Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Sur la page d'accueil du site, il y a une page consacrée à la santé à la télévision
mise à jour chaque semaine il me semble, à la rubrique actu
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La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Bonjour à tous,
Joli travail et long, je présume, pour toutes vos fiches. Perso, je n'ai pas encore attaqué. Je ne fais que des tests pour l'instant.
Je félicite Mica, car je trouve tes fiches parfaites et très bien construites.
Si je puis me permettre (j'ai fait des études de psychologie, alors c'est plus fort que moi, désolée!!), pour Amiwi et les autres, j'ai lu ta fiche de synthèse concernant le suicide. Dans les causes, n'oublies pas la dépression grave. C'est important.
Voila, je repars à mes révisons
Bon courage à tous et........ bon dimanche!!! lol
Joli travail et long, je présume, pour toutes vos fiches. Perso, je n'ai pas encore attaqué. Je ne fais que des tests pour l'instant.
Je félicite Mica, car je trouve tes fiches parfaites et très bien construites.
Si je puis me permettre (j'ai fait des études de psychologie, alors c'est plus fort que moi, désolée!!), pour Amiwi et les autres, j'ai lu ta fiche de synthèse concernant le suicide. Dans les causes, n'oublies pas la dépression grave. C'est important.
Voila, je repars à mes révisons
Bon courage à tous et........ bon dimanche!!! lol
syskhann™ a écrit :cecile0112 a écrit :oui comme tu dis, ma cousine qui est infirmiere m'a dit que pour celle et ceux qui n'ont pas fait de bac sms ca serait utile, sinon on va en bavé !
Ahh ??!!??.... Je croyais que la Bac sms n'éxistait plus, et de deux, il y a bien d'autres bacs qui permettent d'avoir "les bases"...
Si il existe toujours, moi j'ai passé ce bac et je peux te dire qu'il est très utile pour la terminologie médicale!!!
maintenant c'est pas qu'il est indispensable, les autres bac peuvent aussi apporter une autre forme d'aide
Mais c'est un + avec le bac SMS c'est certain!
( en terminale j'avais comme matière: communication, sciences sanitaire et sociale, terminologie médicale, biologie, maths....)
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syskhann™ a écrit :cecile0112 a écrit :oui comme tu dis, ma cousine qui est infirmiere m'a dit que pour celle et ceux qui n'ont pas fait de bac sms ca serait utile, sinon on va en bavé !
Ahh ??!!??.... Je croyais que la Bac sms n'éxistait plus, et de deux, il y a bien d'autres bacs qui permettent d'avoir "les bases"...
Le bac SMS est remplacé par le bac ST2S (sciences et technologie de la santé et du social). Tout comme le bac SMS il est le seul à proposer des cours de vocabulaire et de terminologie médicale (de physiopathologie aussi).
Pour le reste il y a des livres très bien faits sur le vocabulaire et la terminologie médicale et ceux ci serviront toujours (editions nathan, masson, foucher, etc...). Pour ce qui est des sites, il y a :
http://www.vulgaris-medical.com/?p=ency ... e&lettre=a
http://georges.dolisi.free.fr/Terminologie/A/A.htm
http://bio.m2osw.com/gcartable/terminol ... ermino.htm
pour le site pré-cité, je le trouve pas mal
En mode reconversion totale PDT_028
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
SOLIDARITE
Les Restos du Cœur lancent leur 23ème campagne
NOUVELOBS.COM | 03.12.2007 | 16:13
Depuis sa création par Coluche en 1985, l'association a servi près d'un milliard de repas.
(Sipa)
Christine Boutin, ministre de la Ville, et Bénabar, un des célèbres "Enfoirés" dont les concerts font toujours recette, ont participé, lundi 3 décembre à Paris, au lancement de la 23e campagne des restos du Cœur, dans un des centres qui les accueillent.
"Triste de voir que la précarité et l'exclusion sont installées" chez nous, Christine Boutin a relevé que 12% de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté (817 euros par mois) et que beaucoup ont du mal à se nourrir. "Je suis venue pour vous dire 'tenez bon'", a-t-elle lancé à l'adresse du président des Restos du Coeur, Olivier Berthe, en assurant qu'elle s'efforcerait de "faire en sorte que nos aides soient mieux adaptées".
Un cinquième des personnes qui fréquentent les Restos n'ont pas de logement et 10% sont des travailleurs pauvres, a rappelé Olivier Berthe.
Hirsch, Charasse et Hidalgo présents
Pour Bénabar, qui participe aux concerts des artistes soutenant l'initiative lancée par Coluche en 1985, "les politiques ne font pas leur travail puisque les Restos existent". Même si les concerts des "Enfoirés" fournissent aux Restos un tiers de leurs ressources, il s'est défini lui-même comme "bénévole". Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives, l'ancien ministre PS Michel Charasse et Anne Hidalgo, première adjointe (PS) du maire de Paris, sont également venus manifester leur soutien.
81,7 millions de repas servis en 2006-2007
Les Restos du Cœur ont servi depuis leur création par Coluche en 1985 un milliard de repas, dont 81,7 millions à plus de 700.000 personnes au cours de leur campagne 2006-2007, un chiffre qui inquiète les 51.000 bénévoles qui notent que le nombre cumulé de repas servis depuis la première campagne lancée par Coluche atteint un milliard.
Les responsables des Restos notent également que le nombre de personnes accueillies est de 10% de plus au cours des deux dernières années car, remarquent-ils, "même si le chômage baisse, ni les allocataires de minima sociaux ni le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté ne diminuent". "La banalisation des situations de grande précarité, ajoutent-ils, amène certains qui y répugnaient auparavant à pousser les portes de notre association".
