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Le forum de l'admission en IFSI

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salima-69
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Message par salima-69 »

Médecine. 13,5 % de places en plus au concours
Le numerus clausus de la faculté de médecine de Brest passe à 152 places. Gros bémol : cela se fait sans moyens supplémentaires.


La nouvelle sera bien accueillie par les quelque 760 étudiants en première année de médecine soumis à la dure loi du concours. Ils disposeront de 152 places au lieu de 134 l’an passé. Mais ils sont bien les seuls à se réjouir de cette progression qui est de 13,5 % pour Brest, contre 2,8 % en moyenne nationale.
L’Ouest en tête
La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a choisi de diminuer les effectifs dans les régions les mieux dotées en médecins comme Paris (- 1,5 %), Marseille (-2,9 %) ou Montpellier (- 2,6 %). En revanche, Brest connaît la plus forte hausse devant Angers (+ 12,8 %), Caen (+ 10,6 %) ou encore Nantes (+ 10,5 %).
« Décision prématurée »
La corporation des étudiants en médecine de Brest (CEMB) a réagi hier, à la publication de ces chiffres par le Journal officiel. La CEMB « s’inquiète de cette décision prématurée et non concertée avec les étudiants, sans attendre le rapport demandé par la ministre pour réformer et réduire le gâchis humain de la première année de médecine ». La corpo met en avant les amphithéâtres surchargés, la dégradation des conditions d’études et le manque cruel de terrains de stages. Les futurs médecins sont formés uniquement dans les hôpitaux publics. « Sans moyens supplémentaires, la progression va se faire au détriment de la qualité de formation ».
Pas de création de poste d’enseignant
Un sentiment partagé par le doyen de la faculté de médecine, le Pr Marc de Braekeleer, mécontent de cette augmentation, d’autant que la faculté de Brest n’a obtenu aucune création de poste d’enseignant cette année. « On va faire de la quantité au lieu de la qualité, alors que c’est déjà trop tard pour éviter la pénurie prévue en 2012-2015. Il faut dix ans pour former un médecin. Je n’ai rien contre une augmentation à Brest, mais il faut nous donner des moyens humains et matériels supplémentaires pour y faire face. On constate que ce sont les facultés les mieux dotées en enseignants qui voient leurs effectifs diminuer », déclare le doyen qui ne croit pas à l’idée d’une ouverture de terrains de stages dans les cliniques privées. « Le secteur privé s’est déclaré intéressé pour accueillir les internes en demandant à les choisir. Mais ils ne veulent pas des stagiaires de la 4 e à la 6 e année qu’il faut former et qui demandent du temps. Ce serait très dangereux de laisser les cliniques faire leur marché parmi nos internes, puis éventuellement réclamer des postes de chefs de clinique, voire d’enseignant associé ». Les six doyens du Grand Ouest évoqueront une mutualisation des moyens lors de la conférence des doyens prévue à Paris mardi.


Catherine Le Guen
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Merci Salima-69 et Aneso81 pour tout vos articles, j'ai beau lire l'actualité tous les jours, je passe à côté de beaucoup d'informations et vos articles comblent tout ça. 8)
IDE depuis le 31 mai 2012 ! :D
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aneso81
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Message par aneso81 »

De rien! Merci a toi aussi car en groupant toutes nos informations cela nous permet d'avoir plus d'informations. En effet, on passe des fois à côté d'un article intéressant et grâce à ce forum on a un maximum d'informations.
Merci a toutes les personnes qui postent des articles!!! :D
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aneso81
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Message par aneso81 »

Honoraires médicaux : dépassements autorisés... sur devis

[31 janvier 2008 - 18:16]

« Les dépassements d’honoraires sont un vrai sujet de préoccupation » a reconnu la ministre en charge de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin. L’article 28 du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 obligera donc les professionnels de santé, désormais, à remettre une information écrite préalable à leurs patients dès lors que leur prestation sera onéreuse. Et cela si l’on en croit la ministre, à partir d’un montant prévisible « tournant autour de 80 à 100 euros ».

