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salima-69
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Message par salima-69 »

Un professeur en garde à vue pendant 24h pour avoir giflé un élève
Il y a 2 heures

MAUBEUGE (AFP) — Un professeur, qui a reconnu avoir giflé en classe un élève de 6e qui l'avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, a été placé pendant 24 heures en garde à vue.

Il sera jugé fin mars pour "violence aggravée sur mineur", a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Lundi matin, le professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l'élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe, a-t-il expliqué à un correspondant de l'AFP.

Mais l'élève lui aurait demandé une explication et le professeur l'aurait poussé contre la porte du fond. L'enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé "connard" à l'adresse de l'enseignant qui l'a giflé à ce moment.

En fin de matinée, le père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des policiers sont venus chercher l'enseignant chez lui et l'ont placé en garde à vue 24 heures.

"En 30 ans de carrière, on ne m'avait jamais parlé comme ça. Mon sang n'a fait qu'un tour, et je l'ai giflé", a expliqué le professeur qui reconnaît avoir un "tempérament autoritaire" et être "un peu maniaque". "On ne peut pas accepter qu'un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances", a commenté le rectorat.

L'enseignant a été suspendu jusqu'à son jugement pour "violence aggravée" le 27 mars devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe.
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salima-69
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Message par salima-69 »

La France condamnée par la Cour de l'UE pour la qualité de l'eau
31.01.08 | 10h26

La Cour de justice de l'Union européenne a condamné la France pour violation des règles de qualité de l'eau potable polluée par les nitrates en Bretagne, ouvrant la voie à des amendes.

La Commission estime que, dans trois départements français - Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime - l'eau destinée à la consommation humaine a été, de 1998 à ce jour, polluée par les pesticides et les nitrates venant de l'agriculture à des niveaux supérieurs à ce qui est prévu par les directives de l'Union.



Ces niveaux sont de 0,5 milligramme par litre pour les nitrates et 0,5 microgramme par litre pour les pesticides.

Les juges de Luxembourg ont reconnu que la situation s'était nettement améliorée depuis 2003 grâce aux actions entreprises.

"Cependant, la Cour constate que, en tout état de cause, malgré les améliorations relevées dans les trois départements visés, il n'est pas contesté que les dispositions de la directive n'étaient toujours pas pleinement respectées en 2003 ni même à la date de l'introduction du présent recours en manquement (par la Commission en mars 2007)", peut-on lire dans un communiqué de l'institution.

Yves Clarisse
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salima-69
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Message par salima-69 »

Sans-abri. 250 millions d’euros pour agir
Pour résoudre la question des sans-abri et des mal-logés, le Premier ministre François Fillon a présenté, hier, une série de propositions mises en œuvre dès 2008.


Un préfet dédié au problème, fini les expulsions sans solution, bataille contre l’habitat insalubre et plus de logements sociaux, etc. Point par point, François Fillon a présenté, hier, son plan pluriannuel pour résoudre le problème des sans-abri et des mal-logés.
50 millions pour l’hébergement d’urgence
Ce plan comporterait, en premier lieu, la nomination d’un préfet chargé de coordonner sur le terrain toutes les actions de lutte contre les problèmes des sans-abri. Il y aura aussi un volet de prévention des expulsions locatives : on ne pourra plus procéder à aucune expulsion sans qu’une solution de relogement digne n’ait été trouvée. François Fillon souhaite aussi résorber l’habitat insalubre dans les quatre ans et également un système d’assurance pour mieux garantir les bailleurs contre les risques locatifs. Dans l’enveloppe de 250 millions d’euros, 50 millions seront consacrés, en 2008, aux structures de l’hébergement d’urgence, qui devraient accueillir un travailleur social pour vingt personnes.
Durcissement de la loi SRU
L’objectif est de construire, également, 20.000 logements à loyer accessible sur les 60.000 prévus chaque année d’ici à 2012 et 9.000 places de maisons relais. Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre a annoncé que dans les villes qui n’appliquent pas la loi SRU (obligation de construire au moins 20 % de logements sociaux), les nouveaux programmes de construction devront comprendre au moins 30 % de logements sociaux, excepté dans les quartiers ayant déjà atteint 40 % de logements sociaux. Mise à part la nomination d’un préfet, les associations se sont dites déçues par ce plan et ont fait remarquer qu’elles avaient chiffré les besoins des 200.000 sans-abri et trois millions de mal-logés dans une fourchette de 1,5 à 1,7 milliard d’euros.
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Message par salima-69 »

