Culture Générale
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Obésité : Bachelot envisage de supprimer certaines publicités pour enfants
lundi 4 février 2008 12h36
La ministre de la Santé a tiré lundi un bilan positif des messages anti "mal-bouffe" incrustés depuis plusieurs mois dans toutes les publicités pour des aliments. Mais pour lutter contre l'obésité des enfants en particulier, Roselyne Bachelot a prévenu qu'elle était prête à aller plus loin : jusqu'à l'interdiction de certaines pubs pendant les programmes jeunesse.
4
Ecouter :
Roselyne Bachelot a prévenu qu'elle était prête à aller beaucoup plus loin dans la lutte contre l'obésité. Son reportage dans le journal de 12 heures.
Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour", "pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé", "pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas" : depuis quelques mois, ces conseils nutrition accompagnent toutes les publicités pour des aliments diffusées en France. Lundi, Roselyne Bachelot s'est félicitée de cette campagne. Selon l'enquête du ministère de la Santé, 21% des 15 ans et plus ont changé leur comportement alimentaire après avoir vu ces slogans contre la "mal-bouffe". 70% des Français affirment même avoir bien mémoriser la leçon des 5 fruits et légumes par jour.
Un premier pas mais Roselyne Bachelot est décidée à aller beaucoup plus loin. Car si les messages sont bien retenus, ils ne sont pas forcément bien compris. "Le message de santé publique peut être compris par certaines personnes comme validant le produit" a expliqué la ministre de la santé citant notamment le cas des yaourts aux fruits. La moitié des 4-8 ans aurait par ailleurs encore plus envie de consommer les produits en regardant les publicités. Roselyne Bachelot est donc décidée à aller au-delà du seul conseil aux consommateurs pour prendre les devants avec les industriels. Jusqu'à interdire certaines publicités.
"Je vais dans un premier temps faire appel au sens de l'autodiscipline", a indiqué la ministre de la Santé. En cas d'échec de cette phase volontariste, qui sera évaluée en mai, "je proposerai des mesures législatives d'interdiction", a précisé Roselyne Bachelot. Ainsi dès le mois de juin, les publicités pour des aliments trop gras ou sucrés, diffusées pendant les programmes jeunesse, pourraient être interdites.
lundi 4 février 2008 12h36
La ministre de la Santé a tiré lundi un bilan positif des messages anti "mal-bouffe" incrustés depuis plusieurs mois dans toutes les publicités pour des aliments. Mais pour lutter contre l'obésité des enfants en particulier, Roselyne Bachelot a prévenu qu'elle était prête à aller plus loin : jusqu'à l'interdiction de certaines pubs pendant les programmes jeunesse.
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Ecouter :
Roselyne Bachelot a prévenu qu'elle était prête à aller beaucoup plus loin dans la lutte contre l'obésité. Son reportage dans le journal de 12 heures.
Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour", "pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé", "pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas" : depuis quelques mois, ces conseils nutrition accompagnent toutes les publicités pour des aliments diffusées en France. Lundi, Roselyne Bachelot s'est félicitée de cette campagne. Selon l'enquête du ministère de la Santé, 21% des 15 ans et plus ont changé leur comportement alimentaire après avoir vu ces slogans contre la "mal-bouffe". 70% des Français affirment même avoir bien mémoriser la leçon des 5 fruits et légumes par jour.
Un premier pas mais Roselyne Bachelot est décidée à aller beaucoup plus loin. Car si les messages sont bien retenus, ils ne sont pas forcément bien compris. "Le message de santé publique peut être compris par certaines personnes comme validant le produit" a expliqué la ministre de la santé citant notamment le cas des yaourts aux fruits. La moitié des 4-8 ans aurait par ailleurs encore plus envie de consommer les produits en regardant les publicités. Roselyne Bachelot est donc décidée à aller au-delà du seul conseil aux consommateurs pour prendre les devants avec les industriels. Jusqu'à interdire certaines publicités.
"Je vais dans un premier temps faire appel au sens de l'autodiscipline", a indiqué la ministre de la Santé. En cas d'échec de cette phase volontariste, qui sera évaluée en mai, "je proposerai des mesures législatives d'interdiction", a précisé Roselyne Bachelot. Ainsi dès le mois de juin, les publicités pour des aliments trop gras ou sucrés, diffusées pendant les programmes jeunesse, pourraient être interdites.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Les News Santé
Journée contre le cancer : n'enfumez pas leur enfance !
Lundi 04 février 2008
Le 4 février, la journée mondiale contre le cancer développée par l'Union Internationale contre le cancer (UICC), avec le soutien de l'OMS sera fêtée dans plus de 90 pays. Cette année, le thème est la promotion d'un environnement sans fumée de tabac pour les enfants sur le thème "N'enfumez pas mon enfance !".
Membre de l'UICC, l'Institut National du Cancer s'associe à cette manifestation, qui intervient un peu plus d'un mois après la mise en place en France de l'interdiction de fumer dans les bars, bars-tabac, restaurants, casinos et discothèques. "N'enfumez pas mon enfance !" s'adresse aux adultes et aux parents pour leur dire que l'exposition au tabagisme passif des enfants est dangereuse. Elle les invite à offrir aux enfants un environnement sans fumée. Selon le rapport scientifique que publie l'UICC à l'occasion de cette journée, dans le monde, environ 700 millions d'enfants respirent un air pollué par la fumée de tabac. Or le tabagisme passif a des conséquences nocives sur la santé de l'enfant. Il augmente le risque de mort subite du nouveau-né, la fréquence des infections de l'oreille moyenne ; retentit sur le développement pulmonaire et est une cause d'asthme, de toux chez les enfants d'âge scolaire. Ses conséquences se manifestent également à l'âge adulte : asthme, mort prématurée, toux chronique, risque accru de maladies respiratoires...
Il faut rappeler qu'à l'instar d'autres pays, la France a mis en place avec succès une législation et des mesures anti-tabac dans tous les lieux publics.
Source : Communiqués de l'UICC et de l'Institut du Cancer du 4 février 2008
Journée contre le cancer : n'enfumez pas leur enfance !
Lundi 04 février 2008
Le 4 février, la journée mondiale contre le cancer développée par l'Union Internationale contre le cancer (UICC), avec le soutien de l'OMS sera fêtée dans plus de 90 pays. Cette année, le thème est la promotion d'un environnement sans fumée de tabac pour les enfants sur le thème "N'enfumez pas mon enfance !".
Membre de l'UICC, l'Institut National du Cancer s'associe à cette manifestation, qui intervient un peu plus d'un mois après la mise en place en France de l'interdiction de fumer dans les bars, bars-tabac, restaurants, casinos et discothèques. "N'enfumez pas mon enfance !" s'adresse aux adultes et aux parents pour leur dire que l'exposition au tabagisme passif des enfants est dangereuse. Elle les invite à offrir aux enfants un environnement sans fumée. Selon le rapport scientifique que publie l'UICC à l'occasion de cette journée, dans le monde, environ 700 millions d'enfants respirent un air pollué par la fumée de tabac. Or le tabagisme passif a des conséquences nocives sur la santé de l'enfant. Il augmente le risque de mort subite du nouveau-né, la fréquence des infections de l'oreille moyenne ; retentit sur le développement pulmonaire et est une cause d'asthme, de toux chez les enfants d'âge scolaire. Ses conséquences se manifestent également à l'âge adulte : asthme, mort prématurée, toux chronique, risque accru de maladies respiratoires...
Il faut rappeler qu'à l'instar d'autres pays, la France a mis en place avec succès une législation et des mesures anti-tabac dans tous les lieux publics.
Source : Communiqués de l'UICC et de l'Institut du Cancer du 4 février 2008
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4 février 2008 - 14:07
Le sida n'est pas jugulé parmi les homosexuels
Le nombre des diagnostics de sida est resté élevé l'an dernier en Suisse. Les autorités espèrent toujours voir reculer l'épidémie.
En tout, 735 nouveaux cas ont été enregistrés, un niveau similaire à 2006. S'il s'est aujourd'hui stabilisé, le nombre de diagnostics chez les hommes homosexuels a presque doublé depuis quatre ans.
Selon les premiers chiffres pour 2007 de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publiés lundi, 735 nouveaux cas de contamination étaient enregistrés à fin décembre. Si l'on tient compte de déclarations encore à venir, on atteint le niveau élevé de 2006, soit 761 nouveaux cas.