D’après ce fameux article 28 donc, ces devis préciseront « le tarif des actes remboursés, la nature et le montant du dépassement facturé ». Le montant « plancher » à partir duquel un devis sera exigible sera prochainement fixé par arrêté ministériel. Quant aux médecins qui ne respecteront pas cette obligation, ils pourront « faire l’objet d’une sanction financière égale au dépassement facturé ».

En théorie et comme le prévoit l’article L.1111-3 du Code de la Santé publique, les professionnels de santé libéraux ont le devoir d’informer leurs patients en affichant leurs honoraires. Mais comme l’a révélé une enquête rendue publique en 2006 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), seul un médecin sur deux respecterait cette réglementation…

La rédaction d’un devis en matière de santé est également obligatoire pour les chirurgiens esthétiques, (à partir d’un montant de 300 euros TTC ou si une anesthésie générale est requise), pour les kinésithérapeutes (pour des prestations supérieures à 150 euros TTC), les dentistes, les opticiens, et enfin les pédicures-podologues.

A noter enfin comme le souligne la revue 60 Millions de Consommateurs, que les praticiens doivent respecter un délai de réflexion entre la remise du devis et le début du traitement. En matière de chirurgie esthétique par exemple, « ce délai est fixé légalement à quinze jours. Durant cette période, aucune somme d’argent ne peut être réclamée en dehors des honoraires de consultation ».
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Message par aneso81 »

Des rougeurs sur le visage ? Parlez-en à votre médecin

[1er février 2008 - 08:16]

A partir de lundi débutera la 2ème Semaine nationale d’information sur la rosacée. Une maladie chronique de la peau du visage, caractérisée par des rougeurs et des boutons. Or sur les 4 millions de Français qui en sont atteints 800 000 seulement ont consulté un médecin. Est-ce bien raisonnable ?

« Les patients ne souffrent pas physiquement, car la rosacée provoque surtout une souffrance d’ordre psychologique », nous explique le Pr Jean-Luc Schmutz, chef du service de Dermatologie au CHU de Nancy. « Souvent, le motif de consultation est essentiellement esthétique. Parce que c’est une maladie qui touche le visage, l’esthétisme, le relationnel. »

L’objectif de cette semaine nationale, c’est justement de sensibiliser le public à la nécessité de consulter. Car il existe des solutions. A défaut de guérir la maladie, les traitements permettent aujourd’hui de soulager les symptômes de la rosacée. « C’est une maladie qui peut évoluer par poussées. Différents facteurs liés à l’environnement comme le froid, les changements de température, le rayonnement solaire peuvent être à l’origine d’une poussée. Comme elle peut être déclenchée aussi, par les émotions ou le stress ». Le Pr Schmutz tient enfin à tordre le cou à une idée reçue particulièrement tenace. « La rosacée n’est en rien associée à l’alcoolisme. »

Enfin il est absolument indispensable pour prévenir une poussée, de se protéger du soleil. Pour davantage d’informations, consultez le site www.rosacee.com. Autre dispositif de communication, une brochure sera mise à disposition dans les cabinets médicaux. Et naturellement, vous pouvez aussi la télécharger depuis la bibliothèque PDF de Destination Santé.
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Message par aneso81 »

Supporter de foot ? Dur pour le cœur !

[1er février 2008 - 10:07]

Les supporters de football sont vraiment trop tendus ! Surtout lorsque leur équipe favorite joue une partie serrée… Dans ce cas, leur risque d’accident cardiovasculaire serait « plus que doublé », affirment les auteur d’une étude réalisée durant la Coupe du Monde 2006, en Allemagne.

Le Pr Ute Wilbert-Lampen et son équipe (de médecins, n.d.l.r. !) à Munich, se sont penchés sur les registres d’admission des différents services d’urgences de la capitale bavaroise au cours de cet événement sportif, du 9 juin au 9 juillet 2006. Ils ont comparé leurs résultats avec ceux de plusieurs périodes-contrôle : juste avant et juste après la Coupe du Monde, et au cours de deux périodes situées entre les 1er mai et 31 juillet 2003 et 1er mai et 31 juillet 2005.