Au Sénat, Rachida Dati défend la rétention de sûreté des criminels dangereuxLEMONDE.FR avec AFP | 30.01.08 | 20h27 • Mis à jour le 30.01.08 | 20h42

Alors qu'environ deux cents personnes manifestaient, mercredi 30 janvier, devant la Sorbonne à Paris avec des pancartes "Rétention de sûreté ? Folie sécuritaire", la ministre de la justice, Rachida Dati, a défendu au Sénat son texte sur la rétention de sûreté. Ce dernier, déjà adopté par l'Assemblée nationale, prévoit le placement dans des centres socio-médico-judiciaires des criminels dangereux, à l'issue de leur détention, si leur dangerosité est attestée par une commission pluridisciplinaire.

Or la commission des lois du Sénat a considéré que le projet de loi, tel que voté par les députés, avait un caractère rétroactif incompatible avec la tradition du droit français, et en a supprimé un article qui rendait possible le maintien en rétention de sûreté des criminels récidivistes condamnés avant la promulgation de la loi. "Nous n'avons pas la même lecture du texte", a protesté la ministre. Considérant que "le principe de rétroactivité ne s'applique pas ici", elle a "insisté pour que le principe d'une application immédiate soit maintenu ", faisant valoir que "la rétention de sûreté n'est pas une peine", mais qu'elle constitue "une mesure préventive".

"ENFERMER LES GENS POUR CE QU'ILS SONT ET CE QU'ILS POURRAIENT FAIRE"

Selon la ministre,"il s'agit que, pour un même niveau de dangerosité, deux criminels soient traités de façon identique". Elle a défendu pour les "condamnés qui sont actuellement incarcérés" un "dispositif transitoire". "Après l'entrée en vigueur de la loi, il faudra que la cour d'assises prévoie l'éventualité d'une rétention de sûreté en fin de peine", a-t-elle rappelé. Elle a enfin annoncé qu'au terme d'une "bonne coopération" entre son ministère et celui de la santé, "le premier centre socio-médico-judiciaire sera ouvert à titre expérimental au sein de l'hôpital de Fresnes dès le 1er septembre 2008".

Plusieurs organisations, dont l'Observatoire des prisons, le Syndicat de la magistrature ou encore la Ligue des droits de l'Homme, ont réaffirmé, mercredi, leur opposition à ce texte, qualifié d'"atteinte aux libertés publiques fondamentales". "Pour la première fois en France, on propose d'enfermer les gens non pas en fonction de ce qu'ils font mais pour ce qu'ils sont et ce qu'ils pourraient faire", a souligné la présidente du Syndicat de la magistrature, Emmanuelle Perreux.
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Message par Dowbette »

Le Sénat vote l'application de la rétention de sûreté aux personnes déjà condamnées

LEMONDE.FR avec AFP | 31.01.08 | 19h38 • Mis à jour le 31.01.08 | 19h51

Le Sénat a adopté, jeudi 31 janvier, dans une version proche de celle de l'Assemblée nationale, l'article du projet de loi de Rachida Dati sur la rétention de sûreté, qui permettra de placer dans des "centres socio-médico-judiciaires" fermés des criminels jugés encore dangereux à la fin de leur peine, y compris ceux condamnés avant la promulgation du texte.

La commission des lois avait jugé cette disposition contraire au principe de non-rétroactivité des lois et réécrit l'article, prévoyant que les multirécidivistes condamnés à des peines de quinze ans de réclusion ou plus pourront être soumis, à leur sortie de prison, au régime de l'assignation à résidence ou de l'obligation de déplacement surveillé.

Un sous-amendement de l'UMP Hugues Portelli a toutefois été adopté en séance, aux termes duquel, "à titre exceptionnel, si le placement sous surveillance électronique apparaît insuffisant pour prévenir la récidive", la rétention de sûreté est appliquée. "Ce sous-amendement permet ainsi de concilier la nécessaire protection des personnes à l'égard des criminels les plus dangereux avec les exigences constitutionnelles", a expliqué M. Portelli.