Le virus a continué à se propager en particulier chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, constate l'OFSP. Depuis 2001, le nombre de déclarations au sein de ce groupe n'a cessé d'augmenter. En 2007, 302 cas ont été déclarés contre 160 en 2003.
Entre 2006 et 2007, la hausse est toutefois restée plus «faible» et a atteint 4% (+12 cas). Cela «laisse à penser que les mesures de prévention renforcées par l'Aide suisse contre le sida et ses organisations partenaires ont freiné l'augmentation annuelle», écrit l'OFSP.
Plusieurs causes
Plusieurs causes expliquent le fort taux d'infection chez les hommes homosexuels. L'une d'elles est la primo-infection, indique Thomas Lyssy, de l'Aide suisse contre le sida. C'est durant cette phase, c'est-à-dire les premières semaines qui suivent une infection, que le VIH se transmet le plus souvent.
Le nombre de virus est particulièrement élevé dans le sang alors que les anticorps ne sont pas encore détectables. De ce fait, une personne ne sait pas qu'elle est infectée au moment même où elle est la plus contagieuse, note M. Lyssy.
«Mission: Possible»
C'est pourquoi l'Aide suisse contre le sida a mis sur pied une nouvelle campagne de prévention intitulée «Mission: Possible», qui se déroule jusqu'en mai. Afin d'enrayer la spirale des infections, celle-ci préconise de se protéger systématiquement avec son partenaire pendant trois mois consécutifs, c'est-à-dire durant la phase critique.
Roger Staub, chef de la section sida de l'OFSP, place également beaucoup d'espoirs dans cette nouvelle campagne. S'il est possible de sensibiliser la scène homosexuelle pour qu'elle pratique une protection complète durant les trois premiers mois, il y aura à coup sûr un recul du taux de nouvelles infections, prédit-il.
Baisse chez les hétérosexuels
Selon l'OFSP, les diagnostics liés à une transmission entre personnes de sexe opposé ont poursuivi leur diminution entamée en 2004 pour atteindre 328 nouveaux cas en 2007, contre 362 en 2006. La baisse est surtout forte chez les Suisses (de 135 à 98 nouveaux cas). Seuls 14% de tous les cas diagnostiqués appartiennent encore à ce groupe.
Chez les femmes, le nombre de nouveaux cas a également continué à diminuer, passant de 80 en 2002 à 40 en 2007. Il y a en revanche eu davantage de nouvelles infections chez les migrant(e)s en provenance d'Afrique subsaharienne, soit 145 contre 137 l'an dernier.
Ces personnes sont en général déjà infectées lorsqu'elles arrivent en Suisse. Ce n'est que lors d'un autre problème de santé que l'on découvre qu'elles sont séropositives, explique M. Staub.
Enfin, les contaminations par des injections de drogue sont restées quasiment stables, passant de 60 nouveaux cas en 2006 à 61 l'an dernier.
60 décès
Quant aux décès dus au sida, l'OFSP en a recensés 60 en 2007, contre 101 l'année précédente. Ce chiffre devrait encore augmenter en raison de déclarations tardives.
En 1994, 686 personnes étaient décédées de la maladie. Ce recul depuis une dizaine d'années s'explique par les effets des médicaments antirétroviraux, selon l'OFSP.
swissinfo et les agences
Le sida n'est pas jugulé parmi les homosexuels
Le nombre des diagnostics de sida est resté élevé l'an dernier en Suisse. Les autorités espèrent toujours voir reculer l'épidémie.
En tout, 735 nouveaux cas ont été enregistrés, un niveau similaire à 2006. S'il s'est aujourd'hui stabilisé, le nombre de diagnostics chez les hommes homosexuels a presque doublé depuis quatre ans.
Selon les premiers chiffres pour 2007 de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publiés lundi, 735 nouveaux cas de contamination étaient enregistrés à fin décembre. Si l'on tient compte de déclarations encore à venir, on atteint le niveau élevé de 2006, soit 761 nouveaux cas.
Le virus a continué à se propager en particulier chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, constate l'OFSP. Depuis 2001, le nombre de déclarations au sein de ce groupe n'a cessé d'augmenter. En 2007, 302 cas ont été déclarés contre 160 en 2003.
Entre 2006 et 2007, la hausse est toutefois restée plus «faible» et a atteint 4% (+12 cas). Cela «laisse à penser que les mesures de prévention renforcées par l'Aide suisse contre le sida et ses organisations partenaires ont freiné l'augmentation annuelle», écrit l'OFSP.
Plusieurs causes
Plusieurs causes expliquent le fort taux d'infection chez les hommes homosexuels. L'une d'elles est la primo-infection, indique Thomas Lyssy, de l'Aide suisse contre le sida. C'est durant cette phase, c'est-à-dire les premières semaines qui suivent une infection, que le VIH se transmet le plus souvent.
Le nombre de virus est particulièrement élevé dans le sang alors que les anticorps ne sont pas encore détectables. De ce fait, une personne ne sait pas qu'elle est infectée au moment même où elle est la plus contagieuse, note M. Lyssy.
«Mission: Possible»
C'est pourquoi l'Aide suisse contre le sida a mis sur pied une nouvelle campagne de prévention intitulée «Mission: Possible», qui se déroule jusqu'en mai. Afin d'enrayer la spirale des infections, celle-ci préconise de se protéger systématiquement avec son partenaire pendant trois mois consécutifs, c'est-à-dire durant la phase critique.
Roger Staub, chef de la section sida de l'OFSP, place également beaucoup d'espoirs dans cette nouvelle campagne. S'il est possible de sensibiliser la scène homosexuelle pour qu'elle pratique une protection complète durant les trois premiers mois, il y aura à coup sûr un recul du taux de nouvelles infections, prédit-il.
Baisse chez les hétérosexuels
Selon l'OFSP, les diagnostics liés à une transmission entre personnes de sexe opposé ont poursuivi leur diminution entamée en 2004 pour atteindre 328 nouveaux cas en 2007, contre 362 en 2006. La baisse est surtout forte chez les Suisses (de 135 à 98 nouveaux cas). Seuls 14% de tous les cas diagnostiqués appartiennent encore à ce groupe.
Chez les femmes, le nombre de nouveaux cas a également continué à diminuer, passant de 80 en 2002 à 40 en 2007. Il y a en revanche eu davantage de nouvelles infections chez les migrant(e)s en provenance d'Afrique subsaharienne, soit 145 contre 137 l'an dernier.
Ces personnes sont en général déjà infectées lorsqu'elles arrivent en Suisse. Ce n'est que lors d'un autre problème de santé que l'on découvre qu'elles sont séropositives, explique M. Staub.
Enfin, les contaminations par des injections de drogue sont restées quasiment stables, passant de 60 nouveaux cas en 2006 à 61 l'an dernier.
60 décès
Quant aux décès dus au sida, l'OFSP en a recensés 60 en 2007, contre 101 l'année précédente. Ce chiffre devrait encore augmenter en raison de déclarations tardives.
En 1994, 686 personnes étaient décédées de la maladie. Ce recul depuis une dizaine d'années s'explique par les effets des médicaments antirétroviraux, selon l'OFSP.
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Aux urgences de l'Hôtel-Dieu, les plaies ouvertes de la délinquance
LE MONDE | 04.02.08 | 15h19
Dans les couloirs blafards des urgences médico-judiciaires (UMJ) de l'Hôtel-Dieu, à Paris, la délinquance n'est pas une longue série de statistiques grises. Elle est bleue au corps. Plaies ouvertes. Stress et nuits blanches.
Sur les sièges usés de la salle d'attente, patientent les victimes de ce que le langage administratif appelle les "violences faites aux personnes" : agressions sexuelles, violences conjugales, menaces, bagarres, accidents de la route... Une violence discrète, mal captée par les médias, mais noyau récalcitrant des chiffres officiels.
Dans l'étroite pièce aux murs fissurés qui fait office de salle de consultation, une jeune femme sèche ses larmes. Elle a déposé plainte parce qu'il y a quelques jours, son époux a tenté de l'étrangler. Les marques de strangulation ont presque disparu. Mais elle a encore du mal à déglutir. Surtout, elle est effondrée d'avoir retenu in extremis son enfant de neuf mois qu'elle tenait alors dans les bras.
Les locaux exigus des UMJ désemplissent rarement. Chaque année, environ 20 000 personnes défilent après avoir déposé plainte, dont 1 000 à 1 200 victimes d'agressions sexuelles. Les mineurs, environ 1 300 par an - dont 300 agressions sexuelles -, sont orientés vers l'hôpital Trousseau, à Paris. A côté de la salle d'attente où les victimes hagardes patientent devant un écran de télévision, les personnes gardées à vue, environ 30 000 par an, défilent accompagnées de policiers en uniforme.