Résultat : l’incidence moyenne des « événements cardiovasculaires » recensés les jours de match de l’équipe nationale allemande est multipliée par 2,66, par rapport à celle des « périodes-contrôle » ! Une statistique qui grimpe même à 3,26 pour les hommes. Les supportrices quant à elles, voient leur risque majoré d’un coefficient de 1,82.

Les auteurs ont ainsi observé des pics d’accidents lors des matchs particulièrement serrés. Comme celui contre la Pologne, où le but vainqueur a été marqué à la dernière minute. Ou encore ce quart de finale au terme duquel la Mannschaft a battu l’Argentine aux tirs au but. En revanche, « l’augmentation de l’incidence a été bien moins marquée » lorsque l’Allemagne a facilement battu l’Equateur (victoire 3-0).

Pour les auteurs, ces résultats sont particulièrement inquiétants, « notamment pour les hommes qui souffrent déjà d’une affection cardiovasculaire ». Le stress explique-t-il à lui seul cette augmentation du risque ? L’étude n’aborde malheureusement pas la question. Il aurait en effet été intéressant de relier les données recueillies à d’autres paramètres, comme la consommation d’alcool ou de tabac les jours de matchs…
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Message par aneso81 »

Vaccin contre l’hépatite B et sclérose en plaques : rebondissement… à la française ?

[1er février 2008 - 10:47]

La mise en examen des responsables des deux laboratoires producteurs du vaccin recombinant contre l’hépatite B – le laboratoire britannique GSK et le franco-américain Sanofi Pasteur-MSD – est l’ultime avatar d’une affaire qui a débuté en 1997. C’est alors que furent déposées les premières plaintes taxant ces vaccins d’être à l’origine de cas de sclérose en plaques (SEP). Il est néanmoins un peu tôt pour affirmer que la fin du feuilleton soit en vue…

Les mis en examen sont accusés de « tromperie sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d’un produit ayant eu pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l’homme, ». Sanofi Pasteur-MSD pour sa part, est également mis en examen pour « homicide involontaire » après le décès d’une jeune femme de 28 ans, en 1998.

Les intéressés – ou plutôt leurs employeurs – ont fait valoir leur strict respect des règles en vigueur au moment des faits. Pour important qu’il soit, cet argument risque évidemment de ne convaincre ni les plaideurs… ni les juges. Rappelons en effet qu’en France, une expertise judiciaire avait conclu en 2002, à la mise en cause des pouvoirs publics. En 2005 la Cour de Justice de la République classait sans suite une plainte déposée notamment contre Philippe Douste-Blazy et Bernard Kouchner, impliqués à des degrés divers dans les campagnes vaccinales menées de 1994 à 1998.

En septembre 2003 un arrêt de la Cour de Cassation ne reconnaissait aucun lien certain entre la vaccination et l’apparition éventuelle d’une sclérose en plaques… pour être démenti ensuite par une étude publiée par l’Académie américaine de Neurologie. Démenti ? Voire. Le travail en question soulignait les « limites méthodologiques substantielles » des études concluant à une éventuelle relation de cause à effet.

Alors qui croire ? Pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) la cause est entendue… de longue date. L’Organisation a toujours plaidé pour la vaccination systématique contre l’hépatite B, « l’une des principales maladies humaines (qui) pose un sérieux problème de santé publique à l’échelle mondiale. » Elle affirme également que « le vaccin est extrêmement sûr et efficace » et elle a beau jeu de souligner que la France est le seul pays où de tels effets secondaires aient été déclarés en masse. Au mois de décembre dernier, Destination Santé relevait le travail publié par une équipe du CHU Kremlin-Bicêtre près de Paris, dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine. Il concluait que « la vaccination contre l’hépatite B ne paraît pas augmenter le risque d’une attaque inaugurale de SEP dans l’enfance. »

Autant dire que les dernières mises en examen prononcées à Paris ne constituent qu’un rebondissement supplémentaire dans une affaire qui n’en a pas manqué. En plus de 10 ans maintenant, elle n’est pas encore parvenue à détourner les Français de la vaccination en tant que telle, mais elle a gravement fait régresser le statut vaccinal de notre pays contre l’hépatite B… qui est aussi la principale cause de cancer primitif du foie.