L'ancien ministre de la justice socialiste Robert Badinter et plusieurs autres sénateurs, y compris de la majorité, estiment que cette nouvelle rédaction de l'article réintroduit le principe de rétroactivité et risque d'être censurée par le Conseil constitutionnel.
IDE depuis le 31 mai 2012 ! :D
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Message par salima-69 »

Vaccination contre l'hépatite B : 3 mises en examen
NOUVELOBS.COM | 01.02.2008 | 11:30

Le laboratoire Sanofi-Pasteur-MSD, un de ses cadres, et un responsable de GlaxoSmith Kline sont mis en cause dans l'enquête sur les conséquences sanitaires supposées liées à la vaccination contre la maladie.
Le laboratoire Sanofi-Pasteur-MSD a été mis en examen en tant que personne morale pour "homicide involontaire" jeudi 31 janvier dans le cadre de l'enquête sur les conséquences sanitaires supposées liées à la vaccination contre l'hépatite B, a-t-on appris de source judiciaire.
La justice reproche au laboratoire d'être à l'origine du décès d'une jeune femme, morte en 1998 des conséquences d'une sclérose en plaques et vaccinée contre l'hépatite B avec un lot de ce laboratoire, précise-t-on de même source.
En 1994, le gouvernement avait lancé une campagne nationale de vaccination contre cette maladie. Près de 25 millions de personnes ont été vaccinées.
Par ailleurs, la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy a mis en examen pour "tromperie aggravée" deux responsables, l'un de Sanofi-Pasteur-MSD et l'autre de GlaxoSmithKline. Ces laboratoires s'appelaient à l'époque Pasteur-Mérieux-MSD et SmithKlineBeecham. Ils ont élaboré puis commercialisé le vaccin contre l'hépatite B.
Ces personnes avaient été entendues précédemment sous le régime de témoin assisté, a-t-on précisé de même source.

Pas de négligence selon le laboratoire

Un responsable de Sanofi-Pasteur-MSD, le Dr Benoît Soubeyrand, a déclaré à l'Associated Press que le laboratoire collaborerait avec la justice, avant d'estimer "injustifiées" les charges retenues. Concernant l'homicide involontaire, il considère que le laboratoire n'a "commis ni de faute, ni de négligence".
"Onze études, dont trois en France, ont été conduites sur le sujet et aucune n'a montré une relation causale entre la sclérose en plaques et la vaccination contre l'hépatite B", a-t-il ajouté.
Une information judiciaire a été ouverte en 1998 à la suite de plaintes pour "homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui ou publicité mensongère". La dernière plainte remonte à 2007. Une trentaine de personnes se sont constituées parties civiles dans ce dossier. Cinq sont décédées. (AP)
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Message par salima-69 »

icolas Sarkozy présentera vendredi à Nice et Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) les grandes lignes du plan 2008-2012 destiné à lutter contre la maladie d'Alzheimer, a annoncé vendredi le porte-parole de l'Elysée, David martinon, lors de son point de presse hebdomadaire.

"Le chef de l'Etat annoncera les principales mesures du plan Alzheimer, qui s'appuie sur les propositions faites par la commission présidée par le professeur Joël Ménard (...) qui ont montré tout l'intérêt d'une approche intégrée de la recherche, des soins et de l'accompagnement", a affirmé M. Martinon.



Déjà évoquées par le chef de l'Etat, ces principales mesures devraient inclure "un effort de recherche sans précédent", le développement du diagnostic "le plus tôt possible" et l'amélioration de "la qualité de la vie des personnes malades et de leurs familles".

L'annonce de ce plan, initialement prévue le 1er janvier, a pris du retard, suscitant l'inquiétude des associations de malades, notamment sur le financement des principales mesures.

M. Martinon a rappelé que les franchises médicales instaurées en début d'année, qui doivent rapporter 850 millions d'euros par an, "permettront de dégager des marges de manoeuvres pour financer les nouveaux besoins, tels que le plan Alzheimer".
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Message par salima-69 »

Infections nosocomiales. Une prévention efficace
Les établissements de santé font de gros efforts dans la lutte contre les infections nosocomiales. Des points restent à améliorer, comme l’hygiène des mains. Une notation des établissements permet de suivre l'évolution depuis 2006.