En 2007, pour la première fois depuis quatre ans, les violences faites aux personnes auraient baissé de 5,7 %, selon la préfecture de police. Mais pour les quarante-cinq médecins qui se relaient dans ces urgences décrépies - qui seront bientôt rénovées -, le flot continu des blessés peine à rendre palpable cet écart. "Je suis incapable de discuter de la réalité de ces chiffres, explique le médecin chef des UMJ, Caroline Rey, 49 ans. Ce qui est sûr, c'est que je vois d'authentiques victimes."
Des victimes avec des contusions, des nez cassés, des yeux au beurre noir. Des blessures sans effusion d'hémoglobine, mais dont les séquelles sont souvent plus graves qu'il n'y paraît. "Derrière une plaie à la joue, il y a les glandes salivaires, derrière les paupières, les glandes lacrymales, explique le docteur Ahmed Hammache, 42 ans. Une plaie peut bien ne faire qu'un centimètre de long, les séquelles peuvent être importantes." Pour une personne âgée, le simple fait de tomber par terre après s'être fait arracher son sac à main peut "détruire son espérance de vie", ajoute-t-il.
Aux UMJ, on est toutefois moins là pour soigner la violence que pour la calculer. Avec une unité de mesure : les jours d'incapacité totale de travail (ITT). Ce sont elles qui conditionnent les poursuites judiciaires. Moins de huit jours d'ITT, et c'est le tribunal de police qui statue. Huit jours ou plus, c'est le tribunal correctionnel. Soit environ 15 % des cas, selon le docteur Hammache, qui a mené une étude sur un mois.
Dans cette délicate comptabilité, les séquelles psychologiques sont aussi prises en compte. Avec toutes les difficultés que comporte l'exercice. "Une personne simplement victime de menaces verbales peut, après cela, se terrer chez elle et ne plus dormir la nuit à cause des cauchemars, ce qui est profondément invalidant", explique le responsable de l'unité psychiatrique de l'Hôtel-Dieu, Nicolas Dantchev. "Un agent de la RATP peut être agressé une fois, deux fois, trois fois sans que ça l'atteigne psychologiquement, puis, à la quatrième, totalement s'effondrer", ajoute-t-il.
Si les patients le demandent, une psychologue, Marie-Claude Dolleans, est disponible. Selon elle, les violences aux personnes ont souvent un impact bien supérieur aux blessures apparentes : "Elles surviennent toujours par surprise et renvoient du coup au ressort de la faille, de la non-maîtrise, parfois de l'humiliation." Souvent, ajoute-t-elle, elles amènent à une forme de "bilan de vie".
Elise Vincent
LE MONDE | 04.02.08 | 15h19
Dans les couloirs blafards des urgences médico-judiciaires (UMJ) de l'Hôtel-Dieu, à Paris, la délinquance n'est pas une longue série de statistiques grises. Elle est bleue au corps. Plaies ouvertes. Stress et nuits blanches.
Sur les sièges usés de la salle d'attente, patientent les victimes de ce que le langage administratif appelle les "violences faites aux personnes" : agressions sexuelles, violences conjugales, menaces, bagarres, accidents de la route... Une violence discrète, mal captée par les médias, mais noyau récalcitrant des chiffres officiels.
Dans l'étroite pièce aux murs fissurés qui fait office de salle de consultation, une jeune femme sèche ses larmes. Elle a déposé plainte parce qu'il y a quelques jours, son époux a tenté de l'étrangler. Les marques de strangulation ont presque disparu. Mais elle a encore du mal à déglutir. Surtout, elle est effondrée d'avoir retenu in extremis son enfant de neuf mois qu'elle tenait alors dans les bras.
Les locaux exigus des UMJ désemplissent rarement. Chaque année, environ 20 000 personnes défilent après avoir déposé plainte, dont 1 000 à 1 200 victimes d'agressions sexuelles. Les mineurs, environ 1 300 par an - dont 300 agressions sexuelles -, sont orientés vers l'hôpital Trousseau, à Paris. A côté de la salle d'attente où les victimes hagardes patientent devant un écran de télévision, les personnes gardées à vue, environ 30 000 par an, défilent accompagnées de policiers en uniforme.
En 2007, pour la première fois depuis quatre ans, les violences faites aux personnes auraient baissé de 5,7 %, selon la préfecture de police. Mais pour les quarante-cinq médecins qui se relaient dans ces urgences décrépies - qui seront bientôt rénovées -, le flot continu des blessés peine à rendre palpable cet écart. "Je suis incapable de discuter de la réalité de ces chiffres, explique le médecin chef des UMJ, Caroline Rey, 49 ans. Ce qui est sûr, c'est que je vois d'authentiques victimes."
Des victimes avec des contusions, des nez cassés, des yeux au beurre noir. Des blessures sans effusion d'hémoglobine, mais dont les séquelles sont souvent plus graves qu'il n'y paraît. "Derrière une plaie à la joue, il y a les glandes salivaires, derrière les paupières, les glandes lacrymales, explique le docteur Ahmed Hammache, 42 ans. Une plaie peut bien ne faire qu'un centimètre de long, les séquelles peuvent être importantes." Pour une personne âgée, le simple fait de tomber par terre après s'être fait arracher son sac à main peut "détruire son espérance de vie", ajoute-t-il.
Aux UMJ, on est toutefois moins là pour soigner la violence que pour la calculer. Avec une unité de mesure : les jours d'incapacité totale de travail (ITT). Ce sont elles qui conditionnent les poursuites judiciaires. Moins de huit jours d'ITT, et c'est le tribunal de police qui statue. Huit jours ou plus, c'est le tribunal correctionnel. Soit environ 15 % des cas, selon le docteur Hammache, qui a mené une étude sur un mois.
Dans cette délicate comptabilité, les séquelles psychologiques sont aussi prises en compte. Avec toutes les difficultés que comporte l'exercice. "Une personne simplement victime de menaces verbales peut, après cela, se terrer chez elle et ne plus dormir la nuit à cause des cauchemars, ce qui est profondément invalidant", explique le responsable de l'unité psychiatrique de l'Hôtel-Dieu, Nicolas Dantchev. "Un agent de la RATP peut être agressé une fois, deux fois, trois fois sans que ça l'atteigne psychologiquement, puis, à la quatrième, totalement s'effondrer", ajoute-t-il.
Si les patients le demandent, une psychologue, Marie-Claude Dolleans, est disponible. Selon elle, les violences aux personnes ont souvent un impact bien supérieur aux blessures apparentes : "Elles surviennent toujours par surprise et renvoient du coup au ressort de la faille, de la non-maîtrise, parfois de l'humiliation." Souvent, ajoute-t-elle, elles amènent à une forme de "bilan de vie".
Elise Vincent
« Nous sommes éduqués à croire et non à savoir. La croyance peut-être manipulée.
Seul le savoir est dangereux. »
Sous fifre au fouet du Chef ^^
ESI 2008-2011 à Provins
Seul le savoir est dangereux. »
Sous fifre au fouet du Chef ^^
ESI 2008-2011 à Provins

Augmentation des infections sexuellement transmissibles en France
(Source : AP, Lundi 4 février)
Gonococcies, syphilis et infections à chlamydia: en France, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en augmentation, selon les chiffres publiés mardi par le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" de l'Institut de veille sanitaire (InVS). C'est "une situation inquiétante", a confié à l'Associated Press le Dr Anne Gallay, médecin de l'InVS, notant que "les IST mentionnées sont toutes en augmentation".
Selon le BEH, les infections à gonocoques (blennorragie) ont doublé en 2006 par rapport à 2005, alors que les lymphogranulomatoses vénériennes (LGV) ont augmenté de 11% en 2006. Quant à la syphilis, après une diminution en 2005, le nombre de cas a de nouveau augmenté en 2006, passant de 339 en 2005 à 455 en 2006.
"De manière générale, les gonococcies, les LGV et la syphilis qui touchent principalement la communauté homosexuelle sont un indicateur d'un relâchement de la prévention au moment des pratiques sexuelles", a-t-elle résumé.
Concernant les gonococcies, "l'augmentation pourrait s'expliquer par un problème de résistance aux antibiotiques et la persistance de la contamination et de la diffusion. Il y a d'ailleurs un glissement vers la population féminine", souligne-t-elle. Quant à la LGV, "on peut penser que, parallèlement au relâchement de la prévention, le diagnostic est meilleur".