Rappelons aussi que le « scandale » franco-français du vaccin contre l’hépatite B a eu son pendant outre-Manche. L’accusé dans ce cas était le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole), supposé provoquer la survenue d’autisme et de rectocolite hémorragique chez ses « victimes ». « L’affaire » a depuis connu un piteux épilogue. Il ne s’agissait en réalité que d’une manipulation savamment orchestrée avec avocats marrons et chercheurs corrompus, pour faire aboutir une class action…
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Message par aneso81 »

Un nouveau test pour le cancer de la prostate

[1er février 2008 - 11:00]

Des chercheurs américains annoncent avoir mis au point un test diagnostic urinaire plus précis que le dosage du PSA pour le dépistage du cancer de la prostate. Le nouveau test consiste à identifier la présence de 4 biomarqueurs « généralement exprimés dans ce type de cancer ». Le résultat serait fiable à 75%.

L’équipe du Dr Arul Chinnaiyan (Université du Michigan) a récolté des échantillons d’urine auprès de 234 hommes, dont 138 atteints d’un cancer de la prostate. Tous ont subi une biopsie prostatique –c’est-à-dire un prélèvement de tissu organique pour analyse- ainsi qu’un dosage du PSA (pour Prostate Specific Antigen ou antigène spécifique de la prostate).

Le résultat semble prometteur. « En comparant les informations fournies par les trois techniques de dépistage, nous avons constaté que le test urinaire est un moyen efficace pour dépister un cancer débutant » précise Arul Chinnaiyan. Il estime posséder là un bon indicateur prédictif de la maladie. « Le test s’est révélé fiable à 75%, bien devant le dosage du PSA ».

Rappelons toutefois qu’en France, et à la différence des Etats-Unis, le dépistage du cancer de la prostate ne s’appuie pas uniquement sur le dosage du PSA. Un toucher rectal est également pratiqué dans le cadre du dépistage des troubles de la prostate, recommandé une fois par an à partir de 50 ans.
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salima-69
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Message par salima-69 »

Dowbette a écrit :Merci Salima-69 et Aneso81 pour tout vos articles, j'ai beau lire l'actualité tous les jours, je passe à côté de beaucoup d'informations et vos articles comblent tout ça. 8)


aneso81 a écrit :De rien! Merci a toi aussi car en groupant toutes nos informations cela nous permet d'avoir plus d'informations. En effet, on passe des fois à côté d'un article intéressant et grâce à ce forum on a un maximum d'informations.
Merci a toutes les personnes qui postent des articles!!!


De rien moi aussi je lis attentivement les articles de ce post je ne fais que rendre ce que je prends !!!

c'est vrai que c'est bien utile d'avoir tout au même endroit !!! :clin:
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salima-69
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Message par salima-69 »

Tous les antioxydants ne seraient pas bons pour la santé
Actualité publiée par CommentCaMarche le dimanche 3 février 2008 à 10:15:00

(Paris - Relax news/Santé-Médecine.net) - La consommation d'antioxydants, tels que les vitamines E, C, A, le bêta-carotène, le sélénium ou le zinc, est souvent conseillée en prévention de l'apparition des cancers. Si l'efficacité des antioxydants a été prouvée, une étude américaine montre que tous les antioxydants n'ont pas le même effet protecteur. Elle révèle même que certains d'entre eux, comme le bêta-carotène, peuvent parfois poser problème.

Ces travaux, publiés dans la revue Mayo Clinic Proceedings, ont été réalisés par l'équipe du Dr. Aditya Bardia. Ils ont consisté à analyser les résultats de 12 études scientifiques ayant impliqué un total de 100.000 personnes.