De réels progrès sont constatés dans la lutte engagée par les établissements de santé contre les maladies nosocomiales, infections que l’on contracte lors d’une hospitalisation. Ces infections, qui touchent annuellement plusieurs centaines de milliers de personnes, causent plus de 4.000 décès par an, selon des chiffres de 2001. Les plus fréquentes (30 %) touchent l ’ appareil urinaire, les voies respiratoires (15 %) et l ’ intervention chirurgicale elle-même (14 %). Les plus graves sont les infections ostéo-articulaires. L ’ âge est un facteur de risque supplémentaire . Le classement pour 2006 publié, hier, par le ministère de la Santé, concerne plus de 2.800 établissements ( centres hospitaliers, établissements de santé privés, centres de lutte contre le cancer, de dialyse, maison s d ’ enfants, hôpitaux de jour... ). Il porte sur les efforts faits en matière de prévention et de lutte contre ces infections : moyens mis en place, organisation, utilisation des produits hydro-alcooliques pour se laver les mains, surveillance des patients après une chirurgie, bon usage des antibiotiques... La palme revient aux centres hospitaliers universitaires ou régionaux . L ' « Icalin » (Indicateur composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales) pèse le plus lourd (40 %) dans la note finale , là 92 % d es CHU et CHR obtiennent ainsi un score A (le meilleur) ou B - à noter, dans cette catégorie, le bon résultat du centre hospitalier de Ploërmel (56). Et 80 % des hôpitaux et cliniques récoltent un classement A ou B, une belle progression depuis 2004 (34,6 %) et 2005 (63,6 %).
Résultats perfectibles
« La France aujourd ’ hui se situe dans la bonne moyenne de l ’ Europe » , s ’ est réjouie la ministre de la S anté , Roselyne Bachelot . Le pourcentage des patients infectés est de 4,97 % en France, alors que les résultats européens vont de 4,6 % (en Slovénie) à 9,3 % (Grèce). Mais, comme l ’ a souligné la ministre , « les résultats sont encore perfectibles » . L ’ hygiène des mains avec des solutions hydro-alcooliques, première barrière aux infections nosocomiales, laisse ainsi largement à désirer . 11,2 % seulement des établissements de santé sont classés dans les catégories A et B en ce qui concerne l’hygiène des mains. Pour inciter les soignants à respecter cette règle, une journée de sensibilisation sera instaurée le 23 mai .
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Message par salima-69 »

Sida, un malade sous traitement ne transmettrait pas le VIH. Selon la Commission fédérale suisse du sida, une personne contaminée par le VIH du sida et qui serait sous traitement antirétroviral ne transmettrait pas le virus du sida, réactions d'Act Up Paris et de Survivre Au Sida.

Selon la Commission fédérale suisse du sida, une personne contaminée par le VIH du sida et qui serait sous un traitement antirétroviral efficace ne transmettrait pas le virus du sida lors de rapports sexuels non protégés.

Cette affirmation de la Commission fédérale suisse du sida a fait régir Act Up Paris et Survivre Au Sida. Pour Act Up Paris, « sur la base d’une synthèse de données disponibles depuis quelques années, la Commission Fédérale pour les problèmes liés au Sida (CFS) suisse a annoncé dans le Bulletin des médecins suisses du 30 janvier 2008 qu’ « une personne suivant un traitement antirétroviral avec une virémie entièrement supprimée ne transmet pas le VIH du sida par voie sexuelle ».

Act Up-Paris « met en garde contre le danger que feraient courir les discours imprudents, triomphalistes ou désinvoltes qui donneraient une interprétation des déclarations du CFS hors du cadre précis qu’elles définissent ou qui négligeraient d’en préciser ce cadre. »

« Dans le cas où cette nouvelle serait confirmée, elle aurait des conséquences importantes pour les personnes séropositives et leurs partenaires sérodifférentes ainsi que sur les politiques de prévention. Toutefois, la CFS précise que son affirmation ne remet pas en cause la stratégie de prévention appliquée en Suisse » précise l’organisation.