L'augmentation des cas de syphilis est en revanche plus inquiétante, le seul résultat de conduites à risques. En témoigne la reprise de l'épidémie en 2006 après une baisse importante du nombre de cas. "Ce qui est inquiétant, c'est la dérive vers les populations hétérosexuelles en province et chez les femmes", fait valoir le Dr Gallay. "La syphilis est une maladie très contagieuse et la fellation, dans ce cas, fait partie des pratiques sexuelles à risques". Sans protection, cette pratique pourrait expliquer la recrudescence des cas.
Enfin, l'augmentation des infections à chlamydia trachomatis pourrait aussi être le reflet d'un meilleur dépistage.
(Source : AP, Lundi 4 février)
Gonococcies, syphilis et infections à chlamydia: en France, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en augmentation, selon les chiffres publiés mardi par le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" de l'Institut de veille sanitaire (InVS). C'est "une situation inquiétante", a confié à l'Associated Press le Dr Anne Gallay, médecin de l'InVS, notant que "les IST mentionnées sont toutes en augmentation".
Selon le BEH, les infections à gonocoques (blennorragie) ont doublé en 2006 par rapport à 2005, alors que les lymphogranulomatoses vénériennes (LGV) ont augmenté de 11% en 2006. Quant à la syphilis, après une diminution en 2005, le nombre de cas a de nouveau augmenté en 2006, passant de 339 en 2005 à 455 en 2006.
"De manière générale, les gonococcies, les LGV et la syphilis qui touchent principalement la communauté homosexuelle sont un indicateur d'un relâchement de la prévention au moment des pratiques sexuelles", a-t-elle résumé.
Concernant les gonococcies, "l'augmentation pourrait s'expliquer par un problème de résistance aux antibiotiques et la persistance de la contamination et de la diffusion. Il y a d'ailleurs un glissement vers la population féminine", souligne-t-elle. Quant à la LGV, "on peut penser que, parallèlement au relâchement de la prévention, le diagnostic est meilleur".
L'augmentation des cas de syphilis est en revanche plus inquiétante, le seul résultat de conduites à risques. En témoigne la reprise de l'épidémie en 2006 après une baisse importante du nombre de cas. "Ce qui est inquiétant, c'est la dérive vers les populations hétérosexuelles en province et chez les femmes", fait valoir le Dr Gallay. "La syphilis est une maladie très contagieuse et la fellation, dans ce cas, fait partie des pratiques sexuelles à risques". Sans protection, cette pratique pourrait expliquer la recrudescence des cas.
Enfin, l'augmentation des infections à chlamydia trachomatis pourrait aussi être le reflet d'un meilleur dépistage.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Cancer de la prostate : un vaccin expérimental
(Source : LeFigaro, 4 Février)
Des essais sur la souris sont encourageants. Mais aucune expérience n'a été faite chez l'homme.
Le champ de la vaccination, au départ strictement réservé aux maladies infectieuses, commence à s'étendre progressivement à d'autres pathologies. De nombreuses recherches fondamentales visent à fabriquer des vaccins contre des affections fréquentes, comme l'hypertension ou encore la dépendance tabagique ! Cette semaine, la revue américaine Cancer Research publie les résultats très intéressants des chercheurs du Norris Comprehensive Cancer Center (Californie) et montrant pour la première fois que le développement du cancer de la prostate chez la souris peut être inhibé par une vaccination spécifique. Actuellement en France, chaque année 55 000 nouveaux cas et 10 000 décès sont recensés.
L'équipe du professeur Martin Kast a fabriqué un vaccin capable de produire une réponse immunitaire contre un antigène de cellule-souche prostatique (PSCA), une protéine de membrane surexprimée dans un tiers des cancers de la prostate débutant et dans toutes les tumeurs prostatiques lorsqu'elles grossissent. Cette protéine s'exprime aussi dans la prostate normale, la vessie, le côlon… Ce vaccin (une primo-vaccination suivie d'un rappel deux semaines plus tard) a été alors testé chez des souris âgées de huit semaines et génétiquement modifiées de manière à développer un cancer de la prostate.
«Une armée de cellules immunitaires»
Les résultats sont très encourageants. Seulement deux des vingt souris ayant été vaccinées ont eu un cancer de la prostate à la fin de leur première année de vie. En comparaison, toutes les souris non vaccinées sont mortes de cette maladie.
Les souris du groupe expérimental ont toutes développé des petites tumeurs de la prostate qui ne progressaient pas. «Nous avons pu observer des minuscules nodules de cancer de la prostate entourés par une armée de cellules immunitaires, explique le professeur Kast. La vaccination a transformé le cancer en une maladie chronique et gérable.»
Le grand danger de cette stratégie est de favoriser les maladies auto-immunes puisque la protéine cible (PSCA) est aussi retrouvée dans différents autres organes. Selon les auteurs, aucune souris vaccinée n'a présenté une maladie auto-immune. «Le fait que la PSCA soit exprimée à de très faibles niveaux dans les autres tissus pourrait éviter cette complication, ajoute Martin Kast. Mais seulement des recherches chez l'homme le démontreront.»
Pour le professeur Marc Zerbib (hôpital Cochin, Paris), ces travaux quoique expérimentaux sont très intéressants. À qui pourrait être destinée une telle vaccination si elle passe les barrières de l'expérimentation humaine ? Selon les auteurs, aux hommes qui auraient des marqueurs du cancer de la prostate en augmentation sans autre signe et à qui l'on ne peut souvent que proposer une surveillance passive ou une thérapeutique plus agressive. «Si on démontre qu'une telle approche est efficace et dénuée de danger chez l'homme, ce qui prendra encore un certain temps, ajoute le professeur Zerbib, on pourrait aussi la proposer aux personnes présentant une forme héréditaire familiale du cancer de la prostate.»
(Source : LeFigaro, 4 Février)
Des essais sur la souris sont encourageants. Mais aucune expérience n'a été faite chez l'homme.
Le champ de la vaccination, au départ strictement réservé aux maladies infectieuses, commence à s'étendre progressivement à d'autres pathologies. De nombreuses recherches fondamentales visent à fabriquer des vaccins contre des affections fréquentes, comme l'hypertension ou encore la dépendance tabagique ! Cette semaine, la revue américaine Cancer Research publie les résultats très intéressants des chercheurs du Norris Comprehensive Cancer Center (Californie) et montrant pour la première fois que le développement du cancer de la prostate chez la souris peut être inhibé par une vaccination spécifique. Actuellement en France, chaque année 55 000 nouveaux cas et 10 000 décès sont recensés.
L'équipe du professeur Martin Kast a fabriqué un vaccin capable de produire une réponse immunitaire contre un antigène de cellule-souche prostatique (PSCA), une protéine de membrane surexprimée dans un tiers des cancers de la prostate débutant et dans toutes les tumeurs prostatiques lorsqu'elles grossissent. Cette protéine s'exprime aussi dans la prostate normale, la vessie, le côlon… Ce vaccin (une primo-vaccination suivie d'un rappel deux semaines plus tard) a été alors testé chez des souris âgées de huit semaines et génétiquement modifiées de manière à développer un cancer de la prostate.
«Une armée de cellules immunitaires»
Les résultats sont très encourageants. Seulement deux des vingt souris ayant été vaccinées ont eu un cancer de la prostate à la fin de leur première année de vie. En comparaison, toutes les souris non vaccinées sont mortes de cette maladie.
Les souris du groupe expérimental ont toutes développé des petites tumeurs de la prostate qui ne progressaient pas. «Nous avons pu observer des minuscules nodules de cancer de la prostate entourés par une armée de cellules immunitaires, explique le professeur Kast. La vaccination a transformé le cancer en une maladie chronique et gérable.»
Le grand danger de cette stratégie est de favoriser les maladies auto-immunes puisque la protéine cible (PSCA) est aussi retrouvée dans différents autres organes. Selon les auteurs, aucune souris vaccinée n'a présenté une maladie auto-immune. «Le fait que la PSCA soit exprimée à de très faibles niveaux dans les autres tissus pourrait éviter cette complication, ajoute Martin Kast. Mais seulement des recherches chez l'homme le démontreront.»