Les résultats ont montré de grandes différences entre les antioxydants, ainsi qu'une efficacité variable selon les zones du corps. Par exemple, l'enquête révèle que le sélénium aurait bien un effet protecteur contre le cancer, mais uniquement chez les hommes. Plus inquiétant, les auteurs de l'étude ont découvert que le béta-carotène augmenterait le risque de cancer de 10% chez les fumeurs. Quant à la vitamine E, cet antioxydant ne protégerait pas contre les cancers.

De nouvelles études sont actuellement en cours pour analyser les effets de chacun des antioxydants.
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Du progrès dans les maladies nosocomiales
(Source : Dossier de presse du ministère de la Santé, 30 janvier 2008.)

Particulièrement redoutées par les patients, les infections nosocomiales sont les maladies contractées dans les hôpitaux. Des progrès ont été réalisés ces dernières années. Aujourd'hui, la France se classe parmi les pays européens les mieux "notés", avec des taux les plus faibles de maladies nosocomiales. Il reste pourtant des progrès à faire, seuls 12 % des établissements sont classés A ou B (bonne surveillance et faible taux de maladies nosocomiales).

Il faut reconnaître que, ces dernières années, d'importants efforts ont été effectués dans ce domaine. Depuis 1995, des plans gouvernementaux ont renforcé la présence d’équipes d’hygiène spécialisées dans la prévention des maladies nosocomiales, dans les hôpitaux et cliniques. Et les recherches dans ce domaine ont été renforcées.

Les principales mesures de 2008 concernent la mise en place du 23 mai comme journée de « L’hygiène des mains », la signature du « Défi mondial pour la sécurité des patients » (à l’initiative de l’OMS), l’instauration de sanctions en l’absence d’un comité de surveillance des maladies nosocomiales.

Le nombre de décès dû aux maladies nosocomiales est estimé à 4 000 par an, en France. La prévention de ces infections reste complexe du fait même qu’elles sont le résultat de plusieurs facteurs (l’agent infectieux, la condition préalable de la personne infectée).

(Source : ?, 30 janvier 2008.)

Alors que les infections nosocomiales touchent chaque année plusieurs centaines de milliers de personnes et font plus de 4.000 morts par an, le ministère de la santé a publié mercredi le palmarès 2006 des établissements de santé qui luttent le mieux contre les maladies nosocomiales.

Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de santé. Elles peuvent être directement liées aux soins dispensés au patient (par exemple l'infection sur cathéter) ou simplement survenir lors de l'hospitalisation, indépendamment de tout acte médical (par exemple une épidémie de grippe).

La dernière enquête de prévalence des infections nosocomiales menée en 2006 montre que les infections les plus fréquentes touchent l'appareil urinaire (30 % des infections nosocomiales), les voies respiratoires (la pneumopathie représente 15 % des infections nosocomiales) et le site opératoire (intervention chirurgicale) 14 %.

Le 3e palmarès classe les efforts réalisés pour prévenir et lutter contre les maladies nosocomiales. "La France aujourd'hui se situe dans la bonne moyenne de l'Europe", a déclaré Roselyne Bachelot, ministre de la santé. En France, le pourcentage de patients infectés est de 4,97%, alors que les résultats européens vont de 4,6 %, en Slovénie, à 9,3 %, en Grèce. Mais, la ministre a précisé qu'il était possible de faire encore mieux.

3e palmarès

Dans la catégorie "Centres hospitaliers régionaux ou universitaires", arrivent en première place ex-aequo les hôpitaux parisiens Georges-Pompidou et Bichat, suivis de l'Hôtel-Dieu, de Henri-Mondor à Créteil, et de l'Hôpital nord de Marseille. L'hôpital Charles-Richet de Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise obtient la dernière place du classement.

Dans la catégorie "centres hospitaliers de plus de 300 lits", le Centre hospitalier Victor-Dupouy à Argenteuil, dans le Val d'Oise, suivi du centre médical de Forcilles à Ferolles-Attilly, en Seine-et-Marne sont récompensés pour leurs efforts, alors que les centres hospitaliers de Chinon et de Cayenne sont en bas du palmarès. Pour les centres ayant moins de 300 lits, le centre hospitalier Saint-Philibert à Lomme, dans le Nord obtient la 1ère place, alors que l'hôpital des Trois îlets à la Martinique arrive en dernière position.