Sur tout le territoire, il y a 1.900 centres et antennes ainsi que 240 Restos et Points Bébés du Cœur.
Chantiers d'insertion
Au-delà de l'aide alimentaire, et pour permettre aux personnes accueillies de sortir durablement de l'exclusion, les Restos développent des chantiers d'insertion qui emploient 1.200 salariés en contrats aidés. Grâce à ce dispositif, remarque le président des Restos, Olivier Berthe, un quart des personnes trouvent un travail définitif.
Pour combattre l'exclusion "à la racine", les Restos ont aussi mis en place, lors de la précédente campagne, 165 ateliers d'accompagnement scolaire.
Les "Enfoirés" mobilisés
Ce programme a jusqu'à présent fait bénéficier les Restos d'environ 14 millions d'euros, soit 25% des besoins de la campagne Hiver.
Les Restos se mobiliseront aussi en faveur d'"un droit au logement pour tous", ainsi que pour la défense des contrats aidés.
Les dons aux Restos du Cœur ont progressé de 50% en cinq ans et le nombre de donateurs réguliers est de plus de 480.000.
Cette part des ressources de l'association, aidées par "l'amendement Coluche" -qui permet de déduire de la déclaration d'impôts les dons faits aux associations caritatives-, est la plus importante.
Lundi, pour la nouvelle campagne, les Restos accueilleront quelques-uns des "Enfoirés", ces artistes qui ont repris l'appel de Coluche et qui fournissent, par leurs prestations, à l'association le tiers de ses ressources.
En 2008, les concerts des "Enfoirés" auront lieu à Strasbourg du 23 au 28 janvier.
Les Restos du Cœur lancent leur 23ème campagne
NOUVELOBS.COM | 03.12.2007 | 16:13
Depuis sa création par Coluche en 1985, l'association a servi près d'un milliard de repas.
(Sipa)
Christine Boutin, ministre de la Ville, et Bénabar, un des célèbres "Enfoirés" dont les concerts font toujours recette, ont participé, lundi 3 décembre à Paris, au lancement de la 23e campagne des restos du Cœur, dans un des centres qui les accueillent.
"Triste de voir que la précarité et l'exclusion sont installées" chez nous, Christine Boutin a relevé que 12% de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté (817 euros par mois) et que beaucoup ont du mal à se nourrir. "Je suis venue pour vous dire 'tenez bon'", a-t-elle lancé à l'adresse du président des Restos du Coeur, Olivier Berthe, en assurant qu'elle s'efforcerait de "faire en sorte que nos aides soient mieux adaptées".
Un cinquième des personnes qui fréquentent les Restos n'ont pas de logement et 10% sont des travailleurs pauvres, a rappelé Olivier Berthe.
Hirsch, Charasse et Hidalgo présents
Pour Bénabar, qui participe aux concerts des artistes soutenant l'initiative lancée par Coluche en 1985, "les politiques ne font pas leur travail puisque les Restos existent". Même si les concerts des "Enfoirés" fournissent aux Restos un tiers de leurs ressources, il s'est défini lui-même comme "bénévole". Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives, l'ancien ministre PS Michel Charasse et Anne Hidalgo, première adjointe (PS) du maire de Paris, sont également venus manifester leur soutien.
81,7 millions de repas servis en 2006-2007
Les Restos du Cœur ont servi depuis leur création par Coluche en 1985 un milliard de repas, dont 81,7 millions à plus de 700.000 personnes au cours de leur campagne 2006-2007, un chiffre qui inquiète les 51.000 bénévoles qui notent que le nombre cumulé de repas servis depuis la première campagne lancée par Coluche atteint un milliard.
Les responsables des Restos notent également que le nombre de personnes accueillies est de 10% de plus au cours des deux dernières années car, remarquent-ils, "même si le chômage baisse, ni les allocataires de minima sociaux ni le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté ne diminuent". "La banalisation des situations de grande précarité, ajoutent-ils, amène certains qui y répugnaient auparavant à pousser les portes de notre association".
Sur tout le territoire, il y a 1.900 centres et antennes ainsi que 240 Restos et Points Bébés du Cœur.
Chantiers d'insertion
Au-delà de l'aide alimentaire, et pour permettre aux personnes accueillies de sortir durablement de l'exclusion, les Restos développent des chantiers d'insertion qui emploient 1.200 salariés en contrats aidés. Grâce à ce dispositif, remarque le président des Restos, Olivier Berthe, un quart des personnes trouvent un travail définitif.
Pour combattre l'exclusion "à la racine", les Restos ont aussi mis en place, lors de la précédente campagne, 165 ateliers d'accompagnement scolaire.
Les "Enfoirés" mobilisés
Ce programme a jusqu'à présent fait bénéficier les Restos d'environ 14 millions d'euros, soit 25% des besoins de la campagne Hiver.
Les Restos se mobiliseront aussi en faveur d'"un droit au logement pour tous", ainsi que pour la défense des contrats aidés.
Les dons aux Restos du Cœur ont progressé de 50% en cinq ans et le nombre de donateurs réguliers est de plus de 480.000.
Cette part des ressources de l'association, aidées par "l'amendement Coluche" -qui permet de déduire de la déclaration d'impôts les dons faits aux associations caritatives-, est la plus importante.
Lundi, pour la nouvelle campagne, les Restos accueilleront quelques-uns des "Enfoirés", ces artistes qui ont repris l'appel de Coluche et qui fournissent, par leurs prestations, à l'association le tiers de ses ressources.