Pour le professeur Marc Zerbib (hôpital Cochin, Paris), ces travaux quoique expérimentaux sont très intéressants. À qui pourrait être destinée une telle vaccination si elle passe les barrières de l'expérimentation humaine ? Selon les auteurs, aux hommes qui auraient des marqueurs du cancer de la prostate en augmentation sans autre signe et à qui l'on ne peut souvent que proposer une surveillance passive ou une thérapeutique plus agressive. «Si on démontre qu'une telle approche est efficace et dénuée de danger chez l'homme, ce qui prendra encore un certain temps, ajoute le professeur Zerbib, on pourrait aussi la proposer aux personnes présentant une forme héréditaire familiale du cancer de la prostate.»
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Type de de culture général, région Lyonnaise
Bonjour,
Je cherche à trouver des infos sur les questions posées ces dernières années en culture générale dans la région de Lyon, c'est pour quelqu'un de mon entourage.
Je ne suis pas dans cette région, donc il m'est difficile de trouver les infos.
Quand j'ai préparé (et réussi mon concours il y a presque 8 ans), je sais qu'il y avait de grandes différences selon les régions.
La CG est souvent bien orientée sur les thèmes sanitaires et sociaux, mais je sais que dans certains IFSI, la CG aborde des thème très très généraux.
Qu'en est-il dans les IFSI de Lyon ?
Merci d'avance !
Je cherche à trouver des infos sur les questions posées ces dernières années en culture générale dans la région de Lyon, c'est pour quelqu'un de mon entourage.
Je ne suis pas dans cette région, donc il m'est difficile de trouver les infos.
Quand j'ai préparé (et réussi mon concours il y a presque 8 ans), je sais qu'il y avait de grandes différences selon les régions.
La CG est souvent bien orientée sur les thèmes sanitaires et sociaux, mais je sais que dans certains IFSI, la CG aborde des thème très très généraux.
Qu'en est-il dans les IFSI de Lyon ?
Merci d'avance !
rhume
Des chercheurs rendent des souris sensibles au rhume pour mieux l'étudier
(source : lemonde, 6 février)
Jusqu'à présent, seuls les hommes et les chimpanzés pouvaient goûter aux "joies" du rhume. Tel n'est plus le cas désormais après la publication, lundi 4 février, sur le site de la revue Nature Medicine, d'une étude réalisée par un groupe international de biologistes dirigés par le professeur Sebastian Johnston (Imperial College, Londres). Ces chercheurs ont en effet créé des lignées de souris génétiquement modifiées qui peuvent, elles aussi, être infectées par les agents pathogènes de la famille des rhinovirus et montrer tous les symptômes caractéristiques du rhume, une affection totalement distincte de la grippe.
La centaine de rhinovirus connus sont très contagieux et à l'origine d'épidémies survenant le plus souvent en période hivernale. La transmission se fait par voie aérienne dès que les personnes sont à moins de 70 cm l'une de l'autre. Malheureusement, l'infection par un type de rhinovirus ne protège pas contre un autre type, ce qui explique que l'on puisse souffrir de plusieurs épisodes de rhume durant le même hiver.
Il y a plus d'un demi-siècle que des recherches sont menées pour comprendre et prévenir les mécanismes physiopathologiques impliqués dans cette maladie. Faute de disposer d'un modèle animal de laboratoire, les chercheurs ne sont jamais parvenus à progresser, et les infections par les rhinovirus continuent d'être perçues comme une fatalité. Ce pourrait bientôt ne plus être le cas avec les souris génétiquement modifiées dont l'existence a été révélée par Nature Medicine.
Les chercheurs expliquent notamment comment ils sont parvenus à créer différentes lignées de souris qui présentent, au niveau des cellules de leur système respiratoire, la version quasi humaine d'une protéine qui joue le rôle de récepteur pour environ 90 des 100 rhinovirus, une molécule dénommée ICAM-1 pour "molécule d'adhésion intercellulaire". "Ces modèles animaux devraient amplement nous aider dans nos efforts visant à développer des traitements contre le rhume, mais aussi contre les crises aiguës d'asthme ou la bronchite chronique obstructive", estime Sebastian Johnston. Aucune date n'est donnée pour la mise au point du premier médicament "antirhume".
(source : lemonde, 6 février)
Jusqu'à présent, seuls les hommes et les chimpanzés pouvaient goûter aux "joies" du rhume. Tel n'est plus le cas désormais après la publication, lundi 4 février, sur le site de la revue Nature Medicine, d'une étude réalisée par un groupe international de biologistes dirigés par le professeur Sebastian Johnston (Imperial College, Londres). Ces chercheurs ont en effet créé des lignées de souris génétiquement modifiées qui peuvent, elles aussi, être infectées par les agents pathogènes de la famille des rhinovirus et montrer tous les symptômes caractéristiques du rhume, une affection totalement distincte de la grippe.
La centaine de rhinovirus connus sont très contagieux et à l'origine d'épidémies survenant le plus souvent en période hivernale. La transmission se fait par voie aérienne dès que les personnes sont à moins de 70 cm l'une de l'autre. Malheureusement, l'infection par un type de rhinovirus ne protège pas contre un autre type, ce qui explique que l'on puisse souffrir de plusieurs épisodes de rhume durant le même hiver.
Il y a plus d'un demi-siècle que des recherches sont menées pour comprendre et prévenir les mécanismes physiopathologiques impliqués dans cette maladie. Faute de disposer d'un modèle animal de laboratoire, les chercheurs ne sont jamais parvenus à progresser, et les infections par les rhinovirus continuent d'être perçues comme une fatalité. Ce pourrait bientôt ne plus être le cas avec les souris génétiquement modifiées dont l'existence a été révélée par Nature Medicine.
Les chercheurs expliquent notamment comment ils sont parvenus à créer différentes lignées de souris qui présentent, au niveau des cellules de leur système respiratoire, la version quasi humaine d'une protéine qui joue le rôle de récepteur pour environ 90 des 100 rhinovirus, une molécule dénommée ICAM-1 pour "molécule d'adhésion intercellulaire". "Ces modèles animaux devraient amplement nous aider dans nos efforts visant à développer des traitements contre le rhume, mais aussi contre les crises aiguës d'asthme ou la bronchite chronique obstructive", estime Sebastian Johnston. Aucune date n'est donnée pour la mise au point du premier médicament "antirhume".
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Des anti - dépresseurs à partir de 8 ans
(source : france Info, 5 février)
Les enfants et les adolescents en état de dépression majeure pourront désormais être traités avec du Prozac, ou avec un médicament générique équivalent. Jusqu’à présent cet anti-dépresseur était réservé aux adultes mais la France vient d’accorder une extension d’indication.
40.000 enfants ou adolescents sont traités chaque année en France pour une dépression. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) rappelle qu’il faut en priorité que l’enfant suive une psychotérapie. Ce n’est que dans le cas où ce traitement se révèle inefficace qu’il faut envisager un traitement par le Prozac ou un générique de ce médicament.
Car certains risques existent : une étude effectuée sur de jeunes rats a en effet montré que ce médicament pouvait entrainer des problèmes de croissance et de maturation sexuelle, pouvant déboucher sur des atteintes testiculaires irréversibles.
L’AFSSAPS recommande donc, pour les jeunes enfants, que ce médicament soit prescrit par des psychiatres ou pédopsychiatres avec une surveillance particulière de la croissance et du développement pubertère. Surveillance d’autant plus nécessaire que, comme pour tout anti-dépresseur, un risque de comportement suicidaire peut apparaître en début de traitement, du à l’inhibition que provoque le médicament.
Si le traitement se prolonge au-delà de 3 mois de prise en charge, une consultation auprès d’un pédiatre endocrinologue doit être envisagée. En revanche, après la puberté, le suivi doit être le même que pour un adulte.
(source : france Info, 5 février)
Les enfants et les adolescents en état de dépression majeure pourront désormais être traités avec du Prozac, ou avec un médicament générique équivalent. Jusqu’à présent cet anti-dépresseur était réservé aux adultes mais la France vient d’accorder une extension d’indication.
40.000 enfants ou adolescents sont traités chaque année en France pour une dépression. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) rappelle qu’il faut en priorité que l’enfant suive une psychotérapie. Ce n’est que dans le cas où ce traitement se révèle inefficace qu’il faut envisager un traitement par le Prozac ou un générique de ce médicament.
Car certains risques existent : une étude effectuée sur de jeunes rats a en effet montré que ce médicament pouvait entrainer des problèmes de croissance et de maturation sexuelle, pouvant déboucher sur des atteintes testiculaires irréversibles.
