Devenir infirmier militaire - EPPA
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Bonsoir,
et bien les règles sont simples : 30 places pour l'armée de l'air, 40 places pour la Marine nationale, 40 places pour l'armée de terre dont 15 au titre de la promotion professionnelle (ce qui laisse 25 places aux civils), 20 places pour autres (gendarmerie, et promotions professionnelles Légion, service de santé et pompiers de Paris). Une promotion annuelle de 130 étudiants.
Autant dire que les places sont chères car le recrutement se fait sur toute la France.
Jérôme
et bien les règles sont simples : 30 places pour l'armée de l'air, 40 places pour la Marine nationale, 40 places pour l'armée de terre dont 15 au titre de la promotion professionnelle (ce qui laisse 25 places aux civils), 20 places pour autres (gendarmerie, et promotions professionnelles Légion, service de santé et pompiers de Paris). Une promotion annuelle de 130 étudiants.
Autant dire que les places sont chères car le recrutement se fait sur toute la France.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
thugette a écrit : Je ne savais pas qu'on était payée, c'est intéressat ça
Juste une remarque désagréable en passant... Attention à cette notion : "payée". C'est vrai que c'est un sacré souci de moins. Mais ça ne doit pas être une raison de choix de carrière. Surtout pas !
En tout premier lieu il faut se poser la question de la carrière militaire et de tout ce que cela comporte durant les 12 années qui suivent au minimum, études comprises. Vous voulez faire infirmier, OK, vous voulez être militaire, OK, l'EPPA est une bonne solution pour associer les deux.
Vous touchez une solde de 1100 euros par mois environ. Formation militaire préalable. Internat obligatoire en première année en chambre collective. Contraintes diverses et variées en plus des études (cérémonies, défilés, corvées, ...). Affectations possibles dans toute la France (essentiellement nord-est pour l'armée de terre). ...
Ce n'est pas un tableau négatif, c'est juste pour rappeler qu'on parle bien d'une formation d'infirmier militaire et qu'il est essentiel de bien s'informer sur ce que ça veut dire. Si vous êtes intéressé pour savoir ce que fait un infirmier militaire au quotidien, je prépare un article en ce sens pour très bientôt.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
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Bonjour
C'est surtout un choix de vie. J'ai plusieurs ami(e)s IDE dans l'armée de terre. Pour certains le régiment c'est génial , départ en mission, cohésion etc etc, bref un régiment
et elles ne supportent plus du tout le métier d'IDE en Hôpital (car elles/ils peuvent faire des stages de temps en temps. Pour d'autre se fut un véritable enfer, autant à l'EPPA elles s'éclataient, autant une fois diplômé en régiments se fut autre chose. D'une part parce qu'elles/ils galèrent pour obtenir de temps en temps des stages dans les hôpitaux (et oui en régiment on ne fait pas forcément plein de technique), la vie de famille difficile à organiser, du coup elles ont demandé une mutation de l'armée de terre à HIA (Hôpital d'Instruction des Armées). A savoir également qu'à l'EPPA les stages peuvent être au quatre coins de France. Un de mes pote à l'EPPA (Ecole du Personnel Paramédical des Armées qui se trouve à toulon) a été envoyé faire un stage à Brest. Heureusement qu'il y a les réductions SNCF, car ce n'est pas la porte à côté.
Bref une fois le diplôme en poche, les avis étaient largement partagés. En revanche tous(tes) sans exeptions ne regrettent nullement les trois ans à l'EPPA. pour reprendre leur dire : "que du bonheur"
C'est surtout un choix de vie. J'ai plusieurs ami(e)s IDE dans l'armée de terre. Pour certains le régiment c'est génial , départ en mission, cohésion etc etc, bref un régiment

Bref une fois le diplôme en poche, les avis étaient largement partagés. En revanche tous(tes) sans exeptions ne regrettent nullement les trois ans à l'EPPA. pour reprendre leur dire : "que du bonheur"
Bonsoir,
cette lourdeur persiste parfois ou au contraire est oubliée par la dure réalité des affectations non choisies, des ambiances d'équipe perfectibles et des missions routinières.
L'EPPA reste toutefois un IFSI particulier qui ne laisse pas indifférent !
Pour y avoir été formateur ce n'est pas facile tous les jours !
Jérôme
cette lourdeur persiste parfois ou au contraire est oubliée par la dure réalité des affectations non choisies, des ambiances d'équipe perfectibles et des missions routinières.
L'EPPA reste toutefois un IFSI particulier qui ne laisse pas indifférent !
Pour y avoir été formateur ce n'est pas facile tous les jours !
Jérôme
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jjland83 a écrit :L'EPPA reste toutefois un IFSI particulier qui ne laisse pas indifférent !
Certes, je reste profondemment persuadé que la formation apportée à l'EPPA est de qualité. L'accueil qui est reservé à ses élèves en stage le montre bien.
jjland83 a écrit :Pour y avoir été formateur ce n'est pas facile tous les jours !
Jérôme
Pour y avoir été élève, je confirme.
Militaire passant le concours le 23 janvier 2008
Ca y est l'écheance arrive, j'ai peur car le français ce n'est pas ma tasse de thé,
je panique devant les questions de sujet avez vous un remède? 


Le concours de l'EPPA ressemble fortement à celui des IFSI civils. Si tu as peur tu peux t'entraîner avec n'importe lesquelles des annales.
L'important est de montrer que tu sais organiser ton propos. Essaie à chaque question de faire une mini-introduction, de structurer ton propos en plusieurs paragraphes sur des plans simples (pour/contre, premièrement/deuxiement...) et conclure brièvement. L'important n'est pas d'en faire des tonnes (de toute façon, tu n'as pas beaucoup de temps). Attention aussi aux fautes d'orthographe et de grammaire. Ca joue très défavorablement.
Quant au contenu, ben c'est généralement pas très sorcier. Tiens-toi au courant des actualités générales et médicales. Les rédacteurs des sujets savent très bien qu'ils s'adressent à des gens qui ne sont pas du métier.
Bon courage.
L'important est de montrer que tu sais organiser ton propos. Essaie à chaque question de faire une mini-introduction, de structurer ton propos en plusieurs paragraphes sur des plans simples (pour/contre, premièrement/deuxiement...) et conclure brièvement. L'important n'est pas d'en faire des tonnes (de toute façon, tu n'as pas beaucoup de temps). Attention aussi aux fautes d'orthographe et de grammaire. Ca joue très défavorablement.
Quant au contenu, ben c'est généralement pas très sorcier. Tiens-toi au courant des actualités générales et médicales. Les rédacteurs des sujets savent très bien qu'ils s'adressent à des gens qui ne sont pas du métier.
Bon courage.