En 2008, les concerts des "Enfoirés" auront lieu à Strasbourg du 23 au 28 janvier.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
Un site, encadré par des médecins, pour prendre le pouls de sa santé
LE MONDE | 03.12.07 | 18h17
Une alimentation trop riche ? Une sévère tabagie ? Une consommation nocive d'alcool ? Certains excès peuvent être dépistés en quelques clics sur Automesure.com. Limiter ses abus peut avoir des conséquences salvatrices : en France, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité, avec 180 000 décès par an, avant les cancers - 150 000 morts.
"Ce site est un plaidoyer pour l'autonomie du patient. Un individu bien informé est capable de mieux prendre en charge sa maladie", explique Nicolas Postel-Vinay, médecin attaché au service de santé publique et d'informatique médicale à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), et directeur d'Automesure.com.
Le site propose un outil de calcul de l'indice de masse corporel (IMC). Une simple équation "permet d'estimer la quantité de masse grasse de l'organisme à partir du poids et de la taille". Au-dessus de l'indice 30, Automesure.com invite l'internaute à consulter un médecin pour traiter son obésité. "La relativisation individuelle est une règle de base de la médecine, complète Nicolas Postel-Vinay, mais il y a très peu de variations entre les individus. Néanmoins, le système de calcul n'est pas adapté aux enfants, aux femmes enceintes et à certains sportifs de haut niveau dont la masse musculaire est importante."
"DÉGAGER DU TEMPS"
Pour compléter le constat de surpoids, l'internaute est invité à "automesurer" son tour de taille. "Le gros ventre est synonyme d'une grande quantité de graisse cumulée, et entraîne un risque cardio-vasculaire et de diabète", précise encore le médecin.
Les accros à la cigarette peuvent également réaliser en ligne le "test de Fagerström" afin d'évaluer, en six questions, leur dépendance à la nicotine. Concernant l'alcool, un audit de moins d'une minute dresse un premier bilan de dépendance.
Le site propose une information au sujet d'autres systèmes d'automesure nécessitant un équipement, comme le tensiomètre ou les systèmes d'autocontrôle glycémique pour le diabète. "Dix millions de Français souffrent d'hypertension, trois millions subissent un diabète et trois millions doivent vivre avec un asthme. Des maladies que l'on n'efface pas mais que l'on gère, notamment grâce à un nombre de paramètres mesurables", ajoute Nicolas Postel-Vinay.
"Le conseil médical a ses limites, note toutefois le médecin. Rien ne remplace la consultation. Mais l'autonomisation des patients peut permettre de soulager le rythme de prise en charge en réduisant le nombre de consultations pour un simple bobo, et donc de dégager du temps pour ceux qui en ont vraiment besoin."
--------------------------------------------------------------------------------
Site Internet : www.automesure.com.
Par contre, la première cause de mortalité = cancers ou MCV ?
LE MONDE | 03.12.07 | 18h17
Une alimentation trop riche ? Une sévère tabagie ? Une consommation nocive d'alcool ? Certains excès peuvent être dépistés en quelques clics sur Automesure.com. Limiter ses abus peut avoir des conséquences salvatrices : en France, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité, avec 180 000 décès par an, avant les cancers - 150 000 morts.
"Ce site est un plaidoyer pour l'autonomie du patient. Un individu bien informé est capable de mieux prendre en charge sa maladie", explique Nicolas Postel-Vinay, médecin attaché au service de santé publique et d'informatique médicale à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), et directeur d'Automesure.com.
Le site propose un outil de calcul de l'indice de masse corporel (IMC). Une simple équation "permet d'estimer la quantité de masse grasse de l'organisme à partir du poids et de la taille". Au-dessus de l'indice 30, Automesure.com invite l'internaute à consulter un médecin pour traiter son obésité. "La relativisation individuelle est une règle de base de la médecine, complète Nicolas Postel-Vinay, mais il y a très peu de variations entre les individus. Néanmoins, le système de calcul n'est pas adapté aux enfants, aux femmes enceintes et à certains sportifs de haut niveau dont la masse musculaire est importante."
"DÉGAGER DU TEMPS"
Pour compléter le constat de surpoids, l'internaute est invité à "automesurer" son tour de taille. "Le gros ventre est synonyme d'une grande quantité de graisse cumulée, et entraîne un risque cardio-vasculaire et de diabète", précise encore le médecin.
Les accros à la cigarette peuvent également réaliser en ligne le "test de Fagerström" afin d'évaluer, en six questions, leur dépendance à la nicotine. Concernant l'alcool, un audit de moins d'une minute dresse un premier bilan de dépendance.
Le site propose une information au sujet d'autres systèmes d'automesure nécessitant un équipement, comme le tensiomètre ou les systèmes d'autocontrôle glycémique pour le diabète. "Dix millions de Français souffrent d'hypertension, trois millions subissent un diabète et trois millions doivent vivre avec un asthme. Des maladies que l'on n'efface pas mais que l'on gère, notamment grâce à un nombre de paramètres mesurables", ajoute Nicolas Postel-Vinay.
"Le conseil médical a ses limites, note toutefois le médecin. Rien ne remplace la consultation. Mais l'autonomisation des patients peut permettre de soulager le rythme de prise en charge en réduisant le nombre de consultations pour un simple bobo, et donc de dégager du temps pour ceux qui en ont vraiment besoin."
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Site Internet : www.automesure.com.