L’AFSSAPS recommande donc, pour les jeunes enfants, que ce médicament soit prescrit par des psychiatres ou pédopsychiatres avec une surveillance particulière de la croissance et du développement pubertère. Surveillance d’autant plus nécessaire que, comme pour tout anti-dépresseur, un risque de comportement suicidaire peut apparaître en début de traitement, du à l’inhibition que provoque le médicament.
Si le traitement se prolonge au-delà de 3 mois de prise en charge, une consultation auprès d’un pédiatre endocrinologue doit être envisagée. En revanche, après la puberté, le suivi doit être le même que pour un adulte.
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Sept prévenus au procès de l'hormone de croissance
(source : reuters, 6 février)
Sept personnes comparaîtront à partir de mercredi en correctionnelle à Paris à propos de la distribution au milieu des années 1980 d'une hormone de croissance contaminée par la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Elles seront jugées pendant quatre mois pour "tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires". Les prévenus nient tout délit, expliquant qu'ils ont agi en fonction des connaissances scientifiques de l'époque.
L'injection de l'hormone de croissance a fait une centaine de morts, pour la plupart des enfants. La maladie de Creutzfeldt-Jakob, incurable, détruit progressivement le système nerveux et provoque la mort en quelques mois.
De 1960 à 1988, les troubles de la croissance due à une insuffisance hypophysaire ont été soignés en France par des hormones de croissance fabriquées par l'institut Pasteur à partir d'hypophyses humaines prélevées sur des cadavres en France, en Bulgarie et en Hongrie, par l'association France-Hypophyse.
Selon le dossier judiciaire, 1.968 enfants ont reçu ainsi des hormones humaines. L'hormone humaine a ensuite, après 1988, été remplacée par une hormone biosynthétique.
Les conséquences sur la santé des hormones humaines, notamment la maladie de Creutzfeldt-Jakob, ont été diagnostiquées pour la première fois en 1990.
Les hormones, qui se sont révélées être contaminées, étaient redistribuées par la Pharmacie centrale des hôpitaux, un service public chargé de la distribution des médicaments.
La procédure judiciaire, engagée en 1991 et qui avait d'abord prospéré sur l'accusation "d'empoisonnement" finalement abandonnée car déclarée impropre juridiquement par la Cour de cassation, a connu de nombreux contretemps et problèmes juridiques, sur une durée record de 17 ans.
SEPT PRÉVENUS
Seront jugés Jean-Claude Job, ex-président de France-Hypophyse, Fernand Dray, ex-responsable d'un laboratoire de la fondation Pasteur, Henri Cerceau et Marc Mollet, anciens responsables de la Pharmacie centrale des hôpitaux, Jacques Dangoumau, ancien fonctionnaire du ministère de la Santé, Elisabeth Mugnier et Micheline Gourmelen, médecins.
L'enquête retient contre France-Hypophyse, association chargée de la collecte et de la distribution de l'hormone et créée en 1973, des conditions de collecte sur les cadavres dépourvues de tout contrôle et de toute hygiène.
L'instruction retient contre Marc Mollet et Henri Cerceau le fait d'avoir continué à distribuer des lots d'hormone non traités spécialement après le 10 juin 1985, date à partir de laquelle l'enquête considère qu'ils auraient dû être retirés.
Aux Etats-Unis notamment, l'hormone de croissance a été retirée du marché en août 1985. L'hormone de synthèse était ensuite disponible. Par ailleurs, le traitement n'étant pas vital, il aurait fallu appliquer la règle du "risque zéro", retient l'instruction.
Elisabeth Mugnier était parmi les médecins qui assuraient pour France-Hypophyse la collecte des hypophyses sur des cadavres, d'où étaient extraites les hormones de croissance.
Micheline Gourmelen était parmi les médecins qui ont prescrit l'hormone et se voit reprocher de l'avoir fait sur une enfant, alors qu'il n'y avait pas, selon l'accusation, de motif médical suffisant pour précéder ainsi.
Fernand Dray est par ailleurs poursuivi pour "corruption et prise illégale d'intérêt", une partie des faits sur lesquels le parquet avait demandé un non-lieu mais que la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy a conservé.
C'est le seul aspect financier du dossier qui subsiste.
Cinq autres personnes poursuivies ont bénéficié d'un non-lieu au terme de l'instruction.
L'enquête a conclu à une spécificité française dans cette affaire, la France comptant en 2004 58% de tous les cas mondiaux de maladie de Creutzfeldt-Jakob liés à l'hormone de croissance.
(source : reuters, 6 février)
Sept personnes comparaîtront à partir de mercredi en correctionnelle à Paris à propos de la distribution au milieu des années 1980 d'une hormone de croissance contaminée par la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Elles seront jugées pendant quatre mois pour "tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires". Les prévenus nient tout délit, expliquant qu'ils ont agi en fonction des connaissances scientifiques de l'époque.
L'injection de l'hormone de croissance a fait une centaine de morts, pour la plupart des enfants. La maladie de Creutzfeldt-Jakob, incurable, détruit progressivement le système nerveux et provoque la mort en quelques mois.
De 1960 à 1988, les troubles de la croissance due à une insuffisance hypophysaire ont été soignés en France par des hormones de croissance fabriquées par l'institut Pasteur à partir d'hypophyses humaines prélevées sur des cadavres en France, en Bulgarie et en Hongrie, par l'association France-Hypophyse.
Selon le dossier judiciaire, 1.968 enfants ont reçu ainsi des hormones humaines. L'hormone humaine a ensuite, après 1988, été remplacée par une hormone biosynthétique.
Les conséquences sur la santé des hormones humaines, notamment la maladie de Creutzfeldt-Jakob, ont été diagnostiquées pour la première fois en 1990.
Les hormones, qui se sont révélées être contaminées, étaient redistribuées par la Pharmacie centrale des hôpitaux, un service public chargé de la distribution des médicaments.
La procédure judiciaire, engagée en 1991 et qui avait d'abord prospéré sur l'accusation "d'empoisonnement" finalement abandonnée car déclarée impropre juridiquement par la Cour de cassation, a connu de nombreux contretemps et problèmes juridiques, sur une durée record de 17 ans.
SEPT PRÉVENUS
Seront jugés Jean-Claude Job, ex-président de France-Hypophyse, Fernand Dray, ex-responsable d'un laboratoire de la fondation Pasteur, Henri Cerceau et Marc Mollet, anciens responsables de la Pharmacie centrale des hôpitaux, Jacques Dangoumau, ancien fonctionnaire du ministère de la Santé, Elisabeth Mugnier et Micheline Gourmelen, médecins.
L'enquête retient contre France-Hypophyse, association chargée de la collecte et de la distribution de l'hormone et créée en 1973, des conditions de collecte sur les cadavres dépourvues de tout contrôle et de toute hygiène.
L'instruction retient contre Marc Mollet et Henri Cerceau le fait d'avoir continué à distribuer des lots d'hormone non traités spécialement après le 10 juin 1985, date à partir de laquelle l'enquête considère qu'ils auraient dû être retirés.
Aux Etats-Unis notamment, l'hormone de croissance a été retirée du marché en août 1985. L'hormone de synthèse était ensuite disponible. Par ailleurs, le traitement n'étant pas vital, il aurait fallu appliquer la règle du "risque zéro", retient l'instruction.
Elisabeth Mugnier était parmi les médecins qui assuraient pour France-Hypophyse la collecte des hypophyses sur des cadavres, d'où étaient extraites les hormones de croissance.
Micheline Gourmelen était parmi les médecins qui ont prescrit l'hormone et se voit reprocher de l'avoir fait sur une enfant, alors qu'il n'y avait pas, selon l'accusation, de motif médical suffisant pour précéder ainsi.
Fernand Dray est par ailleurs poursuivi pour "corruption et prise illégale d'intérêt", une partie des faits sur lesquels le parquet avait demandé un non-lieu mais que la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy a conservé.
C'est le seul aspect financier du dossier qui subsiste.
Cinq autres personnes poursuivies ont bénéficié d'un non-lieu au terme de l'instruction.
L'enquête a conclu à une spécificité française dans cette affaire, la France comptant en 2004 58% de tous les cas mondiaux de maladie de Creutzfeldt-Jakob liés à l'hormone de croissance.
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Bienvenue à Gattaca
Une équipe britannique crée un embryon avec l'ADN de deux femmes et d'un homme
(source : AFP, 5 février)
Une équipe de chercheurs britanniques a créé un embryon humain en incorporant l'ADN de deux femmes et d'un homme, une première scientifique qui pourrait selon eux permettre de lutter contre la transmission de maladies génétiques à l'enfant.