Selon "l'Express", certains établissements ont réalisé des progrès remarquables, parmi lesquels le centre hospitalier de Montreuil, dans le Pas-de-Calais, qui gagne 221 places, l'Hôpital local de Seurre, en Côte d'Or, qui passe de la 292ème à la 9ème place et le centre médical de la Côte d'Opale à Saint-Martin, dans le Pas de Calais, qui en gagnant 271 places arrive à la 6e place.
Dernière modification par Mich83l le 03 févr. 2008 15:26, modifié 3 fois.
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Le gouvernement annonce son plan Alzheimer
(Source : Le monde, 01 février 2008.)

L'Elysée a dévoilé vendredi le plan Alzheimer 2008-2012, qui comprend "10 mesures phares" pour un montant total sur cinq ans de 1,6 milliard d'euros.

Ces "dix mesures phares" sont divisées en quatre catégories: "amélioration du diagnostic"; "mieux soigner, mieux accompagner"; "aider plus et mieux" et enfin "chercher plus vite".

Trois cents millions d'euros, soit un tiers des 850 millions d'économies engendrées par les franchises médicales : c'est le montant qui sera alloué en moyenne, chaque année et jusqu'en 2012, à la lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Au total, 1,6 milliard d'euros, provenant de l'assurance-maladie et de la Caisse nationale pour la solidarité et l'autonomie, seront consacrés au renforcement de la recherche ainsi qu'à l'amélioration de la prise en charge des malades.

La maladie d'Alzheimer est une pathologie neuro-dégénérative incurable, qui se caractérise par une perte lente et inexorable des fonctions cognitives et mémorielles. Elle toucherait 860 000 patients selon les estimations épidémiologiques et concernerait près de 3 millions de personnes si on inclut les proches des malades. Chaque année, 225 000 nouveaux cas se déclarent. Au regard de l'augmentation de l'espérance de vie, un doublement du nombre de personnes atteintes est prévu d'ici vingt ans.

Troisième programme de lutte contre la maladie en sept ans, le plan Alzheimer veut compléter et renforcer une offre sanitaire et médico-sociale souvent mal articulée et cloisonnée. Il reprend les propositions que le professeur Joël Ménard avait remises au chef de l'Etat le 8 novembre 2007, et notamment la mise en place d'un parcours individualisé de prise en charge et d'accompagnement.

Dans cette optique, un effort particulier sera fait sur l'annonce du diagnostic, un moment très éprouvant pour le malade et ses proches,

Le diagnostic devra inclure la mise en œuvre d'un "plan de soins" et d'un accompagnement social, en insistant sur le relais avec le médecin traitant.

Des "maisons pour l'intégration et l'autonomie des malades Alzheimer" (Maia), qui seront créées au niveau départemental, feront office de guichets uniques.

Une nouvelle fonction de "coordonnateur", sorte de "chef d'orchestre" assurant la liaison entre les différents professionnels, sera créée.

Pour répondre aux besoins des 61 % de malades vivant à domicile, le plan prévoit d'offrir une aide accrue aux proches, qui supportent l'accompagnement parfois jusqu'à l'épuisement.

Quelque 11 000 nouvelles places d'accueil de jour et 5 600 places d'hébergement temporaires pour les malades sont prévues d'ici à 2012, qui devraient s'ajouter aux 7 000 et 3 600places déjà existantes. Le transport des malades Alzheimer vers les accueils de jour sera expérimenté, une mesure réclamée par les familles. Cinq cents équipes spécialisées, comprenant des psychomotriciens et des ergothérapeutes, seront formées notamment pour adapter le domicile des patients à leur degré de dépendance. Pour faire face aux besoins d'hébergement en institution, indispensable quand la maladie progresse, le plan prévoit de créer 12 000places dans les établissements pour personnes âgées dépendantes, en plus des 18 000 existantes. Un métier"d'assistant en gérontologie" devrait voir le jour.