Par contre, la première cause de mortalité = cancers ou MCV ?
IDE depuis le 31 mai 2012 !

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Antibiotiques : le Plan 2007-2010 dévoilé
[4 décembre 2007 - 10:00]
Le ministère de la Santé lance son plan national 2007-2010 « pour préserver l’efficacité des antibiotiques ». Ce dernier s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur de 2001 et du célèbre les antibiotiques, c’est pas automatique. Seule différence notable : le nouveau se tourne résolument vers l’Europe.
Le Plan 2007-2010 prévoit en effet la mise en œuvre (dès septembre 2009) du projet européen E-Bug. Son objectif ? Améliorer « les connaissances sur les antibiotiques, les infections et l’hygiène chez les enfants scolarisés de 9-11 ans et 13-16 ans ». Et dès le second semestre 2008 dans le cadre de sa présidence de l’Union Européenne, la France organisera un « atelier consacré à la lutte contre les résistances aux antibiotiques ».
Mis à part ce volet européen, le nouveau Plan reprend les orientations du précédent : poursuite des actions de sensibilisation en direction du grand public et des professionnels de la petite enfance ; amélioration de la qualité des pratiques médicales en matière d’antibiothérapie. Pourquoi en effet changer une recette qui marche ? En 5 ans, les prescriptions d’antibiotiques ont chuté de 16,7% par rapport à 2002 (soit 17,7 millions de prescriptions en moins). Et au cours de la même période, leur consommation dans les établissements de santé a baissé de 11%.
La seule réelle nouveauté du Plan 2007-2010 consistera donc à « développer la recherche en matière d’antibiotiques et de résistance bactérienne ».
[4 décembre 2007 - 10:00]
Le ministère de la Santé lance son plan national 2007-2010 « pour préserver l’efficacité des antibiotiques ». Ce dernier s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur de 2001 et du célèbre les antibiotiques, c’est pas automatique. Seule différence notable : le nouveau se tourne résolument vers l’Europe.
Le Plan 2007-2010 prévoit en effet la mise en œuvre (dès septembre 2009) du projet européen E-Bug. Son objectif ? Améliorer « les connaissances sur les antibiotiques, les infections et l’hygiène chez les enfants scolarisés de 9-11 ans et 13-16 ans ». Et dès le second semestre 2008 dans le cadre de sa présidence de l’Union Européenne, la France organisera un « atelier consacré à la lutte contre les résistances aux antibiotiques ».
Mis à part ce volet européen, le nouveau Plan reprend les orientations du précédent : poursuite des actions de sensibilisation en direction du grand public et des professionnels de la petite enfance ; amélioration de la qualité des pratiques médicales en matière d’antibiothérapie. Pourquoi en effet changer une recette qui marche ? En 5 ans, les prescriptions d’antibiotiques ont chuté de 16,7% par rapport à 2002 (soit 17,7 millions de prescriptions en moins). Et au cours de la même période, leur consommation dans les établissements de santé a baissé de 11%.
La seule réelle nouveauté du Plan 2007-2010 consistera donc à « développer la recherche en matière d’antibiotiques et de résistance bactérienne ».
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Devant la situation alarmante des stocks, nouvel appel aux dons de sang
[4 décembre 2007 - 10:42]
Confronté à un stock en globules rouges de seulement 10 jours, l’Etablissement français du Sang (EFS) lance un « appel urgent au don de sang ». Faute d’une remontée rapide des stocks, la pénurie est à craindre à l’approche des fêtes de fin d’année.
« Les besoins des malades continuent d’augmenter (+5% en 2007) alors que le don ne progresse pas dans les mêmes proportions » indique l’EFS. « Chacun doit donc être convaincu qu’il y a urgence à venir donner ».
Quelques jours après avoir constaté une baisse de la fréquentation des sites de collectes suite aux mouvements sociaux, l’EFS signale « un niveau de stocks de produits sanguins très préoccupant dans de nombreuses régions françaises. Notamment en Ile-de-France et en PACA ». Actuellement, l’Etablissement estime que les besoins sont de l’ordre de 8 800 dons quotidiens.
Pour tout savoir sur le don de sang, rendez-vous sur le site internet www.dondusang.net. Vous trouverez l’adresse des différents lieux de collecte en France dans la rubrique « Où donner ». Un numéro de téléphone est également à votre disposition : le 0810 150 150 (coût d’un appel local depuis un poste fixe).
[4 décembre 2007 - 10:42]
Confronté à un stock en globules rouges de seulement 10 jours, l’Etablissement français du Sang (EFS) lance un « appel urgent au don de sang ». Faute d’une remontée rapide des stocks, la pénurie est à craindre à l’approche des fêtes de fin d’année.
« Les besoins des malades continuent d’augmenter (+5% en 2007) alors que le don ne progresse pas dans les mêmes proportions » indique l’EFS. « Chacun doit donc être convaincu qu’il y a urgence à venir donner ».
Quelques jours après avoir constaté une baisse de la fréquentation des sites de collectes suite aux mouvements sociaux, l’EFS signale « un niveau de stocks de produits sanguins très préoccupant dans de nombreuses régions françaises. Notamment en Ile-de-France et en PACA ». Actuellement, l’Etablissement estime que les besoins sont de l’ordre de 8 800 dons quotidiens.
Pour tout savoir sur le don de sang, rendez-vous sur le site internet www.dondusang.net. Vous trouverez l’adresse des différents lieux de collecte en France dans la rubrique « Où donner ». Un numéro de téléphone est également à votre disposition : le 0810 150 150 (coût d’un appel local depuis un poste fixe).