Des chercheurs de l'université de Newcastle (nord de l'Angleterre) ont utilisé 10 embryons qui n'étaient pas utilisables pour la fécondation in vitro, et ont remplacé les mitochondries (de minuscules organismes intracellulaires) défectueuses de la mère avec des cellules saines venant d'une donneuse.
Cette avancée a été présentée à Londres la semaine dernière lors d'un débat à la Chambre des Lords mais n'a pas encore fait l'objet d'une publication scientifique, a indiqué l'université mardi.
Les embryons se sont développés pendant cinq jours, et l'un d'entre eux a été transplanté avec succès.
Les mitochondries jouent un rôle vital dans le corps pour son alimentation en énergie mais si elles sont endommagées elles peuvent générer une série de maladies neuromusculaires, des maladies du foie, la surdité, des attaques ou la cécité.
"Ces recherches visent à soigner et prévenir une série de maladies pas très courantes mais très graves qui touchent le système nerveux et les muscles", a expliqué le professeur Patrick Chinnery, neurogénéticien.
Dans beaucoup de cas, ces maladies "sont mortelles et ne peuvent être soignées. Le but est de développer des façons d'éviter qu'elles soient transmises de la mère à l'enfant".
Le remplacement de mitochondries défectueuses pourrait devenir une opération de routine effectuée lors des fécondations in vitro, souligne-t-il.
Le professeur Chinnery estime que ce traitement pourrait être proposé aux familles d'ici 10 ans.
Le scientifique a souligné que le bébé issu d'un tel embryon n'héritera que des caractéristiques de son père et de sa mère, et que les mitochondries transplantées n'auront aucun effet sur la personnalité ou l'apparence de l'enfant.
Josephine Quintavelle, membre du groupe de pression Comment on Reproductive Ethics, antiavortement et défendant le "droit à la vie", a dénoncé ces recherches, "estimant qu'il s'agissait d'une avancée très risquée et dangereuse".
(source : AFP, 5 février)
Une équipe de chercheurs britanniques a créé un embryon humain en incorporant l'ADN de deux femmes et d'un homme, une première scientifique qui pourrait selon eux permettre de lutter contre la transmission de maladies génétiques à l'enfant.
Des chercheurs de l'université de Newcastle (nord de l'Angleterre) ont utilisé 10 embryons qui n'étaient pas utilisables pour la fécondation in vitro, et ont remplacé les mitochondries (de minuscules organismes intracellulaires) défectueuses de la mère avec des cellules saines venant d'une donneuse.
Cette avancée a été présentée à Londres la semaine dernière lors d'un débat à la Chambre des Lords mais n'a pas encore fait l'objet d'une publication scientifique, a indiqué l'université mardi.
Les embryons se sont développés pendant cinq jours, et l'un d'entre eux a été transplanté avec succès.
Les mitochondries jouent un rôle vital dans le corps pour son alimentation en énergie mais si elles sont endommagées elles peuvent générer une série de maladies neuromusculaires, des maladies du foie, la surdité, des attaques ou la cécité.
"Ces recherches visent à soigner et prévenir une série de maladies pas très courantes mais très graves qui touchent le système nerveux et les muscles", a expliqué le professeur Patrick Chinnery, neurogénéticien.
Dans beaucoup de cas, ces maladies "sont mortelles et ne peuvent être soignées. Le but est de développer des façons d'éviter qu'elles soient transmises de la mère à l'enfant".
Le remplacement de mitochondries défectueuses pourrait devenir une opération de routine effectuée lors des fécondations in vitro, souligne-t-il.
Le professeur Chinnery estime que ce traitement pourrait être proposé aux familles d'ici 10 ans.
Le scientifique a souligné que le bébé issu d'un tel embryon n'héritera que des caractéristiques de son père et de sa mère, et que les mitochondries transplantées n'auront aucun effet sur la personnalité ou l'apparence de l'enfant.
Josephine Quintavelle, membre du groupe de pression Comment on Reproductive Ethics, antiavortement et défendant le "droit à la vie", a dénoncé ces recherches, "estimant qu'il s'agissait d'une avancée très risquée et dangereuse".
Dernière modification par Mich83l le 06 févr. 2008 11:01, modifié 2 fois.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
"3977", un numéro unique contre la maltraitance des personnes âgées
(source : AFP, 6 février)
"3977, j'écoute?" Les personnes âgées ou leur entourage ont désormais un numéro d'appel national pour dénoncer une maltraitance subie ou dont elles ont été témoin, "clé d'entrée pour se confier et trouver de l'aide", selon la secrétaire d'Etat à la Solidarité.
Valérie Letard a lancé ce dispositif en visitant mardi la plate-forme téléphonique parisienne du 3977. Jusqu'à présent, fonctionnaient des numéros d'écoute gérés par deux associations, une en Ile-de-France, et une en province, mais 36 départements n'étaient pas couverts.
Une dame âgée appelle. Elle ne supporte plus les "vexations" de ses voisins. Une autre dénonce les négligences et manques de soins dans la maison de retraite où séjourne sa mère, souffrant de la maladie d'Alzheimer.
"On prend tout, les angoisses aussi, nous sommes l'élément manquant, et par téléphone les gens osent tout dire", affirme Sandra Sapio, psychologue.
"Une personne de 86 ans s'est plainte d'être restée aux Urgences à l'hôpital sans être écoutée", raconte Christine, étudiante en droit qui consacre quatre heures par semaine bénévolement à "Alma-Paris", l'antenne parisienne.
Avec Véronique, elles sont à l'écoute, toujours en binôme, l'une dialoguant, l'autre cherchant déjà des adresses, des solutions à proposer. La conversation peut durer dix minutes ou presque une heure, le temps ne compte pas.
"La maltraitance est difficile à vivre, on ne la formule pas toujours la première fois. Il a fallu plusieurs appels pour qu'une dame ose dire +mon fils me maltraite+", disent-elles.
Il faut déceler ce qui ressort de la vraie maltraitance ou de la souffrance, souvent due à l'isolement, un thème "récurrent". Alma-Paris reçoit environ 1.000 appels par an, dont une centaine sont des cas de maltraitance avérée.
Les maltraitances au domicile priment largement. En 2006, sur 13.600 appels, la moitié concernait des cas de maltraitance. Les deux tiers avaient lieu à domicile, maltraitance psychologique, financière aussi, ou bien physique.
Le 3977, c'est une équipe de professionnels, salariés ou bénévoles.
Le premier "écoutant", au niveau national, est un salarié permanent, psychologue ou travailleur social, qui traite tout de suite des cas urgents (violences intra-familiales, urgence médicale ...), puis oriente vers la plate-forme départementale.
Là, quelque 600 bénévoles, choisis pour leur compétence, reprennent contact avec les personnes, et traitent les problèmes en commun avec des "référents", juristes, médecins, gérontologues, psychologues, également bénévoles.
"Nous n'allons pas résoudre les difficultés à la place des personnes, nous cherchons à les aider pour qu'elles agissent elles-mêmes", explique Véronique. Lorsque c'est un témoin qui appelle, les "écoutants" tentent aussi de les "responsabiliser". Les problèmes de maltraitance, "c'est le problème de tout le monde".
Mais les situations sont souvent très complexes, il faut parfois plusieurs mois pour les résoudre, comme dans ce cas, dévoilé par une religieuse, d'une vieille dame maltraitée et abusée financièrement par sa gouvernante. Toute l'équipe s'y est mis, pour parvenir à un placement sous tutelle, avec recours à un service de soins à domicile.
Le 3977 existe aujourd'hui sur 58 départements et sera généralisé en 2010, a précisé Valérie Létard, qui a ajouté que l'Etat consacrera pour 2008, 1,3 millions d'euros au dispositif.
(source : AFP, 6 février)
"3977, j'écoute?" Les personnes âgées ou leur entourage ont désormais un numéro d'appel national pour dénoncer une maltraitance subie ou dont elles ont été témoin, "clé d'entrée pour se confier et trouver de l'aide", selon la secrétaire d'Etat à la Solidarité.
Valérie Letard a lancé ce dispositif en visitant mardi la plate-forme téléphonique parisienne du 3977. Jusqu'à présent, fonctionnaient des numéros d'écoute gérés par deux associations, une en Ile-de-France, et une en province, mais 36 départements n'étaient pas couverts.
Une dame âgée appelle. Elle ne supporte plus les "vexations" de ses voisins. Une autre dénonce les négligences et manques de soins dans la maison de retraite où séjourne sa mère, souffrant de la maladie d'Alzheimer.