Enfin, le plan consacre 200 millions d'euros sur cinq ans à la recherche : une fondation de coopération scientifique, réunissant les équipes de recherche, publiques ou privées, sera créée. M. Sarkozy veut ainsi "faire basculer Alzheimer dans le monde des maladies dont il est possible de stabiliser l'évolution".

(+ reportage)
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Message par Mich83l »

Hépatite B: des responsables de laboratoire mis en examen pour "tromperie aggravée"
(Source : AFP, 1 Février 2008)


Quatorze ans après la campagne nationale de vaccination contre l'hépatite B, les responsables de deux laboratoire ayant mis au point et commercialisé le vaccin, ont été mis en examen jeudi pour "tromperie aggravée".

Plus de vingt millions de Français (le tiers de la population) ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l'hépatite B, maladie à l'origine de cirrhoses ou de cancer du foie.

1.300 d'entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.

Les responsables du laboratoire "SmithKline Beecham" (aujourd'hui GlaxoSmithKline, GSK) et de la société Pasteur Mérieux MSD - Aventis Pasteur (aujourd'hui Sanofi Pasteur MSD), deux laboratoires ayant fabriqué le vaccin, sont poursuivis pour "tromperie sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d'un produit ayant eu pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l'homme", selon une source proche du dossier.

L'information sur le vaccin s'est faite "dans le respect de la réglementation et des procédures en vigueur", a souligné un porte-parole de GSK. "Ces accusations ne sont pas justifiées", a-t-on commenté chez Sanofi Pasteur MSD.

Le laboratoire Pasteur MSD est également mis en examen, en tant que personne morale, pour "homicide involontaire" pour la mort d'une patiente, Nathalie Desainquentin, décédée en 1998, à l'âge de 28 ans d'une sclérose en plaques et dont les parents se sont constitués partie civile.

"Pour nous, c'est une satisfaction dans la mesure où ces mises en examen confortent notre thèse selon laquelle les recommandations en vue de la vaccination n'étaient pas conformes aux risques véritables", a déclaré à l'AFP Me Bernard Fau, avocats de parties civiles.

Lancée en 1994 par Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Santé, la campagne nationale de vaccination contre l'hépatite B a été suspendue en 1998.

A partir de 1997, ont été déposées plusieurs plaintes pénales, aujourd'hui instruites par la juge Marie-Odile Berthela-Geffroy. Le dossier compte 29 parties civiles dont 5 représentent des victimes décédées.

En 2005, la Cour de justice de la République avait classé sans suite une plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" visant les ex-ministres de la Santé Jean-François Mattéi, Bernard Kouchner et Philippe Douste-Blazy.

La campagne de vaccination, encouragée par les pouvoirs publics, comparaît l'hépatite B au Sida et affirmait que le virus pouvait se transmettre par la salive, ce qui est faux. Elle a rapporté beaucoup d'argent aux laboratoires qui ont écoulé 70 millions de doses.

"La recommandation d'une vaccination à grande échelle allait très au delà des populations à risque (toxicomanes, professionnels de santé...) notamment en ce qui concerne la vaccination scolaire généralisée", a souligné Me Fau.

Comme dans d'autres dossiers de santé publique, l'établissement de la certitude d'un lien de causalité entre le produit et ses effets indésirables est difficile à établir.

En octobre 2002, une première expertise avait mis en cause l'attitude des pouvoirs publics coupables, selon le rapport, de "désinformations" et de "dissimulations".

En septembre 2003, la Cour de cassation rendait un arrêt indiquant que le lien entre la vaccination et la sclérose en plaque ne pouvait être tenu pour acquis. Mais en 2004, une étude de la revue américaine Neurology suggérait un lien entre le vaccin et la maladie.

Depuis, le lien de causalité a été pris en compte en 2007 par le Conseil d'Etat dans le cas d'une infirmière de Sarreguemines (Moselle), atteinte d'une sclérose en plaques, à la suite d'une vaccination obligatoire contre l'hépatite B.