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Gastro-entérite : la France bientôt dans le rouge
[4 décembre 2007 - 15:06]
Plus de 360 000 personnes ont consulté leur médecin généraliste pour une gastro-entérite au cours de ces deux dernières semaines en France. Le seuil épidémique est une nouvelle fois dépassé, de sorte que les médecins du Réseau Sentinelles parlent désormais d’« épidémie » au sens strict du terme.
Au 2 décembre, l’incidence nationale se situait en effet à 332 cas pour 100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique fixé à 252 cas pour 100 000. C’est en Lorraine que l’activité la plus forte a été relevée, avec 777 cas pour 100 000 habitants.
La Corse (562 cas pour 100 000), Nord-Pas-de-Calais (417 cas pour 100 000), Champagne-Ardennes (383 cas pour 100 000), Languedoc-Roussillon (337 cas pour 100 000), Alsace (332 cas pour 100 000) et Rhône-Alpes (254 cas pour 100 000) présentent également une activité à caractère épidémique. « L’âge médian des cas était de 18 ans, les hommes représentant 52% des cas », expliquent les médecins du Réseau.
Quant à l’activité grippale, elle est encore qualifiée de « modérée ». Mais plus pour très longtemps sans doute puisque l’incidence, en augmentation depuis plusieurs semaines, devrait dépasser le seuil épidémique d’ici 15 jours. La bonne nouvelle, c’est que « pour les sujets à risque, il est encore temps de se faire vacciner ».
[4 décembre 2007 - 15:06]
Plus de 360 000 personnes ont consulté leur médecin généraliste pour une gastro-entérite au cours de ces deux dernières semaines en France. Le seuil épidémique est une nouvelle fois dépassé, de sorte que les médecins du Réseau Sentinelles parlent désormais d’« épidémie » au sens strict du terme.
Au 2 décembre, l’incidence nationale se situait en effet à 332 cas pour 100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique fixé à 252 cas pour 100 000. C’est en Lorraine que l’activité la plus forte a été relevée, avec 777 cas pour 100 000 habitants.
La Corse (562 cas pour 100 000), Nord-Pas-de-Calais (417 cas pour 100 000), Champagne-Ardennes (383 cas pour 100 000), Languedoc-Roussillon (337 cas pour 100 000), Alsace (332 cas pour 100 000) et Rhône-Alpes (254 cas pour 100 000) présentent également une activité à caractère épidémique. « L’âge médian des cas était de 18 ans, les hommes représentant 52% des cas », expliquent les médecins du Réseau.
Quant à l’activité grippale, elle est encore qualifiée de « modérée ». Mais plus pour très longtemps sans doute puisque l’incidence, en augmentation depuis plusieurs semaines, devrait dépasser le seuil épidémique d’ici 15 jours. La bonne nouvelle, c’est que « pour les sujets à risque, il est encore temps de se faire vacciner ».
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Six associations pour une grande loi contre l’obésité
[4 décembre 2007 - 17:20]
Pour l’UFC-Que Choisir et cinq autres associations, la lutte contre l’obésité infantile passe par la Loi. Cette « union sacrée » formule aujourd’hui 7 propositions concrètes au gouvernement, dans le but ultime de protéger nos enfants contre l’obésité.
L’Association française des Diabétiques (AFD), l’Association nationale des Directeurs de la Restauration municipale (ANDRM), CCC France, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Ecoles publiques (FCPE), la Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement public (PEEP) et l’UFC-Que Choisir donc, ont enquêté sur le terrain ces trois derniers mois, dans 65 départements.
Il en ressort qu’en matière de restauration scolaire par exemple, « 45% des établissements du secondaire ne respectent pas les recommandations nutritionnelles. » Ou encore que 80% des magasins de la grande distribution visités « présentent des confiseries au niveau des caisses, contrairement à la recommandation – figurant dans un rapport n.d.l.r. - de l’AFSSA de 2004 ».
La conclusion est sans appel. « La preuve est donc faite que se reposer sur la seule responsabilisation des professionnels est un leurre ! » D’où leur volonté de voir le gouvernement agir. Elles l’invitent donc à faire en sorte que la filière fruits et légumes bénéficie d’un statut « d’intérêt général permanent ». L’objectif visé, réduire de 50% les coûts d’achat d’espaces publicitaires et doubler l’aide publique à la recherche. Ce dernier point d’ailleurs, s’appliquerait également aux PME du secteur agroalimentaire.
Concernant la restauration scolaire, les six associations réclament l’application obligatoire des recommandations nutritionnelles et l’intervention régulière dans chaque établissement, d’un diététicien. Elles exigent enfin l’encadrement des publicités télévisées pour les produits déséquilibrés, et le retrait des confiseries des caisses de grandes surfaces.
Mais ce n’est pas tout ! Le collectif vient d’adresser une lettre ouverte à la Ministre de la Santé, pour lui demander une grande loi de prévention de l’obésité infantile. « Les pouvoirs publics doivent faire preuve du même volontarisme en matière d’obésité infantile, que s’agissant de la lutte contre le tabac ».
[4 décembre 2007 - 17:20]
Pour l’UFC-Que Choisir et cinq autres associations, la lutte contre l’obésité infantile passe par la Loi. Cette « union sacrée » formule aujourd’hui 7 propositions concrètes au gouvernement, dans le but ultime de protéger nos enfants contre l’obésité.