Pour Survivre Au Sida, « un communiqué désinvolte et imprudent de l’association Act Up Paris remet en question les nouvelles recommandations publiées par un groupe d’experts du VIH en Suisse pour les personnes séropositives sous traitement. Il est nécessaire de le rectifier parce qu’il s’agit d’un débat qui sera déterminant pour l’avenir des personnes séropositives et de ceux et celles qui partagent leurs vies. La phrase « Cherchez l’erreur » dans le titre est diffamatoire car elle insinue, à tort, qu’il y aurait une erreur dans les données scientifiques ou dans les faits avancés par les experts » estime Survivre Au Sida.

Ce collectif ajoute aussi que « L’unique citation des recommandations des experts dans le communiqué est tronquée. Alors qu’Act Up Paris la présente comme une reconnaissance par les experts d’une incertitude concernant les nouvelles recommandations, la citation complète déclare que s’il « n’est pas possible de prouver la non-survenance d’un événement certes improbable, mais théoriquement envisageable », « les informations disponibles sont suffisantes pour justifier » des conclusions des experts. »
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Message par salima-69 »

Le rapport Ritter propose de révolutionner l'organisation sanitaire et sociale
publié le 31 janvier 2008

Philippe Ritter - préfet honoraire et ancien directeur des agences régionales de l'hospitalisation (ARH) de Rhône-Alpes, puis d'Ile-de-France - a remis à la ministre de la Santé son rapport sur la création des agences régionales de santé (ARS). Ce document préconise de donner aux futures ARS des compétences très étendues, sans commune mesure avec celles des actuelles ARH. Leur compétence s'étendrait ainsi aux établissements de soins publics et privés, aux soins ambulatoires (médecine de ville) et aux activités de prévention et d'éducation pour la santé, mais aussi au secteur médico-social - c'est-à-dire à l'ensemble des structures pour personnes âgées ou personnes handicapées dès lors que "le financement de l'assurance maladie est engagé" -, aux formations sanitaires et sociales, ainsi qu'à la veille et à la sécurité sanitaires et à la gestion des crises sanitaires.
Les ARS se substitueraient naturellement aux ARH, mais auraient aussi vocation à remplacer diverses instances comme les unions régionales des caisses d'assurance maladie (Urcam), les groupements régionaux de santé publique et les missions régionales de santé. Les ARS deviendraient ainsi des sortes de "ministères de la santé" à l'échelon régional. Une telle évolution conduit inévitablement à poser la question du devenir des actuels services extérieurs du ministère. Sans trancher ouvertement, le rapport Ritter estime en effet que "la question de la pérennité des Ddass et des Drass est posée", compte tenu du transfert à l'ARS de la majorité de leurs compétences actuelles et des effectifs correspondant. Les agents des Ddass et des Drass travaillant sur les politiques sociales de l'Etat seraient, pour leur part, intégrés aux préfectures, marquant ainsi une sorte de retour à la situation antérieure à 1960 lorsque les Ddass étaient encore de simples bureaux des préfectures.
En termes de mission, les ARS auraient vocation à organiser l'offre de soins sur le territoire régional et à veiller à l'efficacité et à l'efficience des dépenses d'assurance maladie. Elle seraient ainsi responsables de la carte sanitaire, de la carte des formations, des restructurations des établissements de soins, de la contractualisation avec les professions de santé, de la maîtrise médicalisée des dépenses d'assurance maladie (avec possibilité de déléguer cette compétence aux caisses)... En termes de gouvernance, les ARS s'appuieraient sur trois composantes : "un exécutif fort, resserré autour du directeur", un organe "d'orientation et de suivi" (le conseil de l'ARS, au sein duquel le rapport suggère de faire siéger des parlementaires, mais pas de représentants des exécutifs locaux) et une "instance de démocratie sanitaire", la conférence régionale de santé, regroupant notamment un collège des représentants des communes des départements et de la région.



