective d’une levée de l’interdiction. « Les statistiques concernant la prévalence du VIH parmi les homosexuels masculins montrent effectivement qu’il y a matière à maintenir le principe de précaution » nous a-t-il expliqué.

Il se montre également agacé par certains propos employés par la ministre. « Si la mesure de 1983 prévoit que les homosexuels masculins soient exclus du don de sang » poursuit-il, « ce n’est évidemment pas parce que les professionnels de la transfusion sanguine auraient une opinion sur l’orientation sexuelle de leurs concitoyens. Nous nous basons uniquement sur des données épidémiologiques. De ce point de vue là, parler de discrimination pose problème ».

A l’encontre de la position de l’OMS…

Concrètement, existerait-il une augmentation du risque lié à la levée de cette interdiction ? Un travail de modélisation mathématique réalisée à l’InVS en 2006 et resté jusqu’alors confidentiel répond justement à cette question. D’après ses auteurs, le risque d’avoir un échantillon contaminé serait doublé, sachant que le risque résiduel d’avoir un don contaminé est actuellement de 1 pour 2,6 millions. Des chiffres certes très faibles mais qui laisseraient augurer d’une baisse de la sécurité du don de sang en France.

Selon Roselyne Bachelot, « la levée de l’interdiction pourrait intervenir dans les prochains jours », sous la forme d’un arrêté. Le principal objectif du texte serait de ne plus employer l’expression « populations à risque » mais « pratiques sexuelles à risque ». Selon cette logique, toutes les personnes –hommes comme femmes- déclarant avoir eu plusieurs partenaires lors des 12 mois précédant un don devraient être exclues.

Enfin, autoriser les homosexuels à donner leur sang reviendrait à aller à l’encontre de la position de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur le sujet. Laquelle « écarte du don de sang les homosexuels masculins, en raison du risque de transmission du VIH et d’autres organismes pathogènes ».
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