L’Association française des Diabétiques (AFD), l’Association nationale des Directeurs de la Restauration municipale (ANDRM), CCC France, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Ecoles publiques (FCPE), la Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement public (PEEP) et l’UFC-Que Choisir donc, ont enquêté sur le terrain ces trois derniers mois, dans 65 départements.
Il en ressort qu’en matière de restauration scolaire par exemple, « 45% des établissements du secondaire ne respectent pas les recommandations nutritionnelles. » Ou encore que 80% des magasins de la grande distribution visités « présentent des confiseries au niveau des caisses, contrairement à la recommandation – figurant dans un rapport n.d.l.r. - de l’AFSSA de 2004 ».
La conclusion est sans appel. « La preuve est donc faite que se reposer sur la seule responsabilisation des professionnels est un leurre ! » D’où leur volonté de voir le gouvernement agir. Elles l’invitent donc à faire en sorte que la filière fruits et légumes bénéficie d’un statut « d’intérêt général permanent ». L’objectif visé, réduire de 50% les coûts d’achat d’espaces publicitaires et doubler l’aide publique à la recherche. Ce dernier point d’ailleurs, s’appliquerait également aux PME du secteur agroalimentaire.
Concernant la restauration scolaire, les six associations réclament l’application obligatoire des recommandations nutritionnelles et l’intervention régulière dans chaque établissement, d’un diététicien. Elles exigent enfin l’encadrement des publicités télévisées pour les produits déséquilibrés, et le retrait des confiseries des caisses de grandes surfaces.
Mais ce n’est pas tout ! Le collectif vient d’adresser une lettre ouverte à la Ministre de la Santé, pour lui demander une grande loi de prévention de l’obésité infantile. « Les pouvoirs publics doivent faire preuve du même volontarisme en matière d’obésité infantile, que s’agissant de la lutte contre le tabac ».
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
Vis un rêve éveillée
40 ans de greffes du cœur
LE MONDE POUR MATINPLUS | 05.12.07 | 08h06 •
Le 3 décembre 1967, le monde entier, stupéfait, apprenait qu'un chirurgien avait tenté l'incroyable : dans un hôpital du Cap (Afrique du Sud), le professeur Christiaan Barnard avait greffé, chez un homme de 55 ans, le cœur d'une jeune fille de 25 ans décédée d'un accident de la circulation. En quelques heures, l'information fit le tour de la planète. Les uns virent là un formidable espoir thérapeutique, le symbole d'une chirurgie triomphante. D'autres estimèrent que le fait de prélever, fut-ce à des fins thérapeutiques, un cœur humain encore battant soulevait de très graves questions éthiques.
Le patient du professeur Barnard ne survécut que dix-huit jours, mais la voie était ouverte à la greffe du cœur. La technique chirurgicale fut rapidement codifiée. Il fallut attendre la découverte de la cyclosporine, un médicament anti-rejet, pour que ces opérations soient presque toujours couronnées de succès. De nouveaux critères de prélèvement d'organes durent être établis. Avec les progrès de la réanimation, on en vint bientôt à parler de "mort cérébrale" : la démonstration de l'arrêt de toutes les fonctions du système nerveux central autorisait le prélèvement du cœur comme des autres organes et tissus transplantables.
En France, après une première tentative du Professeur Christian Cabrol, qui se termina malheureusement par la mort du patient au bout de deux jours, l'une des premières greffes du cœur réussies et durables concerna Emmanuel Vitria, un Marseillais de 48 ans, opéré le 27 novembre 1968 et qui survécut 19 ans à sa transplantation, réalisée par le Pr Edmond Henry, mort en 1972... d'une crise cardiaque.
Quarante ans après ces pionniers, la transplantation cardiaque, si elle demeure une intervention chirurgicale importante, n'est plus vécue comme un exploit technique. En France, on greffe plus de 300 cœurs chaque année (dont une vingtaine de transplantations conjointes du cœur et des poumons), et on pourrait en greffer plus si les équipes spécialisées pouvaient disposer de plus de greffons. Quelque 4 000 personnes vivent aujourd'hui avec le cœur d'un autre. Le cœur arrive en troisième position des organes greffés, derrière le rein (entre 1 800 et 2 700 par an) et le foie (entre 700 et 1 000).
"DE 'MIRACULÉS', ILS SONT DEVENUS DES ACTEURS SOLIDAIRES"
Comme toutes les greffes, celle du cœur est une activité encadrée par l'Agence de la biomédecine. Cette dernière veille notamment à ce que les principes éthiques soient respectés, qu'il s'agisse des conditions de prélèvement, de l'anonymat du donneur et, bien évidemment, de l'absence de toute forme de tractations commerciales entre le receveur et la famille du donneur. L'Agence veille aussi au respect de l'équité dans l'usage qui est fait des greffons. Vingt-six équipes chirurgicales sont habilitées à pratiquer ces greffes – celle du groupe hospitalier de La Pitié-Salpêtrière, à Paris, ayant l'activité la plus importante (86 opérations sur un total de 358 en 2006). Les receveurs sont, pour l'essentiel, des personnes en situation d'insuffisance cardiaque grave, pour lesquelles la transplantation est le seul espoir de survie à court ou moyen terme.
"Il est vrai que la greffe de cœur s'est très largement banalisée et qu'elle ne fait plus, comme jadis, la Une des médias", observe le professeur Jean-Michel Dubernard (Hospices civils de Lyon), qui a ouvert la voie, ces dernières années, à la greffe de segments de membres et de visages. "Mais on aurait pour autant tort de croire que les chirurgiens souffrent de cette banalisation, ajoute-t-il. Bien au contraire."