Bouleversements en vue pour les collectivités

Ainsi que l'a annoncé le Premier ministre le 1er décembre dernier, le projet de loi sur l'organisation du système de santé, qualifié de "texte fondateur pour la modernisation de notre système de santé", devrait être déposé pour "l'été prochain". Si ce texte, qui inclura la création des ARS, reprend la vision maximaliste du rapport, il devrait avoir un impact important sur les collectivités.
Pour les régions, l'interlocuteur en matière de formations sanitaires et sociales deviendrait l'ARS au lieu de la Drass. Par ailleurs, la présence au niveau régional d'un "superpréfet" sanitaire et social devrait étouffer dans l'oeuf toute velléité d'investir ce domaine de façon significative. Mais les départements seraient toutefois les plus concernés par la réforme. Le regroupement, au sein des ARS, des compétences en matière d'établissements de soins (celles des actuelles ARH) et de compétences nouvelles à l'égard des établissements sociaux et médico-sociaux (exercées aujourd'hui par les Ddass) a pour objectif de "fluidifier les parcours de soins et d'accompagner le rééquilibrage de l'offre de soins au profit du médico-social". Mais cette meilleure articulation entre sanitaire et social - souhaitée depuis plusieurs années - va conduire les départements à traiter désormais avec un échelon régional, notamment sur la tarification conjointe des établissements. C'est l'ensemble du dispositif mis en place depuis plusieurs années qui va ainsi être ébranlé. Le rapport Ritter est d'ailleurs bien conscient de la difficulté, lorsqu'il indique que "l'inclusion du médico-social dans le périmètre de compétence de l'ARS implique une articulation efficace avec les conseils généraux" et que "cela ne doit pas remettre en cause les compétences respectives de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et des conseils généraux, mais mérite néanmoins un examen de la viabilité d'un maintien en l'état du dispositif actuel". Le sujet est suffisamment délicat pour que le rapport propose, sur cette "question essentielle", la mise en place d'un groupe de travail chargé "d'approfondir les moyens opérationnels de nature à assurer cette articulation opérationnelle".
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Message par salima-69 »

Jeanne Goerrian est la présidente de l'Association des Victimes de l'Hormone de Croissance (AVHC) dont le siège se trouve à Saint-Chamond. Dans un ouvrage intitulé "Ils ont tué mon fils deux fois", elle évoque la mort à l''âge de 24 ans de son fils Eric, 24 ans, atteint de la maladie de Creutzfeldt-Jakob après avoir reçu dans son enfance de l'hormone de croissance humaine contaminée.


Plus d'une centaine de jeunes sont décédés aujourd'hui en France de cette maladie, un triste record, parce que les responsables de la fabrication et de la distribution de l'hormone n'ont pas respecté la réglementation et ont écoulé des lots suspects. C'est le plus grand scandale de santé publique en France, depuis celui du sang contaminé par le virus du sida. Dès 1980 pourtant, le professeur Luc Montagnier avait pointé les risques de contamination infectieuse liés à l’utilisation de l’hormone de croissance d’origine humaine. Mais pendant cinq ans, ses mises en garde ont été ignorées.

A compter du 6 février 2008, et au terme d'une instruction qui aura duré une quinzaine d'années, sept personnes doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour "homicides et blessures involontaire" et "tromperie aggravée": Fernand Dray, professeur de pharmacie à l'Institut Pasteur, Jean-Claude Job, ex-président de France Hypophyse, l'association qui collectait les hypophyses et était chargée de la répartition de l'hormone; Marc Mollet et Henri Cerceau, anciens directeurs de la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, Jacques Dangoumau, ancien directeur de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé, Elisabeth Munier, ex-coordinatrice des médecins collecteurs, et Micheline Gourmelen, un médecin.

Le livre raconte le récit d'un combat de neuf années mené par une mère pour recueillir les preuves de la maladie de son fils et démontrer que les expertises médicales étaient faussées. C'est aussi le récit d'une impuissance, celle de la médecine, des lacunes des pouvoirs publics et des effets d'un tel drame sur les familles touchées.

"Ils ont tué mon fils deux fois"
Le scandale de l'hormone de croissance
Jeanne Goerrian (en collaboration avec Christine Cognat)
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Message par salima-69 »

1 couple sur 7 consulte au moins une fois pour infertilité
Actualité publiée par CommentCaMarche le mardi 29 janvier 2008 à 18:15:00

(Paris - Relax news/Santé-Médecine.net) - Mardi 29 janvier, l'Agence de Biomédecine, dans le cadre d'une conférence de presse, annonçait ses objectifs en matière d'assistance médicale à la procréation (AMP). Elle mènera cette année "en parallèle un travail sur les aspects médicaux de l'assistance médicale à la procréation et sur les actions nécessaires pour améliorer l'information des couples". En moyenne, 1 couple sur 7 consulte au moins une fois pour infertilité supposée, et 1 sur 10 suit des traitements.