(+le Monde)
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Message par Mich83l »

L'anxiété soluble dans l'eau
(Source : le Figaro, 3 Février 2008)

Le thermalisme serait plus efficace que les médicaments pour traiter les troubles anxieux.

Le thermalisme est bon pour le moral. Une étude réalisée dans quatre centres de soins thermaux montre les bienfaits du thermalisme sur les troubles anxieux généralisés. Coordonnée par le Dr Olivier Dubois, médecin aux Thermes de Saujon, le Pr Jean-Pierre Olié (unité Inserm de Sainte-Anne) et le Pr Roger Salomon (unité Inserm de l'Isped), et validée par la Haute Autorité de santé, elle a été menée sur 237 patients, divisés en deux groupes. Le premier a suivi une cure thermale durant trois semaines, le second a pris durant deux mois de la paroxétine, médicament antidépresseur de référence.

4% de la population souffre de troubles anxieux généralisés. Ce syndrome peut se déclencher à la suite d'un divorce, d'un deuil, d'une perte d'emploi... Il se traduit par de l'anxiété, une préoccupation permanente, des pensées obsédantes et des symptômes physiques : tensions musculaires, irritabilité, fatigue, troubles du sommeil... Un état qui se prolonge au-delà de six mois avec un retentissement sur la vie personnelle.

Habituellement, cette pathologie se traite à l'aide d'anxiolytiques et/ou d'antidépresseurs, voire de thérapies cognitives et comportementales, mais peu de psychiatres sont formés à cette dernière technique. Aujourd'hui, le thermalisme peut s'ajouter à l'arsenal thérapeutique.

« 83% des patients ont été améliorés de plus de 30% à deux mois du traitement et 22% ont été guéris dans le groupe ayant suivi une cure thermale, explique le Dr Olivier Dubois. Nous avons observé 57% d'amélioration et 7% de guérison pour le groupe traité à la paroxétine. Au bout de deux mois, l'effet thérapeutique de la cure est de 44% supérieur à celui du traitement médicamenteux. »

L'étude a utilisé des échelles d'évaluation identiques à celles des enquêtes réalisées pour tester les médicaments sur le trouble anxieux. Elles révèlent une diminution des symptômes physiques et psychiques de l'anxiété et une progression des effets thérapeutiques dans le temps. Les soins comportaient des bains bouillonnants, des massages, des douches et un suivi médico-psychiatrique. « L'hydrothérapie thermale a un effet anxiolytique et sédatif qui agit sur l'anxiété, poursuit le Dr Dubois. Et durant la cure, les patients prennent de la distance par rapport à l'environnement, changent leur rythme de vie, se relaxent... » De quoi mettre un terme à l'anxiété.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
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Message par HAMLET-30 »

Mesures obésité: satisfaction du collectif "protégeons nos enfants"
04.02.08 | 14h24


e collectif "obésité: protégeons nos enfants", qui regroupe six associations, dont les deux principales associations de parents d'élèves et l'UFC-Que Choisir, s'est félicité lundi du "lancement d'une véritable politique de lutte contre l'obésité infantile".

"Après 30 ans de passivité des pouvoirs publics en matière d'obésité, le gouvernement semble enfin prendre les mesures à la hauteur de l'enjeu sanitaire", indique le collectif dans un communiqué.



La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a présenté lundi de nouvelles mesures pour lutter contre l'obésité, dont l'encadrement de la publicité pour les produits alimentaires dans les programmes télévisés pour enfants.

Le collectif déclare rester "vigilant quant à la mise en oeuvre des mesures annoncées". Il "entend vérifier que la volonté gouvernementale est prolongée par une détermination des parlementaires à adopter dès 2008 une grande Loi de prévention de l'obésité infantile", dont il avait demandé l'adoption dans une lettre ouverte au ministre en décembre dernier.

Outre UFC-Que Choisir, sont représentés dans le collectif l'Association française des diabétiques, la restauration scolaire (Association nationale des directeurs de la restauration municipale et Comité de coordination des collectivités) et les parents d'élèves (FCPE et PEEP).
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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