Des associations de malades greffés se sont développées. "De 'miraculés', ils sont devenus des acteurs solidaires à part entière, observe le Pr Dubernard. Ils sensibilisent l'opinion et militent pour le don d'organe. Certaines associations aident aussi fort utilement à la réinsertion sociale et professionnelle après la greffe." Une fédération d'associations (France-ADOT) œuvre dans chaque département pour informer et sensibiliser sur la cause du don d'organes et de tissus. Ses responsables ont fait leur la profession de foi du professeur Jean Dausset, prix Nobel de médecine : "Le don d'organes après la mort est le geste le plus noble, l'ultime sacrifice au bénéfice d'un autre souffrant... Le don de la vie, quoi de plus beau !"
Jean-Yves Nau
LE MONDE POUR MATINPLUS | 05.12.07 | 08h06 •
Le 3 décembre 1967, le monde entier, stupéfait, apprenait qu'un chirurgien avait tenté l'incroyable : dans un hôpital du Cap (Afrique du Sud), le professeur Christiaan Barnard avait greffé, chez un homme de 55 ans, le cœur d'une jeune fille de 25 ans décédée d'un accident de la circulation. En quelques heures, l'information fit le tour de la planète. Les uns virent là un formidable espoir thérapeutique, le symbole d'une chirurgie triomphante. D'autres estimèrent que le fait de prélever, fut-ce à des fins thérapeutiques, un cœur humain encore battant soulevait de très graves questions éthiques.
Des donneurs de plus en plus âgés
- La moyenne d'âge des donneurs prélevés ne cesse de croître, particulièrement pour le rein et le foie. En 2006, selon les chiffres de l'Agence de la biomédecine, les "plus de 60 ans" représentaient 28 % des donneurs prélevés en France.
- La greffe rénale représente 62 % de la totalité des greffes en France, et a enregistré une augmentation de 42 % depuis 2000. Près de 9 % de la totalité des greffes rénales ont été réalisées à partir de donneurs vivants.
- La greffe de moelle osseuse peut permettre de guérir certains cancers du sang (lymphomes, leucémies...) et des maladies graves du système immunitaire. Mais le registre de donneurs volontaires ne compte que 150 000 inscrits en France, un chiffre largement insuffisant.
Le patient du professeur Barnard ne survécut que dix-huit jours, mais la voie était ouverte à la greffe du cœur. La technique chirurgicale fut rapidement codifiée. Il fallut attendre la découverte de la cyclosporine, un médicament anti-rejet, pour que ces opérations soient presque toujours couronnées de succès. De nouveaux critères de prélèvement d'organes durent être établis. Avec les progrès de la réanimation, on en vint bientôt à parler de "mort cérébrale" : la démonstration de l'arrêt de toutes les fonctions du système nerveux central autorisait le prélèvement du cœur comme des autres organes et tissus transplantables.
En France, après une première tentative du Professeur Christian Cabrol, qui se termina malheureusement par la mort du patient au bout de deux jours, l'une des premières greffes du cœur réussies et durables concerna Emmanuel Vitria, un Marseillais de 48 ans, opéré le 27 novembre 1968 et qui survécut 19 ans à sa transplantation, réalisée par le Pr Edmond Henry, mort en 1972... d'une crise cardiaque.
Quarante ans après ces pionniers, la transplantation cardiaque, si elle demeure une intervention chirurgicale importante, n'est plus vécue comme un exploit technique. En France, on greffe plus de 300 cœurs chaque année (dont une vingtaine de transplantations conjointes du cœur et des poumons), et on pourrait en greffer plus si les équipes spécialisées pouvaient disposer de plus de greffons. Quelque 4 000 personnes vivent aujourd'hui avec le cœur d'un autre. Le cœur arrive en troisième position des organes greffés, derrière le rein (entre 1 800 et 2 700 par an) et le foie (entre 700 et 1 000).
"DE 'MIRACULÉS', ILS SONT DEVENUS DES ACTEURS SOLIDAIRES"
Comme toutes les greffes, celle du cœur est une activité encadrée par l'Agence de la biomédecine. Cette dernière veille notamment à ce que les principes éthiques soient respectés, qu'il s'agisse des conditions de prélèvement, de l'anonymat du donneur et, bien évidemment, de l'absence de toute forme de tractations commerciales entre le receveur et la famille du donneur. L'Agence veille aussi au respect de l'équité dans l'usage qui est fait des greffons. Vingt-six équipes chirurgicales sont habilitées à pratiquer ces greffes – celle du groupe hospitalier de La Pitié-Salpêtrière, à Paris, ayant l'activité la plus importante (86 opérations sur un total de 358 en 2006). Les receveurs sont, pour l'essentiel, des personnes en situation d'insuffisance cardiaque grave, pour lesquelles la transplantation est le seul espoir de survie à court ou moyen terme.
"Il est vrai que la greffe de cœur s'est très largement banalisée et qu'elle ne fait plus, comme jadis, la Une des médias", observe le professeur Jean-Michel Dubernard (Hospices civils de Lyon), qui a ouvert la voie, ces dernières années, à la greffe de segments de membres et de visages. "Mais on aurait pour autant tort de croire que les chirurgiens souffrent de cette banalisation, ajoute-t-il. Bien au contraire."