"On prend tout, les angoisses aussi, nous sommes l'élément manquant, et par téléphone les gens osent tout dire", affirme Sandra Sapio, psychologue.
"Une personne de 86 ans s'est plainte d'être restée aux Urgences à l'hôpital sans être écoutée", raconte Christine, étudiante en droit qui consacre quatre heures par semaine bénévolement à "Alma-Paris", l'antenne parisienne.
Avec Véronique, elles sont à l'écoute, toujours en binôme, l'une dialoguant, l'autre cherchant déjà des adresses, des solutions à proposer. La conversation peut durer dix minutes ou presque une heure, le temps ne compte pas.
"La maltraitance est difficile à vivre, on ne la formule pas toujours la première fois. Il a fallu plusieurs appels pour qu'une dame ose dire +mon fils me maltraite+", disent-elles.
Il faut déceler ce qui ressort de la vraie maltraitance ou de la souffrance, souvent due à l'isolement, un thème "récurrent". Alma-Paris reçoit environ 1.000 appels par an, dont une centaine sont des cas de maltraitance avérée.
Les maltraitances au domicile priment largement. En 2006, sur 13.600 appels, la moitié concernait des cas de maltraitance. Les deux tiers avaient lieu à domicile, maltraitance psychologique, financière aussi, ou bien physique.
Le 3977, c'est une équipe de professionnels, salariés ou bénévoles.
Le premier "écoutant", au niveau national, est un salarié permanent, psychologue ou travailleur social, qui traite tout de suite des cas urgents (violences intra-familiales, urgence médicale ...), puis oriente vers la plate-forme départementale.
Là, quelque 600 bénévoles, choisis pour leur compétence, reprennent contact avec les personnes, et traitent les problèmes en commun avec des "référents", juristes, médecins, gérontologues, psychologues, également bénévoles.
"Nous n'allons pas résoudre les difficultés à la place des personnes, nous cherchons à les aider pour qu'elles agissent elles-mêmes", explique Véronique. Lorsque c'est un témoin qui appelle, les "écoutants" tentent aussi de les "responsabiliser". Les problèmes de maltraitance, "c'est le problème de tout le monde".
Mais les situations sont souvent très complexes, il faut parfois plusieurs mois pour les résoudre, comme dans ce cas, dévoilé par une religieuse, d'une vieille dame maltraitée et abusée financièrement par sa gouvernante. Toute l'équipe s'y est mis, pour parvenir à un placement sous tutelle, avec recours à un service de soins à domicile.
Le 3977 existe aujourd'hui sur 58 départements et sera généralisé en 2010, a précisé Valérie Létard, qui a ajouté que l'Etat consacrera pour 2008, 1,3 millions d'euros au dispositif.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(
Vers une hausse prochaine du minimum vieillesse
(source : AP, 6 février)
A la veille d'une nouvelle conférence sociale avec les partenaires sociaux à l'Elysée, le gouvernement a confirmé mardi que le minimum vieillesse serait bien revalorisé de 25% d'ici 2012, avec un coup de pouce dès 2008, comme Nicolas Sarkozy s'y était engagé. Mais il n'a fourni aucun chiffre ni aucune date, à cinq semaines de municipales qui s'annoncent périlleuses pour la majorité et alors que le chef de l'Etat plonge dans les sondages, notamment chez les seniors.
"Les engagements du président de la République seront intégralement tenus. Cela veut dire que nous revaloriserons le minimum vieillesse de 25% en cinq ans, et que nous allons commencer dès 2008", a répété François Fillon lors des questions au gouvernement à l'Assemblée. De même, "nous porterons à 60% d'ici la fin du quinquennat les pensions de réversion", contre 54% du montant de la pension du conjoint défunt actuellement. Il s'agit de deux promesses du candidat Sarkozy.
Quant aux petites pensions, il a promis qu'elles suivront l'inflation. Le 1er janvier, les pensions avaient été revalorisées de 1,1%, alors que l'inflation devrait dépasser les 2% en 2008.
Mais voilà: interpellé par la gauche qui lui réclamait une date et des chiffres précis sur l'ampleur de ces revalorisations en 2008, le Premier ministre a éludé en indiquant simplement qu'il souhaitait en discuter avant avec les partenaires sociaux mercredi. "Il n'a pas donné de date, il n'a pas donné de montant", bref "il n'a répondu à rien du tout", s'est agacé Henri Emmanuelli (PS).
Interrogé par l'AP sur la date de la hausse du minimum vieillesse et la possibilité qu'elle intervienne avant les municipales des 9 et 16 mars, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait indiqué dans la matinée: "Il n'y a rien de décidé à l'heure qu'il est". Dimanche, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant avait évoqué les "semaines à venir".
Selon plusieurs sondages, Nicolas Sarkozy connaît une désaffection chez les seniors, sur fond de chute brutale. Selon une enquête TNS-Sofres des 23 et 24 janvier, il perd huit points en un mois chez les plus de 65 ans, sa cote de confiance se maintenant toutefois à 50% dans cette tranche d'âge. Selon un sondage LH2 du 1er et 2 février, il recule également de 16 points à 37% chez les 50-64 ans.
Le minimum vieillesse est un complément de retraite qui s'ajoute à la pension pour garantir une pension minimale de 628 euros par mois. Elle est versée aux personnes de plus de 65 ans (dès 60 ans dans certains cas) dont les ressources sont inférieures à 7.719,5 euros. Selon le Conseil d'orientation des retraites, une hausse de 25% coûterait "environ 2,45 milliards d'euros" de plus.
(source : AP, 6 février)
A la veille d'une nouvelle conférence sociale avec les partenaires sociaux à l'Elysée, le gouvernement a confirmé mardi que le minimum vieillesse serait bien revalorisé de 25% d'ici 2012, avec un coup de pouce dès 2008, comme Nicolas Sarkozy s'y était engagé. Mais il n'a fourni aucun chiffre ni aucune date, à cinq semaines de municipales qui s'annoncent périlleuses pour la majorité et alors que le chef de l'Etat plonge dans les sondages, notamment chez les seniors.
"Les engagements du président de la République seront intégralement tenus. Cela veut dire que nous revaloriserons le minimum vieillesse de 25% en cinq ans, et que nous allons commencer dès 2008", a répété François Fillon lors des questions au gouvernement à l'Assemblée. De même, "nous porterons à 60% d'ici la fin du quinquennat les pensions de réversion", contre 54% du montant de la pension du conjoint défunt actuellement. Il s'agit de deux promesses du candidat Sarkozy.
Quant aux petites pensions, il a promis qu'elles suivront l'inflation. Le 1er janvier, les pensions avaient été revalorisées de 1,1%, alors que l'inflation devrait dépasser les 2% en 2008.
Mais voilà: interpellé par la gauche qui lui réclamait une date et des chiffres précis sur l'ampleur de ces revalorisations en 2008, le Premier ministre a éludé en indiquant simplement qu'il souhaitait en discuter avant avec les partenaires sociaux mercredi. "Il n'a pas donné de date, il n'a pas donné de montant", bref "il n'a répondu à rien du tout", s'est agacé Henri Emmanuelli (PS).
Interrogé par l'AP sur la date de la hausse du minimum vieillesse et la possibilité qu'elle intervienne avant les municipales des 9 et 16 mars, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait indiqué dans la matinée: "Il n'y a rien de décidé à l'heure qu'il est". Dimanche, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant avait évoqué les "semaines à venir".
Selon plusieurs sondages, Nicolas Sarkozy connaît une désaffection chez les seniors, sur fond de chute brutale. Selon une enquête TNS-Sofres des 23 et 24 janvier, il perd huit points en un mois chez les plus de 65 ans, sa cote de confiance se maintenant toutefois à 50% dans cette tranche d'âge. Selon un sondage LH2 du 1er et 2 février, il recule également de 16 points à 37% chez les 50-64 ans.
Le minimum vieillesse est un complément de retraite qui s'ajoute à la pension pour garantir une pension minimale de 628 euros par mois. Elle est versée aux personnes de plus de 65 ans (dès 60 ans dans certains cas) dont les ressources sont inférieures à 7.719,5 euros. Selon le Conseil d'orientation des retraites, une hausse de 25% coûterait "environ 2,45 milliards d'euros" de plus.
Concours 2008 CRF Ollioules le 5 Avril à 7 heures du matin, HAHAHA Hum.. :'(