Pour mieux informer les couples sur les démarches d'AMP, l'Agence met à la disposition des couples infertiles "le premier guide d'une série thématique consacrée à l'AMP", conçu avec un site Internet associé. Deux autres guides sortiront prochainement sur le don de gamètes.

D'après l'Agence de Biomédecine, les chiffres de l'AMP sont stables depuis 2002. En 2005, 19.206 enfants sont nés après une tentative d'AMP, ce qui représente 2,4% des naissances de l'Hexagone. Le premier enfant né d'une fécondation in vitro dans le monde, Louise Brown, a vu le jour aux Etats-Unis il y a trente ans, en 1978.
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Message par salima-69 »

Vers un étiquetage nutritionnel harmonisé
Un étiquetage harmonisé des produits alimentaires dans tous les rayons d'Europe : c'est ce que va proposer ce mercredi la Commission. Les étiquettes seraient simplifiées et feraient apparaître très clairement la teneur en calories et en nutriments.

Pour ce représentant du Bureau européen des unions de consommateurs, "l'idéal serait un code de couleurs basé sur le niveau des nutriments les plus critiques, à savoir le sucre, le sel, les lipides et les acides gras saturés. En cas de teneur élevée, le rouge dominerait, et lorsqu'elle serait faible, ce serait le vert."

Code couleur ou non, Bruxelles compte généraliser l'indication des calories et des nutriments, y compris pour les boissons. Et l'industrie dit approuver :

"En tant qu'entreprises, nous croyons fermement que la nourriture que nous mettons sur le marché a une place dans la nutrition. Et même les aliments considérés comme non essentiels - les apéritifs, le chocolat - peuvent avoir une place dans la nutrition. Ce qui importe, c'est d'avoir la quantité adéquate, en relation avec l'énergie que nous utilisons dans une journée."

A en croire la Commission et les industriels, un tel étiquetage pourrait contribuer à endiguer la montée de l'obésité en Europe. Le consommateur ferait du moins ses achats en connaissance de cause.
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Message par salima-69 »

H5N1: un nouveau décès en Indonésie
Une femme de 31 ans infectée par le virus de la grippe aviaire est décédée en Indonésie, ce qui porte à 102 le nombre officiel de décès dans le pays dus à la maladie, a annoncé ce matin le ministère indonésien de la Santé.
Il s'agit de la huitième personne à mourir dans l'agglomération de Jakarta depuis le 10 janvier.
La victime habitait le district de Tangerang, qui fait partie de la mégalopole connue sous l'acronyme Jabotabek (Jakarta, Bogor, Depok, Tangerang et Bekasi).
L'épizootie due au virus H5N1 a selon les experts pris des proportions incontrôlables à Jakarta et ses alentours, où les habitants coexistent avec les volailles.

Source: AFP
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Message par salima-69 »

Cocaïne : un vaccin miraculeux ?

Un vaccin pourrait réduire la dépendance aux drogues

Que peut-on faire pour lutter contre la dépendance à la cocaïne. Une équipe de chercheurs est en train de développer un vaccin qui aiderait à lutter contre la dépendance à la drogue.
Comment ça marche ? « Le patient reçoit une version modifiée de la drogue à laquelle est jointe une protéine que le corps reconnaît comme une menace » explique le professeur de psychiatrie et de neurosciences Thomas Kosten qui travaille sur le vaccin depuis 1995 au Bayor College of Medecine au Texas.

« Le vaccin fonctionne en obligeant le système immunitaire à reconnaître la drogue comme un corps étranger et à l’attaquer » précise t-il. Au fur et à mesure de la prise de drogue, les anticorps deviennent plus nombreux et les effets se font de moins en moins sentir. Le sevrage est au bout du tunnel.

Testé d’abord sur des cocaïnomanes en 5 injections sur une période de trois mois, le vaccin semble fonctionner. « Le vaccin diminue progressivement la quantité de cocaïne qui atteint le cerveau, le processus est lent et le patient ne subit pas les symptômes du manque » précise le professeur Kosten. Les chercheurs espèrent pouvoir étendre ce succès aux autres drogues et pourquoi pas au tabac.
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