Des associations de malades greffés se sont développées. "De 'miraculés', ils sont devenus des acteurs solidaires à part entière, observe le Pr Dubernard. Ils sensibilisent l'opinion et militent pour le don d'organe. Certaines associations aident aussi fort utilement à la réinsertion sociale et professionnelle après la greffe." Une fédération d'associations (France-ADOT) œuvre dans chaque département pour informer et sensibiliser sur la cause du don d'organes et de tissus. Ses responsables ont fait leur la profession de foi du professeur Jean Dausset, prix Nobel de médecine : "Le don d'organes après la mort est le geste le plus noble, l'ultime sacrifice au bénéfice d'un autre souffrant... Le don de la vie, quoi de plus beau !"
Jean-Yves Nau
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Un logo pour certifier les sites Internet consacrés à la santéLE
MONDE | 04.12.07 | 16h24 • Mis à jour le 04.12.07 | 16h24
Ce sera donc HON@CODE. Si ce logo apparaît en bas de la page d'accueil d'un site Web consacré à la santé, l'internaute est censé être sur un site de confiance.
Chargée par la loi d'établir une procédure de certification des sites Internet délivrant des informations médicales (Le Monde du 21 février), la Haute Autorité de santé (HAS) a choisi de confier cette mission à la fondation non gouvernementale suisse Health on the Net (HON), qui a déjà certifié plus de 5 500 sites dans 72 pays (dont 300 en France). "La HAS ne veut pas devenir le "labélisateur" d'une information officielle mais donner des outils qui améliorent l'esprit critique et le choix", fait valoir Etienne Caniard, membre de la HAS.
La présence du logo HON@CODE signifie que le site s'engage à respecter les huit principes de bonne conduite élaborés par la fondation. L'internaute doit pouvoir connaître la qualification des rédacteurs (médecin, journaliste, etc.), la source des informations publiées, l'origine du financement du site, identifier le webmestre et avoir accès à une adresse de contact. Le site doit également séparer sa politique publicitaire et sa politique éditoriale, toujours préciser que l'information fournie ne remplace pas la relation patient-médecin et justifier toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements présentés.
PAS DE LISTE NOIRE
En revanche, il n'est pas question pour la HAS de dresser une liste noire des sites ni de garantir le contenu des pages Web, ce qui nécessiterait un contrôle quasi continu. "La fondation n'est pas là pour faire la police mais pour promouvoir les bons sites", justifie Calia Boyer, la directrice d'HON. Les motifs de refus de certification ne seront pas rendus publics. Enfin, les éditeurs n'ont pas l'obligation de demander le label HON. La démarche de certification demeurera volontaire.
En France, 30 % des internautes ont recours à l'"e-santé" et à peine plus de 40 % d'entre eux déclarent vérifier l'origine des informations obtenues. Selon une récente enquête de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le profil type de l'internaute "santé" est une femme d'âge moyen (50 % ont entre 29 et 53 ans), ayant un niveau d'étude élevé, une activité professionnelle, vivant en couple, et confrontée à un problème de santé (personnel ou dans son entourage proche).
Ces internautes sont souvent insatisfaits de leur relation avec les médecins parce que ces derniers "ne les écoutent pas assez" et donnent "insuffisamment d'explications" sur leur état de santé ou sur les traitements existants.
Sandrine Blanchard
MONDE | 04.12.07 | 16h24 • Mis à jour le 04.12.07 | 16h24
Ce sera donc HON@CODE. Si ce logo apparaît en bas de la page d'accueil d'un site Web consacré à la santé, l'internaute est censé être sur un site de confiance.
Chargée par la loi d'établir une procédure de certification des sites Internet délivrant des informations médicales (Le Monde du 21 février), la Haute Autorité de santé (HAS) a choisi de confier cette mission à la fondation non gouvernementale suisse Health on the Net (HON), qui a déjà certifié plus de 5 500 sites dans 72 pays (dont 300 en France). "La HAS ne veut pas devenir le "labélisateur" d'une information officielle mais donner des outils qui améliorent l'esprit critique et le choix", fait valoir Etienne Caniard, membre de la HAS.
La présence du logo HON@CODE signifie que le site s'engage à respecter les huit principes de bonne conduite élaborés par la fondation. L'internaute doit pouvoir connaître la qualification des rédacteurs (médecin, journaliste, etc.), la source des informations publiées, l'origine du financement du site, identifier le webmestre et avoir accès à une adresse de contact. Le site doit également séparer sa politique publicitaire et sa politique éditoriale, toujours préciser que l'information fournie ne remplace pas la relation patient-médecin et justifier toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements présentés.
PAS DE LISTE NOIRE
En revanche, il n'est pas question pour la HAS de dresser une liste noire des sites ni de garantir le contenu des pages Web, ce qui nécessiterait un contrôle quasi continu. "La fondation n'est pas là pour faire la police mais pour promouvoir les bons sites", justifie Calia Boyer, la directrice d'HON. Les motifs de refus de certification ne seront pas rendus publics. Enfin, les éditeurs n'ont pas l'obligation de demander le label HON. La démarche de certification demeurera volontaire.
En France, 30 % des internautes ont recours à l'"e-santé" et à peine plus de 40 % d'entre eux déclarent vérifier l'origine des informations obtenues. Selon une récente enquête de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le profil type de l'internaute "santé" est une femme d'âge moyen (50 % ont entre 29 et 53 ans), ayant un niveau d'étude élevé, une activité professionnelle, vivant en couple, et confrontée à un problème de santé (personnel ou dans son entourage proche).
Ces internautes sont souvent insatisfaits de leur relation avec les médecins parce que ces derniers "ne les écoutent pas assez" et donnent "insuffisamment d'explications" sur leur état de santé ou sur les traitements existants.
Sandrine Blanchard
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- cecile0112
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